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> ENVIRONNEMENT > POLLUTION > DECHET
DECHETSynonyme(s)source de pollution |
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Dossier : Le compost dans tous ses états
Denis PEPIN, Auteur ; Jean-Jacques FASQUEL, Auteur ; Marie ARNOULD, AuteurAlors que le tri des biodéchets devient obligatoire à compter du 1er janvier 2024, ce dossier regroupe plusieurs articles présentant les pratiques les plus intéressantes en matière de compostage chez les particuliers. 1 - Le premier article s'intéresse aux principes du compostage en tas (ou en composteur) et du compostage en surface. Il explique comment les préparer et les utiliser, en tenant compte de la saison, du type de déchets (restes de cuisine, déchets verts...) et de l'impact recherché sur les plantes ou sur le sol. 2 - Dans une interview, Marc-André Selosse, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle et auteur d'ouvrages sur les tanins et sur le sol, décrit la lignine, présente dans le broyat de bois, et comment l'utiliser en compostage. 3 - L'article suivant traite des propriétés du compost à ses différents stades de maturité (apport de nutriments aux micro-organismes du sol pour un compost demi-mûr, avec un impact positif sur la structure du sol, compost mûr pour un effet à plus long terme, avec un rôle d'engrais pour une partie). 4 - "Les habitants du composteur" s'intéresse aux nombreuses espèces qui peuvent être présentes en surface du compost (moucherons, mouches, serpents) ou dans le compost (rongeurs, collemboles blancs, gros vers blancs, fourmis, cloportes, vers rouges...). 5 - Avec l'obligation, à partir du 1er janvier 2024, de trier les biodéchets, cet article fait l'état des lieux des solutions que les collectivités devront mettre à disposition des particuliers pour qu'ils puissent trier et valoriser ces biodéchets (composteurs individuels, points d'apport volontaires, collecte...). 6 - Le dernier article de ce dossier traite de l'humusation (le compostage du corps des défunts).
IFOAM Organics Europes recommendations regarding the Integrated Nutrient Management Action Plan (INMAP)
IFOAM Organics Europe salue l'initiative de la Commission européenne qui travaille sur lélaboration dun plan d'action pour une meilleure gestion de la fertilisation au sein de lUnion Européenne (plan nommé « Integrated Nutrient Management Action Plan » - INMAP -). Ce plan aidera à atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la stratégie « Farm to Fork » et du plan européen pour la biodiversité, qui visent à réduire, dici 2030, dau moins 50 % les pertes déléments nutritifs dans les sols (nutriments), et de 20 % lutilisation d'engrais, tout en maintenant la fertilité des sols. IFOAM Organics Europe tient à rappeler que, si lobjectif de 25 % de surface bio était atteint dici 2030, il pourrait presque permettre une réduction de 20 % des engrais utilisés, via une diminution de la production et de lutilisation dengrais azotés de synthèse. Par ailleurs, la Commission européenne s'est engagée à promouvoir la réduction des pertes déléments nutritifs dans tous les types d'agriculture, avec lagriculture biologique qui ouvre la voie. Par conséquent, l'agriculture biologique, qui repose sur des ressources fertilisantes locales et le recyclage des éléments nutritifs (rotations des cultures plus longues, introduction de légumineuses, apport de fumier ou de compost ), devrait être au cur de l'INMAP. Le futur plan devrait ainsi reconnaître la contribution de l'agriculture biologique dans la gestion durable de la fertilité des sols. Il devrait également proposer des mesures pour soutenir le développement de l'agriculture biologique à cet égard. Cest pourquoi, dans ce document, IFOAM Organics Europe rappelle les avantages des pratiques agricoles biologiques pour réduire les pertes de nutriments (partie I) et fournit dix recommandations pour s'assurer que l'INMAP propose des moyens efficaces pour gérer plus durablement la fertilisation dans le secteur agricole (partie II).
Alternatives aux intrants controversés en productions végétales et en élevage biologique - Résultats des projets européens Organic-PLUS et RELACS : Alternatives à lutilisation de tourbe, de paillages plastiques, de fertilisants issus de matière organique non bio, dantibiotiques
Ce diaporama présente une partie des résultats obtenus dans le cadre des projets européens Organic-PLUS et RELACS. Ces deux projets (2018-2022) visaient à réduire lutilisation dintrants controversés en agriculture biologique (ex : antibiotiques, tourbe ), afin de tendre vers des systèmes de production plus fidèles aux principes de la bio. Cette présentation se concentre sur les résultats obtenus dans Organic-PLUS sur le volet « sol » (alternatives aux effluents d'élevage non bio comme fertilisants, à la tourbe comme support de culture, au paillage plastique pour contrôler les adventices) et sur le volet « élevage » (alternatives aux antibiotiques et antiparasitaires chimiques, à la paille conventionnelle comme litière et aux vitamines de synthèse dans les rations). Les résultats obtenus par le projet RELACS viennent compléter cette partie sur lélevage. Ainsi, ce diaporama détaille, dans une première partie, les essais réalisés avec : 1 - un extrudeur de bois (visant à créer des fibres végétales utilisables comme supports de culture alternatifs à la tourbe, mulch végétal alternatif au paillage plastique et litière alternative à la paille conventionnelle) ; 2 - différents composts (comme alternatives à la tourbe) ; 3 - différentes matières fertilisantes issues de sources non controversées (origine urbaine, végan ou issues de l'agro-alimentaire) ; 4 - un nouveau type de plastique biodégradable et différents mulchs (comme alternatives aux paillages plastiques). Dans une seconde partie, il présente : 1 - un état des lieux de lutilisation des intrants controversés par les éleveurs bio français ; 2 - les différents essais mis en place par Organic-PLUS pour trouver des alternatives (avec un focus sur deux essais : leffet antibactérien dhuiles essentielles et une alimentation riche en tanins pour limiter la coccidiose chez les agneaux) ; 3 les résultats obtenus par RELACS pour trouver des alternatives aux antibiotiques pour gérer les mammites chez les vaches laitières.
Dossier spécial : Gestion des déchets
Pierre-Etienne GENTHON, Auteur ; Julie CLOUPET, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2021, l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de lÉnergie) estimait que 1,3 millions de tonnes de déchets étaient générés par le secteur de l'agriculture et de la pêche. À l'échelle des fermes, ces déchets proviennent notamment des emballages et des plastiques usagés, mais aussi des produits phytopharmaceutiques non utilisés, ou encore des produits de soins aux animaux... Ce dossier fait un focus sur les pratiques de gestion et de valorisation des déchets de l'agrofourniture générés sur les fermes. Il regroupe les articles et les témoignages d'éleveurs suivants : 1 - A.D.I.VALOR ou quand la filière agricole s'organise autour de la gestion des déchets produits sur les fermes ; 2 - Les déchets de soins en élevage : Comment s'y retrouver ? ; 3 - Minagris : Un projet européen étudiant l'impact des débris plastiques sur la biodiversité des sols ; 4 - Vers plus de réemploi : L'exemple de Consign'up et du retour de la consigne ; 5 - Passer au vert... avec le verre !!! : témoignage de Pierre-Yves Moriceau et d'Arnaud Robin, producteurs-transformateurs laitiers bio dans le Morbihan (56) ; 6 - On parle de bâche d'ensilage réutilisable chez Gilles Veigneau, éleveur de bovins lait bio dans l'Orne (61) ; 7 - Limitation des déchets de traite : La prévention avant tout (Guillaume Padet, éleveur de bovins lait bio dans la Loire, 42) ; 8 - Une seconde vie pour nos déchets (exemples de recyclage en agriculture).
Grandes cultures : Fertiliser dans un contexte tendu : S'adapter en privilégiant l'autonomie ; Quelles alternatives en engrais du commerce ? ; Les engrais perlés végétaux : très controversés ; "Mieux intégrer la disponibilité de l'azote pendant la rotation"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier, consacré à la fertilisation en grandes cultures bio, comporte 4 articles : - Fertiliser dans un contexte tendu : S'adapter en privilégiant l'autonomie : Les fortes tensions sur les volumes et les prix des fertilisants utilisés en grandes cultures bio remettent en cause les pratiques de fertilisation en vigueur. Pour s'adapter, un nombre croissant de praticiens misent sur l'autonomie ; - Fertiliser dans un contexte tendu : Quelles alternatives en engrais du commerce ? ; - Fertiliser dans un contexte tendu : Les engrais perlés végétaux : très controversés : Depuis 2019, un nouveau type de fertilisant a été introduit en France : les EPV - engrais perlés végétaux -, qualifiés par certains de "billes noires". Ils sont sujets à controverse. Qu'en est-il aujourd'hui ? ; - Fertiliser dans un contexte tendu : "Mieux intégrer la disponibilité de l'azote pendant la rotation" : Gilles Salitot, ingénieur méthodes et références en bio à la Chambre d'agriculture de l'Oise, interpelle sur les stratégies à adopter pour adapter la fertilisation au contexte actuel.
Le Guide Terre vivante : Composts & Paillages : Recyclez vos biodéchets pour nourrir la terre
Tous les biodéchets domestiques (épluchures, restes de repas, plantes vertes, fleurs fanées, litières, etc.) et du jardin (déchets de tonte ou de taille, feuilles mortes, aiguilles de pin, mousse, « mauvaises herbes », etc.) peuvent être recyclés de manière à auto-produire le compost et le paillage de son jardin. Cette nouvelle édition explique l'importance de la matière organique issue de biodéchets pour obtenir un sol vivant et fertile. Cette édition comprend, notamment, une partie très détaillée sur le rôle de lhumus et du paillage pour nourrir la vie du sol (micro-organismes, vers de terre...), afin de mieux comprendre les mécanismes en action. Lauteur donne ensuite les clés pour réussir les différents types de compostage, individuels ou collectifs (bac, lombricompost, bokashi, toilettes sèches, etc.), et répond aux questions les plus fréquentes sur le compost. Il apporte aussi des solutions aux problèmes rencontrés. Il détaille également l'utilisation du compost et des paillages au potager, au verger et au jardin d'ornement. Des fiches récapitulent les solutions domestiques pour chaque biodéchet, pour éviter de les jeter à la déchetterie. Enfin, lauteur partage sa réflexion et lévolution de ses pratiques sur plus de 40 ans de compostage et de paillage avec les biodéchets.
Des pratiques innovantes sur les microfermes maraîchères en agriculture biologique : Une association de cultures prometteuse : Courge butternut et maïs doux
Juliette PELLAT, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurDans le cadre du projet MMBio, le CTIFL a évalué lintérêt de lassociation de cultures courge butternut - maïs doux. Les essais, menés en 2020 et 2021, ont été conduits en agriculture biologique. Plusieurs facteurs ont été testés : la culture (en association ou courge butternut seule), couplée à des apports de matière organique (fumier de mouton ou compost de déchets verts, chacun testé à deux doses différentes). Les résultats montrent que lassociation de cultures entraîne des diminutions de rendement en courge butternut, par rapport au rendement obtenu avec la culture seule sur la même surface. Cependant, un gain de productivité est observé pour lassociation de cultures en cumulant les deux productions (rendements en courges et en maïs). Pour aller plus loin, il serait intéressant dévaluer cette association dans des conditions plus favorables au maïs doux. Les différentes modalités de fertilisation nont, en revanche, pas eu dimpact sur les rendements en courge butternut. Le GRAB a conduit une expérimentation similaire sur sa station dexpérimentation, à Avignon. Il a également testé lassociation de cultures et la culture de courge butternut seule, et a comparé lapport massif de déchets verts (couche de 6 cm en surface) à un témoin au sol nu. Les résultats pour lassociation/culture seule ont été similaires à ceux obtenus par le CTIFL. Lapport massif de déchets verts a, en revanche, permis daugmenter les rendements (par rapport à la modalité témoin sol nu), de mieux contrôler le développement des adventices, de tamponner la température du sol et de garder lhumidité.
Prospective des matières fertilisantes d'origine résiduaire (MAFOR) à l'horizon 2035
Clémence GROSS, Auteur ; Paul-Émile NOIROT-COSSON, Auteur ; Boris BAILLY, Auteur ; ET AL., AuteurLes matières fertilisantes d'origine résiduaire (MAFOR) constituent une ressource renouvelable pour la fertilisation des cultures et le maintien d'une bonne fertilité des sols. Il s'agit des effluents d'élevage, des boues d'épuration, des composts de déchets organiques ou encore des digestats de méthaniseurs, tous n'étant pas utilisables en AB. Dans le but de fixer des objectifs stratégiques quant à leur développement à l'horizon 2035, et de réduire notre dépendance aux ressources non-renouvelables, le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) a commandé une étude prospective auprès du cabinet I Care & Consult. Les principales conclusions de cette étude sont présentées dans ce document. À ce jour, les MAFOR (dont plus de 90 % sont des effluents d'élevage) sont minoritaires dans la fertilisation des cultures par rapport aux engrais minéraux et représentaient 36 % de la fertilisation totale en 2017. À l'horizon 2035, selon les trois scénarios proposés - Transition ambitieuse, Sobriété locale, et Tendanciel -, elles pourraient représenter 17 à 18,2 % de la fertilisation en France. Ces chiffres s'expliquent par la réduction des cheptels, préconisée dans de nombreux scénarios de transition environnementale et/ou agricole. Dans le scénario "Sobriété locale", qui envisage le plus fort développement de l'agriculture biologique (54 % à l'horizon 2035), l'importance croissante des légumineuses dans les assolements permet de limiter les besoins en fertilisation, et ainsi d'atteindre le plus fort taux d'utilisation de MAFOR. Toutefois, le développement de l'AB pourrait être contraint, lui, par la faible disponibilité d'effluents autorisés par son cahier des charges. En conclusion, le cabinet I Care & Consult établit quatre recommandations principales : - l'amélioration des pratiques d'épandage pour limiter les pertes et augmenter la disponibilité en éléments fertilisants ; - la mise en uvre de mesures en faveur de filières d'élevage couplées à des pratiques respectueuses de l'environnement (élevage extensif, à l'herbe...) ; - l'amélioration de la production de déchets (meilleur tri des biodéchets, recyclage des urines...) ; - la poursuite du développement des filières de compostage et de méthanisation.
Valoriser localement les biodéchets urbains
INRAE, AuteurLe projet DECISIVE, coordonné par Inrae, s'est intéressé à la faisabilité de la mise en uvre d'une unité de micro-méthanisation en milieu urbain, afin de valoriser les biodéchets produits localement par divers services de restauration, mais aussi de produire du biogaz et de l'électricité. Un site pilote a été installé à Ecully, près de Lyon, au centre de formation et de promotion horticole, dont les bâtiments de la ferme urbaine devaient être alimentés par l'électricité produite par le micro-méthaniseur. Perturbé par la crise sanitaire liée à la Covid-19, avec des collectes de biodéchets ralenties, le projet a toutefois pu faire ses preuves. L'efficience du tri des biodéchets utilisables à la source, par la population, est un facteur clé de réussite.
L'automne du compost
Laurent DREYFUS, AuteurL'automne est la saison la plus adaptée pour réaliser un tas de compost : les déchets végétaux sont nombreux et la dynamique d'intériorisation s'installe. Deux tâches spécifiques sont à réaliser à l'automne : l'épandage du compost arrivé à maturité, et le compostage du tas qui évoluera encore tout l'hiver. Tout d'abord, pour parvenir à un compost bien équilibré, il est conseillé d'ajouter aux déchets végétaux de la matière animale. Si les sources sont limitées dans certaines régions, il faut saisir toute opportunité qui permettra de constituer un pré-humus à partir de sources diversifiées (fumier, fientes, paille), afin de répondre aux besoins estimés pour les cultures à venir. La partie finale de l'article apporte des indications sur la période d'épandage et signale la nécessité de couvrir ou d'intégrer le compost bien décomposé au sol pour préserver sa chaleur et son humidité pendant l'hiver.
Belgique : le zéro déchet continue sa progression
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, le zéro déchet continue de s'organiser. Si cette solution pour réduire limpact sur lenvironnement ne semble pas emballer les consommateurs les plus jeunes (18-29 ans), moins sensibilisés et/ou moins disposés à consommer des produits écologiques et durables, loffre continue de se développer dans les réseaux de la distribution durable (magasins bio et vrac), malgré les exigences de la mise en place du zéro déchet pour les fabricants. Une interview présente lactivité de Kami Store, un grossiste zéro déchet.
Biopresse / Référence horticole : Hors-série 2021 : Réduction des déchets plastiques
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Benoît CROISEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021Le service documentation dASTREDHOR, lInstitut technique de lhorticulture, et ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, ont publié conjointement un hors-série sur la réduction des déchets plastiques. Ce dernier regroupe plus de 200 références bibliographiques, publiées entre 2012 et 2021, qui abordent la question du plastique en agriculture et proposent des pistes en matière de réduction des déchets plastiques. Les plastiques posent, en effet, de plus en plus problème car, en raison de leur longue durée de vie, ils s'accumulent dans l'environnement et causent d'énormes dégâts aux écosystèmes. Selon lADEME, environ 150 000 tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année par lagriculture et la sylviculture. Il sagit de films plastiques, de toiles tissées, de voiles non tissés, de contenants, de ficelles... Ces produits en plastique ne sont pas forcément conçus pour être réutilisables et sont difficilement recyclables car souillés. Face à cette situation, des alternatives existent. Ce hors-série aide à les identifier en compilant des documents portant sur des alternatives : au paillage plastique (ex : paillages biodégradables, organiques ou textiles) ; aux équipements fabriqués à partir de plastique, notamment les pots et autres petits matériels utilisés en horticulture et en maraîchage (ex : équipements obtenus à partir de nouveaux matériaux) ; aux emballages plastiques (vrac, zéro déchet ). Ce hors-série compile également les synthèses de différents essais menés par ASTREDHOR et visant à réduire les déchets plastiques.
Le Bokashi pour valoriser les déchets alimentaires
Agnès CATHALA, AuteurStéphane Gatti est un agriculteur du Lot-et-Garonne, en conversion bio depuis 2019. En 2011, lorsquil sest lancé dans lagroforesterie, il a eu besoin de bois raméal fragmenté (BRF) pour le paillage de ses arbres et a rencontré des difficultés pour sapprovisionner. Il a alors impulsé la création de lassociation « Cultivons une terre vivante (CTV) », qui vise à faciliter lapprovisionnement, en circuit court, en déchets végétaux. Les déchets verts sont collectés auprès de collectivités, puis broyés et mis à disposition des adhérents de lassociation. Lassociation souhaite maintenant aller encore plus loin avec son projet Bokashine, en proposant aux collectivités de valoriser les déchets organiques de leurs cantines avec la technique Bokashi. Ce procédé japonais permet de produire un amendement à partir de déchets alimentaires, via un processus de fermentation anaérobie. Des conteneurs spéciaux de 120 L sont fournis aux cantines. Les déchets sont versés dans ces conteneurs grâce à des seaux et, pour chaque seau versé, une certaine dose de microorganismes efficients (EM), sous forme solide, est déposée. Les conteneurs pleins sont récupérés tous les mois, et transportés sur une ferme basée à proximité.
Dossier : Zéro déchet
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, AuteurCe dossier propose un état des lieux du zéro déchet en France, entre innovations, performances, attentes des consommateurs et limites de certaines démarches. Au sommaire : - Zéro déchet, tout doit disparaître ! ; Quelles solutions alternatives, aujourd'hui, et avec quels impacts, selon les produits alimentaires et les cosmétiques les plus fréquemment utilisés ? ; - Less is more, âme du zéro déchet : mise en perspective et avenir ; - La stratégie zéro déchet des distributeurs bio ; - Le retour de la consigne pour réemploi ; - Le vrac essaie de réduire les déchets d'emballage en amont ; - Cosmétiques zéro déchet : Jusqu'où peut-on aller ? ; - Zéro déchet : Le consommateur bio adhère !
RELACS: Deliverables & reports: Fertilisers
Marie REIMER, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; Jakob MAGID, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation deffluents issus délevages non bio comme matière fertilisante en cultures bio. Trois livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - un livrable décrit les avantages, à court et à long terme, des engrais à base de déchets urbains sur lévolution de la qualité du sol (ces déchets sont aussi appelés engrais « recyclés » puisquils permettraient de fermer le cycle des nutriments) ; 2 un autre livrable porte sur un outil de planification pour faire correspondre les besoins en azote, phosphore et potassium des productions végétales et les ressources en nutriments dune zone géographique donnée (outil en ligne - nutrigap.fibl.org - nommé NutriGap) ; 3 le dernier livrable réalise une synthèse et apporte des recommandations générales sur la manière de remplacer les effluents provenant délevages non bio dans la fertilisation des systèmes conduits en agriculture biologique.
Alternatives aux intrants controversés en maraîchage bio : Retour dexpériences de : Didier Flipo (15)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Aude EGRET, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2020Organic-PLUS (2018-2021) est un projet européen qui a pour objectif de rechercher des alternatives à des intrants controversés en agriculture biologique (ex : tourbe, paillage plastique, cuivre ) et de communiquer sur celles-ci. Afin dobtenir des données techniques sur des méthodes alternatives, ABioDoc, lun des deux partenaires français de ce projet, a demandé à des étudiants de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site Auvergne-Limousin) de réaliser des entretiens auprès de producteurs bio. Ces étudiants ont notamment interrogé Didier Flipo, un maraîcher bio en MSV (maraîchage sur sol vivant), double actif et basé dans le Cantal, qui met en place des alternatives à lutilisation de paillage plastique et de matières organiques conventionnelles (comme fertilisant). Pour lutter contre les adventices, il a recours à des paillages organiques. Suivant les espèces quil implante, il utilise un paillage à base de compost de déchets verts (quil confectionne lui-même à partir de matériaux issus d'une déchèterie) ou un paillage à base de foin. Il arrive à gérer le risque de faim dazote en apportant, les premières années, de la matière organique riche en azote pour équilibrer le rapport C/N (fientes de poules). Lutilisation de paillages organiques lui a également permis de diminuer drastiquement ses besoins en fertilisation, qu'il a divisés par douze.
Alternatives aux intrants controversés en maraîchage bio : Retour dexpériences de : Guy Rugemer Les Jardins de Paillis (63)
Héloïse BUGAUT, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Aude EGRET, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2020Organic-PLUS (2018-2021) est un projet européen qui a pour objectif de rechercher des alternatives à des intrants controversés en agriculture biologique (ex : tourbe, paillage plastique, cuivre ) et de communiquer sur celles-ci. Afin dobtenir des données techniques sur des méthodes alternatives, ABioDoc, lun des deux partenaires français de ce projet, a demandé à des étudiants de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique, Conseil et Développement (site Auvergne-Limousin) de réaliser des entretiens auprès de producteurs bio. Ces étudiants ont notamment interrogé Guy Rugemer, un maraîcher bio en MSV (maraîchage sur sol vivant), installé dans le Puy-de-Dôme depuis 2015, qui met en place des alternatives à lutilisation de tourbe (plus précisément de terreau confectionné à base de tourbe) et de paillage plastique. Afin de ne pas acheter de terreau, Guy Rugemer confectionne son propre support de culture à base de déchets verts compostés quil fabrique lui-même : il laisse des tas de déchets verts (issus de déchèterie) se dégrader durant deux à quatre ans, avant de les tamiser pour obtenir un substrat assez fin. Cette méthode requiert de lanticipation. Du point de vue de la gestion des adventices, il a recours à des paillages organiques pour limiter son utilisation de plastique. Les paillages organiques sont constitués dune première couche (3 cm) de broyat de déchets verts légèrement décomposés et dune seconde couche (15 cm) à base de paille, de foin ou denrubannage.
Déchets verts à la ferme : Atout environnemental, agronomique et économique
Maÿlis CARRÉ, AuteurLes sols des régions méditerranéennes sont souvent fragilisés et il est difficile pour les producteurs daccéder à des effluents délevage pour les enrichir. Les déchets verts sont alors une importante source de matière organique. Plusieurs producteurs des Civam de PACA et dOccitanie ont créé des partenariats avec des collectivités locales pour valoriser cette ressource. Philippe, maraîcher et oléiculteur bio dans le Gard, est à la base dune telle initiative. Cette pratique présente pour lui plusieurs avantages : le compost de déchets verts a amélioré ses sols et il lui revient moins cher que des fertilisants. Seul point négatif, le temps nécessaire à sa mise en place, mais il recommande quand même cette pratique à dautres producteurs. Afin de sensibiliser les collectivités et les producteurs à ce sujet, les Civam méditerranéens ont édité un guide « Pourquoi/Comment : Valoriser les déchets verts à la ferme ». Ce dernier est basé sur des retours dexpériences dagriculteurs du Sud de la France (quatre maraichers, un viticulteur et un céréalier) et dune collectivité territoriale située en Occitanie. Le témoignage de Frédéric Barnier, céréalier et oléiculteur bio dans le Vaucluse et le Gard, est plus amplement détaillé dans cet article. Il décrit les avantages, les inconvénients et les effets du compost de déchets verts sur ses cultures.
Fertilité des sols en maraîchage, tour dhorizon du groupe MaraîSol 74
Céline VENOT, Auteur ; Rémi COLOMB, AuteurEn Haute-Savoie, lADABio accompagne un groupe de 14 maraîchers sur la thématique de la fertilité des sols. Une première formation a été dispensée, en 2018, sur la fertilité des sols et sur linterprétation des analyses de sol. En 2019, une deuxième formation a été organisée pour approfondir les interprétations et échanger sur des pratiques culturales permettant daméliorer la fertilité des sols. Plusieurs enjeux ont ainsi été identifiés (excès de Ca, manque de Ca, manque de K, excès de Mg, amélioration de la structure, amélioration du taux de MO) et des leviers leur ont été associés. En parallèle, des maraîchers ont présenté les résultats dessais quils avaient mis en place pour mieux gérer lenherbement, tout en favorisant leur sol. Les Jardins du Taillefer ont testé le semis de carottes sur un lit de compost de déchets verts : ils sont plutôt satisfaits de cette technique, mais soulignent quil faut faire attention au moment de limplantation car ce compost est assez séchant. Le Pré Ombragé a expérimenté le semis de carottes sur un paillage de chanvre tissé recouvert de compost de déchets verts : le producteur est très satisfait du résultat mais cette pratique est un peu onéreuse. Le bouquet Savoyard a testé la plantation de mâche sur un tapis de chanvre tissé : lirrigation est indispensable car le chanvre retient leau.
Foin de luzerne, paille et compost végétal : Des paillages organiques pour limiter intrants et plastiques
Marion COISNE, AuteurDepuis 2018, dans le cadre du projet Copreau (Couverts végétaux pour préserver la ressource en eau), le Grab dAvignon mène des essais pour comparer les impacts de plusieurs paillages organiques sur différents légumes, en maraîchage bio diversifié. En 2018 et 2019, les essais ont porté sur la mise en place dun mulch de foin de luzerne en cultures dété sous abris. Les résultats ont montré une maîtrise quasi-totale des adventices. En revanche, le mulch a eu des impacts contrastés sur les rendements des différentes espèces de légumes. Le concombre, qui est une culture précoce, a été le plus pénalisé : avec un paillage organique, le sol se réchauffe moins vite quavec un paillage plastique (les cultures précoces sont donc pénalisées). Dautres espèces, comme la tomate, voient au contraire leur rendement augmenter : la minéralisation du foin de luzerne a compensé le retard des tomates au printemps. En 2020, un autre essai a comparé trois paillages (paille de graminées, foin de luzerne et compost de déchets verts) dans le but de diminuer les apports deau par irrigation. Pour linstant, les résultats ne sont pas encore disponibles. En parallèle, depuis 2019, dans le cadre dun autre projet, le Grab étudie aussi les impacts de deux composts de déchets verts sur la fertilité des sols.
Le Jardin des possibles : Belles, ces buttes
Aino ADRIAENS, AuteurAu Jardin des possibles, situé à 800 m d'altitude aux portes de Gruyère (Suisse), l'exubérance est de rigueur. Depuis 2013, Winde Decoster et Michel Rossignol, paysagistes, cultivent des fruits et des légumes sur d'immenses buttes qu'ils façonnent avec des déchets verts récupérés dans les jardins où ils travaillent. Ils ont déjà pratiquée cette culture sur andain avec succès, de 2002 à 2008, lorsqu'ils étaient employés à l'entretien d'un jardin de 7 ha, près du Lac Léman. Ils expliquent la technique qu'ils ont mise au point pour confectionner leurs buttes et les 5 stades, un par an, qui correspondent chacun à une utilisation particulière des buttes, depuis la création de l'andain jusqu'à la stabilisation de la butte et à son désherbage.
Une maladie de conservation dommageable : Ail : lutter contre la fusariose
Marion COISNE, AuteurLa fusariose de lail, qui est en partie provoquée par Fusarium proliferatum, est discrète dans les champs mais elle engendre dimportants dégâts au cours du stockage (jusquà 50 % de pertes). Actuellement, aucun produit nest homologué contre cette maladie, ni en bio, ni en conventionnel, et elle reste assez mal connue (les connaissances sur un type de fusariose ne sont pas forcément transposables à un autre). En 2019, le CTIFL de Balandran a mené des essais pour mieux connaître la fusariose de lail et pour limiter ses dégâts. Deux composts (Tradivert, à base de déchets verts et FertiRaisin, constitué de marc de raisin) et dun produit de biocontrôle (Asperello T34, utilisable en bio) ont été testés contre cette maladie. Côté résultats, FertiRaisin a entraîné une forte mortalité des plants (la quantité de compost utilisée était sûrement trop importante) ; Tradivert a plutôt favorisé le développement de la fusariose ; Asperello T34 a permis de ralentir le développement de cette maladie et dobtenir des bulbes plus gros (ce produit de biocontrôle induit, à la fois, un effet antagoniste contre la fusariose et un effet stimulateur de croissance racinaire).
Valérie Guillard : « Il est vraiment impératif de peser le réel bénéfice dusage de lemballage »
Jean-François BLOCH-BERTHIE, AuteurValérie Guillard est Professeure en génie des procédés alimentaires et de l'emballage à lUniversité de Montpellier. Elle est également coordinatrice du projet GLOPACK (Granting society with LOw environmental impact innovative PACKaging). Dans cette interview, elle explique les causes de lengouement des consommateurs pour les achats de fruits et légumes préemballés. Elle rappelle cependant limportance de peser le réel bénéfice dusage de lemballage plastique dans la filière fruits et légumes (en matière de conservation et de réduction du gaspillage) et limportance de réfléchir à des alternatives. Par ailleurs, pour mieux saisir les conséquences de la loi AGEC (loi parue récemment qui interdit, dès le 1er janvier 2022, lusage du plastique pour les fruits et légumes conditionnés en unité de poids inférieure à 1,5 kg), Valérie Guillard définit ce que regroupe le terme plastique et apporte des informations sur des matériaux alternatifs et innovants. Elle présente également les travaux en cours pour inventer de nouveaux matériaux plus respectueux de lenvironnement (projet GLOPACK) et décrit le rôle que doivent jouer les instituts techniques (comme le CTIFL) dans le domaine de la recherche et de lexpérimentation demballages alternatifs pour la filière fruits et légumes.
"Cette année, j'ai fait 12 kg de terreau"
Perrine DUPONT, AuteurMarie Miclo, ancienne couturière, fille de jardinier et petit-fille de paysan, habite à Marseille. Dans son jardin de 30 m2, pas un centimètre n'est perdu. Elle a fait partie des "Jardiniers de Marseille", un club de jardinage dans lequel elle dit avoir beaucoup appris. Mais, c'est à sa façon qu'elle produit, depuis maintenant huit ou neuf ans, son propre terreau, dont elle livre la recette. Elle obtient un terreau de belle texture, malléable, souple et légère, qui réagit bien à l'arrosage et ne se compacte pas. Depuis deux ans, elle arrose son terreau avec des purins de plantes et a constaté que ses plants n'en étaient que plus sains encore.
Collectibio : des entreprises bio s'engagent pour la planète
BIO-LINEAIRES, AuteurDes entreprises de la filière bio se sont engagées dans le programme Collectibio, initiative collective financée par 13 marques spécialisées bio, pour collecter et recycler certains types de plastique qui, aujourd'hui, ne le sont pas. Cette démarche est animée et coordonnée par le Synabio, en partenariat avec TerraCycle, leader dans le traitement des déchets difficilement recyclables. Environ 850 magasins bio dans toute la France seront progressivement équipés de box de collecte.
Le compostage refait surface
Denis PEPIN, AuteurDenis Pépin pratique, dans son jardin, un compostage de surface avec différents restes végétaux, dont les épluchures de légumes. Ils les dispose à même la terre, comme un paillis, mais avec une certaine technique. Il veille à ce que ce soit rapide, facile, bénéfique pour le sol et la vie du jardin, sans risques de maladies et ravageurs, mais aussi esthétique et harmonieux. L'auteur énumère les nombreux bénéfices de cette décomposition à même la terre, en surface, qu'il estime plus efficace que le compostage classique en tas pour aérer la terre et pour améliorer la structure et la fertilité du sol. Il continue, en parallèle, d'alimenter son composteur de restes de repas ou d'autres déchets. Des indications sont fournies pour connaître la meilleure destination des restes végétaux : compostage de surface ou composteur.
Gaec Le Jeloux, dans le Morbihan : Le défi : vivre à trois sur 42 ha
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAprès labandon de lélevage en 2010, le Gaec Le Jeloux, dans le Morbihan, ne travaille plus quavec seulement 42 ha de cultures. Pour en vivre, il a fallu mettre en place des cultures à forte valeur ajoutée et obtenir une bonne maîtrise de ces cultures. La maîtrise du salissement est un des points les plus importants et passe par l'adoption de cultures nettoyantes comme le haricot de conserve, mais aussi par de nombreuses actions de désherbage allant jusquau désherbage manuel. Pour nourrir les sols, le Gaec utilise un compost de déchets verts local, dont la matière est collectée auprès de particuliers et d'entreprises de paysagistes (environ 600 t/an), puis broyée par une ETA, ce qui leur permet d'économiser 2 /t par rapport au même produit acheté dans le commerce. La rotation type de cette exploitation est sur 4 ans : pommes de terre, blé, maïs-grain et haricots, avec environ 11 ha pour chaque sole. La culture phare est le plant de pomme de terre car elle assure 60 à 70 % du revenu. Le retour de cette culture tous les quatre ans peut sembler court, mais Yann Le Jeloux explique quil ne tamise pas le sol et évite donc la déstructuration associée à des risques accrus de maladies. La lutte contre les maladies et les ravageurs est dailleurs importante pour le Gaec. Des interventions sont effectuées contre le mildiou, le rhizoctone, les taupins, les doryphores, etc. Mais le risque est toujours présent. Enfin, en hiver, des couverts davoine et de seigle sont implantés avant les cultures de printemps.
Je fais mon compost : Secrets de fabrication et tours de main
Réduire ses déchets et transformer ses épluchures et son marc de café en fertilisant ? Cest possible avec de lespace à disposition et, même avec très peu despace, il existe des solutions pour recycler et composter efficacement. Ce cahier ludique et interactif accompagne le lecteur pour transformer un tas de déchets en or brun. Quel composteur choisir ? Que mettre au compost ? Ce petit guide permet de comprendre quun compost réussi dépend avant tout de léquilibre entre déchets bruns (paille, feuilles mortes, copeaux ) et déchets verts (tonte, épluchures, marc de café ), sans oublier la bonne circulation de lair et un bon taux dhumidité. Toutes les techniques sont abordées et détaillées pas à pas : compostage en intérieur, lombricompostage, compostage à froid ou à chaud ou encore méthode Bokashi
Mulcher avec du bois vert criblé : Économiser leau au verger
Frédérique ROSE, AuteurLe Civam bio 66 a testé le mulch de bois vert criblé (BVC) sur plusieurs parcelles de vergers en 2017 et 2018. Les BVC sont des déchets verts, broyés et criblés en déchetterie. Lobjectif était de comparer des rangs recouverts de mulch de BVC avec des rangs en sol nu, afin dévaluer les potentielles économies deau. Létat hydrique du sol a été mesuré de mai à septembre, avec deux paires de sondes tensiométriques, lune à 25 cm de profondeur et lautre à 50 cm. En 2017, les tests ont été conduits sur six parcelles (abricotiers, kakis, pêchers, oliviers et grenadiers). Les résultats montrent que les rangs mulchés ont une meilleure capacité à retenir leau : le mulch réduit lévaporation et limite les écarts dhumidité. Le mulch a ainsi permis aux arbres dêtre dans leur zone de confort hydrique, ce qui nétait pas le cas en sol nu. Le mulch présente néanmoins quelques inconvénients : son installation peut être compliquée si larboriculteur ne possède pas dépandeur à fumier ; il peut savérer inefficace contre les adventices si celles-ci sont déjà bien installées ; il peut rendre difficile lapport dengrais et apporter certaines fois des bouts de plastique. En 2018, lessai sest poursuivi sur deux parcelles dabricotiers irriguées. Le mulch a alors permis déconomiser 315 m3 deau entre le 5 juillet et le 30 août, sur une parcelle dun hectare contenant 416 arbres.
Le point avec Bureau Veritas : Évolutions du guide de lecture
Gilles BILLON, AuteurSuite au Comité national de lagriculture biologique (Cnab) du 11 juillet 2019, lInao a mis à jour le guide de lecture du cahier des charges bio (la version de juillet 2019 remplace et annule celle davril 2019). Ces modifications concernent : des restrictions sur lutilisation du chauffage dans les serres ; des précisions sur lutilisation de certains engrais et amendements, avec linterdiction réaffirmée demployer des boues dindustries agroalimentaires ainsi que des effluents délevages industriels (avec l'adoption d'une définition pour ces élevages) ; des nouveautés concernant les biostimulants puisque lextraction et la dissolution de substances naturelles dans de lalcool sont maintenant possibles ; la possibilité de certifier la plante Stevia (mais pas lédulcorant glucoside de steviol) ; des précisions sur les paillages autorisés en maraîchage. Cet article aborde également la demande dintégration de la production de cailles pondeuses bio dans le cahier des charges français.
Pourquoi/Comment : Valoriser les déchets verts à la ferme
Cette brochure explique pourquoi et comment utiliser les déchets verts pour améliorer la fertilité de ses sols. Les déchets verts sont en effet une excellente source de matière organique, notamment en zone méditerranéenne où il est difficile de se procurer des effluents délevage et où les sols sont fragilisés. Après avoir effectué quelques rappels sur limportance de la matière organique dans les sols, cette brochure explique comment créer un partenariat (entre une collectivité et un agriculteur) pour sapprovisionner en déchets verts, et liste les avantages pour les deux parties. Les différentes étapes de transformation des déchets verts pour obtenir du compost ou pouvoir sen servir comme paillage sont tout dabord présentées. Quelques points réglementaires sont également précisés. Des expériences concrètes sont ensuite retranscrites à laide dune série de témoignages. Le premier est celui dune collectivité territoriale, le SMEPE (Syndicat Mixte Entre Pic et Étang), qui regroupe 88 communes et 34 déchetteries dans lHérault et le Gard. Elle explique ce qui la poussée à mettre en place un tel partenariat, la démarche qui a été mise en uvre, les coûts, les avantages et inconvénients, ainsi que les facteurs de réussite. Huit interviews dagriculteurs sont aussi présentées. Ils sont tous basés dans le Sud de la France, et ont des productions variées : maraîchage, arboriculture, viticulture, grandes cultures, prairies. Trois dentre eux sont en bio. Ils expliquent les impacts quils ont constatés sur leurs sols, sur leurs cultures, sur leur organisation de travail et sur leurs coûts de production.
Au chevet de la fertilité des sols
Maÿlis CARRÉ, AuteurLa fertilité des sols est une question capitale en agriculture. En région Occitanie, plusieurs Civam, dont le Civam Bio 66, s'investissent, depuis 2016, pour préserver cette ressource. Des travaux ont été lancés sur le compostage, visant à tester un protocole pour identifier les bonnes pratiques pour les agriculteurs. Pour ce faire, plusieurs plateformes de compostage, valorisant des déchets verts et/ou des déchets organiques frais venant de collectivités, sont suivies. Dans le Gard, les premiers résultats montrent que les broyats de végétaux ne contiennent pas de pesticides et sont en-dessous des valeurs limites en métaux lourds. Cependant, la présence de plastiques peut être problématique. Dans les Pyrénées Orientales, le Civam Bio 66 a structuré une filière de valorisation de déchets organiques frais et déchets verts.
Les déchets verts ont de la ressource
Denis PEPIN, AuteurL'auteur explique comment il utilise les déchets verts de son jardin d'ornement pour pailler le sol de son potager. Tonte de la pelouse, feuilles mortes, brindilles broyées, restes de fleurs sèches..., toutes ces ressources végétales se décomposent rapidement et rendent la terre plus facile à préparer en fin d'hiver. Il conseille de changer l'emplacement de certains déchets verts au jardin, par exemple les rameaux et aiguilles de thuya, et de les mélanger à des feuilles mortes, afin d'éviter qu'ils n'acidifient trop le sol. L'auteur considère même, après 20 ans d'expérience, que l'ensemble des déchets du jardin, recyclés sur place en paillis, sont plus performants pour nourrir la vie du sol et transformer une terre limoneuse et compacte en terre grumeleuse, que le compost...
Dossier : Matière organique : Fertiliser sans se tromper
Clara DE NADAILLAC, AuteurIl faut raisonner lapport organique que lon souhaite faire pour sa vigne en prenant en compte divers facteurs : les besoins de la vigne, variables selon le type de sol, les rendements attendus, leffet souhaité (amendement du sol pour un effet de fond et durable ou engrais pour un effet coup de fouet sur la vigne), la nature de lapport (par exemple dorigine végétale ou animale), les ressources disponibles en temps ou matériel, le coût ou encore loffre de matière organique disponible dans le commerce ou à proximité (ex. : existence dune déchetterie, déleveurs proches). Ce dossier, à partir de divers exemples de pratiques de viticulteurs, présente les grands principes à respecter pour apporter de la matière organique à la vigne (ex. : faire lapport en automne-hiver pour un amendement et fin dhiver pour lengrais), et les solutions possibles de mise en uvre, en distinguant le cas des apports végétaux des apports dorigine animale.
Un GIEE pour valoriser des déchets verts
Véronique BARGAIN, AuteurDans le Morbihan, la communauté de communes de Questembert et le groupe de développement agricole SemAgri ont mis en place une plateforme de compostage des déchets verts. Deux fois par an, une vingtaine dagriculteurs viennent y prélever 3000 à 5000 m3 de compost. Pour analyser précisément limpact du compost sur les sols, dix agriculteurs ont monté un GIEE. Des comparaisons seront faites entre parcelles sèches et humides pour évaluer limpact sur la structure du sol, et entre du compost bâché ou non. Limpact économique sera également étudié.
Je cultive en lasagnes partout et toute l'année
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Franck DAVID, Auteur ; Serge LAPOUGE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2018Jardiner en lasagnes, c'est imiter la forêt qui fabrique en continu un sol vivant, grâce à une biomasse constamment renouvelée (déchets organiques, feuilles, brindilles, écorces, etc.) qui nourrit des dizaines d'organismes de toutes tailles, capables de transformer ces résidus en précieux humus. Cet ouvrage donne des explications détaillées qui permettront de mettre en uvre, au jardin, la culture en lasagnes et dobtenir un sol fertile, parfumé et souple. La culture en lasagnes, issue de la permaculture, peut se pratiquer partout, même dans des conditions de jardinage compliquées, et toute l'année. Elle est accessible à tous, débutants ou jardiniers confirmés, adultes et enfants, en ville comme à la campagne. Le principe est simple : amonceler des couches de matières organiques sur lesquelles on pourra produire des légumes, tout en valorisant ses déchets. La lasagne peut accueillir des légumes, bien sûr, mais aussi des aromatiques, des fruits, des fleurs, une haie...
Version réactualisée de MéthaSim : LIfip recense 400 produits méthanogènes en France
Pascal LEVASSEUR, AuteurLIfip met à disposition des éleveurs possédant un méthaniseur une base de données de plus de 400 produits méthanogènes. En effet, les agro-industries produisent beaucoup de résidus organiques, mais il est difficile de connaître leur potentiel méthanogène en raison de leur diversité. Dans le cadre du projet Valormap, lIfip a analysé plus de 90 résidus organiques pour connaître leur potentiel méthanogène (BMP) et leur rendement de méthane (plus utile pour les éleveurs). Les 90 résidus ont été regroupés en dix classes dont les caractéristiques moyennes sont présentées dans larticle. Quatre dentre elles ont des rendements méthanogènes élevés, mais les variations intra-catégories sont importantes. Ces résultats ont été compilés à des données acquises ultérieurement. Au final, les caractéristiques de 400 résidus organiques (déjections animales, cultures et résidus de cultures, déchets organiques dindustries et de collectivités) sont téléchargeables sur un fichier excel depuis le site de lIfip, ainsi que les fiches descriptives dune vingtaine de familles (BMP, composition chimique, quantité et localisation des gisements, ratio de production, possibilité de valorisation en méthanisation, points requérant une attention particulière). Les gisements sont géolocalisés via un outil public web qui donne accès aux grandes masses de déchets à une échelle départementale, ainsi quà la quantité dénergie correspondante en kWh et m3 de CH4.
Les éco-activités et lemploi environnemental en 2015 : premiers résultats
Muriel AUZANNEAU, AuteurEn 2015, les éco-activités mobilisent 440 950 emplois en équivalent temps plein (ETP), soit 1,2 % de plus quen 2014. Cette évolution provient principalement des conversions à lagriculture biologique des exploitations françaises. Le montant de la valeur ajoutée dans les éco-activités atteint près de 32 milliards deuros, en hausse de 1,9 %. Les énergies renouvelables progressent davantage (+ 5,2 %), notamment dans la vente d'énergie photovoltaïque et éolienne. La balance commerciale de ce secteur est excédentaire de lordre de 2 milliards deuros, en légère baisse par rapport à 2014, à la suite dun recul des exportations dans le domaine de la récupération.
Le point avec Certipaq : Tour d'horizon des dernières modifications
Gwénaël LEREBOURS, AuteurFin 2016, la réglementation relative à l'agriculture biologique a connu plusieurs évolutions. Celles-ci concernent : - la certification des fleurs et bouquets bio ; - l'utilisation des amendements issus de déchets ménagers (les déchets d'origine végétale ou animale issus de l'alimentation humaine principalement sont autorisés après compostage ou fermentation) ; - le contrôle des centres d'allotement des animaux ; - l'alimentation lactée des jeunes mammifères ; - la conversion en productions avicoles ; - la conservation des produits ; - la certification électronique pour l'importation.
Le Baromètre 2016 des énergies renouvelables électriques en France
Julien COURTEL, Auteur ; Aude RICHARD, Auteur ; Juliette TALPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2016Cette septième édition du Baromètre des filières renouvelables électriques en France réunit un ensemble d'indicateurs énergétiques, socioéconomiques et industriels qui, regroupés et analysés, présentent une photographie détaillée de tous les secteurs. Elle présente les énergies renouvelables électriques les plus développées, comme le photovoltaïque, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse solide, le biogaz et l'incinération de déchets, mais également les secteurs en devenir comme la géothermie, les énergies marines et le solaire thermodynamique. Chaque filière traitée est présentée sous la forme d'une fiche synthétique. Une attention toute particulière a été portée à la dimension territoriale en produisant, chaque fois que cela était possible, un détail régional de l'état des filières suivies. Au sommaire : - Les filières renouvelables : - Éolien ; - Photovoltaïque ; - Hydraulique ; - Biomasse solide ; - Biogaz ; - Déchets urbains renouvelables ; - Géothermie ; - Énergies marines renouvelables ; - Solaire thermodynamique ; - Panorama régional des filières renouvelables électriques en France ; - Les régions à la loupe.
Broyeurs à végétaux
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurL'achat d'un broyeur peut s'avérer un investissement rapidement rentable, surtout dans le cas d'un achat groupé. Ce banc d'essai passe en revue 13 modèles de 11 marques différentes. Ils ont été évalués selon des critères allant de la qualité du broyat au débit, en passant par l'ergonomie, le bruit et la sécurité.
Chiffres clés du climat : France et Monde : Edition 2017
Manuel BAUDE, Auteur ; François-Xavier DUSSUD, Auteur ; Mathieu ECOIFFIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2016Cette publication, par son organisation et le choix des thèmes abordés, a pour ambition dinformer un public le plus large possible sur le changement climatique, ses mécanismes, causes et effets ainsi que sur les dispositifs mis en place pour le circonscrire, à léchelle internationale, européenne, et nationale. Elle fournit en particulier des statistiques détaillées sur les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, en Europe et en France.
Les éco-activités et l'emploi environnemental en 2014 : premiers résultats
Muriel AUZANNEAU, AuteurLes éco-activités sont les activités qui produisent des biens ou services ayant pour finalité la protection de l'environnement ou la gestion des ressources. Elles sont exercées pour l'essentiel par des entreprises marchandes mais aussi par des administrations publiques. Il s'agit du périmètre de référence établi au niveau d'Eurostat pour le suivi de long terme des emplois "verts" et les comparaisons internationales. Cette publication restitue des estimations provisoires pour l'année 2014 en France. En 2014, les éco-activités mobilisent 447 200 emplois en équivalent temps plein (ETP), soit 0,7 % de plus qu'en 2013. Cette évolution provient principalement des conversions à l'agriculture biologique des exploitations françaises. Le montant de la valeur ajoutée dans les éco-activités atteint près de 30 milliards d'euros, en hausse de 0,5%. Les énergies renouvelables progressent davantage, notamment dans la vente d'énergie photovoltaïque et éolienne. La balance commerciale est excédentaire de l'ordre de 2,9 milliards d'euros, stable par rapport à 2013.
Nanomatériaux et risques pour la santé et l'environnement ! : Soyons vigilants
Les industriels intègrent désormais des nanomatériaux dans de nombreux produits de consommation courante (sel de table, plats préparés, dentifrice, crème solaire, pneus, peinture, engrais ). Ces nanomatériaux manufacturés, différents des nanoparticules naturelles (poussières d'érosion, embruns marines, virus ) et des nanoparticules dites « incidentelles », (présentes notamment dans les fumées de combustion du bois, ou dans celles émanant des moteurs diesel), désignent des matériaux composés d'éléments intentionnellement fabriqués à l'échelle nanométrique. Ils sont, le plus souvent, utilisés sous forme de poudres ultrafines intégrées dans des crèmes, lotions, sprays, pansements, et peuvent aussi être incorporés dans des matériaux solides. Du fait de leurs propriétés, leur utilisation connaît un essor dans des domaines nombreux et variés de l'industrie (cosmétique, textile, électroménager, matériaux de construction, etc.). Ainsi, par exemple, le nanoargent, en devenant un antibactérien plus puissant qu'à l'état brut, est utilisé dans l'industrie textile parce qu'il « élimine les mauvaises odeurs ». Si l'on connaît la nature des bénéfices, pour certains produits manufacturés, apportés par ces nanomatériaux, on connaît moins leurs impacts sanitaires et environnementaux. Des effets néfastes et préoccupants ont d'ores et déjà été mis en évidence, notamment en laboratoire, sur des cellules végétales, animales et humaines. Pour Avicenn (Association de veille et d'information civique sur les enjeux des nanosciences et des nanotechnologies), aucune réelle restriction n'est pourtant aujourd'hui mise en uvre par les pouvoirs publics, aucune possibilité, non plus, pour le consommateur, d'identifier de façon fiable les produits commercialisés contenant ces nanomatériaux (traçabilité, étiquetage).
Opinions et pratiques environnementales des Français en 2015
Eric PAUTARD, AuteurLes données ont pour sources : CGDD/SOeS, plateforme Environnement de l'enquête "Camme" réalisée par l'Insee en novembre 2015 ; et CGDD/SOeS, baromètre Environnement de l'enquête "Conditions de vie et aspirations" réalisée par le Credoc en janvier 2015. En 2015, les Français expriment de manière accrue une préoccupation à l'égard de la pollution atmosphérique, tant sur le plan global que local. A l'instar de la lutte contre le changement climatique, l'amélioration de la qualité de l'air est devenue l'un des principaux enjeux environnementaux pour l'opinion publique. Du point de vue des ménages, ce n'est toutefois pas à eux d'agir en priorité pour protéger l'environnement, mais aux pouvoirs publics. Avant d'envisager de renoncer à l'usage quotidien de leur voiture, les enquêtés attendent au préalable que l'offre de transports en commun s'améliore. En matière de consommation, près de la moitié des enquêtés déclarent avoir récemment acheté des produits issus de l'agriculture biologique ou porteurs d'un label écologique. Soucieux de privilégier la production locale, les Français se montrent également disposés à acheter davantage de produits respectueux de l'environnement si cela ne leur coûte pas plus cher.
Recyclage de déchets organiques en agriculture : Effets agronomiques et environnementaux de leur épandage
Sabine HOUOT, Auteur ; Marie-Noëlle PONS, Auteur ; Marilys PRADEL, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2016La fertilisation organique des cultures et des prairies est historiquement basée sur lépandage des déjections animales. Au cours du XXème siècle, les engrais minéraux sont venus compléter, voire supplanter, cette pratique. Plus récent, lemploi en agriculture de matières provenant de diverses filières de traitement des déchets domestiques et industriels (eaux usées, ordures ménagères, effluents industriels ) répond à des enjeux forts tels que lamélioration du recyclage des déchets, le renchérissement des coûts de lénergie nécessaire à la fabrication des engrais minéraux de synthèse, la raréfaction des ressources minières (notamment le phosphore) et la dégradation des taux de matière organique des sols. Cette ressource en matières fertilisantes dorigine résiduaire (Mafor) contient des éléments nutritifs en mesure de se substituer au moins en partie aux engrais minéraux de synthèse, mais son épandage ne peut être envisagé que si les risques associés sont acceptables pour lenvironnement et pour lhomme. Synthèse dune expertise scientifique collective réalisée à la demande des ministères en charge de lÉcologie et de lAgriculture, cet ouvrage associant sciences biologiques et sciences sociales présente un panorama des ressources et de lusage des Mafor dans le contexte français, et donne des clefs pour instruire la question de leur substitution aux engrais minéraux. Il fait le point sur les impacts agronomiques, environnementaux et socio-économiques de leur épandage et met en évidence la difficulté à réaliser un bilan quantitatif des avantages et des inconvénients du recours à ces matières.
Le sol : Une merveille sous nos pieds
Christian FELLER, Auteur ; Ghislain DE MARSILY, Auteur ; Christian MOUGIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 06 (8 Rue Férou, 75 278, FRANCE) : ÉDITIONS BELIN - POUR LA SCIENCE | 2016Incontournable et présent dans toutes les facettes de la vie, le sol rend une quantité incroyable de services. Il fait pousser nos arbres fruitiers et nos légumes, aide à lutter contre les inondations, offre des matériaux de construction... Dans cet ouvrage, les auteurs décrivent : Qu'est-ce que le sol, et comment naît-il ? Quels organismes y habitent ? Quels sont les chemins de l'eau dans le sol ? Comment peut-il nous aider dans la lutte contre le changement climatique ? Tous ces aspects, et bien d'autres, sont abordés dans cet ouvrage très largement illustré. En listant ces nombreux services, ce livre uvre pour sensibiliser à une gestion durable de cette ressource peu renouvelable.
Assessment of Alternative Phosphorus Fertilizers for Organic Farming : Sewage Precipitation Products
Iris WOLLMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur | STUTTGART (70593, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ D' HOHENHEIM | 2015L'utilisation des boues d'épuration est actuellement interdite en agriculture biologique, à cause des risques de contamination du sol (métaux lourds, pathogènes, résidus de médicaments ). Pourtant, certains procédés technologiques, comme la précipitation ou la cristallisation, pourraient permettre de récupérer le phosphore présent dans les eaux usées et boues d'épuration, deux déchets dont le traitement (incinération ou mise en décharge) est coûteux, émetteur de gaz à effet de serre, et qui ne permet pas de valoriser les nutriments. Ce dossier présente divers éléments permettant d'évaluer la pertinence des produits issus de précipitation des eaux usées et des boues d'épuration pour une utilisation en agriculture biologique : procédés technologiques, concentration et caractéristiques du produit obtenu, contenu en éléments polluants. Il est co-édité par l'Université d'Hohenheim (Allemagne), l'ETH de Zürich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk (Norvège), l'Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (Autriche), l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Université de Copenhague (Danemark).
Pailler avec ce qu'on a sous la main : 1/2
Denis PEPIN, AuteurCet article apporte un éclairage sur l'utilisation en paillis de certains végétaux que les jardiniers craignent parfois d'utiliser : thuyas, résineux, lauriers, plantes toxiques pour l'homme... En effet, c'est souvent à tort qu'ils sont mis de côté. Le thuya (thuya plicata), par exemple, réputé pour son bois imputrescible, protégé par des substances (acide thuyique, thuyaplicine) aux propriétés fongicides et insecticides, n'a pas, utilisé en paillis, d'incidence fâcheuses sur les cultures. Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, il n'acidifie pas le sol, en tout cas sur le court terme et, de plus, il persiste plus longtemps que d'autres types de paillis. De plus, la finesse de ses rameaux permet un paillage au plus près des jeunes plants. Le laurier peut, lui aussi, être utilisé avantageusement sous forme de paillis au jardin. Au final, c'est une bonne façon de recycler les déchets verts.
Repères : Chiffres clés des énergies renouvelables : Edition 2015
Thelma CARRIER, Auteur ; Isabelle COLLET, Auteur ; Sami LOUATI, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2015Le développement des énergies renouvelables constitue un enjeu fort dans un contexte d'appétit croissant des ressources à l'échelle mondiale, d'épuisement potentiel des ressources fossiles et de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'Union européenne s'était fixé l'objectif de satisfaire 20 % de sa consommation finale brute d'énergie par les énergies renouvelables à l'horizon 2020 ; cette ambition s'était traduite par une cible de 23 % pour la France. Les objectifs européens ont été confortés cette année par de nouvelles cibles à 2030, soit 27 % d'énergies renouvelables dans son bouquet énergétique. Par ailleurs, la France a gravé dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée le 22 juillet 2015, l'objectif de porter la part des énergies renouvelables dans sa consommation brute à 32 % en 2030. Cette troisième édition des « Chiffres clés des énergies renouvelables » rassemble les statistiques les plus récentes du Commissariat général au Développement durable : - Le bouquet énergétique en métropole ; - Les énergies renouvelables en métropole ; - Les énergies renouvelables dans les DOM ; - Hydraulique renouvelable ; - Éolien ; - Solaire photovoltaïque ; - Solaire thermique ; - Pompes à chaleur ; - Biomasse solide ; - Déchets ; - Biogaz ; - Biocarburants ; - Objectifs 2020 et situation actuelle de la France ; - Comparaisons européennes et internationales ; - Définitions.
Repères : Chiffres clés de l'environnement : Édition 2015
Les informations présentées dans ce document visent à dresser un panorama concis des enjeux environnementaux, en France, au travers de la sélection de données synthétiques. S'appuyant sur des séries temporelles longues, elles fournissent un aperçu des principales tendances caractérisant les relations entre la société, l'économie française et l'environnement. Au sommaire : - Milieux naturels et biodiversité : état, pressions (Climat Effet de serre ; Air ; Eaux ; Sols ; Biodiversité) ; - Gestion et utilisation des ressources naturelles (Consommation d'espace ; Consommation de matières ; Consommation d'eau ; Consommation d'énergie ; Consommation de ressources biologiques ; Déchets) ; - Économie de l'environnement et évolution des comportements (Opinion, Risques, Économie, Transports, Agriculture, Industrie).
Bilan de la première année de fonctionnement de la plate-forme pédagogique de compostage de Croq'jardin (Bouches-du-Rhône)
Jean-Claude ANDRE, Auteur ; Blaise LECLERC, AuteurDepuis 2000, les familles de La Roque d'Anthéron, dans les Bouches-du-Rhône, bénéficient sur leur commune d'un jardin pédagogique et familial, le Croq'jardin. En 2012, ce jardin s'est doté d'une plateforme pédagogique de compostage. Divers déchets sont collectés pour l'alimenter : - biodéchets de commerces, de restaurations publique et privée, du marché hebdomadaire ; - biodéchets de particuliers ; - déchets verts de deux agriculteurs et de la commune. Après six mois de compostage, le premier lot de compost a été analysé. Ses caractéristiques agronomiques et ses teneurs en éléments traces métalliques sont présentées. Cette opération de compostage s'accompagne d'activités pédagogiques, à destination des scolaires, mais aussi du grand public.
Dossier : Jardinez bio
Pascal ASPE, Auteur ; Blaise LECLERC, Auteur ; Eric PREDINE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Jardinez bio", comporte les articles suivants : - Un jardin pour trois fois rien... ou presque ! ; - C'est le printemps, réveillez votre potager... ; - Jardiner en ville, c'est possible ! ; - Osez les prairies fleuries ; - Ces animaux qui s'invitent au jardin bio ; - Des plantes pour soigner votre potager ; - Le compostage... un geste fertile ; - Débuter la biodynamie au jardin ; - Cultivez vos graines, citoyen-nes ! ; - Des jardins bio à visiter... ; - Le jardin d'ornement écologique.
Guide des Matières organiques : Document de mise à jour - Version de mars 2014
En 1995, l'ITAB éditait la 1ère édition du Guide des matières organiques, puis une 2ème édition en 2001 (2 tomes). Ce document contient trois types d'informations : compléments à la première édition, reformulations ou précisions sur des textes obsolètes (analyse abandonnée, réglementation périmée etc.), liens hypertextes vers des documents en ligne (site internet de l'ITAB ou autres sites). Au sommaire : - Les matières organiques dans les sols cultivés ; - Caractérisation et analyse des matières organiques ; - Engrais verts et résidus de récolte ; - Les déjections animales ; - Les apports extérieurs ; - Le compostage ; - Gestion des matières organiques au niveau de la parcelle ; - Matières organiques et qualité des récoltes ; - Apports de matières organiques et effets sur l'environnement ; - Matières organiques, normalisation et réglementations.
Guide méthodologique du développement des stratégies régionales d'économie circulaire en France : Rapport final
L'ADEME et l'Association des Régions de France ont réalisé ce premier guide méthodologique de l'économie circulaire. Il a vocation à aider les territoires à saisir les opportunités de croissance et d'emplois qu'offre le passage vers l'économie circulaire. En effet, la loi de transition énergétique pour la croissance verte, présentée par la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, fait du passage à une économie circulaire l'un des principaux chantiers de la mutation de notre société. L'économie circulaire constitue ainsi l'une des priorités du prochain contrat de plan Etat Région (CPER 2015-2020). Ce guide constitue un outil d'aide à la décision pour déterminer les orientations concrètes de politiques publiques d'économie circulaire à mettre en uvre dans les différents secteurs : développement économique, politiques de l'emploi, de la formation, de l'insertion sociale, des transports, de l'aménagement du territoire. Il propose un grand nombre d'exemples de réalisations concrètes couvrant les sept piliers de l'économie circulaire : Économie de la fonctionnalité, écoconception, écologie industrielle et territoriale, allongement de la durée d'usage, consommation responsable, recyclage et valorisation des déchets, approvisionnement durable.
Opinions et pratiques environnementales des Français en 2013
Eric PAUTARD, AuteurCe dossier porte sur les résultats 2013 d'une enquête faite annuellement auprès d'un échantillon de 2000 personnes sur les préoccupations et les pratiques des Français en lien avec l'environnement. Divers points sont abordés, comme la dégradation de l'environnement, le transport, le logement, l'énergie, les gestes quotidiens ou encore la consommation responsable. Globalement, les Français en 2013 restent conscients des enjeux écologiques, mais le facteur crise reste très prégnant. Parmi les résultats, on peut noter que les personnes interrogées restent préoccupées surtout par la question de la pollution de l'air, du réchauffement climatique ou encore les catastrophes naturelles. Elles soulignent que les pouvoirs publics sont les acteurs qui doivent agir en priorité pour la protection de l'environnement, avant les entreprises, puis les ménages. La question de l'isolation thermique de leur logement reste importante. La voiture reste le moyen de transport privilégié, mais on voit une augmentation de la marche à pied, du vélo associés ou non aux transports en commun. L'achat de produits biologiques augmente, avec 43 % des personnes interrogées déclarant en avoir acheté récemment. Ce chiffre passe à plus d'une personne sur deux dans les grandes villes, chez les 50-59 ans et les diplômés de l'enseignement supérieur. Acheter responsable, en 2013, était, pour 41 % des répondants, « acheter ce qui est nécessaire et éviter le gaspillage » et, pour 39 %, « acheter des produits fabriqués localement pour limiter les transports et favoriser l'emploi local ». Mais, le surcoût possible des produits respectueux de l'environnement reste un frein à l'achat. Autre résultat : cette enquête montre qu'entre 2010 et 2013, la vigilance des Français à l'égard de la provenance des produits ou sur la quantité des déchets générés connaît une progression générale.
Vers une France "Zero Waste"
Delphine LEVI-ALVARES, AuteurLe Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid) a lancé, début 2014, en France, l'opération « Zero Waste ». L'ambition : une société zéro déchet, zéro gaspillage. Ce mouvement international compte plusieurs antennes en Europe, avec près de 300 collectivités, principalement en Espagne et en Italie. La promotion de nouveaux comportements est le fer de lance du projet : modifier nos manières de produire, nos manières de consommer, développer la réutilisation et le réemploi, composter les déchets organiques. En 2013, le Cniid a lancé une campagne nationale pour demander le tri à la source des déchets organiques. Afin de conscientiser les citoyens, certaines collectivités, comme la Ville de Besançon, ont commencé à facturer le service d'enlèvement à sa valeur réelle basée sur le poids des déchets et/ou nombre de levées de bacs.
Le compostage des sarments en viticulture
Pascal GUILBAULT, AuteurEn 2001, la Chambre d'agriculture de Gironde a initié des travaux sur le traitement des effluents vinicoles et viticoles, ainsi que sur le compostage des sarments. Ces derniers, généralement brûlés, représentent une source de matière organique qui n'est pas valorisée et qui pourrait pourtant contribuer à l'entretien des sols. Des tests ont été réalisés sur le compostage de sarments broyés seuls et sur le co-compostage de sarments broyés avec d'autres sous-produits de la filière (rafles, marcs) ou avec du fumier. Ainsi, la faisabilité technique du compostage a été démontrée, y compris pour des sarments seuls. La finesse de broyage et la taille de l'andain sont les deux principaux critères à prendre en compte pour optimiser la qualité du processus de compostage. La principale crainte des viticulteurs, pour ces techniques étant liées aux maladies du bois, l'impact du compostage sur les champignons associés aux maladies du bois s'est révélé intéressant puisque ces pathogènes n'ont pas été retrouvés dans le compost, à l'exception de B. obtusa. Le compost de sarments pourrait également s'avérer intéressant, en agriculture conventionnelle, pour la dégradation d'effluents phytosanitaires (bouillies, fonds de cuve dilués et eaux de nettoyage du matériel de pulvérisation). Sur ce point, le procédé mis au point, PHYTOCOMPO®, a été reconnu par le ministère de l'environnement début 2011 et est décrit dans cet article. Les effluents issus de la vinification pourraient aussi être valorisés pour l'arrosage de l'andain de compost de sarments.
Composts et paillis : Pour un jardin sain, facile et productif
Déchets de la cuisine, tontes d'herbes, branches, feuilles mortes, tailles de haie, litières des toilettes sèches... Ces déchets organiques peuvent se transformer dans nos jardins, sous forme de compost ou de paillis naturels et sains. Ensemble, ils enrichissent le sol en humus fertile, permettent des économies d'eau, limitent les mauvaises herbes... Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, l'auteur présente, dans le détail, ces pratiques simples et faciles, qui ont évolué avec le développement du lombricompostage, l'utilisation des "déchets" verts en paillis, l'installation de toilettes sèches et, au niveau collectif, le compostage en pied d'immeuble... En transformant ainsi nos déchets, nous économisons du temps, de l'argent, et nous limitons nos pollutions. Ingénieur écologue et agronome, Denis Pépin est spécialisé dans la pratique du jardinage biologique depuis plus de 30 ans.
Dossier : Compostage
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurSi le compostage représente moins une évidence pour les nouveaux bio qu'il ne l'était pour les pionniers, la technique est néanmoins remise au goût du jour par le retour de l'agronomie. Après un rappel de la réglementation en bio dans le domaine ainsi que des atouts de l'utilisation de compost, le dossier s'intéresse à la pratique du compostage : les règles de base (un rapport C/N de départ entre 20 à 50, une aération par retournement, une humidité suffisante mais pas excessive ), la détermination de la maturité du tas (observation, analyses) et des témoignages d'agriculteurs. En termes de produits, les déchets ménagers triés à la source sont certifiables en bio depuis le printemps 2012, pour un prix allant généralement de 20 à 50/t HT. Des échanges paille-fumier sont possibles, avec des haras par exemple, comme c'est le cas pour Joël Auger, céréalier bio en Eure-et-Loir, qui se fournit également en déchets verts. Henri Doublier, céréalier bio en Seine et Marne, a monté sur sa ferme, en 2003, une plateforme de compostage alimentée en déchets verts. Si la qualité des produits fournis s'est améliorée (moins de plastique, moins de thuya aux effets allélopathiques), l'agriculteur regrette la concurrence des industriels. Les usines de méthanisation et les agriculteurs conventionnels recherchent aussi maintenant des déchets verts. L'apport de compost est intéressant pour les terres céréalières et le co-compostage, mélange de déchets verts et d'effluents d'élevage, fournit un très bon amendement. En maraîchage, si la majorité des agriculteurs achètent des amendements commerciaux, certains réalisent cependant leur propre compost, tel Jacques Bourcier, éleveur bovin maraîcher biodynamiste, en Loire-Atlantique. Loïc de Barmon, maraîcher et producteur de légumes de plein champ bio, près d'Angers, fabrique son compost à base de fumier de cheval dans lequel il ajoute ses déchets végétaux.
Dossier : Déchets : comment en sortir
Pascaline PAVARD, Auteur ; Delphine LEVI-ALVARES, Auteur ; Richard MARIETTA, Auteur ; ET AL., AuteurChaque jour, l'activité humaine produit plus de 10 milliards de kilos de déchets et d'ici 2020, ce volume pourrait augmenter jusqu'à 40 %, comme le confirme Pascal Pavard en édito de ce dossier... Pour limiter la création de déchets, les concepts de biomimétisme et d'économie circulaire seraient des pistes intéressantes... Il faudrait aussi générer moins de déchets à la source ou les gérer localement et donner toute sa place à la sensibilisation dès le plus jeune âge. Présentation de réflexions et solutions possibles : - Jeter plus, consommer plus, produire plus : petite histoire de l'obsolescence programmée ; - Les déchets : leurs lingots, notre plomb... ; - Compostage industriel, une fausse bonne idée... ; - Compostage citoyen ou la gestion des déchets en circuit court ; - Le biomimétisme, une réponse à l'explosion des déchets ? ; - Récup', glanage, cueillette... et autres alternatives ; - L'éducation au cur du changement...
Dossier de presse : Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, a présenté, le 14 juin 2013, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l'objectif est de diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d'ici à 2025. Ce dossier de presse présente notamment les onze mesures du Pacte : Mesure 1 : Signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage ; Mesure 2 : Journée nationale de lutte contre le gaspillage, prix "anti-gaspi" des pratiques vertueuses et labellisation de ces pratiques ; Mesure 3 : Des formations sur ce thème dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières ; Mesure 4 : Clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective ; Mesure 5 : Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d'un don alimentaire ; Mesure 6 : La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets ; Mesure 7 : La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises ; Mesure 8 : Remplacement systématique de la mention DLUO par "A consommer de préférence avant..." ; Mesure 9 : Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage ; Mesure 10 : Une nouvelle version du site dédié : www.gaspillagealimentaire.fr ; Mesure 11 : Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique. Sont aussi, entre autres, donnés les engagements pris par les partenaires de l'État signataires du Pacte et la liste des signataires du Pacte.
Effets des composts de déchets verts/déchets agricoles apportés avant plantation de vignes, pêchers, abricotiers et artichauts : synthèse
Laurence SIRJEAN, Auteur ; Estelle GORIUS, AuteurCinq essais ont été réalisés dans le cadre de la troisième phase du programme d'expérimentations sur le compostage des déchets verts avec des déchets agricoles ou minéraux, mis en place par la Chambre d'Agriculture du Roussillon. Celui-ci a pour objectif d'identifier des voies de valorisation des quantités importantes de déchets produits par les entreprises agricoles et agroalimentaires. Ainsi, sept composts ont été épandus sur sols viticole, arboricole ou maraîcher, en un seul apport avant la plantation. Le dispositif expérimental, les caractéristiques des composts et les doses épandues sont décrits. Les résultats présentés concernent l'effet des composts sur la matière organique (MO) du sol, sur les fractions granulométriques de la MO du sol, sur la biomasse microbienne du sol, sur le phosphore et la potasse, sur l'azote, sur d'autres paramètres et enfin sur les cultures. Ils montrent des effets intéressants sur les sols, qui permettent d'envisager une réduction de la fertilisation complémentaire pendant un à cinq ans. En revanche, aucun effet n'a été observé sur les cultures. Les analyses en laboratoire des composts semblent nécessaires pour faire progresser le conseil agronomique sur la fertilisation organique.
Génération végétale : Ils réinventent le monde
Elsa BASTIEN, Auteur ; Aurélie DARBOURET, Auteur ; Cécile DEBARGE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (27 Rue Jacob, 75 006, France) : ÉDITIONS LES ARÈNES | 2013Guerrilla Gardening, Incroyables Comestibles, Végan, Locavore... Ces mouvements ont germé subitement en France grâce aux réseaux sociaux. Ils répondent à des problématiques économique, écologique, sociale et philosophique. Discrets mais actifs, intelligents et inventifs, le plus souvent soucieux du vivant et de la terre, les protagonistes ont entre 10 et 30 ans, c'est la génération végétale. Ce livre dresse 22 portraits. Tous partagent une envie commune : agir. Comment créer sa ferme à la fenêtre de son appartement ? Comment faire la fête autour de légumes voués au rebut ? Quelles sont les plantes sauvages à manger près de chez soi ? Plus de 50 fiches pratiques aideront le lecteur à devenir un citoyen du végétal en zone urbaine.
Performance environnementale des circuits courts - La perception de la dimension environnementale des producteurs en circuits courts
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme : le Centre d'Études et de Ressources sur la Diversification (CERD), la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut de l'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique de l'Aviculture et de l'Élevage des Petits Animaux (ITAVI), TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA, la Chambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes, l'INRA UMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMR Innovation. Le présent guide expose le volet environnemental de l'évaluation de la performance des circuits courts. Il s'appuie sur l'analyse des réponses à 3 questions qui ont été posées à l'ensemble des familles de produits étudiées dans le projet. Ces questions étaient basées sur l'influence des circuits courts sur les pratiques, sur les points à améliorer et sur les outils mobilisés. Si, au regard des réponses formulées, la commercialisation en circuit court paraît avoir une influence modérée sur les pratiques environnementales, on a tout de même recensé, sur 453 producteurs interrogés, près de 300 initiatives sur le thème de l'eau, des déchets, de l'énergie et de la biodiversité. Selon les auteurs, une perspective globale et systémique visant à resituer la problématique environnementale dans l'ensemble des activités des producteurs en circuits courts semble indispensable pour un changement durable des pratiques agricoles. Au sommaire : - La dimension environnementale, une dimension parmi d'autres ; - Les échanges de pratiques, un levier intéressant.
Repères : Chiffres clés des énergies renouvelables : Edition 2013
Force vive de l'eau, énergie du vent, rayonnement solaire, mais aussi géothermie, chaleur du bois et des autres ressources de la biomasse, sans oublier les carburants végétaux et la valorisation des déchets. Les énergies renouvelables prennent de multiples formes. Leur développement constitue un enjeu fort dans un contexte d'appétit croissant des ressources à l'échelle mondiale, d'épuisement des ressources fossiles et de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'Union européenne s'est fixé l'objectif de satisfaire 20 % de sa consommation finale d'énergie par les énergies renouvelables à l'horizon 2020 ; cette ambition se traduit par une cible de 23 % pour la France. Le Service de l'observation et des statistiques a donc souhaité rassembler, dans un seul document, ses données les plus récentes sur les énergies renouvelables afin de les mettre à disposition d'un large public... Au sommaire : - Le mix énergétique en métropole ; - Les énergies renouvelables en métropole ; - Les énergies renouvelables dans les DOM ; - Les énergies renouvelables par filière : Hydraulique renouvelable ; Eolien ; Solaire photovoltaïque ; Solaire thermique ; Pompes à chaleur ; Bois ; Déchets ; Biogaz ; Biocarburants ; - Objectifs 2020 et situation actuelle de la France ; - Comparaisons européennes et internationales ; - Définitions.
Repères : Chiffres clés de l'environnement : Edition 2013
La sélection des données synthétiques présentées dans ce document couvre la plupart des enjeux environnementaux dans un panorama concis et donne un rapide aperçu des principales tendances caractérisant les relations entre la société, l'économie française et l'environnement Sommaire : - Partie 1 : Milieux naturels et biodiversité : état, pressions ; Climat : Effet de serre ; Air ; Eaux ; Sols ; Biodiversité ; - Partie 2 : Gestion et utilisation des ressources naturelles : Consommation d'espace ; de matières ; d'eau ; d'énergie ; de ressources biologiques ; Déchets ; - Partie 3 : Economie de l'environnement et évolution des comportements : Opinion ; Risques ; Economie ; Transports ; Agriculture ; - Comparaisons européennes.
Air-Propelled Abrasive Grit for Postemergence In-Row Weed Control in Field Corn
Frank FORCELLA, AuteurL'idée derrière ce projet de recherche découle d'essais préliminaires effectués en serres afin d'évaluer le potentiel du concept de contrôle des mauvaises herbes à l'aide d'une technique à jet de sable à l'air comprimé. Cette étude tente de déterminer si le concept peut être transféré dans une culture de maïs en champs. Le stade de la culture optimal pour effectuer les traitements et le nombre d'applications pour un contrôle efficace des adventices sont à l'essai. Le matériel utilisé comme abrasif provient de résidus d'épis de maïs broyés (0,5 mm). Plusieurs autres résidus de cultures (écailles de noix, cosses de graines) ou d'autres matériels agricoles (gluten de maïs, pierre à chaux pourraient également être utilisés. L'application de traitements d'abrasifs a été effectuée en application simple aux stades 1, 2, 3 ou 5 feuilles d'une culture de maïs et en applications multiples pendant la saison à différents stades (1 et 2; 1 et 3; 1 et 5; 2 et 4; 3 et 5; 4 et 6; 1,3 et 5). Chaque traitement était suivi d'un sarclage mécanique. Seule l'application simple au stade de 5 feuilles a permis de réduire les populations d'adventices à des niveaux intéressants (64 et 85 %). Les applications multiples ont également donné de bons résultats de contrôle des adventices, mais plusieurs données n'ont été recueillies qu'une seule année due à des ajustements de la méthode. La technique ne semble pas affecter les plants de maïs. Bien que la méthode semble prometteuse, les coûts des résidus d'épis broyés et les nombreuses applications demeurent très chers. Beaucoup d'adaptations peuvent encore être effectuées pour améliorer la méthode.
Biodéchets : restauration, gestion, prévention
ADEME, AuteurAvec 900 000 tonnes de déchets produits annuellement, le secteur de la restauration, commerciale et collective, est un des plus importants producteurs de biodéchets. Ainsi, les restaurants sont fortement concernés par la politique nationale de gestion des déchets et, pour ceux qui produiront plus de 10 tonnes de biodéchets par an en 2016, leur tri et leur traitement seront une obligation. Deux solutions principales existent déjà et sont présentées dans ce dossier : le compostage et la méthanisation. Lydie Ougier, chef de service adjoint Prévention et Gestion des déchets à l'ADEME, parle des quatre axes d'action de l'Ademe sur les questions relatives aux biodéchets.
Compostage de proximité
André DUMONT, AuteurAZN2 Environnement, une entreprise québécoise fondée par Michel Dufour, est spécialisée dans le recyclage des déchets végétaux. Son objectif est de récupérer les fruits et légumes invendus des épiceries pour les livrer à des fermes locales qui en feront du compost. Chaque producteur reçoit une somme d'argent pour accueillir, sur son entreprise, le compost, qu'il faudra ensuite surveiller, gérer et épandre selon des normes. Quant aux épiceries, ce système de récupération leur permet de réaliser des économies et leur confère une image écologique aux yeux des clients. AZN2 accompagne une vingtaine d'épiceries pour une dizaine de fermes québécoises dans leurs démarches de recyclage en fournissant des formations, la construction du site de compostage et des aides à l'installation. Fonctionnant sur des réseaux locaux, l'entreprise uvre donc pour un « retour aux sources » de la matière végétale. Cette solution est d'autant plus pertinente pour des fermes qui possèdent des sols pauvres. En effet, la bonne gestion du lixiviat permet d'obtenir un compost très riche améliorant la qualité du sol et permettant de réduire les apports d'engrais. L'intérêt de grandes chaînes pour ce système pourrait bien amener AZN2 à s'étendre aux États-Unis.
Composter les déchets agricoles de la filière fruits et légumes : des références techniques complètes
Estelle GORIUS, Auteur ; Laurence SIRJEAN, AuteurLa Chambre d'agriculture du Roussillon a mené 6 expérimentations de co-compostage (déchets agricoles maraîchers et/ou arboricoles et déchets verts municipaux). Après le travail sur le terrain, de 2001 à 2005, un procédé de compostage par aération mécanique a été mis au point, la valeur agronomique des composts obtenus a été mesurée et les coûts d'une telle filière ont été chiffrés. L'ensemble des références technico-économiques obtenues sont ainsi disponibles et une partie est présentée dans cet article : intérêt du co-compostage, ratios de mélanges déchets agricoles/déchets verts, process de compostage, qualité des composts, coût de la filière. Le principal frein à la mise en place d'une telle filière est économique et une réflexion est encore à mener sur ce point. Un tableau synthétise les paramètres observés sur les différents composts produits dans le cadre de cette expérimentation.
Etat des énergies renouvelables en Europe : Edition 2011 : 11ème bilan EurObserv'Er
OBSERV'ER, Auteur ; JOZEF STEFAN INSTITUT, Auteur ; ENERGY RESEARCH CENTER OF THE NETHERLANDS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (146 Rue de l'Université, 75 007, FRANCE) : OBSERV'ER | 2012EurObserv'ER collecte des données sur les sources d'énergies renouvelables de l'Union européenne. Cet ouvrage présente une synthèse des travaux publiés en 2011 dans Systèmes Solaires (n° 203, 204, 205 et 206 du Journal des Energies Renouvelables, n°8 du Journal de l'Eolien et n°5 du Journal du Photovoltaïque), actualisée et complétée De plus, les membres du consortium EurObserv'ER publient leurs estimations annuelles de la part des énergies renouvelables dans la consommation brute d'énergie finale pour chaque pays de l'Union Européenne permettant notamment de vérifier en tendance si ces pays sont en mesure d'atteindre leurs objectifs fixés par la Direction européenne 2009/28/CE. L'ouvrage présente les indicateurs énergétiques et socio-économiques pour les énergies suivantes : - L'éolien ; - Le photovoltaïque ; - Le solaire thermique ; - La petite hydroélectricité ; - La géothermie ; - Les pompes à chaleur géothermiques ; - Le biogaz ; - Les biocarburants ; - Les déchets urbains renouvelables ; - La biomasse solide ; - L'héliothermodynamique ; - Les énergies marines. Au cours de l'année 2010, la consommation d'énergie primaire issue des énergies renouvelables a atteint 172,5 Mtep (croissance de 11,3 % par rapport à 2009). Elle équivaut à une contribution supplémentaire de près de 17,5 Mtep. Pour les 27 pays membres de l'Union Européenne, en 2010, les volumes d'emplois associés aux marchés des filières énergétiques renouvelables représentent plus de 1 144 000 personnes et une activité économique évaluée à plus de 127 milliards d'euros. Sont également présentées 7 études de cas régionales : Andalousie (sud de la péninsule Ibérique) ; Basse-Saxe (Land du nord-ouest de l'Allemagne) ; Bornholm (île du Danemark) ; Champagne-Ardenne (nord-est de la France) ; Haute-Autriche (un des Etats fédérés de l'Autriche) ; Poméranie (région côtière située en Allemagne et en Pologne) ; Région de Miskolc (région intermédiaire, entre la localité et le comitat, en Hongrie).
Les fiches Matières Organiques : Les sols vivants bio
Près de 2 500 agriculteurs bio de PACA se posent régulièrement la question de la fertilisation organique et des amendements utilisables en bio. Ces fiches, issues d'un travail de synthèse, et éditées par la Chambre régionale d'agriculture de Provence Alpes-Côte d'Azur, regroupent l'ensemble des informations nécessaires à l'utilisation des matières organiques disponibles localement, qu'elles soient brutes, sous-produits ou co-produits organiques ou composts commerciaux. Elles sont destinées aux conseillers techniques et animateurs ayant besoin de références techniques sur les amendements organiques, mais aussi tout particulièrement aux agriculteurs. Liste des fiches disponibles : - Fiches généralistes : 1. Rappels règlementaires ; 2. Rôle des matières organiques dans le sol ; 3. Adapter les apports organiques à son sol ; 4. Compostage : les principes ; 5. Compostage pratique ; - Fiches « fertilisation » : 6. Fertilisation en Arboriculture ; 7. Fertilisation des Grandes Cultures ; 8. Fertilisation en Maraîchage ; 9. Fertilisation des Oliviers ; 10. Fertilisation des Plantes à parfum et aromatiques ; 11. Fertilisation en Viticulture ; - Fiches « matière organique » : 12. Broyats de branchages et Bois Raméal Fragmenté (BRF) ; 13. Compost des biodéchets des ménages ; 14. Compost d'écarts de tris et co-produits IAA ; 15. Composts de déchets verts ; 16. Compost de marc de raisin ; 17. Compost de paille de Lavande - Lavandin ; 18. Les engrais organiques ; 19. Fientes de volaille ; 20. Fumier de bovins et compost ; 21. Fumier d'équins et compost ; 22. Fumier d'ovins caprins et compost ; 23. Grignons d'olives et compost ; 24. Le lombri-compost.
L'hygiène en point de vente : Règles d'hygiène en magasin : les préconisations
BIO-LINEAIRES, AuteurLa mise en vente de denrées alimentaires ne présentant aucun danger pour la santé du consommateur requiert le maintien au quotidien de bonnes pratiques d'hygiène. Les préconisations présentées dans l'article concernent particulièrement les locaux et les matériels des lieux où sont réceptionnés, entreposés, déconditionnés et transformés ou découpés les produits frais : - Les locaux ; - Les nuisibles ; - La gestion des déchets ; - Nettoyage et désinfection ; - Les meubles réfrigérés ; - Les risques de contaminations croisées.
Impact of fertilisation practices on soil respiration, as measured by the metabolic index of short-term nitrogen input behaviour
G. LOPEZ-LOPEZ, Auteur ; M.C. LOBO, Auteur ; A. NEGRE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude a été réalisée par plusieurs instituts et une université espagnols. Son principal objectif est l'évaluation de l'impact de différentes sources de déchets organiques sur la qualité des sols et les processus de transformation de l'azote. Les différentes modalités ont été mises en place dans une parcelle d'amandiers. Trois types de compost ont été étudiés : - un compost issu d'une ferme biologique (végétaux et fumier), - un compost de boues d'épuration et de déchets d'élagage, - un compost de boues d'épuration, de lisier et de fumier issus d'un élevage porcin intensif. Différents résultats sont présentés concernant les formes d'azote disponibles dans le sol, leurs teneurs respectives et l'activité biologique du sol (mesurée en fonction de la production de CO2). Globalement, le comportement respiratoire des sols est étroitement lié aux formes d'azote inorganique disponibles dans les sols, et ce, en lien avec les pratiques de fertilisation (organiques et/ou minérales).
Réglementation sur les matières fertilisantes en viticulture
Pascal GUILBAULT, AuteurLes matières fertilisantes, aussi bien en viticulture conventionnelle que biologique, sont soumises à réglementation : Code Rural, normes NF, règlement CE, directive Nitrates Cet article, après un rappel des définitions des matières fertilisantes, engrais, amendements et supports de culture, revient sur ces différents éléments de réglementation. Des zooms sont proposés sur les spécificités des marcs de raisin, des produits alternatifs pour la lutte phytosanitaire comme les Stimulateurs des Défenses Naturelles (SDN), des boues de stations d'épuration et déchets organiques ménagers, et de l'agriculture biologique. Tous ces éléments réglementaires, qui paraissent parfois complexes, sont destinés à accompagner l'utilisateur, ici le viticulteur, pour une utilisation raisonnée et en toute sécurité des produits.
Repères : Chiffres clés de l'environnement : Edition 2012
Cette première édition des « Chiffres clés de l'environnement » est destinée à offrir, sous un format pratique, un panorama concis des différentes thématiques environnementales. Ce livret propose ainsi 46 fiches fournissant un aperçu rapide des principales tendances caractérisant les relations entre la société et l'économie françaises avec l'environnement ; il ne s'agit pas pour autant d'une liste des indicateurs nécessaires à l'établissement d'un bilan écologique de la France. La sélection présentée ici a privilégié la pertinence de l'information synthétisée dans chaque fiche au regard des enjeux environnementaux ainsi que l'antériorité de la série de données. Elle pourra évoluer au fil des années. Les « Chiffres clés de l'environnement » constituent une approche complémentaire des « Indicateurs nationaux de développement durable » diffusés dans la même collection « Repères », dont elle reprend certaines informations. Les fiches sont complétées par un glossaire ainsi qu'une liste de sites utiles renvoyant vers les organismes producteurs des différentes données de l'environnement ; en effet, près de 40 sources ou organismes différents ont été mobilisés pour établir ces chiffres clés. Le Service de l'observation et des statistiques souhaite ainsi offrir un aperçu synthétique des principaux sujets environnementaux à tous ceux qui sont intéressés par ces questions.
Utilisation des engrais et amendements organiques en AB : rappels réglementaires (Dossier - Matières organiques)
Le règlement (CE) n° 889/2008 de l'agriculture biologique stipule, concernant la fertilisation, que celle-ci repose sur de bonnes pratiques de travail du sol, sur une rotation comprenant des légumineuses, ainsi que sur l'épandage d'effluents d'élevages ou de matières organiques, de préférence compostés, provenant de production biologique (article 12 du règlement). En cas de besoins supplémentaires, seuls les engrais et amendements du sol énumérés à l'annexe 1 peuvent être utilisés en bio (article 3). La liste positive de cette annexe figure dans l'article (fumier, fientes de volaille, sous-produits d'origine animale, algues, cendre de bois, carbonate de calcium ). Le règlement précise qu'aucun de ces produits ne peut provenir d'élevage « industriel ». Cependant, aucune définition claire n'existant pour ce terme, les organismes certificateurs français continuent d'utiliser la définition donnée dans l'ancien règlement français et concernant les « élevages hors-sol ». Par rapport au terme « compost », présent dans l'annexe 1, le guide de lecture CNAB-INAO pour l'application des règlements (CE) liés à l'AB définit le compostage de façon précise. Par ailleurs, la directive Nitrate s'applique dans toutes les fermes biologiques (170 kg N max/ha/an). En France, la mise en marché des produits fertilisants dépend du code rural et de la pêche maritime. L'article présente ici les normes dont dépendent les engrais et amendements utilisés en bio. Les composts de biodéchets des ménages (déchets ménagers compostés) n'étaient jusque-là pas utilisés en AB mais un travail d'expertise démarré en 2010 à l'INAO a permis un avancement significatif dans la possibilité d'utilisation de ces composts par les agriculteurs bio en France.
ADIVALOR : Une filière exemplaire de recyclage des déchets
Arnaud GAUFFIER, AuteurPlus de 150 metteurs en marché, 1 300 distributeurs et 350 000 utilisateurs professionnels ont initié, en 2001, un éco-organisme ADIVALOR pour gérer la fin de vie des déchets issus de l'activité agricole. Cette initiative s'appuie sur le principe "pollueur-payeur", responsabilité récemment renforcée par l'article 46 de la loi "Grenelle 1 " et concerne 5 filières d'emballage : emballage de semences et plants, films usagés... Cette initiative, qui fête cette année ses 10 ans, est reconnue et soutenue par les Pouvoirs publics. Les objectifs initiaux ont été révisés pour 2015, afin d'avoisiner un taux de collecte moyen de 73 % (47 % en 2009) et un taux de recyclage de 95 % (87 % en 2009) pour un volume de gisement mis sur le marché par les distributeurs à ADIVALOR de 85 800 t en 2015 (50 300 t en 2009).
Amendements organiques et maraîchage biologique sous abri : résultats de 8 années d'expérimentation
Frédérique BRESSOUD, Auteur ; L. PARES, AuteurUne expérimentation menée à l'INRA d'Alénya (66), pendant 8 ans, a permis de tester 2 types de compost (compost de déchets verts et compost commercial) en suivant leur évolution en sol sablo-limoneux peu structuré, pauvre en matière organique (1,3%). Des mesures en laboratoire (incubation de sol et de produits, fractionnement de matière organique, analyses chimiques, biomasse totale...) et des bilans à la parcelle (profils culturaux et racinaires, pénétrométrie, infiltrométrie, bilans hydrique et azoté, suivis de rendement et de qualité des cultures, suivi des maladies...) sont effectués sur l'ensemble de la période expérimentale. En l'absence d'apport de matières organiques, les résultats montrent que, malgré une activité biologique faible, les conditions microclimatiques permettent une libération conséquente d'azote, mais que cette libération décroît au bout de 5 ans. Les profils culturaux montrent de plus une prise en masse du sol au fil des années, limitant le développement racinaire. Dans les modalités recevant du compost, le compost commercial se minéralise plutôt rapidement alors que le compost de déchets verts possède un arrière effet intéressant. Ces composts présentent des effets positifs sur la structure du sol, car aucune dégradation n'a été observée au cours du temps.
Approche de la valeur agronomique de composts sur prairies de moyenne montagne (Ardèche)
Emmanuel FOREL, Auteur ; Rachida NOUAIM, Auteur ; Pascal MATHIEU, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente le protocole et les résultats d'un essai sur la valeur agronomique de composts sur prairies de moyenne montagne. L'expérimentation a été conduite en partenariat entre le SYTRAD (Syndicat de traitement des déchets de l'Ardèche et de la Drôme) et la Chambre d'agriculture de l'Ardèche. L'essai visait aussi à suivre les métaux lourds et indésirables. Les modalités de l'essai sont : témoin non fertilisé, témoin fertilisation minérale, fumier de caprin, compost ménager et mélange de compost ménager (fraction organique issue du tri d'ordures ménagères) et compost de déchets verts. Les caractéristiques des produits organiques utilisés sont précisées dans un tableau. Les résultats des mesures sur la production végétale indiquent notamment que les apports organiques ont peu d'effet sur la nutrition azotée de la prairie et que la valeur des composts ménagers et composts de déchets verts en tant qu'amendements calciques apparait clairement. La mesure de biomasse microbienne est un paramètre intégrant les différents facteurs de la fertilité du sol (physique, chimique et biologique). Les résultats des mesures sur les sols indiquent un effet plutôt négatif de la fertilisation minérale sur la biomasse microbienne alors que celle-ci est la plus élevée pour le traitement « compost ménager » et dans une moindre mesure pour le traitement « compost ménager et compost de déchets verts ».
Broyeurs à végétaux, le test
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPour aider les jardiniers à choisir le broyeur à végétaux qui convient le mieux à leurs besoins, Terre Vivante a sélectionné les appareils les plus souvent cités par ses lecteurs et dont ces derniers étaient satisfaits. Trois marques se sont détachées pour le marché amateur : les broyeurs à rotor tournant à vitesse lente mais au couple très élevé et peu bruyants (Bosch), les broyeurs à disque munis de couteaux tournant à grande vitesse (Viking) et les broyeurs à couteaux tournant eux aussi à grande vistesse, mais attaquant le bois dans le sens de la fibre, comme une hache (Eliet). Un protocole d'essai comparatif a ensuite été élaboré (avec des appareils à différents niveaux de gamme prêtés par les trois constructeurs) et des tests avec plusieurs types de branchages et de déchets végétaux ont été faits dans les jardins de Terre Vivante. L'article se penche sur les résultats de ces essais de broyeurs à végétaux et sur les témoignages des lecteurs.
Centre d'analyse stratégique : Rapports & documents - Janvier 2011 : Pour une consommation durable : Rapport de la mission présidée par Elisabeth Laville
En avant-propos de ce rapport, Vincent Chriqui, directeur général du Centre d'analyse stratégique, précise les enjeux d'une politique de consommation durable (prenant pour exemple les approches de la Suède, du Royaume-Uni et de la Finlande) et la vocation de ce rapport (qui offre un ensemble de pistes pour permettre à l'Etat français, notamment, de s'engager résolument dans une politique de consommation durable). Il est conçu comme suit : - Vingt-cinq recommandations ; - Première partie : Etat des lieux : 1. Pour une politique de consommation durable ; 2. Des intentions aux actes ; 3. Un soutien nécessaire des pouvoirs publics à l'offre durable ; 4. Accompagner l'évolution du consommateur ; 5. À l'étranger, des politiques pionnières ; - Deuxième partie : Quelle consommation à l'horizon 2030 ? : 1. La société française et les défis de la consommation durable ; 2. Cinq scénarios possibles ; 3. Les leviers de passage d'un scénario à l'autre ; 4. Les indicateurs d'une consommation durable ; - Troisième partie : Recommandations : 1. Une vision partagée qui relativise la place de la consommation ; 2. Six axes principaux.
Compostage de bio-déchets d'exploitation : projet d'outil d'aide à la préparation du mélange
Alain BARDET, Auteur ; Aurélien RADIX, AuteurDepuis plus de 10 ans, le CTIFL a installé des plateformes de compostage sur deux de ses stations afin de recycler les nombreux déchets organiques que ses activités engendrent. Ceux-ci sont majoritairement des bio-déchets de fruits et de légumes divers dont les compositions biochimiques sont très variables. Pour une bonne faisabilité du compostage, ils doivent être mélangés à des biomatériaux structurants de composition complémentaire (déchets verts, broyats de bois et de fumier par exemple). En effet, les caractéristiques de la composition du mélange (teneur en eau, rapport C/N, pH) doivent être proches de certaines valeurs. Pour aider à la réalisation d'un mélange adéquat, le CTIFL a élaboré un outil informatique, MÛR²E (Mélange Uniforme pour le Recyclage dans le Respect de l'Environnement), qui permet de calculer les volumes nécessaires pour chacun des composants selon leurs caractéristiques.
Compostage domestique : quels impacts ?
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe Grenelle a prévu une diminution de 15 % des déchets incinérés ou mis en décharge à l'horizon 2012. Cela passe, entre autres, par le développement du compostage domestique. Ce dernier permet une diminution des volumes de déchets qui peut dépasser les 98 kg par habitant et par an. Un plan national de soutien au compostage domestique a été mis en place avec l'Ademe depuis 1992 ; l'Ademe a fait réaliser, en 2009, une étude sur les impacts sanitaires et environnementaux du compostage domestique dont les résultats ont été publiés récemment. Sur le plan sanitaire, le principal risque identifié concerne les microorganismes et se situe pendant le retournement et le tamisage du compost. Quant à l'impact environnemental, il peut être fort, en cas de mauvaises pratiques, comme le tas de déchets au fond du jardin sans brassage. D'où l'importance de respecter le mélange de matériaux humides (azotés) et secs (carbonés) et l'aération par brassage.
La décroissance : Entropie - Ecologie - Economie
Nicholas GEORGESCU-ROEGEN, Auteur ; Jacques GRINEVALD, Auteur ; Ivo RENS, Auteur | PARIS (91, avenue de la République, 75 011, FRANCE) : EDITIONS SANG DE LA TERRE | La pensée écologique, ISSN 1952-0239 | 2011Les auteurs précisent que la pensée économique occidentale, en considérant le processus économique comme un mouvement circulaire de va-et-vient entre production et consommation dans un système clos, séparé de notre monde terrestre, a complètement ignoré la métamorphose de la science depuis la double révolution intellectuelle de Carnot et Darwin : la découverte de l'entropie et de l'évolution. Enfermée dans le splendide isolement de son modèle mécaniste, la science économique de notre civilisation thermo-industrielle ignore superbement les interactions réelles entre l'activité techno-économique, prolongement par d'autres moyens de l'évolution biologique, et les transformations de l'environnement planétaire. Pour les auteurs, le dogme économique de la Croissance est une abstraction qui trompe les gens et se trompe. En contradiction flagrante avec la perspective globale de la nouvelle science écologique du système Terre, l'idéologie économique du développement et de la croissance n'est en fait qu'une mythologie qui ignore l'irréversibilité de l'entropie croissante et refoule l'existence même des limites de la Biosphère. En mettant en évidence les rapports intimes entre la Loi de l'Entropie (le Second Principe de la Thermodynamique) et le processus économique, Nicholas Georgescu-Roegen, le dissident le plus radical de la science économique dominante de l'Occident, a dévoilé une vérité proprement écologique qui s'impose désormais au monde entier. Les pionniers de l'économie écologique et de l'écologie industrielle s'en inspirent. La mouvance actuelle des "objecteurs de croissance" a fait de "La décroissance" un livre phare.
Dossier : Environnement & santé
Bruno MONIER, Auteur ; Patrice HALIMI, Auteur ; Pauline BERTHELLEMY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier "Environnement & Santé" traite plusieurs sujets : - Mieux vivre, c'est mieux habiter ; - Pollution de l'air un jour, pollution de l'air toujours ? ; - Perturbateurs endocriniens : les envahisseurs... ; - L'agriculture intensive en question ; - Les ondes : une menace pernicieuse ; - Quand déchets et santé ne font pas bon ménage ; - Bruit : de la gêne à la nocivité ; - Peut-on boire l'eau du robinet ? ; - Changement global : la planète gazée ; - Radioactivité, parlons-en ; - Mondialisation des déchets, quels impacts pour les pays du Sud ? ; - Alzheimer, Parkinson... à qui la faute ?
L'économie de l'environnement en 2009 : Rapport de la Commission des comptes et de l'économie de l'environnement : Edition 2011
Samuel BALMAND, Auteur ; Farid BOUAGAL, Auteur ; Cyril GICQUIAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2011En 2009, la dépense engendrée par les activités de protection de l'environnement a légèrement progressé pour atteindre près de 45 milliards d'euros. Le rythme de progression de cette dépense est cependant moins soutenu que les années antérieures (+ 1,2 % contre 4,2 % en 2008), dans un contexte de récession économique, où le produit intérieur brut (PIB) à prix courants perd 2,1 %. Après avoir marqué le pas en 2008, les investissements dans les domaines de la protection de l'environnement sont en net recul (- 6,0 %). La hausse des dépenses de protection de l'air ambiant et du climat et de celles de recherche et développement compense la baisse des dépenses de gestion des eaux usées et des déchets et de protection des sols. La répartition de l'effort financier entre agents n'évolue guère, les entreprises supportant toujours la plus grande part relative de la dépense totale (38,7 %). Les dépenses de gestion et d'utilisation des ressources naturelles suivies (récupération/recyclage, prélèvement et distribution d'eau) diminuent de manière conséquente (- 10,6 %), entraînées par la forte baisse d'activité du secteur de la récupération. En ce qui concerne le marché du travail des métiers environnementaux, si le nombre de demandes d'emploi s'accroît de façon accélérée par rapport aux années précédentes (+ 27,0 %), les offres reculent pour leur part de 11,6 % (contre - 18,0 % tous métiers confondus). En 2009, l'emploi environnemental est pourtant en légère augmentation (+ 0,7 %), et se chiffre à 427 100 emplois en équivalents temps plein. La production des éco-activités s'élève à plus de 64 milliards d'euros en 2009 (- 3,4 %).
Litière : Quelles alternatives à la paille ?
INSTITUT DE L'ELEVAGE, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Soizick JOSSE, Auteur ; ET AL., AuteurQuand les conditions climatiques sont sèches comme cette année, il est difficile pour les éleveurs de trouver de la paille et, qui plus est, à un prix raisonnable. Ce dossier propose d'apporter des alternatives de paillage en substitution ou en complément de la paille. Le premier article présente un tableau de synthèse extrait d'un dossier spécial Sécheresse 2011, de l'Institut de l'élevage ; ce tableau présente les différents produits utilisables en litière en fonction du type de couchage, avec les atouts et contraintes pour chaque produit. Le deuxième article est le témoignage d'un éleveur de Vendée qui utilise des déchets verts comme sous couche pour la litière accumulée. Dans le troisième article, Pierre-Yves Plessis, éleveur en Ille-et-Vilaine, est interviewé sur son utilisation de chaux comme litière. Enfin, le dernier article traite des plaquettes de bois utilisées en complément de la paille et de l'expérience dans le domaine de Francis Nicolaÿ, éleveur de bovins allaitants dans la Sarthe.
Les produits organiques utilisables en agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 1
Jean-Philippe ROUDAUT, Auteur ; Myriam GASPARD, Auteur ; Gilles BOYER, Auteur ; ET AL., Auteur | LATTES CEDEX (Mas de Saporta A, CS 30 012, 34 875, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON | 2011Ce guide a une double entrée : - Une approche technique : le tome I reprend les éléments de connaissances théoriques et contextuels nécessaires pour raisonner l'emploi des produits organiques ; - Une approche "produit" par profil et/ou site de production : le tome II regroupe les fiches de présentation des produits. Dans ce tome I, les éléments du contexte régional sont présentés dans le chapitre 1 (socio-économie), le chapitre 2 (matières organiques du sol) et le chapitre 3 (gisement des principaux produits organiques). Les chapitres 4 et 6 reprennent les réglementations afférentes aux principaux produits organiques rencontrés en Languedoc-Roussillon. Pour pouvoir adapter la dose de produit au besoin de la culture et du sol, il est nécessaire de connaître les indicateurs analytiques utilisés comme précisés dans le chapitre 5 et le matériel le plus adéquat (chapitre 7). Ce tome I est clôturé par la démarche de raisonnement et d'optimisation des apports de produits organiques (chapitre 8). En annexe, on retrouve le glossaire, la liste des figures et tableaux. A noter que plusieurs des produits étudiées ne sont pas utilisables en AB (boues urbaines...).
Les produits organiques utilisables en agriculture en Languedoc-Roussillon : Guide technique : Tome 2
Jean-Philippe ROUDAUT, Auteur ; Myriam GASPARD, Auteur ; Gilles BOYER, Auteur ; ET AL., Auteur | LATTES CEDEX (Mas de Saporta A, CS 30 012, 34 875, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON | 2011Ce guide a une double entrée : - Une approche "produit" par profil et/ou site de production : ce tome II regroupe les fiches de présentation des produits ; - Une approche technique : le tome I reprend les éléments de connaissances théoriques et contextuels nécessaires pour raisonner l'emploi des produits organiques. Ce tome II présente, grâce aux éléments fournis dans le tome I, une fiche technique par produit organique utilisable dans le Languedoc-Roussillon. Il ne prétend pas recenser de manière exhaustive la totalité des produits organiques utilisables en Languedoc-Roussillon, mais de présenter les plus fréquents. Ne sont pas affichées de notions de prix dans ces fiches "produits" car la variabilité interannuelle des intrants est importante. En annexe, on retrouve le classement des fiches "produits" par ordre alphabétique ; par famille de produits (boues, fumiers...). A noter qu'un certain nombre de ces produits ne sont pas autorisés en agriculture biologique (boues urbaines...) et qu'il convient de consulter les annexes du règlement européen. Sont traités : - Les produits d'origine urbaine : Les composts d'ordures ménagères ; Les composts d'ordures ménagères et de déchets verts ; Les composts de déchets verts ; Les matières végétales ; Les boues urbaines ; Les composts de boues et autres co-produits en mélange. - Les produits d'origine industrielle : Les boues industrielles autres qu'IAA ; Les sous-produits des IAA : les distilleries, les mouliniers. - Les produits d'origine agricole : Les fumiers ; Le lombricompostage ; Les lisiers ; Les Retraits/Ecarts de tri de fruits et légumes ; Les substrats usagés des serres hors sols. - Les produits issus de l'agrofourniture : A profil plutôt d'amendement ; A profil plutôt d'engrais.
Qualité de l'air : L'agriculture également concernée
Sophie AGASSE, AuteurUne qualité de l'air dégradée affecte directement les populations et, d'après une étude de 2005 du programme Clean Air for Europe, les maladies liées à la pollution atmosphérique provoqueraient près de 42 000 morts anticipées par an en France. Parmi les polluants atmosphériques, l'activité agricole est responsable de 98% des émissions de NH3, de 25% des PM10, de 9% des PM2.5 et de 5% des NOx, auxquels s'ajoutent d'autres sources agricoles. Il convient toutefois de rester prudent par rapport à ces chiffres, car ces émissions font l'objet d'incertitudes. Pour répondre à ces enjeux, des politiques publiques et des réglementations ont été mises en place au niveau mondial, européen et français. Ces différents textes sont cités dans l'article. Dans le secteur agricole, différentes actions permettent la prise en compte de l'enjeu air dans les choix d'investissements. Cette prise de conscience passe par l'amélioration et la diffusion des connaissances, l'évolution des pratiques et des investissements matériels. Il convient toutefois de rester vigilant par rapport aux antagonismes entre les avantages d'une pratique respectueuse de la qualité de l'air et son impact négatif sur un autre milieu comme la qualité de l'eau ou sur une autre action environnementale comme la consommation d'énergie ou les émissions de gaz à effet de serre.
Recherche : Valorisation des co-produits Bio : questionnements de chercheurs
Violaine CANEVET, AuteurLors du salon Tech&Bio qui a eu lieu, les 7 et 8 septembre 2011, à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, Organics Cluster a organisé, dans le cadre de ses rendez-vous Bio'N Days, une journée sur la valorisation des co-produits de la filière Bio. Au-delà des aspects environnementaux et technologiques, valoriser les co-produits comporte un avantage économique évident. De plus, ceux-ci n'entrent pas en concurrence avec la matière alimentaire. Plusieurs procédés existent déjà ou sont en développement pour valoriser les co-produits, tels que le compostage, la méthanisation ou l'extraction. Les molécules ainsi issues des co-produits possèdent des propriétés intéressantes, comme les fibres végétales qui peuvent être valorisées dans le bâtiment ou des molécules utilisables en cosmétique. Un travail de compatibilité sera toutefois nécessaire pour adapter ces « nouvelles technologies », développées dans le secteur conventionnel, à la réglementation portant sur l'agriculture biologique.
Récupérer les feuilles mortes
Pierre SAINT-YVES, AuteurLa municipalité de Saint-Étienne-des-Grès en Mauricie au Québec a démarré un projet pilote de cueillette de feuilles mortes à des fins de compostage pour les producteurs maraîchers. La population est invitée à mettre leurs feuilles mortes dans des sacs de papier compostables ou de les apporter directement chez les producteurs participants. En 2011, quarante et une fermes ont participé au projet. En 2010, l'apport de débris végétaux a généré 500 tonnes de compost. Cette campagne est unique au Québec et implique plusieurs intervenants de l'agriculture, du domaine municipal et de l'environnement. En plus de l'apport pour l'agriculture, ce projet réduit des déchets domestiques, une quantité importante de sacs de plastique destinés au site d'enfouissement local.
Salon Tech&Bio : 2e Bio'N Days : valoriser les co-produits
Martine COSSERAT, AuteurLors du salon Tech&Bio, qui a eu lieu, les 7 et 8 septembre, à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, Organics Cluster a organisé, dans le cadre de ses rendez-vous Bio'N Days, une conférence internationale d'échanges sur la valorisation des co-produits. Les co-produits, qui sont souvent des déchets organiques, possèdent une vraie valeur ajoutée et présentent de nombreux atouts. La technique des fluides supercritiques a été présentée lors de la conférence. Cette méthode permet une extraction sans hexane, mais à base d'eau ou de gaz carbonique. Elle permet notamment d'extraire des principes actifs antioxydants dans des déchets d'oignons ou d'extraire du squalène des résidus de désodorisation de l'huile d'olive qui provient jusqu'à présent de graisse de requin et cause la surpêche de ce dernier. Cette méthode, nécessitant de lourds investissements, est mise en place de façon collective notamment par la région Rhône-Alpes, pionnière dans ce domaine. La région va lancer la plate-forme Extrapôle qui regroupera des projets communs de différentes techniques d'extractions. Toutefois certaines filières hésitent à valoriser les co-produits. Ainsi, la filière lavande, qui produit plus de 30 000 t MS/an, ne bénéficie pas du pouvoir calorifique des pailles de lavande qui pourraient permettre des économies d'énergie dans les distilleries.
The Economics of Eggs on a Veggie Farm
Eric PLAKSIN, AuteurTémoignage d'un producteur maraîcher ayant intégré la production d'ufs à son entreprise. L'exploitation agricole comprend 8 à 10 acres en cultures de légumes et environ 200 poules pondeuses. En plus de la production d'ufs, les poules contribuent à la ferme en valorisant les déchets de productions, en amendant le sol et en mangeant les insectes dans les champs entre les cultures. Le producteur aborde les aspects économiques de cette production à petite échelle (coût de mise en place, coût de l'alimentation, revenus de la vente d'ufs, coût de l'achat de la volaille, etc.). Les poules sont à la ferme de mai à novembre. La rotation de l'enclos des poules tend de plus en plus vers une gestion sur les parcelles de cultures; avant la plantation pour travailler le sol et fertiliser celui-ci et après la culture pour éliminer les insectes nuisibles et valoriser les résidus de légumes.
Vivre (comme) à la Campagne : Du rêve à la réalité
Dick STRAWBRIDGE, Auteur ; James STRAWBRIDGE, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2011Vous souhaitez consommer de manière écoresponsable et réduire votre impact sur l'environnement ? Mener une vie plus simple et plus saine, en accord avec la nature et les saisons et déguster des produits faits maison ? Alors ce livre tentera de vous apporter des réponses pour produire son électricité à la campagne, vivre de son potager en banlieue, installer des ruches en ville... "Vivre (comme) à la campagne" contient de nombreuses informations pour vous accompagner dans vos projets : savoir-faire et gestes traditionnels, conseils pour la maison, le jardin, l'élevage, l'artisanat. Des mini-dossiers thématiques sont organisés en doubles pages, illustrés par de nombreux schémas, pour apprendre à : - économiser l'eau et l'énergie, isoler la maison, recycler ses déchets... ; - construire une serre, cultiver un potager bio, faire pousser des champignons... ; - élever des poules, des canards, des cochons... ; - faire soi-même du pain, de la bière, du fromage, des conserves, du miel... ; - installer un composteur, un poulailler, un système de récupération d'eau... ; - fabriquer un four à pain, un système de chauffage écologique...
Le biogaz fermier, ça marche aussi
Jacques LONGEOT, AuteurDenis Brosset est propriétaire d'une petite exploitation d'élevage en Vendée (Gaec à deux associés). Depuis 1999, il étudie la possibilité d'un réseau biogaz sur sa ferme. Ses silos-digesteurs (processus de digesteur en discontinu) à base de fumier de bovins (60 à 70 %), de déchets de fruits et légumes (20 à 30 %) et de fumier de lapins (5 à 15 %) sont maintenant opérationnels. L'infrastructure comporte quatre digesteurs, une cuve de 33m3 pour le stockage tampon des jus, et un local technique. Sur la demande de l'Ademe, Denis Brosset a comptabilisé le temps passé pour le chargement et déchargement et les différentes tâches à accomplir, ce qui représente 30 à 40 h par mois. Cet exemple montre qu'une installation de biogaz de dimension modeste est très intéressante. La rentabilité d'un tel projet n'est possible qu'à condition de trouver de bons partenaires (vente d'électricité, rémunération pour le traitement des déchets, échanges de pailles ). Faut-il que le biogaz reste une production fermière ou doit-il être industrialisé ? Le débat est lancé.
Comment nourrir l'humanité en maintenant la biodiversité ?
Jean HARZIG, AuteurL'université de rentrée de WWF-France, en septembre 2010, était dédiée à la biodiversité. L'un des axes de réflexion concernait l'agriculture, qui peut être responsable de déforestation, surexploitation des sols, perte de matière organique, surconsommation d'eau, pollution chimique Peut-on nourrir l'humanité en maintenant la biodiversité ? Actuellement, l'agriculture produit plus de rations alimentaires que nécessaire, mais avec une mauvaise répartition. Ainsi, un milliard de personnes souffrent de la faim, et un autre milliard de malnutrition. Bernard Cressens, conseiller scientifique au WWF, s'inquiète d'une montée continue d'une alimentation à base de produits transformés, mais aussi des OGM et des nanotechnologies. Parmi les pistes citées pour préserver la biodiversité, la plus prometteuse est l'écologie industrielle, qui vise à faire des déchets des uns les ressources des autres. Par exemple, à l'image de ce qui se fait en Chine, des digesteurs pourraient valoriser les déchets des porcheries bretonnes pour en faire des engrais utilisables par les serristes. L'écologie industrielle revient à relier les industries entre elles et à valoriser des ressources qui étaient perdues jusqu'ici.
Conception du programme de bilan gaz à effet de serre de l'activité de compostage des déchets organiques « Carbone Expert »
Simon BOULLIER, AuteurLes associations Trame et Agriculteurs Composteurs de France ont décidé de développer un outil de calcul de l'impact de l'activité de traitement des déchets organiques par compostage sur le réchauffement climatique. Cet outil vise à étudier les émissions de gaz à effet de serre liées à l'activité de compostage. Il permet de réaliser le bilan personnalisé d'une compostière, en fonction de la nature et du mode de collecte des déchets traités, des pratiques de compostage et de la valorisation du compost produit. La méthode de calcul est basée sur l'Analyse du Cycle de Vie. Elle s'inspire notamment de la méthodologie du Bilan Carbone ® de l'Ademe.
Cultivons notre compost
Sabrina COSTANZO, AuteurL'originalité de l'association Les Compostiers, créée en 2009 : proposer le compostage en ville. C'est à Lyon (69) que l'association s'est installée et transforme en compost les déchets organiques laissés par les habitants. Ils récupèrent ensuite le compost pour leurs balcons ou jardins. A l'avenir, des formations sont prévues sur la base d'une mallette pédagogique en partenariat avec l'association Les petits débrouillards.
Déchets de cantine : Compostage en andain au lycée agricole du Valentin (Bourg-les-Valence, Drôme)
Fabienne MONTEUX, AuteurLe lycée agricole du Valentin à Bourg-les-Valence, dans la Drôme, a mis en place, en janvier 2008, un compostage rustique en andain pour transformer les déchets de la cantine et du hall d'industrie agro-alimentaire en compost. Deux autres établissements de Bourg-les-Valence s'associent à la démarche. Ce projet a connu différentes phases de développement. Il a fallu sensibiliser le personnel de cuisine sur les deux types de déchets en cuisine : les ordures ménagères et les déchets compostables. Ils en ont profité pour réduire les emballages de certains produits. Une phase de formation des élèves au tri de leurs déchets a été importante. Les élèves, en fin de repas, jettent leurs déchets dans des poubelles de 80 litres contenant un sac poubelle compostable de 130 litres. Ces poubelles sont transportées par le personnel du lycée sur la zone de compostage (maximum 2 km). Les déchets forment des andains qui, après avoir été recouverts de déchets verts, sont retournés deux fois. Ce compost, d'une très bonne qualité, sert comme amendement organique sur les terres du lycée agricole.
Déchets de l'exploitation agricole, du tri au traitement, en passant par la collecte : Faisons le point
Pierre DUFA, AuteurLa production agricole génère des déchets nombreux et variés dont la gestion doit être raisonnée globalement. La gestion des déchets est aujourd'hui un véritable enjeu, que ce soit au niveau financier (coûts de gestion des déchets de plus en plus élevés) ou sur le plan environnemental. L'article présente le cadre réglementaire de la gestion des déchets qui s'inscrit dans le cadre de la réglementation générale sur les déchets et dans le code de l'environnement. Selon leur nature, les déchets agricoles ne sont pas collectés de la même façon et n'ont pas le même devenir. L'article présente les différentes catégories (déchets amiantés, huiles usagées, emballages vides de produits phytosanitaires, pneus usagés ) et explique où les apporter ainsi que la valorisation qui en est faite. Deux agriculteurs témoignent ensuite de leur gestion quotidienne des déchets de l'exploitation : Jérôme Sarret, éleveur sur le Lévezou au Gaec du Pariat ; Pierre Gaillac, Earl du Chêne, éleveur en vallée de l'Aveyron (à proximité de l'agglomération ruthénoise).
Développement durable : De quoi parle-t-on ?
Yveline NICOLAS, Auteur ; Marc DUFUMIER, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe concept de développement durable est diffusé depuis le rapport des Nations Unies, paru en 1987 : Notre avenir à tous, dit "Rapport Bruntland". La Conférence internationale de Rio (ou Sommet de la Terre), en 1992, lui a ensuite donné un grand retentissement. Le dossier revient sur les perspectives du développement durable : - Développement durable : de quoi parle-t-on ? ; - La bio peut-elle nourrir durablement la planète ? ; - L'alimentation durable ; - Consommer "durable" durablement ; - Dérèglement climatique : entre science et géopolitique ; - "Habiter durable", c'est "habiter responsable" ; - La ville durable, bientôt une réalité ? ; - Énergie : vers une ère nouvelle ; - Quelles énergies durables pour le Sud ? ; - En route... vers les transports durables ? ; - Les guerres et la mondialisation contre le développement durable ; - La gestion des déchets en France ; - L'économie durable est-elle possible ? ; - Les emplois "verts", mythe ou réalité ?
Dossier : Préserver et restaurer la qualité du sol de nos jardins
Jacques BISTON, AuteurVoici quelques années déjà, Nature & Progrès Belgique avait dû déplorer un excès de plomb et de zinc dans son beau jardin didactique de Jambes. Aujourd'hui, c'est la région wallonne - via son décret sol - et la SPAQuE (société qui uvre en Wallonie pour la protection de l'environnement, pour une occupation réfléchie du sol wallon...) - par le biais d'une vaste étude sur le "bruit de fond" de la pollution des sols en Wallonie - qui reprennent cette inquiétude à leur compte. Ce dossier a donc pour objet - en attendant les résultats de cette enquête promis pour fin 2011 - de faire le point sur cette épineuse question, en rappelant tout d'abord l'ensemble des bonnes pratiques usuelles qui permettent de vivifier le sol, en mentionnant également quelques-unes des graves erreurs dont il faut absolument s'abstenir... Le dossier est composé comme suit : - Vivifions le sol ! ; - La législation wallonne sur les sols ; - Une vaste étude révélera le "bruit de fond" de la pollution des sols wallons ; - Contamination et phytoremédiation des métaux lourds dans nos jardins. Des encarts sont consacrés aux valeurs fixées par le décret sol, en ce qui concerne les métaux lourds ; aux plantes accumulatrices dans les jardins et aux éléments métalliques qu'elles peuvent accumuler ; au compostage des litières de toilettes sèches ; à la manière de préserver ses jardins des principaux polluants.
Grandes cultures biologiques : Gestion de la fertilité des sols
CULTIVAR, AuteurLa station expérimentale d'Etoile-sur-Rhône, dans la Drôme, conduit un essai grandes cultures en AB sur 3 ha depuis 1999, en partenariat avec la Chambre d'agriculture, Arvalis Institut du Végétal, la fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences, le centre technique interprofessionnel des oléagineux métropolitains et l'association de gestion de la ferme expérimentale d'Etoile. L'objectif est de définir et d'étudier une rotation d'une exploitation bio sans prairie et sans effluent d'élevage, viable économiquement et agronomiquement. Le bilan de ces dix ans d'essais est rassurant. En effet, la fertilité des sols a pu être maintenue sur le moyen terme, grâce au choix d'une rotation durable, à la gestion des intercultures, et au recours à des produits organiques locaux. Diverses sources d'azote sont utilisables (engrais verts, légumineuses, interculture, compost d'effluents, compost de biodéchets municipaux ).
Journées Techniques Fruits et Légumes GRAB/ITAB
Hélène VEDIE, Auteur ; François WARLOP, Auteur ; Gilles LIBOUREL, Auteur ; ET AL.Ce document présente le compte-rendu de différentes conférences des Journées Techniques Fruits et Légumes organisées par l'ITAB en partenariat avec le GRAB, le GAB Ile de France et la Chambre d'Agriculture Ile de France en décembre 2009. Ce dossier technique est composé de trois articles : - Gestion de la fertilité en AB (rôles des vers de terres, travail du sol et activités microbiennes en AB, approche biodynamique de la fertilité des sols, qualité des composts de déchets verts en France, effets d'apports de différents amendements organiques sur les propriétés du sol, fertilité et pathogènes telluriques : effets du compost, évaluation de l'activité biologique du sol en verger biologique et conventionnel, synthèse de trois années de suivi sur la fertilité en arboriculture biologique) ; - Conférences communes (impact environnementaux de la filière fruits et légumes - analyse du cycle de vie, l'induction de résistances de la plante à des phyto-agresseurs par des infra-doses de sucres : une nouvelle technologie, caractéristiques des extraits végétaux simples et intérêt agro-environnementaux, décoction de Quassia amara et lutte contre l'hoplocampe du pommier) ; Contrôle de la tavelure en AB (production de pommes biologiques sans cuivre : bilan de trois années de pratique en Hollande, création et expérimentation de variétés de pommes adaptées à l'agriculture biologique, analyse des pratiques de protection et du développement des maladies en vergers de pommiers biologiques dans le sud-est de la France, sensibilités variétales : bilan du réseau de vergers semi-extensifs, situation actuelle en France du contournement de la résistance Vf par Venturia inaequalis propositions de méthodes de lutte adaptées) ; Biodiversité sur parcelles de poiriers (Gilles LIBOUREL (GRAB) présente le bilan de 9 années d'observations de la biodiversité sur un réseau de 7 parcelles de poiriers) ; Bilan de campagne (bilan de saison réalisé chaque année en arboriculture qui regroupe des producteurs de chaque bassin de production : discussion sur les bioagresseurs, nouvelles inquiétudes ).
Le lombricompostage individuel en habitat urbain - partie II : quantités produites, flux évités et qualité du lombricompost
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurCette étude sur le lombricompostage individuel en habitat urbain, mise en place par RITTMO Agroenvironnement, vise à constituer une base de travail pour les collectivités qui souhaiteraient promouvoir ce concept, et les entreprises susceptibles de commercialiser une lombricompostière. Grâce à cette étude, ils ont pu évaluer les quantités de biodéchets évités et les quantités de lombricompost produit, par type de foyer (maison, appartement, maison sans jardin). La moyenne tous foyers confondus est de 1,6 kg de biodéchets par mois par personne. Le poids varie selon la date de pesée : soit immédiatement après que le déchet ait été produit, soit au moment de transférer son bioseau dans la lombricompostière (évaporation de l'eau). Le type d'habitation n'a pas vraiment d'influence sur les quantités de lombricompost récolté. Le calcul des flux évités montre que les foyers vivant en appartement sont les principales cibles de cette technique de valorisation des déchets organiques à domicile. Des échantillons de compost ont été analysés pour mesurer leur valeur agronomique et les risques sanitaires. Les résultats sont donnés sous forme d'un tableau. Les composts sont conformes à la réglementation pour leur valeur agronomique, mais la teneur en matière organique est trop faible car le compost est trop humide. Les échantillons analysés sont conformes pour la teneur en salmonelles, mais ils contiennent des ufs de nématodes qui doivent être identifiés. Une étude plus complète sur les agents pathogènes doit être menée. La pratique du lombricompostage permet de diminuer de 20 % les ordures ménagères résiduelles. Le lombricompost pourra être utilisé directement par les ménages.
La méthanisation, l'avenir énergétique des déchets organiques
ADEME, AuteurLa méthanisation est la transformation de matière organique en biogaz, grâce à l'action de bactéries anaérobies. Le reliquat obtenu est un fertilisant utilisable sur les cultures. Le biogaz est quant à lui soit utilisé pour produire de l'électricité, tout en générant de la chaleur, soit intégré dans le réseau de gaz naturel, après épuration. Utilisée depuis longtemps dans les pays d'Europe du Nord, la méthanisation s'est peu développée en France, en raison d'un faible accompagnement technique et politique. Pourtant, ce procédé permet d'augmenter la valorisation des déchets et des matières organiques provenant des collectivités locales, des entreprises, ou des exploitations agricoles, tout en produisant des amendements organiques et de l'énergie. L'article fait le point sur les actions de l'ADEME en faveur du développement de la filière méthanisation, puis présente deux exemples d'installations, dans une exploitation agricole en Vendée ou sur un site industriel en Loire-Atlantique. Une page illustrée rappelle les grands principes de la méthanisation à l'échelle d'une exploitation agricole, d'une collectivité ou d'une industrie agroalimentaire.
Des nouvelles du paillis ; Paillage à la carte
Denis PEPIN, AuteurLe premier article donne des conseils pour bien utiliser le paillis (qui évite la germination des herbes indésirables, réduit fortement l'évaporation du sol et évite la formation d'une croûte de surface lors de pluies un peu fortes...) : diversité des paillis en fonction des cultures, des matériaux à disposition du jardinier. Ces derniers ont plusieurs sources : déchets verts, tonte de pelouse, broyats légers (rameaux d'arbustes et de rosiers défleuris, tiges florales fanées...), BRF (bois raméaux fragmentés)... Quelques précisions sont apportées relatives au paillage de plants de salades ou de choux quand il sont jeunes... Selon l'auteur, le paillage avec des déchets verts ne fait pas encourir de risque de développement de maladies ; le problème numéro un des paillis est le risque de faim d'azote (paillis de paille, chanvre, feuilles, BRF) auquel il est possible de remédier (apport de compost mûr, arrosage avec du purin d'orties dilué au 1/20ème...). Le second article évoque d'autres possibilités de paillage (issues du commerce et plus coûteuses) qui peuvent rendre de petits services : cosses de sarrasin, bio-plastiques, paillettes de chanvre, paillettes de lin, paillis papier, coques de cacao, coques de tournesol.
Tous écocitadins : Pédibus, cantine bio, compost de quartier...
Nous pouvons tous, simples citoyens, nous mobiliser pour rendre chaque jour nos villes plus écologiques. La preuve : Carine Mayo présente dans cet ouvrage trente initiatives remarquables et réussies aux quatre coins de la France. Ainsi, des copropriétaires se mobilisent au sein de leur conseil syndical pour économiser l'énergie en faisant poser une isolation extérieure sur leur immeuble en Ile-de-France. D'autres militent dans des associations pour réduire le volume des déchets en créant un compost de quartier près de Nantes, ou pour instaurer des repas bio à la cantine de leurs enfants à Mougins et à Issy-les-Moulineaux. Des étudiants installent des panneaux solaires sur le toit de leur école à Marseille. Des parents d'élèves se mobilisent pour organiser un pédibus à Toulouse, ou créent un jardin partagé dans une école parisienne. Des salariés mettent en place des bus cyclistes pour effectuer le trajet domicile-travail, ou fondent une AMAP au sein de leur entreprise... Pour chacune de ces initiatives, l'auteure présente les personnes qui l'ont concrétisée, expose les problèmes rencontrés et les solutions trouvées... Bref, toutes les informations utiles permettant à chacun d'entre nous de s'en inspirer !
Comprendre le réchauffement climatique
Dans ce livre pédagogique, l'auteur aborde les multiples facettes du réchauffement climatique, détaille les mécanismes physiques de la machine climatique, l'impact des activités de l'homme sur l'atmosphère et les conséquences potentielles sur la vie et les organisations humaines. Il informe également le lecteur sur les outils économiques (systèmes de quotas et taxes qui donnent un prix aux émissions), et analyse l'effet de ce prix sur l'ensemble des sociétés. Le livre est composé comme suit : - 1. La machine climatique ; - 2. Les émissions liées à l'activité humaine : gaz à tous les étages ; - 3. Menace sur les équilibres naturels ; - 4. Payer pour l'atmosphère : pourquoi et comment ? ; - 5. Ce que change l'économie du carbone pour la société.
Des déchets, source de chaleur (Dossier Fourrages - Energie)
Vincent DEMAZEL, AuteurLa Codema, coopérative de déshydratation de la Mayenne, est la seule usine qui sèche les fourrages à partir du biogaz issu des fermentations de déchets ménagers. Elle compte aujourd'hui 550 adhérents. L'entreprise Séché gère le stockage des déchets ménagers collectés dans la région et récupère le biogaz qui en est issu. Cette énergie alimente l'unité de déshydratation de la Codema située à proximité, sur la commune de Changé (53). L'article revient sur plusieurs points : récolte et transport des fourrages ensilés délégués à des prestataires privés ; évolution des systèmes fourragers des éleveurs bovins concernés (diminution des chantiers d'ensilage classiques, augmentation de la part des légumineuses dans l'assolement de manière à gagner de l'autonomie en protéines...) ; installation d'un système de cogénération par l'entreprise Séché où les biogaz seront transformés en énergie électrique et en énergie thermique (vapeur d'eau) utilisée pour la déshydratation.
Dossier : Bien chez soi
Georges MEAR, Auteur ; Yvan SAINT-JOURS, Auteur ; Christine CHIAVELLI-MIEGE, Auteur ; ET AL.Le dossier étudie les possibilités de vivre sainement dans sa maison : - Une pollution sournoise : celle de l'air dans ma maison ; - La déco écolo ; - La sobriété énergétique ; - Le feng shui de la maison : une philosophie de l'espace ; - L'eau dans l'habitat : gestion économe et qualité ; - Des rayonnements électromagnétiques à la maison ; - Fini les produits toxiques, faites place au grand ménage ! ; - Objectif zéro déchets.
Dossier : Déchets agricoles
Annie SALAT, Auteur ; Yaël HADDAD, Auteur ; Cyril CHAMPENOISCe dossier présente des initiatives existantes autour de la gestion des déchets agricoles et des déchets verts. Il se compose de trois articles : - Le Maine-et-Loire, pilote en matière de gestion des déchets agricoles ; - Compostage des déchets verts dans l'arrondissement de Rouen ; - Paillis de bois sec et Bois raméal fragmenté : des économies réelles ?
Dossier : Les déchets verts ont de quoi vous satisfaire
François D'ALTEROCHE, AuteurCe dossier, à partir de témoignages et d'entretiens, dresse un panorama sur l'utilisation des déchets verts (issus de la collecte auprès des particuliers ou des paysagistes) en élevage pour la fabrication de co-compost ou comme complément de litière. Ces pratiques, encore confidentielles, sont en développement. Certes, la demande croissante fait de ces déchets des produits recherchés. Mais, à ce jour, le problème principal n'est pas l'approvisionnement : c'est la présence assez fréquente d'éléments indésirables (plastiques, ferraille..). Or, ce point s'améliore nettement, surtout si l'approvisionnement se fait auprès de déchetteries surveillées. Les éleveurs qui utilisent ces déchets y trouvent donc de nombreux avantages. Associés à du fumier (souvent à la proportion de deux tiers de fumier pour un tiers de déchets), ils permettent la fabrication d'un co-compost assez facile à obtenir. Les déchets verts aident à structurer ce dernier, apportent du carbone et absorbent les jus. Directement épandable sur les cultures ou prairies, ce co-compost est plus riche en calcium que le compost et semble avoir des effets positifs sur la biodiversité des parcelles (ex : plus forte présence de légumineuses). Utilisables dans les litières (en sous-couche par exemple), les déchets verts permettent aussi de réduire, parfois de moitié, les besoins en paille.
Dossier : Recyclons !
Véronique GALLAIS, Auteur ; Alain DELACOUR, Auteur ; Barbara RISSE, Auteur ; ET AL.Le dossier sur le recyclage aborde plusieurs aspects : - Consommer autrement ; - La face cachée du recyclage ; - Le compostage des déchets végétaux ; - Sortir de l'incinération et du stockage de nos déchets ; - Des traces de médicaments dans l'eau ; - L'éducation à l'environnement ; - Nucléaire : le mythe du recyclage ; - Les déchets : gisement économique ou ressources gaspillées ?
Effets d'apports de compost de déchets verts et autres amendements organiques sur les propriétés d'un sol maraîcher : Bilan de 15 années d'expérimentation à la SERAIL
La Station d'Expérimentation Rhône-Alpes et d'Information Légumière est une association créée en 1985. Sur une surface de 4,5 ha dont 8 000 m² en agriculture biologique, elle a pour mission d'optimiser les techniques de production légumière afin de pérenniser et développer la production maraîchère régionale. L'essai « amendements organiques » doit permettre de choisir le type d'amendement selon l'utilisation finale et de faire des prescriptions quantitatives. D'une durée de 15 ans, il étudie l'effet de 5 amendements sur le statut organique du sol et évalue les propriétés chimiques, biologiques et physiques du sol. Les amendements testés sont : le compost de déchets verts, le compost d'écorces enrichi, le compost de tourteaux de café enrichi, le fumier de bovin frais et le fumier de bovin déshydraté, sur une rotation légumière. Le compost de déchets verts est l'amendement qui présente le plus d'effets positifs sur la qualité du sol : structure, résistance au compactage, fertilité chimique, avec un effet positif présumé sur les capacités de rétention en eau du sol. En revanche, son effet sur la biomasse microbienne du sol reste faible. En outre, il convient d'être vigilant sur les doses d'apports excessives qui peuvent entraîner une accumulation de matière organique « fossilisée ».
Le guide de l'écobio-jardinier : Créer un jardin naturel
Le jardin naturel puise ses racines dans l'enfance et accueille des végétaux robustes, simples et peu exigeants, le plus souvent originaires des campagnes. Mais l'objectif du jardin naturel est avant tout d'appliquer les principes du développement durable : mettre en pratique le recyclage des déchets, utiliser les ressources naturelles, préserver la flore et la faune, bannir les pesticides et retrouver les vraies saveurs d'autrefois. L'ouvrage, rédigé par Pierre Nessmann, diplômé de l'école d'Horticulture de Lullier, à Genève, et illustré par Philippe et Brigitte Perdereau, photographes d'uvres de grands paysagistes à travers l'Europe, constitue un guide complet pour apprendre à jardiner de façon responsable et écologique, de la culture à l'entretien des plantes en passant par l'aménagement du jardin.
Jules Charmoy, l'urgence écologique
Jacques LONGEOT, AuteurCet article présente le parcours, l'engagement et les nombreux projets mis en uvre par Jules Charmoy, ceci autour d'une véritable philosophie de vie, inspirée entre autres de Théodore Monod et de Pierre Rabhi : penser globalement et agir localement et pragmatiquement face à l'urgence écologique. Après un BTS en agronomie et une formation d'ingénieur et d'expert foncier agricole, il s'installe en Dordogne en 1999 comme éleveur biologique de bovins allaitants. Son troupeau de 55 vaches qu'il élève sur 160 ha fournit actuellement de la viande à près de 400 familles. C'est grâce à la vente directe par le biais de huit AMAP qu'il assure 80% de ses ventes et a pu atteindre un équilibre financier. Il est par ailleurs très engagé au sein de la filière agro-biomasse en Périgord en tant que président, trésorier, gérant ou adhérent de trois Cuma, d'une Sarl et d'un groupement d'employeurs. Ces structures répondent à divers objectifs comme la promotion de l'huile pure végétale, la valorisation des déchets verts, le développement du bois-énergie et le recyclage des huiles et graisses usagées. S'il trouve encore le temps de réaliser quelques expertises foncières, il laisse de côté les instances représentatives, préférant l'action concrète.
Lombricompost pour tous
Comment recycler de façon écologique le tiers de sa poubelle, y compris en pleine ville ? Obtenir un compost de grande qualité ? Faire comprendre aux enfants comment fonctionne un écosystème, en l'hébergeant dans la salle de classe ? Un petit ver, Eisenia, apporte la réponse à ces questions. Ce livre, résolument pratique, nous fait découvrir les besoins de ce ver, assez faciles à satisfaire, et surtout son incroyable appétit et tonus. Enrichi en témoignages, schémas et illustrations, cet ouvrage nous apprend tout ce qu'il faut connaître sur ce qui sera notre meilleur allié au jardin et sur les balcons. L'ouvrage comporte plusieurs parties : - A la découverte d'Eisenia ; - Vermiculture et vermicompostage ; - Expériences personnelles ; - Une vermicaisse à l'école ; - Vermicompostage dans le monde ; - Témoignages. Des adresses (fournisseurs, associations) sont également fournies.
Méthanisation : Une alternative aux incinérateurs de déchets
Nathalie COLIN, AuteurDans l'agglomération de Montpellier (34), un choix audacieux a été fait : construire une gigantesque unité de méthanisation, plutôt qu'un incinérateur pour le traitement des déchets. Plus de 70 millions d'euros d'investissement, et à la sortie une production de 28 000 tonnes de compost et 30 000 MW sous forme de biogaz, revendus à EDF. Pour des nuisances somme toute minimum, selon le directeur d'exploitation.
L'OPA de Katsou
Nelly PEGEAULT, AuteurLa rencontre de plusieurs personnes, toutes préoccupées par les déchets de plus en plus importants, a donné naissance à une association : La Recyclerie d'Anduze, dans le Gard. Cela permet d'allier l'art et le recyclage de différents matériaux.
Pourquoi, comment : Développer les énergies renouvelables à la ferme
D. FALAISE, Auteur ; JM. LUSSON, Auteur ; A. TREVISIOL, Auteur | CESSON-SEVIGNE CEDEX (Pôle INPACT Bretagne, 17 Rue du Bas Village - CS 37 725, 35 577, FRANCE) : RESEAU AGRICULTURE DURABLE | 2009Cette publication "Développer les énergies renouvelables à la ferme", éditée par le Réseau Agriculture Durable, en partenariat avec l'Ademe, présente la problématique des énergies renouvelables : - Les défis énergétique, alimentaire, climatique ; - Les énergies "offertes" (les énergies renouvelables à la ferme : énergie solaire photovoltaïque, énergie de la biomasse, énergie éolienne) ; - Les bonnes questions à se poser. Huit fiches-témoignages d'agriculteurs complètent le document, présentant, pour chaque initiative de développement d'une énergie renouvelable à la ferme, l'installation, ses coûts, la démarche : - Forêt paysanne et bois-énergie ; - Réinventer l'eau chaude avec le solaire et le bois ; - Produire de l'électricité avec le photovoltaïque amorphe ; - Produire de l'électricité avec du photovoltaïque multicristallin ; - Le séchage solaire en grange des fourrages ; - Le fumier de ferme, source de chaleur et d'électricité ; - Méthaniser le lisier avec d'autres déchets ; - Une petite éolienne raccordée au réseau.
A la poursuite du bac jaune
Stéphane PERRAUD, AuteurQuelques rappels concernent une filière encore bien fragile, celle du "recyclage" ou du tri sélectif : Pourquoi et comment trier ses déchets ? Que deviennent les emballages ? Sont-ils systématiquement recyclés ? Comment réduire ses déchets ?...
Projet pilote de lombricompostage en habitat urbain
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurUn projet pilote mené par RITTMO Agroenvironnement et porté en partie par l'Ademe vise à évaluer la faisabilité du lombricompostage en habitat urbain (surface de jardin insuffisante pour un compostage classique, personnes habitant en appartement ), ceci dans le cadre de la législation européenne qui promeut la gestion des biodéchets par des voies alternatives aux décharges et à l'incinération. L'expérimentation se déroule avec des foyers volontaires d'une Communauté de communes alsaciennes. Les premiers résultats montrent que, pour 60% des foyers concernés, le poids moyen des bacs de poubelle a baissé de 30%. La quantité de biodéchets introduits mensuellement dans la lombricompostière varie de 500 g à 14 kg par mois, avec une moyenne de 4 kg par mois. Les foyers volontaires sont principalement de jeunes couples, dont 59% vivent en appartement, 30% en maison avec jardin et 11% en maison sans jardin.
Stratégie : L'éco-emballage devient tendance
Danielle BODIOU, AuteurLes fabricants d'emballages proposent des produits plus écologiques répondant à la demande grandissante des différents acteurs de la filière fruits et légumes. Les emballages sont, soit issus de ressources renouvelables (bois, amidon de maïs, fibres de bambou ou de canne à sucre), soit recyclables, biodégradables ou compostables. Les plastiques peuvent être issus du recyclage des bouteilles d'eau minérale ; de la colle végétale peut remplacer les agraphes sur le bois. Une étude a été réalisée par Interfel sur les différents matériaux d'emballage : bois, carton et plastique, mettant en lumière les atouts et faiblesses de chacun.
Valoriser du biogaz de décharge pour déshydrater ses fourrages
Virginie MEIER WAWRZYNIAK, AuteurVoilà une belle "success story", dont on ne parle que 10 ans après son démarrage. Qu'importe, l'histoire vaut vraiment la peine d'être lue. En Mayenne, un industriel, le groupe Séché, stocke depuis 1985 des déchets ménagers qu'il valorise en biogaz. Il propose aux agriculteurs voisins d'étendre son installation sur une partie de leurs terrains, moyennant la fourniture à prix compétitif de son biogaz, afin que les agriculteurs puissent déshydrater leurs fourrages. Une coopérative de 130 adhérents, la Codema (Coopérative de déshydratation de la Mayenne), est créée en 1997, avec une production de 18 000 tonnes de fourrages secs par an, mis en bouchons par lots pour assurer une traçabilité. Dix ans plus tard, ils sont 550 adhérents, 10 salariés et déshydratent, de mars à novembre, 13 000 tonnes de produits verts, 8 000 tonnes de maïs plante entière et épis, pour 5 000 hectares fauchés dont 800 ha de légumineuses fauchés 4 fois par an. Avantage non négligeable, la luzerne coûte 123 euros/tonne, contre 200 euros sur le marché. Bien sûr, il a fallu investir (1,8 million d'euros), sans aucune subvention, mais le retour sur investissement est de seulement dix ans. Un projet d'extension est en cours, pour passer à 30 000 tonnes de fourrages secs et valoriser, grâce à la cogénération, l'ensemble du biogaz produit par d'autres usages (séchage bois, déshydratation du marc de raisin et de légumes). L'article présente, en encadré, les multiples avantages de la luzerne déshydratée. Pas étonnant que ce projet ait reçu le trophée de l'agriculture durable au dernier Salon de l'agriculture.
Worgamic, sensibiliser au cycle de la matière organique
Annie SALAT, AuteurL'association Worgamic a été créée en 2007 par Antoine Hubert, ingénieur agronome. Son objectif est de sensibiliser le grand public au cycle de vie de la matière organique, jusqu'à sa dégradation ou sa valorisation. L'association, qui compte aujourd'hui 20 bénévoles actifs dans ses rangs, met à disposition de chacun de nombreux outils pour comprendre les mécanismes mis en jeu. Ceux-ci sont accessibles à travers le site Internet de l'association, les animations réalisées dans les écoles ou les entreprises, les sorties organisées Le principe du compostage, largement mis en avant par l'association est un moyen de réduire son impact environnemental.
Audit des plates-formes de compostage de déchets organiques en France - principales conclusions
L'ADEME a lancé une étude afin de recenser et étudier les installations de compostage de déchets organiques en France et notamment d'auditer 100 d'entre elles. L'article présente les principales conclusions de cette étude. On note une évolution rapide du compostage en France depuis 30 ans, avec une augmentation d'installations plus techniques, de plus forte capacité, avec une meilleure maîtrise des filières d'écoulement et un prix de vente supérieur. Toutefois, le durcissement de la concurrence peut être néfaste (augmentation du volume d'activité par le gérant sans que l'installation et les conditions de traitement ne soient adaptées, dégradation des conditions de compostage par la diminution des charges variables). L'audit a mis en évidence plusieurs lacunes : - installations sous dimensionnées pour faire face aux variations saisonnières de production de déchets verts ; - processus biologique pas toujours bien maîtrisé ; - qualité des composts parfois insuffisante. Avec la crise énergétique, de nouvelles techniques apparaissent (recyclage énergétique des refus de criblage, développement de la méthanisation).
Compostons ! pour redonner sa fertilité à la Terre
En introduction, l'ouvrage présente les personnalités qui ont valorisé le compostage (filière anglo-saxonne, biodynamistes), l'intérêt du recyclage (valorisation des déchets domestiques, rétention du carbone dans le sol) et les différentes formes de compostage (compostage à domicile, compostage collectif, compost urbain), le précurseur Jean Pain, jardinier amateur autodidacte, et les actions de formation existant au Canada et en Belgique. Il aborde ensuite le principe du compostage, le choix d'un système, le compost et ses usages.
Dossier Matière Organique : Le B.R.F., une technique d'enrichissement des sols ; Le B.R.F., mode d'emploi ; Intérêt du cocompostage "déchets de saladesdéchets verts"
La technique du B.R.F. ou Bois Raméal Fragmenté permet d'améliorer la fertilité de la terre : les propriétés physiques (texture, structure, rétention d'eau) et la vie biologique. La première étape nécessaire à la mise en uvre du B.R.F. est la taille en automne ou hiver de rameaux jeunes, de préférence à partir de chênes, érables ou hêtres et dépourvus de feuilles. Ensuite, ils sont broyés dans les deux mois suivant la récolte, puis épandus juste après pour éviter toute fermentation. Le broyat frais peut soit être utilisé sur le sol comme un paillage (protection du sol, moins de faim d'azote, plus d'auxiliaires des cultures, mais réchauffement retardé, et risque d'attirer des animaux indésirables), soit être bien enfoui dans les premiers centimètres (activité biologique favorisée, moindre quantité nécessaire de matériaux, mais faim d'azote et besoin de manutention). La chambre d'agriculture du Roussillon (66) a mené de 2001 à 2005 des expérimentations de cocompostage de déchets agricoles (pêches, tomates, salades...) et de déchets verts (D.V.) municipaux avec pour objectif d'offrir une solution durable de traitement de ces sous-produits, très importants en volume, tout en fabriquant un amendement organique de qualité. Il apparaît que le mélange 40% de salades et 60 % de D.V. est le plus satisfaisant. Les salades deviennent des activateurs de la dégradation aérobie en apportant de l'eau aux D.V. secs et ligneux, la qualité agronomique du compost obtenu n'étant pas nettement marquée.
Etat des énergies renouvelables en Europe : 8ème bilan EurObserv'ER : Edition 2008
Comme précisé en préambule, le 8ème Bilan EurObserv'ER constitue une synthèse des travaux publiés en 2008 (Systèmes Solaires, le Journal des Energies Renouvelables, n° 183 au n° 188), actualisée et complétée. Il offre un tour d'horizon complet des huit filières renouvelables. Leurs performances sont comparées aux objectifs du livre Blanc de la Commission européenne et de son Plan d'action biomasse. Deux notes de synthèse sur deux filières en devenir, l'héliothermodynamique et l'énergie marine, viennent compléter cette étude. Une note méthodologique donne des précisions sur l'actualisation des données chiffrées. Ces données concernent l'éolien, le photovoltaïque, le solaire thermique, la petite hydroélectricité, la géothermie, le biogaz, les biocarburants, les déchets urbains, la biomasse solide, l'héliothermodynamique, les énergies marines, les objectifs pour 2010, 20 % d'énergies renouvelables en 2020, les indicateurs socio-économiques par filières : éolien, photovoltaïque, solaire thermique..., emploi, chiffres d'affaires et par études de cas : Allemagne, France, Autriche...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Le compostage permet de recycler tous les résidus végétaux de cuisine et les déchets du jardin. Il consiste à faire fermenter ces déchets par le biais de micro-organismes (bactéries) et de macro-organismes (lombric, cloportes, limaces...), jusqu'à l'obtention d'un terreau noir, riche en azote, phosphore et potassium. Les déchets du compostage sont nombreux : fleurs fanées, feuilles fraîches ou mortes... et les végétaux pollués sont bannis. Pour composter, différentes techniques existent : étalement d'une couche de matière organique sur le sol, compostage en tas progressif (tas à l'air libre, recours à un récipient de grande taille pour isoler les déchets). La solution air libre est particulièrement bien adaptée aux grands jardins générant d'importantes quantités de déchets organiques. Le composteur est une autre possibilité visant l'obtention rapide d'un compost. En l'absence d'un jardin, le recyclage des déchets se fait grâce au "lombricompostage". Un bon compostage dépend de la circulation de l'air, de l'apport d'humidité, d'une température moyenne (autour de 25°C), du maintien d'un milieu légèrement basique (pH entre 6 et 8).
Un hôtel restaurant 100% écologique
La prise de conscience écologique de Philippe Battmann, hôtelier à Masevaux, en Alsace, se traduit dans toutes les composantes de son activité. Il propose des repas de qualité avec des produits locaux et biologiques, sert des produits faits maison et a réduit ses déchets. Côté énergie, Philippe Battmann a opté pour une chaudière à granulés bois qu'il complète par des panneaux solaires. Il fait des économies d'électricité, de gaz et d'eau grâce à des utilisations plus rationnelles de ces sources d'énergie ou des adaptations appropriées aux besoins du service. Enfin, les produits chimiques sont bannis et des recettes naturelles sont employées pour la lessive.
Le livre noir de l'environnement : Etat des lieux planétaire sur les pollutions
Dans cet ouvrage, Henri Augier (Docteur d'Etat, Maître de conférences honoraire à la faculté des sciences de Marseille-Luminy, professeur honoraire à l'Ecole Nationale des Travaux Publics de l'Etat) était à la tête d'un laboratoire spécialisé dans l'étude des nuisances. Egalement responsable de l'enseignement de la molysmologie - science des pollutions - à l'Université de la Méditerranée et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature...), il a souhaité mettre à la portée de tous les connaissances essentielles sur la pollution et la dégradation de l'environnement. Tous les aspects de l'impact des nuisances sur l'homme, la flore, la faune, et les milieux naturels (air, sol, terre, eaux) sont traités : pollution microbiologique, pétrolière, radioactive, sonore, thermique, génétique, chimique, ainsi que bien d'autres nuisances telles que déchets, eutrophisation, artificialisation, bétonnage et saccage des milieux naturels.
Manger BIO : Pourquoi ? Comment ? : Le guide du consommateur éco-responsable
Loin de n'être qu'un effet de mode réservé à une petite élite de consommateurs privilégiés, l'agriculture biologique apparaît aujourd'hui au plus grand nombre comme une alternative pertinente à la "malbouffe". Le succès sans cesse grandissant des produits bio comme l'éclosion soudaine des AMAP, cette nouvelle forme d'achat direct aux producteurs, en témoignent. Mais alors des questions se posent : Cette agriculture est-elle capable de nourrir l'humanité ? A-t-elle vraiment des avantages pour la santé ? Est-elle vraiment écolo ? Manger bio revient-il vraiment plus cher ? Qui sont les acteurs de la bio ? Comment s'y retrouver parmi les différents labels ? Où faire ses achats ? Véritable guide pratique pour découvrir les produits bio et apprendre à évaluer les conséquences des achats des consommateurs, ce livre est également une source de réflexion invitant à consommer autrement et de façon plus responsable.
Paillis d'automne
Denis PEPIN, AuteurQuelques conseils pour recycler les déchets de son jardin, et notamment les feuilles, dans le but de le protéger et de le fertiliser naturellement : identification des feuilles les plus adaptées pour un compost de qualité, rotations possibles, autres paillis possibles.
Pleyber-Christ, Finistère : Le saule, pour l'énergie et la valorisation des boues
Danielle BODIOU, AuteurDans le Finistère, la commune de Pleyber-Christ et sa Cuma se sont associées pour développer l'épandage de boues d'épuration sur taillis à très courte rotation de saules et la valorisation du bois en chaufferie communale. Aujourd'hui, la commune cultive 13 ha de taillis de saules à très courte rotation sur des terres en majorité en propriété pour assurer la valorisation locale de la production totale des boues d'épuration issues du traitement des eaux usées et la protection d'un captage d'eau. L'objectif premier était de sécuriser le plan d'épandage des boues. La première récolte de saules, implantés en 2002, a eu lieu 5 ans plus tard.
Amendements organiques et maraîchage biologique sous abri : résultats en 5ème année d'expérimentation
L'expérimentation conduite à l'INRA d'Alénya depuis 2002 vise à mieux connaître l'évolution de deux amendements : compost de déchets verts et compost commercial (composé de tourteaux de café, fumier de bergerie, poussière de laine et magnésie), dans le contexte de cultures maraîchères sous abri, afin d'améliorer les états du sol et de prendre en compte la minéralisation azotée pour mieux alimenter les plantes. Un témoin sans apport est comparé aux apports de ces deux amendements (à dose différente). L'article présente les résultats après 5 années d'expérimentation : caractérisation des composts, incidence sur les caractéristiques du sol, sur les cultures Après 5 années d'apports différenciés, les effets en terme d'accumulation de matière organique commencent à se voir dans le sol ; Par contre, les effets sur les caractéristiques des sols (activité biologique, densité apparente de sol) et des cultures (rendements commercialisables, écarts de tri, exportations azotées ) ne sont pas encore visibles de façon très nette. Cet essai est également influencé par le type de système de culture sous abri, avec une forte dynamique de minéralisation, et les conduites antérieures (système précédent en conventionnel avec une fertilisation intensive). Cette expérimentation prend fin en 2009 : le bilan de l'essai sera alors finalisé.
Assainissement autonome : les plantes à la rescousse !
L'épuration des eaux usées peut être simple : des bacs successifs plantés servent de filtres. C'est la reconstitution d'un milieu naturel qui en fait un système quasi-autonome et performant. A condition, bien sûr, de réaliser l'ouvrage dans les règles de l'art. Le filtre planté à filtration verticale remplace la fosse toutes eaux. Son rôle est de retenir les matières en suspension dans l'affluent. Son action est surtout mécanique. Le filtre planté à filtration horizontale est constitué d'un bassin rempli d'un milieu filtrant et accueille une végétation variée, qui a un rôle mécanique, de fixation et d'épuration. Le massif filtrant végétalisé est validé depuis 2007 pour les exploitations agricoles. La réglementation devrait évoluer pour favoriser ces systèmes de traitement, encore soumis à dérogation.
Dossier : malin, le recyclage
Les déchets ménagers représentent, en France, plus de 26 millions de tonnes par an auxquelles s'ajoutent les déchets industriels et agricoles. La quantité de déchets produits équivaut en tout à la gestion de 600 millions de tonnes de déchets par an (dont 1% sont des déchets toxiques) ! Le dossier, s'adressant aux enfants, interroge sur les moyens de réduire notre production de déchets et les manières de recycler : - Qu'y a-t-il dans la poubelle ? ; - Durée de vie des déchets ; - Moins jeter pour diminuer le volume des poubelles ; - Pollueur/payeur ; - Où vont nos poubelles ? ; - Recycler le papier, le verre, le plastique, les métaux, ainsi que piles, batteries... Le dossier est suivi d'une rubrique consacrée à des ateliers "recyclages maison", qui propose plusieurs réalisations (un collecteur, des carnets en CD, des sacs plastiques transformés en cersf-volants, les "petits restes" ou l'art de recycler les plats) et qui donne des astuces pour créer du vert.
Dossier : Vers un habitat Zéro carbone
Le dossier aborde les moyens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre trop élevées. La moitié des gaz émis le sont directement par les individus de par leurs usages privés de l'énergie (déplacements motorisés, consommation de chauffage et d'électricité) et de par la fabrication et les transports des produits et des services liés à la production de l'alimentation et aux biens de consommation (gestion des déchets...). Les différents gaz à effet de serre n'ont pas tous le même pouvoir de réchauffement global (PRG), ni la même durée de vie. Mais, afin de faciliter les calculs, une unité commune existe, c'est l'équivalent carbone (éq.C). L'émission annuelle d'un Français est de 2,2 tonnes éq.C. Or, un Français ne devrait pas émettre plus de 0,5 tonnes éq.C par an pour stabiliser la concentration en CO2 dans l'atmosphère.
Energies : Le biogaz à la ferme, naturel, local et renouvelable
La France continue à être à la traîne en matière de biogaz : quatre fermes en produisent, contre 3000 installations en Allemagne. L'intérêt de ce court article est de présenter le B. A. BA du principe du biogaz, en distinguant le " bon biogaz " du " mauvais biogaz " : celui qui est produit à la ferme à partir de déchets organiques, fumiers et autres lisiers, et celui produit à partir de cultures énergétiques, produites à grand renfort d'intrants. Le biogaz oui, mais pas n'importe comment !
Valoriser les déchets d'élagage
L'article passe en revue les différents atouts de la filière "bois énergie" (le développement des énergies renouvelables - dont le bois - constitue l'un des engagements des Etats signataires du protocole de Kyoto, une ressource facile à renouveler, des stocks suffisants, le développement local favorisé, des avantages fiscaux), décrit les différents sous-produits (bûches, plaquettes, granulés, bûches densifiées) et leur rendement énergétique et se penche sur la structuration de la filière et la récente valorisation des déchets d'élagage (création d'une filiale de l'O.N.F., O.N.F.-Energie, place des petites structures artisanales, arrivée dans la filière d'entreprises non spécialisées).
Les vers mangent mes déchets
L'ouvrage traite du rôle des vers de terre pour la valorisation des déchets organiques : le lombricompostage. Il répond à des questions essentielles : - Quelle appellation ? ; - Où placer la caisse à vers ? ; - Quelle caisse dois-je utiliser ? ; - Qu'est-ce que la litière ? ; - Quelle espèce de vers dois-je utiliser ? ; - Quelle est la vie sexuelle d'un ver ? ; - Combien me faut-il de vers ? ; - Comment installer ma caisse à vers ? ; - Quels types de déchets et pour quoi faire ? ; - Comment prendre soin de mes vers ? ; - Les questions les plus fréquentes sur les vers ; - Les autres bestioles dans mon lombricomposteur ? ; - La caisse à vers : quels bénéfices pour les plantes ? ; - Comment considérer les déchets comme une ressource ? ; - Combien de vers dans un hectare ?
Biocarburants : attention déchets collatéraux !
La montée en puissance de la production de biocarburants s'accompagnera d'une masse presque deux fois supérieure de coproduits qu'il est impératif de valoriser pour équilibrer la filière. Un pari loin d'être gagné.
Biomasse : les coops y vont
Les coopératives agricoles estiment avoir un rôle à jouer dans la valorisation énergétique de la biomasse. Leurs projets commencent à éclore et reposent non seulement sur la valorisation des déchets mais aussi sur la production spécifique de biomasse. L'article fait état des perspectives à venir pour des usages et des sources diversifiées de la biomasse.
Le compost : Un produit à connaître
Faire du compost à base de déjections porcines, de fumier de volailles et ovins, comment le réaliser et l'utiliser, tous ces thèmes sont abordés dans ce document.
Déchets de la restauration collective : le compostage in situ des restes alimentaires dans un établissement de restauration collective
Les déchets alimentaires représentent plus d'un million de tonnes par an pour la France. Dans le cadre de l'évolution des politiques communautaires et nationales de gestion des déchets, la valorisation matière de ce gisement apparaît souhaitable. La réussite du compostage in situ nécessite, en marge des aspects techniques, l'adhésion des utilisateurs et du personnel, ainsi que la mise en place d'un service spécifique. Deux solutions techniques principales existent : un dispositif statique en bac, à fonctionnement manuel, ou un dispositif électro-mécanique avec un bioréacteur rotatif. Exemple d'un lycée à Digne-Les-Bains.
DEEE : à quoi servira votre éco-contribution
Les Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques (DEEE, à prononcer D3E) représentent un volume d'1,7 millions de tonnes générées annuellement par les entreprises et les ménages. La tendance est à la hausse, avec une croissance de 3 à 5% par an. La moitié environ du total provient des ménages. Chaque habitant générerait donc 14 kilos de déchets d'équipements électriques et électroniques par an. Une partie est déjà collectée. Les volumes récupérés représenteraient 2 kilos par an. Deux directives européennes de janvier 2003 visent la limitation de la présence de substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques et la mise en place d'une filière pour collecter et traiter les déchets en fin de vie. L'article donne des indications sur les DEEE concernés, ce qu'il faut faire des déchets : reprise "un pour un", réutilisation, déchetterie, et précise le montant pour l'éco-contribution différent selon les appareils et leur toxicité.
Dossier : Consommer vert : Les achats
La société de consommation est devenue société de "surconsommation". De nombreux indicateurs signalent que nous avons dépassé les capacités de la planète à soutenir durablement les rythmes de production et de consommation actuels. Des fiches servent de guide pour consommer autrement et dans le respect de l'environnement : - Respecter les règles d'or du consommateur vert ; - Décrypter labels, logos et sigles sur les étiquettes ; - Résister à la publicité ; - Dire non au suremballage ; - Préférer l'eau du robinet à celle en bouteille ; - Acheter proche et de saison ; - Manger bio et bon ; - S'habiller écologique ; - Utiliser des cosmétiques plus naturels ; - Réapprendre à réutiliser ; - Réduire ses déchets ; - Devenir un champion du tri ; - Fréquenter la déchetterie ; - Jouer le jeu des filières de recyclage.
Dossier : la crise de l'eau
Le dossier analyse les raisons de la crise de l'eau et propose des pistes pour en trouver l'issue : - L'eau : de l'or bleu ou un patrimoine commun ? ; - L'eau polluée par les pesticides : ce que disent les projets de loi ; - Le pays où les rivières coulent à l'envers... ; - L'eau et la Champagne menacée par une poubelle nucléaire ; - L'eau menacée par la crise climatique ; - Les océans : bientôt trop acides pour la vie ? ; - Le mirage de l'eau de mer ; - A quoi servent les grands barrages ? ; - L'empreinte écologique... en litres d'eau ; - Redécouvrir le maïs ; - Les bonnes adresses de l'eau.
L'énergie en élevage : Les économies d'énergie ; Les énergies renouvelables
Des économies d'énergie sont possibles sur des structures d'élevage. Les articles de ce dossier présentent les expérimentations faites sur plusieurs postes de production et se résument en ces termes : Géotexia Mené : projet d'unité collective de traitement de la matière organique, méthanisation, récupérateur de chaleur, plaquettes, banc d'essai pour tester des moteurs de forte puissance, maîtrise des postes d'énergie : fuel, gaz, lubrifiant, électricité, engrais, qualité de l'huile végétale pure.
Epandages de boues d'épuration urbaines sur des terres agricoles : impacts sur la composition en éléments en traces des sols et des grains de blé tendre
Cet article présente les résultats de plusieurs essais menés en France ayant eu pour objectif d'évaluer l'impact de l'épandage de boues d'épuration urbaines sur des terres agricoles sur la composition en éléments traces (notamment le cadmium, car c'est un des éléments les plus mobiles et les plus phytodisponibles) des sols et des grains de blé tendre. Des essais, réalisés dans des conditions d'épandages excessifs de boues chargées en ETM (1970,1980) alors que la réglementation de 1998 n'était pas encore en place et qu'il n'y avait aucune surveillance des boues, ont mis en évidence l'impact très fort de l'épandage de boues sur la composition en ETM des sols et des produits végétaux (même plusieurs années après l'épandage). De nombreux essais menés dans le cadre d'épandages conformes à la réglementation de 1998 montrent qu'il n'y a pas d'impact significatif des boues sur la composition des sols et des grains de blé.
Des mesures concrètes pour une "santé durable"
Le "Mémorandum de l'Appel de Paris" a été proclamé le 9 novembre 2006 à l'UNESCO lors du colloque "Environnement et santé durable". L'article fait un rappel des résolutions prises en matière de santé et d'environnement : - Gestion des déchets ; - Il faut soutenir le bio pour la protection de l'enfance ; - L'agriculture biologique ; - L'alimentation.
Paillage : Que faire des films plastique agricoles usagés ?
Si l'agriculteur n'emploie pas de films dégradables, il dispose de trois solutions pour recycler ses films : le recyclage de la matière première, l'incinération et la thermolyse. Depuis 2002, un réglement sanitaire national, relayé au niveau départemental, interdit la mise en décharge et le brûlage des films plastiques en bout de champ.
Paillages et ficelles : Biodégradables, c'est mieux
L'élimination et le recyclage des déchets plastiques constituent une problématique mondiale. En France, 140 000 tonnes par an de plastique sont utilisées en agriculture, dont 38 000 tonnes par an de déchets de films minces. Opter pour des matériaux biodégradables devient une évidence. Le GRAB d'Avignon fait le point sur les produits existant sur le marché.
Recyclage des déchets organiques : La voie du compostage
Le Ctifl a fait le choix de réaliser la transformation de ses bio-déchets par la voie du compostage. Les premiers travaux ont conduit à des composts agronomiquement corrects. Il reste cependant à approfondir les aspects d'innocuité par rapport aux phytopathogènes, aux résidus de pesticides véhiculés et au risque de germination des semences contenues dans les composts fabriqués.
Valeur agronomique d'un compost de déchets verts + biodéchets
La Chambre d'Agriculture du Lot-et-Garonne, en partenariat avec HORTIS Aquitaine, teste depuis 3 ans le compost de déchets verts + biodéchets de la Communauté d'Agglomération d'Agen sur grandes cultures et salades. L'objectif de ces essais était de vérifier l'innocuité du produit sur le sol (ETM, micro-polluants organiques) et les cultures (norme nitrate, ETM) et de mesurer la valeur agronomique de ce compost (augmentation de rendement, caractéristiques du sol). Les résultats de ces essais sont présentés dans cet article.
Votre compost : Mûr ou demi-mûr ?
Conseils pour bien utiliser le compost : temps de fabrication, fuite des vers rouges, âge de la maturité, qualité de l'apport et date de limite de "consommation".
Agromatériaux et biocarburants : Quand l'agriculture nourrit un nouveau secteur industriel
La conférence rappelle d'une part, l'intérêt de la chimie pour exploiter le maximum des constituants de la matière première agricole (valorisation de la plante entière) qui se substituerait aux produits dérivés du pétrole, d'autre part, l'intérêt de la production d'énergies nouvelles (diester, éthanol).
Biogaz : un gisement qui gagne à être exploité
Pour rentabiliser le biogaz produit par les centres de stockage de déchets (CDS) de classe 2, un projet de valorisation doit être prévu dès leur conception. La taille du gisement de déchets, la nature des déchets, la situation géographique du centre doivent être pris en compte. D'autre part, l'étanchéité des alvéoles est primordiale pour la quantité de méthane produite, bien qu'il soit indispensable de conserver une certaine humidité. De plus, l'objectif du réseau de captage est d'aspirer le maximum de biogaz sans fuites, et de l'acheminer dans les meilleures conditions à l'unité de valorisation. Différentes technologies existent pour produire l'électricité : turbine couplée à un alternateur alimentée par la vapeur des chaudières à gaz, les moteurs à explosion reliés à un alternateur et, depuis peu, les turbines à gaz et les microturbines, plus souples d'utilisation.
Déchets traités à la chaux pour éviter l'incinération
Le groupe français Oxalor propose une technique de recyclage des ordures par déshydratation, à partir de chaux vive. L'ensemble du traitement se déroule sans broyage, ni incinération.
L'innovation technique : Un enjeu pour l'avenir des serres
Les productions sous serre vivent actuellement une étape charnière. Cet article a pour objectif de dresser un état des lieux des innovations techniques pouvant orienter ce secteur sur la pente de la durabilité, en terme d'optimisation du climat et de l'énergie, de gestion des rejets et notamment des effluents liquides, mais également en terme d'amélioration de la compétitivité.
Les pratiques des CUMA compostage
Pas de chichi dans cet article très fourni en statistiques : comparaisons de quatre CUMA qui traitent entre 2000 et 140 000 tonnes de fumier et déchets verts/an. Des contractualisations avec les collectivités locales pour composter des déchets verts déjà broyés (l'agriculteur est payé 8 euros/tonne dans la Drôme) ; facturation par la CUMA à la minute de rotor : entre 3,5 et 4,5 euro/mn ; analyses fréquentes des composts, parfois prises en charge par la chambre d'agriculture (cas de l'Ain)... Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'auteur propose de donner toutes les coordonnées (tél. 02 99 54 63 12).
Le recyclage : plusieurs vies à nos déchets, plus de vie pour la planète
Déchets verts : à chacun son broyeur
Le broyage des déchets verts constitue la première étape du compostage. Il existe une multitude de broyeurs sur le marché, avec des puissances variables (du petit broyeur à alimentation manuelle, aux broyeurs à alimentation mécanique), et utilisant divers outils de coupe (les lames couteaux et disques qui coupent et déchiquettent le bois ou les dents, marteaux et fléaux qui défibrent le bois. Le compostage peut servir au traitement des déchets de cuisine et de jardin (épluchures, restes de repas, déchets verts ) : en Rhône-Alpes, les déchets verts de 26 déchetteries sont transformés en compost et vendus sous la marque FERTI VERT. A Voiron (38), une station de compostage, sur le site écologique de la Buisse, permet le compostage de 17000 t de déchets. Le processus utilisé sur cette station est un compostage sous abri avec aération forcée, qui permet une meilleure maîtrise des paramètres (température, aération, humidité ). En Avril 2000, neuf sites pilotes se sont engagés dans le programme Qualorg, destiné à développer la filière de valorisation des biodéchets par le compostage. Le bilan des sites montre la viabilité technique et économique de ce type d'opérations.
Dioxines et alternatives : Les déchets ne sont pas une fatalité
Année après année, nos modes de consommation engendrent de plus en plus de déchets. Alors que ces derniers prolifèrent, et que leur incinération produit des dioxines et autres substances hautement toxiques pour la santé et l'environnement, cette crise des déchets n'est pourtant pas une fatalité. Des solutions alternatives sont présentées dans cet article.
Fertilisation : Quels déchets organiques d'origine urbaine pour la bio ?
Dans un premier temps, l'auteur décrit les 4 grandes catégories de déchets organiques d'origine urbaine (déchets verts, biodéchets des ménages, boues de station d'épuration des eaux et composts mixtes). Parmi eux, seuls les déchets verts et biodéchets des ménages peuvent être utilisés en bio sous certaines conditions détaillées dans cet article. Dans un second temps, l'auteur détaille les différentes étapes nécessaires au compostage des déchets verts (en particulier les interventions supplémentaires par rapport au compostage des fumiers). Enfin, la qualité et la valeur agronomique des composts de déchets verts sont données dans ce dossier.
Ma fabrique à compost
Blaise Leclerc nous soumet une méthode différente pour faire du bon compost : au lieu de faire des tas de déchets alternant déchets ménagers et déchets verts, il utilise les capacités des vers du fumier pour transformer les matières organiques.
Pots biodégradables en culture ornementale
Le site de compostage d'Artois Compost
SEDE Environnement produit 55000 tonnes de compost sur son site de 8 hectares à Graincourt les Havrincourt (62) depuis son ouverture en 2000 : Artois-compost. Le compost est fabriqué à partir de boues de station d'épuration et de déchets verts de collectivités locales du Pas-de-Calais et du Nord, qui sont également les principaux clients pour le compost. L'article décrit le procédé de compostage, les mesures de traçabilité, la valeur agronomique du compost produit, le mode de transport adopté pour les déchets verts pondéreux (voie fluviale), le traitement des effluents issus du compostage (par évapo-concentration). Artois-compost est certifié ISO 14001 et développe une unité de méthanisation.
Valoriser les déchets de salades par compostage
Dans les Pyrénées-Orientales, 7 000 tonnes de déchets de salades sont produits chaque année. Une partie seulement est recyclée par le biais de l'alimentation animale, essentiellement pour les chevaux, et la mise en décharge est interdite car réservée aux déchets ultimes. Face à ce constat, l'unité Agronomie/Environnement de la Chambre d'Agriculture du département a lancé en 2002, à Saint Cyprien, des expérimentations sur le compostage des déchets de salades. Les résultats obtenus sur les années 2002 et 2003 ont permis de déterminer le meilleur ratio entre déchets verts et déchets de salades. Un suivi agronomique de l'épandage de ces composts sur les différentes productions départementales va être mené sur 5 ans et le coût de cette nouvelle filière doit être étudiée dans les prochains mois... Une voie de valorisation des déchets à suivre !
AGREDE : agriculture et épandage de déchets urbains et agro-industriels
Martine TERCE, Directeur de publication | VERSAILLES CEDEX (R D 10, 78 026, FRANCE) : INRA EDITIONS | Les dossiers de l'environnement de l'INRA, ISSN 1257-4627 | 2003Le programme AGREDE a été conçu par l'INRA en 1996 pour améliorer les connaissances scientifiques sur l'épandage de produits résiduaires. Dans cet ouvrage, on lira les descriptions détaillées des 12 projets de recherche qui le composent : - Disponibilité en azote des effluents urbains, agro-industriels et issus d'élevage ; - Caractérisation des déchets organiques et des milieux récepteurs (sols andiques) sous climat tropical (cas de l'île de la Réunion) ; - Phytodisponibilité et valeur fertilisante du phosphore de déchets urbains ; - Phytodisponibilité des éléments traces métalliques dans les grains de blé ; - Devenir des éléments traces métalliques dans les sols du Vexin français soumis à des épandages de boues ; - Disponibilité des composés traces organiques dans les sols amendés par des boues d'épuration ; - Devenir et impacts écotoxicologiques du nonylphénol contenu dans les boues de station d'épuration valorisées en agriculture ; - Epandage des boues d'épuration urbaines sur les prairies : risque de cysticersose pour les ruminants et de téniasis pour l'Homme ; - Effets environnementaux des épandages de boues de stations d'épuration en plantation de pin maritime ; - Valeur agronomique et impacts environnementaux de composts d'origine urbaine : variation avec la nature du compost ; - Qualification de déchets des boues de stations d'épuration et réorganisation de la filière, dans deux départements marqués par le moteur urbain ; - Jeux et enjeux autour de la réglementation des épandages, une analyse socio-économique.
Les boues d'épuration ne serviront plus d'engrais
En Suisse, les boues d'épuration ne pourront plus être utilisées comme engrais : elles devront dorénavant être incinérées de manière respectueuse de l'environnement. Le Conseil Fédéral a en effet modifié l'ordonnance sur les substances, avec effet au 1er mai 2003. L'interdiction sera apliquée par étapes : les boues d'épuration seront interdites dés le mois de mai 2003 dans les cultures maraîchères et fourragères. Pour les autres surfaces fertilisables, le délai de transistion s'étend jusqu'en 2006 au plus tard. Les cantons peuvent toutefois le prolonger jusqu'en 2008 dans certains cas. Le Conseil Fédéral applique ainsi le principe de précaution aux domaines de la protection de la santé et de la protection des sols.
La Commission européenne s'attaque enfin aux pesticides !
La Commission européenne étudie une importante réforme de la législation concernant les produits chimiques. Ainsi, au cours des onze prochaines années, un nouveau système d'enregistrement, d'évaluation et d'autorisation de ces substances va être progressivement mis en place. Le nouveau système, baptisé REACH (Enregistrement, Evaluation, Autorisation des Substances Chimiques), constitue une amélioration très nette par rapport au système actuel, en vigueur depuis 1981.
Le compost, objectif qualité
Un point de départ pour la sélection d'un compost de qualité par le jardinier : présentation de trois tests pour le juger, quelques conseils quant à des problèmes de mauvaise odeur, de jeunesse du mélange ou liés à la présence de graines d'adventices.
Compost et paillage au jardin : recycler, fertiliser
Que faire des déchets de la cuisine et du jardin ? Une seule réponse à ces deux questions : le compost et le paillage. Epluchures et fanes de légumes, tontes de gazon, feuilles mortes, bois de taille et autres, tout cela peut devenir compost, un fertilisant idéal, ou couvrir le sol pour le protéger et pour empêcher les mauvaises herbes de pousser. Quel usage pour chacun de ces matériaux, dans quelles proportions mélanger les différents déchets pour réussir son compost, avec quoi pailler le potager et le jardin d'ornement, autant de questions auxquelles ce livre répond. Des techniques simples, économiques et parfaitement écologiques. Pour que chaque jardinier, et pas seulement les "bio", résolve deux problèmes d'un coup : celui de ses déchets verts (au moins 30 % de nos poubelles) et celui de la fertilisation du jardin.
La gestion de proximité des biodéchets : quelle démarche ?
Une approche de proximité concernant la gestion des biodéchets, voilà ce que nous propose cet article (reprenant une fiche plus détaillée de l'ADEME) en abordant les pratiques domestiques et collectives. Présentations de diverses stratégies ainsi que du projet pilote BioLoQual (obtention de références). Faire le bilan de la situation et proposer de nouveaux schémas sont les objectifs de ce projet.
Guide technique et pratique du compostage
L'objectif de ce guide est de donner des indications et des clés d'observation aux praticiens dans un contexte d'agriculture biologique. Il aborde les aspects généraux du compostage en agrémentant le texte par des chiffres (effet assainissant, C/N, législation...) et par des conseils pratiques. Il contient des fiches sur les caractéristiques des différents types de compost (retournement, taille de l'andain) et sur les besoins en compost en fonction de la situation. Ce guide est organisé pour aider les agriculteurs à gérer leur compostage en fonction de leur contexte.
Paillez, paillez... le jardin vous le rendra !
Compostage et paillage sont les deux principales voies du recyclage de déchets organiques. Voici quelques conseils pour bien réutiliser les déchets verts organiques du jardin. Cette méthode permet de protéger la terre des intempéries, aux microorganismes de se développer et d'enrichir le sol, et d'empêcher le développement intempestif des adventices. Ainsi, les feuilles mortes, les tontes de pelouse, les branches taillées et les tiges sèches des fleurs trouveront naturellement leur place au potager.
QUALORG : Développement d'une démarche qualité pour la valorisation organique de la fraction fermentescible des ordures ménagères
"Le compostage des ordures brutes a montré ses limites. C'est pourquoi l'ADEME a mis en place un programme de démonstration ""Qualorg"" auprès de neuf sites pilotes, visant à définir un référentiel de qualité. L'objectif était de développer et de consolider les débouchés pour les composts obtenus par le biais de collecte sélective et de valorisation organique des biodéchets mis en place par des collectivités. Le rapport technique final, paru en décembre 2002, est disponible à l'ADEME."
Quel futur pour la gestion des boues d'épuration ?
Le problème de la gestion des déchets liés à l'activité humaine est appréhendé sous un regard sociologique (citoyen producteur, consommateur et membre de la collectivité), historique (apparu avec le développement de la vie en société et des villes), scientifique (teneur en eau, hygiène, odeur), économique et technologique (sécurité, réglementation... ). Ce regard original peut alimenter le débat sur le maintien de l'interdiction de ces boues en agriculture biologique.
Raisonner les apports d'amendements organiques pour limiter les risques de pollution par les nitrates
Des expérimentations "amendements organiques" ont eu lieu en partenariat ADEME-Ctifl-SERAIL et les résultats concernant les nitrates sont présentés dans cet article. Ces expérimentations, réalisées sur cultures légumières, ont montré que les apports raisonnés sur une base carbone ont conduit à des niveaux de fourniture potentielle en azote élevés. Les préconisations sont, lorsque les cinétiques de minéralisation ne sont pas connues, d'utiliser des amendements organiques non enrichis avec du fumier de volailles, du lisier ou des algues et d'ajuster les apports si nécessaire avec des engrais organiques. Il est également nécessaire de raisonner les apports hydriques (lessivage).
Valorisation énergétique et agronomique des déchets organiques : La méthanisation, une filière à développer
A l'heure du réchauffement climatique, la méthanisation des déchets organiques présente l'avantage de produire à la fois un compost, de l'énergie, et de réduire l'émission de gaz à effet de serre. Ce mini dossier sur les bioénergies présente également trois autres voies d'utilisation des déchets organiques : mise en décharge, épandage direct, et compostage.
L'agriculture biologique et les déjections animales
En agriculture biologique, l'utilisation des déjections animales participe en grande partie à faire-valoir sa particularité la plus concrète : l'emploi d'engrais naturels. En agriculture intensive, les déjections animales apparaissent le plus souvent comme des déchets. La distinction entre le déchet et le produit repose implicitement sur l'existence ou non d'une utilité. Dans la mesure où l'agriculture se présente comme une agriculture respectueuse de l'environnement, les déjections animales peuvent bénéficier de cette caution environnementale. Ainsi, cet article présente les déjections animales d'un point de vue réglementaire.
Compost de déchets verts : Valorisation par les services espaces verts
Les composts sont une réponse à l'amélioration des sols à un coût acceptable pour les services espaces verts. Afin de valoriser au mieux ses déchets verts par le compostage, une ville doit apprendre au préalable à bien gérer ses gisements. Ensuite deux possibilités s'offrent à elle : l'amendement et le paillage. La bonne gestion des différents gisements de déchets verts d'une municipalité participe à leur valorisation ultérieure.
Compost végétal : Les débouchés en culture légumière
La valorisation du compost végétal est à l'étude dans de nombreuses zones de production légumière en France. Les producteurs de légumes peuvent s'appuyer sur les conseils des techniciens pour choisir des composts de qualité, sans métaux lourds, améliorant la structure du sol... Reste qu'en amont, le passage d'une logique de déchet à une logique de produit n'est pas évident.
Compostage
L'exemple de la ville de Maromme, près de Rouen, qui a mis en place, en 1993, une usine performante pour la valorisation des déchets verts : en six mois, grâce aux collectes effectuées sur l'intercommunalité, divers composts de qualité sont mis à la disposition des usagers. La réussite de l'opération tient à l'efficacité de la collecte en amont, et à la distribution et la commercialisation en aval. Explications.
Disponibilité de l'azote des composts utilisés en agriculture biologique
La gestion de l'azote, élément pouvant devenir chroniquement un facteur limitant en agriculture biologique, est très difficile à réaliser avec des matières organiques stabilisées. Quelle est donc la disponibilité de l'azote des composts de déchets verts et de fumier ? Pour répondre à cette question, cette étude repose sur l'identification de facteurs discriminants physiques, chimiques et biologiques faciles à mesurer et permettant de qualifier différents types de composts. Des corrélations ont ensuite pu être établies entre cette classification et les réponses à la question initiale. Les résultats de cette étude sont les suivants : la composition du compost de déchets verts est très dépendante des matériaux de base et le procédé de compostage détermine avant tout le comportement du compost. La taille et la forme des tas, ainsi que la fréquence de retournement permettent de distinguer deux procédés, aboutissant à des composés de qualité très différents dont les qualités agronomiques sont comparées. Leurs arrières effets respectifs ne sont pas identifiés. Ces données sont assorties de quelques conseils d'utilisation. Pour le compost de fumier, les deux facteurs discriminants retenus sont en premier lieu la fréquence de retournement, et ensuite le degré de maturité et conduisent à l'établissement de 4 types dont les qualités agronomiques sont également comparées et accompagnées de recommandations. Ces résultats déboucheront sur la publication de fiches techniques sur la fabrication et l'utilisation des composts.
Entre recyclage des déchets verts et développement local
En 2000, Noël et Théo Adam, exploitants agricoles dans le Haut-Rhin, s'engagent dans une démarche de diversification en s'ouvrant à la récupération et au traitement des déchets verts des collectivités voisines de leur exploitation. Ils créent alors une SARL, Sungdau Compost, et interviennent dans un contexte concurrentiel exacerbé. Après deux ans et demi d'activité, la SARL assure le recyclage des déchets verts de l'équivalent d'une collectivité de 350 000 habitants. Mais tout n'est pas gagné.
Gestion des boues : L'affaire des élus et des agriculteurs
Quand on est agriculteur, épandre les boues de la station d'épuration pour être partenaire de la collectivité, pourquoi pas. Quand on est élu, réfléchir à leur gestion économique et environnementale, cela va de soi. En Vendée, un groupe d'agriculteurs et d'élus travaillent avec la FDCUMA pour modifier leurs pratiques actuelles. Explications données par Clément Sauvaget et Jean-Marc Aubret : tous deux agriculteurs et élus.
La gestion des déchets verts des municipalités
La gestion des déchets verts constitue une filière à part entière, puisqu'on compte aujourd'hui en France plus de 335 plate-formes de compostage. En effet, le choix de composter ces déchets devient de plus en plus évident, compte-tenu des évolutions réglementaires et de l'intérêt du produit fini. Cependant, la mise en place d'une plate-forme doit être réfléchie en fonction de l'origine des flux de matières premières mobilisables, de leur quantité et de leur destination. Ces éléments sont ici détaillés, en complément d'une analyse de cas, la plate-forme VEGETERRE d'Angers.
En Vendée, des déchets verts recyclés avec du fumier
Depuis 1996, une dizaine d'éleveurs de la Cuma Défis 85, installés à la Roche-sur-Yon en Vendée, compostent en mélange fumier et déchets verts. Ces derniers sont issus en grande majorité de la taille de haies et de la tonte de pelouses. Ce co-compostage permet en effet de valoriser en élevage ces déchets verts, et même si la portée agronomique est encore peu connue, elle reste prometteuse.
Améliorer les sols avec le compost des villes
Des agriculteurs font appel aux municipalités pour améliorer la qualité de leurs sols. En effet, dans certaines régions, le manque d'élevages fait défaut aux agriculteurs qui ne peuvent utiliser les déjections animales comme source d'amendement organique. Pour pallier ce manque, les exploitants agricoles récupèrent les déchets verts des municipalités, qui, transformés en compost, permettent d'améliorer la fertilité des sols. Deux exemples d'exploitation directe par des agriculteurs dans le Calvados et le Sud-Ouest.
Associer déchets verts et déchets agricoles
Depuis bientôt 4 ans, la Chambre d'Agriculture du Roussillon se mobilise sur la problématique de la gestion de l'élimination ou de la valorisation des déchets agricoles produits par les filières maraîchère, arboricole et viticole du département des Pyrénées-Orientales. Le cocompostage, associant les déchets verts des villes et les déchets agricoles, permet d'écouler ces matériaux, tout en produisant une nouvelle matière organique de qualité destinée aux sols. Etude de la mise en place d'une telle filière dans les Pyrénées-Orientales, où un vaste programme d'expérimentation de 7 ans a été initié en 2000, en partenariat avec un industriel du traitement des déchets verts. Le premier essai de cocompostage a débuté début mai 2001 sur la plate-forme de compostage de déchets verts de Saint-Cyprien.
Les boues d'épuration municipales et leur utilisation en agriculture
Le présent dossier est conçu pour permettre à chacun d'avoir accès à l'ensemble des connaissances actuelles. Le caractère dense du contenu de ce document reflète la complexité du sujet. Sont abordés successivement : - les techniques d'assainissement et d'épuration mises en oeuvre, - la nature des sous-produits dont les boues d'épuration, - la réalité des pratiques d'épandage en France et en Europe, - les risques potentiels et leur maîtrise effective, - la réglementation, - les données économiques, - les alternatives possibles. Des fiches, numérotées selon les chapitres et signalées par des renvois, apportent aussi souvent que possible les informations chiffrées disponibles ou les commentaires complémentaires permettant d'éclairer la réflexion sur le sujet.
Le compostage, une bonne solution... mais onéreuse
Les déchets organiques constituent l'essentiel des déchets solides des endiveries. Ils représentent environ 60 à 80 m3 par hectares de racines cultivées soit une gestion d'un volume de plus de 2000 m3 par an pour une endiverie de 30 hectares. Les racines après forçage, la part la plus importante de ces déchets, peuvent être utilisées en alimentation du bétail, mais la majeure partie reste utilisée comme amendement organique des sols. Le compostage des racines semble satisfaire un certain nombre de critères en terme de gestion de déchets tant du point de vue de la législation actuelle que de la prise en compte des problèmes environnementaux. En effet, le compostage des racines en mélange avec de la paille ou des déchets verts permet de fabriquer un produit stabilisé et réduit les nuisances olfactives lors de l'épandage. Le compost ainsi obtenu présente un intérêt agronomique pour l'amélioration de la structure des sols. La plupart des parasites sont détruits par la chaleur lors du procédé, à l'exception du Thielavopsis, champignon tellurique. Cependant le compostage engendre un surcoût, par rapport aux conditions de stockage et nécessite de disposer de paille ou d'autres déchets riches en matière sèche et d'un matériel spécifique. La mise en commun du retourneur d'andains, la valorisation d'un compost de qualité et des aides dans le cadre des mesures agro-environnementales des CTE restent des solutions à envisager pour réduire le coût de cette technique.