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Repères : L'eau et les milieux aquatiques : Chiffres clés : Edition 2016
Les informations présentées dans ce document visent à dresser un panorama concis de la situation de l'eau et des milieux aquatiques à travers une sélection de données synthétiques, couvrant la plupart des enjeux : - les quantités d'eau disponibles et utilisées pour satisfaire les différents usages ; - la qualité sanitaire de l'eau potable et la protection de la ressource ; - l'état des rivières, des lacs, des eaux souterraines et celui de la biodiversité aquatique ; - la gestion des eaux usées et les sources de pollutions diffuses ; - les dépenses consacrées à l'eau par les différents acteurs ; - la perception des Français sur la situation actuelle et les actions à mettre en uvre. Elles donnent un aperçu des progrès réalisés et des défis qui perdurent. Le Commissariat général au développement durable, par son service de l'observation et des statistiques, et l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques se sont associés pour produire ces chiffres clés, qui s'appuient majoritairement sur le système d'information sur l'eau. D'autres données issues de la statistique publique, de sources administratives, d'établissements publics, d'associations, de fédérations professionnelles ont également été mobilisées. Ce recueil de données contribue à l'objectif gouvernemental de "faciliter et fiabiliser l'accès par le citoyen à des données sur l'eau facilement compréhensibles" afin de "garantir la transparence de la politique de l'eau pour le consommateur". Il ne prétend cependant pas à l'exhaustivité. Il offre un aperçu des principaux sujets, en complément des informations plus détaillées mises à disposition sur internet.
Assessment of Alternative Phosphorus Fertilizers for Organic Farming : Sewage Precipitation Products
Iris WOLLMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur | STUTTGART (70593, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ D' HOHENHEIM | 2015L'utilisation des boues d'épuration est actuellement interdite en agriculture biologique, à cause des risques de contamination du sol (métaux lourds, pathogènes, résidus de médicaments ). Pourtant, certains procédés technologiques, comme la précipitation ou la cristallisation, pourraient permettre de récupérer le phosphore présent dans les eaux usées et boues d'épuration, deux déchets dont le traitement (incinération ou mise en décharge) est coûteux, émetteur de gaz à effet de serre, et qui ne permet pas de valoriser les nutriments. Ce dossier présente divers éléments permettant d'évaluer la pertinence des produits issus de précipitation des eaux usées et des boues d'épuration pour une utilisation en agriculture biologique : procédés technologiques, concentration et caractéristiques du produit obtenu, contenu en éléments polluants. Il est co-édité par l'Université d'Hohenheim (Allemagne), l'ETH de Zürich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk (Norvège), l'Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (Autriche), l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Université de Copenhague (Danemark).
Bande végétatives de saule et de graminées en baissières pour réduire les charges polluantes diffuses et produire la biomasse dédiée
L'aménagement d'une bande végétative filtrante en baissière vise à maximiser l'infiltration de l'eau et à favoriser l'absorption des éléments nutritifs par la végétation. De telles baissières peuvent être aménagées avec une risberme et une légère dépression pour intercepter, accumuler et filtrer les eaux contaminées en aval d'enclos d'hivernage pour bovins de boucherie. Un essai a été réalisé à la ferme expérimentale de l'IRDA à Saint-Lambert-de-Lauzon de 2010 à 2013 pour comparer la capacité d'épuration d'une espèce arbustive à croissance rapide, le saule (Salix miyabeana) à celle d'une graminée pérenne, l'alpiste roseau (Phalaris arundinacea L.) dans des bandes végétatives filtrantes et dans diverses conditions de baissières. Les baissières ont été relativement efficaces pour réduire le ruissellement et les charges ruisselées. La baissière d'alpiste roseau a réduit de 37 % le ruissellement, comparativement à la bande d'alpiste sans baissière. De même, le saule sur cinq baissières a réduit le ruissellement de 46 % par rapport au saule sans baissière. Les réductions de ruissellement ont eu un impact important sur la qualité de l'eau en réduisant les charges cumulées à la sortie des baissières, mais certains éléments comme le phosphore excédaient encore les critères de qualité de l'eau en termes de concentrations pondérées.
Dossier : L'eau, de la terre au verre
Pascale MOLLIER, Auteur ; Cécile POULAIN, Auteur ; Chantal GASCUEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente les grands axes de recherche actuellement développés par l'INRA en lien avec l'eau. Ces recherches touchent trois secteurs : l'agriculture, les industries agroalimentaires et les eaux usées. Ainsi, l'activité agricole représente 12 % des prélèvements mais plus de 40% de l'eau consommée. Deux grandes familles de polluants agricoles sont étudiées : les nitrates et les pesticides. Les travaux menés ont montré que, contrairement à ce que l'on pensait, le temps de transfert des nitrates dans le sol est long, en moyenne de 5 ans en Bretagne par exemple. Le corollaire ici est que le taux dans l'eau des rivières des nitrates est le résultat de nombreuses années de pratiques. En lien avec ces recherches, des modèles informatiques sont développés afin d'aider les acteurs sur le terrain à définir au mieux les pratiques les moins polluantes et les plus économes en eau. La question de l'eau est aussi cruciale en agroalimentaire, qui doit notamment, d'une part, diminuer la teneur en eau de certains produits, ce qui est fort coûteux en énergie et, d'autre part, utiliser de gros volumes d'eau pour les opérations de nettoyage. Là aussi, l'INRA développe des modèles pour aider les industriels à limiter leur consommation d'eau et leur rejet en eaux usées. Sur cette question des eaux usées, plusieurs équipes de l'INRA travaillent sur divers axes, comme le devenir des eaux usées dans l'environnement ou des micropolluants. Nombre de ces travaux montrent l'importance à modifier les pratiques, dans tous les domaines, afin de limiter au maximum l'impact des actions humaines sur l'eau, aussi bien au niveau quantité prélevée que pollution.
Les filières d'épuration végétalisée
Georges REEB, AuteurGeorge Reeb, concepteur de systèmes d'épuration végétale, présente les grands principes de cette technique (l'article s'inscrit dans la continuité de l'ouvrage publié récemment par le MABD (Mouvement de l'agriculture bio-dynamique) "Rencontres avec l'eau"). L'idée de créer des filières d'épuration végétalisée est venue à des précurseurs comme le Dr Käte Seidel. Ce docteur, dans l'Allemagne des années 1940 à 1980, a cherché et trouvé comment mettre à contribution des espèces végétales comme les joncs des chaisiers, les roseaux, les massettes... pour épurer les eaux usées, mais aussi pour développer un artisanat nécessaire à la vie économique des riverains de ces milieux, utilisant les plantes produites en grandes quantités dans des ateliers nouvellement créés. Ces eaux domestiques ou industrielles correctement épurées ont donné naissance aux "Filières Végétalisées" en développement depuis une vingtaine d'années dans le monde entier. Depuis une dizaine d'années, en France, la mise en place des zones de rejet végétalisées à l'aval des stations d'épuration s'est imposée dans les faits et l'esprit des pouvoirs publics. L'auteur présente le principe des filtres plantés d'hélophytes, l'écoulement vertical et horizontal, le fonctionnement d'une station d'épuration végétalisée... ; s'interroge sur la végétation des filtres plantés. Par ailleurs, à partir d'un exemple illustré sous forme de schéma, l'auteur présente une plateforme de compostage de déchets verts d'un Centre d'Aide par le Travail en Côtes d'Armor (mise en service en 2009 et primée d'un trophée de l'eau, la même année, par l'Agence de bassin Loire-Bretagne), l'entretien de la végétation.
Quand les plantes assainissent
Georges ETESSE, AuteurLes systèmes de mini-stations d'épuration autonomes fonctionnant selon le principe de la phytoépuration sont homologués depuis le printemps 2012. Dans cet article, Georges Etesse partage son expérience suite à la mise en place d'un tel système pour l'épuration des eaux usées de sa maison, située à Plémy dans les Côtes d'Armor. Il explique son choix, décrit le principe de fonctionnement, et donne les coûts de mise en uvre.
L'économie de l'environnement en 2009 : Rapport de la Commission des comptes et de l'économie de l'environnement : Edition 2011
Samuel BALMAND, Auteur ; Farid BOUAGAL, Auteur ; Cyril GICQUIAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2011En 2009, la dépense engendrée par les activités de protection de l'environnement a légèrement progressé pour atteindre près de 45 milliards d'euros. Le rythme de progression de cette dépense est cependant moins soutenu que les années antérieures (+ 1,2 % contre 4,2 % en 2008), dans un contexte de récession économique, où le produit intérieur brut (PIB) à prix courants perd 2,1 %. Après avoir marqué le pas en 2008, les investissements dans les domaines de la protection de l'environnement sont en net recul (- 6,0 %). La hausse des dépenses de protection de l'air ambiant et du climat et de celles de recherche et développement compense la baisse des dépenses de gestion des eaux usées et des déchets et de protection des sols. La répartition de l'effort financier entre agents n'évolue guère, les entreprises supportant toujours la plus grande part relative de la dépense totale (38,7 %). Les dépenses de gestion et d'utilisation des ressources naturelles suivies (récupération/recyclage, prélèvement et distribution d'eau) diminuent de manière conséquente (- 10,6 %), entraînées par la forte baisse d'activité du secteur de la récupération. En ce qui concerne le marché du travail des métiers environnementaux, si le nombre de demandes d'emploi s'accroît de façon accélérée par rapport aux années précédentes (+ 27,0 %), les offres reculent pour leur part de 11,6 % (contre - 18,0 % tous métiers confondus). En 2009, l'emploi environnemental est pourtant en légère augmentation (+ 0,7 %), et se chiffre à 427 100 emplois en équivalents temps plein. La production des éco-activités s'élève à plus de 64 milliards d'euros en 2009 (- 3,4 %).
Le filtre planté de roseaux : Le versant vert de l'épuration des eaux usées
Gérer les eaux usées, protéger les milieux aquatiques : cette problématique complexe nous concerne tous, et particulièrement les élus et habitants des 34 500 communes françaises de 5 000 habitants ou moins, pénalisés par le coût et la complexité technique de l'épuration classique. A ces communes, à ceux qui y vivent, le filtre planté de roseaux offre une solution simple, efficace, économique, durable, sobre en énergie, bien intégrée dans le paysage. Bien adapté à l'assainissement collectif jusqu'à 5 000 équivalents-habitants, le filtre planté de roseaux étend progressivement son champ d'application vers 10 000 équivalents-habitants en traitement d'eaux usées, 100 000 équivalents-habitants en traitement de boues, sans compter l'assainissement individuel et le traitement des matières de vidange, des effluents agricoles, des eaux industrielles. Ce livre présente l'évolution du procédé, ses réalisations déjà nombreuses et ses perspectives d'avenir. Il apporte des informations essentielles aux élus désireux de mettre en place un assainissement ou de faire évoluer leur système de traitement vers plus d'autonomie, moins de technicité, davantage d'esthétique. Il fournit aux professionnels des bureaux d'études et des entreprises des conseils précieux pour l'amélioration de leurs projets. Il ouvre enfin des pistes insoupçonnées aux particuliers qui désirent - seuls ou en se regroupant - maîtriser la qualité et l'intégration dans l'environnement d'un système d'assainissement autonome performant et durable.
Dossier : Trois systèmes pour traiter les effluents
Damien HARDY, AuteurLes rejets d'eaux blanches et de lactosérum par les éleveurs de chèvres ne sont pas bons pour l'environnement. Aujourd'hui, près de 40 % des éleveurs ne sont pas aux normes. A force de rejeter ces effluents liquides dans le fossé, les rivières et nappes phréatiques sont polluées. Les effluents à traiter sont différents selon le nombre de chèvres et l'activité, c'est pourquoi plusieurs traitements sont possibles. Une carte de la France indique des zones vulnérables qui couvrent 44 % du territoire. Certains utilisent des filtres à compost végétal avec lombrics, l'épandage sur saule... Il est possible de donner le lactosérum aux cochons ou aux chèvres (mais est-ce souhaitable dans ce dernier cas ?). Avec une consommation adéquate, le lactosérum peut prendre place dans une ration pour les porcs à hauteur de 25 %. L'installation d'un filtre à pouzzolane est une solution qui permet de retenir les matières grossières en suspension et de transformer les composés organiques en matières minérales non polluantes. Le filtre fonctionne sur le principe de l'alternance, l'éleveur doit donc venir tourner une vanne toutes les semaines et entretenir le filtre avec un ratissage toutes les trois semaines. Concernant le filtre à roseaux, peu coûteux, auto-constructible, il doit être bien entretenu. Il faut construire une cuve tampon d'homogénéisation (fosse toutes eaux) et deux filtres plantés de roseaux en contrebas. L'entretien des roseaux est assez facile, mais doit être régulier. Une autre solution consiste à construire un bassin tampon de sédimentation en béton couvert. Une grille, accessible par un regard, enlève les grosses impuretés avant de se déverser dans une première fosse en béton. Une deuxième fosse tampon de 10m3 est enterrée à 60 cm sous le niveau du sol. L'épandage sur prairie doit être réalisé au minimum tous les sept jours. L'éleveur n'a plus qu'à s'assurer que les conditions climatiques permettent l'épandage avant d'enclencher la pompe qui s'arrête automatiquement quand la fosse est vide.
Des toilettes sèches à grande échelle ?
Sandrine CABRIT-LECLERC, AuteurIl existe des techniques innovantes de toilettes sèches, telles que celles découvertes en Allemagne. A Hambourg, dans un lotissement pensé et réalisé il y a 20 ans, toutes les habitations disposent de toilettes à compost. Plus au nord, à Lübeck, un lotissement a été conçu pour que toutes les habitations soient raccordées à un système central de séparation des urines. Après évocation des types d'installation, de la manutention, l'article revient sur l'utilisation des fertilisants en agriculture et sur l'intérêt que représente les urines (qui contiennent, selon Benjamin Berne, de l'association Toilette du monde, la majorité des nutriments présents dans les effluents domestiques...). Par ailleurs, il faudrait parvenir à traiter les urines efficacement pour les débarrasser des micropolluants. L'utilisation des toilettes sèches ou à séparation d'urine s'impose. En Suisse, l'EAWAG (Institut fédéral de recherche sur les eaux) a développé la technologie NoMix, capable de réduire les micropolluants à la source. Des encarts sont consacrés au vocabulaire (eaux vannes, eaux grises), à la répartition des eaux usées, urine, fèces (sous forme de tableau), à des toilettes sèches en Inde.
Traitement des effluents peu chargés en ovin lait : Le filtre à sable, un dispositif à entretenir avec soin et régularité
Mireille LAFOUGE, Auteur ; Laurent DANNEVILLE, AuteurEn Aveyron, plus d'une centaine de filtres à sable, plantés de roseaux, sont présents sur des exploitations d'ovins lait. Le filtre à sable permet de traiter les eaux blanches (principalement de lavage de la machine à traire et du tank à lait) des élevages. Le dispositif est composé de trois phases : le traitement primaire, secondaire et tertiaire. Il donne satisfaction à condition qu'il soit entretenu. En effet, un entretien régulier tout au long de l'année est nécessaire (alterner les compartiments d'alimentation du filtre ; entretenir les plages d'infiltration, les abords, les drains d'épandage, l'enclos et les regards de visite situés en sortie de fosse et en sortie de filtre). Certaines opérations ne sont nécessaires qu'une fois par an : vidange de la fosse toutes eaux, entretien des roseaux. On estime que l'entretien nécessite environ une trentaine d'heures par an.
Traiter les effluents de salle de traite avec les filtres plantés de roseaux
INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurLes filtres plantés de roseaux sont une alternative intéressante pour le traitement des eaux blanches et vertes issues des salles de traite. Un document « Le traitement des effluents de salle de traite : Guide pour la conception des ouvrages » a été réalisé par l'Institut de l'Elevage. Il donne des informations pour l'auto-construction des filtres plantés de roseaux. Le dispositif de traitement est composé de trois éléments : une cuve tampon d'homogénéisation, et deux étages de filtres plantés de roseaux. La cuve tampon est identique aux fosses toutes eaux utilisées en assainissement individuel. L'alternance des filtres, pour éviter le colmatage, doit être réalisée une fois par semaine. Les deux étages de filtres plantés de roseaux sont constitués de massifs filtrants à écoulement vertical. Les racines des roseaux créent un milieu favorable aux bactéries épuratrices. La dénivellation minimale entre la sortie de la fosse toutes eaux et la sortie du 2ème filtre doit être de 2m. Il faut éviter les zones d'affleurement rocheux, sableux et à proximité d'une nappe. La vidange de la cuve tampon se fait 1 à 2 fois par an. Les matières vidangées pourront être directement épandues. Le désherbage et le faucardage doivent être réalisés une fois par an. Les travaux d'entretien représentent environ 30 heures par an.
L'assainissement domestique par phyto-épuration
Les plantes sont une solution à la fois écologique et esthétique pour traiter les eaux usées domestiques. Et le procédé est parfaitement légal... Après une présentation des usages domestiques de l'eau (chaque habitant consomme en moyenne par jour 150 litres d'eau) et un rappel sur l'obligation d'un système d'assainissement individuel pour les résidences non raccordées au tout-à-l'égout, l'article revient sur la fonction de "prétraitement" de la fosse septique et sur le "traitement" par divers dispositifs épuratoires (lits filtrants, microstation d'épuration, filtres plantés). Il s'intéresse en particulier au système d'assainissement par filtres plantés dont il évoque différents intérêts (recyclage naturel, développement enzymatique, activité biologique et dégradation des polluants, intégration dans l'écosystème...), à son fonctionnement selon trois niveaux de traitements simultanés (traitement physique, chimique naturel, biologique) et distingue lagunage et filtre planté (filtre planté de roseaux à flux vertical, filtre planté de roseaux à flux horizontal, lagune plantée). Enfin, des conseils portent sur l'entretien à prévoir, le stockage des eaux traitées, la récupération de l'eau de pluie et la nécessité d'une déclaration administrative.
Constructeur de toilettes sèches
Le problème majeur de la pollution des eaux des rivières et des lacs vient notamment des nitrates et des phosphates rejetés par les stations d'épuration. Près de la moitié de la charge polluante contenue dans les eaux usées provient de nos déjections, avec les 30% de l'eau (potable!) consommée par les ménages qui passent par les WC à chasse. Après quelques données chiffrées sur la pollution des eaux et le rôle des stations d'épuration, l'opportunité est présentée d'adopter les toilettes sèches. Les Gandousiers (nom des videurs des fosses d'aisance lyonnais du 18ème siècle, qui déposaient les boues en périphérie pour les maraîchers) est le nom de l'entreprise de Philippe Garin-Michaud. Celui-ci a créé des toilettes mobiles à louer. Sont particulièrement évoqués le statut de l'entreprise, les aides reçues, les conditions d'un salaire, l'épandage du contenu des fûts, la communication sur le sujet et les perspectives d'une telle entreprise. Plusieurs communes sont satisfaites du service rendu par les Gandousiers et recommandent à d'autres communes de telles installations.
Eaux usées : Les plantes à la rescousse
Les eaux usées polluent. Des solutions naturelles (phytoépuration) existent pour réaliser des dispositifs d'assainissement au niveau des habitations individuelles et être en règle avec la législation. Explications sur les aides, les installations et les démarches à suivre.