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15 novembre 2011 - Retour sur la journée "Viandes Bio"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurLes participants à la journée Filières et Techniques consacrée à la filière Viandes bio ont pu échanger sur la production, la structuration et les débouchés. Cette discussion a été suivie des visites d'une exploitation du Morbihan et de l'entreprise Monfort Viandes présentées dans cet article. Sur la Ferme de la Haye, conduite en AB, les broutards sont vendus sur le circuit conventionnel. Les éleveurs souhaiteraient pouvoir valoriser leurs mâles en bio et s'interrogent aujourd'hui sur les possibilités qui s'offrent à eux. Dans l'entreprise de découpe et de transformation Monfort Viandes, les produits biologiques représentent 20 % du chiffre d'affaires, part qui devrait augmenter dans les années à venir. Le « Pôle Viande Bio Bretagne », créé en 2010, a pour objectifs de sécuriser les volumes et les débouchés pour les transformateurs et de garantir un prix rémunérateur aux éleveurs. Le marché de la viande biologique est actuellement en développement et les efforts importants de structuration de la filière sont indispensables pour assurer la bonne valorisation des produits.
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En 2002, Hendrix Broilers créait une filière de poulets bio en Belgique : Le poulet bio a trouvé sa place dans le panier des ménages
Loïc DOUMALIN, AuteurCet article relate l'expérience d'un exploitant belge qui a développé un élevage avicole bio dans le cadre d'une filière créée par Hendrix Broilers en 2002. Dans cette filière de production, tous les bâtiments des 27 éleveurs en contrat sont construits sur un même modèle afin d'homogénéiser la production. L'aliment bio est fourni par une coopérative spécialisée dans l'alimentation animale dont l'approvisionnement est réalisé en priorité sur le territoire national et incite donc fortement au développement des productions végétales bio locales. Les 15 000 poulets bio produits chaque semaine par les élevages en contrat avec Hendrix Broilers sont essentiellement commercialisés aux Pays-Bas où ils représentent 80 % des poulets bio. Pour développer les ventes sur le marché belge, Hendrix Broilers souhaite favoriser la mise en place de magasins à la ferme en apportant un appui marketing et logistique.
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En 2012, les revenus bovins viande maintiennent le cap
Bertrand GALISSON, AuteurEn 2012, malgré les prix des animaux qui n'ont augmenté qu'en fin d'année, les revenus des éleveurs de bovins viande en agriculture biologique sont restés légèrement supérieurs à ceux des éleveurs conventionnels (en comparaison de systèmes similaires). Les réseaux d'élevage, suivis en Pays-de-la-Loire et Deux-Sèvres, ont permis de décrire deux systèmes types en élevage biologique : les naisseurs et les naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère. Ces deux types de systèmes sont présentés dans cet article. Les naisseurs sont généralement en systèmes herbagers, avec 10 % de la SAU consacrés à la production de concentrés fermiers, dans le but d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau. Ces systèmes sont économes, et les éleveurs en retirent un revenu équivalent à 1,5 SMIC par UMO. Les naisseurs engraisseurs de veaux de lait bio ont des surfaces fourragères plus diversifiées, avec des fourrages de qualité permettant de limiter le recours aux concentrés, même s'ils achètent de l'aliment pour la complémentation. Ces éleveurs ont un revenu équivalent à 1,05 SMIC par UMO.
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30 ha et 2 actifs en système herbager
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article présente le système d'un éleveur bovin lait, en AB depuis 2009, qui a développé un système très autonome, basé sur la revalorisation maximale des fourrages autoproduits, permettant de faire vivre deux actifs à partir d'une SAU de l'ordre de 30 hectares (1.2 UGB par ha de SFP). Le troupeau est centré sur des vêlages groupés (pas de traite en janvier et février) avec des vêlages à deux ans. Quatre hectares sont cultivés, dont deux pour du maïs et le reste pour un mélange céréalier ensilé. Il est produit entre 4200 litres par vache en monotraite et 5300 en deux traites. Les charges étant très limitées (peu d'investissement, pas d'achats d'aliments, pas d'engrais, des frais vétérinaires très limités), au final l'EBE atteint 74 % du produit et était de 51 000 euros en 2011. Un encart est consacré à l'élevage des génisses sur la ferme.
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L'abeille, conduite et soins : en tenant compte des rythmes cosmiques
L'auteur fait part de son expérience personnelle et des résultats de ses observations. Nombreuses indications sur les rythmes cosmiques influençant les abeilles, la fabrication des ruches, la santé des abeilles, etc..
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La abeja, conducta y cuidados
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Abreuvoirs économiseurs d'eau utilisés au Québec : Comparaison des performances en engraissement
Dans cette étude, la consommation d'eau et les performances des porcs en engraissement ont été analysées en comparant les quatre types d'abreuvoirs. La réduction de l'utilisation d'eau avec le bol avec couvercle correspond à une réduction du gaspillage d'eau. Ce projet a permis d'observer un gaspillage d'eau plus élevé pour l'auge-abreuvoir en confirmant l'impact d'un examen visuel des abreuvoirs et du sol autour comme un moyen de détecter d'éventuels gaspillages.
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Acceptabilité par le consommateur du rôti de porcs mâles entiers vendu cuit tranché en libre service
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Eric GAULT, Auteur ; Thierry LHOMMEAU, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude de l'IFIP, financée par INAPORC et au titre du programme national de développement agricole et rural, avait deux objectifs : tester la perception par le consommateur de l'odeur et du goût de 4 lots de longes cuites dégraissées fabriqués à partir de viande de mâles entiers présentant des niveaux d'androsténone croissants, et définir un seuil d'androsténone à partir duquel il deviendrait risqué de transformer la longe en rôtis cuits pour le libre service. L'odeur n'a pas perturbé le consommateur, qui est prêt à re-consommer ce produit. Cela peut s'expliquer par la faible teneur en gras du rôti. Il semble même qu'à partir de 0,5 µg d'androsténone par gramme de gras, le goût du rôti consommé froid soit amélioré. Il apparaît donc possible d'utiliser les longes de mâles entiers pour fabriquer du rôti de porc. Il faudrait cependant conseiller au consommateur de ne pas réchauffer le produit pour sa consommation. Par ailleurs, le niveau de dégraissage des longes devra être maîtrisé. Enfin, le critère scatol reste à évaluer.
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Actualité technique : Produire du lait biologique l'hiver, priorité à la qualité de l'herbe récoltée au printemps
TECHNI BIO, AuteurLes exploitations laitières biologiques ont généralement plus de 85% de leur surface fourragère en herbe. Le nouveau cahier des charges européen, qui laisse plus de latitude dans l'ajustement de son rationnement (et donc dans son assolement) ne devrait pas remettre en cause cette place prépondérante de l'herbe dans les systèmes laitiers bio. La valorisation des surfaces importantes en herbe se fait en priorité par le pâturage. Néanmoins, avec 60 à 80 ares d'herbe par UGB, voire plus, au moins la moitié des surfaces en herbe doit être récoltée, au moins une fois dans l'année. Ainsi, les stocks d'herbe constituent plus de 60% de la ration hivernale des bovins laitiers, y compris des vaches laitières. Leur qualité détermine alors le potentiel de production maximal hivernal. L'article revient sur le faible taux d'azote de l'herbe fauchée (qui pénalise la production laitière hivernale) et sur les moyens à mettre en oeuvre pour limiter ce déficit azoté hivernal (récolte de l'herbe avant épiaison, présence des légumineuses dans les compositions prairiales).
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Actualités techniques : Stratégies autonomes et économes en élevage bovin allaitant : intérêts et limites socio-économiques
Philippe DESMAISON, AuteurEn Poitou-Charentes, le réseau InPACT s'est penché sur la durabilité des exploitations. Ainsi, 49 élevages de bovins allaitants, dont 10 en agriculture biologique, ont été suivis de 2009 à 2011 dans le but d'identifier les déterminants et les pratiques favorables à cette durabilité. Globalement, les bio dégagent un résultat courant supérieur à celui des conventionnels grâce à une plus-value liée à la vente directe et à des primes supérieures (primes conversion). Par ailleurs, les élevages bio présentent une meilleure efficacité économique en mettant l'accent sur l'efficacité des charges, un produit total élevé et une productivité du travail importante. Cette étude a permis de mettre en évidence l'intérêt des conduites d'élevage économes.
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Adaptations de la conduite d'un élevage ovin à l'Agriculture Biologique
Cette fiche technique présente les résultats d'une étude menée par l'INRA de Theix, sur les adaptations de la conduite d'un élevage ovin à l'Agriculture Biologique. Elle concerne le système herbager, la production de fourrage, la lutte contre le parasitisme.
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Adapter sa production fourragère aux nouvelles donnes climatiques
ATOUT TREFLE (L'), AuteurCet article rapporte quelques éléments évoqués lors de la rencontre organisée en mars 2008 par l'Association Française pour la Production Fourragère sur les pistes d'adaptations envisageables en élevage pour faire face aux changements climatiques. Si la France n'est pas menacée d'aridité, les épisodes de sécheresses estivales s'y font plus fréquents et rendent les systèmes d'élevage plus vulnérables. Ceux basés sur l'herbe le sont particulièrement, du fait de la forte saisonnalité de la production. Cette dernière devrait devenir plus importante au printemps et à l'automne du fait d'hivers plus arrosés et doux, mais très aléatoire en été. L'adaptation passe avant tout, selon Gilles Lemaire de l'Inra de Lusignan, par la baisse du chargement et un changement des pratiques de pâturage. Ce dernier pourrait s'étaler et les stocks être réservés aux périodes de sécheresse. La culture de céréales ensilées immatures, de luzerne ou encore de sorgho grain ensilé constituent aussi des voies d'adaptation à explorer. Divers intervenants ont souligné l'intérêt des prairies multi-espèces en conditions de sécheresse estivale. Il faut aussi compter sur l'amélioration génétique des plantes fourragères vers une plus grande résistance à la sécheresse. Les principales règles de conduite adoptées au GAEC Ursule pour s'adapter aux étés rudes, et qui lui permettent une autonomie alimentaire totale en élevage bovin, sont détaillées. Elles consistent à : - utiliser des associations qui tolèrent mieux la sécheresse ; - profiter au maximum de la pousse de printemps ; - diversifier les productions végétales.
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Adapter ses pratiques pour valoriser les prairies naturelles dégradées : Approche globale de la gestion des systèmes fourragers permanents
Lola JEANNINGROS, AuteurDans les zones dites défavorisées, les éleveurs doivent concilier des contraintes liées à leurs prairies permanentes souvent dégradées avec leurs objectifs de production. Le mode dexploitation de lherbe, le comportement au pâturage des animaux, ainsi que la gestion des prairies sont trois leviers daction qui influencent directement la flore. Maîtriser le cycle des graminées et notamment la notion de mise en réserve est essentiel pour pérenniser une prairie naturelle. Il est globalement plus difficile de gérer l'équilibre des espèces pour les prairies de fauche que pour des pâtures où les coupes sont plus nombreuses. Comprendre le comportement des animaux au pâturage est également important afin de pouvoir stimuler leur ingestion, celle-ci étant stimulée par la diversité des fourrages. 26 types de prises alimentaires sont ensuite évoqués. Afin dhabituer les animaux aux différentes prises, il est recommandé de leur offrir, dès le plus jeune âge, des végétaux diversifiés, dassocier des animaux jeunes avec des animaux plus expérimentés, voire de les mettre avec dautres espèces (par exemple, les chèvres incitent les autres espèces à lever la tête). Enfin, il est essentiel de réfléchir ses pratiques en fonction dobjectifs zootechniques et agroécologiques. Par exemple, pour limiter le tri et augmenter lappétence dune prairie, il est possible daugmenter le chargement instantané ; pour pousser les animaux à explorer différentes zones, les points dintérêt (eau, pierre à sel) peuvent être déplacés ; pour éviter de faucher les refus ou damener du foin, il est possible deffectuer du report sur pied. Enfin, contre les adventices (ronces, joncs, fougères), il faut concentrer les coupes sur les jeunes plants au printemps car ces derniers sont plus sujets à la mortalité.
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Agriculture biologique : efficacité et rentabilité : 6 exemples vécus en Basse-Normandie
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Agriculture biologique : Les grands principes de production et l'environnement professionnel (Nouvelle édition)
Cet ouvrage d'autoformation s'adresse aux apprenants souhaitant s'orienter vers une conduite d'exploitation en agriculture biologique. Le lecteur suit les réflexions de Vincent Lejeune, futur agriculteur qui souhaite s'installer en bio et qui discute de son projet avec Georges Lebiot, agrobiologiste confirmé. A travers des apports de connaissances et des exercices divers, cet ouvrage permet de découvrir les grands principes et règlements de l'agriculture biologique, ainsi que les connaissances de base essentielles pour conduire des productions en bio : rotation, fertilisation, gestion du cheptel, alimentation et santé des animaux. L'ouvrage aborde également l'environnement professionnel et économique d'un exploitant souhaitant s'installer en bio. Cet ouvrage représente une découverte de l'agriculture biologique et de ses fondements, découverte qui peut ensuite être complétée par deux autres ouvrages de la même collection : Agriculture biologique - Maîtriser la conversion et ses conséquences (Langlois N., Gauchard V.) et Maraîchage biologique (Argouarch J., Lecomte V.).