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Documents disponibles dans cette catégorie (49)


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Eviter les contaminations lors du partage de matériel
CUMA FRANCE, Auteur ; FNAB, AuteurCet article présente des moyens techniques et organisationnels qui permettent d'éviter les contaminations par des pesticides, entre conventionnel et bio, dans le cadre du partage de matériel de production.
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Résilience alimentaire en Occitanie : La Scic Graines équitables change déchelle
Stéphanie CAMAZON, AuteurA sa création, en 2014, la Scic Graines équitables avait pour objectif de réhabiliter des friches viticoles abandonnées en Occitanie en les cultivant en grandes cultures biologiques. Sept agriculteurs se sont lancés dans laventure. Ils ont mis en place des rotations de cultures performantes, avec des légumineuses et des couverts végétaux, afin de pérenniser le rendement de leurs cultures bio. Depuis, la Scic a construit ses débouchés pour ces diverses cultures (produits pour lalimentation humaine et semences de couverts végétaux), et a investi dans des outils de nettoyage, de triage, de stockage et de transformation. En 2021, elle sest notamment équipée dune nouvelle unité de pré-nettoyage/triage/stockage dune valeur de 2,5 millions deuros. Avant cet investissement, les adhérents se freinaient sur les mélanges despèces quils cultivaient mais, maintenant, ils sont libres de faire les mélanges quils souhaitent. Par exemple, les blés modernes sont cultivés avec de la féverole, les blés anciens avec de la luzerne, du sainfoin, de la gesse ou de la lentille Lassolement des différentes cultures est réfléchi à léchelle de lOccitanie afin de répartir les risques en cas daccident climatique. Vingt-deux nouveaux agriculteurs souhaitent adhérer à la structure, mais le site de stockage, qui a été conçu pour stocker 2 000 tonnes, est déjà saturé.
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Contamination au datura : Se mobiliser de toute urgence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe datura, qui est de plus en plus présent dans les cultures, est dans le collimateur des instances sanitaires. Cette adventice, de la famille des solanacées, contient des alcaloïdes très toxiques pour les humains et les animaux. Toutes les parties de cette plante en contiennent : les feuilles, les racines, les tiges et, surtout, les graines. Le datura fleurit en été, doù un risque de contamination accru dans les cultures récoltées à lautomne. Il nest pas uniquement présent dans les cultures de sarrasin, mais aussi dans le maïs, le millet, le sorgho, le soja, le tournesol et dans différentes cultures légumières. Actuellement, les régions les plus touchées sont le Sud-Ouest, lOuest, la Bretagne et la vallée du Rhône. Pour éviter les intoxications, la Commission européenne a pour projet de durcir la réglementation à partir de 2022 : la réglementation actuellement mise en place sur le baby food serait alors appliquée à lensemble de la chaîne alimentaire et sur dautres cultures que le sarrasin. La prévention est donc de rigueur : rotation des cultures, faux semis, déchaumage. Il faut éliminer chaque pied avant la présence de bogues. La récolte est aussi un point essentiel à surveiller : nettoyage des machines, des bennes et des silos.
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Expert Group for Technical Advice on Organic Production (EGTOP) : Criteria for evaluation of products for cleaning and disinfection : Final Report
L'EGTOP, groupe d'experts indépendants ayant pour objectif de fournir des conseils techniques à la Commission Européenne sur des questions liées à la production biologique, publie, dans ce rapport de 2021, ses préconisations concernant les méthodes et les produits de désinfection, détartrage et nettoyage utilisables en production biologique. Selon le groupe, la promotion d'une approche responsable et écologique du nettoyage et de la désinfection est la base pour un processus d'évaluation approprié des produits à utiliser en agriculture biologique, mais les experts prennent aussi en compte la nécessité d'avoir une gamme de substances autorisées et l'interdiction de substances indésirables. Ainsi, les principaux critères s'accordent sur trois objectifs qui sont la désinfection, le détartrage et le nettoyage, l'utilisation de substances éco-labellisées, ou encore l'écotoxicité et la biodégradabilité.
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Nettoyage des installations de traite, vers le sans chlore !
Benjamin AUGRAIN, Auteur ; Gwénolé LE QUINTREC, AuteurLe 9 avril 2021, l'assemblée générale de Biolait a voté l'interdiction d'utiliser des produits chlorés pour nettoyer et désinfecter le matériel de traite et le tank, ainsi que pour l'hygiène mammaire. Quelles sont les alternatives aux produits chlorés, quelles sont leurs conditions d'utilisation, leur efficacité ? Cet article propose un tour d'horizon des solutions et des conditions de réussite d'un nettoyage du matériel de traite et du tank sans utiliser de chlore. Il est possible d'utiliser des produits alcalins à base de soude et de potasse. Ceux-ci n'auront pas le rôle de désinfectant, mais permettront un bon nettoyage. En effet, le principe à retenir est que, pour éviter le développement des germes dans les installations de traite et de stockage du lait, il est préférable de procéder à un bon nettoyage sans désinfection qu'à une désinfection sans lavage efficace. Si une désinfection s'avère nécessaire, alors, des produits contenant des acides, disponibles auprès des fournisseurs, pourront être utilisés. Ils auront pour objectifs d'éliminer la pierre de lait et le tartre et de désinfecter les surfaces. Il conviendra, quelle que soit la situation, de respecter les dosages et de suivre les conseils d'utilisation.
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Porcs bio : Des parasites pas très digestes
Guillaume MICHEL, AuteurOn trouve trois parasites majeurs chez les porcins : lascaris, le trichure et le strongle. Ces parasites atteignent le système digestif et nuisent à la croissance des porcs, y compris dans les élevages bio. Connaître le cycle de vie du parasite et évaluer la pression parasitaire grâce à différents outils permettent de mieux définir la stratégie dintervention. Un tableau reprend les avantages et les inconvénients des différents outils de diagnostic. La maîtrise de la pression sanitaire passe, avant tout, par la limitation de lingestion des ufs de parasites par les porcs et, donc, par un nettoyage soigné des cases et des lieux de vie. Par contre, le recours aux désinfectants ne doit pas être systématique. La densité des animaux doit être limitée pour diluer la charge parasitaire et, si possible, il est également judicieux de faire tourner les animaux sur les parcours. Afin de prévenir le parasitisme, lauto-renouvellement est recommandé. Si ce nest pas possible, il est intéressant de connaître létat parasitaire de lélevage de provenance et il faut, dans tous les cas, prévoir une mise en quarantaine ou un déparasitage allopathique systématique des animaux rentrés. Il faut tenir compte du cycle du parasite pour intervenir au bon moment, ainsi que du stade physiologique des porcs, et respecter les posologies. Les médecines naturelles peuvent jouer un rôle préventif mais daprès, Vincent Müller, vétérinaire, elles ne donnent pas de résultats au niveau curatif. On voit que, sur le terrain, lintervention allopathique est souvent nécessaire ; un important travail est donc à mener en termes de recherche pour des alternatives aux antiparasitaires chimiques ou pour des lignées plus rustiques.
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Projets collectifs : La Pampa, Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats ; Une brasserie éco-responsable en Auvergne
Solenn BRIOUDE, Auteur ; Amélie HÉRICHER, AuteurDepuis juin 2021, la Pampa (Plateforme d'Activités Mutualisées des Producteurs Auvergnats), projet qui a émergé en 2017, développe des actions pour favoriser le recyclage et le réemploi de contenants en verre. Avec le soutien de l'État, de l'ADEME et de CITEO, la Pampa, désormais constituée en association, a mis en place des groupes de travail visant à identifier des solutions techniques pour la collecte, le lavage de contenants, la mise en place d'achats mutualisés et l'instauration de la consigne. Les citoyens auvergnats sont invités à rejoindre ces groupes de travail. Charlie Leroux a créé la Brasserie de l'Alagnon en 2009, en Haute-Loire. Certifiée Nature & Progrès en 2011, la brasserie bio, artisanale et locale a souhaité aller plus loin dans la réduction de son bilan carbone. Charlie Leroux a commencé par expérimenter la consigne, le lavage des bouteilles étant réalisé par un prestataire. En 2014, il a investi dans une laveuse d'occasion, qu'il a réparée et remise en route. Aujourd'hui, avec ses 2 associés, il gère le lavage d'environ 3000 bouteilles par jour, une vingtaine de jours par mois. Malgré les contraintes, ils en tirent une grande satisfaction et continuent de mettre en place des actions pour réduire encore leur empreinte carbone, notamment en relocalisant toujours plus leurs approvisionnements.
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Santé des volailles : Bien observer pour ne pas se laisser voler dans les plumes
Cécile RICHARD, AuteurA partir de conseils formulés par un vétérinaire avicole et de retours dexpériences déleveurs, cet article revient sur les points-clés, entre observation et bonnes pratiques délevage, qui permettent, notamment en bio, d'avoir des poules en bonne santé. Ainsi, des conditions délevage correctes sont essentielles : veiller à labreuvement qui doit être en quantité suffisante et de qualité, à lalimentation (de qualité, équilibrée, adaptée aux besoins, dune granulométrie adaptée) ou encore à lhabitat, avec une température, une ventilation ou encore une humidité des bâtiments à surveiller et à réguler. Autre élément-clé : lobservation régulière des animaux. Quantifier les consommations (deau et daliments) ou encore la mortalité est important. Peser les poules une fois par semaine ou suivre les courbes de ponte peut être aussi un moyen pour détecter plus tôt un problème de santé et pour réagir. Lobservation des déjections, de létat du plumage ou encore du comportement des volailles est tout aussi important. Bref, observer, prévenir plutôt que guérir.
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En direct de l'INAO : Nettoyage et désinfection en production bio
Olivier CATROU, Auteur ; Lucile ROUSSEL, Auteur ; Sandrine THOMAS, AuteurSelon les espèces et les stades de production, les produits de nettoyage (comme les détergents) et les produits de désinfection (ayant une action biocide) utilisables en agriculture biologique dépendent de différents règlements. En plus d'être conformes aux règlementations générales, européenne et nationale, le règlement CE n°834/2007 (sur la production biologique) stipule qu'en production animale, végétale et aquacole, ces produits doivent figurer sur des listes positives. En revanche, il n'existe pas aujourd'hui de liste dans le secteur de la transformation des denrées alimentaires et des levures. Avec le futur règlement bio, une harmonisation à l'échelle européenne, pour tout type de production, est en cours de discussion. Bernard Lignon, président de la commission Produits transformés du Comité National de l'Agriculture Biologique, présente quelques-uns des enjeux de ces discussions.
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Dossier : Maîtriser le stockage de ses céréales pour une bonne conservation
Cindy SCHRADER, AuteurCertains éleveurs bio cultivent leurs propres céréales pour nourrir ou complémenter les rations de leurs animaux. Pour distribuer des céréales de qualité, la conservation des grains est une étape-clé et elle peut être assez technique, notamment en AB. Ce dossier rapporte les témoignages de trois éleveurs bio bretons (Olivier Josset, Loeïz Lanneschoa et Pierre Queniat), qui cultivent des céréales en pur ou en mélange, pour nourrir leurs vaches, leurs porcs ou leurs volailles. Les éleveurs insistent tout dabord sur la nécessité danticiper la récolte et de bien nettoyer en amont le matériel de stockage. Ils nont pour le moment jamais rencontré de problème de charançons sur leurs cultures, mais Pierre Queniat a déjà été confronté à ce problème à cause de céréales achetées à une coopérative. Il a alors mis de la terre de Diatomée autour de son silo et a rapidement consommé les céréales avant de sempresser de tout nettoyer. Pour éviter les problèmes de conservation, ces éleveurs recommandent davoir des cultures les plus "propres" possible (les graines dadventices peuvent participer à humidifier la récolte), de bien attendre la maturité avant de récolter, dimplanter des mélanges qui arrivent à maturité en même temps et de ne pas négliger les réglages de la moissonneuse-batteuse. Enfin, ils apportent des conseils par rapport au nettoyage, au tri et au stockage des grains (en silo ou à plat).
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Entretien des bâches de serre
William PARMÉ, AuteurLentretien des bâches de serre en plastique permet de fournir plus de lumière dans la serre (en quantité et en qualité). Pour les nettoyer, les maraîchers bio utilisent généralement de leau chaude, avec ou sans vinaigre blanc, ou du savon noir. Pour le dessus et le faîtage, plus difficiles daccès, il existe des filets de 2-3 mètres qui se manipulent à deux. Un point de vigilance est soulevé à propos des plastiques sales pendant lété, qui vont réduire la qualité de la lumière.
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Grandes cultures : Le tri et le stockage à la ferme : Une étape importante pour lautonomie et la recherche de plus-value ; Une diversité de trieurs pour une diversité de cultures en limitant les investissements
Romain COULON, AuteurDes agriculteurs bio du Puy-de-Dôme témoignent sur lutilité du tri et du stockage des grains à la ferme. Le premier témoignage est celui dHervé et de Jonathan Brun. Ils produisent du blé dur (transformé en pâtes), du blé tendre (en partie transformé en farine), de lorge, du triticale, des protéagineux et des oléagineux. Ils trient et stockent à la ferme avant tout pour pouvoir optimiser la conservation des grains, gagner en autonomie pour la commercialisation, faciliter et maîtriser la transformation, et baisser les coûts des semences. Ils expliquent comment ils gèrent la conservation de leurs céréales en apportant notamment des recommandations sur la gestion des insectes. Ils évoquent également ce quils changeraient dans leur système de tri et de nettoyage. Vincent Martinant est installé depuis 2004 et a converti sa ferme en bio en 2016. Il a alors produit de nouvelles cultures (céréales, lentilles, asperges, pommes de terre) quil transforme et vend en direct. Le nettoyage et le tri des grains étaient nécessaires pour mettre en place son nouveau système. Toutefois, Vincent a vite compris que le trieur parfait nexistait pas en raison de la grande diversité des formes de graines et des adventices. Il sest alors équipé de plusieurs trieurs doccasion (moins de 5000 ) quil a restaurés.
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Nettoyage, tri et stockage des grains : Précision et modularité
BIOFIL, AuteurCinq constructeurs et distributeurs fournissent des informations sur leur offre déquipements pour le nettoyage, le triage et le stockage des produits céréaliers. Agriconsult distribue, installe et entretient des installations basées sur le triage optique des grains. Agromatic est spécialisée dans la fabrication déquipements destinés au contrôle de la température des céréales stockées en cellules ou à plat. Denis a créé un nouveau nettoyeur-séparateur qui nettoie des céréales à un débit de 10 t/h, des semences à raison de 2 t/h et qui trie des produits mélangés à raison de 10 t/h. Dorez a conçu une station mobile de nettoyage, triage et séparation de cultures associées. Elle peut trier jusquà cinq fractions (en comptant les écarts de tri). La société FAO présente sa nouvelle gamme de cribleurs rotatifs. Ces derniers ont été retravaillés pour faciliter les réglages et avoir plus facilement accès à leur maintenance.
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La brosse à blé : Un outil autoconstruit à moindre coût
Antonin LE CAMPION, AuteurLes brosses à grain sont très répandues dans la meunerie industrielle. A l'échelle des artisans et des paysans boulangers, il est pourtant difficile d'en trouver un modèle aux dimensions adaptées. Pour répondre à ce besoin, l'Atelier Paysan s'est lancé, avec plusieurs groupes de producteurs, dans la conception d'une brosse à blé : une machine tournante d'1 mètre de haut et d'environ 100 kg, pour un investissement d'environ 1 000 euros et 5 jours de travail. L'outil a été présenté au "Cabaret des savoir-faire paysans", lors du Salon "La Terre est Notre Métier" en septembre 2018.
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Conserver ses céréales à la ferme : pas toujours simple !
Pierre MASSOT, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUXAnthony Paulet, du GAEC Paulet-Moranne (63), témoigne sur le stockage de ses céréales sur la ferme. Il insiste tout particulièrement sur les précautions à prendre pour éviter les charançons et les moisissures : nettoyage et désinfection du matériel, vérification du taux d'humidité des grains avant stockage, tri minutieux des graines. Dès la récolte, Anthony ventile jour et nuit pendant quelques jours et recommence en hiver dès que la température passe en dessous de 0°C. En complément de ce témoignage, un encart donne des informations sur la terre de diatomée, aux propriétés insecticides.