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Bio en Limousin : Le guide 2014/2015
Le guide « Bio en Limousin », édité par Interbio Limousin, compte 119 contacts utiles aux consommateurs et professionnels à la recherche de matières premières ou de débouchés. Il recense 85 producteurs, 24 transformateurs et organisations professionnelles, et 10 distributeurs. En complément du guide papier, l'annuaire en ligne www.guide-bio-limousin.com permet une recherche facilitée des différents opérateurs bio du Limousin par département, produit et type d'opérateurs.
Du champ au tissu : L'association Lin et Chanvre bio en marche
Frédéric RIPOCHE, AuteurL'association Lin et Chanvre bio a vu le jour en juin 2013. L'un de ses principaux objectifs : faire connaître la filière existante pour stimuler la demande en lin bio produit localement. La filière chanvre, qui connaît des problématiques similaires, est également concernée. L'association, animée par Inter Bio Normandie, réunit une vingtaine de producteurs, transformateurs et distributeurs, installés en Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire et même en Belgique. Dans cet article, certains d'entre eux témoignent. Ludovic Hervieu obtient de très bons rendements en lin bio, parfois supérieurs à ceux qu'il atteignait auparavant en conventionnel. Selon lui, l'une des clés de la réussite d'une culture de lin est le précédent cultural. Par ailleurs, le contexte pédoclimatique normand est bien adapté à cette culture. Chez les transformateurs engagés, le lin bio reste une filière embryonnaire. Elle pourrait se développer, conjointement au chanvre bio, grâce à la possibilité de mutualiser les outils de transformation pour ces deux plantes. L'association concerne actuellement près de 150 ha de lin bio.
Détergence écologique : "The Greenway to Life" : nouveau standard pour les détergents soutenables
BIO-LINEAIRES, AuteurConsidérant les labels de détergents soutenables existants comme insatisfaisants, un groupe de producteurs de détergents soutenables et d'experts en la matière, issus de différents pays européens, a annoncé la création d'une association, "The Green Way to Life", qui devrait sceller leurs engagements communs et déboucher sur un nouveau label. Pour les initiateurs, il y a une nécessité à expliquer aux consommateurs la complexité technique dont relève un détergent, pour que ceux-ci ne soient pas trompés sur le produit. Un label exigeant, comme le veut Greenway, doit considérer le cycle de vie complet d'un produit détersif (extraction et transformation, transport, utilisation, dégradation). Afin d'accompagner les adhérents-producteurs dans le choix de leurs matières premières, les experts du projet ont développé un outil en ligne, qui leur permet d'évaluer leurs formulations (informations techniques et environnementales des matières premières) et de les confronter à ce qui se fait de mieux sur le plan de la qualité soutenable actuellement. D'ores et déjà, ICEA, certificateur bio influent en Italie, a reconnu la qualité de l'approche Greenway.
Etude des freins et motivations à la conversion à l'AB
Pauline LEBLANC, Auteur ; Julia SICARD, Auteur | LAXOU (Les Provinces, Espace Picardie, 54 520, FRANCE) : CGA DE LORRAINE | 2014Ce travail s'inscrit dans un projet global de développement de la filière Grandes Cultures Bio en Lorraine, mené conjointement par la Chambre Régionale d'Agriculture de Lorraine, le CGA de Lorraine et Coop de France Lorraine. Il a pour objectif d'identifier, grâce à un travail d'enquête auprès des producteurs, quels sont les principaux freins et motivations à la conversion à l'AB des exploitations lorraines à dominante grandes cultures. Ce travail donnera lieu à un plan d'actions impliquant les producteurs, les acteurs de la filière et de l'accompagnement, et aura pour but de développer de façon pérenne la filière grandes cultures biologiques en Lorraine.
Filière avicole : Recherche producteurs bio en poulets !
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurLa filière avicole s'est beaucoup développée en Auvergne à partir de 2009. Le rythme des conversions bio s'est toutefois ralenti depuis 2 ans. Pour répondre à la demande, la filière avicole bio en Auvergne a besoin de 15 bâtiments supplémentaires. L'article rappelle quelles sont les exigences pour s'installer (montant de l'investissement, surface nécessaire), les perspectives de rémunération, et les débouchés que l'on peut envisager en matière de commercialisation. Concernant les exigences, la filière va devoir, en 2015, adapter l'alimentation des volailles en substituant notamment le soja par des alternatives bio.
Les fruits transformés : Une filière qui peine à se structurer
BIO CENTRE' MAG, AuteurSelon l'Agence Bio, on comptait, en 2012, sur le territoire français, 15 400 ha de surfaces fruitières certifiées, soit une progression de 24% par an, et 9 648 ha en conversion. La consommation de fruits frais ou transformés ne cesse, elle aussi, de croître en France. En région Centre, l'évolution des surfaces en fruits, biologiques et en conversion, correspond à une progression de 110% en 4 ans. La plupart des producteurs de fruits commercialisent directement auprès des consommateurs la majeure partie de leurs récoltes, en frais ou transformés. De leur côté, les 7 entreprises de transformation de fruits de la région Centre n'arrivent pas à s'approvisionner en fruits biologiques localement. Selon eux, la qualité irrégulière des fruits, les volumes insuffisants, les prix trop élevés, l'irrégularité de l'approvisionnement sont à l'origine de ces difficultés. Pour certains producteurs, les transformateurs ne sont tout simplement pas prêts à payer le prix du marché, et la situation exige une véritable concertation, surtout avec l'arrivée de nouveaux arboriculteurs bio. Lors d'une journée de rencontre organisée par Arbio et l'Agence Bio, des pistes de solution ont été évoquées, telles que la gestion partagée du risque, l'engagement dans la durée, la transparence et la valorisation des produits en conversion.
Inde : Semences non GM pour les cultures de coton bio
Theresa REBHOLZ, AuteurLe FiBL (Suisse) conduit, en Inde, un essai de longue durée de comparaison de différentes méthodes d'agriculture, et mène des projets de recherche sur les semences de coton. En effet, la domination du coton Bt transgénique qui pousse sur plus de 95% de la surface de coton a quasiment fait disparaître du marché les semences non OGM. Suite à un atelier de travail, la " Déclaration de Dharwad " a été établie et a fixé l'engagement respectif d'instituts de recherche, d'organisations agricoles et de représentants de l'industrie des semences et du textile à promouvoir ensemble la sélection et la production de semences pour l'agriculture biologique et extensive. Les petits paysans sont associés aux différents projets au travers de plateformes d'innovation participatives et d'ateliers, et les recherches tiennent compte de leurs connaissances et de leurs questions pratiques, pour, par exemple, fabriquer des produits phytosanitaires biologiques à base de plantes indigènes.
L'Orri de Planès : Une échappée écologique dans les Pyrénées
Alain APVRILLE, AuteurArif Qureshi et Marta Maristany étaient professeurs avant de se consacrer à un projet de vie écologique dans les Pyrénées. À Planès, petit village situé à 1550 mètres d'altitude, ils ont réhabilité un vieux bâtiment de ferme en gîte, avec l'aide d'un architecte bioclimatique. L'utilisation des énergies renouvelables s'est imposée comme une évidence pour les propriétaires. Ouvert en février 2005, le gîte offre une capacité de 26 couchages, et tourne toute l'année grâce à la proximité des stations de ski. Les randonneurs de passage peuvent aussi camper en mini-yourte ou en tente sur des terrasses végétalisées. Le bâtiment produit sa propre électricité et son eau chaude, avec 42m2 de capteurs solaires thermiques, deux chaudières à gaz dernière génération et une installation photovoltaïque. Les équipements ont été rigoureusement choisis pour réduire les besoins en énergie du bâtiment. Côté restauration, le couple a su peu à peu tisser un réseau qui compte aujourd'hui une trentaine de producteurs locaux à 90% en bio. Cependant, le succès du projet tend actuellement à pâtir des effets de la crise, autant que des profondes mutations dans l'économie touristique, en particulier l'action des sites de réservation qui imposent un rapport de force.
Les PPAM bio en Région PACA : Structuration de la filière bio
Cédric ROBIN, AuteurLors de la dernière édition de Tech&Bio, en septembre 2013, la Chambre d'Agriculture de la Drôme et le Comité Bio du CPPARM (Comité des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) ont organisé une conférence sur le thème de la structuration de la filière. Trois intervenants se sont succédés : Michel Krausz, directeur de la SCA3P (Coopérative des plantes à parfum de Provence), a présenté comment une coopérative de producteurs s'engage dans le développement d'une filière bio, contractualisée avec ses adhérents. Guy Leclerc a expliqué l'histoire du partenariat entre sa société, Fytosan, et des producteurs, qui a abouti à la signature de contrats " BioSolidaire " sur certaines plantes. Enfin, Laurence Arnod, de l'association BioPartenaire, a exposé l'utilité des contrats " BioSolidaire ", contrats équitables Nord-Nord dans l'organisation et la structuration de la filière PPAM bio. L'article propose une synthèse de chacune des interventions.
Quand les consommateurs assument le commerce
Markus SPUHLER, AuteurEn Suisse, les coopératives d'achat, équivalent des "foodcoops" aux États-Unis, se développent de plus en plus. Ce sont les consommateurs eux-mêmes qui s'organisent en coopératives ayant pour but d'acheter leurs denrées alimentaires directement chez les producteurs et les transformateurs, se rendant ainsi indépendants des grandes structures commerciales. Les motivations à se regrouper peuvent être de nature économique, les jeunes y voyant de plus en plus une voie pour l'achat durable des denrées alimentaires, mais aussi de nature politique, trouvant là une alternative aux structures commerciales axées sur le profit et parfois à l'origine de scandales alimentaires et de crises économiques. D'autres y voit la meilleure façon de poursuivre le développement du système d'écoulement des produits bio. C'est le cas de Christophe Meier, à l'origine de la création, en 2006, d'une "foodcoop". Il témoigne sur les points forts d'un tel système d'approvisionnement et d'écoulement des produits, mais aussi sur les défis consistant à commercer directement avec les producteurs. N'étant pas conçue comme une entreprise devant générer du profit, mais plutôt comme un projet social, l'enjeu est de conserver des recettes équilibrées, et un climat agréable. De nouveaux projets tels que celui-ci voient le jour en Suisse. Par exemple, celui de Fredy Meier, à Zurich, qui explique pourquoi cette forme d'organisation marche bien, et comment elle fonctionne. Une plate-forme, dont le rôle serait de coordonner les échanges entre les foodcoops et les producteurs, serait un véritable vecteur pour stabiliser les foodcoops existantes et permettre à de nouvelles de se créer.
Les Réseaux sociaux et le Vin
Patrice MALKA, Auteur ; Vincent PÉTRÉ, Auteur | BORDEAUX (24 Allées de Tourny, 33 000, FRANCE) : ÉDITIONS FÉRET | 2014Vin et numérique se sont rencontrés avec autant de difficultés que la tradition accepte la modernité sur son chemin. Les professionnels du vin se passent encore des réseaux sociaux ou ne les optimisent pas. Le vin a pourtant sa place dans ces médias et beaucoup ont à gagner en adoptant ces supports. Pour autant, il ne faut pas s'engager dans les réseaux sociaux par mode ou sur un coup de tête. Il est nécessaire de réfléchir à ses objectifs et de bâtir sa stratégie en intégrant le fait que les réseaux sociaux sont un des éléments de la communication digitale et plus largement du marketing de l'entreprise. Ce précis est une aide à la décision, comblant la méconnaissance des outils qui sont offerts aux professionnels du vin. Il s'attache à situer les réseaux sociaux dans ce contexte spécifique et apporte des éléments de réponses pour comprendre les enjeux et les bénéfices possibles. Les exemples et bonnes pratiques, présentés tout au long de l'ouvrage, donnent des informations concrètes sur la mise en place et les règles à suivre.
La Vie Claire : La proximité, une volonté au quotidien
TERROIRS BIO RHONE-ALPES, AuteurLa Vie Claire est acteur engagé dans la distribution de produits biologiques en France depuis 1948. Chaque mois, ce sont 500 tonnes de fruits et légumes bio qui transitent par sa centrale, située à Montagny, dans le Rhône. Sébastien Bas, responsable du secteur fruits et légumes de cette enseigne, souhaite développer l'approvisionnement par les produits de la région Rhône-Alpes. Pour cela, il va à la rencontre des producteurs, à qui il propose un accompagnement et un soutien dans la durée.
Comprendre : Aux sources du commerce équitable ; Au-delà du slogan, une démarche exigeante
Lisa GIACHINO, AuteurEn France, le commerce équitable doit ses origines au réseau Artisans du monde, et à la coopérative Andines. Aujourd'hui, les deux structures partagent un même refus de "monter dans le train de la grande distribution" A l'écart des supermarchés, des entreprises et des associations cherchent, non sans débats et questionnements, à construire une économie plus juste. Tour d'horizon avec Michel Besson, cofondateur de la coopérative Andines et du réseau Minga (qui réunit des professionnels et des citoyens autour d'un objectif de « transformation sociale »), et Jean Huet, coprésident de la fédération Artisans du monde : Quel commerce équitable ? Equitable sur toute la filière ? Du commerce équitable Nord/Nord ? Bénévoles ou professionnels ? Quelles relations avec les producteurs du Sud ? La division internationale du travail ; Quelles garanties ?
Dossier de presse : Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, a présenté, le 14 juin 2013, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l'objectif est de diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d'ici à 2025. Ce dossier de presse présente notamment les onze mesures du Pacte : Mesure 1 : Signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage ; Mesure 2 : Journée nationale de lutte contre le gaspillage, prix "anti-gaspi" des pratiques vertueuses et labellisation de ces pratiques ; Mesure 3 : Des formations sur ce thème dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières ; Mesure 4 : Clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective ; Mesure 5 : Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d'un don alimentaire ; Mesure 6 : La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets ; Mesure 7 : La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises ; Mesure 8 : Remplacement systématique de la mention DLUO par "A consommer de préférence avant..." ; Mesure 9 : Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage ; Mesure 10 : Une nouvelle version du site dédié : www.gaspillagealimentaire.fr ; Mesure 11 : Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique. Sont aussi, entre autres, donnés les engagements pris par les partenaires de l'État signataires du Pacte et la liste des signataires du Pacte.
Il presse les fruits du terroir
Philippe BOURGET, AuteurC'est à Saint-Andiol, dans les Bouches-du-Rhône, qu'Arnaud Redheuil, originaire de Montréal, s'est lancé, en 2009, dans l'entreprenariat en reprenant Sojufel. Cette PME de fabrication de jus de fruits valorise la production d'arboriculteurs régionaux, leur assurant ainsi un débouché quand les fruits ne peuvent être vendus comme produits de bouche. Sous la marque « Pressoirs de Provence », trois activités sont ainsi développées : pressage des fruits ou légumes des producteurs qui souhaitent vendre eux-mêmes leur jus, transformation de fruits achetés auprès d'agriculteurs qui ne font pas de vente directe et commercialisation des jus sous la marque « Pressoirs de Provence », et enfin fabrication des jus pour des distributeurs qui confient cette tâche à l'entreprise. Sur les 1 500 producteurs qui bénéficient de la valorisation Sojufel, 35% sont aujourd'hui en bio.