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3rd SAFO workshop
Le SAFO (Sustaining Animal health and Food safety in Organic farming) est un réseau européen consacré à la sécurité alimentaire et à la santé animale. Le troisième séminaire a eu lieu en septembre 2004 en Pologne et s'intitulait "Améliorer la sécurité pour la santé animale et la sûreté alimentaire dans les systèmes d'élevage biologiques". Une collection des résumés des interventions permet d'avoir accès à des résultats d'étude intéressants, ainsi qu'à des éléments concernant l'agriculture biologique dans les nouveaux pays de l'Union Européenne ou dans les pays pressentis pour la rejoindre (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Estonie, Tchéquie, Roumanie, Bulgarie, Turquie). Les études présentées portaient sur : le traitement des maladies infectieuses en Pologne, bien-être animal dans différents systèmes de production (Allemagne), toxoplasmose et élevage de porc (Pays-Bas), Campylobacter et Salmonelles dans les ufs biologiques (Finlande), comparaison de présence de paratuberculose dans les élevages laitiers bio et conventionnels (Pays-Bas), niveaux de dioxine dans les ufs biologiques (Pays-Bas), réduction des apports de métaux lourds dans les suppléments alimentaires des animaux (Allemagne), les mycotoxines dans l'alimentation des porcs biologiques (Pays-Bas), mycotoxines dans le lait des fermes bio (Italie)
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Ces plantes pompent toxiques et polluants
Des plantes décontaminent les sols en concentrant les métaux dans leurs feuilles et leurs racines, un procédé actuellement appliqué sur le site de Metaleurop, à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), où l'usine est fermée, les salariés licenciés, mais où la pollution du sol reste. Une expérience de dépollution est menée sur 36 ha avec de la moutarde blanche, qui concentre le zinc, le plomb et le cadmium à hauteur, respectivement, de 1 100 g, 500 g et 100 g à l'hectare pour chaque récolte. L'article évoque d'autres applications et indique que des plantes ont été modifiées génétiquement pour améliorer leurs capacités d'accumulation des polluants ; pour sa part, l'Inra travaille sur du tabac modifié génétiquement afin d'augmenter sa capacité d'extraction et d'accumulation de certains polluants présents en quantités infimes.
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Cuivre : A quand des produits vraiment plus écologiques ?
Markus SPUHLER, AuteurL'utilisation du cuivre, notamment en viticulture, n'est pas sans conséquences sur la qualité des sols. Le cuivre est un métal lourd qui peut, en s'accumulant, affecter, par exemple, les populations de vers de terre. Les sols viticoles bio présentent parfois une très forte pollution au cuivre, dont la majeure partie est héritée de leur exploitation conventionnelle. Le Cahier des charges de Bio Suisse fixe des valeurs en-dessous de l'Ordonnance bio, quant aux quantités de cuivre autorisées pour les cultures. Cependant, des efforts sont encore à produire pour diminuer le plus possible le recours au cuivre : variétés résistantes, meilleure conduite des cultures axée sur la santé des plantes, utilisation de produits fongiques alternatifs ou de produits cupriques plus efficients.
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Dossier Bio Fruits et légumes bio : Zéro pesticide, vraiment ? ; Distribution et prix : Ne perdre ni son âme ni les clients ! ; Fraudes : Menaces sur les contrôles
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Cécile LELASSEUX, Auteur ; Elsa CASALEGNO, Auteur ; ET AL., AuteurLa consommation de produits bio continue sa croissance et représente désormais 5% du budget alimentaire des Français. Pour 69 % dentre eux, la santé reste la première motivation dachat de ces produits. De plus en plus détudes vont dans le sens dun lien entre meilleure santé et alimentation bio, probablement en lien avec une moindre exposition aux résidus de pesticides. Une étude, présentée dans ce dossier, a porté sur la recherche de résidus de pesticides sur 79 aliments (fruits, légumes et lait), dont 41 en bio. Plus de 500 molécules ont été recherchées. 28 des produits conventionnels testés sont contaminés par au moins un résidu de pesticide, contre 2 en bio (présence probablement liée à des contaminations accidentelles pour ces derniers). Le maintien de la qualité des produits bio est un point essentiel mais cela sous-entend des prix en adéquation, permettant une rémunération juste des divers maillons de la filière et notamment des producteurs, avec un prix juste et correct. Or, face à une demande croissante, il peut y avoir tentation de chercher à faire du volume, à faire pression sur les prix ou de se donner des critères de qualité moins rigoureux. Le débat récent sur les serres chauffées pour produire des tomates bio à contre saison illustre bien cette situation et la pression croissante de certains acteurs, moins enclins à tenir compte de principes comme le respect de la saisonnalité, pourtant au cur de la démarche en AB. La question de la qualité des produits bio et du maintien de ceele-ci reste donc majeure. Or, certaines évolutions ne vont pas dans le sens d'améliorer les mesures de surveillance des produits bio, comme la récente limitation du pouvoir denquête des inspecteurs de la répression des fraudes en matière de résidus de pesticides ou lallègement, à venir, du dispositif de visites des organismes certificateurs.
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Dossier : Préserver et restaurer la qualité du sol de nos jardins
Jacques BISTON, AuteurVoici quelques années déjà, Nature & Progrès Belgique avait dû déplorer un excès de plomb et de zinc dans son beau jardin didactique de Jambes. Aujourd'hui, c'est la région wallonne - via son décret sol - et la SPAQuE (société qui uvre en Wallonie pour la protection de l'environnement, pour une occupation réfléchie du sol wallon...) - par le biais d'une vaste étude sur le "bruit de fond" de la pollution des sols en Wallonie - qui reprennent cette inquiétude à leur compte. Ce dossier a donc pour objet - en attendant les résultats de cette enquête promis pour fin 2011 - de faire le point sur cette épineuse question, en rappelant tout d'abord l'ensemble des bonnes pratiques usuelles qui permettent de vivifier le sol, en mentionnant également quelques-unes des graves erreurs dont il faut absolument s'abstenir... Le dossier est composé comme suit : - Vivifions le sol ! ; - La législation wallonne sur les sols ; - Une vaste étude révélera le "bruit de fond" de la pollution des sols wallons ; - Contamination et phytoremédiation des métaux lourds dans nos jardins. Des encarts sont consacrés aux valeurs fixées par le décret sol, en ce qui concerne les métaux lourds ; aux plantes accumulatrices dans les jardins et aux éléments métalliques qu'elles peuvent accumuler ; au compostage des litières de toilettes sèches ; à la manière de préserver ses jardins des principaux polluants.
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Eau potable : Toujours des poches de pollution
Elisabeth CHESNAIS, Auteur ; Olivier ANDRAULT, Auteur« Si limmense majorité des consommateurs peut boire une eau du robinet conforme aux normes de potabilité, il vaut toujours mieux vivre en ville que dans un village ou une zone de cultures intensives. » Cest ce qu'estime lUFC-Que Choisir suite à une étude sur la potabilité de leau, dont les résultats sont présentés dans cet article. Ainsi, 97% de la population peut boire de leau du robinet ayant une teneur en pesticides conforme et plus de 97% une eau sans contaminations bactériologiques. Et ce sont dans les zones de culture intensive (problèmes de pesticides principalement) ou dans de petits villages de montagne (contamination bactériologique) que les problèmes sont le plus présents. Suite à cette étude menée de 2014 à 2016 sur les 36 600 communes du territoire, une carte a été mise en place (disponible au lien suivant : http://ufcqc.link/eau555) afin de permettre aux consommateurs de connaître la qualité de leau, par commune.
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Elaboration d'une méthodologie d'Evaluation des Risques Ecotoxicologiques simplifiée liés à l'usage de fertilisants en agriculture
Pascale CHENON, Auteur ; Gilles DONGUY, AuteurToute matière fertilisante ne peut être apportée au sol que si elle a fait preuve de son innocuité vis-à-vis de l'environnement. Une méthodologie d'Evaluation des Risques Ecotoxicologiques (ERE) inspirée des Etats-Unis d'Amérique possède une déclinaison agricole, qui est présentée dans cet article. Elle comporte cinq étapes, depuis la formulation du problème jusqu'à l'évaluation finale des risques. Les différents types de transfert dans l'environnement sont présentés selon les catégories de polluants et une bibliographie permet de trouver les références pour approfondir les études d'écotoxicité.
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Environmental inventory modelling of the use of compost and peat in growth media preparation
Alessio BOLDRIN, Auteur ; Karin HARTLING, Auteur ; Thomas CHRISTENSEN, Auteur ; ET AL., AuteurLe compost peut remplacer la tourbe dans les préparations de terreaux (ou supports de culture). Dans cette étude, les inventaires du cycle de vie (ICV) de ces deux préparations (terreau à base de compost et terreau à base de tourbe) ont été comparés en utilisant la modélisation ACV (EASEWASTE). Cette comparaison a été menée sur une période de 100 ans et sest basée sur un rapport de substitution volumétrique de 1 pour 1. Concernant le compost, différentes caractéristiques ont été prises en compte pour calculer son ICV : le processus de compostage, la manière dutiliser ce type de terreau et le phénomène de compensation engendré vis-à-vis des engrais minéraux. Pour la tourbe, les caractéristiques suivantes ont été prises en compte : l'impact sur les tourbières, le transport de cette matière première et la manière dutiliser ce type de terreau. Les résultats ont révélé que, pour le terreau à base de compost, 14 % du carbone initial est encore présent dans le sol au bout de la période de modélisation de 100 ans. En revanche, pour la tourbe, tout le carbone est minéralisé. En ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre (GES), le terreau à base de tourbe émet des émissions de GES alors que le terreau à base de compost engendre des économies. La lixiviation des métaux lourds a également été mesurée durant toute la durée d'utilisation de ces terreaux : celui à base de compost a lessivé 3 à 20 fois plus de métaux lourds que celui à base de tourbe. L'évaluation du cycle de vie a ainsi montré que le compost est plus performant en ce qui concerne les émissions de carbone (économies de l'ordre de 70 à 150 kg éq-CO2/mg) et l'enrichissement en nutriments du sol (économies de l'ordre de 1,7 à 6.8 kg NO3/mg). La tourbe obtient de meilleurs résultats en matière de toxicité car elle a de plus faibles teneurs en métaux lourds.
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Etude scientifique : Le sol, témoin de nos excès humains
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurS'il n'y a pas de site pollué au point qu'il faille alerter la population, les sols français montrent tout de même régulièrement une contamination diffuse par les métaux lourds et les polluants organiques. Pas alarmante, la situation doit tout de même interpeller pour amener les politiques à continuer les efforts entrepris en terme de réduction des rejets polluants dans l'atmosphère et de limitation des pesticides. Tel est le constat établi par l'unité Infosol de l'Inra d'Orléans qui travaille depuis quelques années sur la question, maillant le territoire français d'analyses pédologiques. Suite à l'analyse des résultats, Dominique Arrouays, directeur du GIS Sol, relève la présence de traces métalliques, notamment le plomb, le cadmium et le zinc, autour des grandes agglomérations, mais aussi dans le Nord-Pas-de-Calais... ; de lindane (insecticide interdit depuis 1998) dans presque tous les échantillons analysés sur une partie du territoire français et de 80 polluants organiques. Même si le chercheur souligne les effets d'actions préventives mises en place comme la limitation des émissions dans l'atmosphère (transport, industrie), il note la nécessité de se préoccuper de la diffusion des pesticides par voie atmosphérique. Il explique les raisons de s'intéresser à la santé des sols, notant qu'une prise de conscience politique existe et que la révision des pratiques agricoles est essentielle (systématisation des cultures intermédiaires, moindre travail du sol, enherbement des vignes et des vergers...).
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Evaluation de l'exposition des consommateurs de produits issus de l'agriculture biologique et de l'agriculture conventionnelle aux résidus de pesticides, métaux lourds, nitrates, nitrites et mycotoxines
Ce dossier présente une étude conduite en 1999-2000 par l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), COOPAGRI Bretagne et l'Ecole Supérieure de Microbiologie et de Sécurité Alimentaire (ESMISAB), visant à comparer le niveau de contamination par des résidus de produits phytosanitaires, des métaux lourds, des nitrates, nitrites et certaines mycotoxines, de matières premières animales et végétales issues respectivement de l'agriculture biologique et de l'agriculture conventionnelle, puis à évaluer l'exposition de la population française à ces contaminants.
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Gestion des sols faiblement pollués par des métaux lourds
"Diverses cultures ont été mises en place sur des terrains moyennement pollués par des métaux lourds, afin d'estimer les risques que leur présence implique pour l'homme, l'animal ou la plante. Le blé est capable d'accumuler fortement le cadmium (Cd), même sur un sol à pH alcalin. Sa culture présente donc un risque pour l'homme, en milieu faiblement pollué déjà ; il en est de même pour la culture de légumes-feuilles sur un terrain pollué par du Cd. La quantité de plomb (Pb) dans les plantes était très basse dans les essais, excepté dans certaines laitues pommées, qui ont accumulé le Pb de manière totalement aléatoire. Une laitue pouvait avoir jusqu'à 250 fois plus de Pb qu'une autre poussant à côté d'elle. Des problèmes de phytotoxicité ont été observés avec des céréales sur un ancien terrain viticole pollué par du cuivre (Cu). Sur un autre terrain avec une teneur en Cu plus importante, aucun problème n'est apparu. Cette absence de phytotoxicité a été attribuée à une teneur en matière organique plus importante. Aucun problème n'est apparu sur les terrains pollués par du nickel (Ni) ou du zinc (Zn)."
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Le livre noir de l'environnement : Etat des lieux planétaire sur les pollutions
Dans cet ouvrage, Henri Augier (Docteur d'Etat, Maître de conférences honoraire à la faculté des sciences de Marseille-Luminy, professeur honoraire à l'Ecole Nationale des Travaux Publics de l'Etat) était à la tête d'un laboratoire spécialisé dans l'étude des nuisances. Egalement responsable de l'enseignement de la molysmologie - science des pollutions - à l'Université de la Méditerranée et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature...), il a souhaité mettre à la portée de tous les connaissances essentielles sur la pollution et la dégradation de l'environnement. Tous les aspects de l'impact des nuisances sur l'homme, la flore, la faune, et les milieux naturels (air, sol, terre, eaux) sont traités : pollution microbiologique, pétrolière, radioactive, sonore, thermique, génétique, chimique, ainsi que bien d'autres nuisances telles que déchets, eutrophisation, artificialisation, bétonnage et saccage des milieux naturels.
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Métaux lourds : Les plantes peuvent nous aider à dépolluer le sol
L'activité humaine pollue l'air, l'eau, mais aussi la terre. La présence de métaux dans le sol pose de gros problèmes, notamment en terme de santé publique. Mais tandis que les hommes continuent de salir leur environnement, les plantes, elles, fournissent des solutions. En effet, certains végétaux accumulent les polluants dans leurs tissus, débarrassant ainsi l'environnement de ces produits dangereux.
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Nutritional Quality of Organic Versus Conventional Fruits, Vegetables, and Grains
V. WORTHINGTONDans THE JOURNAL OF ALTERNATIVE AND COMPLEMENTARY MEDICINE (Vol. 7, n° 2 01/01/2001) / (13 p. 161-173)Comment les pratiques agricoles affectent-elles la valeur nutritionnelle des aliments ? Les produits de synthèse utilisés sont-ils responsables de la diminution de valeur nutritionnelle ? Au cours des 75 dernières années, de nombreuses études ont cherché à savoir si les produits chimiques et les autres méthodes culturales influencent la teneur en nutriments. La présente analyse repose sur une synthèse des comparaisons disponibles de la teneur en nutriments des produits bio et conventionnels. Au total, 41 études utilisant des méthodes statistiques et informatiques pour le traitement des résultats ont été analysées. La méthode d'analyse utilisée a permis de mettre en évidence de réelles différences de valeur nutritionnelle entre les produits de culture biologique et ceux de culture conventionnelle. En effet, il apparaît que les cultures biologiques contiennent significativement plus de vitamines C, fer, magnésium et phosphore, et significativement moins de nitrates que les cultures conventionnelles.
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Obturateurs de trayons : pas totalement sans risques
Les obturateurs de trayons permettent de fermer les canaux des trayons pendant le tarissement des vaches laitières. Des études montrent que cette solution pourrait permettre de diminuer les nouvelles infections susceptibles de survenir au cours de cette période et de limiter de fait l'emploi d'antibiotiques. Cependant, ces obturateurs sont essentiellement composés d'un métal lourd, le bismuth, qui peut être absorbé par les veaux lorsqu'ils ingèrent le colostrum. Le groupe de travail du FiBl sur la santé animale va mener diverses études en collaboration avec d'autres institutions afin de savoir si les obturateurs de trayons sont une bonne méthode pour assurer le tarissement des vaches laitières en agriculture biologique.