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La Ferme Lamberty : Un ancrage bio-familial à Vielsalm
Mathilde RODA, AuteurÀ Vielsalm, en Belgique, Marylène et Luc Lamberty ont repris la ferme familiale, en polyculture-élevage, en 1984, avec un passage en bio en 1999. Les éleveurs ont, petit à petit, fait évoluer l'exploitation de bovins lait vers un modèle diversifié et autonome, sous la mention Nature & Progrès depuis 2013. Aujourd'hui, le couple et leurs enfants élèvent, en plus des vaches (laitières et allaitantes), des moutons, des chèvres, quelques poules, des poulets, des lapins, un âne et ont une activité maraîchère. Chèvres et vaches co-pâturent et sont nourries avec des fourrages autoproduits et des céréales (dont la moitié est produite sur la ferme), et les chevrettes sont nourries au lait de vache de la ferme. Le lait est vendu en coopérative (Biomilk), ou directement aux artisans locaux, qu'ils transforment en fromages, qui sont commercialisés avec les produits de la ferme (légumes et viande), au magasin de la ferme. Cette offre est complétée par des produits bio issus de l'achat-revente.
Appels à la modération et baisse des prix pour le lait bio
Costie PRUILH, AuteurAlors que la demande en produits laitiers biologiques stagne depuis 2021, créant un certain déséquilibre offre/demande, plusieurs laiteries mettent en place des dispositifs particuliers pour mieux faire face à l'afflux de lait bio au printemps, période généralement excédentaire, et ainsi limiter les déclassements. Cet article présente un tour d'horizon de ces dispositifs en 2021 et début 2022.
Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
Filière lait bio : Touchée, mais plutôt épargnée
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMalgré quelques complications logistiques durant la période Covid-19, la filière lait bio a su sadapter et semble avoir été plutôt épargnée. Selon les prévisions, les prix devraient se maintenir grâce au soutien de certains opérateurs de la filière et à la régulation des volumes. Il faut rappeler que cette crise est survenue au printemps, cest-à-dire en plein pic de production laitière. En avril et mai 2020, 100 millions de litres de lait ont été collectés. Le Cniel (interprofession) a alors préconisé de diminuer les volumes. Au final, le déclassement technique du lait bio en lait conventionnel na pas été beaucoup plus élevé que les autres printemps (le pic de production printanier entraîne souvent des difficultés logistiques qui conduisent à des déclassements vers le conventionnel). Sur le premier trimestre 2020, le prix moyen du lait bio était de 491 /1000 L. Au second trimestre, le prix a baissé entre 60 et 90 . Pour les mois à venir, les opérateurs annoncent plutôt une croissance continue, estimée à 1%. La France se démarque ainsi avec ses volumes et ses prix en hausse, alors que ceux des autres pays européens stagnent ou diminuent. Par ailleurs, la consommation de certains produits laitiers bio (lait liquide, beurre, crème) a été renforcée durant le confinement. En complément de cet article, un encart est consacré à linterview de Théophile Jouve, directeur général de Biolait (principal collecteur de lait bio), qui explique comment cette coopérative a géré la crise Covid-19.
Haute-Saône : Le Val Fleuri, une fruitière en Scic
Jeanne VANDERKAM, AuteurLavigney est un petit village de 130 habitants. Il abrite lune des dernières fruitières de Haute-Saône, le Val Fleuri, qui est un véritable outil de développement local. Lappellation Comté nexiste pas sur ce territoire, la fruitière produit, en revanche, du Gruyère de France bio. Actuellement, cette coopérative collecte de manière journalière le lait de six fermes (4 800 L de lait par jour) dans un rayon de 50 km. Ces fermes doivent à la fois respecter le cahier des charges de lIGP Gruyère de France et le cahier des charges bio. Ceci permet dassurer un produit de grande qualité : bio, au lait de vaches nourries au foin, et transformé de manière traditionnelle avec une présure naturelle. Le lait est payé 520 / 1000 L. La fromagerie et le magasin de vente emploient deux fromagers et une vendeuse. Les 120 tonnes de Gruyère français bio sont vendues partout en France, mais les pâtes pressées non cuites, le beurre de baratte et la crème crue profitent aux acheteurs locaux. Depuis le 1er juillet 2019, le Val Fleuri sest transformé en Scic (Société coopérative dintérêt collectif) : elle peut désormais associer les consommateurs aux côtés des producteurs. Aujourdhui latelier de production na pas atteint sa capacité maximale et pourrait valoriser plus de lait si de nouveaux producteurs se présentaient.
Entre espoir et inquiétude : Les demandes de conversion en bio se bousculent
Costie PRUILH, AuteurLe nombre de demandes dinformation sur lAB et les conversions augmente, notamment depuis 2015, en lien avec la crise du lait conventionnel. Le prix du lait bio motive certains agriculteurs, peut-être plus que lAB elle-même. Certes, la demande en produits laitiers bio augmente, aussi bien sur le marché national (+12.2% de ventes dultrafrais bio en grandes surfaces en 2015) quà lexport. Mais le rythme des conversions actuel (145 engagées en 2015) devrait permettre de répondre à la croissance actuelle des débouchés. Face à lafflux des demandes et des projets de conversion, certains professionnels sinquiètent. Une arrivée massive de lait bio pourrait déstabiliser la filière. De plus, une conversion doit être réfléchie et ne doit pas se faire uniquement en réponse à une crise : cela nécessite du temps, il faut se former, avoir une situation saine et une bonne technicité si on veut mettre en place un système biologique durable. A cela, sajoute la période de conversion difficile à passer : baisse de la production, pas de plus value bio, doù un besoin de trésorerie important pour passer le cap. Et avec laugmentation actuelle des conversions, les enveloppes daides se réduisent très vite. Alors, les acteurs de la filière bovin lait bio alertent et cherchent avant tout à accompagner les projets de conversion semblant les plus durables dun point de vue technique et économique. A cela sajoute la problématique des reprises dexploitations déjà en AB suite aux nombreux départs à la retraite attendus dici 2017-2018.
Lait bio : Sodiaal recrute des producteurs dans le Sud-Ouest
Bernard GRIFFOUL, AuteurLe groupe coopératif Sodiaal veut développer fortement sa collecte de lait bio dans le Sud-Ouest pour approvisionner son usine Nutribio de Montauban. L'objectif vise à porter la collecte à 32 millions de litres d'ici à 2020, contre 8 millions aujourd'hui. Le groupe sollicite, à cette fin, le partenariat de tous les organismes de conseil en élevage pour accompagner les agriculteurs qui souhaitent entreprendre une démarche de conversion.
Prix du lait : Une tribune avant la synthèse
Alain GUIFFÈS, Auteur ; David PALAYSI, Auteur ; Anne-Sophie RUMINIGNY, Auteur ; ET AL., AuteurDans cette tribune sur la crise du lait et ses possibles impacts sur le prix du lait bio, rédigée afin dalimenter les réflexions de chacun, la parole a été donnée à cinq organisations (OPL Coordination Rurale, FNCL, APLI, Confédération Paysanne, FNPL) afin quelles donnent leur analyse de la situation et leurs pistes dactions. Cette tribune se conclut par les propos dAndré Pflimlin, expert du secteur laitier au niveau européen. Sil existe des divergences entre acteurs, on peut noter des convergences fortes : lampleur des conséquences humaines et sociales de cette crise, la nécessité de revoir la politique actuelle de course à la production alors que la demande baisse, le besoin dactions collectives notamment au niveau des producteurs, limpératif dune évolution dans la politique nationale et européenne avec notamment la mise en place de systèmes permettant de répondre aux crises ou encore limportance de la diversité et de la qualité de la production laitière en France, atouts à conserver et valoriser.
Sodiaal recherche 150 millions de litres de lait bio
Virginie QUARTIER, AuteurSodiaal, la première coopérative laitière française a lancé, l'automne dernier, un plan de développement de 150 millions de litres de lait bio, avec un objectif de 250 millions de litres transformés en bio d'ici 2020. Toutes les régions sont concernées par ce plan. Pour encourager les conversions, Sodiaal propose aux producteurs un contrat de sept ans, assorti de primes à la production. Un tiers des volumes envisagés devrait être consacré au lait de consommation, principal débouché pour le lait bio, dont la moitié destinée au marché national et européen, l'autre moitié au grand export, notamment vers l'Asie.
Dossier : Bovin lait Bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurCe dossier sur la production bovin lait biologique, à travers notamment des témoignages d'agriculteurs ou de conseillers, met en avant divers points concernant aussi bien l'amont que l'aval dans cette filière. Ainsi, une conversion en AB réussie demande réflexion et doit s'appuyer sur des bases solides avec une exploitation saine et une bonne maîtrise technique. La réalisation d'un diagnostic de conversion est donc un bon préambule pour affiner sa décision de poursuivre ou non son projet bio. Il faut aussi tenir compte d'une demande en produits laitiers en croissance (exemple au niveau national : augmentation de la consommation de 8 % pour le lait et 12.3 % pour les yaourts entre 2013 et 2014). Or, la progression de la collecte de lait bio en 2013 et 2014 ne suit pas et laisse prévoir un défaut de production à venir, d'où des opportunités à saisir pour de nouvelles conversions. Deux points majeurs sont aussi à prendre en compte pour un producteur de lait bio : l'autonomie alimentaire et le volet sanitaire. Sur le volet autonomie, il faut veiller à la cohérence entre ses surfaces et son troupeau. Être autonome en fourrages est un avantage pour sécuriser son système, tout en maintenant son efficacité économique. Le séchage en grange, comme le montre le témoignage d'un GAEC dans la Loire, peut être un atout malgré l'investissement nécessaire, car il permet la production de façon durable d'un fourrage de qualité, avec plus de sécurité face aux aléas climatiques. Le volet sanitaire est abordé à travers des témoignages d'agriculteurs qui privilégient des méthodes alternatives comme l'homéopathie pour lutter, par exemple, contre les mammites. Cependant, un bon suivi sanitaire est, dans tous les cas, fondamental, la prévention étant le meilleur remède, en particulier pour obtenir un lait de qualité. Or, comme le montre le dernier article de ce dossier sur la coopérative laitière de Yenne qui développe sa gamme de fromages bio, une bonne qualité du lait, notamment bactérienne, est un facteur de succès économique.
Transformer le lait cru : Lait Bio du Maine, une coopérative exigeante
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article présente l'expérience d'une coopérative laitière biologique mayennaise qui développe une fromagerie avec 46 de ses agriculteurs-membres. Cette fromagerie transforme du lait cru pour fabriquer l'Entrammes. Un accent particulier est apporté à la démarche qualité développée par les coopérants. La transformation vise à se généraliser et à concerner un maximum de membres de la coopérative : le but est que tout le lait produit soit transformable. C'est aussi une manière de « tirer » les agriculteurs vers le haut, travailler à partir du lait cru demandant une exigence sanitaire maximale.
Voyage en Mayenne : "Le fromage d'Entrammes, c'est l'expression de nos valeurs"
Nathalie GOUEREC, AuteurCharles Laurent, président de la Coopérative Lait bio du Maine, à Entrammes, présente ici l'histoire de la laiterie, initiée en 1994 par huit producteurs de Mayenne (53) en agriculture biologique et regroupant maintenant 46 producteurs. Leur volonté était tout d'abord de remettre en accord les valeurs locales et l'économie. En 2004, le cahier des charges du fromage d'Entrammes est né, un cahier des charges allant au delà de celui de l'agriculture biologique. La fromagerie, qui fonctionne avec 10 temps plein, vise à transformer 30% du lait collecté, soit 3 millions de litres. Le projet reste dirigé par les coopérateurs et les producteurs participent obligatoirement à la fabrication.
Collecte de lait de vache : Trouver les bons accords
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa collecte de lait bio est assez difficile à gérer à cause des nombreux kilomètres qui séparent les producteurs laitiers. Ainsi, certains producteurs bio n'ont qu'une seule solution : vendre leur lait en conventionnel. Malgré les conversions en cours et une progression de la collecte de lait bio, certains producteurs restent isolés. L'exemple d'un éleveur est donné dans l'article, qui a été obligé de diversifier sa production (vente directe de veau rosé). Les accords de collecte entre coopératives permettent d'étendre la zone de collecte et de diminuer le coût des transports. En 2008, encore 1 quart des laitiers bio vendent leur lait en conventionnel. Un encadré présente la SAS Biolait, qui s'investit depuis longtemps dans le développement de la collecte de lait bio en France, notamment dans le Centre.
Dossier : Agriculture biologique : Chaque jour, 10 nouvelles exploitations bio !
Alice BILLOUET, Auteur ; Marielle ROUX, Auteur ; Cédric CHARPENTIERDepuis deux ans, le marché du bio se modifie en profondeur... Si nombre d'agriculteurs français ont longtemps considéré avec un certain scepticisme l'agriculture biologique, l'année 2008 a marqué un tournant avec près de 13 300 exploitations certifiées ou en conversion. L'agriculture bio décolle en France, et 2009 confirme cette dynamique : chaque jour, on compte en moyenne 10 nouvelles exploitations bio ! Après une introduction relative à cette dynamique (hausse de la demande en produits bio, ainsi que des conversions dès 2008, impact du plan national "Agriculture biologique : horizon 2012", certification d'une exploitation...), le dossier évoque, à travers des activités concrètes, plusieurs des aspects de l'agriculture biologique : - Olivier Rey : La bio, les pieds sur terre (Olivier Rey, installé à Die (Drôme), est à la tête d'une exploitation bio très diversifiée : vignes, ovins, céréales, légumes...) ; - Production : Pomme Juliet, une aventure croquante (Pomme bio d'origine américaine, la pomme Juliet est tombée dans l'oubli jusqu'à ce que quatre Français relancent sa production et sa commercialisation en 2001) ; - Transformation : Une coopérative s'engage (Pour valoriser le lait produit par les agriculteurs en cours de conversion à l'agriculture biologique et soutenir ainsi ceux qui se lancent dans cette démarche, une coopérative laitière a créé une marque spécifique : "Oui aux petits producteurs". Reportage chez Thierry Barel, jeune agriculteur installé près de Saint-Etienne (Loire)).
Elevage laitier : A la recherche de nouveaux producteurs
Première coopérative laitière représentant 10% de la collecte française de lait de vaches, Sodiaal Union vient de relancer un vaste programme national de conversion à la bio par des primes de 30 /1 000 litres de lait pendant les deux ans de conversion, puis de 100 /1 000 l pour le lait certifié. Elle avait déjà motivé depuis 1998 des conversions et collectait jusqu'ici 3 millions de litres/an pour son produit phare, " Biolait ". Une progression du marché de 10,7% l'an dernier l'entraîne à relancer la dynamique en privilégiant les zones de montagne. Mais des contraintes économiques lui imposent de convertir par volume de 3 M l/an sur une zone de collecte délimitée. En s'appuyant sur des partenaires existants, elle a déjà définit deux nouvelles zones et deux autres sont à l'étude. La lourdeur financière de l'opération l'a entraîné à miser sur l'engagement des consommateurs à acheter un lait " solidaire et équitable " mais plus cher. Deux producteurs témoignent de leur processus de conversion par ce biais et de l'évolution de leur système d'exploitation et de la conduite de leur élevage. Un premier évoque la proposition de Sodiaal comme un élément déclencheur et le CTE souscrit il y a 5 ans avec des mesures de compostage et de désherbage mécanique comme un premier pas pour se familiariser avec de nouvelles techniques. Le second évoque un changement radical d'un système qui était basé sur le maïs ensilage et les tourteaux de soja, adapté à la PAC mais pas à leurs terres, ce qui induisait de nombreux problèmes. A cette fin, il a notamment fait évoluer son troupeau vers une race plus rustique et implanté des prairies qu'il a réappris à travailler. Il a ainsi gagné en autonomie alimentaire tout en améliorant ses performances.