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Documents disponibles dans cette catégorie (314)


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Pierre Rabhi, semeur d'espoirs : Entretiens
Olivier Le Naire a rencontré, trois jours durant, Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne. Ont été abordés avec lui des thèmes aussi divers que la religion, l'amour, la vieillesse, le désarroi des jeunes, le sens de l'histoire, la non-violence, le travail, l'éducation, le statut de la femme, le mariage homosexuel, la procréation médicalement assistée, le nucléaire, la politique et bien sûr l'écologie. Comme le précise Olivier Le Naire, Pierre Rabhi, au cours de cette rencontre, s'est, dans sa langue poétique, aussi confié sur ses doutes, ses questionnements, son parcours franco-algérien, sa famille, ses amis chers, et ces paysans ardéchois qu'il fréquente chaque semaine au marché de Joyeuse (Ardèche) depuis un demi-siècle.
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Sylvie Monier : Directrice de Mission Haies Auvergne : Le défi du bocage demain : valoriser la biomasse produite
Elsa EBRARD, AuteurDans ce long interview, Sylvie Monier, agronome spécialisée en agroforesterie et plus spécialement sur les haies, raconte le contenu de son travail à la « Mission Haies Auvergne ». Bien qu'étant une femme dans le milieu agricole, à l'image écolo puisqu'elle défend la haie, elle parvient à montrer aux agriculteurs les avantages des haies, agricoles (protection des auxiliaires, contre l'érosion...) et économiques (valorisation du bois de coupe, "litière bocagère"...). Ses différentes missions sont détaillées, notamment son approche des agriculteurs, la mise en place d'un réseau et ses collaborations avec diverses instances (CUMA, DDE, chambres d'agriculture...).
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Les 4 saisons du chèvrefeuille
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurL'auteur présente le chèvrefeuille en s'intéressant notamment à six espèces : Lonicera fragrantissima, Lonicera tatarica, Lonicera syringantha, Lonicera maackii, Lonicera periclymenum, Lonicera japonica. Il donne des informations sur leur installation, leur plantation, leur entretien.
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Arboriculture : Des innovations pour valoriser la biomasse broyée
Guillaume LE GONIDEC, AuteurLes dernières solutions techniques des deux constructeurs, Kuhn et Serrat Broyeurs, pour valoriser la biomasse issue de l'entretien des vergers et des vignes (sarments et tontes) sont présentées dans l'article. Le but est de maintenir la fertilité des sols et de limiter la pression des adventices grâce à la création d'un mulch sur le rang. La première innovation est la redirection des déchets de tonte par des broyeurs équipés de vis sans fin qui oriente les déchets sur le rang. Un autre broyeur, l'Interpiquet, permet d'entretenir le sol uniformément et sans blesser les troncs grâce à un broyeur satellite qui se déploie sur le rang. Enfin, une dernière machine permet de récupérer et broyer les sarments afin de les exporter (limitation des propagations de maladies) pour en faire du bois de chaudière.
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Cassis
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur le "Cassis". Elle traite des points suivants : - Condition de culture ; - Préparation du sol ; - Méthode de plantation ; - Fertilisation ; - Irrigation ; - Désherbage ; - Taille ; - Maladies ; - Ravageurs ; - Calendrier des travaux ; - Récolte ; - Rendements ; - Coût de plantation ; - Entretien du verger et récolte.
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Nouvelle réglementation pour la restauration commerciale biologique : Un accueil en demi-teinte
BIO CENTRE, AuteurL'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité), après 5 ans de réflexion et de concertation, a élaboré le cahier des charges de la restauration commerciale biologique, qui est entré en application le 1er octobre 2012. Les opérateurs concernés par cette nouvelle réglementation sont les restaurateurs (sédentaires ou mobiles) et les traiteurs (vente à consommer sur place ou « dans la rue ») qui font référence à l'agriculture biologique. Le cahier des charges est organisé autour de trois situations : « cas 1 » : est proposé un ingrédient bio ; « cas 2 » : sont proposés à la fois des plats ou menus bio et des plats ou menus conventionnels ; « cas 3 » : sont proposés des menus 100 % bio. Selon Thierry Stoedzel, directeur commercial Ecocert, les premiers à être favorables à cette nouvelle réglementation sont les restaurateurs 100 % bio. Les restaurateurs « mixtes » ont notamment l'obligation de tenir une comptabilité matière très pointue. Certains opérateurs de la région Centre ont des interrogations sur la saisonnalité et la composition des menus... Concernant cette nouvelle réglementation, Patrick Rosset (responsable du service AB chez Certipaq) et T. Stoedzel s'entendent pour dire que la certification bio est le seul moyen de clarifier le marché. L'objectif étant, selon le directeur commercial d'Ecocert, que la bio progresse. Des encarts sont réservés à des entretiens : Guy Reynard notamment responsable du groupe de travail « Restauration commerciale » à l'INAO ; des témoignages : Alain Lemirre, restaurateur à Montargis (45) ; Fabrice Chauveau, artisan boucher (Touraine) ; Pascal Lamotte et Mathieu Lesage, restaurateurs 100 % bio, à Tours (37) Deux initiatives sont également présentées : l'entreprise Fruitfood, spécialisée dans la déshydratation à température douce des fruits ; le boulanger de Vennecy (45) 100 % bio.
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Du producteur au consommateur : Merdrignac : du poulet bio dans les assiettes des lycéens
Agathe PERRIN, AuteurEmmanuelle Billard est associée avec Ludovic Billard sur le GAEC Les Pieds dans l'herbe, à Laurenan (22). L'atelier poulets bio a été créé lors de l'installation d'Emmanuelle sur le GAEC, en 2012. L'objectif est de faire 2 000 volailles par an. Cette expérience réussie de diversification, comme le précise Emmanuelle dans un entretien, est notamment liée à la nécessité de complémentarité de l'atelier volailles avec l'atelier vaches laitières (valorisation du mélange céréalier utilisé pour l'alimentation des vaches ). Les volailles, de race cou-nu à croissance lente, sont abattues à 110/120 jours et le fonctionnement de l'atelier repose sur trois lots à l'année (250 poulets dans le premier lot, 400 dans le prochain). Les débouchés concernent, outre la vente directe, la restauration collective et l'introduction de poulets au Lycée du Mené, à Merdrignac (à 10 km du GAEC). E. Billard voulait que les élèves puissent bénéficier de produits sains et avait la volonté d'assurer un lien de proximité avec l'établissement. Le lycée de Merdrignac est un établissement investi dans la qualité globale des repas et dans la relocalisation des approvisionnements bio. 420 repas sont servis à midi et 250 le soir. Dans un entretien, Jocelyne Demay, gestionnaire, et Julie Cateau, chef de cuisine, expliquent leur démarche d'introduire des produits bio locaux dans les menus : dès 2000, réalisation d'un à trois repas 100 % bio par an, et introduction, à compter de 2003 de produits bio de manière régulière et progressive dans le cadre d'un travail au sein du Réseau des Lycées Agricoles Publics Bretons. Au mois de mai 2012, les premiers poulets bio du GAEC Les pieds dans l'herbe ont été servis aux convives du lycée.
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Quel entretien pour les prairies permanentes ?
Aude COULOMBEL, Auteur ; Patrice PIERRE, Auteur ; Didier DELEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012Cet article est une synthèse d'une communication parue dans les actes des journées AFPF « Les atouts des prairies permanentes pour demain ». Les principaux facteurs influençant la composition floristique d'une prairie sont le milieu physique, les pratiques agricoles, les éléments paysagers et l'histoire de la parcelle. L'analyse des espèces présentes permet de définir les possibilités d'évolution du couvert prairial et de faire un diagnostic sur les actions à mener en termes d'entretien mécanique, même si l'intérêt de ce dernier pour les prairies permanentes est à relativiser. L'expérimentation a montré, par exemple, que l'ébousage n'était intéressant que dans certaines conditions, en particulier en arrière saison. L'étaupinage reste en général positif, alors que l'émoussage est vain si ses causes (notamment l'acidité de surface) ne sont pas traitées. De même, le roulage se montre rarement justifié. Pour les techniques de travail plus en profondeur, à savoir la scarification et la décompaction, leur intérêt n'est pas démontré. Par ailleurs, l'article présente les principaux conseils pour réussir un sursemis, notamment l'importance des conditions climatiques et du mode d'exploitation. Enfin, l'article aborde l'intérêt du compostage (surtout pour les prairies de « petites terres ») ou de la rénovation totale d'une prairie naturelle.
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Zones humides : Trouver l'équilibre entre déprise et intensification
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article, rédigé d'après le guide technique d'aménagement et de gestion des zones humides du Finistère, donne des éléments très synthétiques sur les zones humides et leur gestion. Une zone humide est définie législativement comme étant « des terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire [ ] ». Beaucoup de zones humides sont des prairies humides parmi lesquelles on peut distinguer les prairies « pauvres » ou oligotrophes, ayant un intérêt surtout pour leur biodiversité, en particulier floristique, et les prairies dites « riches », avec une flore plus banale mais intéressantes pour la gestion des risques d'inondation, la dénitrification des eaux ou encore pour la fourniture d'un fourrage « frais » en saison sèche. Ces deux types de prairies ne se gèrent pas de la même manière et, selon les pratiques menées, peuvent être maintenus, rendre d'importants services ou disparaître, soit par déprise, soit par intensification (drainage, fertilisation ). L'article présente ainsi quelques éléments sur les pratiques pour conserver ces prairies et sur divers aspects législatifs (comme l'interdiction de détruire une zone humide ou les conséquences d'un classement en zone humide).
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Anticiper les limites de la planète
Antoine BESSE, AuteurLe « Standing Committee on Agricultural Research » (Scar) est un comité permanent de conseil piloté par la Direction générale Recherche de la Commission européenne. Cette commission réunit les décideurs de politiques publiques en matière de recherche agronomique. Erik Mathijs et Wolfgang Ritter sont respectivement coordinateur et rapporteur de la 3ème prospective du groupe Scar. Ils répondent aux questions d'Antoine Besse. Cette 3ème prospective porte sur les réponses apportées par la recherche agronomique à la disparition prévisible de certaines ressources, à l'inéquitable répartition d'autres et à la flambée des prix alimentaires. Face à une disparition de ressources essentielles dans certaines régions du monde, les prix alimentaires s'envolent. De plus, l'urbanisation croissante rend plus complexe l'organisation des systèmes agroalimentaires. Les politiques agricole, énergétique ou environnementale doivent être coordonnées. Pour cela, la recherche publique joue un rôle important, car certains sujets n'intéressent pas la recherche privée, comme les services écosystémiques qui ne sont pas encore rentables pour le privé. Le Comité permanent de conseil propose ainsi cette prospective à la Commission qui la prendra peut-être en compte pour le prochain programme-cadre.
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Un aperçu de la situation du lait "bio" en Belgique
Nadine SAVARY, AuteurSébastien Demoitie est installé, en Wallonie, sur une exploitation d'une superficie de 140 ha, conduite en agriculture biologique depuis 11 ans, avec 120 vaches laitières Pie Noire Holstein pour 75 %, croisées Brunes pour 25 %, et 20 vaches allaitantes Blonde d'Aquitaine. Un entretien, mené avec Sébastien Demoitie, aborde plusieurs points : la performance en "bio" du troupeau laitier (7 900 litres de lait par vache en 2010) ; la livraison du lait à la coopérative de producteurs Biomelk (qui commercialise le lait biologique et sous-traite la transformation, activité qui a une nouvelle identité avec la création de la coopérative Biolé) ; la consommation "bio" (dont la consommation accrue des produits laitiers locaux) ; la conversion (progression des conversions en lait grâce à l'organisation régulière de formations à destination des producteurs conventionnels) ; le fait le plus marquant dans le passage à la "bio" de sa ferme (appréhender les variétés, les densités de semis et les qualités de fourrages produits) ; le bilan de ce passage en bio (production de fourrage plus élevée qu'en conventionnel, souhait d'une valorisation du lait autour de 40 à 42 centimes d'euros).
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Bien-être animal : avis du CIWF et de l'Institut de l'élevage
Yann KERVENO, AuteurCet article fait partie d'un dossier sur l'environnement traitant six grands thèmes. Pour chaque thème, deux personnalités d'opinions différentes sont interviewées afin de bien cerner les enjeux. Cette partie traite du bien-être animal et, pour s'exprimer sur le sujet, Amélie Legrand du Compassion In World Farming (CIWF) et Luc Mirabito, chargé des questions de protection animale, à l'Institut de l'élevage, sont invités à répondre aux questions de Yann Kerveno. Ils s'expriment sur les progrès du bien-être animal ces dernières années et font également le point sur les avancées des autres pays. Enfin, si Amélie Legrand estime que les efforts doivent porter à l'avenir sur les élevages laitiers, de porcs, de canards et de dindes, Luc Mirabito estime que les filières doivent s'approprier cette approche afin notamment d'optimiser les systèmes de production.
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Une charte plus éthique : Samuel Gaborit, président de Cosmebio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPrésident de Cosmebio (depuis 2010), association professionnelle de cosmétique biologique et écologique, Samuel Gaborit est PDG du laboratoire Alvend. Il défend une cosmétique bio plus éthique, engagée en faveur du respect de l'environnement, du soutien à l'agriculture bio et de la responsabilité sociale. La charte Cosmebio a été revisitée dans ce sens. Dans un entretien, Samuel Gaborit revient sur plusieurs points : Pourquoi une nouvelle version de la charte Cosmebio ? ; D'où provient l'engouement pour ses labels (le label Bio, le label Eco) ? ; Qu'est-ce que la nouvelle version de la charte, parue fin juin, va changer concrètement ? ; Quels sont ces engagements précis que les fabricants devront respecter ? ; Comment renforcer l'éthique ? ; Comment prouver que ces principes sont appliqués ? ; Pourquoi est-ce si important d'insister sur la défense de la naturalité et de l'agriculture bio ? L'article présente, par ailleurs, les deux labels Cosmebio et les huit engagements de la charte.
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Documentaire : Comment nourrir l'avenir ?
Caroline BONGIRAUD-DEMEURE, AuteurJean-James Garreau, docteur en biologie, a réalisé le documentaire : "Comment nourrir l'avenir ?", interrogeant ainsi nos habitudes alimentaires modernes et démontrant leurs impacts négatifs sur la santé, l'économie et l'environnement. Jean-James Garreau, qui invite à consommer plus de protéines végétales, explique sa démarche, dans un entretien. Le projet de film documentaire est né fin 2009, lors d'une conversation avec le service de communication de l'Agropole, la pépinière d'entreprises agroalimentaires d'Agen. Cette dernière participait à la préparation d'un nouveau salon à Agen, le Salon international du bio et de l'agriculture durable (SIAD), pour mai 2010 et dont la thématique devait porter sur : "Comment nourrir l'avenir ?". Par ailleurs, Jean-James Garreau évoque, dans cet entretien : les raisons d'un régime à dominance végétale ; la possibilité de nourrir la planète avec le tout-bio ; le message de son film ; les rencontres avec des acteurs très en vue dans le monde la bio ; les moyens de diffusion du film.
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Dossier : Le foncier agricole menacé : Des terres en voie de disparition ; Et une, et deux... et trois fermes en plus ; La Safer au cur des transactions foncières ; "Une exploitation à taille humaine" ; 3 questions à... Michel Apostolo
Nicole GELLOT, Auteur70 000 hectares de terres agricoles disparaissent chaque année en France. En 2007, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) notait que les exploitations diminuaient de 3 % par an. L'article "Des terres en voie de disparition" indique comment l'urbanisation fait flamber le foncier et comment il devient difficile pour un jeune agriculteur de s'installer. Ainsi, parmi la soixantaine de personnes qui préparent un Brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole (BPREA), à Dignes-Carmejane, bien peu pourront trouver une ferme composée d'une maison d'habitation, de terres et de bâtiments agricoles. Pour Corinne, en formation dans ce Centre, ce sera difficile car "dès qu'une terre se libère, les agriculteurs qui sont autour s'agrandissent". L'article "Et une, et deux... et trois fermes en plus" présente le rôle du maire de Saint-Dizier-en-Diois, dans la Drôme, Robert Delage. Celui-ci a contribué à installer trois agriculteurs, doublant en quelques années le nombre d'exploitations de sa commune. L'article "La Safer au cur des transactions foncières" montre comment la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural), créée en 1960, peut aider des projets à aboutir. Si la Confédération paysanne reconnaît l'action menée par certaines antennes locales de la Safer, elle n'en exprime pas moins le souhait de voir l'institution évoluer dans son fonctionnement, sur la base d'une politique foncière réorientée. L'article "Une exploitation à taille humaine" précise comment Mathieu, qui veut s'installer en maraîchage, refusant le système de la Surface minimum d'exploitation, renonce à la dotation accordée aux jeunes agriculteurs. Michel Apostolo, éleveur dans le Var, responsable de la commission foncière à la Confédération paysanne, livre, dans un entretien, les propositions du syndicat pour la protection des terres agricoles.