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Irrigation : Des solutions pour éviter les coups de pompe
William PARMÉ, Auteur ; Olivier LE FERREC, AuteurEn Ille-et-Vilaine, un groupe de maraîchers s'est réuni pour analyser la situation climatique, s'intéressant plus particulièrement à l'évolution de la répartition des pluies au cours de l'année. En effet, malgré son image de région humide, la Bretagne est de plus en plus marquée par le manque d'eau, avec une forte pluviométrie en période de repos de la végétation et une faible pluviométrie quand les besoins en eau sont maximums. Face à ce défi, Agrobio35 a lancé le projet ECOEAULEG (ECOnomie d'EAU en LEGumes), avec pour objectif de réaliser un diagnostic des pratiques d'irrigation de 16 maraîchers bio et de réaliser des essais sur trois fermes maraîchères, pendant la saison 2021. Cet article traite des résultats des enquêtes réalisées sur les pratiques d'irrigation, ainsi que les premiers retours sur l'un des essais.
Irriguer ses légumes avec une pompe solaire ?
Stéphanie GAZEAU, AuteurIrriguer ses légumes à laide dune pompe solaire est possible pour des parcelles isolées (difficilement électrifiables), mais aussi dans le contexte actuel de crise énergétique (afin de réduire sa facture délectricité tout en gagnant en autonomie). Comment dimensionner sa pompe solaire ? Quelles sont les contraintes de ces installations ? Il existe des pompes solaires de surface ou immergées, avec une gamme de débit et de puissance assez large. Les pompes solaires en courant continu simplifient linstallation (ce courant est produit par les panneaux solaires et il est stocké dans des batteries, souvent indispensables pour supporter les journées nuageuses). La surface de panneaux solaires est souvent surdimensionnée, afin de combler le manque densoleillement hivernal. Les pompes se caractérisent aussi par leur couple débit/pression. Pour choisir une pompe, il faut calculer son débit de pointe (qui se détermine en fonction des besoins en eau des légumes, de la surface à irriguer et de la durée dirrigation) et la pression nécessaire (qui se détermine en fonction de la configuration de la parcelle et en fonction de profondeur de pompage, dénivelé, distance entre le point de pompage et la parcelle, la pression de fonctionnement du matériel dirrigation). Ces différentes notions sont illustrées avec le témoignage de la Ferme de lâne arrosé, en maraîchage biologique et basée dans les Deux-Sèvres, qui a installé une pompe solaire.
Jardiniers des marais
Aurélie SÉCHERET, AuteurCet article s'intéresse à deux des derniers marais maraîchers de France : celui de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, et celui de Bourges, dans le Cher. Ces jardins, constamment saturés d'eau, bénéficient d'un sol riche et fertile, composé à plus de 50 % de matière organique : dans ces zones humides, les légumes gourmands en éléments nutritifs et en eau y poussent très vite. Cependant, contrairement à Saint-Omer où leau est régulée par un système d'écluses et de pompes installées en bordures des marais et du canal fluvial, les marais de Bourges sont régulièrement inondés, par défaut dentretien des canaux et de curage des fossés. Guy Boulnois et Yolande Letur, jardiniers de marais, ainsi que Michel Besse, fondateur de lassociation Les jardiniers solidaires, partagent leurs témoignages.
Lien entre performance environnementale et performance économique des élevages bovins lait français à travers trois stratégies économiques
B. GODOC, Auteur ; E. CASTELLAN, Auteur ; A. VIGAN, Auteur ; ET AL., AuteurCet article étudie le lien entre les performances économiques et les performances environnementales des exploitations laitières au regard de trois classes dexploitations ayant mis en place des stratégies économiques contrastées : les « valorisateurs », les « économes » et les « productifs ». Les valorisateurs sont souvent sur des surfaces plus petites, en bio ou en AOP, avec un prix du lait élevé. Le traitement de la base de données du dispositif INOSYS - Réseaux dÉlevage, de 2009 à 2017, a permis la reconstitution de ces trois classes par analyse factorielle des données. Lanalyse du cycle de vie, selon la méthode CAP2ER®, a été utilisée pour estimer la contribution de chaque groupe à quatre enjeux environnementaux : les émissions de gaz à effet de serre, la consommation dénergie, les pertes dazote vers lair et vers leau. Les résultats diffèrent significativement entre chaque groupe. Pour un prix du lait équivalent, la voie « économe » est plus performante sur lensemble des critères environnementaux que la voie « productive ». Aussi, il apparaît quau sein de ces trois groupes, les exploitations les plus vertueuses dun point de vue environnemental sont également les plus performantes dun point de vue économique. Cette étude contribue à la compréhension du lien entre deux piliers de la durabilité des fermes laitières et démontre une synergie entre la réduction des impacts environnementaux et la viabilité économique.
Maraîchage en Sud-Isère, prendre en compte une ressource en eau limitée
Rémy BACHER, AuteurL'eau est une ressource limitée, et elle risque de l'être de plus en plus. Face à ce constat, plusieurs maraîchers et maraîchères du Sud-Isère s'adaptent. Cet article rapporte quelques extraits de témoignages issus de travaux de SITADEL et de l'association Geyser, avec l'appui de Regards vidéo, dans la continuité du projet SEMBio sur les savoirs maraîchers. Ces retours d'agriculteurs concernent : - le semis et l'implantation, périodes-clés pour la réussite de la culture ; - la combinaison de systèmes d'aspersion et de goutte-à-goutte ; - des pratiques propices au bon développement du système racinaire ; - la bonne appréciation des besoins en eau ; - la programmation de l'irrigation pour une économie d'eau et de temps. Ces témoignages font l'objet de courts métrages.
La marchandisation de l'eau : Comment mettre en place une arnaque (ou l'art de nous faire acheter ce qui nous appartient)
Pierrick BERTHOU, AuteurL'eau est un bien commun que nous nous devons de préserver et qu'il semble inconcevable de marchandiser. Dans cette "Bio d'humeur", Pierrick Berthou, de la Ferme de Poulfang, dans le Finistère, présente son opinion sur la question de l'eau et de sa gestion, ponctuée d'exemples positifs, historiques (par les Romains, les Aztèques, les Incas) ou plus récents (en Amérique du Sud, au Portugal). Selon lui, une bonne gestion de l'eau doit reposer, en premier lieu, sur le respect de son cycle. Dans son discours, il critique aussi bien les « pro-bassines » que leurs opposants, et prône notamment des bassins de rétention qui permettent de recharger les aquifères et d'humidifier les terres environnantes.
Mieux gérer nos ressources sol et eau : Une priorité et un enjeu vital pour l'agriculture ! : Synthèse du colloque de l'ABC 2021
Le 16 décembre 2021, le 11ème colloque de l'ABC (Agriculture Biologique de Conservation) s'est tenu à Auch, dans le Gers. L'objectif de la journée était de faire le point, face au changement climatique, sur la gestion de l'eau et la préservation des sols. Les intervenants (chercheurs, paysans, associations...) ont présenté les thèmes suivants : - Un contexte hydro-climatique très préoccupant ; - Le sol comme pivot de l'eau et du climat ; - Améliorer la disponibilité en eau pour les plantes face aux aléas climatiques ; - Des couverts pour drainer et structurer mes sols ; - Comment et pourquoi mesurer la santé de ses sols ? ; - Témoignage de l'utilisation de BIOFUNCTOOL pour diagnostiquer la santé de ses sols ; - Gérer la ressource en eau de manière intégrée, la clé de l'agriculture de demain ; - Témoignage : Chroniques d'une reconversion agroforestière.
Mon jardin est un organisme - 3 : Les humeurs d'un jardin biodynamique
Jean-Marc BABOUT, AuteurDans ce troisième volet, Jean-Marc Babout, installé en biodynamie dans les Deux-Sèvres (79), souligne l'importance de l'élément Eau dans le vivant. En effet, l'eau, présente dans tous les tissus et dans toutes les cellules, occupe une place centrale dans l'organisme jardin : elle est le support du vivant en ce qu'elle permet la circulation des humeurs (sève, lymphe, sang). Pour mieux comprendre le rôle d'une zone humide dans un domaine, comme une prairie inondable ou une mare, Jean-Marc Babout utilise une analogie avec le système digestif : aménager une zone humide permettra de canaliser les microbes (bactéries et champignons) dans l'organe et de les confiner à un endroit où ils s'épanouiront, ce qui limitera leur "errance" sur les cultures. Pour finir, il explique comment créer une mare dans son jardin.
Les Notes de La Fabrique Ecologique Fondation pluraliste de lécologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et lélevage des ruminants au cur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de lélevage, sont indispensables pour faire face à lurgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions savèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, sattèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone quelles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques quelles rendent à lagriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de lélevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face lélevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à lhorizon 2050. Ce document est le fruit dun groupe de travail constitué dexperts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À lissue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
Optimiser les irrigations en maraîchage : une nécessité
William PARMÉ, AuteurLes conséquences du changement climatique se font sentir : étés de plus en plus chauds et secs, évolution de la répartition annuelle des pluies... En maraîchage, il devient nécessaire dadapter ses pratiques pour mieux valoriser leau. Pour cela, il faut connaître la réserve utile (RU) de son sol, qui correspond à la réserve deau maximale disponible pour les plantes. Elle varie principalement en fonction de la texture du sol, de sa profondeur et de sa pierrosité. La RU permet de déterminer le volume et la fréquence des irrigations : avec une faible RU, il est nécessaire darroser peu, mais régulièrement, à linverse des sols avec une forte capacité de rétention en eau. Il faut aussi estimer les besoins des cultures, ce qui nest pas forcément aisé en maraîchage diversifié. Globalement, la phase de grossissement du fruit ou des organes de réserve (ex : tubercules) est la plus gourmande en eau. Il est aussi possible de saider de lETP (ÉvapoTranspiration Potentielle), un indicateur climatique fourni par les prévisionnistes. LETP est calculé selon les besoins dun gazon. Pour connaître les besoins en eau dune culture, il faut multiplier cet ETP par un coefficient cultural, qui varie selon la culture et son stade de développement (un tableau fournit les valeurs de ce coefficient pour les principales cultures maraîchères). Il est également nécessaire de choisir un système dirrigation qui permet dapporter leau en bonne quantité et à bonne fréquence. Lutilisation de paillages et le moment de lirrigation (privilégier le soir et le matin) ont également leur importance. Lautomatisation de lirrigation peut faciliter la gestion de la quantité, de la fréquence et du moment de lirrigation.
Organic agriculture and its benefits for climate and biodiversity
La manière dont sont produits les aliments joue sur le changement climatique (atténuation ou accélération) et la biodiversité (préservation ou diminution). Ce document explique pourquoi l'agriculture biologique, via son approche systémique, offre de nombreux bénéfices pour le climat et la biodiversité. Il apporte également des recommandations politiques pour mettre en place des systèmes de production plus durables. Lagriculture biologique consomme moins d'énergie et émet moins de gaz à effet de serre (GES) que les systèmes conventionnels. Elle repose sur des cycles de nutriments fermés et sur la minimisation des pertes d'azote (elle ne dépend donc pas dengrais ou de pesticides de synthèse). Les techniques employées en agriculture biologique, comme le compostage du fumier, permettent aussi de réduire les émissions d'oxyde nitreux et de méthane. Concernant lélevage bio, 60 % des aliments doivent provenir de la ferme ou de la région, ce qui limite le transport daliments. Les animaux ont accès à des parcours, et les ruminants doivent paître autant que possible, ce qui favorise les prairies, et donc, le stockage de carbone dans les sols. Les rotations des cultures longues (incluant des légumineuses) pratiquées en bio contribuent aussi à améliorer la qualité et la fertilité des sols. Ces différentes pratiques (interdiction dutiliser des engrais et des pesticides de synthèse, rotations de cultures diversifiées avec des légumineuses ) favorisent également la biodiversité et soutiennent des fonctions écosystémiques essentielles. Par exemple, elles protègent l'eau (réduction du lessivage dazote), favorisent la pollinisation et le contrôle naturel des ravageurs (lutte biologique). Enfin, lagriculture biologique augmente la résilience des systèmes agricoles, notamment grâce à une meilleure qualité des sols et une moindre dépendance aux intrants externes.
Les outils daide à la décision pour lirrigation en maraîchage
William PARMÉ, AuteurLes maraîcher.ères se posent de nombreuses questions sur l'irrigation. Afin de bien gérer les apports deau, il est possible dutiliser des outils daide à la décision. Agrobio 35 a testé lutilisation de sondes tensiométriques, dans le cadre du projet ECOEAULEG. Un premier essai, mené chez une maraîchère bio, a comparé ses pratiques habituelles dirrigation (témoin) sur une culture de patates douces, à deux conduites avec des sondes tensiométriques différentes : une avec une sonde Chameleon (160 ) qui repose sur un système de couleurs (bleu : sol humide ; vert : sol frais ; rouge : sol sec), et une autre avec un tensiomètre à eau (90 ) qui est surmonté dun baromètre indiquant la disponibilité en eau. Les rendements obtenus dans les modalités témoin et Chameleon sont proches, sachant que les sondes Chameleon ont permis déconomiser 10 % d'eau (vs témoin). En revanche, le rendement a été plus faible avec le tensiomètre à eau, alors que cette modalité a consommé plus deau (+ 10 % vs témoin). Toutefois, face au manque de répétitions et à la nature du dispositif expérimental (planches voisines), il faut se montrer prudent avec ces résultats. Dans tous les cas, la productrice a été séduite par la facilité dutilisation des sondes Chameleon. Ces dernières ont été testées dans un second essai, en culture de tomates sous abri froid, en comparaison avec la conduite habituelle dun maraîcher bio et avec une modalité « confort hydrique ». Les aléas rencontrés au cours de lexpérimentation (gel, maladies) ne permettent pas de tirer des conclusions, mais le producteur a aussi apprécié les sondes Chameleon et souhaite reconduire lessai.
Pesticide Atlas: Facts and figures about toxic chemicals in agriculture : 2022
Johanna BÄR, Auteur ; Ulricke BICKEL, Auteur ; Silke BOLLMOHR, Auteur ; ET AL., Auteur | BERLIN (Schumannstr. 8, 10 117, GERMANY) : HEINRICH BÖLL STIFTUNG | 2022L'Union Européenne (UE) représente l'un des plus grands marchés de pesticides : près d'un quart des pesticides commercialisés dans le monde sont vendus dans l'Union Européenne. C'est également la première région exportatrice de pesticides. Elle vend dailleurs de plus en plus de pesticides aux pays du Sud (dans lesquels les pesticides interdits dans l'UE peuvent encore être exportés). Cet Atlas des pesticides, réalisé par la coordination européenne des Amis de la Terre, fournit des informations, des chiffres et des graphiques pour encourager un débat sur lutilisation des pesticides de synthèse pour la protection des végétaux au sein de lUnion Européenne. Après avoir décrit lutilisation et le marché des pesticides, ce document revient sur le processus d'approbation des pesticides par lUE (avant leur mise en marché) et explique que les risques sont bien souvent sous-estimés. En sappuyant sur des recherches scientifiques, il met également en lumière l'impact des pesticides sur les sols, les eaux, la biodiversité et la santé. Cet Atlas met aussi en avant des modèles alternatifs, (dont lagriculture biologique), où les méthodes préventives et la lutte intégrée sont privilégiées, et où les substances de synthèse ne sont qu'une option de dernier recours.
Petite encyclopédie de l'auto-suffisance : potager, verger, basse-cour, ruche, conserves, énergie
Ce guide est destiné aux personnes qui souhaitent atteindre l'autonomie alimentaire et énergétique, à partir, notamment, d'un coin de jardin ou d'une petite ferme, mais aussi en faisant bon usage des produits qui peuvent être trouvés au-delà de son lopin de terre : dans les champs, les forêts, les rivières ou sur le littoral. Ce guide fournit des conseils pour cultiver des fruits et des légumes, pour optimiser l'aménagement du terrain et pour se lancer dans un petit élevage (volailles, chèvres, porcs, abeilles). De nombreuses informations sont proposées pour produire du miel, fabriquer du fromage, mettre en conserve les produits des récoltes ou encore pour réaliser des confitures maison. Pour terminer, ce guide explique comment préserver l'eau et l'énergie en utilisant des solutions alternatives, afin de rendre sa maison autonome en réduisant sa dépendance aux réseaux d'eau et d'énergie.
Les Petits loups maraîchers produisent au soleil
Marc DHENIN, AuteurEn 2018, les adhérents de l'association des Petits loups maraîchers ont pu démarrer l'activité maraîchère dans les jardins de l'association, à l'entrée des Gorges du Loup, dans les Alpes-Maritimes, suite à l'obtention d'une subvention LEADER de l'Union Européenne. Ce soutien leur a permis d'embaucher un professionnel qui encadre et forme les adhérents à la production de légumes bio. Les légumes sont ensuite partagés en paniers parmi les adhérents, moyennant cotisation et un nombre d'heures de travail dues à l'association. Fin 2019, un second dossier LEADER a été monté, par des membres de l'association, pour financer une production électrique à partir de panneaux solaires, afin de permettre l'autonomie énergétique de l'association (atteinte en 2021).