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1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
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1 métier, 1 000 pratiques : EARL du Manoir de la Rivière
Jean-Marie POILVET, AuteurEntretien avec Stephan Zemp, EARL du Manoir de la Rivière (100 ha, 78 vaches laitières, 2,7 UTH), à Plusquellec (22), convertie en bio en 2011 : installation il y a 15 ans, et choix de la France ; situation de la ferme à Plusquellec lors de sa reprise ; évolution de cette ferme pour arriver en "bio" ; orientations pour limiter l'impact d'années sèches en 2010 et 2013...
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10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage dherbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales dautomne, en dérobées fourragères dautomne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque dazote en sortie dhiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir lautonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
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100 arguments en faveur de l'agriculture biologique
Ce document, édité par l'Institut de recherche de l'AB suisse, présente 100 arguments en faveur de l'agriculture biologique, en fournissant, pour chacun, plusieurs références documentaires issues de résultats scientifiques, mais aussi d'ordonnances et de cahiers des charges biologiques suisses. Les arguments sont regroupés sous 16 thématiques : - Le bio est vraiment bio ; - Le bio est cohérent ; - Le bio est plus sûr ; - Les produits bio sont différents ; - Les produits bio sont plus riches ; - Le bio travaille sans manipulations génétiques ; - Les animaux bio vivent mieux ; - Moins de médecine conventionnelle pour les animaux bio ; - Le bio favorise la biodiversité ; - Le bio prend soin du sol ; - Le bio protège l'eau, les cours d'eau et les lacs ; - Le bio économise l'énergie ; - Le bio est bon pour le climat ; - Le bio est social ; - Le bio fournit des plus-values sociétales ; - Le bio est important pour l'alimentation du monde.
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100% Organic Poultry Feed: Can Algae Replace Soybean Expeller in Organic Broiler Diets?
Catherine GERRARD, Auteur ; Jo SMITH, Auteur ; Rebecca NELDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa réglementation européenne autorise aujourd'hui 5 % d'aliments d'origine non-biologique dans l'alimentation des volailles biologiques. Cette dérogation permet notamment aux éleveurs de trouver, dans les aliments conventionnels, des sources d'acides aminés essentiels (méthionine...). Elle devrait cependant prendre fin le 31 décembre 2017. Toutefois, les auteurs de cette étude s'interrogent sur les bénéfices d'une alimentation 100 % bio qui va probablement amener les éleveurs à se tourner vers le soja comme principale source de protéines, un protéagineux certes équilibré, mais dont la culture est connue pour ses impacts sociaux et environnementaux négatifs. Les auteurs se sont donc intéressés à des aliments riches en protéines qui pourraient être produits localement, à l'échelle européenne. Pour cela, ils ont comparé trois régimes alimentaires 100 % bio pour des poulets de chair, en été et en hiver : - un régime témoin avec du tourteau de soja ; - un régime à base de ressources produites localement (en Europe) ; - un régime à base de ressources produites localement et contenant des algues, riches en méthionine. Le principal critère de performance mesuré était le gain de poids des poulets. En été, aucune différence significative n'est apparue entre les trois régimes. En hiver, les poulets ayant bénéficié du régime « local » avec des algues ont eu des croissances significativement plus importantes que celles des poulets avec un régime « local » simple. En revanche, il n'y a pas eu de différence significative entre ces deux régimes « locaux » et le régime témoin avec soja. Cette étude préliminaire a donc permis de montrer l'absence d'impacts significatifs d'un régime sans soja sur la croissance et le bien-être des poulets de chair biologiques, et donc que l'alimentation 100 % bio locale pour la volaille peut être une option viable.
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110 truies biologiques nourries avec de l'aliment fabriqué à la ferme
Antoine ROINSARD, AuteurGildas Mustière est naisseur-engraisseur de porcs en Loire-Atlantique depuis 1990. Son parcours, présenté dans cet article, est marqué par la volonté de proposer des produits de qualité aux consommateurs : élevage en plein air, porcs marqués, conversion à l'agriculture biologique en 2007 La conversion du système de culture à l'AB a été la plus délicate pour l'éleveur, liée à un manque d'anticipation (pas de changement de rotation, pas de cultures de protéagineux ). Progressivement, Gildas a corrigé ses éléments pour aboutir aujourd'hui à un outil cohérent d'un point de vue agronomique et zootechnique. L'intégration de mélanges céréales-protéagineux permet d'optimiser l'autonomie protéique du cheptel, ainsi que la culture de féverole. Les parcs à truies ont également été intégrés dans la rotation (trois ans sur six). Le passage à l'AB a entraîné peu de changements sur l'atelier animal, si ce n'est pour la densité des animaux et la mise en place de litières paillées au lieu des caillebotis. Une part de l'aliment nécessaire aux animaux est fabriqué à la ferme (mélange triticale-pois-féverole, mélange orge-pois, féverole). 97 à 98 % de la ration est certifiée AB actuellement, l'achat de levures de bière et de protéines de pommes de terre riches en acides aminés spécifiques étant encore nécessaire pour répondre aux exigences de la filière.
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12 ans d'essais à Thorigné d'Anjou : La flore variée sied aux prairies ; Comment gérer les rumex dans les prairies ? : "On s'attaque à un géant" ; Gaec Perrault, dans le Maine-et-Loire : 27 ans d'expérience en prairies multi-espèces (Dossier : Optimiser les prairies)
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans le cadre d'un dossier « Optimiser les prairies », l'auteur a réalisé trois articles sur les prairies temporaires multi-espèces, encore dites à flore variée, et sur la gestion du rumex dans les prairies en AB. Les deux articles sur les prairies à flore variée présentent, l'un, l'expérience de 12 ans dans ce domaine de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, et l'autre, le témoignage d'un GAEC situé aussi en Maine-et-Loire, en cours de conversion, mais « utilisateur » de ce type de prairies depuis 27 ans. Ces articles, tout en présentant les principaux avantages de ces prairies (adaptation aux aléas climatiques, rendement important en fourrage, meilleure ingestibilité, bonne valeur nutritive ) donnent aussi des exemples de mélanges de fauche et/ou de pâture. L'article sur le rumex propose des axes d'intervention pour lutter contre cette plante très difficile à contrôler. Trois modes d'intervention sont possibles à ce jour : le maintien d'un gazon dense et ferme, le pâturage précoce et le désherbage mécanique. La lutte biologique reste peu satisfaisante.
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1958-59, années déclic pour Raoul Lemaire qui lance la bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurDans la préface du "Guide Pratique de culture biologique - Méthode Lemaire-Boucher" d'Antoine Ayrault de Saint Henis, publié en 1972, aux Editions "Agriculture et Vie", le professeur Raoul Lemaire rappelle une partie de son cheminement à la recherche de la supériorité dans la qualité, objectif qu'il pût enfin atteindre avec la mise en place d'une agriculture biologique fiable. Présentation de quelques extraits où la nécessité d'une alimentation naturelle pour les animaux, de traiter la terre avec des amendements biologiques est relatée.
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1er et 2 décembre 2011 - Paris : Approches globales d'évaluation de la qualité
Marc HENRY, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; Machteld HUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2011Ces journées ont été organisées par l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, dans le cadre d'un projet transversal porté par PEUV (Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), avec un financement de la FPH (Fondation pour le Progrès de l'Homme). Le document qui les restitue porte sur plusieurs approches ou méthodes globales d'évaluation de la qualité des aliments : - Approches générales : Structuration de l'eau en domaines de cohérence ; La métabolomique : une approche sophistiquée globale du vivant ; Résultats d'une large étude sur le lien alimentation/santé chez les poulets, incluant des méthodes holistiques ; - Approches techniques : Nouveau concept de naturalité d'un aliment transformé ; Bioélectronique et quantification de la qualité © ; Application des mesures de biophotons dans la recherche sur les plantes et les aliments ; - Approches sensorielles : Analyse sensorielle : la sensorialité humaine comme instrument analytique ; Approche sensible des huiles essentielles : la méthode de Goethe ; - Méthodes morphogénétiques : Une démarche de connaissance adaptée à l'étude du domaine qualitatif de la substance organique ; Le vin vivant à travers le cristal ; Conditions opératoires pour la production reproductible de cristaux de chlorure cuivrique en présence d'additif ; Computerized pattern evaluation of the biocrystallization Method For Carrot Samples ; Hautes dilutions et informations subtiles repérables en cristallisations sensibles ; Analyse critique de la morphochromatographie appliquée à l'étude qualitative des matières organiques.
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1er janvier 2021 : des évolutions du cahier des charges européen appellent à la vigilance !
Brigitte LAMBERT, Auteur ; Cécile BROUILLARD, AuteurLe 1er janvier 2021, lacte de base (UE) 2018/848 sur l'agriculture biologique, adopté le 30 mai 2018, viendra abroger le texte 2007/834. Ce nouveau règlement répond à plusieurs objectifs : protéger le climat, contribuer à un environnement non toxique, encourager la production locale et les circuits courts. Ce nouveau règlement de l'agriculture bio entraînera des changements qui nécessiteront des adaptations tant à léchelle des exploitations que des filières. Cet article commence par détailler les changements liés à lalimentation animale (ruminants et monogastriques). Il aborde ensuite les évolutions liées au logement des animaux (logement des veaux en phase lactée, logement des truies gestantes et allaitantes, configuration des parcours des volailles et interdiction de lattache). Il effectue également un point sur les évolutions à venir concernant lélevage des poulettes (poules pondeuses) et des poussins (volailles de chair). Enfin, il aborde des points liés à la certification : le nouveau règlement autorisera la certification de groupe et abaissera les fréquences de contrôles (sous certaines conditions).
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1er salon international du bio et de l'agri-durable à Agen : le Siad, un essai à transformer
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa 1ère édition du SIAD, salon sur le développement bio et durable, s'est tenue à Agen du 3 au 5 juin 2010. Soutenue par le Conseil régional d'Aquitaine, cette manifestation a accueilli 6 000 visiteurs et 250 exposants. La bio était au cur du salon, mais celui-ci était ouvert à la production conventionnelle, le but étant de réunir les différents modes de production. L'article présente les perspectives relatives aux activités en agriculture biologique d'organismes qui étaient présents : la Coopérative Terre du Sud, et notamment sa production avicole, le collecteur et metteur en marché Agribio Union, le groupe coopératif Maïsadour, et des sociétés de restauration collective. Chacun de ces acteurs régionaux insiste sur l'importance de l'approvisionnement de proximité.
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1er semestre 2016 : l'activité des magasins bio est au beau fixe
BIO-LINEAIRES, AuteurLe relevé d'activité des magasins bio français du 1er semestre 2016 montre une progression du chiffre d'affaires de toutes les familles de produits et une progression globale de 20 %. Le vrac, les fruits et légumes et le frais sont en tête de palmarès, l'épicerie sèche et les produits d'hygiène et d'entretien contribuent à la croissance pour une part importante et les compléments alimentaires et le "sans gluten" sont toujours en progression.
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1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio - 24 novembre 2016 - Paris : Recueil de communications
Pascal GURY, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Les 1ères Rencontres des Grandes Cultures Bio, organisées par l'ITAB, ARVALIS - Institut du Végétal et Terres Inovia, ont eu lieu le 24 novembre 2016, à Paris. Au sommaire de ce Recueil de communications : INTRODUCTION : - Le développement des grandes cultures bio : pour quels marchés ? ; - Les produits de grandes cultures biologiques au cur de la consommation alimentaire biologique. ASSOCIATIONS CÉRÉALES-LÉGUMINEUSES : - Performances et fonctionnement des associations céréales-légumineuses ; Quand chercheurs, coopérative et agriculteurs travaillent ensemble pour améliorer la production de la lentille par le biais des associations ; - Principes techniques pour conduire une association céréales-protéagineux ; - Association d'espèces : retour d'expérience de la CORAB, coopérative biologique. SOJA POUR L'ALIMENTATION HUMAINE ET ANIMALE : - Atouts et contraintes de la production de soja biologique en France ; - Transformer du soja biologique : les attentes d'un Fabricant d'Aliments du Bétail (FAB) ; - Transformer du soja biologique pour l'alimentation humaine : témoignage d'un acteur français. BLÉS PANIFIABLES : - Produire du blé bio pour répondre à la demande en pain bio : les attentes d'un meunier ; - Impact de l'insertion de légumineuses dans les systèmes de culture et de la fertilisation organique sur le couple rendement-teneur en protéines du grain de blé en AB ; - Analyse de la qualité des variétés de blé cultivées en AB ; - Du producteur au consommateur pour développer une filière de pain bio locale : l'exemple de la Provence. Les diaporamas de ces interventions sont en ligne à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/publications/colloque-gc2016.php.
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30 ha et 2 actifs en système herbager
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article présente le système d'un éleveur bovin lait, en AB depuis 2009, qui a développé un système très autonome, basé sur la revalorisation maximale des fourrages autoproduits, permettant de faire vivre deux actifs à partir d'une SAU de l'ordre de 30 hectares (1.2 UGB par ha de SFP). Le troupeau est centré sur des vêlages groupés (pas de traite en janvier et février) avec des vêlages à deux ans. Quatre hectares sont cultivés, dont deux pour du maïs et le reste pour un mélange céréalier ensilé. Il est produit entre 4200 litres par vache en monotraite et 5300 en deux traites. Les charges étant très limitées (peu d'investissement, pas d'achats d'aliments, pas d'engrais, des frais vétérinaires très limités), au final l'EBE atteint 74 % du produit et était de 51 000 euros en 2011. Un encart est consacré à l'élevage des génisses sur la ferme.
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33ème journée de la recherche équine
HARAS NATIONAUX (LES) ; Journée de la recherche équine (33; 8 mars 2007) ; HARAS NATIONAUX (LES), Organisateur de réunion, de conférence | [S.l.] : HARAS NATIONAUX | 01/04/2007
Journée organisée par les Haras Nationaux et l'Inra au Salon International de l'Agriculture. Au cours de la matinée une série de communications a présenté les nouveautés majeures en matière de recherche équine. L'après-midi a été consacré à un thème précis : "Alimentation des chevaux avec des fourrages et gestion durable des milieux agricoles ou semi-naturels pour la biodiversité".