Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (739)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Paysan en AMAP : Un nouveau métier
Ce guide est l'aboutissement de deux années d'études menées par Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Rhône-Alpes en partenariat avec l'ISARA (Institut Supérieur d'Agriculture de Rhône-Alpes), l'ARDEAR Rhône-Alpes (Association Régionale de Développement de l'Emploi Agricole et Rural), et TRAME (Tête de Réseau et d'Appui Méthodologique aux Exploitations), sur les petites exploitations diversifiées, produisant en circuits courts et plus particulièrement pour les AMAP (Association Pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne). Ce guide pratique a pour objet de dessiner le partenariat du point de vue du paysan. Il constitue une véritable source d'informations. Le guide s'adresse aux agriculteurs, associations, AMAP, conseillers agricoles et agents de développement locaux qui veulent des éléments techniques et économiques pour installer et pérenniser des fermes en partenariat avec des consommateurs. Il n'oublie pas les dimensions éthique, coopérative et pédagogique du partenariat - sans lesquelles le système fonctionne mal - et propose des outils concrets pour le paysan.
Rencontre : Jean-Pierre Doussin : "Un produit équitable se vend tout seul"
Max Havelaar peut se vanter d'avoir sorti le commerce équitable de l'anonymat et d'avoir en quelques années réussi à imposer son label. A travers un entretien, Jean-Pierre Doussin, président de Max Havelaar France depuis 2003, évoque sa stratégie, explique sa vision d'un commerce plus juste entre le Sud et le Nord et raconte le combat de l'association contre le blanchiment équitable.
Rencontres autour des AMAP
URGENCI est le réseau mondial des partenariats locaux solidaires entre producteurs et consommateurs, dont font partie les AMAP. Son troisième colloque international s'est déroulé en janvier dernier à Aubagne. Ce fût l'occasion de découvrir deux expériences, particulièrement riches d'enseignements. Les installations en production légumière de Linda Malquet, à Aubagne, et de Françoise et Pierre Follet-Sinoir, à la Grande Bastide sur les bords de la Durance, sont évoquées. Installée en AMAP, Linda Malquet a été confrontée à un problème de financement face auquel les usagers ont préacheté les paniers quatre mois à l'avance. Françoise et Pierre Follet-Sinoir sont installés en AMAP depuis cinq ans et, avec les cinq personnes travaillant sur l'exploitation, ils revendiquent la dénomination de "fermiers de famille". Par ailleurs, ils communiquent sur leurs activités (création d'un journal, d'un blog, accueil de touristes dans un gîte Panda, invitation d'artistes en résidence). Ces deux entreprises se démarquent par la volonté de préserver un patrimoine naturel et de créer du lien social.
Réunion de rencontre et d'échange entre les collectifs d'achat et AMAP du Calvados
Cet article présente les problématiques partagées par des collectifs d'achats et des AMAP du Calvados. Les questions sont d'ordre global, sur la société et l'économie, ou liées à la vie quotidienne des structures, des propositions d'actions étant faites pour tenter d'y répondre. Elles font références : -au manque de producteurs et aux difficultés à en installer ; -aux nombre croissant de consommateurs intéressés qui ne peuvent être servis et auxquels il est proposé de former des groupes qui pourraient être accompagné par un réseau de membres d'AMAP en place ou par des associations proposant un appui plus professionnel ; -à la nécessité de mieux organiser les groupes importants avec l'outil informatique ; -au partage de la gestion des liens entre l'AMAP et son environnement institutionnel et inter-associatif ; -à l'élaboration d'une charte des AMAP comme point de repère ; -à la place des producteurs dans la gestion et la circulation d'une information transparente sur la production et l'entreprise ; -aux relations équitables à établir dans l'équilibre économique et politique d'une AMAP, entre producteurs et " consomm'acteurs ". La journée s'est conclue sur les éléments de consensus suivants : -l'intérêt des rencontres inter-AMAP ; -leur fonction centrale dans l'échange et la mutualisation de savoirs et savoirs-faire et dans l'aide au démarrage de futurs groupes ; -une organisation collective plus structurée et formalisée n'est pour le moment pas une priorité. Pour finir, les principales difficultés des nouveaux producteurs pour s'installer sont présentées et permettent d'introduire la structure " Terre de Liens " qui est un outil d'investissement solidaire destiné à collecter de l'épargne citoyenne et à acquérir des terres pour installer ou maintenir des porteurs de projets agri-ruraux respectant la charte de Terre de liens. Trois contacts pour des opérations foncières concrètes ont ainsi été pris lors des rencontres.
Sécher du foin en grange. Pour récolter le meilleur de l'herbe
Ce document sur le séchage en grange est édité par les Réseaux d'élevage, l'association SEGRAFO Normandie, les Chambres d'agriculture de Normandie, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche et l'Institut de l'élevage. Originaire des zones de montagne, la technique du séchage en grange se développe dans l'Ouest. Bien que nécessitant un investissement entre 150 000 et 250 000 euros, elle intéresse les éleveurs à la recherche de l'autonomie alimentaire et ceux qui souhaitent conserver un niveau de productivité élevé avec un minimum de maïs. La technique du séchage en grange est simple, mais peut nécessiter certains aménagements ou équipements comme l'autochargeuse, la griffe, un système de réchauffement de l'air. Cette technique présente des avantages pour les éleveurs (bonne valeur nutritive du fourrage, réduction des contraintes climatiques, réalisation de plusieurs coupes par parcelle, distribution du fourrage facilitée...) et a, sur le plan environnemental, certains atouts (maintien des surfaces en herbe, réduction des intrants, amélioration de l'autonomie en protéines...). Un programme de recherche en Normandie va évaluer les impacts de cette technique sur toutes les dimensions de l'exploitation.
Slow Food amarre entre Terres et Marées
Le mouvement Slow Food est né en Italie. Il a été fondé, en 1986, par Carlo Petrini en réaction à l'émergence du mode de consommation Fast Food. Le mouvement Slow Food, également connu sous le nom de "écogastronomie", cherche à préserver la cuisine écorégionale, ainsi que les plantes, les semences, les animaux domestiques et les techniques agricoles qui lui sont associés. Dans les Côtes d'Armor, un convivium vient de voir le jour. Après une présentation des origines du mouvement, plusieurs initiatives de l'association sont décrites, relatives au rôle des conviviums (lieux d'échanges où les adhérents se rencontrent, établissent des relations avec les producteurs et mènent différentes actions en faveur des produits alimentaires traditionnels) et à la création d'une structure de sauvegarde ou d'une arche du goût. En outre le mouvement Slow Food a plusieurs objectifs : s'opposer aux effets dégradants de l'industrie et de la culture du fast food, défendre la biodiversité alimentaire, promouvoir une alimentation de provenance locale, proposer une philosophie du plaisir, réaliser des programmes d'éducation du goût... "Terres et Marées" est un convivium en voie de création sur les Côtes d'Armor.
Slow Food, un art de vivre hors mode ; Animer un jardin-école
A l'initiative de Carlo Petrini, Slow Food a vu le jour en Italie en 1986. Aujourd'hui, des antennes sont implantées dans une cinquantaine de pays : Suisse, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, USA, Afrique du Sud... et bien sûr en France. L'association travaille à restaurer le lien entre agriculture, éthique et écologie et est engagée sur plusieurs fronts : amélioration de l'alimentation, lutte pour la survie des traditions, soutien aux petits producteurs locaux... Slow Food est aussi à l'initiative des "Citta slow", villes du monde entier qui s'engagent à améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Le concept de jardin-école implanté à Perpignan témoigne de certaines des actions mises en oeuvre par l'association. Les enfants sont impliqués dans la culture de potagers, apprennent à préparer les légumes, les fleurs comestibles, les fruits pour en goûter toutes les saveurs.
Les soupes déshydratées : 15 recettes de Bio Cambresis
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDésormais, les soupes se dégustent toute l'année. Une association de réinsertion, créée en 1987 à Cambrai, propose, grâce à des mélanges originaux, des soupes bio et déshydratées. Le maximum de nutriments est ainsi conservé. Elles sont composées de légumes bio et d'un peu de farine de riz, sont sans apport de gluten, ni oeuf, ni matières grasses, ni poudre de lait, sans aucun additif, ni colorant, ni conservateur. La fabrication des soupes concentre environ 70% de l'activité de l'association. Concernant l'achat des légumes, l'approvisionnement se fait sur la France entière et s'élargit même aux pays de l'Union européenne, l'Italie notamment.
Souveraineté alimentaire
En donnant les moyens à l'agriculture, de produire durablement, celle-ci peut nourrir le monde. Le dossier s'attache à en faire la démonstration. Il est composé de quatre articles : - L'agriculture familiale peut-elle nourrir le monde ? : A l'horizon 2050, la planète comptera 9 milliards d'individus. Au sein des pays émergents, les comportements alimentaires changent (doublement de la demande en calories alimentaires). Par ailleurs, l'agriculture est sollicitée pour fournir des agrocarburants et des matières premières à l'industrie. L'agriculture paysanne (à contrario de l'agriculture capitaliste) est une réponse plausible. Il existe, en effet, des techniques agricoles appropriées permettant de produire davantage, sans le recours à des grandes quantités de carburants fossiles ou d'intrants chimiques. Elles sont fondées sur une plus intense interception de l'énergie lumineuse disponible, une plus grande fixation biologique de l'azote de l'air, font appel à des associations et des rotations de cultures, à l'association étroite de l'élevage à l'agriculture. Or, les exploitations agricoles familiales sont les mieux à même d'héberger de telles techniques ; - L'agriculture paysanne, un atout : L'agriculture paysanne contribue aux niveaux élevés de valeur ajoutée à l'hectare grâce à une utilisation importante de la main d'oeuvre et à un usage optimal des ressources naturelles. Ainsi, les pays du sud ont intérêt à utiliser une main d'oeuvre nombreuse. En outre, dans le cadre d'une agriculture paysanne, le paysan a de réelles préoccupations environnementales (son revenu dépend du potentiel productif de l'écosystème) et contribue à l'économie locale (revenus réinvestis localement ou pour l'acquisition de biens courants) ; - Des paysans, à la croisée des mondes : Dominique Bissardon, un paysan du Rhône qui participe aux projets Fermes du Monde, exprime, dans un entretien, comment des liens peuvent être tissés entre paysans du Nord et du Sud, notamment au travers des bases du commerce équitable ; - Des systèmes durables à foison ! : De l'échelon local à l'échelon national, de nombreuses initiatives techniques et commerciales sont développées par les mouvements associatifs, tant dans le domaine agronomique que sur les questions de l'autonomie des exploitations, du maintien d'une agriculture "à taille humaine" ou d'achats de terrain.
Street wise
Au début de ce dossier de six pages, Joy Carey considère les divers avantages de la production d'aliments locaux et de leurs modes de vente. Puis sont abordées différentes options de vente directe : les marchés fermiers, les magasins à la ferme, les paniers de légumes notamment, mais aussi la vente directe collective et la CSA (Community Supported Agriculture), une sorte de partenariat entre des agriculteurs et des consommateurs...
Le vin au naturel
Vin au naturel, vin naturel, vin nature : l'idée est d'abord de marquer la rupture avec la viticulture intensive. Le vin "naturel" concerne l'ensemble du processus de production du vin, de la vigne à la mise en bouteille, associant ainsi dans une même démarche le travail du viticulteur et celui du vinificateur, réunis en une seule personne, le vigneron. Le vin "naturel" résulte du choix d'une agriculture qui s'adapte aux écosystèmes... Il s'agit donc de la prise en compte de cette matière vivante qu'est le vin. Le livre évoque notamment différents modes de culture dont la culture biodynamique et réfère à une vinification sans adjuvants ni intrants chimiques. Il apporte un éclairage précis, synthétique et documenté autour de l'idée de vin "naturel" : savoir de quoi on parle, mettre de l'ordre dans toutes les notions évoquées la plupart du temps sans grand sérieux, comprendre la vie complexe du vin et les dangers que peuvent rencontrer des vins "naturellement" plus délicats, faire l'état des lieux d'une mouvance qui s'est constituée dans une pluralité de choix, mais toujours dans un esprit commun de prise en compte du caractère vivant du vin.
Vos fruits et légumes dans le même panier
Depuis quelque temps, la vente de paniers de fruits et légumes ne cesse de prendre de l'ampleur. Plusieurs initiatives de paniers sont présentées dans cet article : Les AMAP, Les Jardins de Cocagne, Le Campanier (Région concernée : Paris, Île-de-France, département d'Eure-et-Loir), Les Voisins de panier (Saint-Brieuc et ses environs), Les paniers de Martin (Lyon), Ma terre (Aix-en-Provence, Marseille, Marignane, Puyricard,...), Le Bio cabas (Lille et sa grande périphérie), Le panier de Prune (Ouest de Toulouse et environs), Biolinet (Tours et environs).
What is Community Supported Agriculture ?
"La Soil Association a définit le système CSA comme un partenariat entre producteurs et consommateurs, dans lequel les responsabilités et les récompenses sont partagées. Il n'y a pas deux systèmes CSA identiques, chacun a sa spécificité compte-tenu de la culture des communautés qu'ils servent, des capacités des terres et des producteurs qui les gèrent ; il s'agit de systèmes dynamiques qui tentent de répondre au maximum à des demandes et à des besoins fréquemment changeants. Ce qui distingue les CSA des autres formes de commercialisation directe (magasins à la ferme, paniers, marchés...), c'est un engagement et un soutien mutuels entre le producteur et le consommateur. Par exemple, les consommateurs membres s'engagent, à l'avance et au niveau financier, à acheter les produits directement à la ferme CSA. En contrepartie, ils ont la possibilité d'influer sur le fonctionnement de la CSA. La Soil Association a mis en place un projet, financé par le Lottery Community Fund, dans le but de promouvoir et de soutenir le développement du système CSA à travers la Grande-Bretagne. Regard sur un mode de commercialisation direct original."
Les 20 piges de l'Apij-Bat
Créée il y a 20 ans, l'association Apij-Bat, implantée en Île-de-France, conjugue insertion, écoconstruction et habitat social. Rémy Beauvisage, qui en a eu l'initiative, témoigne.
L'AAA, accoucheuse de nouvelles AMAP ?
L'Association des AMAP d'Armorique (AAA) est née, en octobre 2007, sous l'impulsion de Michel Chabuel, consomm'acteur et initiateur des trois AMAP d'Ille-et-Vilaine qui ont vu le jour cette année. La vocation de l'AAA est d'amplifier le mouvement des AMAP (elle veut créer 12 AMAP sur les Côtes d'Armor et l'Ille-et-Vilaine) et d'instaurer une AMAP viande. Dans ce cas, il faut pouvoir réunir entre 300 et 400 consomm'acteurs (pour une AMAP maraîchère, il faut 70 consomm'acteurs) et l'idéal serait de disposer d'un pool d'AMAP et donc de consomm'acteurs dans un même secteur géographique.