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FERME
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Patrimoine rural
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Bio-portrait : Les jardins de Salève : pas de pays sans paysans... ni militants !
Lise GUILLERMIN, Auteur ; Claire JULIEN, AuteurLe GAEC "Les jardins de Salève", dont Nathalie Daiguemorte est co-associée, est une ferme familiale en polyculture-élevage, engagée dans l'agriculture biologique depuis 1984 (située en Haute-Savoie). L'article fait une présentation de la ferme et de son activité, mais revient, surtout, sur la menace qui pèse sur cette ferme transmise de génération en génération : depuis 2009, ses terres sont convoitées par des promoteurs immobiliers et la mairie d'Arbusigny pour l'urbanisation. Depuis 1985, la loi Montagne permet de préserver les terres Dans le cas des Jardins de Salève, c'est une parcelle de 2,35 hectares qui est menacée par la mairie (construction d'une école et de logements sociaux). Dans ce contexte, la mairie a demandé une dérogation à la loi Montagne. C'est ainsi que le GAEC s'est vu signifier son expulsion par le CCAS (Caisse centrale d'activités sociales), propriétaire des terres. Le GAEC a porté plainte auprès du tribunal des baux ruraux et a été soutenu par la Fédération Nature & Progrès, par les "citoyens mangeurs" sensibilisés au projet sur les marchés de plein vent, ainsi que par différentes organisations : la Terre en Héritage, la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) et l'ADABIO (Association pour le développement de l'agriculture biologique) Haute-Savoie, les Amis de la Terre... Des suites de ce combat, une association arbusignienne a vu le jour, il y a un an : Arbu Nature Environnement. La commune d'Arbusigny avait à l'étude plusieurs projets de construction, menaçant le foncier agricole. Après un appel auprès du tribunal des baux ruraux, la décision rendue le 29 septembre 2011 était en faveur du GAEC.
L'effet protecteur du lait de ferme
Marco WASER, AuteurMalgré la profusion d'hypothèses correctement étayées, il n'est pas possible jusqu'à présent de nommer de manière sûre les causes de l'accroissement (depuis les années 70 et 80) des maladies allergiques et de l'asthme. Cependant, au vu de cette rapide augmentation, il semble probable qu'en plus de la disposition génétique, qui joue un rôle majeur dans l'apparition de l'asthme et des allergies, on puisse attribuer une incidence décisive aux facteurs environnementaux. On considère aujourd'hui, dans le sens d'une interaction entre les gènes et l'environnement, que seule l'action combinée des facteurs environnementaux et d'une prédisposition héréditaire mène à la manifestation de ces tableaux cliniques. L'importance respective des différents facteurs environnementaux dans l'apparition d'asthme et d'allergies faisant l'objet de controverses, il n'est pas encore possible de formuler des recommandations de prévention primaire. Plusieurs hypothèses (fonction de résultats d'études) sont cependant formulées dans l'article en ce qui concerne les manifestations allergiques ou asthmatiques et leur évitement potentiel : l'hypothèse de l'hygiène ; vivre à la ferme (qui selon une étude entraînerait nettement moins d'asthme et de rhume des foins) ; exposition environnementale aux micro-organismes ; un contact précoce avec l'agriculture ; du lait directement de la ferme ; perspectives de prévention primaire.
Des fermes bio équipées de vrais magasins
ORGANIC PRO, AuteurL'article rapporte quelques exemples de magasins bio à la ferme tels qu'ils existent en Belgique, aux Pays-Bas, en France. A Lantin, près de Liège (Belgique), le magasin bio à la ferme à l'Arbre a une superficie de 330 m². La ferme bio de Michel Pâque, dont les premières cultures maraîchères ont débuté en 1978, comprend, aujourd'hui, 44 hectares, 70 bovins, un élevage de porcs et 600 poules. A la ferme à l'Arbre, sont vendus des légumes, de la viande et des ufs bio, la ferme dispose d'une boucherie. Sur la ferme de Boxtel, dans le Nord-Brabant (Pays-Bas), la famille de Schoffel élève environ 1 100 poules et cultive une large gamme de fruits et légumes. Rénové, son petit magasin bio à la ferme s'étend sur 150 m². L'activité agricole a été rendue viable grâce à un système bien équilibré de vente directe (qui représente au moins soixante heures de travail par semaine). Le magasin propose un assortiment complet : les légumes mis en vente proviennent autant que possible de leur ferme (l'offre est cependant complétée par l'achat chez des grossistes). La ferme Durr, en Alsace (France), s'est engagée dans la démarche bio dans les années 1980. Aujourd'hui, cette ferme s'étend sur 180 ha : pâturage, céréales ; l'élevage comporte 60 vaches laitières, des bovins viande et des porcs Depuis avril 2010, le magasin bio à la ferme occupe 40 m² et propose un large assortiment. Grâce à un partenariat local, les fruits et légumes sont surtout alsaciens et d'autres produits sont achetés dans la région. Le choix de la ferme est d'élaborer des produits artisanaux (transformation des porcs et du lait).
Les fiches observatoire du réseau GAB/FRAB : Observatoire - Chiffres 2010 - Fiche Bretagne : L'agriculture biologique en Bretagne
Cette fiche fournit des données statistiques (chiffres 2010) concernant l'agriculture biologique en Bretagne. Elle aborde différentes caractéristiques : - Evolution du nombre de fermes et des surfaces (1 529 fermes bio et en conversion vers la bio, 52 030 ha dont 14 460 ha en conversion vers la bio) ; Assolement (herbages et fourrages forment 69 % de l'assolement) ; Localisation des surfaces (12 980 ha en bio et conversion dans le Morbihan, premier canton : Rostrenen, dans les Côtes d'Armor, avec 1 390 ha) ; Chiffres clés 2010 (la bio dans l'agriculture bretonne est caractérisée par 4,4 % des fermes bretonnes, 3,2 % de la SAU des exploitations agricoles) ; Types de production des fermes (bovins lait (351 fermes) et légumes (354 fermes) sont majoritaires) ; Types de production des nouvelles fermes (bovins lait (64 fermes), légumes (60 fermes)) ; Systèmes de production des fermes à transmettre dans les 5 ans (sur 1 055 fermes à transmettre, les systèmes bovins lait (33 fermes) et légumes (30 fermes) sont prépondérants). Le réseau GAB-FRAB Bretagne constate notamment qu'en dix ans, le nombre de fermes bio a augmenté de 63 % alors que l'agriculture bretonne a perdu un tiers de ses exploitations...
Le Guide WWOOFing pour des vacances solidaires, économiques et écologiques
WWOOF est l'acronyme de l'anglais World Wide Opportunities on Organic Farms. Le wwoofing est un concept de voyage solidaire, écologique et économique : l'échange de quelques heures d'aide journalière dans une famille vivant à la campagne contre le gîte et le couvert. A l'heure de la prise de conscience écologique et de la problématique liée aux déplacements, aux vacances et au tourisme de masse, le wwoofing est une alternative éco-touristique respectueuse de l'environnement mais aussi des habitants et des lieux d'accueil. Wwoofer, c'est un moyen solidaire et économique de voyager tout en partageant des moments privilégiés avec les habitants d'un pays. C'est voyager différemment avec la chance de découvrir un métier, une technique, un style de vie, et l'assurance de revenir riche de nouvelles perspectives. Pour le wwoofer, c'est une démarche de bénévolat actif, l'envie d'être utile et d'aider à la réalisation de projets intéressants. Pour l'hôte, c'est l'occasion d'inviter un peu d'une autre culture dans son quotidien, de réaliser de grandes choses avec l'aide de personnes souvent dynamiques et généreuses et parfois très compétentes. Wwoofer, c'est passer des vacances différentes.
L'hydrogène à la ferme
Pascal BORDEAU, AuteurAu Sima 2009, New Holland a présenté un tracteur électrique fonctionnant à partir d'une pile à combustible alimentée à l'hydrogène. Baptisé NH2, il demeure un prototype et ne sera pas commercialisé avant 2015, voire plus. Toutefois, New Holland a développé le concept de ferme autonome, soutenu par l'Etat italien dans le cadre d'un programme national sur les nouvelles technologies... Une première exploitation située près de Turin (Italie) participe à la démarche, et le constructeur italien cherche à implanter d'autres sites ailleurs en Europe. Le groupe Fiat apporte un soutien technologique à ce projet, mais treize autres partenaires sont aussi engagés. L'autonomie du tracteur électrique repose sur la production d'électricité en continu à partir d'une pile à combustible embarquée ; l'hydrogène est alors stocké à haute pression dans une bombonne implantée sous le tracteur... Reste à produire l'hydrogène à la ferme : le premier moyen consiste à hydroliser de l'eau à partir d'électricité (provenant d'une éolienne, de panneaux photovoltaïques, d'un générateur alimenté au biogaz) ; une seconde méthode à tester consisterait en l'extraction en direct à partir du méthane.
Initiative : La Ferme Saint André ou les circuits courts moteurs d'insertion
Maud CESBRON, AuteurLa Ferme St André, également appelée Les Jardins de Kochersberg, se trouve dans le Bas-Rhin. Elle accueille 18 personnes en contrat d'insertion, et livre 1 000 paniers hebdomadaires sur le principe des Jardins de Cocagne. Elle comporte aussi, depuis 2007, un atelier de transformation, sous le statut d'entreprise adaptée. Douze des 24 hectares de la propriété sont en maraîchage biologique (cahier des charges Nature et progrès), le reste est en céréales et prairies. Les jeunes sont payés au SMIC, pour deux ans au maximum.
Magasin en images : Kingham (Angleterre) : Daylesford Organic
Béatrice MEHATS-DEMAZURE, AuteurPrésentation en images du magasin de Daylesford Organic, implanté à Kingham, dans le Comté de Gloucester (qui a réouvert ses portes en mai 2010) en Angleterre. Le magasin est situé sur une ferme de 700 hectares et invente un nouveau genre de petit centre commercial rural (706 m²). Daylesford Organic propose essentiellement du bio, produit dans la mesure du possible à la ferme ou dans la région. Plusieurs produits sont vendus : fruits et légumes, fromages, viandes, vins et boissons, plats préparés sur place. Outre l'alimentaire, plusieurs bâtiments séparés abritent un café, un restaurant, des cours de cuisine, un centre "bien-être", etc. De simple magasin à la ferme, Daylesford Organic a essaimé, en Angleterre (deux corners chez Selfridges et Harrods, deux magasins à Londres), à Munich (Allemagne), en Corée, et un troisième va être inauguré au Japon. Daylesford Organic appartient à la famille d'Anthony Bamford, président directeur général de JCB (matériel d'équipement pour travaux publics et agriculture).
La méthanisation à la ferme : Guide pratique : Pour les projets d'une puissance électrique inférieure à 500 kWe
AILE, Auteur ; SOLAGRO, Auteur ; ADEME, Auteur | ANGERS CEDEX 01 (20 Avenue du Grésillé, BP 90406, 49 004, FRANCE) : ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie | 2011Dans ce guide pratique, plusieurs aspects de la méthanisation à la ferme sont abordés : - Le principe biologique de la méthanisation ; - Une filière aux premiers stades de son développement ; - Les intérêts de la méthanisation à la ferme ; - Quelles matières pour alimenter une installation ? ; - Le process "mésophile en infiniment mélangé" ; - Les recommandations et retours d'expériences ; - Les alternatives à l'infiniment mélangé ; - Amender, fertiliser : les propriétés du digestat ; - La valorisation du biogaz et de la chaleur ; - Les perspectives pour la valorisation du biogaz ; - Point règlementaire ; - L'économie d'un projet ; - Les principales étapes d'un projet de méthanisation à la ferme.
Mieux vaut prévenir que guérir
Michael WALKENHORST, Auteur ; Silvia IVEMEYER, AuteurDes chercheurs de sept pays européens ont collaboré étroitement avec 130 producteurs environ de lait bio entre 2007 et 2010 pour mieux connaître la santé animale en production biologique ; "Minimaliser l'utilisation des médicaments dans les troupeaux laitiers biologiques grâce à la planification de la santé et du bien-être des animaux" est le titre librement traduit du projet Aniplan qui a été financé dans le cadre du programme européen de recherche CORE Organic. L'article revient sur plusieurs points : le processus de la planification de la santé animale fondé sur huit principes ; l'inventaire de la situation de départ dans toutes les fermes du projet Aniplan (Autriche, Suisse, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Norvège, Grande-Bretagne) ; les données récoltées et les conseils aux éleveurs ; les résultats suite à la mise en uvre des mesures amélioratrices prévues pour les fermes ; la réussite du projet Aniplan (avec une impressionnante diminution des traitements allopathiques tout en améliorant l'état de santé des animaux). Des tableaux présentent : la situation de départ des fermes du projet Aniplan ; les problèmes qui inquiètent le plus les éleveurs ; l'évolution de la santé des mamelles et de l'utilisation des médicaments. Un encart est réservé aux écoles pratiques d'agriculture.
Observatoire régional de la production biologique en Basse-Normandie (Chiffres 2010)
Stéphanie ESNEAULT, AuteurL'Observatoire régional de la production biologique en Basse-Normandie fait état, sous forme de graphique (évolution de 2005 à 2010), de l'évolution du nombre de fermes bio. Entre 2009 et 2010, leur nombre s'est accru de + 25 % (faisant passer le nombre de fermes bio en Basse-Normandie de 590 à 739). Entre 2009 et 2010, dans l'Orne, le nombre des fermes bio est passé de 195 à 232 ; dans la Manche, de 217 à 273 ; dans le Calvados, de 178 à 234. L'Observatoire présente, par ailleurs, l'évolution des surfaces en mode de production bio. Entre 2009 et 2010, la SAU (Surface agricole utile) bio a augmenté de 14 %. En 2010, la SAU bio représente 25 974 ha certifiés AB, et 10 176 ha en conversion à l'agriculture biologique.
Portrait : Pascal et Sabine Duris : éleveurs en conversion en Creuse
Laurent BORDEY, AuteurSabine et Pascal Duris avaient les mêmes rêves, la même passion de l'élevage et de la nature. Pascal a suivi un cursus agricole classique aux Vaseix (87) et Sabine, après des études de lettres, est revenue en formation agricole pour adultes à Ahun (23). Pascal s'est d'abord lancé en GAEC sur une ferme d'élevage de Limousines. Mais, après trois ans de travail, au moment de finaliser l'installation de Sabine, le propriétaire a souhaité changer toutes les conditions de reprise, obligeant le couple à changer de projet. Le GAEC dissout, a été conservée la location de 27 ha que Pascal avait en nom propre, et finalement la ferme du propriétaire est partie à l'agrandissement. Il a fallu rebondir très rapidement. Le couple s'est tourné vers une activité principale en caprin lait avec transformation et vente directe. Pour implanter le bâtiment d'élevage, Sabine et Pascal ont acheté 1,5 ha de friches. L'entrée en bio des producteurs s'est faite en 2010 ; la ferme est dotée d'un atelier de 15 vaches Limousines, 40 chèvres, dont des Murcia sur 33 ha. Outre leur parcours, sont évoqués le temps de l'installation (avec trois enfants en bas âges), la proximité avec d'autres chevriers bio, les raisons de passer à l'agriculture biologique (travail sur l'autonomie), ainsi que l'avenir de la ferme (diversification, ferme pédagogique, travail en biodynamie).
Premières esimations de l'Observatoire régional 2011
Michaël DESPEGHEL, AuteurA l'heure des premières estimations de l'Observatoire régional de la production biologique en Bretagne, l'année 2010 montre une dynamique semblable à 2009 ; en 2010, la progression du nombre de fermes bio connaît la même tendance avec près de 20 % de fermes supplémentaires (soit 1529 fermes bio). Toutefois, la question de la transmission devient de plus en plus prégnante (plus de 60 arrêts ont été enregistrés en 2010 contre 21 en 2009, arrêts pour lesquels les déconversions sont un phénomène marginal). Le leader historique en fermes bio est le département des Côtes d'Armor et la prédominance des systèmes de production "lait" et "légumes", dans le paysage bio breton, demeure...
"Un professionnel m'a montré ce que je pouvais faire en plus"
Stephan JAUN, AuteurLukas Studer produit des plantes aromatiques. Sa ferme Bourgeon, située à Attiswil BE (Suisse), compte plus d'une trentaine de sortes de plantes aromatiques et à graines. Il cherche d'autres variétés et fait aussi de l'engraissement de bovins au pâturage. Au fil des années, M. Studer a transformé sa ferme en une petite entreprise qui occupe, de mi-mars à fin octobre, neuf employés... Par ailleurs, ce producteur Bourgeon fait pousser des buissons, des haies et des arbres fruitiers haute-tige. Des abris pour les abeilles sauvages offrent aussi protection à de petits animaux. M. Studer, convaincu qu'il y avait encore beaucoup de potentiel inexploité sur sa ferme, a été conduit, du fait de sa recherche sur la biodiversité, au Programme d'encouragement de la biodiversité financé par la Coop et lancé récemment par Bio Suisse, le FiBL et l'Association Suisse pour la Protection des Oiseaux ASPO/BirdLife Suisse. Véronique Chevillat, conseillère en biodiversité du FiBL, a recensé sur place les possibilités d'amélioration comme la revalorisation du verger haute-tige pour en améliorer la qualité écologique : suspension de nichoirs, disposition d'un tas de branches, prairie extensive. Ce que Lukas Studer a pu reproduire sur d'autres surfaces de son domaine peut être, comme il le précise, plus difficile pour ceux cultivant uniquement des terres fertiles...
Le référentiel technico-économique en élevage laitier, un outil d'aide à la conversion
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", dans le cadre d'un stage effectué au sein du Groupement des Agriculteurs Biologiques et Biodynamistes d'Anjou (GABB Anjou) qui représentait, en 2011, presque la moitié des producteurs agrobiologistes du département du Maine-et-Loire (49). En 2009, la production laitière de Maine-et-Loire était au 7ème rang national et connaissait une croissance de 5 % de son nombre de vaches laitières bio (2 594 vaches laitières bio). La filière laitière étant très organisée dans les Pays de la Loire, les enjeux à venir ont poussé les différents acteurs de la filière biologique à créer des outils d'analyse et de projection. C'est dans ce contexte que le GABB Anjou a fait le choix de mettre en place un référentiel technico-économique à partir des comptabilités des fermes laitières adhérentes. La grille retenue a été celle du réseau agriculture durable, créée en Bretagne. Le mémoire renvoie aux différents résultats obtenus : techniques (éléments de structure des fermes laitières bio, composition du cheptel des fermes, répartition des races, répartition des fermes selon leur quota, éléments de dimension et de production laitière, les différents circuits de commercialisation du lait bio, l'assolement moyen) et économiques (le produit d'activité, les charges opérationnelles, les charges de structure, bilan). Cette étude et son analyse ont permis de dégager des tendances et des références utiles aux futurs agrobiologistes.