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Documents disponibles dans cette catégorie (420)


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Fiches Santé des abeilles
APISERVICE, Auteur | BERNE (Schwarzenburgstrasse 161, 3003, SUISSE) : APISERVICE (Service sanitaire apicole suisse) | 2023, 2022, 2021, 2020, 2019, 2018 et 2017Cette page internet regroupe des fiches techniques sur la gestion de la santé des abeilles. Ces fiches ont été réalisées par Apiservice, le service sanitaire apicole suisse, et sont régulièrement mises à jour (chaque fiche mentionne sa date de mise à jour, via un chiffre composé de l'année et du mois de la dernière actualisation). Elles ne sont pas spécifiquement dédiées à l'apiculture biologique, mais elles portent sur des pratiques durables. Il faut également noter qu'elles sont conformes à la législation suisse, mais ne sont pas forcément toujours conformes à la législation française. Un premier groupe de fiches est dédié à la gestion du varroa. Celles-ci abordent notamment des méthodes alternatives (arrêts de ponte, méthode du rayon-piège, hyperthermie...), différents moyens pour diagnostiquer la présence du varroa, ainsi que les traitements d'urgence. Un deuxième groupe de fiches est consacré à la gestion d'autres ravageurs et maladies auxquels peuvent être confrontés les ruchers : loque américaine, loque européenne, présence de petit coléoptère dans la ruche, couvain calcifié, maladies diarrhéiques, fausse teigne, frelon asiatique, virus de la paralysie chronique (CBPV), virus du couvain sacciforme... Le troisième groupe de fiches techniques porte sur l'environnement et sur ses impacts sur la santé des abeilles. Ces fiches apportent notamment des renseignements sur des cas dintoxication d'abeilles, sur les périodes de disette et sur les moyens de limiter les pertes dabeilles lors de la fauche des prairies et des cultures fourragères. Le dernier groupe de fiches est consacré aux bonnes pratiques apicoles : hygiène, nourrissement, hivernage, renouvellement et stockage des cadres, reproduction et sélection, trouver et introduire une reine, réunir des colonies, éliminer des colonies, reconnaître des colonies saines, transhumer des colonies dabeilles
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Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998 (système conventionnel). Peu après la crise laitière de 2009, il rencontre des éleveurs dont les fermes reposent sur des systèmes plus herbagers et plus autonomes. Depuis, Éric a arrêté les céréales au profit de l'herbe (cette dernière occupe 53 ha sur sa SAU totale de 56 ha). Il a converti sa ferme à l'agriculture biologique en 2019. Tout au long de lannée 2022, il explique, dans « Lécho du Cédapa », comment il gère le pâturage et son troupeau. Dans cet article, écrit au début du printemps, l'éleveur détaille comment sest déroulé le déprimage de ses parcelles. Il revient aussi sur sa manière délever ses génisses pour le renouvellement de son cheptel : à la naissance, il administre aux veaux du kéfir ou du vinaigre de cidre jusquà ce quils soient bien vifs ; parallèlement, les veaux sont allaités par leur mère durant trois semaines ; puis, ils sont allaités par des vaches nourrices jusquà lâge de 7-8 mois (une vache nourrice pour deux ou trois veaux), tout dabord dans des cases séparées, puis dans des paddocks.
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Apiculture en Aveyron : Produire de la gelée royale sans épuiser les abeilles
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurCaroline Bessière-Ailloud a débuté lapiculture en rucher-école. En 2016, elle devient cotisante solidaire et agrandit peu à peu son cheptel, développe son laboratoire et diversifie ses produits. Elle devient cheffe dexploitation en 2020. Elle produit actuellement environ 800 kg de miel par an (du miel toutes fleurs au printemps, puis deux types de miels différents en été), de la propolis, des baumes, de lhydromel et de la gelée royale. Elle élève également des reines. Ses ruchers sont sédentaires et se situent dans des zones de butinage de plantes sauvages ou à proximité de fermes biologiques. Afin de concilier vie privée et vie professionnelle (Caroline Bessière-Ailloud souhaite prendre le temps de soccuper de ses deux enfants), elle a fait le choix de développer la production de gelée royale. Cette production est très technique (il faut récolter la gelée royale au jour près), mais elle prend moins de temps que la réalisation dun grand nombre de miellées. Caroline Bessière-Ailloud explique ainsi son itinéraire technique pour produire de la gelée royale et décrit la manière dont elle élève les reines.
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Apiculture biologique : Principes et mise en pratique
Salvador GARIBAY, Auteur ; Thomas BERNET, Auteur ; Bettina BILLMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022
L'apiculture biologique doit favoriser la santé et la vitalité des colonies d'abeilles et réduire, autant que possible, l'effet des facteurs environnementaux négatifs (résidus de pesticides provenant de champs environnants...). Pour ce faire, des connaissances spécialisées sur les besoins et le comportement naturel des abeilles, une bonne observation des colonies, ainsi qu'une méthode de travail minutieuse sont nécessaires. Cette fiche technique suisse aborde les principes et les méthodes de l'apiculture biologique et biodynamique, du choix de l'emplacement du rucher jusqu'au conditionnement du miel (conception et gestion des ruches, essaimage, nourrissement...). Cette fiche explique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les maladies et les ravageurs des abeilles (varroa, fausse teigne, loque américaine, loque européenne, ascosphérose).
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En bio, produisez-vous du lait d'hiver ?
Costie PRUILH, AuteurEn élevage laitier biologique, la production de lait peut être très liée à la pousse de l'herbe, qui connaît son pic au printemps. Afin de pouvoir proposer du lait toute l'année à leurs clients, les laiteries mettent en place des prix incitatifs pour le lait d'hiver. Dans cet article, trois éleveurs bio, installés en Mayenne, en Loire-Atlantique et dans l'Oise, expliquent comment et pourquoi ils produisent ou non du lait d'hiver.
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Les BioThémas 2022 : L'engraissement à l'herbe en agriculture biologique : retours de pratiques et de la recherche en élevages ruminants et porcins
Antoine ROINSARD, Auteur ; Eva GROSHENS, Auteur ; Marion KENTZEL, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2022Le 5 octobre 2022, plusieurs résultats de projets de R&D en lien avec lengraissement à l'herbe en agriculture biologique ont été présentés à loccasion des BioThémas (un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab à loccasion du Sommet de lElevage). Antoine Roinsard, de la Commission bio dInterbev, a commencé par indiquer les chiffres-clefs de la production et de la consommation de viandes biologiques en 2021 et les tendances pour 2022. Léquipe du projet Casdar Proverbial, qui travaille sur la valorisation des bovins mâles en bio (jeunes bovins et bufs rajeunis), a pris la suite avec une conférence intitulée « Lherbe au cur des régimes de finition des bovins mâles du troupeau allaitant bio pour répondre aux marchés de demain ». Léquipe du projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, a ensuite présenté les travaux réalisés par deux stagiaires sur « Lanalyse des trajectoires dévolution et des choix techniques et commerciaux des exploitations bovines allaitantes bio du Massif Central suite à leur conversion : un outil pour faire dialoguer lamont et laval de la filière ? ». Enfin, la dernière présentation, réalisée par léquipe du projet Valorage (valorisation de fourrages et de parcours riches en protéines par les monogastriques biologiques), portait sur les « Premiers retours dexpérience dun pâturage tournant par des porcs charcutiers sur prairie diversifiée ». Il est également possible de regarder ces conférences (qui ont été enregistrées) sur la chaîne YouTube du Pôle Bio Massif Central.
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Les cas types ovins viande bio Grand Est : Actualisation économique 2021
À partir de suivis de fermes, dans le cadre des Réseaux délevage Inosys, quatre cas-types ont été définis pour décrire les principaux systèmes de production ovins viande bio existant dans les régions de lEst de la France. Présentés dans ce document, ces cas-types décrivent le fonctionnement et les résultats de systèmes dexploitation gérés de façon optimisée. Pour chaque cas-type, sont présentés, sous forme de graphes et de tableaux commentés, le fonctionnement de la troupe ovine, lassolement et les rendements, les performances de reproduction, la marge brute et les critères dautonomie de latelier ovin, les résultats économiques globaux, ou encore les coûts de production. Deux de ces cas-types concernent des exploitations herbagères spécialisées, avec une forte proportion dherbe dans la SAU et une conduite extensive. Ces deux cas-types se différencient notamment sur la part dagneaux à lherbe produits (65 % pour lun, 100 % pour lautre). Un troisième cas-type décrit des systèmes en polyculture-élevage, situés plutôt en zone de plaine à potentiel céréalier moyen. Le dernier cas-type concerne des exploitations céréalières, situées en zone de plaine avec un bon potentiel de production, ayant un atelier ovin pour valoriser les surfaces en herbe mises en place pour léquilibre agronomique, ainsi que les écarts de tri. À noter que, pour les systèmes herbagers, les résultats économiques escomptés passent par une bonne maîtrise du pâturage.
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Un cochon qui prend son temps
Ingrid VAN HOUDENHOVE, AuteurAncien salarié du Centre écologique Terre Vivante dans le Trièves (38), Maxime Poulat a repris, en 2021, la ferme familiale de 90 ha, en polyculture (céréales et légumineuses) et élevage bio et également située en Isère. Pour l'élevage, il a choisi le cochon mangalica (ou cochon laineux), une race très rustique d'origine hongroise qui se distingue par sa viande savoureuse et grasse (due à sa croissance lente) et son alimentation (pâturage sous les arbres principalement, complété par des céréales et des légumineuses produites sur la ferme). Les cochons laineux sont élevés 25 mois minimum en plein air, contre 5 mois dans les élevages industriels de cochons "rose" (le Large white). Les femelles mangalica font de plus petites portées (entre 4 et 10 porcelets) que les races classiques. Cet élevage se fait dans la lenteur - il faut compter 5 ans entre la naissance et le jambon fini -, ce qui laisse à Maxime le temps de continuer à développer, en autodidacte, ses talents de charcutier. Pour l'heure, la petite production de Maxime est d'abord destinée à la consommation familiale ; néanmoins, des restaurateurs sont très intéressés par ses produits...
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Conduite d'un élevage de Gauloises au cur de la Bresse
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage sur "La Ferme Biodélices", en polyculture-élevage, à Saint-Julien-sur-Veyle, dans l'Ain, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Régulièrement, des patrimoines locaux vivants se perdent et ne pourront jamais être transmis aux générations futures. "La Ferme Biodélices" a un esprit qui repose sur la sauvegarde d'espèces animales et végétales, dans le cadre d'une agriculture biologique, diversifiée et créatrice d'activités. Le souhait est de continuer à faire perdurer la race de poules emblématique la Gauloise de Bresse. Cette race mixte, qui peut se présenter sous trois couleurs différentes, permet de valoriser à la fois les ufs et la chair des animaux. Les Gauloises Noires et Grises sont deux races qui ont quasiment disparu de la Bresse, contrairement à la Blanche qui est élevée pour sa chair (poulets et chapons de Bresse). La problématique du stage est la suivante : Quelle conduite d'élevage adopter pour l'agrandissement de l'atelier avicole afin de sauvegarder et de valoriser l'ensemble des 600 Gauloises, envisagé au cur du berceau Bressan ? Ce mémoire présente les points suivants : historique, étude, sélection, contraintes et maladies, production et valorisation (en termes de rentabilité).
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Dossier : La mixité ovin-bovin sécurise fourrage et exploitation
Bérenger MOREL, AuteurPratique oubliée, la mixité bovin-ovin revient sur le devant de la scène pour ses avantages. Cette pratique consiste à associer, sur la même parcelle, des ovins et des bovins, soit en même temps, soit en alternance. Comme le montrent les résultats de lexpérimentation menée sur ce thème par INRAE, sur le site de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, ou les témoignages déleveurs bourguignons ayant ce type de pratique, la conduite mixte entre bovins et ovins permet : une meilleure valorisation de la ressource herbe par les animaux (ex. pâturage dhiver par les brebis alors que les vaches sont en bâtiment, consommation par les bovins des refus des moutons ) ; une meilleure gestion de cette ressource (le pâturage dhiver permet de meilleures repousses au printemps, plus étalées et plus faciles à gérer) ; une moindre consommation de concentrés, une croissance améliorée pour les ovins ; une baisse des effets du parasitisme ; une diversification des ateliers et, ainsi, des revenus, des entrées financières plus étalées ; ou encore des coûts alimentaires mieux maîtrisés. Avec une gestion rigoureuse, la mixité ovin-bovin peut donc être source de sécurisation. À chacun de ladapter selon ses choix et selon les potentiels de son système.
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Dossier : Le pâturage hivernal, une pratique davenir
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurMême s'il n'est pas possible partout, le pâturage en période hivernale (décembre à février) est une pratique davenir dans un contexte de changement climatique. Les prairies, en cette saison, offrent une « petite » pousse (tant quil ne gèle pas) ou des stocks sur pied, autrement dit des ressources qui peuvent être valorisées par le pâturage avec des bovins viande, si on respecte certaines conditions. Lherbe dhiver est de bonne valeur alimentaire et on peut compter sur une à deux tonnes de matière sèche à lhectare. Un pâturage dhiver permet aussi une pousse de qualité au printemps, dès le premier cycle de pâturage. Cest donc une ressource à valoriser, qui plus est, avec un coût faible. Cependant, il faut veiller à ne pas surpâturer et à éviter le piétinement. Il faut choisir entre un chargement très faible ou un temps de présence très court. Il est nécessaire de tenir compte de la météo, de la portance du sol, mais aussi de la vitesse de repousse et de respecter un temps de repos suffisant (même si les parcelles peuvent supporter deux passages). Il est important de prévoir aussi des parcelles « parking » pour accueillir les animaux si les conditions se dégradent. Cette pratique implique dêtre organisé et de bien préparer les parcelles avec des points dabreuvage. Ces conditions respectées, le pâturage hivernal présente de nombreux avantages, sans impacts négatifs sur le bien-être animal. Cest ainsi que de plus en plus déleveurs y ont recours, comme le GAEC de Charmeil, dans la Loire, qui, malgré des sols souvent très humides et un climat froid, fait pâturer son troupeau bio de 36 mères Angus et leurs suites toute lannée dehors, hiver compris. Dans le GAEC Chavanon, également dans la Loire, ce sont les génisses (des Charolaises), destinées à lengraissement, qui pâturent lhiver, avec de bons résultats techniques. Le pâturage dhiver est aussi une option en zone méditerranéenne, comme pour Frédéric Floutard, éleveur naisseur, qui conduit son troupeau dAubrac bio tout le temps en extérieur, en valorisant en particulier les garrigues.
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L'élevage des grands camélidés
Bernard FAYE, Auteur ; Gaukhar KONUSPAYEVA, Auteur ; Cécile MAGNAN, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022
La remarquable résistance des grands camélidés (dromadaires et chameaux) à des conditions climatiques extrêmes, leurs fonctions de service (transport, monte ou gestion des espaces pastoraux), ainsi que la qualité et la bonne valorisation de leurs produits sur les marchés nationaux et internationaux (lait, viande ou laine) ont fait émerger, ces dernières décennies, une nouvelle filière pour ces espèces cantonnées, encore il y a peu, à la subsistance de populations nomades vivant dans les régions désertiques dAfrique et dAsie. Cette filière simplante aujourdhui non seulement dans les pays dorigine, mais aussi dans le monde occidental. Cet ouvrage, en langue française, sadresse à tous les acteurs de la filière, quils soient concernés par les activités délevage, de conseil technique ou de soins aux grands camélidés. Il décrit successivement les généralités sur lespèce, les bases physiologiques de la reproduction, de la lactation et de lalimentation, les principales productions, ainsi que la gestion de la santé et de lhygiène en élevage camelin. La gestion technique et économique de l'élevage des chamelles laitières est particulièrement développée. Un chapitre est consacré à la transformation du lait et de la viande camelins.
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Engraissement des bovins allaitants : Produire des boeufs en bio
Lisa AUBRY, Auteur ; Lola JEANNINGROS, AuteurEn élevage bio, produire des bufs peut permettre de créer de la valeur économique sur lexploitation, tout en répondant à un marché avec un produit plus en adéquation avec la demande sociétale. Or, cette production demande de revoir en profondeur son système. Il faut tenir compte, dabord, de la demande du marché pour des bufs assez jeunes, de moins de 42 mois, relativement légers (carcasses de moins de 450 kg) avec une conformation R/U et un état dengraissement de 3. Le travail de sélection génétique et le choix des veaux dans le troupeau sont importants. Le choix de la période de castration et de la méthode employée est aussi un élément-clé, qui doit tenir compte du cahier des charges bio. Par ailleurs, développer le buf augmente le chargement global, si on nopère pas une réduction des vêlages. Le type de buf produit (période de naissance et âge à labattage) a aussi des conséquences en termes de marge sur les coûts alimentaires et sur les places utilisées en bâtiment. Les itinéraires techniques de production doivent répondre aux besoins des animaux, mais être raisonnés pour limiter les coûts. Cest ce que soulignent les travaux menés sur la ferme expérimentale de Thorigné dAnjou, qui montrent lintérêt doptimiser la phase lactée (ex. repousser le sevrage à 9 mois pour bénéficier dune alimentation riche à moindre coût) ; limportance dun pâturage bien conduit ; le plus que peut apporter le croisement avec des races précoces type Angus ; ou encore la croissance compensatrice au pâturage qui peut permettre de distribuer des rations économes lhiver en bâtiment. La nouvelle PAC peut être un plus pour cette production, laide couplée bovins étant plus favorable aux UGB et à lengraissement. Au final, la production de bufs bio peut être une opportunité, mais il faut bien tenir compte du nouveau cahier des charges bio qui, par exemple, rend maintenant impossible la finition en bâtiment.
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Engraisser des bovins à l'herbe en agriculture biologique
Monique ROQUE, AuteurDans le cadre du projet Proverbial, piloté par l'Institut de lÉlevage et qui réunit une douzaine de partenaires, les performances de finition des bovins mâles à l'herbe sont étudiées. Alors qu'en agriculture biologique, seuls 29 % des bovins abattus en France sont des mâles, et que de nombreux veaux partent à l'export dans des filières broutards conventionnelles, l'enjeu est de mieux valoriser cette voie mâle dans la filière bio. Ainsi, ce projet explore différentes conduites techniques pour l'engraissement à l'herbe, sur des fermes ou en stations expérimentales. Les premiers résultats obtenus concernent des veaux, sur la Ferme des Bordes d'Arvalis, dans l'Indre, et à l'Inrae de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, et concernent également des bufs rajeunis sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, dans le Maine-et-Loire. Ces résultats ont été présentés lors de conférences organisées, au Sommet de lÉlevage, par le Pôle Bio Massif Central et l'Itab.
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Fiche technique : Stabulations libres pour vaches laitières à cornes : Recommandations relatives aux dimensions et à l'aménagement
Claudia SCHNEIDER, Auteur ; Sophie THANNER, Auteur ; Gilles WEIDMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022
Pour les auteurs de cette fiche technique, détenir des vaches laitières à cornes en stabulation libre est tout à fait possible, pourvu que les conditions de détention et les mesures de gestion soient adaptées (respectueuses du comportement spécifique des bovins, tout en conservant une stabilité dans la composition du groupe et en favorisant la sérénité au sein du troupeau, notamment par de bonnes relations avec léleveur). Cette fiche résume les connaissances scientifiques actuelles et les expériences pratiques sur le sujet, provenant principalement de Suisse, et formule des recommandations concrètes relatives aux dimensions et à laménagement des étables afin doffrir des conditions optimales pour détenir les vaches à cornes en stabulation libre. Différents points sont abordés : conception globale, aires daffouragement et abreuvoirs, aire de repos, traite et aire dattente, la formation de groupes pour les jeunes animaux, etc.