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Des millets dans mon assiette
Martine DUGUÉ, AuteurEn Inde, le ragi fait partie de la famille des millets qui représente un grand intérêt environnemental (alternative à la culture du riz et du sucre de canne dans un pays où le niveau de l'eau est dramatiquement bas). Dans ce pays, Martine Dugué a rencontré Narayanna Reddy, fermier, ainsi que les acteurs qui promeuvent le millet (Sateesh, responsable du « Réseau National Indien des millets » et Krishne Gowda, professeur qui a travaillé sur les millets à Bangalore). Jay Jayaram, avec sa Fondation The Green Path, essaie d'interpeller ses concitoyens sur l'importance des millets aux niveaux nutritif et environnemental Les millets permettent aux paysans d'être autonomes et plus résilients face aux crises alimentaires (à contrario de ce qu'a induit la « Révolution Verte », avec une nourriture de plus en plus transformée (raffinage...), en Inde comme en Afrique). Les millets étaient également cultivés en France L'objectif du Collectif Millets est de réhabiliter et moderniser l'image de cette plante auprès de tous les acteurs concernés, en instaurant notamment des échanges de savoirs et de semences entre la France, l'Inde et l'Afrique. Il existe une très grande variété de millets : le millet proso, japonais, digital Cette ancienne céréale apporte notamment davantage de protéines que le blé, le maïs ou le riz.
Les néonicotinoïdes en grandes cultures : pertinence agronomique et impacts environnementaux
Valérie FOURNIER, Auteur ; Geneviève LABRIE, Auteur ; Isabelle GIROUX, Auteur | QUEBEC (QUEBEC) (2325 Rue de l'Université, G1V 0A6, CANADA) : UNIVERSITE LAVAL | 2013L'exposition aux néonicotinoïdes est une menace potentielle pour les populations d'abeilles. L'air, le pollen, le nectar et les eaux de rosée et de guttation sont les principales voies d'exposition des abeilles aux néonicotinoïdes. Ces produits, homologués au Canada depuis 2004, sont utilisés en tant qu'enrobage pour traiter les semences de maïs contre les insectes ravageurs du sol et les défoliateurs en début de saison. Un groupe de chercheurs a mené une étude de 2 ans (2012 et 2013) sur l'impact des néonicotinoïdes sur la mortalité des abeilles et la pertinence agronomique de ces produits. Ils ont fait un suivi des populations d'abeilles exposées aux champs de maïs dont la semence a été traitée aux néonicotinoïdes. Ils ont aussi prélevé des échantillons d'eau de surface dans les champs de maïs concernés et évalué l'effet de ces traitements sur les ravageurs. Selon les résultats, le taux de mortalité des abeilles domestiques est 4 fois plus élevé à proximité des champs traités au néonicotinoïdes. Les échantillons d'eau de surface analysés indiquent la présence de résidus de clothianidine (97 %) et de thiaméthoxame (86 %), deux composantes majeures des néonicotinoïdes. Les analyses montrent aussi que les néonicotinoïdes persistants dans le sol ont été solubilisés par la pluie prolongeant ainsi la durée de l'exposition des abeilles et de la faune sauvage à des concentrations élevées de néonicotinoïdes. Sur le plan agronomique, aucune différence significative n'a été observée entre les parcelles traitées aux néonicotinoïdes et les parcelles témoin en ce qui concerne le rendement des cultures et le peuplement de ravageurs.
De nouvelles histoires livrées par la recherche : Biodiversité, du lait et de la viande "à l'herbe" et une agriculture respectueuse du climat
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Christophe NOTZ, Auteur ; Paul MÄDER, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2013Le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) et le Fonds Coop pour le développement durable, en Suisse, collaborent depuis 20 ans à la modernisation de l'agriculture biologique. Présentation de projets : - Un projet consacré à la création de biotopes (grâce au soutien du Fonds Coop, Bio Suisse a pu lancer, en 2010, le projet "Promotion de la biodiversité dans les fermes Bio Suisse") : le bio a besoin de diversité (entretien avec Lukas Pfiffer (FiBL)) ; la biodiversité est utile ; la diversité pure ; des fleurs sauvages ; l'eau c'est la vie ; - Un projet visant à limiter les aliments concentrés (l'objectif du projet "Feed no Food" est de renoncer à l'utilisation de denrées alimentaires (utilisables par les hommes) pour nourrir les animaux) : de l'herbe pour nos ruminants (entretien avec Christophe Notz (FiBL)) ; comment les animaux sont-ils nourris ? ; les vaches du Lindenhof ne mangent que de l'herbe... et un peu de malt ; - Un projet de protection du climat (le Fonds Coop soutient le projet "Grandes cultures et cultures maraîchères climatiquement neutres") : de l'humus pour le climat (entretien avec Paul Mäder (FiBL)) ; l'agriculture biologique peut protéger le climat ; "Nos sols sont restés fertiles".
Observations et projections climatiques à l'échelle de la France : l'exemple de la ressource en eau
Grégoire PIGEON, Auteur ; J.-M. SOUBEYROUX, Auteur ; Michel DEQUE, AuteurEn France, la température a augmenté en moyenne de 1°C au cours du XXème siècle, les précipitations hivernales ont diminué dans la moitié sud de la France, et les sols se sont généralement asséchés. Des projections climatiques pour le XXIème siècle sont réalisées par simulations des écoulements atmosphériques suivant différents scénarios d'émissions de gaz à effet de serre. Il est ainsi possible d'avoir, en France, une analyse régionale. Ces projections indiquent un réchauffement significatif des températures, surtout en été, et une diminution des précipitations en toutes saisons sauf en hiver. Pour la végétation, la réduction de la ressource en eau et une intensification de sécheresses du sol superficiel sont à attendre, notamment dans les régions les plus humides aujourd'hui.
Observatoire de la bio dans les bassins versants : Edition 2013 - Chiffres 2012 : Les 20 bassins versants bretons où la bio est la plus développée
L'Observatoire de la bio dans les bassins versants, édité par la FRAB Bretagne, est un outil pour guider les actions locales, provenant du fait que l'agriculture biologique a été identifiée comme un moyen permettant de garantir une eau de qualité. Dans le cadre d'un partenariat entre l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et le Réseau GAB-FRAB Bretagne, des actions sont menées à l'échelle locale afin d'atteindre les objectifs de reconquête de la qualité de l'eau. Sommaire : La bio : un levier pour une eau de qualité ; Localisation des Bassins Versants bretons du bassin Loire-Bretagne ; Les données par bassin versant : les 20 bassins versants où la bio est la plus développée ; Actions du réseau GAB-FRAB dans les bassins versants en 2012 ; Méthodologie et Glossaire.
Orque (Opération de reconquête de la qualité de l'eau) et développement de l'agriculture biologique : Des synergies au service des territoires
Les Orques (Opération de reconquête de la qualité de l'eau), comme précisé en introduction du document (I), sont initiées par l'Agence de l'Eau Artois-Picardie dans le but de diminuer toutes les sources de pollution d'une Aire d'Alimentation de Captage (AAC), afin de reconquérir la qualité de l'eau potable L'Orque Saint-Aubin - Sars Poteries fut la première du bassin Artois-Picardie. Présentation du document : II. Orque et développement de l'agriculture biologique : des démarches convergentes : 1. Orque : une démarche projet proche du dialogue territorial ; 2. Le développement de l'agriculture biologique : une démarche territoriale ; 3. A la confluence des deux démarches : les producteurs d'eau potable ; III. Les ingrédients de la réussite de l'Orque de Saint-Aubin - Sars Poteries : 1. La qualité du dialogue territorial ; 2. La démarche d'accompagnement vers le changement et la conversion à la bio. Présentation de résultats : Synthèse des actions technico-économiques et de l'animation mises en uvre de 2006 à 2012 ; Un point sur le territoire de l'Avesnois entre 2008 et 2012. Des encarts présentent : Le rôle de l'animateur ; L'expérience de l'Orque Saint-Aubin - Sars Poteries.
Performance environnementale des circuits courts - La perception de la dimension environnementale des producteurs en circuits courts
Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme : le Centre d'Études et de Ressources sur la Diversification (CERD), la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut de l'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique de l'Aviculture et de l'Élevage des Petits Animaux (ITAVI), TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA, la Chambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes, l'INRA UMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMR Innovation. Le présent guide expose le volet environnemental de l'évaluation de la performance des circuits courts. Il s'appuie sur l'analyse des réponses à 3 questions qui ont été posées à l'ensemble des familles de produits étudiées dans le projet. Ces questions étaient basées sur l'influence des circuits courts sur les pratiques, sur les points à améliorer et sur les outils mobilisés. Si, au regard des réponses formulées, la commercialisation en circuit court paraît avoir une influence modérée sur les pratiques environnementales, on a tout de même recensé, sur 453 producteurs interrogés, près de 300 initiatives sur le thème de l'eau, des déchets, de l'énergie et de la biodiversité. Selon les auteurs, une perspective globale et systémique visant à resituer la problématique environnementale dans l'ensemble des activités des producteurs en circuits courts semble indispensable pour un changement durable des pratiques agricoles. Au sommaire : - La dimension environnementale, une dimension parmi d'autres ; - Les échanges de pratiques, un levier intéressant.
Le point technique culture : Gestion de l'eau en maraîchage : Connaître l'efficacité de son irrigation
Thérèse PIEL, AuteurAgrobio 35 a organisé une formation sur l'irrigation, en septembre 2012, en présence d'Elie Dunan, ingénieur agronome à Cybèle Agro. En maraîchage, lorsque le climat devient asséchant, il est difficile de se dispenser d'irrigation notamment dans les cas suivants : variétés à cycle court très exigeantes en eau et à enracinement superficiel, sensibilités particulières au stress hydrique... Il est donc nécessaire de connaître l'efficacité de l'irrigation, l'offre en eau du sol, la demande en eau d'une culture, la classification des légumes selon leur besoin en eau, le pilotage tensiométrique de l'irrigation, les méthodes alternatives pour économiser l'eau.
Le point technique élevage : Fin des patentes sanitaires : Nouvelle réglementation pour la vente du lait cru
Katell GUEGUEN, AuteurDepuis le début de l'année 2013, la patente sanitaire laisse place à une nouvelle réglementation qui régit la vente de lait cru. Le préalable à toute vente de lait cru de bovidés, petits ruminants et solipèdes (familles des chevaux, des mules et des ânes) est de deux ordres : demande d'autorisation ou déclaration d'activité. Les personnes qui vendent du lait cru au consommateur final doivent faire une « demande d'autorisation » (cerfa n° 14788*01) ; ceux qui vendent du lait cru à un commerce de détail ou à un artisan qui transforme ce lait doivent transmettre à la DDPP une « déclaration d'activité » (cerfa n° 13984*02). Présentation : Quelques règles autour de la production laitière ; Eau du réseau et laiterie impeccable ; Critères de qualité du lait : il faudra faire des analyses ; Température, bouchons et étiquettes : beaucoup de bon sens & quelques contraintes ; Bonnes pratiques d'hygiène et plan de maîtrise sanitaire.
Programme Ambition Bio 2017
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013En mai 2013, Stéphane Le Foll, Ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt a présenté le programme Ambition Bio 2017 qui prévoit le doublement de la part des surfaces en bio d'ici fin 2017, le développement de la consommation, la structuration de toutes les filières et la mobilisation des acteurs de la production, de la transformation, de la commercialisation, ainsi que des citoyens ; La mise en place d'une nouvelle gouvernance, reflet de l'implication des acteurs concernés aux niveaux régional et national ; Un programme d'actions global qui s'inscrit pleinement dans le projet agro-écologique pour la France "Agricultures : produisons autrement". Ce document présente un certain nombre d'actions concrètes. Un programme complet et détaillé sera établi d'ici fin juillet 2013. Le programme Ambition Bio 2017 s'articule autour de 6 axes : Axe n° 1 : Développer la production : Inciter, accompagner, aider, maintenir ; Axe n° 2 : Structurer les filières : Accompagner les filières pour un développement équilibré de la bio ; Axe n° 3 : Développer la consommation et conquérir des marchés : Promouvoir les produits issus de l'agriculture biologique et toucher de nouveaux consommateurs ; Axe n° 4 : Renforcer la recherche, son pilotage et la diffusion des résultats : Renforcer les programmes de recherche et développement pour et par l'agriculture biologique ; Axe n° 5 : Former les acteurs agricoles et agroalimentaires : Accorder une place plus importante à la bio au sein des formations ; Axe n° 6 : Adapter la réglementation : Veiller par tous les moyens à disposer d'une réglementation propice au développement de la bio. En ce qui concerne l'animation et le suivi du programme : au niveau régional, une instance de concertation et de coordination regroupant l'ensemble des acteurs concernés (de l'amont à l'aval) sera mise en place, copilotée par l'État et la Région ; au niveau national, un comité de pilotage assurera le suivi de ce programme et sa cohérence avec les actions des régions et le futur plan d'actions communautaire. Un tableau de bord servira de référence pour le suivi du programme ; L'Agence Bio sera confortée dans son rôle.
Protection d'aire d'alimentation de captage en eau potable contre les pollutions liées à l'utilisation de fertilisants et de pesticides
MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE, Auteur ; MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Commissariat Général au Développement Durable - SOeS, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE (MEDDE) | 2013La conception d'un plan d'action visant à protéger une aire d'alimentation de captage contre les pollutions liées à l'utilisation de fertilisants et de pesticides soulève de nombreuses questions. Destiné à l'ensemble des acteurs concernés par la protection d'une aire d'alimentation de captage, ce guide a été conçu sous forme de fiches thématiques : A quoi sert ce guide ? De quoi parle-t-on ? Pourquoi protéger l'aire d'alimentation d'un captage ? Quel est le contexte à prendre en compte pour l'élaboration d'un plan d'action ? Quels sont les acteurs à mobiliser pour la construction d'un plan d'action ? Quelles sont les réglementations qui peuvent s'appliquer sur mon territoire et avoir un impact sur la qualité de ma ressource ? Comment construire un plan d'action ? Quels sont les outils à ma disposition ? Que faire si j'ai un problème de pesticides, nitrates ou phosphore ? Comment m'assurer que mon plan d'action est efficace ? Comment financer les plans d'action ?
Qualité de l'eau et agriculture : démarches exemplaires dans l'ouest de la France
La dégradation de la qualité de l'eau est une préoccupation majeure en Europe. Une directive-cadre impose aux États de rétablir à l'horizon 2015 le bon état écologique de leurs masses d'eau. En France, la plupart des cours d'eau et des nappes souterraines sont contaminés par les produits phytosanitaires et les nitrates. Le secteur agricole, s'il joue un rôle important dans la dégradation de la ressource, peut aussi être porteur de solutions pour préserver la qualité des eaux. Dans l'ouest de la France, en Vendée et en Poitou-Charentes, des agriculteurs s'engagent dans des démarches respectueuses de l'environnement, en pratiquant l'agroécologie ou l'agriculture biologique. Ils sont soutenus par la politique régionale qui encourage les changements de pratique et le développement de l'agriculture biologique autour des aires de captage.
Qualité de l'eau : Une coopérative encourage ses viticulteurs vers la bio
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurDans la Drôme, les acteurs locaux ont conscience de l'intérêt des eaux souterraines et de surface pour l'approvisionnement en eau potable. Si, aujourd'hui, la qualité de ces eaux est correcte, les acteurs locaux ne s'investissent pas moins pour préserver cette qualité. Suite à l'appel à projets « Bio et eau », la cave coopérative viticole Die Jaillance s'est engagée pour la conversion de 17 de ses producteurs, portant sa production bio à 257 ha début 2013, avec 37 viticulteurs (une vingtaine étaient déjà en bio). L'accompagnement financier de cette démarche par l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse, et l'accompagnement technique par la Chambre départementale d'agriculture et AgriBioDrôme, ont permis de lever les inquiétudes et les interrogations des candidats à la conversion.
Qualité de l'eau : Vite, du bio sur les zones vulnérables
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAlors que la France a été condamnée en juin 2013 par la Cour de Justice européenne pour non-respect de la directive « Nitrates », l'agriculture biologique apparaît de plus en plus comme une solution phare pour la protection des zones vulnérables face aux pollutions agricoles. Ces zones vulnérables sont définies par des teneurs en nitrates supérieures à 50 mg/l dans leurs eaux superficielles. 18 860 communes, réparties sur l'ensemble du territoire français, sont concernées, soit 55 % de la SAU du pays. Comme le souligne la Fnab, la bio a déjà prouvé son efficacité en termes de protection de la ressource en eau et elle doit être privilégiée sur ces territoires sensibles. Le dixième programme des Agences de l'eau verra son budget dédié à la réduction des pollutions diffuses doubler par rapport au précédent, et le soutien à l'agriculture biologique devrait y être renforcé.
Repères : Chiffres clés de l'environnement : Edition 2013
La sélection des données synthétiques présentées dans ce document couvre la plupart des enjeux environnementaux dans un panorama concis et donne un rapide aperçu des principales tendances caractérisant les relations entre la société, l'économie française et l'environnement Sommaire : - Partie 1 : Milieux naturels et biodiversité : état, pressions ; Climat : Effet de serre ; Air ; Eaux ; Sols ; Biodiversité ; - Partie 2 : Gestion et utilisation des ressources naturelles : Consommation d'espace ; de matières ; d'eau ; d'énergie ; de ressources biologiques ; Déchets ; - Partie 3 : Economie de l'environnement et évolution des comportements : Opinion ; Risques ; Economie ; Transports ; Agriculture ; - Comparaisons européennes.
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques : "Elevages biologiques" - Campagne 2011/2012 - Édition 2013
Cette 8ème édition de la brochure de présentation des résultats d'expérimentations et de suivis techniques en "Élevages biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement de l'Agriculture Biologique. 6 projets en élevage, menés en 2012, font l'objet des synthèses présentées dans ce document.
Santé animale et solutions alternatives : Gilles Grosmond : « Faire équipe avec le vivant »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'occasion de la sortie de son livre « Santé animale et solutions alternatives », Gilles Grosmond est interviewé sur les points forts développés dans son approche de la santé en élevage. Pour ce vétérinaire, l'essentiel est la prévention et le respect du bien-être animal. Offrir à l'animal les conditions nécessaires à son bien-être non seulement limite les problèmes de santé, mais permet à ce dernier d'exprimer au mieux son potentiel de production. Pour y arriver, il faut en particulier prendre en compte la qualité de l'eau, de l'air, des bâtiments d'élevage et l'alimentation. Des soins, en médecine alternative, pour stimuler par exemple l'immunité, complètent la démarche. Mais, le principal reste la prévention, point que développe l'auteur dans son ouvrage.
Se former aux techniques alternatives de l'agriculture avec les CIVAM de Loire-Atlantique et le Groupement des Agriculteurs Biologiques de Loire-Atlantique : Programme de formations et groupes d'échanges 2013-2014
CIVAM LOIRE ATLANTIQUE, Auteur ; GAB 44, Auteur | SAFFRÉ (4 Rue de la Résistance, 44 390, FRANCE) : CIVAM LOIRE ATLANTIQUE | 2013Pour la deuxième année consécutive, le CIVAM de Loire-Atlantique et le GAB 44 proposent une offre de formations et de groupes d'échanges enrichie, notamment adaptée aux défis auxquels le métier d'agriculteur est confronté : nourrir sainement la population en produits de qualité, tout en préservant les sols et la ressource en eau, la biodiversité, la durabilité des exploitations avec une agriculture socialement équitable et économe en énergie... Au sommaire de ce guide : - Conditions d'accès groupes/formations, Facilités d'accès, Info sur la démarche "Qualicert" ; - Groupes d'échanges ; - Programme de formations : Accompagnement évolutions de systèmes et nouveaux enjeux ; Sol - Productions végétales ; Productions animales ; Approche énergétique en agriculture ; Stratégie globale et pilotage économique de l'exploitation ; Commercialisation - Diversification ; Alimentation humaine alternative ; Approche sociale.
Les services environnementaux pour construire une économie agricole durable
Cette publication expose le point de vue des agriculteurs bio du Nord-Pas-de-Calais sur les services environnementaux qu'ils fournissent. Leur volonté est de les voir reconnus et inscrits dans la construction d'une économie agricole durable au sein du territoire. Le Gabnor a fait de cette thématique le point central de sa dernière Journée d'Automne organisée le 29 novembre 2011. A travers les témoignages recueillis lors de cet évènement, se dessinent les opportunités que représente cette démarche préventive pour les territoires. Cette publication aborde les principaux services environnementaux rendus par l'agriculture biologique (diversité biologique, qualité de l'air et réchauffement climatique, qualité des sols, qualité de l'eau), explique pourquoi reconnaître ces services environnementaux et apporte des pistes de réflexion.
Sous l'agriculture biologique, le captage d'eau potable
Laurence MADOUI, AuteurDans le but de préserver sa ressource en eau et de limiter ses frais de potabilisation, la Communauté d'agglomération Seine-Eure a acquis 110 hectares sur le champ captant des Hauts Prés. Le projet consiste à y développer l'agriculture biologique. Pour y parvenir, plusieurs cas de figures se sont présentés : quatre agriculteurs qui avaient déjà des terres sur la zone ont accepté de se convertir à l'AB, un exploitant est parti en retraite, libérant des terres à reprendre en bio, deux agriculteurs ne souhaitant pas se convertir ont bénéficié d'un échange de parcelles pour sortir de la zone concernée sans perte de surface. 80 hectares sont consacrés aux grandes cultures et 30 ha au maraîchage, avec l'installation de pas moins de sept porteurs de projets. Un exploitant a livré sa première production en 2012, ses voisins suivront en 2013.
Technique : Peut-on cultiver la myrtille arbustive en France ?
Bernard LANTIN, AuteurLa myrtille arbustive est une plante rustique, mais elle est aussi délicate... Pour accomplir son cycle végétatif, elle demande un minimum de 5 mois hors gel. Priorité est donc donnée à la plaine ou la moyenne montagne bien exposée. En toutes situations, le plein soleil est exigé car, à l'ombre, les pousses s'étiolent et la productivité diminue sensiblement. Conseils pour sa culture : Le sol doit être acide ; La myrtille exige encore une disponibilité en eau régulière ; La plante réagit fortement aux températures printanières ; La récolte ; Concernant la fumure ; Reste à parler de l'entretien et de la taille ; La phytoprotection ; La taille ; Conseils aux jardiniers.
Les terrasses fertiles de Xavier Robin
Frédérique BASSET, AuteurFaire son potager sur une terrasse d'habitation et donc cultiver dans des bacs sur une petite surface implique des adaptations à de multiples contraintes. Xavier Robin est chargé de l'environnement à la mairie de Villefontaine, en Isère. Installé dans la ville depuis dix ans, il a emménagé, en août 2009, dans un appartement doté de deux terrasses de 22,5 m² chacune Il dispose de 10 m² de culture par terrasse. Au préalable, il a cartographié les microclimats de ses deux terrasses et a assuré l'aménagement dans une approche écosystémique : attirer les libellules, installer une prairie sauvage, fabriquer des abris à insectes Restaient à gérer l'espace, le poids des bacs et de la terre, l'eau et la conservation de l'humidité. Au printemps, X. Robin prépare ses semis Sur ses terrasses, il cultive tout ou presque : des aromatiques, des tomates, des aubergines, des fraises, des haricots rames Xavier a choisi de cultiver selon les techniques de l'AB et donc de privilégier des méthodes préventives. Il utilise du compost de déchets verts de la commune...
Actions de promotion du désherbage mécanique : étude autour des captages d'eau potable
Dans le cadre du projet Casdar « Optimiser et promouvoir le désherbage mécanique », deux études réalisées en 2009 et 2010 avaient pour objectif d'identifier les freins à l'adoption du désherbage mécanique chez des agriculteurs conventionnels et d'évaluer les opérations de promotion de ces techniques de désherbage. Les agriculteurs conventionnels qui pratiquent binage et buttage ne les utilisent pas prioritairement pour la gestion des adventices, mais plutôt comme des opérations de travail du sol et qui permettent un bon développement des plantes cultivées. Même s'ils cherchent globalement à réduire leur utilisation d'herbicides, ils n'envisagent pas de les supprimer complètement au bénéfice du désherbage mécanique. Celui-ci est jugé trop demandeur en temps de travail et pas forcément moins coûteux que les traitements chimiques. La réglementation et les subventions, notamment autour des points de captage d'eau potable, peuvent être des motivations pour s'orienter vers plus de désherbage mécanique, mais elles doivent s'accompagner de conseils ou formations pour rassurer les agriculteurs sur ces pratiques qui peuvent impliquer des changements importants du système de production (rotation ). L'outil Opti'Maïs, outil d'aide à la décision spécifique au désherbage mécanique en conventionnel ou en bio, est présenté dans cet article.
L'Agriculture Biologique : Un choix pour une eau de qualité en Bretagne
Ce document, édité par le réseau GAB-FRAB Bretagne, sur "L'agriculture biologique : Un choix pour une eau de qualité en Bretagne", est composé comme suit : - Les chiffres de la bio en Bretagne : une part importante de surfaces en herbe et de nombreux maraîchers ; - Le point sur la qualité de l'eau en Bretagne : pas de pesticides aux champs pour moins de pesticides dans l'eau ; - Zoom sur les principes clés de l'agriculture biologique en Bretagne : l'intérêt de la bio pour les zones humides, des rotations longues et diversifiées, les engrais verts, l'apport de matière organique, le désherbage mécanique ; - Les avantages des pratiques bio sur la qualité de l'eau. Le document est complété par une synthèse sur la bio en Bretagne et les 10 propositions du réseau Fnab pour une nouvelle politique de l'eau.
Agriculture biologique et qualité de l'eau : Une question d'intérêt général : 10 propositions du réseau FNAB pour une nouvelle politique de l'eau (2013-2018) : Cahier propositionnel du réseau FNAB dans le cadre de l'élaboration des Xème Programmes d'intervention des Agences de l'eau
Aujourd'hui, le réseau FNAB réaffirme, à travers ce cahier propositionnel pour les Xème Programmes d'Intervention, sa détermination et sa volonté de s'engager aux côtés des Agences de l'eau, des collectivités territoriales, des acteurs de l'eau pour la réussite de la Directive cadre sur l'eau (DCE) et du développement de l'agriculture biologique. Ce cahier propositionnel s'adresse plus particulièrement aux différents acteurs institutionnels de la politique de l'eau : élus des collectivités territoriales, Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux, Agences de l'eau, Commissions Locales de l'Eau, syndicats d'eau potable et d'assainissement, syndicats de rivières, Parcs naturels nationaux et régionaux, Comité National de l'eau... Il se compose de 10 propositions spécifiques et pratiques : - 1. Généraliser le zéro pesticide sur les territoires à enjeu eau potable ; - 2. Accompagner et améliorer l'engagement des maîtres d'ouvrage, des collectivités territoriales et des animateurs territoriaux en faveur de la protection de la ressource en eau ; 3. Développer, poursuivre et amplifier les actions de développement de l'agriculture biologique à destination des acteurs agricoles ; 4. Favoriser la participation des agriculteurs biologiques aux instances locales de l'eau ; - 5. "Renforcer" et améliorer l'animation territoriale ; - 6. Assurer la cohérence des politiques publiques sur les AAC , des Agences de l'eau qui s'impliquent dans la gouvernance régionale et territoriale de l'agriculture biologique ; - 7. Mesurer, évaluer, réajuster ; - 8. Internaliser la politique de soutien des Agences de l'eau pour l'agriculture biologique ; - 9. Homogénéiser les taux d'intervention pour les actions eau et agriculture biologique entre les Agences de l'eau & Elargir les zones prioritaires d'actions des Agences de l'eau sur le volet eau et agriculture biologique ; - 10. Soutenir les actions engagées au niveau de l'opération nationale "sites pilotes en bio".
Agriculture du carbone : Couverts végétaux, Techniques superficielles, Agriculture Biologique et Agroforesterie : Synthèse de deux journées de rencontre et d'échanges entre agriculteurs du sud-ouest
Sabine BONNOT, Auteur ; Alain DAGUZAN, Auteur ; Gilles DOMENECH, Auteur ; ET AL., Auteur | AUCH (93 Route de Pessan, 32 000, FRANCE) : LES BIOS DU GERS - GABB 32 | 2012Le document est une synthèse de deux journées de rencontre et d'échanges entre agriculteurs du Sud-Ouest, qui ont eu lieu le 10 février 2012, à Auch, et le 31 juillet 2012, à Marciac (32). Au sommaire : - La qualité de l'eau passera par les couverts, la limitation du travail du sol... et l'agriculture biologique ! ; - Pourquoi semer des couverts végétaux ? ; - Le semis direct sous couvert végétal ; - L'agroforesterie : des arbres au service de tous ; - Échanges fertiles : évaluer, mesurer, évoluer pour produire sans polluer ; - Les couverts hivernaux ; - Les couverts estivaux ; - La destruction des couverts ; - Le matériel de semis direct ; - Les couverts végétaux en maraîchage ; - L'agroforesterie ; - Une seconde journée d'échanges en juillet 2012 à Marciac (32).
Agriculture et Forêt au service de l'environnement : Dossier thématique n°5 mars/avril 2012
Ce dossier thématique présente les travaux du Réseau rural français, ainsi que d'autres initiatives, sur le thème « Agriculture et Forêt au service de l'environnement ». Ces divers travaux s'inscrivent dans l'approche européenne des services environnementaux développée au sein du Réseau européen de développement rural. Dans un premier temps, la notion de « services environnementaux » est explicitée. Elle représente un flux de services assurant une fonction ou une prestation à la société et au bien-être humain en général (fourniture d'eau propre, de sols sains, de paysages attrayants ). Dans un deuxième temps, les principales orientations, les dispositifs publics et les programmes de recherche mis en uvre en France sont présentés. Ils concernent entre autres les mesures sur la biodiversité, la certification environnementale des exploitations, le plan d'adaptation de la gestion de l'eau, les appels à projets du Ministère de l'Agriculture, le climat et la réduction des gaz à effets de serre. Enfin, le Réseau rural français présente ses propres travaux et initiatives, axés autour de six catégories de services environnementaux : la biodiversité des terres agricoles, la qualité et la disponibilité de l'eau, les fonctionnalités du sol, la stabilité climatique, le stockage du carbone et la réduction des gaz à effets de serre, la résistance aux incendies et aux inondations, les paysages agricoles.
Agriculture paysanne : Alsace : Sans labours ni pesticides, une ferme céréalière qui préserve le sol et l'eau
Elisabeth SCHULTNESS, Auteur« Depuis 33 ans, les Wenz n'ont plus labouré [leurs] sols faits, comme en plaine d'Alsace, de graviers, de sables et d'argiles charriés par le Rhin. Depuis 43 ans, ils se passent de désherbants, fongicides, insecticides et engrais chimiques. Depuis 20 ans, leurs cultures ne reçoivent plus de fertilisation significative en dehors des préparations biodynamiques ». C'est pour étudier la gestion de cette ferme que des agriculteurs de toute l'Europe se rendent à Ottenheim, pour la visite guidée par les propriétaires Manfred et Friedrich Wenz. « Ici, le sol n'est pas considéré comme un support de cultures, mais comme un organisme vivant. C'est le sol qui nourrit la plante. Nous ne le laissons jamais à découvert. Une culture chasse l'autre, les engrais verts sont broyés sur place ». La mise en pratique de cette philosophie et des techniques qui en découlent est aussi facilitée par une machine polyvalente mise au point par la société Eco-Dyn : en un seul passage, elle peut broyer les engrais verts, travailler le sol superficiellement et semer en même temps trois espèces de graines à des profondeurs différentes ! Même si les rendements sont modestes (50 q/ha en blé tout de même), la rentabilité économique est au rendez-vous, avec de surcroît l'amélioration permanente et inestimable du « capital terre ».
Agroécologie : Entre pratiques et sciences sociales
Denise VAN DAM, Auteur ; Michel STREITH, Auteur ; Jean NIZET, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2012Cet ouvrage nous conduit aux quatre coins du monde. On y découvre des expériences d'agroforesterie en Inde, le développement de l'agriculture biologique en Alsace, la mise en place de certification participative au Brésil, ou encore le fonctionnement de groupements d'achats alimentaires en Belgique... Ces expériences ont en commun de promouvoir une agriculture et une alimentation soucieuses des principes de l'écologie. Cet ouvrage est ainsi un des premiers en langue française à présenter les recherches qui se font dans le domaine de l'agroécologie, un courant qui se développe depuis une trentaine d'années, principalement aux États-Unis et en Amérique latine. Les multiples expériences sont analysées à travers le prisme des sciences sociales. On s'interroge sur le rôle des différents acteurs (paysans, consommateurs...), sur la manière dont les initiatives s'inscrivent dans les territoires et sur les modes de régulation assurés par les pouvoirs publics. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et chercheurs en agronomie, en écologie et en sciences sociales, aux responsables agricoles et aux décideurs politiques. Il intéressera également toute personne sensible aux défis que posent aujourd'hui le développement de l'agriculture et l'alimentation des populations.
L'agroforesterie en France : intérêts et enjeux
Fabien LIAGRE, Auteur ; Frédérique SANTI, Auteur ; Julien VERT, AuteurDans le cadre du second pilier de la PAC, la Commission européenne a instauré, pour la période 2007-2013, une mesure européenne de soutien à l'agroforesterie, qui sera vraisemblablement reconduite pour la prochaine période 2014-2020. D'après les premières estimations, le cap des 10 000 hectares d'agroforesterie pourrait être atteint en France métropolitaine d'ici 2013. Avec les systèmes agroforestiers développés sur terres agricoles, l'arbre retrouve ses fonctions agroéconomiques dans le système de production. Pour les agriculteurs pionniers (agriculture biologique, semis sous couvert, agroécologie), l'agroforesterie apparaît souvent comme une suite logique à leur démarche... L'article est organisé en trois parties : 1. Associer arbres et cultures permet de produire davantage ; 2. Produire différemment : l'arbre complémentaire des démarches d'agroécologie moderne (la fertilité biologique, la qualité de l'eau, la biodiversité, le changement climatique) ; 3. Enjeux et perspectives.
Un bâtiment économe en eau et en énergie
Costie PRUILH, AuteurLe nouveau bâtiment d'élevage de la ferme expérimentale de l'Inra de Lusignan a été mis en service en juin 2010. Il a été construit de façon à être le plus économe possible en énergie et en eau. Pour la production d'énergie renouvelable, 1000 m² de panneaux photovoltaïques orientés plein sud ont été installés sur le toit. Pour le paillage et le raclage, 3ème poste le plus consommateur d'énergie sur une telle exploitation, un système d'hydrocurage avec séparation de phase mécanique a été installé. Il devrait permettre une économie d'énergie de l'ordre de 50 % pour ce poste. En ce qui concerne la consommation d'eau potable, elle est largement diminuée grâce à l'utilisation d'eau de forage et d'eau pluviale. Ainsi, seulement 15 % de l'eau totale consommée est issue du réseau d'eau potable. Pour récupérer et utiliser la chaleur issue du fonctionnement du tank à lait, deux systèmes ont été installés : un prérefroidisseur qui permet une économie d'énergie de 40 à 50 % et un récupérateur de chaleur qui permet une économie d'énergie de 70 à 80 %. Le récupérateur de chaleur permet de démarrer la chauffe de l'eau, qui est complétée par des panneaux solaires thermiques.
Cet homme qui a inventé l'eau solide !
Louise CUNEO, AuteurSergio Rico, ingénieur chimiste mexicain sensibilisé aux problèmes de sécheresse auxquels sont confrontés les agriculteurs de son pays, a mis au point une technologie d'irrigation révolutionnaire. Il a trouvé le moyen de solidifier l'eau de pluie récupérée dans des réservoirs en y ajoutant du polyacrylate de potassium, un composé hyper absorbant. L'eau solidifiée peut alors être stockée et transportée plus facilement. Les essais d'irrigation réalisés par le chercheur ont donné des résultats très satisfaisants en termes de rendements (supérieurs aux résultats obtenus avec l'irrigation classique au Mexique). Brevetée sous le nom de « Silos de agua », cette technique est déjà mise en place en Inde, en Colombie, en Équateur, en Espagne et au Portugal. Si Sergio Rico remporte le Prix mondial de l'eau remis par le Stockholm International Water Institute, l'application de « Silos de Agua » pourrait se développer partout dans le monde.
Colloque de la Fnab : Osons la bio : atteindre 20 % en 2020
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Fnab a réaffirmé, le 24 novembre 2011 à Paris, lors de son colloque « Osons la bio », la nécessité d'un engagement ferme afin d'atteindre 20% de bio en 2020. Les premiers intervenants du colloque (producteurs, Terre de Liens, Bioconsom'Acteurs ) ont rappelé les enjeux liés à l'agriculture biologique (emploi, foncier, OGM ). La Fnab a ensuite interpellé des représentants de candidats à la présidentielle sur leur vision de l'agriculture biologique et leur a présenté ses 20 propositions destinées à atteindre 20% de bio en France en 2020. Lors du colloque, le problème de la pollution de la ressource en eau a fait l'objet d'un focus particulier.
Conférence internationale de la Fnab : La bio pour nourrir le monde
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAvec l'accroissement de la population mondiale, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur la capacité de l'agriculture biologique à nourrir 7 milliards de terriens. Pour leur répondre, la Fnab a invité, à l'occasion d'une conférence internationale, l'Institut américain Rodale pour présenter le bilan d'une étude comparative sur 30 ans. Cet institut possède une exploitation, pionnière de l'AB aux États-Unis et dirigée par Jeff Moyer, sur laquelle a été lancé en 1981 un programme expérimental comparatif entre les pratiques conventionnelles et biologiques (deux systèmes bio, l'un avec utilisation de fumier et compost, l'autre incluant des légumineuses ; et un système conventionnel typique du modèle américain traditionnel). Les résultats présentés, le 19 mars 2012, lors de la conférence montrent les effets positifs de l'AB sur le plan agronomique (rendements en maïs, soja et blé similaires en bio sur le long terme dans leur région et meilleure résistance à la sécheresse des cultures bio), sur la qualité de l'eau et sa consommation, sur l'utilisation de l'énergie et aussi sur le revenu dégagé par les agriculteurs. En ce qui concerne la question de la sécurité alimentaire mondiale, Claude Aubert et Jacques Caplat estiment qu'en réduisant le gaspillage et en faisant évoluer les habitudes alimentaires, une agriculture biologique adaptée aux conditions pédoclimatiques locales et intensifiée via des cultures associées pourrait se généraliser et répondre aux besoins de l'ensemble de la population.
Cultiver et valoriser le miscanthus
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLes contraintes réglementaires agri-environnementales étant de plus en plus fortes autour des captages d'eau potable, cinq producteurs de céréales en Eure-et-Loir ont décidé d'implanter une culture à zéro intrant (après les deux premières années) : le miscanthus. Si, au départ, cette culture avait été choisie pour fournir du combustible à un projet de chaufferie collective de Chateauneuf en Thymerais, ce débouché n'a finalement pas été retenu, faute d'une adaptation de la chaudière au miscanthus. Du coup, les agriculteurs ont commercialisé cette plante comme paillage horticole et litière pour animaux (équidés et volailles) ; et ont également lancé des tests pour transformer ces cultures en granulés pour la combustion dans des chaudières adaptées. 225 des 250 tonnes produites sur les 20 ha semés ont été commercialisées en 2012. Pour en savoir plus : http://www.miscanplus.com/. Cette opération fait partie des Trophées 2012 de l'innovation en groupe, organisés par la FNGDA, TRAME et les Chambres d'agriculture.
Does organic farming reduce environmental impacts ? A meta-analysis of European research
H.L. TUOMISTO, Auteur ; I.D. HODGE, Auteur ; P. RIORDAN, Auteur ; ET AL., AuteurLes pratiques de l'agriculture biologique sont promues, entre autres, pour leur faible impact sur l'environnement, mais qu'en est-il vraiment ? Cet article présente une méta-analyse d'études publiées en Europe qui comparent les impacts environnementaux des systèmes biologiques et conventionnels. Les résultats montrent que les pratiques bio ont généralement des effets bénéfiques pour l'environnement par unité de surface (plus forte teneur en matières organiques des sols, moins de pertes d'azote, plus faibles besoins énergétiques ) mais pas forcément par unité de production (émissions et lessivage d'azote plus élevés, potentiels d'eutrophisation et d'acidification plus élevés, besoin de surface plus élevé). A noter qu'une grande variabilité existe entre les résultats des études menées, les systèmes comparés et les méthodes utilisées pouvant être différentes. Globalement, alors que les efforts de l'agriculture conventionnelle doivent se porter sur la qualité des sols, le recyclage des éléments nutritifs et la protection de la biodiversité, ceux de l'agriculture biologique doivent se concentrer sur la gestion des éléments nutritifs et l'amélioration des rendements.
Dominique Marion, président de la Fnab : "Donner une vraie impulsion à la bio"
Frédéric RIPOCHE, AuteurLors de son assemblée générale, les 29 et 30 mai à Argentan, dans l'Orne, la Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France (Fnab) a fait le point sur ses orientations. Son président, Dominique Marion, en retrace les grandes lignes : demande de création d'un comité interministériel sur l'AB ; de présence d'agriculteurs bio sur les listes des Chambres d'agriculture ; d'une politique de l'eau plus incitative ; proposition de dédier 20% des crédits de l'Inra à la bio et que les contributions volontaires obligatoires payées par les agriculteurs et les transformateurs bio retournent vers l'agriculture biologique ; opposition aux OGM et aux agrocarburants. Pour Dominique Marion, les paysans bio sont les « moteurs d'une nouvelle économie agricole, inscrite dans l'économie sociale et solidaire, dont les nombreux emplois sont non délocalisables. »
Dossier : Boire, le geste santé
Cécile VAN LITH, Auteur ; Philippe BABIELLE, Auteur ; Sylvie HAMPIKIAN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Boire, le geste santé", est composé des articles suivants : - Comment étancher notre soif ? ; - Quelques boissons maison ; - Les eaux, notre seule boisson vitale ; - Le WWF France publie son indicateur "empreinte eau" ; - L'accès à l'eau potable ; - Pollution de l'eau : origines et impact sur la santé.
Dossier : L'eau, de la terre au verre
Pascale MOLLIER, Auteur ; Cécile POULAIN, Auteur ; Chantal GASCUEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente les grands axes de recherche actuellement développés par l'INRA en lien avec l'eau. Ces recherches touchent trois secteurs : l'agriculture, les industries agroalimentaires et les eaux usées. Ainsi, l'activité agricole représente 12 % des prélèvements mais plus de 40% de l'eau consommée. Deux grandes familles de polluants agricoles sont étudiées : les nitrates et les pesticides. Les travaux menés ont montré que, contrairement à ce que l'on pensait, le temps de transfert des nitrates dans le sol est long, en moyenne de 5 ans en Bretagne par exemple. Le corollaire ici est que le taux dans l'eau des rivières des nitrates est le résultat de nombreuses années de pratiques. En lien avec ces recherches, des modèles informatiques sont développés afin d'aider les acteurs sur le terrain à définir au mieux les pratiques les moins polluantes et les plus économes en eau. La question de l'eau est aussi cruciale en agroalimentaire, qui doit notamment, d'une part, diminuer la teneur en eau de certains produits, ce qui est fort coûteux en énergie et, d'autre part, utiliser de gros volumes d'eau pour les opérations de nettoyage. Là aussi, l'INRA développe des modèles pour aider les industriels à limiter leur consommation d'eau et leur rejet en eaux usées. Sur cette question des eaux usées, plusieurs équipes de l'INRA travaillent sur divers axes, comme le devenir des eaux usées dans l'environnement ou des micropolluants. Nombre de ces travaux montrent l'importance à modifier les pratiques, dans tous les domaines, afin de limiter au maximum l'impact des actions humaines sur l'eau, aussi bien au niveau quantité prélevée que pollution.
Dossier - Gestion des ressources : cette eau qui fait débat
Hélène SAUVAGE, Auteur ; Pierre-Yves BERNARD, Auteur ; Richard BUXANT, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte où les spécialistes s'attendent à des sécheresses de plus en plus fréquentes, ce dossier est consacré à la gestion de la ressource en eau en agriculture. Dans une première partie, les auteurs s'intéressent à l'importance de l'eau dans l'agriculture en évoquant l'état des ressources, le changement climatique, l'impact sur les rendements et les adaptations possibles des systèmes d'exploitation. A noter qu'actuellement dans le monde, 18 % des surfaces irriguées produisent 40 % des denrées alimentaires. La seconde partie du dossier est consacrée aux leviers, agronomiques ou techniques, permettant une meilleure gestion des besoins en eau et une meilleure utilisation de celle-ci. Enfin, la troisième partie aborde la question du stockage et de la gestion de l'eau : enjeux des retenues collinaires, gestion de l'irrigation, qu'elle soit individuelle ou collective.
Dossier : Rayon bébés et jeunes enfants : un linéaire à chouchouter !
BIO-LINEAIRES, AuteurDe multiples sondages et enquêtes confirment que de nombreuses personnes ont commencé à consommer des produits bio avec l'arrivée du premier enfant et de plus en plus maintenant, durant la grossesse... Ce domaine, à contrario de ce qui se passe avec la distribution conventionnelle, semble sous-exploité dans les magasins bio. Les résultats d'une enquête exclusive de Bio-Linéaires montrent que 65 % des clients concernés sont déçus par l'offre qu'ils trouvent en magasins bio et 23 % seulement y font des achats fréquents et réguliers. Sont fournis, à travers ce dossier, des conseils pour optimiser ce domaine et les principales familles de produits dédiés à l'enfance, ainsi que des informations pratiques (nutrition, règlementation, comparatifs avec des produits conventionnels...). Au sommaire : - L'alimentation de bébé de la naissance à 3 ans ; - Couches jetables ou couches lavables ? ; - Textiles et lessives... ; - Bébés et soins bio : le mariage du bon sens ; - Une alimentation variée et équilibrée de 3 à 5 ans ; - L'alimentation des enfants de 6 à 10 ans ; - Habitudes d'achats et satisfactions des consommateurs vis à vis des produits de l'enfance : attentes consommateurs, critères d'appréciation et attractivité de l'offre...
Le droit à l'eau : une urgence humanitaire (2ème édition)
Au moment de la conférence de Rio (Rio+20 en juin 2012) et sur le fondement des résolutions des Nations Unies (juillet et septembre 2010), il appartient aux Chefs d'État et de gouvernement de reconnaître formellement, tant au niveau régional qu'étatique, le droit à l'eau, tout en précisant les modalités de sa mise en uvre. Dans l'ouvrage "Le droit à l'eau : une urgence humanitaire", Bernard Drobenko analyse la nécessité de répondre à un besoin humain fondamental. Le droit à l'eau doit être compris comme la nécessité de disposer de suffisamment d'eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux et d'un équipement garantissant la dignité, l'intimité et l'hygiène pour chaque personne. Sur la planète, tous les jours, meurent des milliers de personnes qui ne disposent pas d'eau potable pour survivre et qui subissent les effets de l'absence d'équipements d'assainissement. L'ouvrage permet de situer d'abord le contexte planétaire et régional, mais aussi local, qui conduit à cette situation dramatique. Alors que l'Assemblée Générale des Nations Unies a adopté, en juillet 2010, une résolution reconnaissant formellement le droit à l'eau, l'intérêt de cet ouvrage est multiple : - il étudie les obstacles à la réalisation de ce droit et identifie les divers enjeux préalables à sa mise en uvre ; - il décrit l'émergence de ce droit, son affirmation progressive et les modalités de sa reconnaissance ; - il identifie les conditions, y compris matérielles, permettant de fournir à chaque être humain le minimum d'eau nécessaire à la satisfaction de ses besoins fondamentaux et de disposer d'un équipement pour récupérer les eaux usées domestiques. En se fondant sur une exigence de volonté et de courage, tout en dégageant rapidement les moyens disponibles, l'auteur fait le pari que l'intelligence humaine est en capacité de générer une solidarité effective, un vecteur pour la paix.
De l'eau agricole à l'eau environnementale : Résistance et adaptation aux nouveaux enjeux de partage de l'eau en Méditerranée
Chantal ASPE, Auteur ; Marwan LADKI, Auteur ; Laetitia GUÉRIN-SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012"Les choses de la nature n'ont de statut que celui que les sociétés leur accordent". C'est à partir de cette hypothèse que les auteurs du présent ouvrage analysent le changement actuel du statut de l'eau dans les pays du Bassin méditerranéen. Peu à peu, l'"eau agricole" laisse place à l'"eau environnementale". Aujourd'hui, les ouvrages hydrauliques à vocation agricole sont conçus pour rendre des services environnementaux comme la protection de la biodiversité et du paysage, l'arrosage des jardins, la gestion des inondations et du débit d'étiage des rivières ou les recharges de nappe phréatique. Déjà, en 2000, une directive cadre européenne sur l'eau témoignait de ces mutations et les suscitait à travers la nécessité de faire des économies d'eau. Mais ces transformations ne se font pas au même rythme au nord ou au sud du Bassin méditerranéen. D'un pays à l'autre, les formes de résistance et d'adaptation sont très diverses. Les auteurs donnent de ces nouveaux enjeux de partage de l'eau un éclairage multiple, international et pluridisciplinaire. Sociologues, économistes, géographes, spécialistes de l'écologie ou de l'hydrobiologie, ils présentent des expériences issues de leur pays d'origine, la France, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et l'Italie. Au cur de l'actualité économique et sociale contemporaine, cet ouvrage s'adresse aussi bien aux chercheurs, enseignants et étudiants qui s'intéressent à la gestion de l'eau en Méditerranée qu'aux décideurs et professionnels en charge de ce secteur.
Eau et agriculture : La bio est un outil pertinent pour la qualité de l'eau
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLes milieux aquatiques sont fortement impactés par l'utilisation de pesticides, dont on retrouve des résidus dans les eaux, y compris pour des produits interdits il y a une dizaine d'années. Dans ce contexte, l'agriculture biologique représente une alternative intéressante pour réduire ces pollutions, mais, aujourd'hui, les fermes biologiques sont trop éparses sur le territoire pour observer un réel effet sur la qualité de l'eau. Pour remédier à cela, l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse encourage et accompagne le développement de méthodes culturales moins polluantes (désherbage mécanique ) et les conversions à l'AB des exploitations situées dans les zones de captage d'eau potable.
Elevage en zone humide : Des contraintes particulières
Christophe ROSSIGNOL, Auteur ; Christophe CHARTIER, Auteur ; Jonathan THIERY-COLLET, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage en zone humide, surtout bovin, reste une activité majeure pour la valorisation économique de ces territoires et pour leur conservation. Néanmoins, divers contraintes et défis sont à prendre en compte. C'est ce que montrent les différents articles repris dans ce dossier. Tout d'abord, il faut mettre en place une gestion raisonnée du pâturage qui permettra de maîtriser les risques sanitaires importants, notamment parasitaires, liés à ces zones. La démarche proposée est de ne pas chercher à éradiquer les parasites mais d'atteindre un équilibre hôte-parasite. D'autres contraintes sont à prendre en compte : la gestion des niveaux d'eau qui doit tenir compte de divers besoins, dont ceux de l'élevage, la conservation de la biodiversité ou encore la « compétition » qui peut exister entre sylviculture et élevage. En effet, sur certains territoires, la priorité a été donnée à la filière bois, amenant à des impacts négatifs sur la biodiversité ou sur l'eau. Or, le retour de parcelles forestières en prairies est parfois difficile, notamment pour des raisons administratives. Cela soulève la question de la place de l'agriculteur, qui doit être vu comme un partenaire à part entière pour la gestion de ces zones humides. Ceci explique notamment les actions de l'État pour favoriser une recherche agronomique visant à développer des solutions innovantes pour des élevages viables économiquement et écologiquement en zones humides.
Les enjeux sur l'eau : la réponse de l'agriculture biologique
Emmanuelle GAUTHIER, Auteur ; SYMBIOSE, Auteur ; Jacques JAOUEN, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier, consacré aux enjeux sur l'eau, réaffirme, en fonction de sources définies (Girardin et Sardet, Inra, 2003 ; SWM, 2006 ; Colloque PIREN Seine, juin 2009), comment l'agriculture biologique est une réponse à la préservation des ressources en eau. Selon la loi Grenelle 2 : chapitre II, art. 24, la France a pris l'engagement de respecter l'échéance de 2015 pour atteindre ou conserver le bon état écologique des ressources en eau. Le dossier fait état, par ailleurs, en référence à un document de la Préfecture de région de Bretagne (diffusé à tous les membres du Comité régional de suivi du Plan algues vertes), de la réponse de scientifiques concernant l'origine et la prolifération des algues vertes : connaissance du mécanisme des algues vertes ; eaux bretonnes parmi les eaux de France et d'Europe les plus riches en azote ; estimation de la part de l'azote d'origine agricole sur les territoires de la Lieue de Grève et de la baie de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) ; constitution de la biomasse d'une marée verte : phosphore toujours en excès, l'azote restant l'élément que les ulves (laitues de mer) ont le plus de mal à se procurer En outre, suite à une réunion du Conseil de l'Agriculture finistérienne relative au Plan de lutte contre les algues vertes applicable sur 5 baies du Finistère, le dossier présente les extraits d'une lettre ouverte aux paysans du Finistère. Plusieurs personnes issues de différentes organisations (Chambre d'agriculture de Bretagne, FD Coop 29...) y font un constat sur l'atteinte des objectifs de réduction des flux d'azote et les projets de territoire.
Hors-série n° 3 des 4 Saisons du jardin bio : 12 mois au potager bio
Didier BIEUVELET, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; ET AL., AuteurCe Hors-série n° 3 des 4 Saisons du jardin bio comprend 132 pages bourrées d'informations, de conseils techniques, de trucs et astuces, de tours de mains pour lutter contre les maladies et ravageurs, de conseils nature pour attirer faune et flore..., pour aborder sereinement une année au jardin. Avec en particulier les conseils des jardiniers du Centre Terre Vivante : Pascal Aspe et Geneviève Nicolas, qui expliquent comment ils procèdent pour faire prospérer un magnifique potager à 700 mètres d'altitude. On y retrouve aussi l'indispensable calendrier lunaire : avec les lunaisons, ainsi que les jours fleur, feuille, fruit et racine, et les jours de nud lunaire, où il faut surtout ne rien faire. Par quinzaine, un mémo dit tout ce qu'il faut faire au jardin, avec des repères phénologiques, pour guider le lecteur en fonction des floraisons. Par exemple, la floraison du forsythia, en général fin février, marque le début de la saison des semis. Chaque mois, une recette liée aux productions du jardin est proposée par des cuisinières fans de légumes. On y découvre aussi : des bricolages éprouvés, dont certains ont été réalisés au Centre Terre Vivante (silo à compost, hôtel à insectes, bac anti-mal de dos, banc), des pas-à-pas pour détailler des gestes techniques, comme le semis ou le repiquage ; la carte climatique de la France pour se situer par rapport aux différentes zones climatiques, et savoir évaluer quand faire ses travaux de printemps ; des tableaux récapitulatifs qui détaillent les besoins en eau des différents légumes, les exigences en compost des légumes, les purins de plantes, les remèdes contre les principaux ravageurs et maladies, les jardins bio à visiter et une sélection de bonnes adresses.
Jardin des Sambucs : Cueillir l'eau du ciel
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurIl y a une trentaine d'années, Agnès et Nicholas Brückin décident de reprendre les terres familiales du Villaret, à Saint-André-de-Majencoules, dans l'ouest du Gard. Ils y développent un élevage de chèvres, vite relayé par une activité d'accueil en chambres d'hôtes; le tout en lien avec leur passion des jardins. C'est ainsi que débute le jardin des Sambucs. Le premier jardin est un "essai" de camouflage des gravats du chantier de restauration sous des semis de bourrache, soucis..., mariés à quelques bisannuelles voyageuses. Nicholas décide de remonter les traversiers (étroites bandes de terrain gagnées sur la pente et soutenues par des murets de pierres sèches). Agnès plante en puisant notamment dans les espèces méditerranéennes et les variétés plus septentrionales : sureaux, oliviers, genêts, cistes... Selon un adage traditionnel « Sans point d'eau, pas de jardin », Nicholas creuse, sur le terrain situé au dessus du jardin, une grande réserve d'eau, étanchéifiée par une bâche EPDM. Elle est alimentée par un chemin qui se transforme en torrent lors de fortes précipitations et vingt sept points d'eau s'étagent sur la pente. Ils accueillent des plantes d'eau et la faune aquatique. Année après année, Agnès plante les traversiers, mélangeant l'essence rare trouvée chez un pépiniériste et les sauvageonnes Un encart est réservé aux goutte-à-goutte, qui sont légion et variés, au jardin des Sambucs.
Jardins secrets : Forces naturelles du ciel et de la terre
Chercheur autodidacte, révolté par les conséquences désastreuses de l'agriculture moderne, Simon Laurence a entrepris des recherches sur le métabolisme végétal et le biotope. Il a travaillé dans de nombreuses fermes et exploitations, en plus du traditionnel jardin. Il a partagé l'expérience d'un paysan, ses observations et celles de son père à propos des rythmes lunaires. Il a cultivé des parcelles de terre souvent appauvries. L'objectif premier de cet ouvrage est de faire le point sur les rythmes de la lune dont l'influence est primordiale sur les plantes.
Jardins secs : s'adapter au manque d'eau
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Serge LAPOUGE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Un jardin peut être sec pour de multiples raisons : sol caillouteux, sableux ou en pente, pluies faibles ou irrégulières, températures trop élevées, vents asséchants, embruns brûlants... Pour parer à ces situations diverses, il existe des solutions écologiques qui respectent les conditions naturelles tout en conduisant vers un arrosage minimal. Protection et amélioration du sol avec paillages, compost, engrais verts, marnage ; plantation de haies coupe-vent, d'ombrières ; culture sur lasagnes ; aménagement de terrasses dans la pente ; récupération d'eau de pluie ; remplacement du gazon par des couvre-sol sobres... Les auteurs ont identifié ces solutions à travers 12 jardins secs remarquables. Pour chacune, ils détaillent les bonnes pratiques, traditionnelles ou novatrices, et proposent un choix de plantes adaptées... en ornement comme au potager, au verger ou pour la pelouse. Face au réchauffement climatique, tous les jardiniers seront amenés à s'adapter et à découvrir ces techniques qui leur permettront de jouir de beaux jardins productifs tout en économisant l'eau.
La loi responsabilité environnementale et ses méthodes d'équivalence : Guide méthodologique (Références - Juillet 2012)
Hélène GAUBERT, Auteur ; Séverine HUBERT, Auteur | LA DÉFENSE CEDEX (SERVICE DE L'ÉCONOMIE, DE L'ÉVALUATION ET DE L'INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Bureau des Territoires - Tour Séquoïa, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2012La loi sur la responsabilité environnementale (LRE), en vigueur depuis le 27 avril 2009, établit un cadre de responsabilité environnementale fondé sur le principe du pollueur-payeur. Un exploitant responsable d'un dommage concerné par la LRE doit réparer les dégâts occasionnés en nature, en menant sur le terrain les opérations de réparation adéquates, à un coût raisonnable pour la société. Toute compensation financière est explicitement exclue. Le présent guide précise les termes introduits par cette loi et s'adresse aux acteurs potentiellement concernés par la LRE : services de l'État, collectivités territoriales, exploitants, experts (scientifiques, assureurs, juristes, etc.), associations de protection de l'environnement, etc. Il est constitué de deux parties : la première partie aborde le dispositif issu de la loi et la seconde partie détaille les méthodes à employer et le processus à suivre pour déterminer les mesures de réparation qui doivent être mises en uvre suite à un dommage écologique. Ce guide a été élaboré par un groupe de travail constitué sur le mode de la gouvernance grenelle-environnement.
Microbrasseries : bières bio et locales
Muriel BEAUDOING, AuteurSelon Emmanuel Gillard, biérologue à l'initiative du projet Amertume, site consacré à la dégustation de la bière, sur environ 430 microbrasseries en activité, qui représentent 2,5 à 3% de la production française, environ une sur cinq propose des bières bio et une sur deux parmi les nouveaux arrivants. Les brasseurs bio doivent répondre au cahier des charges européen. Au moins 95 % des ingrédients d'origine agricole doivent être issus de l'agriculture biologique, les 5 % restants devant figurer dans la liste des ingrédients non disponibles en bio Deux malteries sont désormais capables, en France, de fournir le malt bio : celle d'Arcis-sur-Aube (Aube), et Axéréal, en région Centre. La Brasserie du Pilat (Loire) vient de monter un partenariat avec Axéréal et un agriculteur du Rhône pour créer une filière locale d'approvisionnement en orge bio Mais cette malterie ne faisant que des malts de base, Denis Dumand (qui s'est lancé dans la production de bières bio en 2004) regrette que les microbrasseurs soient encore tributaires de l'Allemagne pour les malts spéciaux. Une quinzaine de brasseurs, dont certains en bio, se sont déjà lancés dans le maltage (cas d'Olivier Nizon dans l'Oise). Les bières produites sont locales et approvisionnent le marché français. En outre, certaines microbrasseries s'emploient à réduire les impacts environnementaux de leur activité (réutilisation de l'eau, emploi de l'énergie solaire ou éolienne ) et d'autres se penchent sur leur bilan carbone. Avec les circuits courts, des microbrasseurs consignent les bouteilles
Migros toujours plus durable
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurMigros est le premier distributeur de fruits et légumes en Suisse, avec plus de 50 % de part de marché Pour améliorer la qualité de ses produits, Migros a notamment misé sur le développement durable, exigeant de ses fournisseurs des garanties de qualité et durabilité. La production suisse doit répondre aux exigences de BSCI (conditions de travail), SwissGAP, Bio Suisse (avec un label propre à Migros, M-Bio) ou encore TerraSuisse pour des produits encourageant la biodiversité. Quant aux produits importés, ils doivent répondre à des standards (BSCI, GlobalGAP, Bio, certifié selon Bio Suisse ). Selon Pius Reichmuth, category manager Légumes à Migros, les ventes de produits bio et TerraSuisse progressent fortement. En fruits et légumes, ils représentent aujourd'hui 10 % du chiffre d'affaires. A l'automne 2012, Migros va ouvrir un supermarché bio, en collaboration avec la chaîne allemande de supermarchés bio Alnatura. Le distributeur suit également avec intérêt le thème de la neutralité carbone, différents programmes sociaux et environnementaux menés avec les pays en voie de développement et a lancé des initiatives en Espagne et Italie pour améliorer les conditions de travail et le problème de l'eau, et il se concentre dans la région caribéenne sur son projet Nogal (qui encourage la biodiversité dans les plantations de bananiers...).
Un million de révolutions tranquilles : Travail/Argent/Habitat/Santé/Environnement... : Comment les citoyens changent le monde
Ils sortent de la faim et de la pauvreté des centaines de milliers de personnes. Ils sauvent des entreprises. Ils construisent des habitats coopératifs, écologiques et solidaires. Ils ouvrent des cliniques gratuites, des microbanques, des épiceries sans but lucratif ou des ateliers de réparation citoyens. Ils reverdissent le désert et régénèrent les éco-systèmes. Ils financent des emplois ou des fermes bio. Et partout dans le monde, ils échangent sans argent des biens, des services et des savoirs, redynamisent l'économie locale ou rendent leur village autonome grâce aux énergies renouvelables. Qui sont-ils ? De simples citoyens et citoyennes. Mais, ils sont les pionniers de nouveaux modes de vie, qui sont en train de transformer la planète. Bénédicte Manier, journaliste, a parcouru plusieurs pays et observé la réussite de ces révolutions silencieuses. Son livre appréhende la dimension mondiale de ces alternatives qui foisonnent depuis trois décennies et ne cessent de se développer. Des initiatives qui n'émanent pas de groupes marginaux, mais de classes moyennes bien intégrées, aspirant à vivre dans un monde plus juste. Il s'agit là d'un mouvement inédit, mené par une société civile lucide, ayant décidé de reprendre en main les enjeux qui la concernent et qui, des États-Unis à l'Inde, du Canada à la France, de l'Argentine au Japon, fait émerger des solutions innovantes à la plupart des maux de la planète. Peu à peu, elle dessine ainsi les contours d'une société plus participative, plus solidaire, plus humaine.
Mon potager bio en ville : Sur cour, terrasse, balcon...
Eric PREDINE, Auteur ; Franck DAVID, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2012Produire de beaux légumes, bio, même quand on ne vit pas à la campagne et qu'on n'a pas un grand jardin, c'est possible avec des techniques adaptées. Sur terrasse et balcon, on jardinera en pots, en jardisacs ou grâce à un meuble à jardiner. Dans une cour, on rendra le bitume fertile en créant une lasagne, dont le substrat est fort apprécié par de nombreux légumes. Sur un petit terrain, on optera pour le jardinage en carrés, une méthode très productive et à rotation rapide. Les auteurs apportent aussi les informations pour trouver un espace où jardiner, nourrir ses potées grâce à son compost ou vermicompost, récupérer l'eau de pluie (et la débarrasser des particules polluantes)... Les auteurs ont sélectionné 25 légumes, fruits et aromatiques incontournables, pour lesquels ils détaillent les techniques adéquates. Les fraisiers s'épanouissent sur une lasagne, les haricots verts sont à l'aise dans les carrés et la sauge dans un grand pot...
La nature n'est pas à vendre ! : Respectons les droits des communautés. Empêchons la finance de s'emparer de la nature et du vivant !
Juliette RENAUD, Auteur ; Sylvain ANGERAND, Auteur | MONTREUIL (MUNDO M, 47 Avenue Pasteur, 93 100, FRANCE) : AMIS DE LA TERRE (LES) | 2012Ce document a été édité conjointement par Les Amis de la Terre France, Aitec (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs) et Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne). Présenté sous forme de dépliant, il synthétise les problématiques liées à l'économie contemporaine et à la financiarisation de la nature : - L'infiltration croissante de la finance dans les marchés de biens naturels existants (les acteurs financiers, les multinationales, General Motors au Brésil : le prix humain des 4x4 écologiques ?) ; - Les communautés prises en étau ; - Une "économie verte" qui aggrave la crise écologique ; - La nature, dernière lubie des financiers ; - Planète à vendre : la finance à l'assaut de nouveaux marchés (marchés du carbone, de l'eau et compensation biodiversité ). Le document présente aussi des alternatives pour protéger la nature : - Yasuni : la promesse difficile de laisser le pétrole dans le sol ; - Des biens naturels gérés par les communautés ; - Construire des sociétés soutenables, alliant justice sociale et écologique ; - Reconnaître les droits des peuples autochtones pour protéger les forêts ; - Une production décentralisée d'énergie propre sous contrôle citoyen... Le document est ponctué de recommandations destinées d'une part, aux pouvoirs publics à l'égard des marchés financiers, des entreprises et pour une participation citoyenne ; et d'autre part, aux citoyens.
Nourrir les vaches et préserver les oiseaux des marais
Cécile POULAIN, Auteur ; Pascale MOLLIER, AuteurEn Charente-Maritime, une expérimentation système menée par l'Inra applique les principes de l'agroécologie. Située en zone marécageuse, l'exploitation de polyculture élevage (bovin) se veut productrice d'animaux, de cultures mais aussi de biodiversité. La gestion des cultures et prairies, via le pâturage notamment, est réfléchie de façon à favoriser la nidification des espèces d'oiseaux présentes dans la région (hauteur d'herbe au printemps ). L'expérimentation suit une démarche pas à pas dans le but d'atteindre des objectifs quantitatifs : amélioration de la biodiversité, amélioration de la qualité de l'eau et des sols, augmentation de l'autonomie du troupeau.
Observatoire de la bio dans les bassins versants : Edition 2012 - Chiffres 2011 : Etat des lieux de la bio dans les SAGE en Bretagne
L'Observatoire de la bio dans les bassins versants, édité par la FRAB Bretagne, est un outil pour guider les actions locales, du fait que l'agriculture biologique ait été identifiée comme un moyen permettant de garantir une eau de qualité. Dans le cadre d'un partenariat entre l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et le Réseau GAB-FRAB Bretagne, des actions sont menées à l'échelle locale afin d'atteindre les objectifs de reconquête de la qualité de l'eau. Sommaire : Carte de localisation des SAGE ; La bio : un levier pour une eau de qualité ; Actions du réseau GAB-FRAB dans les BV en 2011 ; Les données par SAGE (de Argoat-Trégor-Goëlo à Vilaine) ; Glossaire et tableaux synthétiques ; - Méthodologie.
Poitou-Charentes : La bio à la reconquête de l'eau potable
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAfin de protéger 7 captages qui alimentent 100 000 habitants de la région de Niort, dans les Deux-Sèvres, un dispositif a été engagé, dès 2007, dans le cadre d'une initiative de reconquête de la qualité de l'eau potable, initiée par la Région. Un Plan d'action de développement de la bio a été lancé par Bio Sèvres et la Chambre d'agriculture. Co-animé par le CNRS, il s'appuie sur le levier incitatif des MAET (mesures agroenvironnementales territorialisées), contrats sur 5 ans financés par l'Union européenne, l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et la région Poitou-Charentes. Le dispositif a débouché sur la conversion de 16 exploitations sur 1200 ha.
Poules pondeuses : Quelles évolutions en élevage ?
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article s'appuie sur des témoignages, notamment d'éleveurs de poules pondeuses biologiques, et les résultats issus d'un suivi sur près de 10 ans de 13 élevages du grand Ouest Français pour présenter les principaux facteurs expliquant les améliorations observées dans cette filière. La génétique a permis en particulier d'allonger la persistance de la ponte ou d'accélérer la montée du poids des ufs en début de ponte. L'alimentation a aussi permis de gros progrès, avec le développement de formulations plus adaptées après les années 2000. Par contre, la variabilité, notamment en termes de poids des poulettes achetées, est un facteur parfois pénalisant. La qualité de l'eau ou du bâtiment sont aussi des facteurs influant sur les résultats de ces élevages. Cependant, face à l'obligation qui sera faite pour tous, à partir du 1er janvier 2014, d'une densité de 6 poules / m², de nombreux éleveurs s'inquiètent : les lots seront plus petits, donc moins économiquement rentables et les bâtiments devront évoluer. Le risque de voir se développer de très gros élevages n'est pas négligeable, avec la question alors du lien au sol. A cela s'ajoute la question de l'alimentation 100 % bio qui risque d'amener, notamment, une augmentation du prix des aliments et une baisse de la production.
Pratiques de l'agriculture biodynamique
Pierre MASSON, Auteur ; Vincent MASSON, Auteur ; Lionel GRIENENBERGER, Auteur | CHÂTEAU (Les Crêts, 71 250, FRANCE) : BIODYNAMIE SERVICES | 2012Ce DVD est un complément au "Guide pratique pour l'agriculture biodynamique" de Pierre et Vincent Masson. Il permet de visualiser des gestes et des manières de faire spécifiques, ainsi que des outils adaptés. Il s'agit de quelques témoignages parmi d'autres qui ont fait la preuve de leur efficacité. L'ingéniosité et la créativité font évoluer en permanence les techniques, en particulier en ce qui concerne la pulvérisation des préparations et des badigeons. Des informations au sujet d'innovations à venir seront consultables sur le site www.biodynamie-services.fr. Les différentes parties du DVD portent sur les thèmes suivants : - Conservation des préparations ; - Collecte de l'eau ; - Chauffage de l'eau ; - Mise en uvre des préparations (Brassage et pulvérisation manuels ; Brassage et pulvérisation mécaniques) ; - Composts et lisiers ; - Pratiques complémentaires.
Produire ses propres semences : La laitue
Philippe DELWICHE, AuteurPour permettre au jardinier de réussir sa production de semences de laitues, l'auteur présente tout d'abord quelques aspects botaniques et agronomiques de la plante. Puis, il s'intéresse aux critères de sélection ; à la culture des porte-graines ; au nombre de plants nécessaire ; aux distances entre les plants ; à la fertilisation, à l'eau (sensibilité au manque d'eau mais aussi à la pourriture) ; aux soins à apporter aux porte-graines ; à la récolte des semences ; à leur nettoyage ; à leur étiquetage ; à leur stockage ; au choix des variétés.
Le programme de développement rural hexagonal en Loire-Bretagne pour l'enjeu eau 2012
Dans ce document, l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne fait un point sur le programme de développement rural hexagonal (PDRH) en Loire-Bretagne pour l'enjeu eau. Le soutien financier à ce programme, provenant du Fonds européen agricole de développement rural (FEADER) et des collectivités, s'est poursuivi en 2010-2011, notamment à destination des actions engagées dans des démarches agro-environnementales. Parmi celles-ci, l'agriculture biologique concernait, en 2010-2011, 3 % des surfaces totales contractualisées dans le cadre de MAE. En 2010, la mesure système de maintien à l'AB, puis en 2011, celle de conversion sont basculés sur le 1er pilier de la PAC.
Protection de l'eau : La bio au travail
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurSylvain Roumeau est chargé de mission « agriculture biologique et protection de l'eau » à la Fnab (Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France). Dans un entretien, il évoque : l'intérêt de développer l'AB pour protéger la ressource en eau ; le coût de la dépollution ; le travail de la Fnab (qui, depuis 2008, coordonne un groupe de travail avec l'Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, les six Agences de l'eau, les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie).
Réduire les fuites de nitrate au moyen de cultures intermédiaires : Conséquences sur les bilans d'eau et d'azote, autres services systémiques : Synthèse de l'étude réalisée par l'INRA à la demande des ministères en charge de l'Ecologie et de l'Agriculture
E. JUSTES, Auteur ; N. BEAUDOIN, Auteur ; P. BERTUZZI, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2012Le nitrate, en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, provient des agrosystèmes (excès de fertilisation azotée), mais aussi de la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol Le principe de piégeage de nitrate durant l'interculture est connu mais l'efficacité des "cultures intermédiaires pièges à nitrate (CIPAN)" dépend de nombreux facteurs (pratiques de fertilisation des agriculteurs, caractéristiques des sols et des conditions climatiques de l'année..., conditions d'implantation et de destruction de la culture intermédiaire, espèce de culture intermédiaire). L'objectif principal de l'étude est d'établir un état objectif et le plus exhaustif possible des connaissances sur la gestion de l'azote en période d'interculture au moyen de cultures intermédiaires, pour les différents pédoclimats français en système de grande culture, et sur les impacts pour la culture suivante Les ministères chargés de l'Agriculture et de l'Ecologie, commanditaires de l'étude, ont sollicité l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et retenu sa proposition de compléter l'état des connaissances, basé sur l'analyse de la bibliographie internationale et technique française, par un travail de simulation... Après un rappel sur le contexte et la méthodologie de l'étude, le document (qui s'adresse notamment aux agriculteurs et conseillers, et aux gestionnaires de l'eau et de l'environnement) résume l'état des connaissances sur les fonctions agronomiques et écologiques des cultures intermédiaires, les résultats majeurs des travaux de simulation qui visent à décliner différents modes de gestion de l'interculture pour une large gamme de situations pédoclimatiques représentatives de la France métropolitaine.
Repères : Chiffres clés de l'environnement : Edition 2012
Cette première édition des « Chiffres clés de l'environnement » est destinée à offrir, sous un format pratique, un panorama concis des différentes thématiques environnementales. Ce livret propose ainsi 46 fiches fournissant un aperçu rapide des principales tendances caractérisant les relations entre la société et l'économie françaises avec l'environnement ; il ne s'agit pas pour autant d'une liste des indicateurs nécessaires à l'établissement d'un bilan écologique de la France. La sélection présentée ici a privilégié la pertinence de l'information synthétisée dans chaque fiche au regard des enjeux environnementaux ainsi que l'antériorité de la série de données. Elle pourra évoluer au fil des années. Les « Chiffres clés de l'environnement » constituent une approche complémentaire des « Indicateurs nationaux de développement durable » diffusés dans la même collection « Repères », dont elle reprend certaines informations. Les fiches sont complétées par un glossaire ainsi qu'une liste de sites utiles renvoyant vers les organismes producteurs des différentes données de l'environnement ; en effet, près de 40 sources ou organismes différents ont été mobilisés pour établir ces chiffres clés. Le Service de l'observation et des statistiques souhaite ainsi offrir un aperçu synthétique des principaux sujets environnementaux à tous ceux qui sont intéressés par ces questions.
Santé animale et solutions alternatives
Dans cet ouvrage, l'auteur présente une synthèse sur les fondamentaux des solutions alternatives en santé animale. Il estime qu'il est indispensable de mettre en cohérence les règles du fonctionnement des animaux avec les techniques de leurs élevages et de leurs soins. Toutes ces propositions alternatives peuvent se discuter, se valider par des essais ou se mêler opportunément à des techniques plus conventionnelles. Gilles Grosmond considère qu'"elles ont acquis une légitimité intellectuelle et technique suffisante pour participer pleinement à la nécessaire mutation de notre agriculture et de nos élevages." Ainsi, l'auteur aborde dans une première partie les rôles de l'eau, de la lumière et de l'oxygène sur la santé animale ; le fonctionnement des animaux (systèmes nerveux, hormonal, l'immunité...) ; les médecines alternatives (homéopathie...) ; les bâtiments ; etc. Les soins aux différents animaux sont présentés dans la deuxième partie (bovins, petits ruminants, porcs, volailles). La troisième partie s'intéresse à la qualité.
Vers l'autonomie alimentaire : Pourquoi, comment et où cultiver ce que l'on mange
La chaîne alimentaire de notre monde industrialisé est bâtie sur une dépendance sans précédent aux énergies fossiles : si l'agriculture intensive a besoin de pétrole pour faire tourner ses machines et se fournir en engrais de synthèse, le secteur de la distribution en dépend également pour approvisionner les villes. Que se passera-t-il quand cette ressource désormais rare aura atteint un prix rédhibitoire, ou quand elle sera épuisée ? La population francilienne ne dispose par exemple que d'à peine trois jours d'autonomie alimentaire. Quant au contenu de nos assiettes, mieux vaudrait parfois n'en rien savoir... Pourtant, chacun d'entre nous peut retrouver le chemin de la terre, dans son propre jardin, mais aussi sur un balcon, une terrasse, dans un jardin partagé... Des expériences en France et dans le monde entier, comme à Detroit ou à Cuba, prouvent que, même en ville, on peut cultiver et nourrir sainement une grande partie de la population. Frédérique Basset a mené l'enquête sur ces moyens de produire soi-même sa nourriture avec des méthodes douces pour la planète, sans effets secondaires pour la santé : son livre est à la fois un plaidoyer et un guide pour agir.
Zones humides : Trouver l'équilibre entre déprise et intensification
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article, rédigé d'après le guide technique d'aménagement et de gestion des zones humides du Finistère, donne des éléments très synthétiques sur les zones humides et leur gestion. Une zone humide est définie législativement comme étant « des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire [ ] ». Beaucoup de zones humides sont des prairies humides parmi lesquelles on peut distinguer les prairies « pauvres » ou oligotrophes, ayant un intérêt surtout pour leur biodiversité, en particulier floristique, et les prairies dites « riches », avec une flore plus banale mais intéressantes pour la gestion des risques d'inondation, la dénitrification des eaux ou encore pour la fourniture d'un fourrage « frais » en saison sèche. Ces deux types de prairies ne se gèrent pas de la même manière et, selon les pratiques menées, peuvent être maintenus, rendre d'importants services ou disparaître, soit par déprise, soit par intensification (drainage, fertilisation ). L'article présente ainsi quelques éléments sur les pratiques pour conserver ces prairies et sur divers aspects législatifs (comme l'interdiction de détruire une zone humide ou les conséquences d'un classement en zone humide).
1er et 2 décembre 2011 - Paris : Approches globales d'évaluation de la qualité
Marc HENRY, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; Machteld HUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Ces journées ont été organisées par l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, dans le cadre d'un projet transversal porté par PEUV (Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), avec un financement de la FPH (Fondation pour le Progrès de l'Homme). Le document qui les restitue porte sur plusieurs approches ou méthodes globales d'évaluation de la qualité des aliments : - Approches générales : Structuration de l'eau en domaines de cohérence ; La métabolomique : une approche sophistiquée globale du vivant ; Résultats d'une large étude sur le lien alimentation/santé chez les poulets, incluant des méthodes holistiques ; - Approches techniques : Nouveau concept de naturalité d'un aliment transformé ; Bioélectronique et quantification de la qualité © ; Application des mesures de biophotons dans la recherche sur les plantes et les aliments ; - Approches sensorielles : Analyse sensorielle : la sensorialité humaine comme instrument analytique ; Approche sensible des huiles essentielles : la méthode de Goethe ; - Méthodes morphogénétiques : Une démarche de connaissance adaptée à l'étude du domaine qualitatif de la substance organique ; Le vin vivant à travers le cristal ; Conditions opératoires pour la production reproductible de cristaux de chlorure cuivrique en présence d'additif ; Computerized pattern evaluation of the biocrystallization Method For Carrot Samples ; Hautes dilutions et informations subtiles repérables en cristallisations sensibles ; Analyse critique de la morphochromatographie appliquée à l'étude qualitative des matières organiques.
Abreuvement des animaux : zoom sur les besoins des brebis laitières
P. ROUSSEL, Auteur ; Aurélie WUCHER, Auteur ; Joël THOMAS, Auteur | RODEZ CEDEX 09 (Carrefour de l'Agriculture, 12026, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE L'AVEYRON | 2011S'il est estimé que la filière laitière française consomme 2 % du volume total d'eau consommée en France, il existe néanmoins peu de références sur la consommation en eau des exploitations d'élevage, et notamment en élevage ovin. Pourtant, la problématique de l'eau tient une place de plus en plus importante en agriculture. Le programme national de recherche sur la consommation en élevage vient de s'achever. Dans ce contexte, plusieurs organismes ont mené conjointement une étude sur les besoins en eau des brebis laitières en Aveyron. Dix élevages ont participé à cette étude et des données ont été collectées sur leur consommation d'eau, leur niveau de production laitière, leurs rations et les données météorologiques. Les résultats présentés dans cet article mettent en évidence deux facteurs influençant fortement la consommation d'eau des brebis : le pâturage et le niveau de production laitière.
Agriculture biologique et circuits courts en restauration collective (Veille n° 42)
Lors d'une conférence organisée par la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), le maire de Lons-le-Saunier (Jura) a témoigné de la possibilité de fournir l'ensemble de la restauration publique collective en produits biologiques à un prix équivalent à celui payé pour des produits issus de l'agriculture conventionnelle, soit environ 1,80 par repas, pour un volume annuel de 1,2 million de repas, répartis sur 50 communes et leurs diverses institutions : écoles, hôpitaux, maisons de retraite, administrations. Cette expérience est propre à bousculer certaines idées reçues concernant le prix de l'alimentation issue de l'agriculture biologique. Les démarches toulousaines et stéphanoises d'introduction du bio dans les cantines permettent de tirer des enseignements similaires. Il est donc intéressant d'analyser les mécanismes et les conditions qui ont permis ces réalisations afin d'envisager leur transfert à d'autres territoires ou d'autres filières de distribution. Le document revient sur plusieurs de ces conditions pour lesquelles sont mis en évidence : l'intérêt du passage par des circuits courts de distribution ; la relation nouée par la commune de Lons-le-Saunier avec des agriculteurs des environs en vue de la protection des captages d'eau potable (avec la mise en place de filières successives de produits bio) ; les appels d'offre que passe la ville de Toulouse sur de petits volumes auxquels répondent des groupements de producteurs locaux ; la prévention des coûts de traitement de l'eau destinée à la consommation humaine par une incitation à la mise en place de pratiques agricoles adéquates ; la prise en compte d'enjeux sociaux tant du point de vue des producteurs que de celui des consommateurs...
Agriculture biologique et environnement : Des enjeux convergents
Philippe FLEURY, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2011Comment relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés : restauration de la qualité de l'eau, préservation de la biodiversité et des paysages, maintien de la fertilité des sols, limitation des émissions de gaz à effet de serre ? Comment ces défis peuvent-ils devenir des opportunités pour le développement de l'agriculture biologique définie comme une priorité par le Grenelle de l'environnement et le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire. Ces questions sont vives, souvent émergentes et complexes. Elles relèvent à la fois de dimensions écologiques, économiques, sociales et politiques. Pour les traiter, cet ouvrage, abondamment illustré, synthétise de nombreux résultats scientifiques et valorise des expériences de terrain. Sa structure permet une lecture indépendante de chaque thématique et son originalité porte sur sa triple approche : les impacts de l'AB sur l'environnement, les services des écosystèmes sur lesquels s'appuient les agriculteurs biologiques et les projets du terrain. Le public auquel s'adresse cet ouvrage, est composé de professionnels, formateurs, chercheurs, agriculteurs et de toute personne concernée par le développement de l'agriculture biologique ou par les relations agriculture/environnement. Il a été réalisé par un Collectif, coordonné par Philippe Fleury (ISARA-Lyon), dans le cadre du Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB).
L'agriculture biologique au service de la protection de l'eau : Un enjeu de politiques agri-environnementales et territoriales : Dossier Colloque du 24 novembre 2011
Ce dossier, réalisé à l'occasion d'un colloque organisé par la Fnab, le 24 novembre 2011, aborde plusieurs aspects liés à la protection de l'eau par la modification des pratiques agricoles : Coûts des principales pollutions agricoles de l'eau (en moyenne nationale, 7 à 12% de la facture d'eau des ménages seraient dus aux traitements liés aux pollutions agricoles, le surcoût passant à 140 % pour les communes les plus polluées) ; Les observations 2010 de la Cour des comptes sur la qualité de l'eau (selon la Cour, les traitements des pollutions à l'entrée des réseaux d'eau potable s'avèrent 2,5 fois plus coûteux au mètre cube que la prévention opérée en Bavière qui vise à responsabiliser les agriculteurs par des mesures préventives) ; Des scénarios pour penser l'avenir de l'agriculture du bassin de la Seine (un des scénarios montre que l'application de pratiques bio dans les aires d'alimentation des captages d'eau prioritaires amènerait une décroissance de la contamination azotée des eaux alors que le scénario « tout bio » améliorerait l'approvisionnement local de la population en produisant une eau de qualité) ; La démarche nationale multi-partenariale d'accompagnement du développement de l'agriculture biologique sur les aires de captages (mobilisation de différents partenaires pour construire une « boîte à outils » visant à expliquer en quoi la bio est une des solutions à privilégier pour protéger la qualité de l'eau) ; expériences (Combiner développement économique, insertion et action environnementale à Val-de-Reuil (27) par la Communauté d'agglomération Seine-Eure ; La dynamique partenariale au cur de la réussite des projets de territoire à Saint-Aubin-Sars-Poteries (59) ; Accompagnement territorialisé et aide aux modifications de pratiques dans les plaines et vallées de Niort (79)).
L'agriculture durable
Laurent VIDAL, Auteur ; Jean-Yves MORGANTINI, Auteur ; Benoist RIPAULT, AuteurLe réseau CIVAM (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) est une fédération d'associations créée dans les années cinquante, avec pour objectif l'implication des agriculteurs et des ruraux dans le développement rural. Pour qu'une agriculture soit durable, il faut qu'elle respecte quatre grands principes de la déclaration de Rio : l'efficience économique, l'équité sociale, la protection de l'environnement, la culture et l'éthique. Par ailleurs, pour être durable, un système ne peut pas rester figé, mais doit être dynamique. Les principaux facteurs de production et de durabilité sont les suivants : le maintien de la biodiversité, la fertilisation et la fertilité du sol, la protection des cultures, la préservation des ressources en eau, la protection contre l'érosion, la préservation des pollinisateurs, la protection des animaux, des cultures et des bâtiments par les haies, l'abondance du gibier, la ressource génétique. Les retours d'expérience d'un groupe d'éleveurs de la Vendée et de la Loire Atlantique, ainsi que d'un producteur de blé de la Sarthe, engagés en agriculture durable, présentent les intérêts concrets de la remise en cause du modèle productiviste : la diminution des volumes de production, liée à une diminution des intrants, s'accompagne néanmoins de l'augmentation de la marge brute de l'exploitation, et d'une meilleure qualité de vie. Des actions de recherche menées par le CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricole) du Pradel (07) portent sur sur les mutations du monde rural.
Aléas climatiques : 2011, une année très sèche et atypique !
Au cours des dix dernières années, la France a connu des sécheresses successives et celle de 2011 a été l'une des plus importantes. En effet, celle-ci a été très précoce avec un déficit pluviométrique dès le début de l'hiver. De plus, les températures ont été généralement supérieures aux normales et l'ensoleillement globalement plus important. Ainsi, les réservoirs naturels et les niveaux des cours d'eau ont été très inférieurs à ce qui est observé habituellement. Dans cet article, le service Eau et Biodiversité de la Direction Départementale des Territoires (DDT) de l'Aveyron fait le point sur le climat de cette année 2011, très sèche et atypique.
Algues vertes : avis de la Région et de Eau & Rivières de Bretagne
Claire NIONCEL, AuteurCet article fait partie d'un dossier sur l'environnement traitant six grands thèmes. Pour chaque thème, deux personnalités d'opinions différentes sont interviewées afin de bien cerner les enjeux. Cette partie traite des algues vertes et, pour s'exprimer sur le sujet, Thierry Burlot, vice-président région Bretagne en charge du dossier environnement et Jo Hervé, Président Eau & Rivières de Bretagne, sont invités à répondre aux questions de Claire Nioncel. Pour lutter contre les algues vertes, une charte de territoire de la baie de la lieue de Grève a été signée et une plus récente concernant la baie de Saint-Brieuc. Une réflexion pour construire des projets à l'échelle locale doit être menée suite aux préconisations émises par les scientifiques. Mais l'évolution des pratiques dans ces baies, ne doit pas concerner que les agriculteurs et la réflexion doit être portée par tous les acteurs économiques et sociaux et notamment des industries agroalimentaires et des consommateurs, comme le mentionne M. Hervé. Cependant, s'il doit exister une cohésion entre les organisations agricoles et le public, il est essentiel, du point de vue de M. Hervé, que les agriculteurs s'investissent dans ces questions ; pour M. Burlot, il est nécessaire de recréer du lien économique et social sur les territoires.
Appropriation des enjeux et mise en oeuvre de la directive cadre sur l'eau (DCE) dans le secteur agricole : Enseignements à partir de six études de cas
Le « bon état des masses d'eau » recherché dans le cadre de la directive cadre sur l'eau (DCE) ne semble pas pouvoir être atteint à l'échéance prévue (2015). Afin de mieux comprendre pourquoi et d'élaborer des propositions d'amélioration, une enquête dans six bassins versants français a été réalisée auprès des différents acteurs de ces territoires. Des possibilités intéressantes d'adaptation aux enjeux de la qualité de l'eau ont pu être identifiées, mais de nombreuses situations de blocage ou de grande difficulté existent encore. Ainsi, une approche strictement réglementaire ne suffit pas. Les agriculteurs doivent être au cur du « contrat social » passé sur les territoires pour garantir les objectifs et les moyens d'amélioration issus d'une réelle gouvernance concertée et l'engagement responsable de tous les acteurs. Les recommandations concernent les pratiques à améliorer, le pilotage du processus de décision publique, ainsi que l'affirmation concrète par l'État de son rôle de médiateur.
Aquaculture : Micro filière pour macro algues bio
Frédéric RIPOCHE, AuteurSi la production d'algues bio est autorisée par le règlement bio européen datant de 2009, la certification européenne n'a démarré que depuis le 1er juillet 2010. L'entreprise C-Weed Aquaculture, installée sur l'estuaire de la Rance, près de Saint-Malo, est la première à avoir obtenu la certification bio. Jean-François Ardona et Magali Molla précisent que, d'après le cahier des charges, un site de production doit être classé en bon état chimique, écologique et sanitaire, en plus de restrictions de fertilisation ou de matériels. En effet, le site doit être conforme aux critères de l'Inao selon les classements de la Directive Cadre sur l'eau (DCE) et certains facteurs sont déclassants, comme les marées vertes par exemple. Mais les analyses nécessaires au classement d'une zone sont longues et coûteuses et il est ainsi difficile pour un petit récoltant d'obtenir une certification bio s'il n'est pas déjà sur un site bien classé. En attendant des évolutions dans ce domaine, le programme Algmarbion, coordonné par Inter Bio Bretagne (IBB), a pour objectif de structurer cette filière naissante. Un guide de lecture, co-construit avec les scientifiques et les récoltants, est en cours de rédaction. Il concerne 5 variétés d'algues alimentaires et des espèces utilisées en cosmétique et comporte des indications sur les techniques de coupe, dates de récolte, jachère...
Bi'eau pour protéger l'eau
Yann KERVENO, AuteurPour garantir le bon état sanitaire des eaux de surface, en Languedoc-Roussillon, une convention a été mise en place depuis deux ans. Elle vise à favoriser le passage à l'agriculture biologique notamment sur les zones à protéger des pollutions agricoles notamment. La viticulture est particulièrement concernée. A Faugères (Hérault), 600 des 2 000 hectares de l'appellation sont déjà en bio ou en conversion. A Tavel (Gard), le projet est de convertir 70 % de la surface de l'appellation en bio (il concerne un peu plus de 120 vignerons indépendants ou coopérateurs). Ce plan Bi'eau est financé par l'Ademe et la Région.
Bilan de présence des micropolluants dans les milieux aquatiques continentaux : Période 2007-2009 (Etudes & documents n° 54 - Octobre 2011)
Ce bilan s'inscrit dans la continuité des précédents bilans. Il s'élargit aujourd'hui aux autres micropolluants suivis dans les milieux aquatiques continentaux. Il valorise les résultats des analyses réalisées sur l'ensemble des points des réseaux de surveillance. Les résultats présentés ne portent ni sur des eaux distribuées en vue de la consommation humaine ni sur les polluants dits « émergents ». De 2007 à 2009, près de 950 micropolluants différents, dont près de 60 % sont des pesticides, ont été recherchés par les réseaux de surveillance des milieux aquatiques continentaux. Des pesticides sont quantifiés dans 91 % des points suivis dans les cours d'eau et 70 % des points en eaux souterraines. Les teneurs mesurées sont parfois très faibles mais une grande diversité de molécules entre en jeu, surtout dans les cours d'eau métropolitains. Les normes ne sont pas respectées au moins une année, sur les trois étudiées, pour 11 % des points suivis dans les cours d'eau. Les normes étant plus strictes dans les eaux souterraines, les cas de non respect y sont plus importants. Ainsi, 27 % des points sont dans ce cas. Les pesticides les plus présents dans les milieux aquatiques sont essentiellement des herbicides en métropole et des insecticides dans les DOM. Certains pesticides interdits, mais autrefois très utilisés, sont encore très présents. Les micropolluants autres que pesticides appartiennent à des familles chimiques diverses et ont des origines très variables. Les hydrocarbures aromatiques polycyliques sont très souvent présents dans les eaux superficielles, auxquels s'ajoutent dans les sédiments des retardateurs de flamme. Ces familles sont d'ailleurs la source de la majorité des dépassements de normes. Dans les eaux souterraines, les solvants chlorés sont plus présents. À l'exception des métaux, dont l'origine peut être naturelle, ces micropolluants sont plus présents en métropole qu'en outre-mer et, de manière générale, plus présents dans les cours d'eau que dans les eaux souterraines. Ainsi, 40 % des points suivis dans les cours d'eau et 7 % de ceux suivis en eaux souterraines ne respectent pas les normes. Le nombre important de dépassements dans les cours d'eau est pour l'essentiel dû à des substances pour lesquelles les normes sont très strictes. Cette publication s'inscrit dans le programme de valorisation des données du système d'information sur l'eau.
Bio et eau au cur des enjeux de développement territorial : Actes de la journée "eau ressource du territoire" : 27-01-2011, par le GABNOR
Cette brochure reprend les actes de la journée « Eau ressource du territoire », organisée, en janvier 2011, par le GABNOR. Elle présente notamment les potentiels de l'AB pour le développement territorial. Un article porte sur les pollutions diffuses. Il présente l'effet de relargage par le sol pendant 15 ans des polluants, expliquant que les mesures de reconquête de la qualité de l'eau (solution plus efficace et moins coûteuse à terme que la dépollution de l'eau) n'ont pas d'effet immédiat, d'où l'urgence d'agir maintenant. Cet article montre aussi que l'AB peut à la fois permettre la reconquête de la qualité de l'eau et une production de nourriture suffisante face aux besoins locaux. Ainsi, une étude du CNRS a montré que, sur le territoire Seine-Somme-Escaut, avec un fort problème d'eutrophisation des eaux côtières, seul le scénario d'une agriculture biologique généralisée permettait une meilleure qualité de l'eau. Or, ce même territoire, s'il exporte à ce jour environ 4 050 tonnes d'azote (sous forme de céréales principalement), il importe 4 500 tonnes d'azote pour l'alimentation humaine ou du bétail. Ce territoire ne contribue donc pas à nourrir le monde mais en dépend, chose qu'évite un modèle plus axé sur des circuits locaux. Cette brochure dresse aussi un portrait du fonctionnement de l'économie locale de l'eau, de l'équilibre nécessaire entre outils contractuels et réglementaires pour favoriser le changement des pratiques, ainsi que de l'importance des filières locales. Les exemples de deux initiatives territoriales réussies sont donnés : celui de Lons le Saunier et du Poitou-Charentes.
Les BRF testés en cultures légumières
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLa station expérimentale de la Chambre d'agriculture du Morbihan d'Auray (Bretagne) a testé, pendant trois ans, les effets des bois raméaux fragmentés (BRF) sur une rotation de plusieurs cultures légumières de plein champ et sous abri froid en bio. Pour chaque culture, deux modalités ont été comparées : un témoin avec travail du sol avant chaque culture, irrigation selon les besoins... ; une parcelle recevant les BRF sans travail du sol, avec irrigation réduite... Mis en place fin 2007, les BRF ont provoqué, sur la première culture, une importante baisse de rendement due à la faim d'azote. Les cultures de l'automne 2008 et du printemps suivant ont donné des rendements similaires à celles des témoins. Les résultats présentés portent sur les courgettes et les tomates BRF, et précisent les économies d'eau, en culture de plein champ, pour les batavias et les courges, sous tunnel, pour les tomates et les haricots. Les résultats portent également sur les conséquences de l'absence de travail du sol sur les pommes de terre, sur la maîtrise des mauvaises herbes. Les BRF permettent une forte présence des vers de terre et restent une alternative très intéressante pour améliorer la fertilité d'un sol.
Cardons blancs pour cordons bleus
Josiane GOEPFERT, AuteurL'article s'intéresse au cardon en agriculture biologique. Il présente des variétés : le cardon "Plein blanc amélioré", le "rouge d'Alger" ; concernant le cardon épineux, il existe l'"Argentais de Plainpalais", celui de Tours ou celui de Tunisie. L'article aborde également le semis, l'emplacement (chaud et ensoleillé) et le type de sol sur lequel cultiver le cardon (sol profond, riche en matière organique, fertile), l'arrosage (généreux et régulier), en assurant un paillage de tonte de gazon, de feuilles mortes ou de BRF, le blanchissement du cardon et son utilisation en cuisine...
Changement climatique : Impacts sur la disponibilité de l'eau
Kristell LABOUS, AuteurEn mai dernier, Météo-France a publié un rapport sur « L'impact du changement climatique en France sur la sécheresse et l'eau du sol ». Ce rapport fait suite au projet de recherche ClimSec, mené par des chercheurs de Météo-France et du CNRS. Pour comprendre les changements futurs, les chercheurs ont étudié les évènements majeurs comme ceux de 1976 ou 2003, afin d'identifier les différents types de sécheresse. Les changements futurs ne seront pas linéaires : certaines régions vont connaître de très longues sécheresses du sol tandis que l'ensemble du territoire sera confronté à des problèmes de raréfaction de l'eau. Ces changements s'expliquent, d'une part, par les modifications de fréquence et d'intensité des précipitations et, d'autre part, par la hausse des températures. En effet, Philippe Dandin, qui a dirigé le projet ClimSec avec Michel Soubeyroux, précise que, comme les températures augmenteront et que les précipitations seront plus faibles, la sécheresse des sols superficiels augmentera. L'étude propose des pistes pour s'adapter aux changements climatiques et préconise d'anticiper des années calamiteuses et d'impliquer l'aval de la filière à ces questions pour une réflexion collective.
Comment nourrir 7 milliards d'hommes
Danielle NIERENBERG, Auteur ; Brian HALWEIL, Auteur ; Royce Gloria ANDROA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (25 Boulevard Romain Rolland, 75 014, FRANCE) : ÉDITIONS DE LA MARTINIÈRE | 2011Comment nourrir 7 milliards d'hommes : Pour répondre à cette question, les experts du Worldwatch Institute, le plus prestigieux think tank américain en matière de développement durable, ont parcouru l'Afrique ; ils ont étudié les endroits où la faim est la plus forte et où les populations doivent faire face aux situations les plus difficiles. Ils en reviennent avec un message d'espoir. Car, sur le terrain, les paysans, les villageois, les membres des ONG, les experts des universités et les entrepreneurs inventent chaque jour de nouvelles solutions. L'équipe du Worldwatch les a analysées et rapporte ainsi un trésor riche des innovations les plus variées, des techniques de semis et d'irrigation jusqu'aux politiques agricoles. Elle a également retiré de la situation en Afrique des leçons générales, qui vont du rôle du continent pour prévenir le changement climatique à la manière pour les fermiers urbains de nourrir la population croissante des villes. Elle fait le point sur l'agriculture dans le monde avec une attention particulière à la durabilité et à la santé des écosystèmes, dans l'espoir d'inspirer les gouvernements, les ONG et les citoyens dans leurs efforts pour éradiquer la faim et la pauvreté.
Comparison of Organic, Biodynamic and Conventional Fig Farms under Rain-fed Conditions in Turkey
Filiz HALLAC TURK, Auteur ; U. AKSOY, AuteurCette étude porte sur l'évaluation de la performance des exploitations productrices de figues en Turquie, en cultures pluviales (cultures non-irriguées). Cette étude, réalisée entre 2001 et 2002, avait pour objectif la comparaison de différents modes de production : agriculture biologique, biodynamie et agriculture conventionnelle. L'étude a porté sur la variété de figue de séchage la plus importante, Sarilop (syn. Calimryna), et dans des exploitations situées au sein de la zone Tire/Izmir, importante aire de production de figues en Turquie. L'évaluation des systèmes de production s'est faite à l'aide de différents indicateurs : les propriétés du sol, la croissance végétative, les composés minéraux présents dans les feuilles, le rendement en fruits et des critères de qualité des fruits, ainsi que l'efficience de l'utilisation de l'eau. A l'issue de l'étude, des questionnaires, destinés aux producteurs de figues, ont indiqué que plusieurs des recommandations ont été adoptées par les agriculteurs. Les résultats obtenus ont montré que les vergers biologiques ont un taux de matières organiques du sol et une capacité d'échange cationique plus élevés, ainsi qu'une meilleure efficience d'utilisation de l'eau par les feuilles durant la période de sécheresse. Concernant la qualité des fruits, il n'y avait pas de différences significatives entre les différents systèmes de production.
Complémentarité et facilitation entre espèces : deux qualités à favoriser pour des prairies multi-espèces fonctionnelles et productives
Joëlle FUSTEC, Auteur 2011L'association de différentes espèces prairiales, aussi appelée « prairie à flore variée », connaît un regain d'intérêt en Europe. Les résultats de dix années de recherches montrent que ces mélanges présentent de nombreux atouts d'un point de vue agronomique, zootechnique et environnemental et qu'ils sont plus résistants face aux aléas climatiques. D'un point de vue agronomique, comparativement à deux plantes de la même espèce, des plantes d'espèces différentes seront moins concurrentes concernant l'accès aux éléments minéraux et à la lumière, ce qui s'explique notamment par leur système racinaire d'architecture différente. De plus, les légumineuses ont la capacité de fixer l'azote atmosphérique laissant l'azote du sol disponible pour les autres espèces associées. La diversité en espèces augmente également les possibilités d'interactions entre elles et avec d'autres organismes, ces interactions positives étant appelées « facilitations ». Ainsi, la minéralisation de la légumineuse va permettre un transfert d'azote vers les espèces non fixatrices. La facilitation pourrait également concerner l'alimentation hydrique des plantes, puisque les plantes au système racinaire profond pourraient, en cas de sécheresse, faire remonter de l'eau qui bénéficierait aux espèces à enracinement plus superficiel. Une meilleure connaissance des différents processus biologiques, ainsi que des recherches sur la sélection devraient permettre d'augmenter la productivité et la résilience de ces prairies.
Consommation et modes de vie (n° 242)
La sensibilité environnementale s'est largement diffusée dans la société française. Une recherche du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) a permis d'identifier les changements de comportements qui se sont opérés depuis une vingtaine d'années. La brochure revient sur l'attitude des Français en ce qui concerne la consommation d'eau ; le rapport à l'automobile ; la prise de conscience de l'impact des actions individuelles sur l'environnement. Il revient, par ailleurs, sur le succès du bio, une des manifestations les plus visibles des changements d'habitude à l'uvre ces dernières années : 52 % des personnes disposant de moins de 900 par mois consomment aujourd'hui des produits issus de l'agriculture biologique, contre 20 % en 1995. La volonté d'acheter des produits fabriqués en France est, en outre, remarquée. Concernant la communication sur les produits, seuls 31 % des Français considèrent aujourd'hui que les informations présentes sur les produits verts sont scientifiquement fondées. En quinze ans, les ménages ont remis en question certaines habitudes mais l'accompagnement des pouvoirs publics et l'implication des entreprises sont également nécessaires. Des graphiques sont présentés : des économies d'eau de plus en plus liées aux préoccupations environnementales, les jeunes semblent prendre leur distance avec la voiture ; des points particuliers sont traités : la sensibilité à l'environnement progresse malgré la crise, mais les préoccupations changent : seulement 13 % de « suiveurs » (individus guidés par le souci de donner une bonne image d'eux-mêmes).
Contribution des systèmes de production biologique à l'agriculture durable
L'agriculture biologique est maintenant bien implantée au Québec. En 2011, environ 1 000 entreprises agricoles québécoises ont obtenu la certification biologique, et diverses mesures législatives et administratives ont été mises en place afin d'encadrer et de soutenir le développement de ce secteur. Ce développement permet de répondre partiellement à une demande de plus en plus grande pour les produits issus de la régie biologique. En effet, de plus en plus de consommateurs rechercheraient ces produits, notamment en raison des bienfaits leur étant attribués : modes de production contribuant à préserver l'environnement, aliments meilleurs pour la santé, etc. Au niveau international, les bienfaits attribués à ces modes de production ont été reconnus par de nombreux États qui ont mis en place des mesures d'appui à ce secteur afin, notamment, d'améliorer la performance environnementale de leur agriculture. Certains gouvernements ont même retenu le pourcentage de la surface agricole sous régie biologique comme indicateur de développement durable. Au Québec, la performance environnementale des systèmes de production biologique et leur contribution à l'agriculture durable ont toutefois été peu documentées. Un nombre restreint d'études ont évalué les répercussions des modes de production biologique sur les dimensions environnementales, économiques et sociales du développement agricole. Afin d'apporter certaines réponses à ces questions, le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs a réalisé une étude visant à évaluer la contribution des systèmes de production biologique au développement d'une agriculture durable au Québec. Pour ce faire, cette étude a évalué, à partir d'indicateurs environnementaux, économiques et sociaux, la performance des modes de production biologique en matière de durabilité. La majorité des analyses fut réalisée en comparant les performances des systèmes biologiques et conventionnels, ces derniers servant de point de référence pour mieux apprécier le rendement des systèmes biologiques. Ainsi, cette étude visait à établir la pertinence de miser sur le développement du secteur biologique dans les futures stratégies québécoises de développement d'une agriculture durable.
Coûts des principales pollutions agricoles de l'eau (Etudes & documents n° 52 - Septembre 2011)
Olivier BOMMELAER, Auteur ; Jérémy DEVAUX, Auteur | LA DÉFENSE CEDEX (SERVICE DE L'ÉCONOMIE, DE L'ÉVALUATION ET DE L'INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Bureau des Territoires - Tour Séquoïa, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE | 2011Cette étude analyse certaines dépenses entraînées par les pollutions agricoles diffuses dues aux apports excédentaires d'azote et de pesticides. Elle identifie : - Des dépenses supplémentaires des ménages entraînées par les pollutions agricoles des captages d'eau potable qui ne concernent qu'une infime partie des ressources aquatiques polluées. Cette évaluation est conduite en moyenne nationale mais propose un examen de l'amplitude de ces dépenses additionnelles pour les ménages des localités les plus touchées par ces pollutions. - Un premier inventaire partiel des autres impacts marchands de ces pollutions. - Les coûts de dépollution de la ressource et des milieux aquatiques vis-à-vis des nitrates et pesticides agricoles transférés et accumulés dans ces milieux, basés sur les coûts unitaires connus des actuels procédés de traitement de potabilisation. Les principaux résultats sont les suivants : - Les dépenses additionnelles des ménages générées par ces pollutions sont évaluées dans une fourchette comprise entre 1 000 et 1 500 millions d'euros, dont 640 à 1 140 millions d'euros répercutés sur la facture d'eau, représentant entre 7 et 12 % de cette facture en moyenne nationale. - Pour les ménages des localités les plus polluées, ces dépenses supplémentaires pourraient atteindre 494 euros par ménage ou 215 euros par personne, soit un surcoût de près de 140 % de la facture d'eau moyenne 2006. - Sur la base des coûts de traitement des nitrates et pesticides des installations de potabilisation, les coûts d'élimination totale des nitrates et pesticides des milieux aquatiques seraient respectivement supérieurs à 70 euros par kilogramme pour les nitrates, et à 60 000 euros par kilogramme pour les pesticides. - Les coûts de potabilisation constatés sont compris entre 800 et 2 400 euros par hectare d'aire d'alimentation de captage d'eau potable cultivé conventionnellement.
Créer des réserves d'eau pour plus de sécurité et d'autonomie fourragère
Aujourd'hui, face à un marché des fourrages très fluctuant, les éleveurs aveyronnais cherchent de plus en plus à sécuriser leur système en améliorant leur niveau d'autonomie alimentaire. Pour l'atteindre, la capacité d'irrigation des cultures fourragères et la quantité d'eau disponible représentent des facteurs limitants importants. En effet, même si l'équilibre sol-troupeau paraissait acquis pour de nombreuses exploitations, les changements climatiques de ces dernières années l'ont déstabilisé et les éleveurs doivent reconsidérer leur système. Ainsi, pour répondre à ces besoins, la Chambre d'Agriculture de l'Aveyron et l'Agence de l'Eau Adour-Garonne ont lancé un programme d'action visant à favoriser la création de nouvelles retenues collinaires. Ce programme d'action prévu sur 5 à 6 ans devrait permettre la création de réserves d'eau dans une dizaine de bassins hydrographiques du département aveyronnais.
Cultiver des haricots verts biologiques destinés à la transformation : Repères technico-économiques
Cette fiche a été élaborée dans le cadre du projet CAS DAR n°9016 « Accompagnement du développement et de la structuration de la filière légumes de plein champ en zones céréalières biologiques » (programme LPC Bio, porté par Bio Centre). Elle aborde plusieurs aspects de la production du haricot vert : Carte d'identité (caractéristiques physiologiques, besoins de la plante) ; Place dans la rotation, choix de la parcelle ; Itinéraire technique (Calendrier de production ; Exemple d'un itinéraire technique après oignon en sol limoneux de Beauce (campagne 2010) ; Semis ; Variétés ; Fertilisation ; Climat et eau ; Désherbage ; Maladies et ravageurs ; Récolte et transport) ; Contexte de la production.
Une démarche multi-partenariale
Pour répondre aux enjeux sur la préservation de la qualité de l'eau, un groupe de travail s'est constitué, en 2008, grâce au soutien et à la participation du ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) et du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire (MAAPRAT). Différents partenaires se sont mobilisés pour co-construire une "boîte à outils" à destination des acteurs de l'eau, des conseillers et animateurs de terrain, des maîtres d'ouvrages et des financeurs. Cette "boîte à outils" est composée : de supports de communication qui permettent de lever les préjugés et de faire apparaître l'AB comme une solution efficace et réaliste pour réduire les pollutions sur un territoire ; d'une grille d'analyse conçue pour identifier les opportunités de développement de l'AB sur un territoire donné à laquelle est joint un mode d'emploi ; de la mise en place d'un réseau de 12 sites pilotes, répartis sur toute la France, à l'échelle d'aires d'alimentation de captages d'eau ou de bassins versants.
Dossier : L'agriculture biologique au service de la qualité de l'eau
TERRITOIRES BIOLOGIQUES, AuteurL'Europe, au travers de la Directive Cadre sur l'Eau, a pour ambition d'atteindre le bon état écologique des eaux d'ici 2015. Pour bénéficier d'une eau de bonne qualité, il est possible de la traiter pour éliminer les pollutions, mais cela implique des procédés à la fois complexes et coûteux... En matière agricole, une solution intéressante est le développement à grande échelle de l'agriculture biologique. Le dossier revient sur le cahier des charges AB qui entraîne une protection de l'eau, la dynamique partenariale en Poitou-Charentes, les plans d'actions bio sur 16 bassins en 2011 et les initiatives exemplaires en Poitou-Charentes. Pour aller un peu plus loin en termes de préservation de la qualité de l'eau, il est fait référence à Lons-le-Saunier (Jura), et à Munich (Allemagne).
Dossier - Eau et agriculture : Quelles actions pour mieux maîtriser la ressource et ses différents usages ?
Joël THOMAS, Auteur ; Pierre DUFA, Auteur ; Patrice LEMOUX, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture est une forte consommatrice d'eau, pour irriguer ses cultures mais aussi pour abreuver ses animaux. Dans ses multiples usages, le monde agricole doit mettre en place une logique et des mesures permettant de préserver cette ressource de plus en plus rare, notamment suite aux sécheresses successives qui ont touché l'Aveyron et l'ensemble du territoire français ces dernières années. Ce dossier présente les études, les actions et les projets menés en Aveyron : étude du climat de l'année 2011, zoom sur les besoins en eau des brebis laitières, la récupération des eaux de toiture, la création de réserves d'eau, le pilotage raisonné de l'irrigation sur maïs fourrage.
Dossier - Gérer le manque d'eau en agriculture
Géraud CHABRIAT, Auteur ; Pascale MOLLIER, AuteurAfin de permettre aux agriculteurs de mieux gérer les sécheresses qui seront plus fréquentes à l'avenir, l'Inra mène de nombreuses recherches. A travers trois articles, ce dossier revient sur la sécheresse 2011 et fait un état des lieux des recherches en cours. La sécheresse, qui s'est installée en Europe occidentale au printemps, est due à l'anticyclone des Açores. Cette sécheresse a eu des impacts différents en fonction des régions et les élevages ont été les plus touchés car la production fourragère a été réduite. Des travaux de l'Inra ont montré que la sécheresse peut également impacter la composition floristique des prairies et permettre aux espèces adventices d'envahir les espaces laissés libres. La fréquence des sécheresses doit en définitive être intégrée dans les pratiques afin d'affronter cet aléa. Une partie présente des outils conçus par la recherche pour permettre de quantifier la gravité d'une sécheresse et ses conséquences sur l'agriculture. Le deuxième article présente les leviers à court terme, utilisés par les agriculteurs pour pallier une sécheresse ponctuelle : complémentation de l'alimentation avec de la paille, ajustement de l'irrigation et de l'assolement en grandes cultures. Le troisième article présente les leviers qui pourraient être utilisés sur le long terme comme le choix de variétés adaptées à la sécheresse ou des systèmes de culture adaptés à une disponibilité en eau incertaine.
Eau ressource du territoire : Vers des démarches préventives grâce à l'agriculture biologique : Qualité de l'eau, la preuve par la bio !
Cette brochure présente l'expérience du GABNOR qui a porté un programme (une ORQUE pour Opération de Réconquête de la Qualité de l'Eau) visant à renforcer le développement de l'agriculture biologique sur une zone de captage du Pas de Calais. Cette opération, initiée à partir de 2007, a permis une forte augmentation des conversions sur la zone. Cette brochure présente notamment la méthode appliquée par le GABNOR, basée sur le dialogue avec les élus et les acteurs du développement agricole, mais aussi avec l'implication des opérateurs économiques, un investissement humain significatif auprès des agriculteurs (fermes de démonstration, mise à disposition de conseillers ) et l'établissement d'un diagnostic de territoire permettant d'identifier notamment les atouts et les freins à la conversion. De 2008 à 2010, 200 diagnostics de conversion ont été faits sur les trois territoires concernés, dont 102 auprès d'agriculteurs ayant des terres sur des communes à enjeu « eau potable ». 54 conversions ont été réalisées, soit +60 % de fermes et +83 % de surfaces en bio sur l'ensemble du territoire concerné. Sur le territoire particulier de l'Avesnois, une estimation des économies en termes de coûts de dénitrification de l'eau a été faite : si tout le territoire était en bio, 3 840 000 euros par an seraient économisés.
L'économie de l'environnement en 2009 : Rapport de la Commission des comptes et de l'économie de l'environnement : Edition 2011
Samuel BALMAND, Auteur ; Farid BOUAGAL, Auteur ; Cyril GICQUIAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LA DEFENSE CEDEX (SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS), Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER - COMMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE | 2011En 2009, la dépense engendrée par les activités de protection de l'environnement a légèrement progressé pour atteindre près de 45 milliards d'euros. Le rythme de progression de cette dépense est cependant moins soutenu que les années antérieures (+ 1,2 % contre 4,2 % en 2008), dans un contexte de récession économique, où le produit intérieur brut (PIB) à prix courants perd 2,1 %. Après avoir marqué le pas en 2008, les investissements dans les domaines de la protection de l'environnement sont en net recul (- 6,0 %). La hausse des dépenses de protection de l'air ambiant et du climat et de celles de recherche et développement compense la baisse des dépenses de gestion des eaux usées et des déchets et de protection des sols. La répartition de l'effort financier entre agents n'évolue guère, les entreprises supportant toujours la plus grande part relative de la dépense totale (38,7 %). Les dépenses de gestion et d'utilisation des ressources naturelles suivies (récupération/recyclage, prélèvement et distribution d'eau) diminuent de manière conséquente (- 10,6 %), entraînées par la forte baisse d'activité du secteur de la récupération. En ce qui concerne le marché du travail des métiers environnementaux, si le nombre de demandes d'emploi s'accroît de façon accélérée par rapport aux années précédentes (+ 27,0 %), les offres reculent pour leur part de 11,6 % (contre - 18,0 % tous métiers confondus). En 2009, l'emploi environnemental est pourtant en légère augmentation (+ 0,7 %), et se chiffre à 427 100 emplois en équivalents temps plein. La production des éco-activités s'élève à plus de 64 milliards d'euros en 2009 (- 3,4 %).
L'état des eaux derrière une information officielle déficiente, des évaluations et des données inquiétantes
P. ROBINET, Auteur ; I. LAUDON, Auteur ; Cyrille DESHAYES, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2011Cette synthèse, réalisée à partir de données publiques disponibles en 2007, s'intéresse à l'état réel des eaux brutes en France. Dans la première partie, WWF s'interroge sur les données officielles et les informations diffusées. Les auteurs mettent en évidence les défauts des données officielles, qui n'autoriseraient pas la plupart des calculs statistiques effectués en vue de générer l'information officielle. La deuxième partie aborde le traitement indépendant des données publiques. Un corpus de cartes de contaminations par substance à l'échelle de la France fait apparaître un état dégradé et généralisé des cours d'eau, des eaux souterraines et des sédiments. Les substances présentées sont : phosphates, nitrates, pollution organique, micropolluants, pesticides, HAP (Hydrocarbure Aromatique Polycyclique), PCB et les métaux (Zinc, Plomb, Cadmium, Nickel, Mercure, Chrome). La dernière partie du document présente la mise en place d'un site internet interactif et citoyen présentant une information pédagogique, ainsi qu'un glossaire et des annexes rappellant les seuils officiels fixés pour certaines substances.