Thésaurus
![]() ENTRETIENSynonyme(s)INTERVIEW |
Documents disponibles dans cette catégorie (314)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
Des économies d'intrants en systèmes de polyculture-élevage laitier : renforcer les connexions entre cultures et élevage
Xavier COQUIL, Auteur ; Pascal BEGUIN, Auteur ; Benoît DEDIEU, Auteur 2011L'exploitation INRA de Mirecourt, dans la plaine des Vosges, et deux exploitations privées, situées dans le Maine et Loire, converties en agriculture biologique, ont fait l'objet d'une étude sur les pratiques et les connexions existant entre les cultures et l'élevage. Les SPCE (Systèmes de PolyCulture Elevage) permettent des économies grâce aux interactions entre ateliers, mais la conversion vers une agriculture biologique et économe en intrants traduit aussi un changement du rapport qu'ont les agriculteurs avec le territoire : en effet, cette autonomie s'accompagne d'une désintensification, d'une re-localisation au travers notamment de l'assolement et d'une dé-spécialisation de l'utilisation du territoire de l'exploitation. Ces systèmes sont alors confrontés à de nouvelles questions comme l'adaptation de l'alimentation selon les ressources disponibles afin d'atteindre l'autonomie alimentaire ou à des changements de conduite comme un recentrage sur la culture de l'herbe. La prairie temporaire connait alors une conduite différente de celle d'une culture annuelle et la gestion du pâturage combinée à la gestion des stocks devient un élément central pour atteindre l'autonomie. Comme le précise Sébastien Couvreur, enseignant-chercheur au groupe ESA et responsable de laboratoire sur les systèmes d'élevage, ces systèmes sont sans cesse en évolution et les agriculteurs doivent avoir une capacité d'adaptation afin de faire évoluer leur conduite face au contexte.
![]()
![]()
Entretien avec Rebekka Belk : Le commerce au service du développement
Jean HARZIG, AuteurRebekka Belk, responsable de marché chez Max Havelaar France, explique ce que sont les valeurs du commerce équitable, et reprend l'historique du développement de ce concept, qui permet de connecter les consommateurs et les producteurs par le biais d'un label. Celui-ci garantit des revenus stables et équitables pour le producteur et assure au consommateur le respect de standards du commerce équitable, tout au long de la chaîne de commercialisation. La FLO (Fairtrade Labelling Organisations International), créée en 1997, a permis de structurer la filière. Depuis, tous les réseaux de producteurs du commerce équitable, ainsi que les associations nationales, en font partie. Le Fairtrade repose sur un cahier des charges et une certification, qui impose le collectif, et donc le regroupement des producteurs dans un réseau, ou une coopérative. Max Havelaar a une approche collaborative avec des multinationales et des GMS qui développent ou distribuent des produits issus du commerce équitable, consomment des produits en interne, ou habillent leur personnel avec du coton équitable. Certaines enseignes y ont bien trouvé leur compte, à l'instar du distributeur britannique Sainsbury's.
![]()
![]()
Formation : CQP bio : Zoom sur l'IFOPCA
BIO-LINEAIRES, AuteurCréé en 2004, l'IFOPCA (Institut de formation et de promotion des commerces de l'alimentation) a ouvert, en octobre 2011, sa 8ème session de formation pour le CQP (Certificat de qualification professionnelle) vendeur(se)-conseil en produits biologiques. L'IFOPCA est, à ce jour, le centre de formation le plus expérimenté dans la préparation de ce titre professionnel. L'article présente un entretien avec Stéphane Le Flao, responsable de formation de l'IFOPCA : regard porté sur le CQP bio, type de formation, possibilité de cuisiner et étude de l'équilibre alimentaire, découvertes filière, pourcentage de réussite à l'Ifopca, devenir des salariés...
![]()
![]()
La fraise en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Ctte fiche porte sur "La fraise en agriculture biologique". Elle apporte des éléments par rapport à : - L'agronomie (Exigences agronomiques ; Rotation ; Précédents culturaux ; Désinfection des sols). - Avant plantation (Travail du sol ; Fumure de fond ; Fumier de ferme ; Exemple). - La plantation (Comment planter ; Modèle de buttes ; Paillage plastique ; Variétés ; Fournisseurs de plants biologiques ou non traités ; Choix des variétés ; La plantation). - Après plantation (Irrigation ; Méthodes ; Entretien du sol et/ou buttes ; Ravageurs et maladies ; Entretien de la culture ; Taille ; Paillage ; Fertilisation de printemps ; Pollinisation).
![]()
![]()
Généralités sur la conversion des vergers
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur les "Généralités sur la conversion des vergers", pour le cas d'un verger conventionnel converti en agriculture biologique, et pour le cas d'une création de verger en agriculture biologique (le passage en agriculture biologique, la conduite de la fertilisation, l'entretien du sol).
![]()
![]()
Gros plan : Semer les graines de demain
Franck DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurLe dossier est composé de deux articles : - Concept : maintenir la biodiversité dans les champs ; - Production de semence fermière : A la recherche de l'autonomie technique, économique et décisionnelle. Le premier revient sur l'intérêt de recenser toutes les variétés cultivées en grandes cultures et cultures potagères, tâche à laquelle se destinent les Maisons de la semence. La Maison de la semence de Périgueux (Dordogne) a opté pour une conservation sur le terrain, fournissant une petite quantité de graines à la demande des professionnels, le plus souvent en grandes cultures, et à des particuliers, généralement des jardiniers amateurs. Toutes les variétés ne trouvent pas preneur, la Maison de la semence s'occupe donc d'une plateforme où elle cultive elle-même des variétés. L'autre article explique en quoi la semence n'est pas un intrant banal et comment certaines personnes s'organisent pour perpétuer un savoir-faire qui n'aurait jamais dû se perdre. Christian Dalmasso, paysan-boulanger en Isère, a fait le choix de se réapproprier la technique de production de semences et de cultures de variétés adaptées à ses terres et à ses débouchés. En Rhône-Alpes, près de 250 variétés de blé de pays sont cultivées par une soixantaine de paysans. Bien que le projet n'ait pas pris la forme d'une Maison de la semence, dans cette région, un inventaire de l'existant et des attentes des paysans sur l'organisation collective a été entrepris, en 2010. Sont présentés, par ailleurs, La Maison de la semence du Périgord, un entretien avec Guy Kastler du réseau Semences paysannes, et la volonté de paysans auvergnats de se réapproprier les moyens de production des semences. Dans ce dernier exemple, les premiers objectifs sont de fédérer, structurer, mais aussi former et informer. Une première réunion s'est tenue, le 17 janvier 2010, à la Maison des paysans (63) pour présenter une démarche qui s'inscrit dans l'agriculture paysanne.
![]()
![]()
Itinéraires de conversion : "Chez nous, la conversion a été très progressive"
Virginie JOURDAN, AuteurYves Coadou s'est installé, en 1997, en bovins lait, à Plonévez du Faou, dans le Finistère, sur une exploitation à 90 % d'herbe. Installé dans le cadre d'une ferme relais, il a commencé sa conversion bio en 2004 et il a été certifié en 2007. Il a toujours adhéré aux principes de l'agriculture biologique bien avant son installation, sa conversion était donc évidente même si cela a pris un peu de temps à cause de problèmes sanitaires (mammites) du troupeau. Avant sa conversion, la baisse des charges était déjà amorcée et il avait également adopté le désherbage mécanique avec la herse étrille et avec la bineuse sur maïs. Sa femme Véronique l'a rejoint en 2006 et a mis en place un atelier de transformation laitière à la suite d'une formation. Actuellement, leur lait est valorisé en bio par leur laiterie et ils font de la vente directe. Cet atelier est un gros investissement mais qui leur permet de bien valoriser le lait. Les résultats économiques leur permettent de prendre jusqu'à cinq semaines de vacances par an. Pour Yves Coadou, la conversion à l'agriculture biologique en vache laitière doit se faire par la maîtrise de la production d'herbe, choix également économique.
![]()
![]()
Le jardin fruitier : Biodiversité, choix de variétés tolérantes, conduite des arbres, conservation et utilisation des fruits
Marc FASOL, Auteur ; Marc LATEUR, Auteur | NEUFCHÂTEAU (5 Route de la Maladrie, Longlier, 6840, BELGIQUE) : WEYRICH ÉDITION | 2011
Les auteurs de cet ouvrage proposent d'apprendre à gérer le jardin fruitier, que celui-ci soit déjà ancien ou encore au stade de projet. Pour choisir les espèces, les planter ou les entretenir, tous les conseils nécessaires sont regroupés afin de profiter au mieux du jardin fruitier. Si les arbres sont anciens ou même malades, des conseils sont donnés pour les soigner au mieux. Tout comme des conseils pour cuisiner et conserver les fruits. Toutes les variétés conseillées dans le présent ouvrage ont été évaluées, puis sélectionnées en raison de leur résistance naturelle aux maladies, de l'originalité de leur qualité gustative et d'autres caractères utiles, comme leurs usages spécifiques en cuisine. D'ailleurs, pour lutter contre l'homogénéité des saveurs, rien de tel que de replanter des variétés anciennes, un point également traité par les auteurs dans l'ouvrage. Cet ouvrage a été réalisé avec la collaboration du Centre wallon de Recherches Agronomiques - Département Sciences du Vivant - Amélioration & Biodiversité - Gembloux (Belgique).
![]()
![]()
Une mare, ça s'entretient
Gilles LEBLAIS, AuteurGilles Leblais, spécialiste et auteur du livre "J'aménage ma mare naturelle" (2010, aux Editions Terre Vivante), donne, dans cet article, des conseils pour entretenir sa mare.
![]()
![]()
Milieux naturels : Les mares, petites étendues d'eau stagnante : une dénomination simpliste pour un milieu complexe et utile...
Alice LEROY, AuteurLa mare regroupe une grande diversité d'utilisations et joue sans conteste un rôle dans la préservation de la biodiversité. C'est d'ailleurs un maillon du réseau des « corridors écologiques » entrant dans la mise en uvre des Trames Vertes et Bleues. L'article présente une définition de la mare, étendue d'eau de formation naturelle ou anthropique de taille variable constituant un écosystème au fonctionnement complexe. Les mares sont utiles à plusieurs échelles, de l'abreuvement du bétail jusqu'à l'outil pédagogique. L'article présente la biodiversité abritée par les mares et les causes de leur régression. D'un ordre plus technique, l'article présente comment entretenir une mare, car sans intervention humaine, elles sont amenées à disparaître. L'entretien doit permettre de maîtriser la végétation, de limiter la formation de la vase. Il faut mentionner que les interventions sont parfois soumises à des démarches administratives, notamment pour les opérations de curage. Lors du curage, la vase peut alors être épandue sur les pâtures, car elle est riche en éléments nutritifs. Enfin, l'article présente comment aménager une mare pour l'abreuvement du bétail.
![]()
![]()
Ortie, neem : "Les paysans n'ont pas le choix" ; La "guerre de l'ortie" se poursuit ; Du piquant sur nos papilles
Lisa GIACHINO, AuteurLe premier article "Ortie, neem : "Les paysans n'ont pas le choix"" reprend un entretien mené avec Monique Jonis, responsable de la commission Intrants à l'Institut technique de l'agriculture biologique. Y sont évoqués le terme de Produits naturels peu préoccupants, l'interprétation par la France de la directive européenne sur les produits phytopharmaceutiques, le purin d'ortie en France, l'utilité du neem pour l'agriculture biologique, le neem autorisé par le règlement européen de l'agriculture biologique, mais aussi soumis à la directive sur les produits phytopharmaceutiques (sans harmonisation entre les deux). Le second article "La "guerre de l'ortie" se poursuit" évoque la reprise des discussions, fin janvier 2011, de l'association AsproPNPP (Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants) avec le gouvernement (dossier suivi par Antoine Herth, député du Bas-Rhin). Le troisième article "Du piquant sur nos papilles" aborde les qualités de l'ortie, une des plantes sauvages les plus faciles à identifier (remède antihémorragique, deux espèces principales d'ortie, goût, consommation...). Un encart aborde l'utilisation du purin d'ortie. Deux recettes à base d'ortie sont également présentées.
![]()
![]()
"La pérennité des petites fermes reste fragile"
Damien HARDY, AuteurMagali Aubert, ingénieure d'études à l'Institut National de Recherche Agronomique, est interviewée par rapport aux petites exploitations. Les petites fermes sont des exploitations correspondant à 40 UDE (unités de dimension économique), soit 60 ha équivalent blé, 34 vaches laitières ou encore 240 brebis reproductrices. Ces petites fermes se rencontrent surtout en élevage ovin, caprin et bovin viande et leur pérennité reste fragile. En effet, la population des petites fermes a diminué, leur pérennité étant assurée par la spécialisation dans des démarches de qualité comme les appellations d'origine, les labels ou l'agriculture biologique et par une diversification des activités comme la vente directe, la transformation à la ferme ou l'agrotourisme. Ces exploitations se trouvent plutôt dans les régions montagneuses et défavorisées dans un arc sud, des Pyrénées aux Alpes du Sud en passant par le Massif Central. L'étude montre par ailleurs que la proximité des centres urbains et des consommateurs ne joue qu'un rôle secondaire dans la pérennité des petites exploitations.
![]()
![]()
Pionnier de l'agriculture durable : André Pochon, militant de la prairie
Frédéric RIPOCHE, AuteurArdent défenseur de l'agriculture durable et fondateur du Cedapa (Centre d'étude pour un développement agricole plus autonome), André Pochon, aujourd'hui retraité, revient sur son parcours, sur sa vision de l'agriculture biologique et sur l'évolution de la future Politique agricole commune (Pac). Défenseur de la prairie composée en majorité de trèfle blanc, André Pochon s'est d'abord battu à contre courant, malgré des résultats de l'Inra (Institut national de recherche agronomique) qui avaient montré que lui et ses partenaires du Cedapa avaient moins de travail, gagnaient plus d'argent et polluaient nettement moins. Aujourd'hui, il estime que le cahier des charges bio ne met pas suffisamment l'accent sur la prairie. Les éleveurs d'herbivores du Cedapa devant avoir minimum 75% de leur surface fourragère en prairie, il considère que l'idéal est de grouper les deux cahiers des charges, bio et agriculture durable. Concernant la future Pac, André Pochon, qui connait Dacian Ciolos, le Commissaire européen, pense que celle-ci va dans le bon sens.
![]()
![]()
Pour une agriculture et une alimentation de qualité et de proximité
Jean HARZIG, AuteurBernard Cressens est conseiller scientifique à WWF France. Il livre, dans cette interview, sa vision des enjeux agricoles, alimentaires, environnementaux, sanitaires, et de la nécessité d'une prise de conscience et d'une évolution des pratiques pour une alimentation et une agriculture durable. Pour Bernard Cressens, les consommateurs doivent renouer avec l'alimentation et notamment changer leur comportement et lieux d'achat. Suite aux nombreux scandales sanitaires, les ONG ont lancé des actions médiatiques fortes, bien que, selon Bernard Cressens, il soit regrettable que ce soit souvent les discours des extrêmes qui soient présentés par les médias. Au travers des crises, l'agriculture est souvent stigmatisée dans sa globalité et sans prendre en compte les différents modes de production. Mais nous connaîtrons certainement d'autres crises avec les nanoparticules et la profusion de molécules chimiques de synthèse, dont certains effets ne sont pas encore connus ; la société est demandeuse d'un regard indépendant sur ces questions. Afin d'aboutir à une agriculture durable d'un point de vue environnemental, Bernard Cressens croit à une agriculture de terroirs de haute qualité, ne pouvant concurrencer des pays très compétitifs comme le Brésil ou l'Ukraine que par des signes de qualité.
![]()
![]()
Les prairies temporaires avec associations d'espèces
Les Chambres d'agriculture de Normandie ont édité une série de fiches techniques présentant la conduite des cultures biologiques en Normandie. Ces fiches ont pour fonction d'être des outils pratiques pour les agriculteurs et les techniciens. Cette fiche porte sur "Les prairies temporaires avec associations d'espèces" : - Rôle majeur de la prairie comme tête de rotation ; - Composer le mélange ; - L'intérêt des mélanges prairiaux ; - Critères pour choisir les espèces ; - Quelques règles ; - La mise en place ; - Période de semis ; - Semer sous couvert ; - Les espèces ; - Fertilisation - entretien ; - Astuces terrain.