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Milieux naturels : Les mares, petites étendues d'eau stagnante : une dénomination simpliste pour un milieu complexe et utile...
Alice LEROY, AuteurLa mare regroupe une grande diversité d'utilisations et joue sans conteste un rôle dans la préservation de la biodiversité. C'est d'ailleurs un maillon du réseau des « corridors écologiques » entrant dans la mise en uvre des Trames Vertes et Bleues. L'article présente une définition de la mare, étendue d'eau de formation naturelle ou anthropique de taille variable constituant un écosystème au fonctionnement complexe. Les mares sont utiles à plusieurs échelles, de l'abreuvement du bétail jusqu'à l'outil pédagogique. L'article présente la biodiversité abritée par les mares et les causes de leur régression. D'un ordre plus technique, l'article présente comment entretenir une mare, car sans intervention humaine, elles sont amenées à disparaître. L'entretien doit permettre de maîtriser la végétation, de limiter la formation de la vase. Il faut mentionner que les interventions sont parfois soumises à des démarches administratives, notamment pour les opérations de curage. Lors du curage, la vase peut alors être épandue sur les pâtures, car elle est riche en éléments nutritifs. Enfin, l'article présente comment aménager une mare pour l'abreuvement du bétail.
Ortie, neem : "Les paysans n'ont pas le choix" ; La "guerre de l'ortie" se poursuit ; Du piquant sur nos papilles
Lisa GIACHINO, AuteurLe premier article "Ortie, neem : "Les paysans n'ont pas le choix"" reprend un entretien mené avec Monique Jonis, responsable de la commission Intrants à l'Institut technique de l'agriculture biologique. Y sont évoqués le terme de Produits naturels peu préoccupants, l'interprétation par la France de la directive européenne sur les produits phytopharmaceutiques, le purin d'ortie en France, l'utilité du neem pour l'agriculture biologique, le neem autorisé par le règlement européen de l'agriculture biologique, mais aussi soumis à la directive sur les produits phytopharmaceutiques (sans harmonisation entre les deux). Le second article "La "guerre de l'ortie" se poursuit" évoque la reprise des discussions, fin janvier 2011, de l'association AsproPNPP (Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants) avec le gouvernement (dossier suivi par Antoine Herth, député du Bas-Rhin). Le troisième article "Du piquant sur nos papilles" aborde les qualités de l'ortie, une des plantes sauvages les plus faciles à identifier (remède antihémorragique, deux espèces principales d'ortie, goût, consommation...). Un encart aborde l'utilisation du purin d'ortie. Deux recettes à base d'ortie sont également présentées.
"La pérennité des petites fermes reste fragile"
Damien HARDY, AuteurMagali Aubert, ingénieure d'études à l'Institut National de Recherche Agronomique, est interviewée par rapport aux petites exploitations. Les petites fermes sont des exploitations correspondant à 40 UDE (unités de dimension économique), soit 60 ha équivalent blé, 34 vaches laitières ou encore 240 brebis reproductrices. Ces petites fermes se rencontrent surtout en élevage ovin, caprin et bovin viande et leur pérennité reste fragile. En effet, la population des petites fermes a diminué, leur pérennité étant assurée par la spécialisation dans des démarches de qualité comme les appellations d'origine, les labels ou l'agriculture biologique et par une diversification des activités comme la vente directe, la transformation à la ferme ou l'agrotourisme. Ces exploitations se trouvent plutôt dans les régions montagneuses et défavorisées dans un arc sud, des Pyrénées aux Alpes du Sud en passant par le Massif Central. L'étude montre par ailleurs que la proximité des centres urbains et des consommateurs ne joue qu'un rôle secondaire dans la pérennité des petites exploitations.
Pionnier de l'agriculture durable : André Pochon, militant de la prairie
Frédéric RIPOCHE, AuteurArdent défenseur de l'agriculture durable et fondateur du Cedapa (Centre d'étude pour un développement agricole plus autonome), André Pochon, aujourd'hui retraité, revient sur son parcours, sur sa vision de l'agriculture biologique et sur l'évolution de la future Politique agricole commune (Pac). Défenseur de la prairie composée en majorité de trèfle blanc, André Pochon s'est d'abord battu à contre courant, malgré des résultats de l'Inra (Institut national de recherche agronomique) qui avaient montré que lui et ses partenaires du Cedapa avaient moins de travail, gagnaient plus d'argent et polluaient nettement moins. Aujourd'hui, il estime que le cahier des charges bio ne met pas suffisamment l'accent sur la prairie. Les éleveurs d'herbivores du Cedapa devant avoir minimum 75% de leur surface fourragère en prairie, il considère que l'idéal est de grouper les deux cahiers des charges, bio et agriculture durable. Concernant la future Pac, André Pochon, qui connait Dacian Ciolos, le Commissaire européen, pense que celle-ci va dans le bon sens.
Pour une agriculture et une alimentation de qualité et de proximité
Jean HARZIG, AuteurBernard Cressens est conseiller scientifique à WWF France. Il livre, dans cette interview, sa vision des enjeux agricoles, alimentaires, environnementaux, sanitaires, et de la nécessité d'une prise de conscience et d'une évolution des pratiques pour une alimentation et une agriculture durable. Pour Bernard Cressens, les consommateurs doivent renouer avec l'alimentation et notamment changer leur comportement et lieux d'achat. Suite aux nombreux scandales sanitaires, les ONG ont lancé des actions médiatiques fortes, bien que, selon Bernard Cressens, il soit regrettable que ce soit souvent les discours des extrêmes qui soient présentés par les médias. Au travers des crises, l'agriculture est souvent stigmatisée dans sa globalité et sans prendre en compte les différents modes de production. Mais nous connaîtrons certainement d'autres crises avec les nanoparticules et la profusion de molécules chimiques de synthèse, dont certains effets ne sont pas encore connus ; la société est demandeuse d'un regard indépendant sur ces questions. Afin d'aboutir à une agriculture durable d'un point de vue environnemental, Bernard Cressens croit à une agriculture de terroirs de haute qualité, ne pouvant concurrencer des pays très compétitifs comme le Brésil ou l'Ukraine que par des signes de qualité.
Les prairies temporaires avec associations d'espèces
Les Chambres d'agriculture de Normandie ont édité une série de fiches techniques présentant la conduite des cultures biologiques en Normandie. Ces fiches ont pour fonction d'être des outils pratiques pour les agriculteurs et les techniciens. Cette fiche porte sur "Les prairies temporaires avec associations d'espèces" : - Rôle majeur de la prairie comme tête de rotation ; - Composer le mélange ; - L'intérêt des mélanges prairiaux ; - Critères pour choisir les espèces ; - Quelques règles ; - La mise en place ; - Période de semis ; - Semer sous couvert ; - Les espèces ; - Fertilisation - entretien ; - Astuces terrain.
Les réseaux d'élevages : source de références technico-économiques en agriculture biologique (Dossier - Références technico-économiques)
Aude COULOMBEL, Auteur 2011Entretien avec Jérôme Pavie, coordinateur des Réseaux d'Elevage Bovins lait de Normandie et responsable du programme agriculture biologique pour l'institut de l'Elevage. 158 fermes en agriculture biologique situées dans les principales régions de production françaises sont suivies dans le cadre des Réseaux d'élevage mis en place dans les années quatre-vingt. Ce dispositif constitue une source de références technico-économiques sur les performances des systèmes d'élevage de ruminants grâce à un suivi d'exploitations dans la durée (5 ans) dans le cadre d'un partenariat entre les Chambres d'Agriculture et l'Institut de l'Elevage. La durée de suivi permet de vérifier la cohérence de ces systèmes et leurs sensibilités face aux variations de contextes. L'enregistrement de l'ensemble des données issues des fermes se fait grâce à l'outil Diapason, les données sont ensuite analysées statistiquement, puis mises en forme afin de diffuser les résultats sous forme de synthèses nationales ou régionales ou pour réaliser un historique des indicateurs d'une ferme. Toutes ces données servent aux producteurs en agriculture biologique, mais servent aussi de guide pour les candidats à la conversion. En définitive, si ce réseau est coûteux, il reste un outil pour les acteurs de terrain. Le dispositif permet, de plus, de former des professionnels capables d'apprécier globalement l'efficacité d'une ferme et de répondre à des questions d'approche globale. Un encart tiré des travaux de Jérôme Pavie présente un des indicateurs permettant des comparaisons multiples entre exploitations avec le prix de vente du produit principal : le coût de production. Il mentionne qu'il est plus élevé en agriculture biologique (capital mobilisé supérieur) et plus élevé en plaine qu'en montagne (coûts de mécanisation et de la main d'uvre non salariée plus élevés).
Et si je plantais une haie ? : Manuel pratique pour la plantation
Ce cahier a pour objectif de permettre à chacun de planter une haie champêtre dans son jardin. Exit les variétés ornementales et laissons une place de choix aux essences traditionnelles de nos bocages. Généreuses, ces essences sont rustiques et d'entretien aisé. Ce cahier vous aidera à choisir une haie qui vous corresponde et vous guidera sur les éléments clé à ne pas oublier pour réussir votre haie. Directrice de la Mission Haies Auvergne de l'Association Union Régionale des Forêts d'Auvergne, Sylvie Monier travaille en faveur du bocage auvergnat depuis 2000. Elle est également administratrice de l'Association Française de l'Arbre et de la Haie Champêtre. Ce guide pour la plantation est vendu avec le livre "Le pari de l'arbre et de la haie" de Bernard Farinelli.
Territoire : « De la ferme à ta cantine » : l'école mange local
Thierry PONS, AuteurC'est sous l'impulsion du Parc du Lubéron et d'une volonté conjointe d'élus, d'enseignants, de structures agricoles, qu'est née l'opération « De la ferme à ta cantine », opération-pilote en restauration scolaire, conduite sur le territoire du Luberon et de la Haute-Provence pendant l'année scolaire 2009-2010. Il s'agit d'approvisionner les cantines avec des produits venant directement des fermes locales. Si l'idée est simple, la mettre en uvre est moins évident et induit des changements dans le fonctionnement des cantines et celui des exploitations qui approvisionnent cette zone rurale. Le projet rassemble aujourd'hui 100 agriculteurs, pour 2 500 repas servis par jour, en école primaire. Les coûts de la matière première pour un repas varient entre 1,7 à 3,8 euros (en moyenne, 2,40 euros), pour un coût global de repas entre 5 à 11 euros, suivant la taille de la cantine (les plus petites ont les coûts de revient les plus élevés). 14 communes étaient concernées en 2009-2010, 10 de plus le sont pour 2010-2011. Pour pérenniser cette démarche, un colloque organisé par le Parc a eu lieu en octobre 2010. Objectif : analyser les conditions de durabilité et d'extension d'un tel projet. Organiser l'offre, mieux regrouper et planifier les demandes, former les cantiniers sont quelques-unes des pistes décrites dans l'article qui évoque ce colloque sous l'intitulé ""De la ferme à ta cantine" : transformer l'essai ?" (pour lequel un entretien est mené avec Albert Alameldine, animateur au Pays de Haute-Provence).
2010, l'année du développement pour l'agriculture bio
Thierry MICHEL, AuteurAprès une introduction rapide sur le contexte de développement de l'agriculture biologique en France, l'article donne des indications sur le marché français des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique. Celui-ci se situe en troisième position en Europe, derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni. En 2008, le marché hexagonal a représenté 2,6 milliards d'euros (40 euros par français), en progression de 25 % par rapport à 2007 et de 60 % depuis 2005. Pour le cabinet d'études économiques Precepta, le chiffre d'affaires des produits bio pourrait augmenter de 40 % d'ici à 2012... Par ailleurs, l'article revient sur différents sujets : le comportement du consommateur français ; l'intensification des échanges entre les différents acteurs de la chaîne : association de Biocoop avec la Coopérative des agriculteurs biologiques du Sud-Ouest (Cabso) ; restitution, auprès de la presse et de professionnels, de résultats d'études sur le blé, le maïs... par la Fnab, à l'initiative d'Inter Bio Bretagne ; proposition par ABioDoc (service de Vetagro Sup - Campus agronomique de Clermont (63)), en mars et juin 2010, de deux stages, accessibles dans le cadre de la formation continue des personnels de l'enseignement agricole, intitulés "Maîtriser la recherche documentaire dans Biobase, la base de données spécialisée en agriculture biologique d'ABioDoc"... Sont également rapportés un entretien avec Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio (axes de travail de l'Agence Bio...), ainsi que des données statistiques (évolution du nombre d'exploitations engagées en bio, répartition des surfaces végétales en mode de production biologique).
L'appauvrissement botanique réduit la production fourragère
Andreas STAMPFLI, Auteur ; Michaela ZEITER, AuteurDeux parcelles de prairies sèches non fertilisées ont été étudiées. Toutes deux exploitées en 1950, l'une d'elle a continué d'être fauchée régulièrement alors que l'autre a été abandonnée entre 1968 et 1987. Afin d'étudier les relations entre la disparition d'espèces végétales, le fonctionnement d'un écosystème et la production fourragère, la friche herbacée a fait l'objet de fauches régulières depuis 1988 sur une surface de 200 m². L'entretien de cette parcelle pendant 20 ans n'a pas permis de compenser la perte d'espèces causée par l'abandon de l'exploitation pendant une même période. En effet, la recolonisation spontanée s'effectue plus lentement que leur élimination. En conséquence, la production végétale a chuté de 45 %. Pour maintenir une production fourragère durable sur les prairies exploitées de manière extensive, il apparaît donc important de maintenir une diversité d'espèces par leur entretien soigneux.
La bibli bio
Pascale SOLANA, AuteurL'article fait une présentation d'ABioDoc, Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, créé en 1993 avec le soutien du ministère de l'Agriculture qui souhaitait regrouper l'information qui existait au moment où formation et recherche publiques en bio démarraient. L'entretien mené avec Sophie Valleix, responsable de la structure, permet d'aborder plusieurs points : la mission d'ABioDoc (veille, tri, hiérarchisation de l'information relative à la bio, diffusion), la réalisation d'une notice à partir d'un document, les différents publics concernés par le travail d'ABioDoc (professionnels de l'agriculture, enseignants, transformateurs, acteurs de la restauration collective, élus, jardiniers...), le traitement de l'actualité relative à l'agriculture biologique, les principaux thèmes suivis (règlementations, filières et techniques...), en quoi l'information recueillie reste novatrice, quelques exemples de livres référencés dans la base de données documentaire.
La Bio : Une agriculture fertile en emplois et qui contribue à la vitalité des campagnes
AGENCE BIO, AuteurLes produits bio ont de plus en plus de succès auprès des consommateurs et la filière se mobilise pour répondre à la demande. Ce dynamisme entraîne maintien et création d'emplois en production, transformation et distribution, contribue à dynamiser le tissu rural, à préserver la biodiversité et à diversifier les paysages des campagnes françaises. La lettre d'information de l'Agence Bio fait état de la situation de la consommation bio et de la progression du nombre de professionnels de la bio. En outre, sont évoqués plusieurs points : le besoin naturel de main d'uvre dans le secteur de l'agriculture bio ; le succès des produits bio dynamisant le milieu rural ; la place faîte à la biodiversité et à la multitude des paysages ; les emplois dans le secteur de la commercialisation des produits bio ; les fondamentaux durables de la bio. Des entretiens évoquent la situation de producteurs ou de transformateurs : parcours de Bernard Gaborit, producteur de lait bio (49) ; reprise de la chocolaterie Dardenne (34) ; création d'Inovfruit (24), entreprise de transformation de châtaignes ; l'activité du village de Correns (83).
Biodiversité : Les alouettes préfèrent le bio
Edith MOOS-NÜSSLI, AuteurLes surfaces dites de compensation écologique permettent d'augmenter la biodiversité, mais elles doivent être mises en place et entretenues correctement pour favoriser la diversité spécifique, génétique et écosystémique. Leurs potentiels et leurs limites ont été abordés dans un entretien avec Thomas Buchli du Schlatthof (ferme bio de 110 hectares située au sud de Bâle (Suisse), qui appartient à la fondation Christoph Merian) : - Réseauter les biotopes (plantation d'arbres fruitiers haute-tige, de haies, semis de bordures... ; choix d'espèces adaptées aux conditions locales...) ; - La base, c'est un sol sain (les surfaces de compensation écologique ne sont pour Thomas Buchli qu'une mesure pour favoriser la biodiversité : "la base, c'est un sol intact et vivant"... ; un grand changement est survenu depuis que le domaine a été reconverti à l'agriculture biologique en 1997...) ; - Plus d'oiseaux, de papillons et de moucherons (la faune ailée est plus diversifiée et il importe de conserver le plus grand nombre possible d'espèces et de gènes...) ; - Exercice de corde raide entre productivité et biodiversité (le gain de productivité est contrebalancé par la perte de surface productive...) ; - Observer et prendre le temps (pour Thomas Buchli, "ceux qui veulent favoriser la biodiversité dans leurs fermes doivent observer soigneusement et prendre le temps de réfléchir aux mesures à prendre et de faire des essais"). Des encarts sont consacrés au Schlatthof en bref, aux paysans bio et à l'agriculture biologique qui favorisent la biodiversité.
C'est pas de la piquette
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAu fil des années, le vin issu de raisins bio s'est amélioré, de plus en plus de viticulteurs se convertissent tant la qualité des fruits fait la différence. Dans un entretien, Viviane Thibaut, ancienne viticultrice, responsable de la sélection des vins chez Biocoop, gérante de la Biocoop Les Bruyères, à Bois-Colombes (92), évoque différents aspects d'un vin bio : - À quoi reconnaît-on un bon vin bio ? ; - Le vin bio n'a pas toujours eu bonne réputation, pourquoi ? ; - Qu'est-ce que les vins référencés par Biocoop ont de particulier ? ; - Comment faites-vous votre sélection ? Des encarts donnent des détails sur les avantages de la fontaine à vin (ou bib) de 3 l, les vins à boire et à garder, l'organisation d'une soirée dégustation entre amis, quelques livres à lire.