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Séchage du foin : Trouver les bonnes solutions
Frédéric RIPOCHE, AuteurQuels sont les systèmes de séchage les plus performants pour le foin ? Tour d'horizon avec un spécialiste et des éleveurs. Le séchage en vrac est le plus développé et le plus performant en termes de souplesse de travail, efficacité et coût de fonctionnement. Il est intéressant, notamment pour les élevages à dominante foin. Le séchoir à balles rondes, moins onéreux mais moins performant et nécessitant plus de main d'uvre, peut être un compromis pour un usage plus modéré de foin dans la ration. Dans tous les cas, il est important de bien choisir la taille du séchoir en fonction du troupeau et des perspectives de l'exploitant. Enfin, il peut y avoir une part plus ou moins grande d'auto-construction pour réduire les coûts du séchoir. Le spécialiste souligne l'intérêt des séchoirs à toit solaire, combinés avec d'autres moyens de réchauffement de l'air (bois, fioul, gaz, électrique). La combinaison avec une unité de méthanisation est également possible, mais n'est pas forcément toujours adaptée. Enfin, le couplage avec une nouvelle génération de pompe à chaleur permet de réduire le temps de séchage et donne un système très performant. Trois exemples de séchoirs sont ensuite détaillés : un séchoir à foin en vrac avec toit solaire, combiné avec une chaudière à bois ; un séchoir ventilé à toit solaire pour balle ronde et un séchoir à foin en vrac avec toit solaire combiné à une unité de méthanisation.
Un séchoir à grains mobile dans une remorque
Céline ROLLAND, AuteurJean-Noël Le Quintrec, agriculteur bio dans le Morbihan, a mis en place, en 2008, un séchoir mobile dans une remorque. D'abord conçu pour faire sécher du colza, il a ensuite servi pour faire sécher d'autres cultures : sarrasin, féverole, blé, maïs... Il explique la façon dont il a conçu cet outil, comment il l'a construit, le mode et les précautions d'utilisation. Sur le principe, l'air chaud est insufflé entre le fond de la remorque et le double fond perforé, et l'humidité repart par le haut de la remorque. Une fiche technique reprend les caractéristiques techniques du dispositif, et une fiche synthétique présente les points forts et les points faibles du système mis au point par l'agriculteur.
Ici et maintenant : Sécher avec de la chaleur résiduelle
Stephan JAUN, AuteurL'ingénieur en électricité et en protection de l'environnement, Thomas Wieland, utilise la chaleur résiduelle d'une installation solaire pour sécher des fruits et des légumes sur une ferme de Thörishaus BE (Suisse). Son collègue ingénieur mécanicien, Thomas Utzinger, a, pour cela, relié un séchoir courant au réservoir d'eau chaude d'une installation solaire après l'avoir muni d'un système de régulation de la température et de l'humidité de l'air. Présentation de l'appareillage, de ses avantages et inconvénients, et de l'engagement de Thomas Wieland qui conçoit aussi la force musculaire comme une ressource énergétique (par exemple, il moud ses produits avec un vieux moulin couplé à un vélo).
Hors-série n° 3 des 4 Saisons du jardin bio : 12 mois au potager bio
Didier BIEUVELET, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe Hors-série n° 3 des 4 Saisons du jardin bio comprend 132 pages bourrées d'informations, de conseils techniques, de trucs et astuces, de tours de mains pour lutter contre les maladies et ravageurs, de conseils nature pour attirer faune et flore..., pour aborder sereinement une année au jardin. Avec en particulier les conseils des jardiniers du Centre Terre Vivante : Pascal Aspe et Geneviève Nicolas, qui expliquent comment ils procèdent pour faire prospérer un magnifique potager à 700 mètres d'altitude. On y retrouve aussi l'indispensable calendrier lunaire : avec les lunaisons, ainsi que les jours fleur, feuille, fruit et racine, et les jours de nud lunaire, où il faut surtout ne rien faire. Par quinzaine, un mémo dit tout ce qu'il faut faire au jardin, avec des repères phénologiques, pour guider le lecteur en fonction des floraisons. Par exemple, la floraison du forsythia, en général fin février, marque le début de la saison des semis. Chaque mois, une recette liée aux productions du jardin est proposée par des cuisinières fans de légumes. On y découvre aussi : des bricolages éprouvés, dont certains ont été réalisés au Centre Terre Vivante (silo à compost, hôtel à insectes, bac anti-mal de dos, banc), des pas-à-pas pour détailler des gestes techniques, comme le semis ou le repiquage ; la carte climatique de la France pour se situer par rapport aux différentes zones climatiques, et savoir évaluer quand faire ses travaux de printemps ; des tableaux récapitulatifs qui détaillent les besoins en eau des différents légumes, les exigences en compost des légumes, les purins de plantes, les remèdes contre les principaux ravageurs et maladies, les jardins bio à visiter et une sélection de bonnes adresses.
Technique : Faire de la semence bio un métier de haute précision
Marie-Dominique GUIHARD, AuteurVincent Hypolite, à Sancy, en Meurthe-et-Moselle, a créé, en 2010, sa propre société de production de semences bio en grandes cultures, nommée Tdak. Il cultive, aujourd'hui, 120 hectares de production de semences et le reste, 40 hectares, est en prairies. La société Tdak produit des semences bio de céréales et de légumineuses sur des terres hétérogènes. V. Hypolite témoigne, à travers cet article, sur la conduite des espèces produites, la contractualisation, notamment avec les établissements Pinault en Bretagne, le développement de variétés sélectionnées, spécifiquement pour la production biologique, de blés meuniers améliorants, Scaro et Wiwa. Côté investissements, du matériel spécifique est indispensable.
Transformation : Le séchage à la ferme des fruits et des légumes
Béatrice GUIHO POULON, AuteurLe séchage est une technique qui permet de prolonger le temps de conservation des fruits et des légumes. Réalisé en fin de saison ou en période de pleine activité, c'est une bonne alternative au gaspillage. Le séchage dépend de deux paramètres : la température et l'humidité relative de l'air. Il peut être réalisé dans un séchoir solaire, à gaz ou électrique. Avant le séchage, certaines manipulations sont nécessaires : tri, pesage, lavage, épluchage, découpage et blanchiment. Le séchage comporte trois phases : mise en température du produit, évaporation de l'eau, ralentissement. Si la température est trop élevée (plus de 70 °C), le produit commence à cuire. Certaines précautions doivent être respectées lors du séchage : mise à l'abri de l'humidité pendant la nuit si le séchage dure plusieurs jours, éviter de déplacer des fruits et légumes dans les séchoirs à gaz ou électriques dans lesquels la chaleur n'est pas homogène, ne pas mélanger n'importe quels produits dans le séchoir, certains peuvent en altérer d'autres (par exemple, un produit à forte odeur). Conditionnés en sac plastique ou en bocaux, les fruits et légumes séchés se conservent pendant environ 6 mois.
Utilisation rationnelle de l'énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d'actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des fourrages
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d'énergie française. Lors du Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre un taux de 30 % d'exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l'ADEME, a été réalisée afin d'identifier les leviers d'actions possibles pour limiter l'énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les fourrages, la technique du séchage, en vrac ou en balles rondes, permet d'obtenir un stock de fourrages récoltés de qualité proche de celle de l'herbe pâturée, et notamment de conserver une part importante de légumineuses. L'étude a permis de recenser 2000 à 3000 séchoirs en vrac et 150 à 200 séchoirs de balles rondes en France, avec une consommation moyenne de 150 GWh/an. Les leviers d'actions proposés pour réduire cette consommation concernent, d'une part, les pratiques et l'entretien et, d'autre part, l'outil de production (technologies et équipement du séchoir).
Utilisation rationnelle de l'énergie pour le séchage des grains et des fourrages : Situation technico-économique du parc de séchoirs existant et leviers d'actions actuels et futurs : Rapport final : Séchage des grains et semences
Le secteur agricole consomme environ 2,5 % de la consommation totale d'énergie française. Lors du Grenelle de l'environnement, l'objectif d'atteindre un taux de 30 % d'exploitations à faible dépendance énergétique en 2013 a été fixé. Cette étude, commandée par l'ADEME, a été réalisée afin d'identifier les leviers d'actions possibles pour limiter l'énergie utilisée pour les séchoirs. En ce qui concerne les grains et semences, la France possède un parc de séchoirs important qui permet d'agir dès la moisson. Ces installations, dont 80 % appartiennent à des organismes de récolte et de stockage et 20 % directement à des agriculteurs, ont en moyenne 25 ans, la technique n'ayant pas évolué depuis les années 70-80. Elles consomment en moyenne 240 ktep (kilotonne d'équivalent pétrole) par an. Les leviers d'actions proposés dans cette étude pour réduire cette consommation d'énergie concernent quatre catégories : - le suivi et l'analyse des consommations énergétiques ; - la formation et l'information ; - les modifications techniques ; - les travaux de recherche et développement.
Un séchoir solaire facile à construire et à utiliser
Vincent ALBOUY, AuteurLe séchage est une technique de conservation des aliments très ancienne. Sont présentés les éléments de construction d'un séchoir solaire conçu par l'Asder (Association savoyarde pour le développement des énergies renouvelables), simple à fabriquer et à utiliser : le matériel nécessaire, le montage par étapes, l'utilisation. Des encarts sont réservés à deux points : séchage, mode d'emploi ; quel budget prévoir ?
L'art et la manière de faire du foin
Guillaume GRASSET, AuteurCinq agriculteurs témoignent ici de leurs pratiques pour faire du bon foin. Alain Huet et Patrick Le Fustec font du foin de Ray Grass Anglais-Trèfle Blanc et évoquent en détails leurs méthodes. Michel Le Boulc'h explique comment il a adapté ses pratiques depuis qu'il dispose d'un séchoir. Jean-Luc Grasset témoigne de son utilisation et des nombreux intérêts de l'andaineur solaire en V. Finalement, Daniel Cornée explique son choix et comment il gère l'ensilage d'herbe préfanée.
La journée annuelle technico-économique des plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio du 9 octobre 2008 dans le Puy de Dôme : Plus de 60 participants, un franc succès !
HERBA BIO, AuteurComme chaque année, le comité bio du CEPPARM (Comité Economique des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) en collaboration avec l'Iteipmai (Institut technique interprofessionnel des plantes médicinales, aromatiques et industrielles), la Chambre d'agriculture de la Drôme, le CRIEPPAM (Centre Régionalisé Interprofessionnel d'Expérimentation des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) et du Conseil régional PACA, a organisé une journée technico-économique plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio nationale, le 9 octobre 2008. Cette journée, qui s'est tenue dans le Puy-de-Dôme, avait pour thème Le séchage des plantes aromatiques et médicinales. L'article en reprend le contenu : - Les généralités sur le séchage par Bert Candaele (CRIEPPAM) comprenant la définition et l'approche théorique : les notions d'échange air/plante, le séchage par ventilation, la caractérisation des plantes, la caractérisation de l'air, les phases de séchage rencontrées, la progression du séchage ; - Les différents matériels et leur dimensionnement : les ventilateurs, les réchauffeurs et le dimensionnement de chacun, la conduite du séchage ; - Le séchage solaire par Sébastien Dufour (ADUHME) : l'Aduhme, quelques définitions, les principes du séchage solaire, les avantages du séchage solaire ; - L'adaptation des fours à tabac pour le séchage des plantes par Philippe Gallotte (Iteipmai) ; - Des exemples chez les producteurs : caractéristiques et coûts de l'installation d'un séchoir caisson sous un tunnel à côté d'une serre chez Bernard Prévault. Un tableau des principes de séchage et des sources d'énergie complète l'article.
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) : Un atelier bio sur son exploitation
Pierre-Louis BERGER, AuteurS'installer comme jeune agriculteur sur un projet de plantes à parfums, aromatiques et médicinales en agriculture bio comprenant cueillette, mises en culture et première transformation (distillation), nécessite certaines précautions, comme le préconise Pierre Yves Mathonnet, tête de réseau PPAM bio Rhône-Alpes : démarrage en douceur de la culture des plantes, intégration à un groupement de producteurs, soutien de techniciens. Pour la mise en place d'un atelier de transformation, l'article revient sur les priorités à l'investissement. Elles reposent sur le choix d'outils de séchage ; sur un des postes le plus difficile et exigeant en main d'oeuvre qui est, sans conteste, le désherbage ; sur l'évaluation du temps des travaux et la rentabilité de l'atelier. L'article réfère aux investissements de Catherine et Bernard Prévault, à Aubiat (63), et d'Isabelle et Jacques Vial, installés dans le massif des Bauges (73), à l'activité d'André Heynier et Alain Guichard, producteurs à la Sica Bio plantes (26) et aux recommandations de techniciens et d'experts dont celles de Murielle Saussac, technicienne à l'Iteipmai.
Patrice Duplan, des idées plein la clède
Patrice Duplan, initialement castanéiculteur à Genestelle, s'est mis au bio, suite à la demande de ses clients, et demeure convaincu qu'il s'agit de la direction à suivre. Il a toujours voulu exercer le métier d'agriculteur et reprend une partie des terres familiales (ses parents avaient 300 brebis), auxquelles il ajoute 30 ha (dont des châtaigners), achetés en plus pour s'offrir de nouvelles perspectives car le métier d'éleveur ne le passionne pas vraiment. La châtaigne, en revanche, l'attire beaucoup plus, jusqu'à développer l'activité de négoce et de transformation, à travers l'achat d'une structure. Alors que la demande en bio a augmenté, il a proposé à ses apporteurs de passer en bio, à travers une mention collective. Il expose en quoi une telle démarche peut être intéressante et espère toujours trouver assez de fruits pour répondre à la demande croissante. Il évoque, par ailleurs, la construction d'une nouvelle clède (séchoir à châtaignes) autonome en énergie.
Le séchage en grange de foin conditionné en grosses bottes : Prévoir et concevoir ; Construire et aménager ; Récolter et sécher
Pour renforcer leur lien au terroir, les filières AOC sont amenées à réglementer l'utilisation des fourrages fermentés en valorisant l'usage de la pâture et du foin. Le remplacement de l'ensilage par le foin nécessite la récolte de foin de qualité, à un stade de végétation précoce, même lorsque les conditions météorologiques sont défavorables ; ceci dans un objectif de maintenir la production laitière. La technique de séchage en grange permet de s'affranchir en partie des conditions climatiques. Le séchage en grange du foin en vrac est bien maîtrisé, mais le coût des installations et les contraintes de bâtiments peuvent freiner le développement de ce type d'installation. C'est pourquoi il apparaît souhaitable de développer des techniques de séchage proches des techniques de récoltes classiques avec des bottes rondes ou carrées de grande taille, afin de pouvoir conserver et utiliser le matériel et les bâtiments déjà présents sur l'exploitation sans remettre en cause la chaîne de récolte existante sur l'exploitation. Le réseau "séchage en grange", composé du Pôle fromager AOC Massif Central, de l'INRA, du Cemagref et de Chambres d'agriculture, a été mis en place dès 2002. Il a ainsi permis d'obtenir des références techniques sur lesquelles se baser pour développer une nouvelle chaîne de récolte, notamment dans le cadre du programme "Maîtrise du séchage en grange du foin conditionné" réalisé en 2002 et 2006. L'ensemble des données et références acquises sont rassemblées dans ce guide pour accompagner efficacement les techniciens, afin de pouvoir guider les agriculteurs dans leur réflexion sur la création d'une installation de séchage en grange du foin conditionné en grosses bottes.
Le séchage par ventilation des plantes
L'opération de séchage est capitale dans le cycle de la production, et est souvent coûteuse : investissements importants, et coûts énergétiques élevés. Présentation des travaux du CRIEPPAM sur le séchage, dimensionnement du séchoir, exemple d'un séchoir à énergie solaire, qui a permis de réduire considérablement les coûts d'utilisation, et les risques de pollutions liés au séchage.