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Bilan de santé 2023 de la filière bio régionale des producteurs aux consommateurs
Dans un contexte inflationniste et particulièrement difficile pour le marché de l'agriculture biologique, en baisse depuis 2021, le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes (réseau des entreprises certifiées bio) et certains de ses partenaires locaux - la FRAB AuRA, la Chambre régionale dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes et la Coopération agricole Auvergne-Rhône-Alpes - ont réalisé, en 2023, une étude sur la filière afin d'en établir un bilan de santé. L'ensemble des maillons de la filière ont été enquêtés, des producteurs aux consommateurs. Les principaux enseignements de ces enquêtes sont présentés dans ce document. La majorité des 215 agriculteurs ayant répondu à l'enquête sont des arboriculteurs et des maraîchers privilégiant les circuits courts et cherchant à diversifier leurs points de vente. Avec une meilleure résilience et une attractivité des circuits courts, les tendances régionales se révèlent plus stables qu'attendu. Les circuits longs sont plus impactés par le contexte, avec des répercussions en particulier en élevages bovins (laitiers et allaitants) et en grandes cultures. Du côté des consommateurs, les bio "historiques" ont gardé leurs habitudes de consommation. Des prescriptions sont faites pour l'année 2024 : réenchanter les consommateurs, communiquer pour sensibiliser, être pédagogue, optimiser les marges et coûts pour plus de bio locale, et soutenir la bio en restauration collective.
Les bonnes adresses bio Rhône et Loire 2022-2023
Ce guide, édité chaque année par AGRIBIO Rhône & Loire (ex-ARDAB), fournit au consommateur les bonnes adresses où il pourra se procurer des produits issus de l'agriculture biologique locale des départements du Rhône et de la Loire. Il indique les coordonnées de producteurs, d'artisans et de magasins bio, ainsi que les AMAP, les marchés...
Bretagne-Pays de la Loire : Salon Probio Ouest : se fournir en local
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa première édition du salon Probio Ouest sest tenue le 5 avril 2022, près de Nantes. Elle a réuni plus de 70 fournisseurs de produits bio basés en Bretagne ou en Pays de la Loire, et plus de 350 visiteurs professionnels (grossistes, distributeurs, acteurs de la restauration collective et commerciale ). Lobjectif de ce salon est de faciliter la relocalisation des approvisionnements en produits bio des magasins et de la restauration hors domicile de ces deux régions. Probio Ouest est organisé par deux interprofessions (Initiative Bio Bretagne et Interbio des Pays de la Loire) et vient ainsi compléter des salons nationaux tels que Natexpo. Ce rendez-vous a particulièrement intéressé les collectivités puisque la loi Egalim 2 impose, depuis le 1er janvier 2022, dans les menus de la restauration collective publique, au moins 50 % daliments durables ou sous signes dorigine ou de qualité, dont au moins 20 % de produits bio. La remise des prix « Territoire bio engagé » a également été loccasion de sensibiliser les collectivités à ce label qui valorise les territoires qui soutiennent la bio.
La carte des bonnes adresses bio dans l'Allier : Edition 2022
Cette brochure fournit, pour le département de l'Allier, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes et ufs, boissons, miels, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, pains... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les magasins de producteurs, les Amap, les marchés...
La carte des bonnes adresses bio dans le Puy-de-Dôme : Edition 2022
Cet annuaire fournit, pour le Puy-de-Dôme, une liste de producteurs bio en vente directe de : fruits et légumes ; lait et produits laitiers ; viandes et ufs ; miels et produits dérivés de la ruche ; plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; vins... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les Amap, les événements, les marchés...
Contrôles bio : gage de confiance pour les consommateurs
BIOFIL, AuteurCebio, lassociation qui regroupe les onze organismes de contrôle agréés, en France, à certifier le label Agriculture Biologique, a fait un point sur lactivité de certification. Cette dernière apporte des garanties indispensables au logo AB : elle est à la fois un gage de confiance pour les consommateurs et elle est une assurance pour les professionnels. En 2021, les 84 429 opérateurs bio enregistrés (68 % sont des producteurs, le reste sont des transformateurs) ont été contrôlés par 773 contrôleurs. Plus de 133 000 inspections ont ainsi été réalisées, contre 91 292 en 2020 (année perturbée par le covid). Cebio dénombre 64 708 non conformités (contre 57 011 en 2020), dont 57 347 avec des sanctions mineures (avertissement ou demande dactions correctives) et 7 360 actions majeures qui ont provoqué une sanction (déclassement ou retrait dhabilitation). Les organismes de contrôles ont également réalisé 4 384 analyses de surveillance.
Optimiser les circuits courts de proximité avec local.bio
Frédéric JOUIN, AuteurLocal.bio est une plateforme qui met en relation des producteurs biologiques (toutes productions confondues) avec des consommateurs, des restaurateurs et des collectifs, à une échelle locale. Elle est utilisée par 542 producteurs répartis sur 72 départements, ainsi que par plus de 11 300 consommateurs. Elle propose, aux producteurs, un ensemble complet de fonctionnalités pour décrire leur gamme de produits et la faire évoluer au fil des saisons. Il est possible de créer un point de distribution, éventuellement en commun avec dautres producteurs, ou de rejoindre un point de distribution déjà existant. Cette plateforme numérique est parfaitement adaptée à un fonctionnement du type AMAP. Parmi ses multiples fonctionnalités, elle peut permettre de payer en ligne, déditer un récapitulatif pour préparer les commandes, de trouver d'autres producteurs pour rejoindre un point de distribution commun, de proposer un prix différent pour les restaurateurs et la restauration collective
Projet ICAP : Un damier de films de paillage biodégradables
Antoine MAROTEAUX, Auteur ; Claire GOILLON, AuteurEntre 2019 et 2022, le projet ICAP (Inventaire et caractérisation des films de paillage biodégradables pour favoriser leur utilisation en maraîchage) a réuni des fabricants de plastique, ainsi que des acteurs de lexpérimentation agricole et du conseil en maraîchage, dans le but de favoriser ladoption des films de paillage biodégradables pour les cultures de salades, de melons, de tomates et daubergines. Dans un premier temps, en 2019, une enquête a été menée auprès de producteurs et de conseillers sur lutilisation de paillages biodégradables. Cette enquête a révélé que les paillages biodégradables sont encore peu employés, même sils sont mis en place sur de nombreuses cultures dans les fermes maraîchères diversifiées. Les conseillers et les producteurs citent plusieurs limites à leur utilisation : thermicité, paillettes ou lambeaux de plastique sur les fruits et légumes, irrigation, risques de pourriture... Dans un second temps, en 2020, des essais ont été menés sur les différentes cultures visées par ce projet. En culture de laitues, les paillages biodégradables peuvent être utilisés en routine. En culture de melons, leur utilisation est plus problématique à cause des dégâts préjudiciables engendrés par les paillettes de films déposées sur les fruits et des dégâts liés aux taupins, plus importants avec cette modalité. Sur les cultures palissées, des détériorations du paillage ont été relevées lorsque les cycles culturaux sont longs (dégradation du film de paillage en fin de cycle, sans pour autant constater une augmentation de la pression en adventices).
Banque de travail : Un outil au service des collectifs de vente
Agathe PERRIN, AuteurLes groupes de commercialisation collective (magasins de producteurs, groupes de vente de paniers multiproduits ) se posent régulièrement des questions sur la répartition du travail. Les questions liées au travail sont complexes et peuvent être sources de tensions. Si certains collectifs se basent sur des fonctionnements informels, dautres ressentent le besoin déquilibrer les temps dinvestissement de chacun. Ceci permet de compenser déventuels déséquilibres et de faciliter lintégration de nouveaux producteurs dans la gestion de loutil de commercialisation. La formalisation du travail peut se faire selon plusieurs critères, qui ont chacun des avantages et des inconvénients : une répartition du travail entre tous, une répartition indexée sur le volume de vente (chiffre daffaires) de chaque ferme, un système mixte (une part fixe et une part variable en fonction des volumes de vente) ou un système de délégation de permanences à un salarié. Pour cela, il existe des outils, tels que loutil « banque de travail », qui permettent de comptabiliser le temps dinvestissement de chacun pour une structure collective. Certains groupes équilibrent les situations en compensant lengagement par des rémunérations (soultes dentraide). Toutefois, il ne faut pas que ces compensations financières soit disproportionnées, sinon, elles peuvent entraîner la requalification en salariat et être soumises aux charges sociales.
Ça mousse Bio en Auvergne !
Fabrice THEVENOUX, Auteur ; Lise FABRIÈS, Auteur ; Julie GRIGNION, Auteur ; ET AL., AuteurLa filière brassicole bio auvergnate est en pleine effervescence. Elle compte : une vingtaine de brasseries bio et artisanales ; une malterie (la Malterie des Volcans), qui sapprovisionne en partie en direct auprès de producteurs bio situés en Haute-Loire et dans le Puy-de-Dôme (soit 200 tonnes de céréales locales, ce qui représente la moitié des besoins de la malterie, qui cherche dailleurs à augmenter cette part) ; deux jeunes houblonnières qui sortent leurs premières productions (lune dans le Livradois, lautre dans lAllier) ; ainsi que plusieurs collectifs de producteurs qui sorganisent pour se diversifier autour de lorge brassicole bio (avec le besoin identifié d'investissements concernant le tri et le stockage du grain). Fin 2021, le réseau bio, la Frab AuRA, ainsi que les quatre GAB auvergnats, ont organisé une « Rencontre dAutomne des acteurs de la filière brassicole Bio Auvergnate ». Plus dune vingtaine de participants se sont ainsi retrouvés en Haute-Loire. Lobjectif était de mieux se connaître et didentifier les besoins et les freins de chaque maillon de la filière, afin de faciliter le travail en commun. Différentes pistes dactions ont été proposées pour 2022, dont notamment : recenser les besoins des acteurs bio du territoire en malt et en houblon ; assurer un soutien collectif des brasseurs auprès des houblonnières ; fédérer les différents acteurs de la filière en proposant de « se former » aux différents métiers des uns et des autres.
Trans Farm Earth, un collectif d'agités du bocal
Coralie BOUVET, AuteurEn Ille-et-Vilaine, le projet Trans Farm Earth est issu dune collaboration entre 7 producteurs et transformateurs bio qui ont unis leurs forces pour proposer un service de transformation de fruits et légumes bio. Cette initiative apportera une solution de valorisation des surplus de production, des invendus et des invendables. Après des années de travail collectif, lactivité de la conserverie démarrera au printemps 2022. Cette interview revient sur ce projet innovant, de lidée au lancement de lactivité, avec le témoignage de 5 de ses fondateurs et fondatrices.
Annuaire des fournisseurs : Restauration hors domicile - Édition 2020-2021
Cet annuaire recense, à léchelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA), les fournisseurs en produits biologiques pour la restauration hors domicile. Il est réalisé par le réseau FRAB AuRA, et réactualisé chaque année. Cet annuaire répertorie les fournisseurs par types de produits : Fruits bio locaux ; Légumes bio locaux ; Produits laitiers bio locaux ; Viandes, volailles et ufs bio locaux ; Poissons bio locaux ; Pains bio locaux ; Épiceries bio locales ; Boissons bio locales ; Multi-produits ; Compléments de gamme. Pour chaque fournisseur, il indique : la gamme de produits, la saisonnalité, le volume ou le montant minimum de commande, la zone de livraison, lorigine du produit, ainsi que les coordonnées du fournisseur. Ce document a été conçu afin de privilégier les approvisionnements locaux de la région. Il contient également quelques rappels sur la bio en restauration collective, explique les règles de communication sur les produits bio en restauration collective et propose quelques recommandations du réseau de la FRAB AuRA.
Bilan de Cebio, association des OC : Les non-conformités en hausse
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLassociation Cebio regroupe les différents organismes certificateurs (OC) qui soccupent de la bio. En 2019, elle fédérait neuf OC (Alpes Contrôles, Biotek agriculture, Bureau Véritas, Certipaq bio, Certis, Certisud, Ecocert, Eurofins, Qualisud) et en comptabilisait trois de plus en 2020 (Afnor Certification, Ocacia et Control Union Inspections France). Lune des principales missions de Cebio est dharmoniser les mesures prises à l'échelle de lUnion Européenne et de la France : interprétations réglementaires, décisions de certification complexes En 2019, les neuf OC membres de Cebio avaient contrôlé 67 886 opérateurs, ce qui représente 106 649 inspections (les opérateurs se sont tous fait contrôlés une première fois, puis 50 % dentre eux ont été contrôlés une seconde fois de manière aléatoire). Ces contrôles avaient mobilisé 647 salariés. Au total, 59 814 non-conformités ont été relevées : 53 307 mineures (qui naltèrent pas le caractère biologique du produit), 6 334 majeures de type déclassement et 173 majeures de type suspension ou retrait de lhabilitation.
La bio équitable au salon Natexpo : Biopartenaire prend ses marques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes labels équitables fleurissent et sont de plus en plus présents sur les produits bio. Parmi ces labels, Biopartenaire est lun des seuls à conjuguer commerce équitable et bio dans un seul et même concept. Il affiche un chiffre daffaires de plus de 75 millions deuros et a connu une croissance de 38 % ces cinq dernières années. Ce label intègre tous les maillons de la filière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes, transformateurs ). Des contrôles sont ainsi réalisés par un organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filières certifiées (soit 700 références), 16 dentre elles sont des filières nord-nord (300 références), et le tiers des ventes est issu de filières françaises. La dynamique saccélère dailleurs pour les projets de filières françaises puisque de nouvelles structures sont intéressées, notamment pour relocaliser leurs productions sur leur territoire. Cest le cas de Biodéal, un transformateur laitier de lEst de la France, dont lexemple est plus amplement détaillé dans larticle. Afin dêtre plus visible sur le marché, Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avec Synadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) : elle les engage à travailler ensemble et elle permet de développer des contrats tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.
Le commerce équitable sinstalle dans le paysage ; « Nous travaillons à livre ouvert »
Véronique BARGAIN, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCes deux articles portent sur des filières françaises pratiquant le commerce équitable. Le premier effectue un état des lieux : les initiatives de commerce équitable origine France fleurissent depuis 2014, date à laquelle la loi a défini le terme « commerce équitable » dans le cadre de relations franco-françaises. Lobjectif étant de garantir une rémunération juste aux producteurs (actuellement, près de 8 000 producteurs sont engagés dans de telles filières). Par exemple, Franck et Grégory Bluteau, deux agriculteurs bio, vendent 50 tonnes de blé à la coopérative Cavac, avec le label Agri-Éthique qu'elle a créé. Cette filière leur garantit un prix de 500 /t pendant cinq ans. Plus de la moitié des produits vendus sur le marché commerce équitable origine France sont des céréales transformées. Les produits bio représentent plus de 50 % des produits équitables français. Pour certifier ces produits d'origine française, trois labels privés coexistent (Biopartenaire, Fair For Life et Agri-Éthique), ainsi que deux marques (« Ensemble » de Biocoop et « Paysans dici » dEthiquable). Dautres marques dassociations de consommateurs ou de distributeurs revendiquent le fait de verser des prix rémunérateurs aux producteurs, sans forcément respecter lintégralité des critères du commerce équitable. Le second article se penche plus spécifiquement sur une filière labellisée par Biopartenaire : cette dernière porte sur 800 tonnes de blé bio produites en Seine-et-Marne, transformées par les Moulins Bourgeois, puis employées par la boulangerie Belledonne.
Démarches qualité et RSE dans la filière fruits et légumes : La grande enquête CTIFL 2020
Catherine GLEMOT, Auteur ; Cécile BERTRAND, AuteurPlus dune centaine de professionnels (producteurs, expéditeurs, grossistes et importateurs) ont répondu, en 2020, à lenquête du CTIFL sur les démarches qualité au sein de la filière fruits et légumes. Cette enquête, réalisée tous les 4-5 ans, permet didentifier les certifications plébiscitées par les entreprises, les clients ou les consommateurs. Elle permet également de recueillir les avis des professionnels, avec leurs intérêts et leurs contraintes. Au stade production, lagriculture biologique poursuit sa forte progression. La certification Haute valeur environnementale (HVE) connaît également une forte progression, alors quelle a connu dix années de stagnation. Les SIQO (AOC/AOP, IGP, Label rouge) connaissent une légère croissance sous leffet probable de la loi Egalim. De nouvelles démarches, basées sur des allégations négatives du type « cultivé sans pesticides » ou « zéro résidu de pesticides », ont été créées et se sont développées. La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), timidement présente dans les enquêtes précédentes, est devenue un enjeu important pour les entreprises de fruits et légumes.
Dossier spécial Covid-19 : Les filières bio dOccitanie à lépreuve du Covid-19
Nancy FAURÉ, Auteur ; Lucie POLINE, Auteur ; Amélie BERGER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier spécial est dédié à limpact du confinement, lié à lépidémie de Covid-19, sur les filières bio dOccitanie. Il commence par effectuer un point (à léchelle nationale) sur lévolution de la consommation de produits bio au cours de cette période : évolution générale des ventes, données plus spécifiques sur les ventes en GMS, en magasins spécialisés, en magasins de proximité, en direct Il décrit ensuite les résultats dune enquête menée par Interbio Occitanie afin de mieux comprendre les effets de cette crise sur les filières bio et sur leurs opérateurs : impacts, restructurations, perspectives... Au total, 322 producteurs et 54 opérateurs de laval ont répondu à cette enquête. Ce dossier détaille également les enseignements tirés de cette crise par les entreprises bio. Il faut savoir que les conséquences ont été nombreuses mais assez hétérogènes selon les entreprises et leurs débouchés. Différentes initiatives mises en uvre pour aider les producteurs à faire face à larrêt de certains débouchés sont présentées : dans le Gers, la Chambre dagriculture a lancé « Le Gers vous Drive » ; dans le Lot, la Chambre dagriculture a aidé les Martegoute (producteurs de foie gras) à lancer une opération nommée « Solidarité Producteurs » ; en Ariège, des Halles Fermières, des drives hebdomadaires et des marchés de pré-vente ont vu le jour dans plusieurs villes. Enfin, ce dossier est clôturé par le témoignage de deux producteurs bio : Benoît Joulain, qui produit des plants maraîchers et aromatiques quil a pu commercialiser grâce à des Drives Paysans ; Adeline Régis, pour qui le confinement a été loccasion de vendre sa production plus localement.
La filière brassicole en Occitanie, une filière en plein essor
Amélie BERGER, AuteurEn 2019, la Fédération Régionale des CIVAM dOccitanie a réalisé un état des lieux de la filière brassicole dans cette région. Comme partout en France, le nombre de brasseries artisanales a fortement augmenté : dune cinquantaine en 2010, elles sont passées à près de 200 en 2019. Parmi ces brasseries, une cinquantaine sont bio (soit 100 % bio, soit avec une gamme bio). Lenquête a révélé que de nombreux brasseurs artisanaux (bio ou non bio) souhaiteraient sapprovisionner de manière plus locale et créer des partenariats avec des producteurs locaux de malt (orge brassicole) ou de houblon. Face à ce constat, une journée déchanges a été organisée par de nombreux partenaires pour initier une dynamique régionale. Elle a réuni plus de 150 participants. Suite à cette journée, les réseaux daccompagnement (FR CIVAM Occitanie, Bio Occitanie, Ocebio, Coop de France ) ont formalisé un plan dactions pour développer une filière brassicole bio régionale. Comme un nombre croissant de producteurs envisagent de se lancer dans la production de houblon, un GIEE a été créé pour répondre à leurs problématiques (investissements, mise en commun de matériels, formations, sélection variétale ). Concernant la production de malt bio, elle est déjà développée sur le territoire mais il faut travailler sur la mise en relation de lamont et de laval. La question de la sélection variétale de lorge brassicole a également été soulevée.
Filières Carrefour bio : Multiplier les partenariats
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe géant Carrefour vise un chiffre daffaires liés à la vente de produits biologiques de 5 milliards deuros en 2022 (contre 2,3 milliards en 2019). Pour atteindre cet objectif, il développe des filières et cherche à sapprovisionner le plus possible en France, notamment pour fournir la marque Carrefour bio. Sa première filière boule bio (pain bio) a été créée en 1992. Depuis, le groupe Carrefour ne cesse de multiplier les filières bio et vient dailleurs den créer six nouvelles : pâtes, flocons davoine, farine de blé, quinoa, graines de lin et graines de chia (les filières blé dur/pâtes et avoine blanche sont plus amplement détaillées). Toutes ces filières reposent sur des contrats tripartites (producteur-transformateur-distributeur). Concernant les producteurs, en 2018 et 2019, 500 nouveaux partenariats ont été signés afin daccompagner des conversions ou d'encourager des producteurs à augmenter leurs surfaces contractualisées. Carrefour accompagne ainsi plus de 2 000 producteurs bio français. Par ailleurs, concernant les entreprises, le 21 septembre 2020, à loccasion du salon Natexpo, des contrats tripartites ont été signés avec six coopératives françaises (Fermes Bio, Agribio Union, Bio Sud, Union Bio Sud Est, Coop drômoise de céréales, Cavac) et trois industriels (Alpina Savoie pour le blé dur, Celnat pour lavoine et Cavac pour le pois chiche). Un encart décrit également le rachat de la chaîne Bio cBon par Carrefour.
Forum végétable : Production, sourcing, commerce : changement dépoque ?
Cécile PRALY, Auteur ; Jean HARZIG, AuteurUn engouement pour le sourcing local/national est actuellement observé en France. Ce mouvement vient nouer ou renouer des liens entre des acteurs qui ne se connaissaient pas ou plus, et questionne lévolution des relations entre la grande distribution et la production. Les différents articles qui composent ce dossier aident à décrypter et à illustrer les impacts de ce mouvement. Le premier article se focalise sur la vague du « local » : il définit ce que lon entend par sourcing local et rapporte une interview de Burkhard Schaer, un consultant spécialiste des filières bio et durables qui suit lévolution, depuis 10 ans, du sourcing local des magasins bio spécialisés. Le deuxième article sintéresse aux plateformes françaises de produits locaux : alors que les marchés de gros qui proposaient ce type de produits souffraient dune image désuète au début des années 2000, ils sont devenus des acteurs incontournables des circuits alimentaires régionaux. Larticle suivant rapporte les témoignages de deux grossistes spécialistes de la clientèle RHD : ils expliquent comment la demande grandissante de produits locaux fait évoluer en profondeur le travail de leurs acheteurs, ainsi que leurs partenariats avec des producteurs. Enfin, le dernier article illustre un nouveau type de partenariat entre des points de vente et des fournisseurs. Il sappuie, pour cela, sur lexemple des Alliances locales. Ces dernières sont des engagements directs et autonomes entre des adhérents E.Leclerc (points de vente) et des entrepreneurs locaux (fournisseurs), afin dassurer un approvisionnement local et de faire reconnaître ce savoir-faire par les consommateurs.
Indicateurs de progrès en faveur de la biodiversité pour le secteur bio
La préservation et la régénération de la biodiversité représentent un enjeu majeur pour pouvoir assurer la sécurité alimentaire mondiale. Les chiffres relatifs à lérosion de la biodiversité sont alarmants : les populations dinsectes ont, par exemple, diminué de 80% en Europe en 30 ans. Cet effondrement nous prive peu à peu de services écosystémiques (pollinisation, lutte contre les ravageurs...) et remet en cause la pérennité de nos systèmes de production. Lagriculture biologique se présente comme une base solide pour préserver la biodiversité, car elle intègre le respect du vivant dans son cahier des charges. Les différents travaux comparant leffet des pratiques bio et conventionnelles sur la biodiversité montrent que les systèmes bio présentent davantage de biodiversité, tant en matière dabondance (nombre dindividus) que de diversité (nombre despèces). Néanmoins, face à lurgence de la situation, le Synabio (Syndicat des Entreprises Bio) a jugé quil était important de continuer à faire progresser les pratiques des producteurs bio au-delà des exigences du règlement bio européen. Lobjectif de ce document est de proposer un panel dindicateurs traduisant des pratiques favorables à la biodiversité. Dans un premier temps, il présente une série dindicateurs de progrès pour les productions agricoles biologiques (ex : infrastructures agro-écologiques, taille des parcelles, rotations et diversité des assolements ). Il propose ensuite une autre série dindicateurs de progrès à destination des transformateurs et des distributeurs bio (ex : formation des équipes, cartographie des filières à risque, intégration de critères de biodiversité dans les cahiers des charges filières ). En annexe, il détaille également dautres points de vigilance à prendre en compte en bio (pesticides, autonomie protéique et irrigation).
La marque Vrai interroge les consommateurs et les producteurs
Véronique BARGAIN, AuteurPour repositionner et rajeunir sa marque bio « Vrai », Triballat Noyal (lune des entreprises agroalimentaires pionnières dans les produits laitiers biologiques) a organisé, du 1er juin au 31 juillet 2020, une consultation grand public sur les produits laitiers bio Vrai. Les contributions portaient principalement sur les emballages (formats, plastique ), le bien-être animal (modes délevage, devenir des mâles ), les garanties de la bio (origine du lait, ingrédients ), limpact environnemental de la marque et la rémunération des producteurs. Triballat Noyal a répondu aux principales questions et va se servir de cette concertation pour co-construire un nouveau plan dactions et de nouveaux engagements. Dun point de vue élevage, la marque Vrai travaille notamment, avec les producteurs, sur un cahier des charges privilégiant une alimentation française, le pâturage et le bien-être animal.
Partenariat Fnab et Picard : Nouveau label : Bio Français Équitable est né
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUn nouveau label, nommé « Bio Français Équitable », a vu le jour en 2020. Il est porté par la Fnab et est le fruit de trois ans de réflexions et de travail. Depuis plusieurs années, la Fnab avait la volonté de pousser lagriculture et les industries agroalimentaires à développer une bio française et équitable. Comme aucun label ne regroupait toutes les valeurs défendues par la Fnab, elle a souhaité développer son propre label. Ce dernier devait prendre en compte certains critères essentiels : certification bio, origine française des ingrédients, transformation effectuée en France, application de la loi sur léconomie sociale et solidaire de 2014, reconnexion de lalimentation avec les territoires (en privilégiant notamment la proximité). La Fnab a alors profité dune demande de Picard (qui souhaitait développer une gamme bio et locale) pour mettre en place ce label. Un premier test est en cours dans le Sud-Ouest : il porte sur la production de carottes, courgettes, haricots verts et maïs bio et surgelés pour Picard. Un contrat tripartite (producteur, transformateur-surgélateur et distributeur) dune durée de trois ans a été signé pour établir les volumes et les prix dachat (qui reposent sur les coûts de production réels de la ferme). Le témoignage dAntoine Proffit, lun des producteurs de carottes bio impliqués dans cette démarche, est retranscrit dans un encart. Un deuxième encart est réservé à une autre démarche, celle de la marque régionale équitable « Bio Sud Ouest France », qui a été créée en 2013.
Règlementation : Bilan des contrôles bio 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurCebio est une association qui rassemble les principaux organismes de contrôle agréés par l'INAO pour effectuer des contrôles et de la certification selon le règlement bio. En 2019, Cebio comptait, parmi ses adhérents, 9 des 10 organismes agréés en France. Cette même année, ces organismes ont effectué des contrôles dans 96,5 % des entreprises bio du pays avec la répartition suivante : producteurs : 68,3 % ; transformateurs : 20,3 % ; autres opérateurs : 11,4 %. L'évolution des chiffres-clés des contrôles bio en France en 2019, par rapport à 2018 est présentée.
Le réseau des producteurs bio des Pays de la Loire : une expertise sur lagriculture biologique : Bilan dactivités 2019
La Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB) est une association régionale qui accompagne les producteurs bio depuis 1991. Elle adhère à la FNAB, fédère cinq groupements départementaux et est pilotée par un conseil dadministration composé de 20 producteurs. Ses missions sont de représenter la bio dans les institutions politiques et administratives, de diffuser les techniques et les savoir-faire, de soutenir les producteurs bio et de les impliquer dans les filières. Dans son rapport dactivités 2019, la CAB commence par décrire les orientations quelle avait choisies pour lannée 2019. Elle réalise ensuite un focus rapide sur les actions quelle a menées en lien avec les trois thématiques suivantes : 1 - Sadapter au changement climatique et répondre aux enjeux environnementaux ; 2 - Constituer et animer des groupes innovants en bio (Groupes DEPHY, Groupes 30 000, GIEE) ; 3 - Assurer un meilleur positionnement sur le marché et structurer les filières. La CAB détaille ensuite plus longuement six axes autour desquels elle a réalisé de nombreux travaux : 1 Développement des surfaces ; 2 Environnement ; 3 Sécurisation des filières ; 4 Structuration des filières ; 5 Recherche, expérimentation ; 6 Communication. Pour chacun de ces axes, la CAB détaille plusieurs actions concrètes : participation à des projets avec de multiples acteurs, mise en place de partenariats avec des acteurs locaux, veille réglementaire, organisation dévènements, accompagnement technique de producteurs, mise en place dexpérimentations, etc.
La responsabilité sociétale des entreprises de F&L : Des fondements théoriques aux mesures concrètes
Catherine GLEMOT, Auteur ; Cécile BERTRAND, AuteurLe développement de démarches de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est une profonde attente des consommateurs. Cet article explique les grands fondements et principes de la RSE, ainsi que son contexte réglementaire et social. Il présente un ensemble dactions concrètes rentrant dans le champ de la RSE pour les différents stades de la filière fruits et légumes : producteurs, expéditeurs, stade de gros, distribution et commerce. Les entreprises peuvent choisir daller plus loin dans la RSE et de mettre en place un label ou une certification. Pour accompagner les entreprises, le CTIFL a développé et mis à disposition un outil de comparaison de différentes grilles de diagnostic.
Un accord cadre entre l'OP bio Seine et Loire et Lactalis
Annick CONTÉ, AuteurUn accord-cadre a été signé entre Lactalis et quatre partenaires (OP bio Seine et Loire, OP bio de lEst, Unicoolait, Ucanel) sur le projet de marque de lait bio Lactel « Bio engagé ». Deux années de travail ont été nécessaires pour transformer une initiative des producteurs de lOP bio Seine et Loire en un projet de marque. Cette OP avait, dès 2016, élaboré une charte qui allait au-delà de la réglementation bio. Les producteurs de cette OP, Lactalis et les 3 autres partenaires sen sont inspirés pour mettre en place et valoriser une démarche de progrès volontaire dans les exploitations. Elle se base sur un plan de cinq ans avec des objectifs précis : un minimum de 180 jours de pâturage et de 75 % dherbe dans la SFP ; une place par vache à létable et à lauge ; moins de 300 000 cellules en moyenne sur lannée ; moins de 30 % de mammites, de 10 % de boiteries et de 5 % de boiteries sévères ; une sensibilisation aux gaz à effet de serre (diagnostic Cap2ER niveau 1) ; la plantation darbres ; des formations aux médecines complémentaires. Lengagement dans cette démarche est valorisé par une prime de 5 /1000 L. Laccord-cadre lié à cette démarche porte également sur la détermination du prix du lait bio : il sera adapté tous les trimestres en fonction des risques climatiques (suivant lindice Isop de pousse de lherbe et lindice Ipampa de lévolution des coûts de production).
La carte des bonnes adresses bio dans le Puy-de-Dôme : Edition 2019
Cette brochure fournit, pour le Puy-de-Dôme, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes ; lait et produits laitiers ; viandes, ufs et poissons ; miels et produits dérivés de la ruche ; plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; vins... Les artisans et magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les Amap, les événements, les marchés...
Filière bière cest lancé !
Emmanuelle CHOLLET, AuteurQuarante agriculteurs, brasseurs, malteurs et porteurs de projets se sont réunis, le 18 octobre 2019, à la Fabrique des bières dAnjou (Maine-et-Loire), afin déchanger sur la mise en place dune future filière « du champ à la bière ». Lobjectif est de relocaliser et de sécuriser lapprovisionnement en orge et en houblon, bio ou local, en sollicitant les agriculteurs de la région Pays de la Loire. La collaboration entre la brasserie La Piautre et le GAEC Pachamama a été prise pour exemple : le GAEC livre lorge brassicole à la brasserie qui le malte sur place. Catherine, agricultrice, a également évoqué les caractéristiques (variété, calibre, propreté, taux dhumidité ) et les contraintes de lorge brassicole. Plusieurs questions ont également été soulevées sur lorganisation à mettre en place pour cette filière : Quelle est la définition du local ? Faut-il faire appel à un intermédiaire pour le transport et le tri du grain ? Comment gérer et qui prend les risques en cas de problème de qualité ? Est-ce que les malteries actuelles suffisent ou faut-il en construire ? Suite à cette réunion, un voyage détude va être organisé en Bretagne pour rencontrer lassociation « De la terre à la bière », visiter des fermes et découvrir des outils de production.
Filière : Tilleul Biologique : Professionnaliser la filière de cueillette et initier une filière de production agricole
Julia WRIGHT, AuteurLa filière « bractées de tilleul bio » repose principalement sur la cueillette de plantes sauvages et ne suffit pas à approvisionner les filières longues. Le manque est estimé à 10 tonnes sèches par an. Actuellement, une dizaine dentreprises sapprovisionnent directement chez les producteurs. Cette filière est en crise depuis leffondrement des foires au tilleul. A ceci, il faut ajouter le fait que la cueillette est souvent réalisée par des amateurs (cueilleurs historiques du tilleul) dont la population est vieillissante : beaucoup dentre eux cessent leur activité. Les agriculteurs cueillent également moins de bractées de tilleul, car la main duvre familiale est en déclin sur les fermes, et la période de récolte est en concurrence avec des productions principales (foin, cerises, travaux dans la vigne ). Cest pourquoi Agribiodrôme travaille activement avec sept entreprises grossistes pour trouver de nouveaux producteurs. Depuis deux ans, des formations ont été organisées pour apprendre la taille et la stratégie de conduite de larbre, ainsi que les différentes étapes de séchage et le conditionnement avant la vente.
Nouveaux Bio : La bio, bien plus quun effet de mode
Alicia CLAVET, Auteur ; Sébastien JULLIARD, AuteurLObservatoire de la production biologique en Bretagne réalise des enquêtes auprès des nouveaux producteurs bio. Les résultats présentés dans cet article proviennent denquêtes réalisées auprès dagriculteurs qui se sont engagés dans la bio durant le premier semestre 2019 (janvier à juin 2019). 234 nouvelles fermes bio ont été enregistrées sur cette période : 63 % de conversions et 37 % dinstallations. La majorité de ces fermes sont en production maraîchère (27 %), en élevage laitier (24 %) et en grandes cultures (18 %). Sur ces 234 nouvelles fermes, 70 ont répondu à un questionnaire plus détaillé pour comprendre la dynamique de développement de lagriculture bio en Bretagne. Les nouveaux producteurs ont principalement fait le choix de sinstaller pour améliorer leur qualité de vie, vivre de leur passion et effectuer un métier manuel qui a du sens. Ils ont choisi la bio « par évidence » car les principes de lAB correspondent à leurs convictions. Les producteurs qui se sont convertis évoquent dautres raisons : pour générer de nouveaux débouchés, ou par désaccord avec le système conventionnel (refus des traitements chimiques, manque de cohérence et dautonomie dans les systèmes conventionnels ).
La carte des bonnes adresses bio dans le Puy-de-Dôme : Edition 2018
Cette brochure fournit, pour le Puy-de-Dôme, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes, ufs et poissons, miels, épices, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, vins... Les artisans et magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les Amap, les événements, les marchés...
Dossier : Gérer la terre en collectif : Diversité et complémentarité des solutions
Sophie BALTUS, Auteur ; Damien ROUMET, AuteurIl existe différentes formes juridiques de portage collectif du foncier agricole : les sociétés civiles (SCI et GFA), les sociétés commerciales, les associations et les fondations. Ce dossier sattache plus particulièrement à montrer lutilité des Groupements Fonciers Agricoles (GFA), créés en 1970. Ces derniers sont souvent « familiaux » afin de permettre aux descendants de détenir une part du patrimoine et de pouvoir lexploiter. Cependant, ils peuvent aussi être créés pour dautres raisons. Par exemple, des GFA dits « mutuels » (à léchelle dun canton) ont été mis en place dans la Marne afin de lutter contre laugmentation du prix du foncier et de contourner ce frein à linstallation. Dautres GFA ont servi dinstrument de lutte foncière. Lexemple le plus emblématique reste les quatre GFA et la SCI créés dans les années 70 dans le Larzac pour empêcher lextension dun site militaire. Dautres encore peuvent être utilisés par des investisseurs. Lysiane Jarno, animatrice à Terre de Liens Bretagne, est questionnée sur lintérêt des GFA : Combien en existe-t-il en Bretagne ? Comment sont-ils accompagnés ? Enfin, deux producteurs apportent leur témoignage sur le portage collectif des terres agricoles : Guy Ginisty a pu sinstaller grâce à la création dun GFA de 70 ha et Claire Vanel est investie dans un hameau non spéculatif, écologique et solidaire, en lien avec son exploitation, mis en place à laide dune SCI.
Fleurs dans les choux : De lidée au produit ; Au banc dessai de la pratique : Bandes fleuries pour les cultures de choux ; Un chou dun genre particulier
Franziska HÄMMERLI, AuteurCe dossier, composé de trois articles, est consacré à limplantation de bandes fleuries dans les cultures biologiques de choux en Suisse. Il explique tout dabord pourquoi le FiBL a cherché à développer cette pratique : face à une forte mortalité des insectes en Europe, Henryk Luka (chercheur au FiBL) a voulu contribuer à diminuer lemploi dinsecticides en agriculture en limitant la pression des ravageurs. Il a donc cherché à favoriser les auxiliaires de cultures via des bandes fleuries. Plusieurs essais lui ont permis de comprendre quil était important de bien choisir les espèces à implanter car les guêpes parasitoïdes (auxiliaire du chou) ne peuvent pas se nourrir du nectar de toutes les fleurs. Une fois défini, le mélange de fleurs spécifique a été testé durant plusieurs années et a révélé une augmentation de 45 % du nombre dauxiliaires et une diminution d'1/3 du nombre de larves de ravageurs. Ce mélange est maintenant commercialisé. Le second article présente les avis de deux maraîchers bio sur lutilisation de ces fleurs : pour lun, elles permettent de soigner son image auprès des promeneurs et de rendre service à la nature ; pour lautre, elles permettent de réduire lutilisation dinsecticides à spectre large tels que le spinosad. Cette technique peut, par contre, présenter un désavantage en participant au développement de mauvaises herbes si un désherbage manuel nest pas effectué au travers des bandes. Le dernier article présente lentreprise Schöni (Suisse) qui transforme des choux bio issus de cultures avec des bandes fleuries. Lhistorique et la stratégie de lentreprise sont brièvement détaillés.
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) bio en Nouvelle-Aquitaine : Vers un développement des partenariats producteurs/transformateurs
Véronique BAILLON, AuteurLes chiffres de lAgence Bio montrent une croissance inédite des surfaces de PPAM bio : + 44 % en 2016 et + 48 % en 2017. En 2016, une enquête a été effectuée en Nouvelle-Aquitaine afin de savoir si ce territoire pouvait contribuer au développement de ces cultures aux côtés des régions de production historiques. Elle a révélé côté aval des besoins en volumes importants, croissants et hétérogènes suivant les entreprises ; côté amont, des exploitations de taille modeste, diversifiées et demandeuses de temps déchanges collectifs. En 2017, un programme dessais culturaux a été initié en Corrèze et en Haute-Vienne chez des producteurs volontaires, avec pour objectifs : de mettre en relation des producteurs et des entreprises utilisatrices, de collecter et de diffuser des données techniques et économiques, détudier la faisabilité technico-économique de partenariats pluriannuels entre transformateurs et producteurs, de développer des activités de production en gros et semi-gros. Dix partenariats ont été créés, ainsi que des références technico-économiques sur la sauge, le cassis feuille, le basilic et lortie. Cet essai a été reconduit en 2018 et une réflexion est en cours afin de relocaliser certains approvisionnements, d'améliorer la maîtrise de la qualité et de développer un savoir-faire dans le territoire.
Conclusion de Pascale Gaillot (Région Grand Est et ARF)
Débat public filmé de l'AG de la FNAB du 4 avril 2017 : conclusion de Pascale Gaillot, présidente de la commission agriculture et forêt de la Région Grand Est et représentante de Philippe Richert pour l'Association des Régions de France. Sont notamment abordés : les aides surfaciques en lien avec la croissance de la bio et lanticipation insuffisante des budgets dans les régions, la position des régions par rapport à la décentralisation pour les fonds européens, les liens entre les régions et les acteurs de la bio et limportance de lorganisation des filières.
Many shades of gray - The context-dependent performance of organic agriculture
Verena SEUFERT, Auteur ; Navin RAMANKUTTY, AuteurLagriculture biologique est souvent considérée comme une alternative durable à lagriculture conventionnelle actuelle. Les auteurs de cette étude ont cherché à évaluer les coûts et les bénéfices de lagriculture bio au travers de multiples dimensions liées à : la production, lenvironnement, les producteurs et les consommateurs. Lagriculture biologique présente de nombreux bénéfices potentiels, dont une plus grande biodiversité, une meilleure qualité des sols et de leau par unité de surface, une rentabilité accrue et une valeur nutritionnelle supérieure. Cependant, cette supériorité nest pas toujours acquise, notamment par rapport aux performances environnementales, en lien notamment avec les rendements plus faibles et la qualité de leau en maraîchage utilisant des amendements organiques, aux prix des produits et aux conditions de travail. Les auteurs identifient les conditions qui influencent la performance des systèmes bio en mettant en évidence les domaines qui demanderaient une recherche accrue et un soutien politique.
Opérateurs Bio de l'Aval dans le Finistère : Des liens à renforcer entre producteurs, transformateurs et distributeurs
Christian CARAYOL, Auteur ; Cathy PICHON, AuteurLa MAB du Finistère a lancé une étude visant à mieux connaître les entreprises bio de son territoire. 235 entreprises ont fait l'objet d'une enquête sur une période de plus de 4 mois. Outre des questions touchant, par exemple, aux caractéristiques de l'entreprise, son activité, ses produits, ses sources d'approvisionnement, ses circuits de commercialisation, ses projets de développement, etc., il était également demandé aux entrepreneurs quels étaient leurs besoins d'accompagnement, d'expertise, de formation et de mise en relation. Les détails des résultats de l'enquête sont présentés. Les opérateurs sont, pour beaucoup, en attente d'accompagnement et de conseils, et souhaitent que la MAB les informe sur le réseau bio du Finistère.
Produits « bio » : de quelle qualité parle-t-on ? : 3ème édition
L'organisation des signes officiels de la qualité et de l'origine des produits, ainsi que la réglementation de l'agriculture biologique ont continué à évoluer ces dernières années et de nouvelles études ont été réalisées sur la qualité des produits bio. Dans ce contexte évolutif, cette nouvelle édition mise à jour revient tout dabord sur la notion de qualité et sur ses différentes facettes et propose une présentation de l'agriculture biologique. Un point sur les règlements européens en termes de qualité est exposé, puis sont présentées les attentes des différents intervenants de la chaîne alimentaire, jusqu'aux consommateurs. Les méthodes d'évaluation de la qualité sont aussi présentées en privilégiant l'approche par filière. Enfin, sont examinés les derniers résultats issus des publications de différents organismes afin de tendre vers une plus grande objectivité. Des fiches pédagogiques mises à jour sont disponibles en ligne. Elles ont vocation à outiller les enseignants sur le thème de la qualité des produits bio.
C'est mon métier : Spécialiste filières biologiques : A l'interface
VEGETABLE, AuteurDans cet interview, Alexandra Farnos définit son activité, à l'interface entre producteurs bio et grossistes, autour de trois axes : sourcing (structuration de filières), audit et conseil (étude de marché). Côté amont, elle travaille avec différents types de producteurs bio (Italie, Espagne, France, Pays-Bas, Autriche...). Son travail comporte une partie technique, par exemple lorsqu'elle établit avec eux les plannings, s'occupe de la mise en place des flux logistiques, etc. Elle porte une attention particulière au relationnel avec ses partenaires producteurs et clients, mais elle est aussi en relation avec les différentes filières institutionnelles des différents pays.
Communiqué de presse Eurostat : Agriculture biologique : La superficie des cultures biologiques est en hausse dans l'UE : Deux millions d'hectares supplémentaires depuis 2010
En 2015, dans l'Union européenne, l'agriculture biologique représentait plus de 11 millions d'hectares de superficie certifiée ou en cours de conversion, soit 6,2% de la SAU totale (soit une augmentation de presque 2 millions d'hectares depuis 2010). Fin 2015, on y dénombrait 271 500 producteurs bio, soit une hausse de 5,4% par rapport à 2014. Ce communiqué de presse d'Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne, datant du 25 octobre 2016, donne les chiffres des superficies bio des États membres de l'Union européenne.
L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Utiliser les plateformes collectives pour développer l'approvisionnement local en restauration collective
Ce guide s'adresse à tout acteur souhaitant s'investir dans l'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective. Il a pour objectif d'appuyer la réflexion des porteurs de projets, de leur apporter des clés méthodologiques et des liens vers des ressources existantes (structures, guides, études...), et d'attirer leur attention sur des points de vigilance. Les différentes parties de ce guide correspondent aux étapes clés de la démarche de projet d'approvisionnement de proximité en restauration collective : - Prendre connaissance des différents objectifs poursuivis actuellement par les porteurs de projets pour situer leurs actions ; - Comment connaître l'offre alimentaire sur mon territoire ; - Connaître la restauration collective et la demande en produits de proximité ; - Mettre en place une gouvernance innovante d'un projet d'approvisionnement de proximité et de qualité en restauration collective ; - Penser la mise en synergie entre projets ; - Développer une interface web ; - Réfléchir à la mise en place d'une logistique de proximité ; - Connaître les règles de la commande publique et privée ; - Connaître la réglementation sanitaire ; - Appréhender les coûts engendrés par l'approvisionnement de proximité et de qualité pour les différents acteurs ; - Évaluer son projet.
Relocalisation des approvisionnements en petits fruits bio pour la transformation : réalité ou utopie ?
FNAB, AuteurDes premiers échanges sur l'origine des approvisionnements en petits fruits bio pour la transformation ont eu lieu, lors du Salon Biofach 2014, entre le Synabio et ses adhérents. Ces derniers manifestent en effet un intérêt pour la relocalisation de leurs approvisionnements, en particulier pour les myrtilles, framboises, fraises et cassis. Même si les surfaces consacrées à ces productions, en France, ne sont pas négligeables (392 ha en bio ou en conversion), les producteurs sont souvent des petits producteurs qui commercialisent leurs produits soit en frais, et souvent en circuit court, soit ou les transformant eux-mêmes. Un programme de recherche, d'essais sur le terrain et de développement chez des agriculteurs bio ou dans le cadre de projets de conversion ou d'installation pourrait faire l'objet d'une réponse à l'appel à projets Avenir Bio de l'Agence Bio.
Sainte Paule : La bio à la foire
F. DENET, AuteurLe 31 janvier 2015, avait lieu la traditionnelle foire de la Saint-Paule, à Issoire (63). Si le passé agricole de cette manifestation n'est plus vraiment visible dans les rues de la ville, la Halle aux grains, dans le centre bourg, continue d'accueillir des acteurs de la paysannerie, et abrite désormais les associations et producteurs bio. Luc Vincent, producteur de petits fruits rouges et de plantes aromatiques bio, vient de démarrer son activité en Haute-Loire, et il a pu exposer les produits issus de ses premières cueillettes. Le lycée de Bonnefont (43) était également présent pour faire découvrir les formations bio proposées par l'établissement. Clément Vialle, membre du collectif d'animation de l'association de la monnaie locale du Puy-de-Dôme, la "Doume", a expliqué aux visiteurs le fonctionnement de cette monnaie d'échange, à laquelle, selon lui, l'agriculture biologique correspond bien.
6, 7 et 8 septembre 1974, des dates historiques pour la bio
Jean-François LEMAIRE, AuteurC'est sur le thème "La Culture Biologique, c'est sérieux", que la Fédération Nationale des Syndicats de Défenses de la Culture Biologique et de la Protection de la santé des Sols avait organisé, à Grenoble, au début de septembre 1974, ses Assises. L'article fait un bref rappel des enjeux de l'époque, et relaye quelques commentaires issus de la presse d'alors.
La Bio dans les territoires : Fiches régionales 2014
Dans ce document (extrait des chiffres de l'Agence Bio), chaque région française est caractérisée selon le nombre d'exploitations en bio et/ou en conversion, sa SAU en bio, le nombre de transformateurs et de distributeurs de produits bio présents. Des tableaux et des graphiques montrent l'évolution des chiffres relatifs aux surfaces et aux exploitations. Selon l'Agence Bio, en 2013, en France, les surfaces engagées en agriculture biologique se sont globalement développées partout sur le territoire. 6 régions comptent plus de 2 000 exploitations bio et la moitié des surfaces engagées se situent dans 5 régions : Midi-Pyrénées (130 935 ha), Pays de la Loire (108 437 ha), Languedoc-Roussillon (98 343 ha), Rhône-Alpes (94 217 ha) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (91 959 ha). L'analyse régionale fait ressortir une progression générale du nombre de producteurs, même si les surfaces engagées reculent dans certaines régions (Nord-Pas-de-Calais et Corse) traduisant l'engagement d'exploitations plus petites (maraîchage, culture de plantes à parfum, aromatiques et médicinales...).
Bio en Limousin : Le guide 2014/2015
Le guide « Bio en Limousin », édité par Interbio Limousin, compte 119 contacts utiles aux consommateurs et professionnels à la recherche de matières premières ou de débouchés. Il recense 85 producteurs, 24 transformateurs et organisations professionnelles, et 10 distributeurs. En complément du guide papier, l'annuaire en ligne www.guide-bio-limousin.com permet une recherche facilitée des différents opérateurs bio du Limousin par département, produit et type d'opérateurs.
Du champ au tissu : L'association Lin et Chanvre bio en marche
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'association Lin et Chanvre bio a vu le jour en juin 2013. L'un de ses principaux objectifs : faire connaître la filière existante pour stimuler la demande en lin bio produit localement. La filière chanvre, qui connaît des problématiques similaires, est également concernée. L'association, animée par Inter Bio Normandie, réunit une vingtaine de producteurs, transformateurs et distributeurs, installés en Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire et même en Belgique. Dans cet article, certains d'entre eux témoignent. Ludovic Hervieu obtient de très bons rendements en lin bio, parfois supérieurs à ceux qu'il atteignait auparavant en conventionnel. Selon lui, l'une des clés de la réussite d'une culture de lin est le précédent cultural. Par ailleurs, le contexte pédoclimatique normand est bien adapté à cette culture. Chez les transformateurs engagés, le lin bio reste une filière embryonnaire. Elle pourrait se développer, conjointement au chanvre bio, grâce à la possibilité de mutualiser les outils de transformation pour ces deux plantes. L'association concerne actuellement près de 150 ha de lin bio.
Détergence écologique : "The Greenway to Life" : nouveau standard pour les détergents soutenables
BIO-LINEAIRES, AuteurConsidérant les labels de détergents soutenables existants comme insatisfaisants, un groupe de producteurs de détergents soutenables et d'experts en la matière, issus de différents pays européens, a annoncé la création d'une association, "The Green Way to Life", qui devrait sceller leurs engagements communs et déboucher sur un nouveau label. Pour les initiateurs, il y a une nécessité à expliquer aux consommateurs la complexité technique dont relève un détergent, pour que ceux-ci ne soient pas trompés sur le produit. Un label exigeant, comme le veut Greenway, doit considérer le cycle de vie complet d'un produit détersif (extraction et transformation, transport, utilisation, dégradation). Afin d'accompagner les adhérents-producteurs dans le choix de leurs matières premières, les experts du projet ont développé un outil en ligne, qui leur permet d'évaluer leurs formulations (informations techniques et environnementales des matières premières) et de les confronter à ce qui se fait de mieux sur le plan de la qualité soutenable actuellement. D'ores et déjà, ICEA, certificateur bio influent en Italie, a reconnu la qualité de l'approche Greenway.
Etude des freins et motivations à la conversion à l'AB
Pauline LEBLANC, Auteur ; Julia SICARD, Auteur | LAXOU (Les Provinces, Espace Picardie, 54 520, FRANCE) : CGA DE LORRAINE | 2014Ce travail s'inscrit dans un projet global de développement de la filière Grandes Cultures Bio en Lorraine, mené conjointement par la Chambre Régionale d'Agriculture de Lorraine, le CGA de Lorraine et Coop de France Lorraine. Il a pour objectif d'identifier, grâce à un travail d'enquête auprès des producteurs, quels sont les principaux freins et motivations à la conversion à l'AB des exploitations lorraines à dominante grandes cultures. Ce travail donnera lieu à un plan d'actions impliquant les producteurs, les acteurs de la filière et de l'accompagnement, et aura pour but de développer de façon pérenne la filière grandes cultures biologiques en Lorraine.
Filière avicole : Recherche producteurs bio en poulets !
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurLa filière avicole s'est beaucoup développée en Auvergne à partir de 2009. Le rythme des conversions bio s'est toutefois ralenti depuis 2 ans. Pour répondre à la demande, la filière avicole bio en Auvergne a besoin de 15 bâtiments supplémentaires. L'article rappelle quelles sont les exigences pour s'installer (montant de l'investissement, surface nécessaire), les perspectives de rémunération, et les débouchés que l'on peut envisager en matière de commercialisation. Concernant les exigences, la filière va devoir, en 2015, adapter l'alimentation des volailles en substituant notamment le soja par des alternatives bio.
Les fruits transformés : Une filière qui peine à se structurer
BIO CENTRE' MAG, AuteurSelon l'Agence Bio, on comptait, en 2012, sur le territoire français, 15 400 ha de surfaces fruitières certifiées, soit une progression de 24% par an, et 9 648 ha en conversion. La consommation de fruits frais ou transformés ne cesse, elle aussi, de croître en France. En région Centre, l'évolution des surfaces en fruits, biologiques et en conversion, correspond à une progression de 110% en 4 ans. La plupart des producteurs de fruits commercialisent directement auprès des consommateurs la majeure partie de leurs récoltes, en frais ou transformés. De leur côté, les 7 entreprises de transformation de fruits de la région Centre n'arrivent pas à s'approvisionner en fruits biologiques localement. Selon eux, la qualité irrégulière des fruits, les volumes insuffisants, les prix trop élevés, l'irrégularité de l'approvisionnement sont à l'origine de ces difficultés. Pour certains producteurs, les transformateurs ne sont tout simplement pas prêts à payer le prix du marché, et la situation exige une véritable concertation, surtout avec l'arrivée de nouveaux arboriculteurs bio. Lors d'une journée de rencontre organisée par Arbio et l'Agence Bio, des pistes de solution ont été évoquées, telles que la gestion partagée du risque, l'engagement dans la durée, la transparence et la valorisation des produits en conversion.
Inde : Semences non GM pour les cultures de coton bio
Theresa REBHOLZ, AuteurLe FiBL (Suisse) conduit, en Inde, un essai de longue durée de comparaison de différentes méthodes d'agriculture, et mène des projets de recherche sur les semences de coton. En effet, la domination du coton Bt transgénique qui pousse sur plus de 95% de la surface de coton a quasiment fait disparaître du marché les semences non OGM. Suite à un atelier de travail, la " Déclaration de Dharwad " a été établie et a fixé l'engagement respectif d'instituts de recherche, d'organisations agricoles et de représentants de l'industrie des semences et du textile à promouvoir ensemble la sélection et la production de semences pour l'agriculture biologique et extensive. Les petits paysans sont associés aux différents projets au travers de plateformes d'innovation participatives et d'ateliers, et les recherches tiennent compte de leurs connaissances et de leurs questions pratiques, pour, par exemple, fabriquer des produits phytosanitaires biologiques à base de plantes indigènes.
L'Orri de Planès : Une échappée écologique dans les Pyrénées
Alain APVRILLE, AuteurArif Qureshi et Marta Maristany étaient professeurs avant de se consacrer à un projet de vie écologique dans les Pyrénées. À Planès, petit village situé à 1550 mètres d'altitude, ils ont réhabilité un vieux bâtiment de ferme en gîte, avec l'aide d'un architecte bioclimatique. L'utilisation des énergies renouvelables s'est imposée comme une évidence pour les propriétaires. Ouvert en février 2005, le gîte offre une capacité de 26 couchages, et tourne toute l'année grâce à la proximité des stations de ski. Les randonneurs de passage peuvent aussi camper en mini-yourte ou en tente sur des terrasses végétalisées. Le bâtiment produit sa propre électricité et son eau chaude, avec 42m2 de capteurs solaires thermiques, deux chaudières à gaz dernière génération et une installation photovoltaïque. Les équipements ont été rigoureusement choisis pour réduire les besoins en énergie du bâtiment. Côté restauration, le couple a su peu à peu tisser un réseau qui compte aujourd'hui une trentaine de producteurs locaux à 90% en bio. Cependant, le succès du projet tend actuellement à pâtir des effets de la crise, autant que des profondes mutations dans l'économie touristique, en particulier l'action des sites de réservation qui imposent un rapport de force.
Les PPAM bio en Région PACA : Structuration de la filière bio
Cédric ROBIN, AuteurLors de la dernière édition de Tech&Bio, en septembre 2013, la Chambre d'Agriculture de la Drôme et le Comité Bio du CPPARM (Comité des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) ont organisé une conférence sur le thème de la structuration de la filière. Trois intervenants se sont succédés : Michel Krausz, directeur de la SCA3P (Coopérative des plantes à parfum de Provence), a présenté comment une coopérative de producteurs s'engage dans le développement d'une filière bio, contractualisée avec ses adhérents. Guy Leclerc a expliqué l'histoire du partenariat entre sa société, Fytosan, et des producteurs, qui a abouti à la signature de contrats " BioSolidaire " sur certaines plantes. Enfin, Laurence Arnod, de l'association BioPartenaire, a exposé l'utilité des contrats " BioSolidaire ", contrats équitables Nord-Nord dans l'organisation et la structuration de la filière PPAM bio. L'article propose une synthèse de chacune des interventions.
Quand les consommateurs assument le commerce
Markus SPUHLER, AuteurEn Suisse, les coopératives d'achat, équivalent des "foodcoops" aux États-Unis, se développent de plus en plus. Ce sont les consommateurs eux-mêmes qui s'organisent en coopératives ayant pour but d'acheter leurs denrées alimentaires directement chez les producteurs et les transformateurs, se rendant ainsi indépendants des grandes structures commerciales. Les motivations à se regrouper peuvent être de nature économique, les jeunes y voyant de plus en plus une voie pour l'achat durable des denrées alimentaires, mais aussi de nature politique, trouvant là une alternative aux structures commerciales axées sur le profit et parfois à l'origine de scandales alimentaires et de crises économiques. D'autres y voit la meilleure façon de poursuivre le développement du système d'écoulement des produits bio. C'est le cas de Christophe Meier, à l'origine de la création, en 2006, d'une "foodcoop". Il témoigne sur les points forts d'un tel système d'approvisionnement et d'écoulement des produits, mais aussi sur les défis consistant à commercer directement avec les producteurs. N'étant pas conçue comme une entreprise devant générer du profit, mais plutôt comme un projet social, l'enjeu est de conserver des recettes équilibrées, et un climat agréable. De nouveaux projets tels que celui-ci voient le jour en Suisse. Par exemple, celui de Fredy Meier, à Zurich, qui explique pourquoi cette forme d'organisation marche bien, et comment elle fonctionne. Une plate-forme, dont le rôle serait de coordonner les échanges entre les foodcoops et les producteurs, serait un véritable vecteur pour stabiliser les foodcoops existantes et permettre à de nouvelles de se créer.
Les Réseaux sociaux et le Vin
Patrice MALKA, Auteur ; Vincent PÉTRÉ, Auteur | BORDEAUX (24 Allées de Tourny, 33 000, FRANCE) : ÉDITIONS FÉRET | 2014Vin et numérique se sont rencontrés avec autant de difficultés que la tradition accepte la modernité sur son chemin. Les professionnels du vin se passent encore des réseaux sociaux ou ne les optimisent pas. Le vin a pourtant sa place dans ces médias et beaucoup ont à gagner en adoptant ces supports. Pour autant, il ne faut pas s'engager dans les réseaux sociaux par mode ou sur un coup de tête. Il est nécessaire de réfléchir à ses objectifs et de bâtir sa stratégie en intégrant le fait que les réseaux sociaux sont un des éléments de la communication digitale et plus largement du marketing de l'entreprise. Ce précis est une aide à la décision, comblant la méconnaissance des outils qui sont offerts aux professionnels du vin. Il s'attache à situer les réseaux sociaux dans ce contexte spécifique et apporte des éléments de réponses pour comprendre les enjeux et les bénéfices possibles. Les exemples et bonnes pratiques, présentés tout au long de l'ouvrage, donnent des informations concrètes sur la mise en place et les règles à suivre.
La Vie Claire : La proximité, une volonté au quotidien
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa Vie Claire est acteur engagé dans la distribution de produits biologiques en France depuis 1948. Chaque mois, ce sont 500 tonnes de fruits et légumes bio qui transitent par sa centrale, située à Montagny, dans le Rhône. Sébastien Bas, responsable du secteur fruits et légumes de cette enseigne, souhaite développer l'approvisionnement par les produits de la région Rhône-Alpes. Pour cela, il va à la rencontre des producteurs, à qui il propose un accompagnement et un soutien dans la durée.
Comprendre : Aux sources du commerce équitable ; Au-delà du slogan, une démarche exigeante
Lisa GIACHINO, AuteurEn France, le commerce équitable doit ses origines au réseau Artisans du monde, et à la coopérative Andines. Aujourd'hui, les deux structures partagent un même refus de "monter dans le train de la grande distribution" A l'écart des supermarchés, des entreprises et des associations cherchent, non sans débats et questionnements, à construire une économie plus juste. Tour d'horizon avec Michel Besson, cofondateur de la coopérative Andines et du réseau Minga (qui réunit des professionnels et des citoyens autour d'un objectif de « transformation sociale »), et Jean Huet, coprésident de la fédération Artisans du monde : Quel commerce équitable ? Equitable sur toute la filière ? Du commerce équitable Nord/Nord ? Bénévoles ou professionnels ? Quelles relations avec les producteurs du Sud ? La division internationale du travail ; Quelles garanties ?
Dossier de presse : Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, a présenté, le 14 juin 2013, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l'objectif est de diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d'ici à 2025. Ce dossier de presse présente notamment les onze mesures du Pacte : Mesure 1 : Signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage ; Mesure 2 : Journée nationale de lutte contre le gaspillage, prix "anti-gaspi" des pratiques vertueuses et labellisation de ces pratiques ; Mesure 3 : Des formations sur ce thème dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières ; Mesure 4 : Clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective ; Mesure 5 : Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d'un don alimentaire ; Mesure 6 : La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets ; Mesure 7 : La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises ; Mesure 8 : Remplacement systématique de la mention DLUO par "A consommer de préférence avant..." ; Mesure 9 : Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage ; Mesure 10 : Une nouvelle version du site dédié : www.gaspillagealimentaire.fr ; Mesure 11 : Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique. Sont aussi, entre autres, donnés les engagements pris par les partenaires de l'État signataires du Pacte et la liste des signataires du Pacte.
Il presse les fruits du terroir
Philippe BOURGET, AuteurC'est à Saint-Andiol, dans les Bouches-du-Rhône, qu'Arnaud Redheuil, originaire de Montréal, s'est lancé, en 2009, dans l'entreprenariat en reprenant Sojufel. Cette PME de fabrication de jus de fruits valorise la production d'arboriculteurs régionaux, leur assurant ainsi un débouché quand les fruits ne peuvent être vendus comme produits de bouche. Sous la marque « Pressoirs de Provence », trois activités sont ainsi développées : pressage des fruits ou légumes des producteurs qui souhaitent vendre eux-mêmes leur jus, transformation de fruits achetés auprès d'agriculteurs qui ne font pas de vente directe et commercialisation des jus sous la marque « Pressoirs de Provence », et enfin fabrication des jus pour des distributeurs qui confient cette tâche à l'entreprise. Sur les 1 500 producteurs qui bénéficient de la valorisation Sojufel, 35% sont aujourd'hui en bio.
Impacts sociaux des circuits courts alimentaires sur les exploitations agricoles - Diversité des modèles et analyses croisées
Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Agnès GAUCHE, Auteur ; Denis OLLIVIER, Auteur | CHATEAU-CHINON (6 Place Saint Christophe, 58 120, FRANCE) : C.E.R.D | 2013Le document est issu d'une large étude réalisée dans le cadre du projet lauréat Casdar 2010 : « Élaboration d'un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation ». Ce projet s'est déroulé d'octobre 2010 à décembre 2013 et a réuni 61 partenaires (recherche, instituts techniques, organisations professionnelles agricoles, fédération d'AMAP ), dont 11 contributeurs en continu sur l'ensemble du programme : le Centre d'Études et de Ressources sur la Diversification (CERD), la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'Institut de l'élevage, l'Institut du porc (IFIP), l'Institut Technique de l'Aviculture et de l'Élevage des Petits Animaux (ITAVI), TRAME, la FRCIVAM Bretagne, l'APCA/RESOLIA, la Chambre régionale d'agriculture de Rhône-Alpes, l'INRA UMR Cesaer/AgroSup Dijon et l'INRA UMR Innovation. Le présent document rend compte de l'aspect social associé aux circuits courts, à l'échelle des exploitations. L'étude a reposé sur deux approches complémentaires : traitement de données spécifiques aux aspects sociaux collectées via une enquête par questionnaire auprès de producteurs de 6 familles de produits, et approfondissement de certains aspects par des entretiens avec une diversité dans les acteurs concernés. L'étude souligne notamment la contribution des circuits courts au développement territorial et à la cohésion sociale. Au sommaire : - Méthodologie ; - Typologie des producteurs en circuits courts à partir des entretiens approfondis ; - Analyse transversale sur l'échantillon total du projet ; - Approfondissement des aspects sociaux : Éléments de réponse aux hypothèses de travail ; - Synthèse.
Languedoc-Roussillon : Arcadie récolte ses premières PPAM
Frédéric RIPOCHE, AuteurInstallé dans le Gard, Arcadie est une entreprise qui cultive et transforme les plantes à parfum, aromatiques et médicinales biologiques. 2013 est l'année de la première récolte pour cette structure. Au-delà de son activité de production, Arcadie fournit aussi des références et des modèles technico-économiques dans le cadre du programme Avenir Bio « Sud Aroma bio ». Dans l'objectif de maîtriser au mieux la qualité de ses produits, le transformateur a fait l'acquisition d'un outil de première transformation du frais (séchoir).
Du producteur au consommateur : La ruche qui dit oui, ça butine, ça papillonne et ça essaime
Charlotte BERLIVET, AuteurCréée à l'automne 2010, La ruche qui dit oui est une plateforme Internet dont l'objectif est de réunir des producteurs et des réseaux de consommateurs, le plus localement possible. Rencontre avec Elisabeth Burki, responsable de la ruche de Concarneau, et Loïc Bernard, maraîcher bio, à Elliant (Finistère), qui livre La ruche : le rôle et les motivations d'une responsable de ruche, les atouts et contraintes de ce système, les pistes d'amélioration, ainsi que, côté producteur, les avantages et point faibles de la ruche. Elisabeth Burki a adhéré au projet, il y a un an, avec l'envie d'être un relai sur Concarneau A Rennes, Gilles Boulard a créée, au printemps 2012, la première Ruche de la ville dans le quartier de Bréquigny. Elle fonctionne avec 40 à 60 commandes régulières par semaine La Ruche de Caulnes, dans les Côtes d'Armor, dont Patricia Leblanc est responsable, compte déjà une quarantaine d'inscrits... Le système a le mérite de la transparence et, dans ce lien entre producteur et consommateur, joue un rôle de garantie réciproque. Un encart présente les plus et les moins de La ruche qui dit oui, et le développement de ce débouché en France.
Structurer la filière vinicole : La Fnivab devient France Vin Bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa Fnivab, fédération nationale interprofessionnelle des Vins de l'agriculture biologique, a été créée en 1998 et devient France Vin Bio en 2013. Elle a participé à l'élaboration du cahier des charges européen de la vinification, appliqué depuis le 1er Août 2012. Une vague de conversions a eu lieu en 2011-2012. Les surfaces certifiées en bio atteignent près de 8% des surfaces viticoles françaises et les volumes de production vont probablement doubler entre 2012 et 2014. Les caves coopératives produisent maintenant des volumes leur permettant de se positionner à l'export ou en grandes surfaces et des négoces conventionnels s'intéressent au bio, ce qui risque de tirer les prix vers le bas. Il y a donc un fort enjeu pour maintenir des prix rémunérateurs. France Vin Bio regroupe des producteurs et des négociants et s'appuie sur les structures interprofessionnelles locales déjà existantes. Ceci permet d'avoir de meilleurs moyens pour organiser la filière. France Vin Bio, actuellement structurée autour d'interprofessions des régions Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Champagne-Ardennes et Val de Loire, souhaite maintenant s'ouvrir à d'autres régions pour que les viticulteurs bio français puissent avoir une position coordonnée lors de la révision du règlement de la vinification bio et pour structurer ensemble la filière, en partenariat avec l'Agence Bio.
All the Dirt : Reflections on Organic Farming
Rachel FISHER, Auteur ; Heather STRETCH, Auteur ; Robin TUNNICLIFFE, Auteur | VICTORIA (340 1105 Pandora Avenue, V8V 3P9, CANADA) : TOUCHWOOD EDITIONS | 2012Trois productrices biologiques de la Colombie-Britannique au Canada sont propriétaires de la coopérative Saanich Organics. Cette entreprise commercialise les produits de leurs fermes respectives en plus de distribuer les légumes d'autres producteurs de la région. Leur système de mise en marché comprend un programme de boîtes de légumes livrées à domicile, un étal au marché public et une livraison dans des restaurants et des magasins de détail. Le métier de producteur maraicher n'est pas toujours facile, surtout pour démarrer une entreprise. Cet ouvrage écrit par des producteurs pour des producteurs décrit le cheminement, les réflexions, les joies et les problèmes de chacun. Il s'agit d'un puissant témoignage qui décrit le cheminement des producteurs vers ce que constitue aujourd'hui Saanich Organics. Les auteures partagent avec le lecteur de nombreuses anecdotes ainsi que plusieurs informations techniques. Les trois productrices détaillent tour à tour les caractéristiques de leurs entreprises. Ces fermes complémentaires ont des outils, des cultures, des élevages, des infrastructures et des méthodes de planification différents.
Certification : Les coûts en question
SPORE, AuteurLes labels et signes de qualité sous certification sont de plus en plus nombreux. Conçus notamment pour aider les petits exploitants agricoles à valoriser leurs produits sur le marché mondial, les processus de certification restent coûteux et ne sont pas toujours au bénéfice des producteurs concernés. C'est ce que dénonce l'économiste Tim Harford, selon lequel seuls 10 % du supplément payé par le consommateur reviendrait au producteur, observation confirmée par d'autres études. Les programmes de certification peuvent avoir des objectifs différents : Agriculture Biologique, Fairtrade (commerce équitable), Rainforest Alliance (formation, conseils et accès au crédit pour les producteurs), Marine Stewardship Council (pêche durable). L'engagement dans un de ces programmes présente certains avantages (accès au marché facilité, formation des paysans pour améliorer la qualité de leurs produits et leurs techniques, organisation de la filière) mais aussi des inconvénients (frais élevés, contraintes administratives lourdes, problèmes techniques) qui posent la question de la viabilité de telles démarches. Autre problématique : la possible saturation du marché au vue du nombre toujours croissant d'engagements. Dans les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), des solutions se développent : mise en commun des ressources, systèmes de garantie participatifs, indications géographiques.
Cultures fruitières : 10 % des surfaces en bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2010, les conversions en cultures fruitières ont fait un bond significatif : les surfaces engagées représentaient 46% des surfaces totales en fruits bio. En 2011, si l'élan s'est ralenti, la dynamique se poursuit, la moitié des conversions s'effectuant par démarche progressive, en conservant la mixité. Les fruits frais, pommes, poires, abricots, kiwis, cerises, sont les principales espèces cultivées en bio, principalement en Aquitaine, PACA, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes. Dans le secteur des fruits à coque, châtaignes, noix, noisettes et amandes, les conversions ont triplé par rapport à 2009, et ils sont présents notamment en Rhône-Alpes (noyers et châtaigniers), en Corse (châtaigniers) et en Aquitaine (noyers). Les cultures fruitières dédiées à la transformation, olives en PACA et LanguedocRoussillon et pommes à cidre en Basse-Normandie, ont doublé.
Dictionnaire du commerce équitable : Etat des lieux des recherches universitaires
Vivien BLANCHET, Auteur ; Aurélie CARIMENTRAND, Auteur ; Céline CRAVATTE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Le commerce équitable connaît un fort développement qui ne se dément pas depuis près de vingt ans. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Quels sont les acteurs locaux et internationaux ? Qui l'a inventé et quelles sont les filières concernées ? Voici un dictionnaire qui permet de répondre à ces questions fondamentales tout en présentant une synthèse des recherches menées depuis une quinzaine d'années. Il est le fruit d'un travail collaboratif mené par des chercheurs spécialistes du commerce équitable et des échanges alternatifs, réunis au sein de l'association Fairness. Les différents courants du commerce équitable sont décrits et analysés en prenant en compte les avis des acteurs concernés. L'analyse est pluridisciplinaire et couvre la sociologie, l'anthropologie, les sciences politiques, le droit, l'économie et les sciences du management. Les entrées proposées concernent trois grands domaines : les principes fondamentaux et l'éthique du commerce équitable ; les différents acteurs du commerce équitable ; le développement du commerce équitable. Cet ouvrage de référence s'adresse tout autant aux chercheurs désireux d'étudier le phénomène qu'aux étudiants en sciences sociales ou aux militants, entrepreneurs et citoyens s'interrogeant sur l'équité dans les relations commerciales.
Dossier : Installations en agriculture bio : quels accompagnements pour quels profils ? ; Installations en maraîchage : des projets, des objectifs, des stratégies
Véronique SEGUY, Auteur ; Thérèse PIEL, AuteurCet article présente les résultats d'une étude concernant l'accompagnement de porteurs de projets durant le parcours d'installation en agriculture biologique. Au total, 28 fermes ont été visitées, réparties sur l'ensemble de la Bretagne, avec des agriculteurs installés entre 2006 et 2008. Les productions rencontrées reflètent une forte proportion de maraîchers (plus d'un tiers des installations en AB), suivie de celle des éleveurs laitiers, puis des éleveurs ovins et caprins. Les entretiens ont fait ressortir l'importance de certains facteurs sur le profil des nouveaux installés en fonction desquels quatre groupes de producteurs ont été identifiés. Un tableau les présente (atouts, faiblesses, propositions d'accompagnement) : Groupe 1 : Reprise de l'ensemble de l'outil de production et parfois même des débouchés ; Groupe 2 : Système économiquement performant, producteurs impliqués mais dont la charge de travail est jugée trop forte ; Groupe 3 : Système économiquement fragile, producteurs impliqués dont la charge de travail n'est pas un problème ; Groupe 4 : Difficultés causées par un isolement social et/ou une charge de travail trop élevée et/ou des résultats économiques très faibles. Des pistes d'accompagnement adaptées à chaque profil d'agriculteurs ont émergé : étude de marché valorisable, mutualisation des connaissances, sensibilisation avant l'installation, point à faire, 2 à 3 ans après l'installation, révision des critères d'attribution du crédit d'impôt formation. Trente-cinq maraîchers d'Ille-et-Vilaine, récemment installés, ont pu bénéficier de visites sur le terrain, au cours de l'année 2011. Ont été observés : la formation et la référence que constituent les stages professionnels, le projet de vie et ses difficultés, le nécessaire esprit d'entreprise, la viabilité économique du système de production.
Dossier de presse : Agrilocal.fr : Soutenir les circuits courts ; Accompagner les filières agricoles locales ; Le Département de la Drôme innove
Agrilocal est une innovation du département de la Drôme pour soutenir les producteurs locaux et encourager les circuits courts dans le cadre de la commande publique pour l'approvisionnement de la restauration collective. Le site internet www.agrilocal.fr permet une mise en relation directe entre acheteurs et fournisseurs Porté par le département de la Drôme, en partenariat avec la Chambre d'agriculture, le dispositif Agrilocal est destiné, dans un premier temps, aux gestionnaires des collèges pour favoriser l'approvisionnement des restaurants scolaires en produits locaux de saison. Le dossier de presse en aborde plusieurs aspects : Comment est né Agrilocal ; www.agrilocal.fr, c'est quoi ? ; Comment ça marche ? ; Agrilocal, c'est pour qui ? ; Les avantages du dispositif Agrilocal ; Un contexte départemental favorable à la consommation de produits locaux ; Consommer local : un enjeu de développement durable ; Quelques chiffres.
Emballages : le carton meilleur que les bacs plastique ?
Fleur MASSON, AuteurUne étude réalisée par l'association Carton ondulé de France visait à comparer l'utilisation de caisses en plastique ou de plateaux de carton ondulé pour le conditionnement des fruits et légumes. D'un point de vue environnemental, les différences ne sont pas significatives et ne suffisent pas à faire un choix entre l'un ou l'autre. D'un point de vue économique en revanche, le carton ondulé serait plus intéressant, notamment pour les producteurs. Toutefois, pour les distributeurs, l'utilisation de bacs plastiques reste moins coûteuse, les coûts étant majoritairement supportés par les producteurs. Aujourd'hui, le prix de reprise des cartons usagés, très fluctuant, est un handicap important pour la filière Carton, qui cherche à mieux fédérer le travail des papetiers et des récupérateurs.
Guide bio : Où acheter nos produits biologiques d'Ile de France ? : Avec la bio faites-vous plaisir !
Ce guide, édité par le Groupement d'agriculture biologique de la région Ile-de-France (GAB IdF), présente, en introduction, les finalités politiques du GAB, ses missions, les raisons pour lesquelles les producteurs du GAB IdF ont fait le choix de la bio. Il rassemble, en outre, les adresses et les produits de différentes fermes : - Les fermes de Seine et Marne ; - Les fermes des Yvelines ; - Les fermes d'Essonne ; Seine-Saint-Denis ; - Val de Marne ; - Les fermes du Val d'Oise ; - Marchés ; - Se fournir en AMAP. La dernière page du guide définit ce qu'est un produit bio.
Guide Répertoire de l'Agriculture Bio à la Réunion : 2012-2013
BIO CONSOM'ACTEURS, Auteur ; GAB REUNION, Auteur | LE TAMPON (36 Rue des Gerberas, 97 430, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS REUNION | 2012Ce guide répertoire de l'agriculture bio à La Réunion a été co-édité par Bioconsom'acteurs Réunion, le Gab Réunion (Groupement des agriculteurs biologique de La Réunion) et la Chambre d'agriculture de La Réunion. Présentation : - L'AB : définition, garanties, labels, marques et contrôles ; - Expérimentations en bio : la station d'expérimentation de l'Armeflhor ; - Filière agriculture biologique ; - Producteurs et transformateurs ; - Associations ; - Où manger bio sur l'Ile ? ; - Annonceurs professionnels.
Reportage : Fête du Lait bio : Toujours plus de déj' servis
SYMBIOSE, Auteur7 000 petits déjeuners ont été servis dans des fermes, en 2012, lors de la 8ème édition de la Fête du Lait bio. Cette manifestation est solidement ancrée en Ille-et-Vilaine (Bretagne) : 2 000 petits déjeuners y ont été servis. La Fête du Lait bio gagne d'autres régions et s'installe progressivement dans le paysage agricole bio en Pays de la Loire, en Alsace et en Rhône-Alpes. L'Auvergne et la Champagne-Ardenne sont les deux nouvelles régions arrivées dans l'organisation, en 2012... Les personnes qui viennent d'années en années sont déjà consommatrices de produits biologiques. Un des objectifs de cette Fête du Lait bio est de toucher un nouveau public, pas ou peu consommateur de produits biologiques, pour lui faire découvrir les enjeux d'une agriculture locale, respectueuse de l'environnement et du territoire. L'intérêt est de pérenniser la Fête du Lait dans certaines exploitations afin d'ancrer le rendez-vous dans les têtes et les calendriers, de renforcer la pédagogie lorsque la fête est organisée sur des exploitations non laitières En 2013, il est prévu de maintenir la Fête dans les régions qui ont reçu peu de visiteurs et un groupe de réflexion va être mis en place pour améliorer la communication Des producteurs témoignent sur cet accueil à la ferme : Nicolas Dekeyser et Anne-Sophie Bouriser, maraîchers à Theix (56), Alain, Bernadette et Suzy David, apiculteurs à Argol (29), Gaëtan Marquet et Stéphane Lécrivain, éleveurs laitiers, à Sens de Bretagne (35). Un tableau présente les chiffres de fréquentation de la Fête du Lait bio par région.
Les "Trophées de l'Excellence Bio" : L'innovation au coeur du développement de l'Agriculture Biologique (Seconde édition) : Dossier de presse : Présentation des 8 nominés ; Résultats de la Seconde édition - 2012
La cérémonie de remise de prix de la Seconde édition des Trophées de l'Excellence Bio s'est déroulée le 1er mars 2012 à l'issue du Séminaire International sur la dynamique de développement de l'Agriculture Biologique. Sont récompensés les producteurs, transformateurs et distributeurs ayant réalisé des innovations d'ordre technique, commercial, économique ou social. Le dossier de presse présente les 8 nominés. Pour les producteurs : - Les Côteaux Nantais : des fruits conservés plus longtemps par thermothérapie ; - Trois fermes sont associées à la boulangerie Epi Bio pour fournir du pain bio local aux cantines scolaires avec utilisation d'une source d'énergie locale ; - Bio Loire Océan BLO : expérimentation des livraisons hebdomadaires, en restauration collective, de fruits et légumes biologiques à l'échelle d'un territoire : le Pays Saumurois ; - L'Union Bretonne Pie Noire aide à installer en agriculture biologique des éleveurs de vaches Bretonne Pie Noire avec transformation du lait cru à la ferme et commercialisation de leurs fromages en circuits courts. Pour les transformateurs et distributeurs : - Euro-Nat : dynamisation de la filière « petit épeautre de Haute-Provence » par la création d'un nouveau produit, « bio-pratique » pour le consommateur ; - Lait bio Marque U : un partenariat original et inédit avec une innovation pour l'environnement ; - Le Moulin Decollogne d'Aiserey : un outil dynamisant et fédérateur de la filière bio en Bourgogne et Franche-Comté ; - Biotiful Lunch, une cuisine simple, bio et bonne. Un rappel est aussi fait sur les lauréats de la première édition : mars 2010. Les résultats pour cette seconde édition sont : Deux lauréats : dans la catégorie Producteurs : Les Côteaux Nantais, groupement de 3 arboriculteurs bio, au titre de la mise au point de la thermothérapie pour la conservation des fruits : une technique permettant la conservation des fruits bio sur une plus longue durée, facteur de durabilité pour l'ensemble de la filière ; Dans la catégorie Transformateurs - Distributeurs : Euro-Nat, au titre de la création d'un nouveau produit à base de petit épeautre de Haute-Provence, pratique à l'emploi pour le consommateur, facteur de développement de la filière du petit épeautre sur une base solidaire, dans une région de moyenne montagne. Il y a également eu deux mentions spéciales du Jury : dans la catégorie Producteurs : Trois producteurs de blé bio (Ferme des Charmes, Ferme de Florence et Ferme du Mondot) et la boulangerie Epi-Bio, associés afin d'approvisionner les cantines scolaires en pain bio local et recyclant les huiles et graisses des cuisines d'un lycée agricole et de restaurateurs locaux comme carburant ; dans la catégorie Transformateurs - Distributeurs : La laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, BIOLAIT et Système U pour la mise en place d'un partenariat tripartite inédit, s'inscrivant dans la durée avec le lancement d'une nouvelle bouteille, plus légère et plus respectueuse de l'environnement.
Approvisionner la restauration collective en produits Bio
Intégrer des produits bio et locaux dans les repas proposés dans les restaurants collectifs est un objectif de plus en plus récurrent dans les communes, écoles ou administrations. Les producteurs s'organisent pour répondre à cette demande. L'article propose un tour d'horizon de l'organisation des producteurs bio dans le département ardéchois. Ce territoire présente des caractéristiques, telles que la logistique, les volumes demandés et la taille des structures, qui rendent l'organisation de l'approvisionnement difficile. Agri Bio Ardèche, la Chambre d'agriculture et le CIVAM soutiennent les initiatives des « petits bassins de consommation ». Ces territoires s'organisent pour optimiser l'offre et la demande entre restaurants collectifs et producteurs.
Biottin Alimentation
Cette édition du Biottin Alimentation (pour laquelle les données présentées ont été collectées par Nature & Progrès Belgique) présente, en introduction, l'agriculture biologique, les circuits courts, les groupes d'achats, la charte Nature & Progrès Belgique. Il référence, par ailleurs, sur le territoire belge, région par région : Bruxelles-Capitale ; Hainaut ; Luxembourg ; Brabant wallon ; Liège ; Namur, les opérateurs de l'agriculture biologique : 121 producteurs et transformateurs bio commercialisant sur leur lieu de production ; 132 magasins bio ; 51 marchés publics ; les endroits en Wallonie où l'on trouve des paniers bio ; les entreprises qui livrent des produits bio à domicile ; 10 restaurants et traiteurs bio ; les fermes bio proposant le gîte, le camping ou toute autre activité pédagogique. Un index donne les points de vente.
Des circuits courts en grandes et moyennes surfaces
Hugo BARTHALAY, AuteurOn connaissait les circuits courts entre producteurs et consommateurs. La marque « Le petit producteur » s'adresse, elle, aux circuits courts entre GMS et producteurs. D'abord de statut associatif, cette structure s'est ensuite constituée en société anonyme. Intermédiaire entre les paysans et les GMS, cette marque évite aux paysans de discuter en position de faiblesse vis-à-vis de la GMS. Elle a même obtenu des contrats entre la GMS et le paysan, où le paysan décide de la date de livraison, sans engagement sur les volumes à fournir. La marque « Le petit producteur » décline les produits en plusieurs catégories : haut de gamme, agriculture en conversion, agriculture biologique, direct production (des fruits et légumes produits à moins de 30 km du lieu de vente) et « je mange local » (moins de 160 km). Ce concept semble bien fonctionner, puisque la marque regroupe aujourd'hui environ 600 articles dans un millier de points de vente et concerne 450 agriculteurs, le tout pour un chiffre d'affaires de dix millions d'euros. Et après les fruits et les légumes, c'est bientôt la viande qui sera concernée.
Comment développer l'introduction des produits Bio locaux dans les restaurants collectifs sarthois
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement", dans le cadre d'un stage effectué au sein du Groupement des agriculteurs bio de la Sarthe (GAB72). Il traite des stratégies de développement de l'introduction des produits bio locaux en restauration collective dans un département rural, la Sarthe, dans le but de consolider ce débouché pour les producteurs. Une présentation est faite des principes de fonctionnement de la restauration collective à destination des producteurs souhaitant s'orienter vers ce débouché. Les actions mises en place pour développer ce débouché sont détaillées : réunions pour favoriser l'échange et le contact ; diffusion de l'offre locale au travers d'un annuaire spécifique ; coordination de la demande au travers d'outils permettant de référencer les projets des collectivités. L'analyse porte sur les freins au développement de tels produits en restauration collective dans un département qui compte peu de producteurs bio (la demande des collectivités est importante et l'offre ne correspond pas forcément à leurs attentes). Elle propose des pistes de réflexions et d'actions (communiquer autour de l'expérience de quelques collectivités engagées dans l'introduction de produits biologiques pour répondre à l'interrogation d'autres collectivités, amélioration du guide qui a un rôle dans l'introduction de produits bio en restauration collective, constat que le débouché Restauration Hors Domicile (RHD) est très secondaire pour la plupart des producteurs, besoin pour les producteurs du GAB72 de se professionnaliser...).
Guide de l'Agriculture BiOlogique Corse : Edition 2010-2011
Ce guide, réalisé par le CIVAM BIO CORSE, est organisé en différentes parties : - L'agriculture biologique en Corse (les chiffres de la filière, les bénéfices de la bio, comment produit-on en bio ?) ; - L'agriculture biologique, un signe officiel de qualité (des garanties : les contrôles et la certification, comment reconnaître un produit bio ?) ; - Consommer bio, c'est consommer différemment ? (Consommer local, c'est l'idéal ; les produits bio sont-ils plus chers ?) ; - Annuaire des producteurs bio, assorti des produits à la vente (Bastia, Saint Florent, Cap Corse ; Casinca, Costa Verde, Castagniccia ; Costa Serena ; Centre Corse ; Sud Corse ; Vallée du Taravu ; Balagne ; Régions d'Ajaccio et Cargèse) ; - Annuaire des transformateurs, magasins, traiteurs et restaurateurs bio ; - Index ; - Retrouver les producteurs bio sur les marchés ; - Adresses utiles.
Les multinationales se nichent dans l'équitable
Johanne VILLEGAS, AuteurUne étude d'AVSF (agronomes et vétérinaires sans frontières) révèle que les multinationales tentent d'investir le secteur du marché équitable pour freiner l'autonomisation des producteurs. En effet, depuis la mise en place de filières équitables en 2003, plusieurs organisations de producteurs ont décidé de commercialiser directement leur production. Comment s'y prennent les multinationales ? En créant par exemple une fondation qui verse la même prime aux producteurs que dans leurs propres filières de commerce équitable (c'est le cas au Pérou pour la production de bananes). Mais comment les multinationales ont-elles pu pénétrer la filière du marché équitable ? Simplement parce que les critères du label Flo (Fair trade labelling organisations international) s'inquiètent juste du prix payé au producteur, et non de l'ensemble de la chaîne de commercialisation...
Récupérer les feuilles mortes
Pierre SAINT-YVES, AuteurLa municipalité de Saint-Étienne-des-Grès en Mauricie au Québec a démarré un projet pilote de cueillette de feuilles mortes à des fins de compostage pour les producteurs maraîchers. La population est invitée à mettre leurs feuilles mortes dans des sacs de papier compostables ou de les apporter directement chez les producteurs participants. En 2011, quarante et une fermes ont participé au projet. En 2010, l'apport de débris végétaux a généré 500 tonnes de compost. Cette campagne est unique au Québec et implique plusieurs intervenants de l'agriculture, du domaine municipal et de l'environnement. En plus de l'apport pour l'agriculture, ce projet réduit des déchets domestiques, une quantité importante de sacs de plastique destinés au site d'enfouissement local.
Transmettre sa passion des marchés publics
Thierry LARIVIERE, AuteurAfin de favoriser le recrutement de producteurs dans les marchés publics, l'Association des marchés publics du Québec (AMPQ) propose un programme de jumelage aux producteurs non initiés à ce mode de commercialisation. Ainsi, les producteurs intéressés peuvent passer une journée en compagnie d'un producteur et vivre concrètement une expérience de vente derrière un comptoir. Ce qui leur permet de vérifier s'ils ont la vocation pour ce type de mise en marché. Parmi les trucs du métier que peuvent retenir les apprentis figurent, l'importance de donner une impression d'abondance sur les étals, de proposer un affichage clair, de choisir un bon éclairage, de déterminer des prix en tenant compte des coûts de production, mais aussi de la concurrence dans le marché et de l'importance d'avoir un bon contact avec les clients. Pour intéresser des producteurs à tenir un kiosque dans un marché public, il faut avoir un bon achalandage permettant de générer suffisamment de ventes et de rentabiliser l'opération. Toutefois, c'est aussi la présence de producteurs qui attirent les clients dans les marchés publics. Le programme peut aider certains gestionnaires de marchés publics ayant de la difficulté à recruter des producteurs. À noter que le nombre de marchés publics au Québec est passé de 65 en 2007 à 90 en 2011 et que l'augmentation du nombre de producteurs ne suit pas la même progression.
Annuaire Vert : 28ème édition
Depuis 1983, l'Annuaire Vert a pour vocation de favoriser les relations économiques des intervenants de la bio et des produits verts. Dans ce but, cette édition 2011 (28ème édition) a été enrichie et remaniée afin de faciliter les recherches de l'utilisateur et de permettre ainsi un accès plus large à l'information, tous critères confondus. Elle rassemble une multitude d'adresses en matière de : Alimentation biologique, diététique, P.A.I. (producteurs, transformateurs, distributeurs ; catalogue produits ; formations) ; Cosmétique bio et matières premières végétales (producteurs, transformateurs, distributeurs ; catalogue produits ; formations) ; Équipement, services aux entreprises (services aux magasins, aux professionnels, matériel et consommables ; formulation, façonnage, analyses ; agrofournitures et intrants ; assurances, conseil, finances, communication ; catalogue produits) ; Index (index par activité et filière ; index par marque) ; Ecoconstruction, énergies vertes (matériaux naturels ; métiers de la construction écologique, architectes ; énergies renouvelables ; catalogue produits ; formations) ; Habitat, éco-attitude (équipement et entretien de la maison ; mode et accessoires ; forme et bien-être ; catalogue produits) ; Commerces spécialisés et secteur bien-être (franchises et groupements ; magasins et restauration ; instituts de beauté bio ; parapharmacies ; thérapeutiques naturelles) ; Institutionnels et Médias (groupements professionnels ; organismes certificateurs européens ; presse / salons ; index géographique). La version papier se complète d'une version web : http://www.annuairevert.com.
Bio Cohérence, les adhésions sont ouvertes
Virginie JOURDAN, AuteurLancée le 12 avril 2010, à Paris, la nouvelle marque collective bio française "Bio Cohérence" lance sa campagne d'adhésion auprès des producteurs. Portée par des producteurs, des distributeurs et des transformateurs, Bio Cohérence veut faire vivre et valoriser une agriculture biologique respectueuse des équilibres environnementaux, mais aussi sociaux et économiques. Les coûts d'adhésion et l'implication des producteurs du réseau sont passés en revue. Dominique Techer, producteur et président de Bio Cohérence affirme que "Le réglement européen reste bien sûr le socle de base puisque c'est le langage commun entre tous les agriculteurs bio". Il ajoute que "Pour les producteurs, Bio Cohérence, est l'occasion d'une reprise en main du cahier des charges et de leur capacité à le faire évoluer. C'est aussi l'opportunité de fixer un cap pour la bio de demain et c'est un moyen d'emmener les producteurs vers plus d'autonomie." Ainsi, pour être certifiées Bio Cohérence, les fermes seront 100 % bio, l'alimentation des animaux sera aussi 100 % bio et majoritairement produite sur la ferme...
Les circuits courts : Définition et état des lieux
Gilles CHRISTY, Auteur ; Danièle SCANDELLA, AuteurLa commercialisation en circuit court s'exerce soit par la vente directe, soit par la vente indirecte, à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire. Très peu de données permettent de caractériser ce marché. Le recensement général agricole de 2011, dont le questionnaire a été amendé pour aborder cette question, permettra de le quantifier. Certaines caractéristiques qualitatives ont néanmoins déjà été étudiées. Ainsi, les motivations des consommateurs pour les achats en circuit court sont à la fois hédonistes (recherche de fraîcheur, de goût, de qualité), citoyennes (respect de la saison, échanges avec le producteur ), voire militantes. Pour les producteurs, s'y ajoutent les motivations économiques (amélioration du revenu). Ce mode de commercialisation nécessite un engagement important de leur part, en termes de temps et d'organisation (diversification des produits proposés ). Les acteurs des réseaux, des producteurs aux consommateurs, sont de plus en plus impliqués. Ces nouvelles filières ont besoin de se structurer, de disposer de références technico-économiques pour se développer. Afin de compléter les connaissances actuelles, le CTIFL va approfondir la question de l'approvisionnement, en circuit court, des magasins (détaillants ou GMS) : pérennité des volumes, motivations, répartition géographique de ces pratiques.
Créations de groupes de producteurs par laiteries : Les producteurs de l'Ouest se forment
Solenn LE DAVADIC, Auteur ; Ivan SACHET, AuteurUne dizaine de producteurs de lait bio du Grand Ouest ont participé le mardi 29 juin 2010 à une journée de formation sur les formes juridiques d'organisation des producteurs en filière laitière biologique. Le témoignage d'expériences de structuration dans l'Est de la France et l'expertise d'un juriste ont permis aux producteurs présents à cette journée de formation de retenir l'organisation de structures de type associatif au niveau des laiteries ou des bassins de collecte pour renforcer les relations entre les producteurs et les transformateurs. Des éléments de rappel du contexte sont apportés dans l'article, avant d'approfondir les enseignements à tirer de la formation : - Évolution du contexte de la production laitière bio en Bretagne à l'horizon 2011 ; - Niveau actuel de valorisation du lait bio ; - Quels enseignements tirer de la journée de formation du 29 juin 2010 ? ; - Les producteurs de lait bio du Grand Ouest veulent passer à l'action.
Dossier : Des producteurs bio s'organisent
Valérie THIAULT, Auteur ; Samuel CHATELLIER-LANG, Auteur ; Phuilippe CABARAT, Auteur ; ET AL.Des producteurs bio s'organisent dans le souci de structurer les filières de l'agriculture biologique dont ils sont issus et de valoriser au mieux leurs produits. Certains d'entre eux témoignent à travers les structures qu'ils représentent : - NorABio, une coopérative bio (la coopérative NorABio rassemble aujourd'hui 70 producteurs du Nord-Pas-de-Calais, tous engagés dans une démarche d'agriculture biologique, et commercialise notamment les productions végétales et fruitières de ses adhérents, en circuits court et long...) ; - BIO DIRECT, le porc biologique (Cette structure, qui assure une mission de coordination du développement du porc biologique, s'appuie sur ERCA BIO, structure spécialisée dans le commerce de la viande de porcs bio, en co-actionnariat avec la coopérative COOPERL ARC ATLANTIQUE) ; - Eleveurs bio de France (EBF) (Les associations EBF représentent, en terme de filières organisées, plus de 50 % des éleveurs biologiques et de leurs productions en bovin, ovin, porcin...) ; - Normandie Fermes Bio (Normandie Fermes Bio est une plate-forme de distribution (viande à l'origine, multi-produits aujourd'hui) qui a pour vocation la distribution de produits biologiques d'origine normande vers les consommateurs de Normandie et de la région parisienne...).
La filière bretonne cherche de nouveaux producteurs : Le sarrasin : bonheur des meuniers et crêpiers
Ivan SACHET, AuteurEn Bretagne, 740 hectares de sarrasin bio étaient cultivés en 2009, soit 11 % des céréales bio. 80 % du tonnage est réservé à la vente. Aujourd'hui encore, la filière cherche de nouveaux producteurs. L'article évoque plusieurs points quant à la relocalisation de la culture et au développement de filières : - Une dynamique forte en Bretagne (la relocalisation de la culture est un des objectifs centraux de l'association "Blé Noir Tradition Bretagne"...) ; - Développer le local, des meuniers s'engagent (TREBLEC pour le blé noir écrasé au Moulin de La Courbe fait notamment partie des meuniers moteurs de la relocalisation de la production de blé noir en Bretagne) ; - Un moulin de dimension familiale dédié au blé noir et une école de crêperie (créée il y a 20 ans par Jean-Christophe Celbert, gérant au Moulin de La Courbe) ; - 1 000 tonnes de blé noir bio dès 2010 (approvisionnement du moulin en blé noir et développement des débouchés) ; - "Les greniers bio d'Armorique" (accompagnement par le réseau GAB-FRAB de l'émergence et du développement des filières régionales dont celle des céréales pour l'alimentation humaine animée par l'association "les greniers bio d'Armorique") ; - Contacts destinés aux producteurs intéressés pour mettre en culture du blé noir dès le printemps 2010 (FRAB, Agrobio35).
La filière laitière biologique en 2008 : La part des produits frais "bio" se conforte
Odile LE TOLLEC, AuteurCe document fait le point sur la filière laitière biologique en 2008. Les fabrications de produits laitiers biologiques sont dynamiques en 2008 ; leur part dans la fabrication totale de produits frais augmente mais reste faible ; la collecte de lait "bio" se stabilise. Après une introduction (progression en 2008 par rapport à 2007 des produits laitiers issus de la transformation du lait "bio", à l'exception des fromages affinés, effet conjugué de la hausse des fabrications biologiques et de la stabilisation de la collecte de lait "bio" qui permet une plus grande valorisation du lait "bio" collecté, poursuite de la baisse du taux de déclassement), le document évoque plusieurs points : - Succès des produits frais ; - Fromages frais "bio" en forte croissance ; - Stabilisation de la collecte ; - Une baisse moins accentuée des producteurs ; - Cinq établissements collectent la moitié de la production de lait "bio" ; - La crise du lait profitera-t-elle au marché du "bio" ?
La filière légumes biologiques en Ardèche : Chiffres clés : Edition 2010
Cette fiche, éditée par AGRI BIO ARDECHE et APPUI BIO, présente la filière légumes biologiques en Ardèche, en référence notamment à des données issues de l'Observatoire Corabio 2010. La fiche présente la production de légumes : 20 % des surfaces de légumes en Ardèche sont bio (85 producteurs de légumes bio sur 73 ha, soit moins de 10 % des surfaces légumières bio de Rhône-Alpes) ; demande locale très forte : marché de la vente directe (marché, vente à la ferme...), plus de 15 magasins spécialisés dans l'alimentation biologique (besoin de 10 à 50 kg par semaine)... ; répartition géographique des producteurs bio. Par ailleurs, la fiche présente les acteurs de la commercialisation (localisation et contact) de légumes biologiques : les producteurs de plants, les transformateurs pour du travail à façon, les grossistes expéditeurs ardéchois, les grossistes expéditeurs (hors département), les plateformes d'approvisionnement des magasins spécialisés et de la restauration collective, les transformateurs.
Guide variétal Grand Ouest légumes Bio 2010
AGROBIO 35, Auteur ; GAB 56, Auteur ; MAB 16, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : AGROBIO 35 | 2010Pour la première fois, ce guide est l'objet d'un travail commun entre techniciens de GAB des départements de Charente (MAB 16), Côtes d'Armor (GAB 22), Finistère (GAB 29), Ille-et-Vilaine (Agrobio 35), Loire-Atlantique (GAB 44) et Morbihan (GAB du Morbihan), réalisé avec l'appui de la région Pays de la Loire, ainsi que celui du département de Loire-Atlantique. Cette mutualisation a permis d'approfondir les choix de chaque espèce de légumes cultivés en bio et de développer de nouvelles fiches. Une présentation du guide est faite en ce qui concerne sa mise en place (aide au producteur dans ses commandes de graines et plants) ; sa réalisation (selon plusieurs critères : choix de variétés adaptées à la région, répondre aux exigences du marché et de la production biologique, disponibilité en semences biologiques ou non traitées) ; la législation (obligation quant à l'utilisation de semences certifiées bio, dérogation pour approvisionnement en semences non traitées pour chaque variété non disponible en semences biologiques, espèces classées hors dérogation). Le référentiel n'est pas exhaustif et la version proposée sera complétée et modifiée au fur et à mesure des nouvelles observations. Ce guide demeure une préconisation (et non pas un catalogue) des variétés qui présentent un intérêt technique à l'heure actuelle. Le guide propose une codification des maisons de semences, les coordonnées de producteurs de plants bio (Vendée, Côtes-d'Armor, Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine, Finistère, et Charente-Maritime), les dérogations générales ; les semences ou plants de légumes bio (variétés confirmées, variétés à essayer, observations, disponibilité) : ail, aubergine, betterave, bette, carotte, céleri, chicorée, chou brocoli... radis, tomate.
Liste des producteurs, des transformateurs et des grossistes
Le répertoire, édité par l'association Demeter France, permet d'identifier et de localiser les producteurs, les transformateurs et les grossistes qui travaillent, élaborent, distribuent des produits issus de l'agriculture bio-dynamique (portant la marque Demeter, du même nom que l'association). Le classement est effectué par département. A l'intérieur de ce classement, il est possible de trouver, pour chaque domaine ou entreprise, en plus de leurs coordonnées, la liste des produits vendus, les principaux points de vente et les possibilités d'accueil (accueil de stagiaires, de classes, accueil à la ferme...).
Le nouveau logo bio européen : Avancées ou reculs ?
Caroline BONGIRAUD, AuteurUn nouveau logo bio européen existe depuis le 1er juillet 2010. Quel sera son impact sur la bio "historique" ? Juliette Leroux, chargée de mission Réglementation bio à la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), revient, dans un entretien, sur différents points : historique des règlementations bio ; raison d'être du logo AB ; plus et moins de ce nouveau règlement bio (fin de la possibilité de suivre des cahiers des charges nationaux, points concernant l'élevage avec la fin du CC-REPAB-F sur les traitements vétérinaires, le lien au sol alimentaire..., nouveautés positives concernant la production végétale, l'interdiction de l'hydroponie (culture hors-sol)...) ; les OGM qui restent interdits en bio ; conséquence du nouveau règlement (volonté d'une fluidification du marché de la bio afin d'assurer son développement mais risque, selon la Fnab, d'une version très intensive de l'agriculture biologique...) ; vision extensive de la bio et situation des petits producteurs ; présentation de la marque bio collective Bio Cohérence ; logos et rôle des marques privées...
Partenariat entre producteurs et industriels : Bio : Union dans le cochon
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurAlors que la demande en produits bio explose, la boucherie peine à suivre. À commencer par le porc (le bio représente moins de 1 % du cheptel de truies reproductrices). Face à ce constat, les producteurs et les industriels tentent de s'organiser pour lancer véritablement la filière porc bio. Dernière démarche en date, celle annoncée début avril par Orléans Viandes et Sicaba, deux abatteurs-transformateurs, associés à trois coopératives d'éleveurs de porcs bio : Cirhyo, Copalice et Agrial. Réunis, ces trois groupements représentent encore une production modeste d'environ 13 000 porcs/an. Le projet, financé par l'Agence Bio à hauteur de 1,2 million d'euros, concerne les régions Centre, Auvergne, Limousin et Bourgogne.
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio : Fiche filière agriculture biologique de Rhône-Alpes
La fiche filière agriculture biologique de Rhône-Alpes concernant les plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio aborde plusieurs points : - Les marchés : la cosmétique, la parfumerie, l'aromathérapie, la phytothérapie, l'alimentaire ; - Données nationales ; - L'organisation de la production ; - Données régionales. Par ailleurs, la fiche indique les coordonnées de 6 organisations de producteurs (de 5 % à 100 % bio) en Rhône-Alpes.
Producteurs laitiers biologiques (Lettre d'info filières)
En 2010, les "Lettres d'info filières" de la Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France (FNAB), qui s'adressent aux agriculteurs et à leurs organisations économiques (repères pour se situer sur les marchés biologiques), portent sur trois secteurs biologiques spécifiques : fruits à pépins, grandes cultures et lait. Pour la filière laitière, ces lettres sont bimensuelles. La lettre relative aux "Producteurs laitiers biologiques" est organisée en plusieurs parties : - Conversions et valorisation (suite à des enquêtes réalisées par la FNAB et le CNIEL, Centre national interprofessionnel de l'économie laitière, basées sur le nombre de producteurs en conversion et les volumes de lait qu'ils génèreront par tranche de six mois, réalisées sur les producteurs entrés en conversion en 2008 et en 2009, il apparaît qu'à la fin de l'année 2011, environ 110 millions de litres de lait bio supplémentaires devraient alimenter le marché... Cette arrivée de nouveaux volumes, selon une estimation de la FNAB, permettra à peine de combler le déficit actuel de lait bio en France) ; - Côté économie (travail de la commission bio du CNIEL sur l'élaboration d'indicateurs de suivi économiques des filières laitières bio, à la demande de la FNAB et du Cil Ouest interprofession BIO... ; tentative de mobilisation du Cil Ouest, en 2010, sur la discussion des prix du lait bio ; prix du lait bio et perspectives pour 2010 : le prix moyen annuel du lait biologique étant situé entre 400 et 430 les 1 000 litres...) ; - Echos des régions (face à la forte progression de la demande et de la production de lait bio, les éleveurs de lait bio voient la nécessité de s'organiser et doivent proposer des cadres et modalités de contrats adaptés aux filières bio...).
Restauration collective bio en approvisionnement local : Les cuisiniers, véritable courroie de transmission
Yann JAFFRE, AuteurEmbauchée, il y 9 ans, comme commerciale pour le GIE (Groupement d'intérêt économique) Manger bio 35, qui fête ses 10 ans cette année, Sophie Jeannin revient notamment sur le rôle essentiel des cuisiniers dans la réussite d'une restauration collective approvisionnée localement. L'entretien a porté sur plusieurs points : présentation de Manger Bio 35, relation entretenue par Manger Bio 35 avec les cuisiniers, relation entre les producteurs et les cuisiniers, formations des cuisiniers à envisager, respect de la saisonnalité, contraintes fortes des cuisiniers que les fournisseurs doivent savoir respecter, démarche des cuisiniers qui font du bio, rôles des producteurs bio par rapport aux cuisiniers de la restauration collective, perception par les cuisiniers du côté militant des producteurs, rôle des cuisiniers dans un projet de mise en place de restauration collective en bio.
Restauration collective : Jouer la carte du collectif pour les repas bio
Françoise BALAY, AuteurDepuis 2008, le GAB d'Armor, en partenariat avec les Pays Trégor Goëlo et Pays de Guingamp, a initié des réflexions plus collectives et non plus uniquement individuelles quant à la mise en place d'une restauration collective. L'échelle de la communauté de communes a été jugée la plus pertinente pour démarrer les réflexions. Les axes de travail sur lesquels se sont penchés des groupes de travail intercommunaux (démarrés en 2009) portent essentiellement sur la mutualisation de l'approvisionnement ; les économies d'échelles et la gestion des plus values ; les implications et la formation des personnels de cuisine. L'article évoque la démarche de la communauté de communes "Lannion Trégor Agglomération" ; l'idée innovante d'un groupement d'achat ; l'accompagnement non seulement de la demande mais également de tous les agriculteurs bio ou en devenir qui s'intéressent à ce débouché. Cependant, livrer la restauration collective pour un producteur bio nécessite une étude de faisabilité en termes d'organisation du travail, de mode de vente, de rentabilité économique... Un encart est consacré aux modes d'approvisionnement par les fournisseurs vers les restaurants hors domicile, un autre est consacré aux chiffres 2009 à l'échelle des Pays Trégor Goëlo et Pays de Guingamp (sur la base de 1 600 000 repas servis avec au moins un ingrédient bio).
Les sorbets du jardin
Stéphane PERRAUD, AuteurA Saint Etienne en Bresse, en Saône-et-Loire, Denis Juhé transforme en sorbets depuis plus de 25 ans, les fruits biologiques qu'il produit. Après avoir été conseiller juridique à la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne, il s'est installé en maraîchage, puis s'est spécialisé en production de petits fruits rouges et fabrication de sorbets, pour lesquels il déposé sa marque, Sorbiop. Il vend l'essentiel de ses produits dans les magasins bio, en passant par deux distributeurs sous les marques Bonneterre et Kilimandjabio, et en direct dans des salons. Aujourd'hui, il forme une jeune femme, future repreneur de l'entreprise. Grâce à la Dotation jeune agriculteur et à un emprunt bancaire, elle souhaite construire un bâtiment supplémentaire entièrement écologique en bois et ouate de cellulose pour développer l'activité avec une salariée. Elle projette d'accroître la vente directe et d'innover avec la création de nouveaux parfums.