Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (11)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Cheptel & renouvellement : Élevage des cochettes, faut-il cocher toutes les cases ?
Cécile RICHARD, AuteurEn élevage porcin, la sélection et l'élevage des cochettes destinées à la reproduction du troupeau sont des points-clés pour avoir une bonne génétique et, donc, de bons résultats zootechniques. En agriculture biologique, où l'achat de reproducteurs doit être limité à 20 % du cheptel, l'auto-renouvellement et le croisement alternatif (inséminations alternativement avec des semences mâles de races différentes) sont les pratiques les plus fréquentes. Le choix des mères des futures cochettes est également important, avec des critères propres à chaque ferme selon ses objectifs : état de santé, qualités maternelles... Une fois les cochettes nées, plusieurs étapes de sélection sont possibles, de la naissance à la mise à la reproduction. Les conditions d'élevage ont également une importance particulière, d'une part pour assurer aux cochettes un bon état corporel et de santé, et d'autre part pour optimiser leurs relations avec l'éleveur (apprivoisement).
Filières : Vol’veau et chevreau’lait : En route vers des filières cohérentes !
Léonie CHABAUD, AuteurEn élevage laitier, les jeunes animaux non utilisés pour le renouvellement du troupeau sont devenus des coproduits. En agriculture biologique, la majorité d’entre eux rejoignent des ateliers d’engraissement conventionnels, ce qui pose problème à de nombreux éleveurs bio : prix d’achat dérisoire des animaux, conditions d’élevage loin des valeurs de la bio, dépendance à une filière non bio… C’est pourquoi Agrobio35 a travaillé sur la structuration de filières de valorisation des veaux laitiers et des chevreaux bio en Ille-et-Vilaine. Techniquement, l’engraissement à la ferme de ces jeunes animaux est possible. Plusieurs élevages bio le font déjà. Il faut commencer par définir le type d’animal que l’éleveur souhaite produire (Veau de lait ou bœuf ? Chevreaux de 2, 5 ou 7 mois ?), ainsi que la conduite d’élevage (sous les mères, avec des nourrices, au seau ?). La mise en place d’un partenariat avec un autre agriculteur (ex : éleveur allaitant) est également une solution pour valoriser les veaux laitiers. Du point de vue économique, le prix de revient de ces jeunes animaux engraissés a été calculé. Les deux postes de dépenses les plus élevés sont le lait consommé et la main d’œuvre. Il est difficile de diminuer la consommation de lait ; en revanche, il est possible de gagner en efficacité sur la main d’œuvre, en optimisant son organisation du travail, en augmentant le nombre d’animaux engraissés (pour diluer les charges fixes) ou en s’appuyant sur des circuits de distribution déjà existants. Côté consommateurs, plusieurs actions ont été menées afin de les sensibiliser à la problématique des jeunes animaux non gardés pour le renouvellement en élevage laitier et à la consommation de viande de veau et de chevreau.
Drôme : Du chevreau sous la mère en système pastoral méditerranéen
Annabelle WÜRBEL, AuteurLa ferme Farigoule et Cie est basée dans le sud de la Drôme. Elle repose entièrement sur un système pastoral, avec une centaine de chèvres de race Rove conduites en agriculture biologique. Les associés de la ferme ont fait le choix d’élever les chevreaux sur place et de produire ainsi une viande de qualité. Les chèvres mettent bas fin février et restent dans les bâtiments durant cette période. Une fois les mises bas terminées, elles sortent dehors pour pâturer. Les chevreaux sont triés chaque jour afin que les plus âgés sortent avec le troupeau, et que les plus jeunes restent en bâtiment (ils sont trop petits pour suivre le troupeau). Une fois le poids de 10 kg atteint, vers l’âge d’un mois et demi ou de deux mois, les chevreaux sont amenés à l’abattoir, pour être vendus à l’export ou dans certaines grandes surfaces au moment de Pâques, en tant que chevreaux de lait. La viande n’est toutefois pas rémunérée à sa juste valeur : 3,20 €/kg vif. Dans une moindre proportion, la ferme valorise aussi quelques chevreaux lourds en vente directe (3 mois), en pré-commande via une Amap. Il serait possible de développer cette vente directe, mais le facteur limitant est l’abattoir, situé à plus d’1h30 de route. Une fois les chevreaux élevés, la saison fromagère peut démarrer.
Réglementation 2022 : Lamas et alpagas bio
Les référents techniques régionaux en agriculture biologique des Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes ont réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur la réglementation en élevage de lamas et alpagas bio et traite notamment des points suivants : - Généralités (lien au sol, conversion, mixité bio/non bio...) ; - Conduite du troupeau (origine des animaux ; reproduction, castration) ; - Alimentation ; - Élevage des jeunes ; - Bâtiments ; - Enregistrements obligatoires. Cette fiche est réalisée à partir des différents textes réglementaires et sera amenée à être modifiée au fur et à mesure des évolutions réglementaires.
Mathias Chebrou dans les Deux-Sèvres : La vie rêvée des petites Poitevines
Jean-Jacques FOUQUET, AuteurMathias Chebrou vient de mettre en place la première pépinière de chevrettes et bouquillons de race Poitevine, à la Ferme du Vieux chêne, dans les Deux-Sèvres. Les caprins y sont élevés en AB. Cet éleveur a eu l’idée de monter une pépinière suite à sa propre installation quinze ans auparavant : il n’avait alors pas trouvé à acheter des chèvres Poitevines avec un bon potentiel génétique et avait mis plusieurs années avant d’obtenir un troupeau rentable. Il a ensuite vite compris que, pour soutenir la race, il fallait que les candidats à l’installation puissent commencer avec un bon cheptel. Il est aussi important que les animaux soient achetés à un même élevage afin de limiter les risques sanitaires. Pour approvisionner sa pépinière en chevreaux, Mathias Chebrou, à l’aide de Léopold Denonfoux (de l’ADDCP), a sélectionné dix élevages dont les animaux sont inscrits au livre généalogique. À leur arrivée, les chevreaux sont placés durant 15 jours dans des parcs individuels (le temps de s’adapter au microbisme du bâtiment) avant de gagner un enclos commun. Pour obtenir des chevrettes de qualité, Mathias Chebrou porte une attention particulière à la qualité de l’alimentation et à leur état sanitaire. Les chevrettes sont vendues au même prix que des Alpines : 280 € à l’âge de quatre mois et 350 € échographiées pleines à 10 mois.
L'alimentation des agneaux au lait de vache bio
Martin PERROT, AuteurDistribuer du lait de vache à des agneaux, notamment en production ovine laitière biologique, permet à certains éleveurs de transformer et commercialiser le maximum de la production des brebis tout en n'utilisant pas de poudre de lait. Deux éleveurs savoyards ovins lait bio témoignent de leur expérience, Loïc Perriaux (73) qui a arrêté, et Jonathan Morard (74), qui a développé cette pratique. Les risques : problèmes à la séparation des mères, difficulté à boire au seau, gestion de la température et des volumes de lait de vache ingérés afin de limiter les diarrhées, sociabilisation des agneaux. L'éleveur qui développe toujours cette pratique sépare mères et agneaux à 3 heures, les agneaux étant mis au box et nourris au seau multi-biberon pendant 10 jours avec du lait de brebis et ensuite avec du lait de vache. Le seau biberon n'est jamais vide, permettant aux agneaux de peu à peu réguler leur prise alimentaire et de s'habituer à boire froid, d'où peu de problèmes de diarrhée, avec une croissance satisfaisante, comparable à celle d'agneaux sous la mère. Au final, cela demande moins de travail que la poudre de lait.
L'élevage de brebis viande en bio en Rhône-Alpes : Réglementation et incidences
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage de brebis viande en bio en Rhône-Alpes : Réglementation et incidences". Avec les textes de référence Règlement cadre RCE n° 834/2007, Règlement d'application RCE n° 889/2008 et le Guide de lecture modifié le 1er décembre 2010, la fiche traite des points suivants : - Lien au sol ; - Conduites des terres ; - Durée de la conversion ; - Mixité élevage bio et conventionnel ; - Reproduction ; - Alimentation ; - Et l'alpage ? ; - L'élevage des jeunes ; - Conduite du troupeau ; - Traitements vétérinaires ; - Bâtiment ; - Les documents demandés lors du contrôle de l'organisme certificateur ; - Quelques adresses.
L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "L'élevage des caprins en bio : Réglementation et incidences". Elle traite des points suivants : - Lien au sol ; - La conduite des terres ; - Durée de la conversion ; - Mixité élevage bio et conventionnel ; - Cheptel - Reproduction ; - Alimentation ; - L'élevage des jeunes ; - Conduite du troupeau ; - Traitements vétérinaires ; - Bâtiments ; - Et la fromagerie ? ; - L'étiquette ; - Les documents demandés lors du contrôle ; - Quelques repères techniques pour la conversion d'un troupeau caprin en AB en Rhône-Alpes (Conduite des terres ; Méteils ; Cheptel et reproduction ; Alimentation ; Conduite sanitaire en bio ; Nettoyage des bâtiments ; Rodonticide "bio" ; Lutte contre les mouches ; Sel pour la fromagerie) ; - Quelques adresses.
Prévention des pathologies chez les jeunes animaux : Les conseils de Gilles GROSMOND, vétérinaire phyto-aromathérapeute
Pour limiter les pathologies des jeunes ruminants, il faut tout d'abord supprimer les facteurs de risques jusqu'à la naissance. Il faut préparer correctement la mère à la mise bas en supprimant les apports de sel, en ajoutant du chlorure de Mg et en s'assurant de son statut vitaminique. Puis au moment du vêlage, maintenir la mère et le jeune propres pour que ce dernier s'ensemence de bactéries favorables (lactobacilles). En effet, dans les premières heures de sa vie, le jeune fait sa flore digestive avec tous les germes environnants. L'éleveur peut prendre les devants et ensemencer favorablement le jeune avec un yaourt par exemple. Si le vêlage a été difficile et que le jeune n'est pas en forme, il faut donner Arnica et Rescue Remedy. Enfin, l'éleveur doit s'assurer que le colostrum est de bonne qualité et apporter pour le veau d'hiver des vitamines sous forme d'huile de foie de morue. De l'apport d'argile peut être utile pour prévenir la coccidiose.
Einsatz von heimischen Leguminosen in der Lämmermast
Depuis l'introduction des OGM, et notamment du soja transgénique, les légumineuses produites sur le territoire jouent un rôle prépondérant dans l'engraissement des agneaux biologiques, d'autant plus que, en élevage bio, l'utilisation de tourteaux de soja est interdite en Allemagne. Cet article présente les résultats d'une étude menée dans le but de comparer le tourteau de soja et les légumineuses (haricots et pois) en terme d'apports protéiques. Même si les recherches n'en sont qu'au début (le fourrage testé à base de légumineuses contient encore 4 % de soja), les résultats permettent d'envisager les légumineuses comme une alternative au soja pour l'apport de protéines.
De la poudre de lait bio pour l'élevage de jeunes animaux
Conformément à la réglementation bio REPAB-F, Biolait propose divers types de poudre de lait biologique pour l'élevage de jeunes mammifères. La présentation de la gamme Biolait s'accompagne d'un descriptif des plans d'allaitement pour veaux et chevreaux, préconisant l'utilisation de poudre de lait en remplacement ou en complément du lait entier. Quelques utilisations possibles sont décrites concrètement, abordant modalités de distribution, valeur nutritive et conseils.