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Gelée royale : Guide pratique et technique
L'abeille est un maillon essentiel à l'équilibre de notre écosystème. Parmi les produits qu'elle crée (miel, cire, pollen...), la gelée royale possède de multiples effets bénéfiques pour l'homme. Ce guide pratique illustré a pour but d'expliquer, étape par étape, comment gérer la production, la récolte et la commercialisation de gelée royale. Au sommaire : - La colonie d'abeille ; - La gelée royale ; - Équipement pour la production de gelée royale ; - Constructions ; - Le greffage de cellules royales artificielles ; - Techniques de collecte de pulpe royale ; - Technique de fabrication de la gelée royale ; - Production de gelée royale en apiculture biologique ; - Régime à la gelée royale ; - Gelée royale et santé ; - Soin à la gelée royale.
Grouper les vêlages : exemple au printemps
Solène ROUSSELET, AuteurEn élevage bovin laitier, grouper ses vêlages au printemps peut permettre de fermer la salle de traite pendant deux mois, lors du tarissement du troupeau, et ainsi de gagner en qualité de vie au travail pour les éleveurs. La mise en place d'un tel système repose sur plusieurs points-clés présentés dans cet article : la valorisation maximale du pâturage pour une économie de concentrés et, donc, de charges ; et une bonne génétique du troupeau, avec des vaches sélectionnées pour leur fertilité et des croisements de races permettant de bénéficier de l'effet d'hétérosis. Si chaque système est unique, la participation à des groupes d'échange contribue fortement à la bonne réussite de cette pratique. Un exemple de calendrier type, des vêlages en mars-avril à la période de tarissement en janvier-février, est présenté.
Guide : Conduite du porc en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine : Edition 2022
Ludivine MIGNOT, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; Cécilia MONTHUS, Auteur ; ET AL., Auteur | PAU CEDEX (124 Boulevard Tourasse, 64 078, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE PYRÉNÉES-ATLANTIQUES | 2022Ce guide technique, fruit d'un travail collaboratif entre les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, présente les différents points réglementaires qui régissent l'élevage porcin biologique : - conversion ; - constitution et renouvellement du cheptel ; - mixité ; - identification des animaux vivants et transport ; - bâtiments d'élevage ; - parcours ; - alimentation ; - pratiques d'élevage ; - biosécurité et gestion sanitaire. Pour chaque point, des mises en uvre pratiques sont proposées. Ce guide fournit également des indicateurs technico-économiques pour les systèmes "classiques" bio et les systèmes "plein air" bio.
Guide élevage : Elever des vaches laitières bio
Ce guide, fruit d'un travail du réseau des paysans biologiques des Pays de la Loire (CAB, GAB et CIVAM bio), présente des données sur la production de lait de vaches biologiques. Après un rappel des chiffres et la présentation d'une partie des opérateurs de la filière lait biologique en Pays de la Loire, ce guide fournit des informations sur les différentes étapes pour réaliser son projet d'installation ou de conversion. Il aborde également la réglementation et fournit quelques références technico-économiques pour l'élevage bovin lait biologique. Les thèmes suivants sont aussi traités : - Autonomie et résilience ; - Races et caractéristiques ; - Diversification et cohérence du système ; - Santé du troupeau ; - Abattage à la ferme ; - Commercialisation. Pour finir, quinze fermoscopies, comprenant des témoignages d'éleveurs des cinq départements des Pays de la Loire, viennent enrichir ce document.
INRAE de Mirecourt, un système agri-alimentaire diversifié autonome et économe ; INRAE de Mirecourt, un système herbager pâturant mixte bovins-ovins
Maxime LEQUEST, AuteurL'unité expérimentale INRAE de Mirecourt, dans les Vosges, et en agriculture biologique depuis 2004, est un système de polyculture-polyélevage très axé sur la diversification : élevages de bovins laitiers (en monotraite), de brebis allaitantes et de porcs charcutiers, prairies permanentes et temporaires, cultures destinées à l'alimentation humaine, agroforesterie, etc. Neuf éleveurs et porteurs de projet du Cedapa s'y sont rendus à l'automne 2022. Ils ont découvert, notamment, comment le système utilise une salle de traite mobile pour valoriser plus de surfaces accessibles sans spécialiser ces dernières. La valorisation maximale du pâturage permet d'être autonome en fourrage (pâturage et foin). Dans un deuxième article, la conduite de ce système herbager, qui associe bovins et ovins en pâturage simultané en mai et juin, est décrite. Ce pâturage mixte simultané permet de limiter les refus en bénéficiant de la complémentarité entre espèces.
Itinéraires techniques d'étalement de la production d'agneaux bio
Vincent BELLET, Auteur ; Philippe DESMAISON, Auteur ; Vianney THIN, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022En France, la demande en agneaux est encore très saisonnée, avec une forte consommation autour de Pâques. Or, les brebis mettent naturellement bas en fin dhiver et les agneaux nés à cette période sont abattus durant lautomne (lorsque la demande est moins importante). Le projet Casdar RéVABio vise à améliorer le taux de commercialisation, sous le label AB, des agneaux biologiques en travaillant sur une meilleure correspondance entre les périodes de production et de consommation. Pour cela, il a notamment étudié des itinéraires techniques déjà pratiqués par des éleveurs bio pour étaler leurs ventes dagneaux. Des enquêtes ont ainsi été réalisées auprès de 33 fermes. Quatorze dentre elles se situent en bassin herbager, les autres en bassin rustique (ces deux grands types de bassins de production sont étudiés séparément, car ils reposent sur des systèmes délevage fortement différents, ce qui impacte les itinéraires techniques et les périodes de commercialisation des agneaux). Quatre itinéraires techniques sont présentés en bassin herbager : un système témoin (classique), un système reposant sur la technique du report dagneaux (sur l'année suivante), un autre sur de lavance de saison (avance d'une partie des agnelages en fin d'automne), et un autre avec deux périodes dagnelages. Cinq systèmes sont également décrits en bassin rustique : un système témoin (classique), la production dagneaux tardons dans les Alpes du sud, les agnelages fractionnés également vus dans les Alpes du sud, un système détalement de la production typique des Pyrénées et un autre typique du Massif Central. Pour chaque itinéraire, les données suivantes sont détaillées : la conduite délevage (reproduction et alimentation) ; les calendriers des agnelages et des ventes dagneaux ; les résultats techniques et le coût de production (données 2019 et 2020).
Du nou-veaux sur le logement !
Alexandre SAILLARD, Auteur ; Gilles DUCHEMIN, Auteur ; Benjamin AUGRAIN, AuteurAu GAEC du Thielley, à Magneville (50), Alexandre Saillard et Gilles Duchemin élèvent, en bio, des bovins lait et des ovins, sur une surface de 193 ha, dont 178 ha en herbe. Chaque année, ils élèvent 65 veaux, dont 35 génisses pour le renouvellement du cheptel et 30 bufs. Le reste des veaux est vendu à 15 jours. Afin de simplifier leur système, les associés ont investi dans des igloos collectifs pour l'élevage des veaux, depuis 2014, ce qui leur a permis de s'adapter facilement à la nouvelle réglementation bio. Ainsi, après un premier jour avec leurs mères, les veaux sont mis en pouponnière à plusieurs pendant 4 jours. Ils sont ensuite mis en case individuelle pour encore 4 jours, pour l'apprentissage de la buvée au seau, avant d'être conduits en igloos collectifs, où ils consomment lait, foin, eau et maïs grain. Le temps de travail pour les repas est facilité par une cuve, installée dans la laiterie, équipée d'un chauffe-lait. À 3,5 mois, les veaux commencent à être sevrés et sont mis au pâturage quand les conditions météorologiques le permettent. Ce système a permis, non seulement de simplifier le travail pour les associés, mais aussi d'améliorer la croissance et la santé des veaux : retour d'expérience. La dernière page est consacrée à la réglementation concernant les espaces de plein-air pour les veaux.
"Un pâturage bien mené fait tout le travail"
Costie PRUILH, AuteurDepuis leur installation en 2017, Maxence et Emilie Calais, éleveurs de vaches laitières dans la Manche, ont fortement fait évoluer leur système, au départ basé sur le maïs ensilage avec peu de pâturage. Aujourdhui, le maïs a été arrêté : les 135 ha (tous en location) comptent 105 ha de prairies dont ¾ de permanentes, 25 ha de marais et 5 ha de méteil récolté en grain. La conversion à la bio a débuté en 2018 et, en décembre 2021, le GAEC, qui fait vivre 3 UMO, passait en monotraite. Autonomie et maîtrise des charges sont les points-clés pour ce couple, dont les animaux pâturent de février à décembre, même les veaux de 8 jours. Le défi est de faire entrer les animaux sur les paddocks au bon moment, avec au moins 2 700 kg MS/ha (3200 dans lidéal) et une herbe jeune à pâturer. La sortie se fait quand le paddock a été bien pâturé : il doit rester au maximum 1500 kg MS/ha, mais sans piétinement. Une phase de repos suffisante des parcelles est aussi essentielle à respecter. D'importants investissements ont été faits au cours des 2 premières années : dans les chemins de pâturage, le réseau électrique et dabreuvement, la plantation de haies et darbres intra-parcellaires. Le troupeau a aussi fortement évolué, avec lintroduction de Kiwis (croisées PrimHolstein et Jersiaise), devenues majoritaires dans le troupeau. Le passage à la monotraite a été fait dans lobjectif daméliorer le revenu, le travail et létat des animaux. Les taux du lait ont dailleurs augmenté et la baisse de production de 12 % du nombre de litres produits devrait être compensée à lavenir par la traite dune dizaine de vaches de plus.
Pâturer avec un robot à l'EARL Beaufour Holstein
Thierry SINGEOT, Auteur ; Tanguy RELAVE, AuteurThierry Singeot s'est installé en 2005, à Eancé, en Ille-et-Vilaine, avec un troupeau composé d'une soixantaine de bovins lait, conduits en pâturage tournant. Son exploitation, en bio depuis 2018, s'étend sur 95 ha de SAU, dont 34 ha sont divisés en 20 paddocks pour les différents lots (les vaches laitières, les nourrices et les veaux, les génisses pleines et les taries, les génisses en IA). Dans cet article, Thierry, équipé d'un robot trayeur depuis 2006, explique le fonctionnement de son système de traite, respectueux des rythmes physiologiques des vaches, et sa gestion du pâturage. Ce système, complété par l'alimentation des veaux par les nourrices, supprime des contraintes de travail importantes. Néanmoins, des progrès sont possibles : les 4 km de haies, replantées depuis 2016, ne sont pas encore assez développées ; la clôture de nouveaux champs, prévue par l'éleveur, pourra permettre aux génisses d'accéder à davantage de surfaces de pâture.
Pintades, poulets, poulardes et chapons : Volailles agroforestières : dehors à tout prix !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn 2001, Nicolas et Anne-Catherine Petit s'installent à la Ferme En Coton, près d'Auch, dans le Gers. Ils gèrent aujourd'hui un élevage de volailles sur des parcours agroforestiers en atelier principal, complété par des ateliers porcs noirs, agneaux et poules pondeuses. 5 autres hectares sont prêtés à un paysan boulanger et à une maraîchère. Le fonctionnement de l'atelier de volailles, la ration, labattage et la découpe (en Cuma), ainsi que la commercialisation sont détaillés.
Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
Portrait de ferme : GAEC de l'Autre Chèvre
Cyril Vorobioff et Anaïs Perez, éleveurs bio de caprins lait avec transformation fromagère à la ferme, se sont installés progressivement, entre 2011 et 2018, en reprenant le GAEC de l'Autre Chèvre, dans la vallée de la Dordogne (46). Ils possèdent, aujourd'hui, 75 chèvres, Alpines et croisées Alpine/Anglo-nubien, ainsi que 15 chevrettes de renouvellement et 3 boucs. Le troupeau est en extérieur, après la traite du matin et jusqu'à celle du soir, de mars à mi-novembre. Pour nourrir les animaux, les éleveurs disposent de 13 ha de prairies (dont 5 ha uniquement en fauche et 8 ha en pâture/fauche) et ils complètent la ration avec l'achat de concentrés et, au besoin, de fourrages. L'ensemble de la production laitière est transformé à la ferme, en une dizaine de fromages différents et en caillé. Les produits sont commercialisés à la ferme, sur les marchés, en GMS, en magasins de producteurs et auprès de restaurateurs. Ce portrait de ferme fournit, notamment, des informations sur la conduite du troupeau : traite, alimentation, devenir des chevreaux, gestion du parasitisme, reproduction, élevage des chevrettes, équipements agricoles, et sur les résultats économiques de l'exploitation.
Portrait de ferme : GAEC de la Ferme du Raguet
Le GAEC de la Ferme du Raguet, dans le Gers, en AB depuis 2010, est un système caprin lait avec transformation fromagère, comprenant un atelier complémentaire dengraissement de porcs noirs. Lensemble de la production est commercialisée en circuits courts, sur les marchés, en magasins et à la ferme. Le troupeau caprin compte 85 mères qui pâturent 280 jours par an, à partir de fin février. Le parasitisme est géré avec, notamment, lalternance de fauches et de pâtures sur les prairies ; la limitation, autant que possible de retours, trop rapides sur les parcelles ; la pratique de rotations prairies/cultures ou lintégration, dans les prairies, de plantes comme la chicorée ou le plantain. Latelier porcin, en plein air, permet une diversification de la production, tout en valorisant le petit lait issu de la transformation fromagère (fabrication dune douzaine de fromages différents). Lobjectif des trois, et bientôt quatre associés, est, tout en cherchant à améliorer les techniques délevage et la fertilité des sols, de pérenniser le système et de réduire la charge de travail de chacun.
Le portrait du mois : Monotraite pas monotone
Antoine BESNARD, AuteurPascal Gapihan, producteur installé depuis 1990 dans le Morbihan et en bio depuis 2014, à la tête dun troupeau de 39 vaches laitières dont le lait est vendu en circuit long, a progressivement fait évoluer son système vers la monotraite. Ses raisons principales ? Moins de travail et plus dautonomie. Dès les années 2000, la réflexion sest axée sur une meilleure gestion de l'herbe. La monotraite sest peu à peu mise en place et, pendant 10 ans, elle était pratiquée 6 mois de lannée, à partir davril, avec des vêlages dautomne. Avec le choix de passer en bio, et la décision dabandonner le maïs et daller vers plus dautonomie, la période de vêlage a été progressivement décalée sur le printemps, pour une production de lait au maximum sur la pousse de l'herbe. Le passage en monotraite totale a été effectif en février 2020, avec un arrêt complet de la traite du 20 décembre au 20 février. Lhiver, les vaches, taries, sont nourries au foin. Un système de vaches nourrices a été mis en place pour alimenter les veaux. Moins de travail, un lait avec de meilleurs taux, des vaches en bonne santé, une bonne autonomie en intrants mais aussi économique (ex. Cuma intégrale, maximum dauto-construction ), un revenu jugé satisfaisant : les résultats sont là. Pour cet éleveur, sa ferme est aussi plus facilement transmissible et, déjà, il travaille à ce nouveau défi, comme un point dorgue au long travail dévolution mis en place.
Production de jeunes mâles allaitants : exemples de filières existantes : Synthèse
Actuellement, près de 60 % des veaux mâles biologiques alimentent des filières conventionnelles. Le projet Casdar Proverbial (2021-2024) cherche à valoriser localement les bovins mâles biologiques issus des élevages allaitants, en testant des itinéraires alternatifs (production de jeunes bovins de 12 mois et de bufs rajeunis de 24 26 mois) pour produire de la viande bio à destination de la restauration collective. Ce projet a notamment commencé par dresser un état des lieux des filières déjà existantes qui valorisent des jeunes bovins mâles en France, que ce soit en agriculture biologique ou en agriculture conventionnelle. Pour cela, des entretiens qualitatifs ont été réalisés auprès dopérateurs de ces filières. Cette fiche de synthèse présente les principaux enseignements liés à ces entretiens. Les filières qui valorisent les jeunes bovins mâles sont historiquement présentes dans le Massif central et le Sud-Ouest de la France. Sept filières ont été enquêtées : trois en bio (Veau rosé bio de la SICABA, Veau rosé de la SCA le Pré Vert et JB Tendre dOc) et quatre en conventionnel (Très jeunes bovins conventionnels dAltitude, Limousin junior, Veau dAveyron et du Ségala, Rosée et Vedell des Pyrénées Catalanes). Cette fiche met en avant les différentes stratégies de valorisation mises en uvre (selon les opportunités régionales), ainsi que les différents systèmes de production adoptés pour produire de jeunes bovins (qui sont adaptés à leur zone et à leur débouché). Elle présente également une analyse des atouts, des faiblesses, des opportunités et des menaces quant à la valorisation de jeunes bovins mâles bio en restauration collective.