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VALEUR ALIMENTAIRE |
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Le colza : une culture à plusieurs facettes !
Le colza est une culture bien adaptée aux conditions naturelles de l'agriculture suisse. Du point de vue écologique, le bilan est très positif : elle exige peu de matières auxiliaires et elle occupe le terrain dix mois sur douze, protégeant ainsi le sol contre l'érosion dans les terrains en pente et les nappes phréatiques contre le lessivage des éléments fertilisants. Le colza n'est pas simplement une culture à plusieurs facettes, c'est une plante qui compte de nombreux atouts !
Comparaison d'espèces et de variétés de brome
De 1993 à 1995, les chercheurs de la Station Fédérale de Changins ont testé quatorze variétés de quatre espèces de bromes fourragers, en trois lieux. Ces essais confirment la valeur du brome sitchensis cultivé en association avec le trèfle violet. En plus de Lubro, deux nouvelles variétés sont inscrites dans la "Liste des variétés recommandées" : Hakari et Bosir. Les bromes catharticus et sitchensis sont particulièrement adaptés à l'association avec la luzerne. Ils ne conviennent cependant pas dans les zones exposées à des risques de gel. Sont recommandées les variétés Meribel (B. catharticus) pour des utilisations en fauche, et Gala (B. stamineus) pour des utilisations en pâture. La productivité du brome inermis est insuffisante. Même s'il supporte les conditions hivernales en altitude de la Suisse, il ne présente pas d'avantages par rapport aux autres graminées fourragères.
Conservation des fourrages : la qualité en point de mire
En Suisse, pays d'herbages, les fourrages et leur conservation jouent un rôle prépondérant dans les productions performantes des ruminants et dans le concept d'un cycle des éléments nutritifs respectueux de l'environnement. Durant ces dernières années, la section "Conservation des fourrages" de la RAP a effectué de très nombreuses recherches dans le domaine des ensilages, l'objectif visé étant toujours l'obtention d'un fourrage de haute qualité. Une attention particulière a été portée sur l'aptitude à l'ensilage de diverses espèces et associations fourragères. L'importance de facteurs relevant de la technique d'ensilage sur la qualité des produits conservés, tels que le préfanage et le hachage, a aussi été mise en évidence dans plusieurs essais. L'utilisation d'agents conservateurs constitue une autre possibilité d'améliorer la qualité des ensilages ; c'est la raison pour laquelle, chaque année, les produits nouvellement mis sur le marché font l'objet de tests d'efficacité.
Dossier "Mangez bio"
Non, la bio n'est pas dans les choux ! Elle continue de creuser son sillon. En se mettant au vert, l'agriculture bio respecte la terre. Ses "fruits" entretiennent la santé : les aliments bios sont plus riches en vitamines. Et la viande, elle aussi, sera bientôt bio ! Même les supermarchés ont la fibre bio. Côté coût ? : on paie un peu plus cher, mais les aliments contiennent moins d'eau et 25 % de matière sèche en plus. Alors, tout nouveau, tout bio ? Attention aux petits malins qui, sous prétexte de biotournante, contournent les règlements et les labels en vigueur. Prendre en main sa santé, prendre soin de la terre, c'est là toute la force du bio. Une cohérence qui plaira à tous ceux qui veulent vivre dans l'harmonie.
Essais de variétés de pâturin des prés et de vulpin des prés 1993-1995
E. MOSIMANN ; C. CHALET ; J. LEHMANN ; ET AL.De 1993 à 1995, 26 variétés de pâturin des prés (Poa pratensis L.) et 6 de vulpin des prés (Alopecurus pratensis L.) ont été testées en divers lieux de Suisse. Leur valeur agronomique a été jugée sur la base des rendements en matière sèche, de la résistance aux maladies, de la force de concurrence en association avec des trèfles, de la persistance et de la teneur en matière organique digestible. Les résultats obtenus dans ces essais ont permis de recommander les nouvelles variétés suivantes : - Pâturin des prés Lato (D), Compact (F), N-553 (D) et Prisam (CH), - Vulpin des prés Lipex (D).
Evolution de la qualité des tomates mid life et long life en cours de saison
A. GRANGES ; A. LEGER ; B. MICHELDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 5 01/10/1996) / p. 335-341 (7). Les tomates mid life peuvent, contrairement aux tomates traditionnelles, être récoltées à maturité rouge et garder une fermeté des fruits supérieure à 60 sur 100 (indice de fermeté au Durofel 25) durant 14 jours à 18°C. Certaines variétés, comme Felicia et Laurelia, ont une bonne qualité externe et interne des fruits, alors que, chez Armador et Anthea, ces qualités se dégradent tout au long de la saison. Le développement d'une forte fibrosité ainsi qu'un blanchissement ou jaunissement des tissus internes, en sont les principaux défauts. . Les tomates long life, récoltées à maturité rouge, peuvent être conservées au-delà de 14 jours à 18°C. Ces variétés ne sont généralement pas plus fermes au moment de la récolte que les tomates mid life, mais elles se ramollissent plus lentement en cours de stockage. Les qualités internes et externes de ces tomates ne sont généralement pas inférieures à celles des tomates mid life. Les tomates mid life et long life ont été très légèrement moins appréciées que les tomates traditionnelles par les dégustateurs entraînés. Il n'a pas été observé de différences de teneurs en vitamine C et en lycopène entre les trois types de tomates étudiés. Les teneurs en B-carotène sont, au contraire, plus élevées dans les tomates mid life et long life que dans les variétés traditionnelles.
Luzerne : parfaite pour engraisser l'agneau
L'objectif de l'expérimentation menée à Glane (Dordogne) a été, lors d'un premier essai, de vérifier la capacité des agneaux à pâturer de la luzerne en culture pure (lors des second et troisième cycle) et à s'engraisser sur ce régime sans apport de concentré complémentaire. Pour permettre l'étude comparative pâture/bergerie, un lot témoin a reçu (en bergerie) un aliment fermier distribué à volonté. Les résultats (chiffrés et détaillés dans cet article) montrent que, sans apport de concentrés, la finition des agneaux sur luzerne apporte d'excellentes performances en croissance et poids de carcasse.
Le métabolisme azoté du ruminant : efficace si ses limites sont connues
Le métabolisme azoté du ruminant est influencé par les micro-organismes qu'il héberge dans sa panse. Dépendant fortement de l'énergie ingérée, la quantité de protéines qu'ils synthétisent couvre la majeure partie des besoins de l'animal. Lorsque ceux-ci sont élevés, l'apport des protéines alimentaires, qui ont résisté à la dégradation microbienne dans la panse, est nécessaire. Utilisé depuis 1984, le système des protéines absorbables dans l'intestin (PAI) permet une bonne estimation de ces deux sources de protéines. Il est ainsi possible de réaliser une adéquation suffisamment précise entre les apports et les besoins en protéines du ruminant. Lorsque les apports en énergie sont insuffisants, comme chez la vache se trouvant au début de la lactation, il y a des risques de déficit en PAI et d'excès en matière azotée. Ces risques de déséquilibre sont élevés avec des rations constituées principalement par de l'herbe fraîche ou ensilée. Ils représentent un facteur limitant la garde de vaches à haute production en zones essentiellement herbagères. La diminution des déficits en PAI et des excès en matière azotée peut être réalisée par un contrôle suivi du rationnement. Pour la vache à haute production, il s'agit de disposer de fourrages adaptés à ses besoins et d'aliments concentrés complémentaires ayant une proportion élevée de PAI dans leur matière azotée. La diminution des excès d'azote profite plus à l'animal qu'au cycle global de l'azote. Les pertes de celui-ci engendrées par le ruminant sont davantage influencées par la densité de sa répartition.
Pois protéagineux : nouvelles variétés - Amélioration du rendement et de l'aptitude à la récolte
"Les essais de variétés de pois protéagineux effectués de 1992 à 1995 témoignent des récents progrès accomplis par la sélection. L'ancienne variété Solara peut désormais être remplacée. Rustic réalise les meilleurs rendements en grains et en protéines, suivie de Renata. Profi et Eiffel possèdent une bonne productivité mais une faible teneur en protéines ; une bonne aptitude à la récolte destine ces deux variétés aux terres caillouteuses et aux régions où la maturation et la récolte s'effectuent dans des conditions plus humides. Delta et DSP27 obtiennent des rendements légèrement inférieurs aux meilleures variétés, mais présentent une bonne qualité du grain."
Prairies permanentes en montagne - Effets de la fréquence des coupes et de la fertilisation azotée sur la qualité du fourrage
Deux essais de moyenne durée (10 et 5 ans), situés sur la chaîne du Jura (Bullet, 1200 m d'altitude) et dans les Préalpes (Rougemont, 1000 m), ont montré qu'une élévation de la fréquence des coupes (2, 3 ou 4 coupes/an) provoquait une diminution des teneurs en constituants pariétaux (lignocellulose, cellulose, lignine) et en acides phénoliques attachés aux parois cellulaires, ainsi qu'une augmentation des teneurs en matière azotée, en glucides solubles et en minéraux. Ces modifications de la composition chimique ont conduit à une hausse importante de la digestibilité de la matière organique et, par conséquent, de la valeur nutritive du fourrage. Les effets de la fertilisation azotée (0, 100 ou 200 Kg N/ha/an) ont été, dans l'ensemble, faibles et provenaient essentiellement d'une augmentation de la part des graminées. Comparativement aux fourrages de Bullet, assez riches en graminées, ceux de Rougemont, dominés par les autres plantes, contenaient davantage de lignine et de composés phénoliques solubles. Les fourrages récoltés à Rougement avaient une valeur nutritive similaire à ceux de Bullet en cas d'utilisation intensive (4 coupes/an), mais inférieure en cas d'utilisation extensive (2 coupes/an). Les résultats confirment qu'une utilisation assez intensive est nécessaire pour récolter des fourrages adaptés aux besoins d'une bonne vache laitière en production : 1ère coupe au plus tard au stade pleine épiaison du dactyle, coupes suivantes après 6 à 8 semaines. Pour définir la fertilisation azotée optimale, il faut surtout tenir compte des effets de l'azote sur la composition botanique et le rendement en matière sèche. (Ces aspects ont été traités dans deux publications antérieures).
Sous la protection du sureau
Dotées de propriétés médicinales, ses fleurs et baies permettent de réaliser confitures et pâtisseries fines, ainsi que les boissons les plus variées. Utile aux jardiniers, cet arbrisseau pionnier sait aussi être décoratif. Faites donc une place au sureau s'il n'est pas déjà présent dans votre jardin.
Systèmes de production porcine - Divers aspects alimentaires dans l'élevage porcin
L'éleveur de porcs dispose aujourd'hui de divers systèmes de production. Il peut élever ses porcs de façon tout à fait traditionnelle en stabulation, mettre les animaux dans un enclos à l'extérieur en fonction des besoins ou, dans les cas extrêmes, les laisser en liberté. Pour l'alimentation, il existe de multiples possibilités pour la réalisation des rations ; elles vont de l'approvisionnement des animaux avec uniquement de l'aliment complet jusqu'à l'utilisation d'aliments et de sous-produits provenant presque exclusivement de l'exploitation. Les exigences sont tout aussi diverses dans l'emploi des différents additifs alimentaires selon les programmes de label. Dans l'élevage des porcelets, il s'agit avant tout d'assurer la sécurité et d'obtenir des performances.
Tourteau de colza dans l'alimentation animale : effets sur les performances d'engraissement
Le tourteau de colza a été comparé au tourteau de soja comme complément protéique pour ration de taurillons à l'engrais. Deux variantes "colza" et une variante "soja" ont été testées. La comparaison de l'ingestion de fourrage, de l'accroissement journalier du poids vif (PV) et de la digestibilité des rations des 3 variantes expérimentales n'a pas révélé de différence significative. En raison d'une dégradabilité élevée de la matière azotée, le tourteau de colza convient mieux à la ration de la phase finale de l'engraissement (dès 350 kg PV).
Les triticales à paille courte : bilan et perspectives
La libéralisation des marchés céréaliers suisses et les pressions croissantes exercées pour limiter les intrants ouvrent de nouvelles perspectives intéressantes pour l'utilisation du triticale. Cette céréale, issue du croisement entre le blé et le seigle, pourra efficacement concurrencer le blé fourrager si les sélectionneurs parviennent à homologuer des variétés de triticale à paille courte, résistantes à la verse, tout en leur gardant une bonne rusticité et une haute qualité fourragère.En effet, la valeur fourragère du triticale est bien connue et celui-ci peut avantageusement remplacer le blé dans les aliments pour ruminants, ovins et animaux de basse-cour. Sa tolérance envers les maladies et sa capacité de bien utiliser l'azote permettent de pratiquer avec succès la culture extensive ou biologique. Cet article dresse le bilan des travaux de sélection. Des variétés à paille courte sont actuellement homologuées. De plus, l'utilisation des gènes de nanisme a permis l'obtention de lignées intéressantes pour la production d'hybrides F1.
Utilisation des intrants azotés pour le pâturage des vaches laitières
Le contexte des quotas laitiers, la disponibilité en surfaces herbagères et les contraintes environnementales, incitent les éleveurs à optimiser l'utilisation des intrants azotés au pâturage. Les conséquences zootechniques de ces choix sont analysées à la lumière des travaux conduits à la SRVL depuis plusieurs années, à la fois en Normandie et en Bretagne. Généralement, la réduction concomitante de la fertilisation azotée et du chargement permet de maintenir les performances individuelles, diminue les performances par hectare et réduit sensiblement les restitutions d'azote par les déjections.. Dans les milieux peu favorables à la fourniture de N par le sol, la réduction de la fertilisation azotée a des conséquences sur la production laitière d'autant plus importantes que la teneur en MAT de l'herbe offerte est faible. L'apport d'une complémentation adaptée aux besoins en protéines de l'animal permet alors de corriger ce déficit protéique avec un rendement biologique intéressant. Les rejets azotés sont alors plus faibles que sur des prairies bien fertilisées.