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Documents disponibles dans cette catégorie (44)


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Diversification : Mets de l'huile...
Sarah CHOUPAULT, AuteurAvec une progression importante de la consommation d'huile de cuisine biologique par les ménages, mais aussi par l'industrie agro-alimentaire, certains producteurs se sont lancés dans la fabrication d'huile à la ferme. Cet article fournit des informations sur les différentes étapes nécessaires à la production d'huile végétale : choix des graines, pressage (mécanique ou hydraulique), purification (filtration ou décantation), conditionnement... Rémy Gicquel, cultivateur bio à Saint-Gonery (56), partage son expérience d'atelier d'huile à la ferme.
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Triage, séchage et stockage des grains : Entre minutie et pragmatisme ; Triage, séchage et stockage des grains : « Conserver la valeur ajoutée » ; Conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2 : Nox Storage veille au grain
Robin GUILHOU, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles sont dédiés au triage, au séchage et au stockage des grains en agriculture bio. Les conditions particulièrement humides de lété 2021 ont rendu ces trois étapes essentielles pour valoriser les récoltes à leur juste valeur. Pour optimiser la conservation et la qualité des grains, certains détails font la différence. Le premier article retranscrit ainsi une interview de Jean-Yves Moreau, ingénieur de recherche stockage des grains chez Arvalis Institut du végétal, qui fait un point sur les matériels recommandés et apporte des préconisations. Cette interview est accompagnée dun encart sur le matériel de tri, de séchage et de stockage utilisé par Agrobio Pinault (13 000 t/an) afin de garantir des grains de qualité. Le deuxième article présente le témoignage de Pascal Letort, un céréalier en bio depuis 2010, installé avec sa femme dans le Maine-et-Loire, sur 100 ha de limons argileux humides. Il cultive près de 15 espèces qui sont toutes vendues en direct, après nettoyage et stockage, à des agriculteurs transformateurs. Le troisième et dernier article est consacré à la conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2, et plus particulièrement au système mis en place par la société Nox Storage. Cette dernière propose un conditionnement en big-bags sous atmosphère modifiée. Cette technique peu coûteuse offre une très bonne protection contre les infestations et les contaminations post-récolte. Cet article est accompagné de trois témoignages de producteurs bio qui utilisent cette technique : le Gaec Pachamama (Maine-et-Loire), la ferme Ty Ar Gall (Finistère), et Marie Ristor et Romain Le Dret (Deux-Sèvres).
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« Je sèche 64 bottes par jour avec la méthanisation »
Michel PORTIER, AuteurLe Gaec des Deux Vallées est une exploitation laitière biologique basée dans le Finistère. Depuis 2018, les associés du Gaec valorisent la chaleur issue de leur unité de méthanisation grâce à un séchoir capable daccueillir 32 balles de foin carrées (dimension 120 x 90 x 220 cm). Les bottes sont ainsi ventilées pendant huit à dix heures et passent de 60 à 85 % de matière sèche. Comme il faut environ une heure pour vider et remplir le séchoir, les éleveurs sarrangent pour réaliser deux cycles par jour. Entre 800 et 900 balles de foin sont séchées de la sorte, chaque année. Le séchoir est mis en route fin-mai ou début juin. Il sèche trois coupes sur cinq (les première et dernière coupes sont conservées en enrubannage ou en ensilage). Le reste du temps, un séchoir à plat prend le relai pour sécher du grain ou des plaquettes de bois. Les éleveurs insistent sur le fait que la réussite du séchage passe avant tout par un chantier de récolte adapté. Par ailleurs, il leur a fallu quasiment une saison pour prendre leurs marques et bien maîtriser l'outil.
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Plantes aromatiques et médicinales : « Maîtriser la distillation, luvre de toute une vie »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAnne Fichet, ancienne animatrice à Nature Environnement 17, sest découvert une passion pour les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). En 2014, elle sest mise à en cultiver et à les transformer en tisanes, aromates, hydrolats et huiles essentielles. Son installation a été progressive : elle a commencé dans son jardin, puis a effectué deux formations (un certificat de spécialisation en agriculture bio et une formation sur la culture des PPAM). Elle a ensuite monté la ferme Aux graines buissonnières en Charente-Maritime. Elle cultivait alors 20 ares avec le statut de cotisante solidaire. En parallèle, elle a restauré un bâtiment en séchoir. Elle a également repéré des parcelles où faire de la cueillette, a recherché les propriétaires et fait valider ces lieux par son organisme de certification. En 2017, elle est devenue cheffe dexploitation et a aménagé une distillerie. Elle cultive maintenant 50 ares et une salariée sapprête à la rejoindre un à deux jours par semaine. Son objectif est de continuer à rechercher la qualité des produits, tout en optimisant son temps de travail.
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Un séchoir de fourrages pour 50 charolaises bio
Sophie BOURGEOIS, AuteurBenoît Jaunet, éleveur de charolaises, s'est installé hors cadre familial en AB, en 2009, dans les Deux-Sèvres. Il a fait le choix dun bâtiment de stockage pour le fourrage équipé dun système de séchage en grange et de panneaux photovoltaïques. Le séchage en grange est une option peu fréquente en élevage bovin allaitant mais, pour cet éleveur, cela sinscrit dans lévolution de son système, qui vise à allier optimisation de la production, sécurisation de lautonomie alimentaire et prise en compte du bilan carbone de lexploitation, le tout sans augmenter la charge de travail. Pour ce faire, la réflexion a porté, dans un premier temps, sur ladéquation entre production et potentiel de lexploitation, avec le choix de 2 périodes de vêlages (printemps et automne), une réduction du troupeau à 50 vêlages par an et un arrêt de lengraissement des jeunes bovins pour produire des veaux rosés. Ensuite, le travail s'est poursuivi avec loptimisation du système fourrager, en optant pour plus de prairies semées en multi-espèces, ou encore pour le pâturage tournant dynamique. Ces choix ont permis de dégager des surfaces pour des cultures de vente. Ceci, associé à la vente directe pour la moitié des vaches et un quart des veaux, a rendu possible lembauche dun salarié à 40 %. Dans ce système, le bâtiment avec séchage en grange permet notamment de sécuriser les récoltes, de stocker et dassembler facilement les divers types de fourrages produits (fourrages « fibres », ou fourrages à forte valeur alimentaire) pour constituer des rations adaptées aux besoins des animaux. Pour cet éleveur, le surcoût par rapport à un bâtiment de stockage classique est largement « valable » à la vue des résultats obtenus.
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Construire soi-même : Autoconstruire son séchoir pour être en phase avec ses besoins
Arnaud FURET, AuteurLuca Carrel sest installé en PPAM bio, le 1er janvier 2020, en association avec Benoît Claude (Le Sanglier Philosophe). Ces deux producteurs ont ainsi créé une seule entité sur deux sites de production et de séchage, de part et dautre du Massif des Bauges. A eux deux, ils cultivent 100 ares, réalisent de la cueillette et transforment leurs plantes. Actuellement, ils produisent 350 kg/an de plantes séchées et comptent passer à 600 kg/an. Pour cela, Luca Carrel a autoconstruit un nouveau séchoir. Auparavant, lors de sa première installation, il avait commencé avec un séchoir à air ventilé sur de grandes claies peu profondes, mais ce séchoir avait plusieurs inconvénients : ventilation insuffisante, claies peu maniables, petite capacité Il fallait compter jusquà une semaine de séchage pour les plantes les plus difficiles à déshydrater comme lail des ours. Afin dautoconstruire un séchoir qui corresponde à ses besoins, Luca Carrel a suivi une formation dispensée par Thibaut Joliet (producteur et formateur au CFPPA de Montmorot). Son nouveau séchoir a une capacité de séchage deux fois plus importante que lancien, pour un volume équivalent. Hors machines, car Luca Carrel a repris le matériel de son ancien séchoir, la construction lui est revenue à 1000 .
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Civam de l'Oasis : Enrichir sa rotation avec les plantes à parfums, aromatiques et médicinales (PPAM)
Guillaume BEAUER, AuteurEn Champagne-Ardenne, le GAEC Duthoit-Philippoteaux est initialement une ferme laitière biologique. Depuis 2014, elle a intégré des PPAM dans son assolement. Les quatre associés ont eu cette idée après avoir rencontré un opérateur dAdatris, un transformateur de PPAM, qui cherchait à diversifier les zones de production et dapprovisionnement en PPAM afin danticiper déventuels aléas climatiques. Comme le GAEC était déjà équipé dun méthaniseur et dune unité de séchage, les associés pouvaient envisager dassurer une production, de la plantation au séchage. Ils se sont lancés en 2014 avec 1,5 ha de menthe poivrée bio. Ils ont alors acheté une petite planteuse à pinces et ont utilisé le matériel déjà présent sur la ferme pour les autres interventions culturales (herse, bineuse ). Les rendements ont été très bons : deux coupes d'une tonne chacune. Toutefois, ils ont vite compris quil fallait investir dans du matériel spécialisé. Petit à petit, ils ont acheté du matériel adéquat, et, avec dautres fermes du Civam de lOasis, ils ont créé une Cuma afin de mutualiser des matériels spécifiques. Ils ont aussi diversifié leur production de PPAM : mauve, mélisse, pissenlit, coriandre, chardon marie, thym citron et camomille.
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Élevage : Autonomie et performance : le séchage en grange
Cloé MONTCHER, AuteurAu début de lannée 2019, plusieurs éleveurs de Haute-Loire ont suivi une formation sur le séchage en grange. Lobjectif était de regrouper des éleveurs récemment équipés ou avec un projet à court terme, afin de discuter concrètement de la mise en place dun séchoir solaire. Les agriculteurs qui ont adopté le séchage en grange ont fait le choix dinvestir pour être moins dépendants du climat, pour obtenir des fourrages de meilleure qualité ou pour mieux valoriser leurs ressources fourragères. La maîtrise de la gestion des prairies et de la fenaison reste primordiale car le séchoir ne peut pas rattraper un fourrage mal conditionné dès le départ. Dailleurs, toutes les espèces prairiales ne sont pas adaptées à cette technique (telles que les variétés tétraploïdes). Il est recommandé dutiliser des mélanges despèces plutôt que des implantations pures. Le foin séché en grange demande une rapidité dexécution pour toutes les tâches : lherbe coupée en J1 pourra être récoltée et engrangée en J2. En plus des données techniques supplémentaires, cet article présente les retours dexpériences de deux fermes : le GAEC de Pierregrosse (Haute-Loire), équipé depuis 2005, et le GAEC de Gaillard (Loire), équipé depuis 2018.
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Grandes cultures : Le tri et le stockage à la ferme : Une étape importante pour lautonomie et la recherche de plus-value ; Une diversité de trieurs pour une diversité de cultures en limitant les investissements
Romain COULON, AuteurDes agriculteurs bio du Puy-de-Dôme témoignent sur lutilité du tri et du stockage des grains à la ferme. Le premier témoignage est celui dHervé et de Jonathan Brun. Ils produisent du blé dur (transformé en pâtes), du blé tendre (en partie transformé en farine), de lorge, du triticale, des protéagineux et des oléagineux. Ils trient et stockent à la ferme avant tout pour pouvoir optimiser la conservation des grains, gagner en autonomie pour la commercialisation, faciliter et maîtriser la transformation, et baisser les coûts des semences. Ils expliquent comment ils gèrent la conservation de leurs céréales en apportant notamment des recommandations sur la gestion des insectes. Ils évoquent également ce quils changeraient dans leur système de tri et de nettoyage. Vincent Martinant est installé depuis 2004 et a converti sa ferme en bio en 2016. Il a alors produit de nouvelles cultures (céréales, lentilles, asperges, pommes de terre) quil transforme et vend en direct. Le nettoyage et le tri des grains étaient nécessaires pour mettre en place son nouveau système. Toutefois, Vincent a vite compris que le trieur parfait nexistait pas en raison de la grande diversité des formes de graines et des adventices. Il sest alors équipé de plusieurs trieurs doccasion (moins de 5000 ) quil a restaurés.
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Le séchage en grange en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; Jean-Yves BLANCHIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Le séchage en grange permet de produire du foin de qualité et appétant. Il est fortement probable que cette technique va se développer dans les élevages caprins (le foin est le fourrage le plus distribué dans ces élevages) en raison de ses multiples avantages, notamment une meilleure souplesse pour aller faucher au bon stade et la possibilité détaler les chantiers de récolte. Néanmoins, construire un séchoir représente un investissement important qui doit donc être réfléchi et anticipé plusieurs années en amont. Après avoir expliqué le principe du séchage en grange, ainsi que ses avantages et ses inconvénients, ce guide technique apporte des pistes de réflexion pour mettre en place un tel projet ou améliorer une structure déjà existante. Il fournit également des conseils techniques sur la conception des bâtiments et sur la mise en uvre de cette technique (espèces fourragères à privilégier, récolte, engrangement, ventilation, distribution du fourrage aux animaux). Ces données technico-économiques sont accompagnées de témoignages et dastuces déleveurs. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Il a bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap, dun groupe déleveurs caprins valorisant du foin ventilé et de leurs structures de conseil, de lassociation daccompagnement des éleveurs en séchage en grange (Segrafo) et des acteurs de la recherche.
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"Le sol et l'herbe sont les moteurs de notre système"
Emeline BIGNON, AuteurDans le Finistère, les deux associés du Gaec de Roz-Avel, Jean-Hervé Caugant et son fils Matthieu, élèvent 116 vaches laitières à 6500 L lait/an. Initialement basée sur un système intensif, l'exploitation s'est tournée vers l'agroécologie en 1992 et s'est ensuite convertie à l'agriculture biologique en 1998, avec comme priorités le sol et l'herbe. 130 des 184 ha sont cultivés en prairies à flore variée, composées d'une dizaine d'espèces différentes adaptées à l'utilisation prévue des prairies (pâture, fauche, mixte). Implantées pour une durée de sept à huit ans en moyenne, ces prairies sont semées au printemps sous couvert d'avoine, bénéficiant ainsi de l'effet nettoyant de cette céréale, de sa racine pivotante qui structure le sol, et de l'ombre qu'elle procure. Trois années de cultures entrent généralement en rotation avec les prairies, dont du sarrasin ou une crucifère pour leurs propriétés antinématodes et antirumex, mais aussi du méteil, des mélanges céréaliers ou encore du maïs grain humide. Autres petites particularités techniques du Gaec présentées en encart : la pratique du topping, qui consiste à faucher un paddock quelques heures avant d'y faire entrer le troupeau, et le séchage du foin en bottes.
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Tri des céréales : L'investissement collectif, ça paye
Sarah CHOUPAULT, AuteurEn Côtes d'Armor, des agriculteurs bio en recherche d'une plus grande autonomie ont investi collectivement dans du matériel pour les céréales : - Achat d'un trieur rotatif en collectif via la CUMA des Ajoncs : témoignage de Erwan et Marie Henry, polyculteurs-éleveurs à Louargat ; La CUMA a bénéficié d'une aide de la Région et du Département pour l'acquisition d'un trieur mobile qui profite actuellement à 25 fermes bio (éleveurs, paysans boulangers et polyculteurs) ; - Achat d'un séchoir horizontal à double flux en collectif via la CUMA Argoat Bio ; Les membres de cette CUMA, Yvon Arhantec, Olivier Le Provost, Martin Vaculik et Jérôme Guillou, agriculteurs ou éleveurs bio dans un même secteur géographique, se sont regroupés en CUMA pour investir dans un séchoir, ainsi que dans un élévateur, un convoyeur et un nettoyeur, grâce au soutien financier de la Région. Cela leur permet de vendre en direct leurs cultures. Pour deux d'entre eux qui ont un projet en monogastriques bio, cela leur permettra de valoriser leurs céréales à destination des animaux, et de conserver ainsi un bon niveau d'autonomie. Ces deux CUMA bretonnes travaillent aussi ensemble, et favorisent les dynamiques territoriales.
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Trier le grain et broyer la paille à la ferme
Boris MOAL, Auteur ; Christopher BRACHET, AuteurCet article rapporte les initiatives de deux groupes d'agriculteurs bretons en recherche d'autonomie, l'un dans le Finistère, l'autre dans le Morbihan. Le premier groupe réunit des agriculteurs biologiques autour de la thématique du triage et du séchage de céréales à la ferme. Pour mûrir leur projet, qui vise à investir collectivement dans un trieur de céréales, ils sont allés rencontrer la Cuma des Ajoncs, près de Guingamp, qui possède déjà ce type de matériel. Le deuxième groupe réunit des éleveurs en agriculture conventionnelle (vaches laitières et volailles) à la recherche d'un broyeur de paille pour améliorer la litière des animaux.
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Mickaël Barbarit en Vendée : « La méthanisation est le point déquilibre de lexploitation »
Sophie BOURGEOIS, AuteurCet éleveur vendéen de veaux sous la mère et vaches de réforme en Charolais bio a créé une unité de méthanisation. Après réflexions et échanges avec dautres éleveurs, il a choisi un système en voie sèche de 64 kWe, avec un prédigesteur et 4 silos semi-bateau couverts de bâches. Installé en 2013, ce système est maintenant bien maîtrisé, après deux années plus difficiles. La méthanisation permet aussi de produire un digestat riche en azote, comptant peu de graines dadventices et qui est répandu sur les surfaces (10 t/ha, moitié au printemps et moitié à lautomne). En plus des 500 000 kW vendus par an à EDF, la chaleur produite par le cogénérateur permet de chauffer le prédigesteur, une maison dhabitation, le local daccueil de lexploitation et une unité de production de spiruline (gérée de façon indépendante de lexploitation). Dix ans sont prévus pour un retour sur cet investissement de 630 000 euros. Autre investissement : un séchoir en grange à céréales et foin qui valorise lui aussi la chaleur produite par le méthaniseur. Léleveur ne fait pratiquement plus de bottes et plus du tout denrubannage. Ceci a permis de revoir la gestion des prairies. Le rendement fourrager est au final augmenté, ce qui a permis de réduire la sole en prairies en faveur de la production de céréales. Au final, cette unité de méthanisation a créé un nouvel emploi et bien des opportunités pour lexploitation.
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55 plantes médicinales dans mon jardin : Les cultiver, les récolter, les conserver
A l'heure où les plantes "santé" reviennent sur le devant de la scène, quoi de plus pratique que d'avoir sous la main les quelques herbes qui permettront de faire face aux maux les plus courants ? Ce livre emmène à la découverte du jardin médicinal. Celui-ci sera à l'image de la santé du jardinier qui le cultive, car c'est bien de cela qu'il s'agit : faire pousser sa pharmacie naturelle et personnalisée pour y récolter de quoi fabriquer soi-même les remèdes dont on a besoin, pour lutter contre l'insomnie, soigner la sphère digestive ou respiratoire, améliorer la circulation veineuse... Après un rappel des bases du jardinage et des particularités de la culture des "simples", ainsi que l'on appelait autrefois les plantes médicinales, 55 fiches présentent les plantes les plus couramment utilisées en pharmacopée naturelle, de l'absinthe à la violette en passant par l'arnica, la guimauve, le millepertuis, la valériane... Chaque fiche détaille les conditions de culture de la plante (semis, plantation, entretien, multiplication, besoins particuliers, calendrier de culture...), au jardin ou sur un balcon, les modalités de sa récolte et de sa conservation, ainsi que ses propriétés thérapeutiques et les éventuelles mises en garde à connaître. Une dernière partie est consacrée à la transformation, donnant des recettes simples de décoctions, macérations, hydrolats, sirops...