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Apports foliaires en AB
Quels sont les symptômes en cas de carences en bore, zinc, azote, calcium, magnésium, fer ou manganèse ? Comment réaliser les apports ? Pour Jean-Luc Petit, il est préférable d'utiliser des engrais foliaires et d'avoir les éléments sous forme d'oligo-éléments. Les traitements devront si possible être effectués un jour fruit ou feuille du calendrier lunaire.
Après la plantation : Tailler pour éduquer arbres et haies
La négligence de l'impact environnemental des haies et l'abandon du bois comme matériau de chauffage suite à la modernisation sont en partie responsables du manque d'entretien des couverts arbustifs et de la perte de la "science" de la taille. Suite aux reboisements des années 80, les politiques de plantation se sont multipliées. Planter ou replanter, c'est bien pour l'environnement et l'aménagement paysager, mais ces diverses mesures oublient l'essentiel : la gestion des haies et des arbres. La taille de formation reste un acte technique incontournable, gage de réussite de l'entretien des couverts végétaux. Philippe Guillet, conseiller forestier à la Chambre d'Agriculture de la Sarthe, nous donne une leçon de taille.
Aquitaine : pour un développement durable
Selon patrick Grizou, co-président d'AIB, l'observation de la filière agrobiologique en Aquitaine révèle des atouts : - une immense richesse tirée de la diversité des hommes, des terroirs et des cultures, - l'existence d'un réel bassin de production offrant une opportunité sérieuse de développement ; mais également des contraintes : - un manque de références technico-économiques, - des difficultés techniques, notamment pour les cultures pérennes, - un manque à gagner pour certaines productions, dû à une valorisation insuffisante sur le marché national.
Les arbres malades de la mer
Les pluies acides ne sont pas le seul facteur expliquant le dépérissement de nos forêts, notamment celles du littoral, aujourd'hui touchées par une pollution beaucoup plus complexe. Ainsi, cet article fait le point sur les problèmes du littoral méditerranéen où on constate un dépérissement marqué des forêts de bords de mer, lié à la charge polluante des embruns marins. Ceux ci déposent sur les feuillages du fioul et autres détergents peu ou pas traités, présents à plus forte dose dans les embruns que dans l'eau de mer compte tenu de leur localisation à l'interface air mer génératrice des embruns, d'où une pollution diffuse et non localisée qui touche même des zones préservées comme le Parc National de Port-Cros. Toutes les espèces sont touchées (feuillus et résineux), et ce phénomène n'est pas propre à la côte méditerranéenne, ni prêt de se ralentir aux vues du développement des activités humaines.
Les arthropodes dans le verger
Une étude comparative des structures des communautés peuplant le verger et son environnement démontre que l'utilisation de ce dernier mériterait de retenir l'attention des arboriculteurs. En effet, on constate que la biocénose de la haie peut se retrouver dans la parcelle tant en effectif qu'en nombre de taxons. Une meilleure gestion de l'environnement immédiat des parcelles sera une aide supplémentaire et durable contre un certain nombre de phytophages et notamment le psylle du poirier.
Asperge : Phytophthora et pourritures de turions
Perte de récolte, perte de vigueur et dépérissement chez l'asperge blanche. Ces trois notions sont bien difficiles à appréhender chez cette espèce. Néanmoins des travaux ont permis d'acquérir de nouvelles données concernant les relations entre l'asperge et les champignons pathogènes, la sensibilité des variétés et les nouveaux critères de sélection ainsi que les moyens de lutte notamment la protection physique apportée par le paillage plastique.
Assemblée Générale de l'ITAB - 18 et 19 mai 2000 en Bourgogne
Présentation du rapport d'activité, du rapport financier, du rapport moral du Président pour l'année 1999, et programme de l'ITAB pour l'année 2000. Parmi ce qui a été fait en 1999, le Président souligne : - "la reconnaissance officielle de l'ITAB comme ICTA au sein de l'ACTA, comme expert national de l'Agriculture Biologique dans les COST" - "le développement de nouveaux axes de travail (agri-environnement, accompagnement des CTE, machinisme, sélection et production de semences,...) et l'élargissement des pistes de recherche". Mais d'autres défis restent à relever pour l'ITAB et tout particulièrement celui de définir sa place dans le paysage créé par le PPDAB, le projet de GIP et le projet de plate-forme d'orientation et de coordination des recherches piloté par la DGER.
Ateliers fermiers : Des systèmes variés et complexes
Les ateliers fermiers sont répartis sur l'ensemble du territoire national et présentent, selon leur taille et les associations de productions animales ou végétales, des systèmes diversifiés. Les petits ateliers avec diversification qui traitent de 10 000 à 35 000 litres de lait par an représentent 20% de l'ensemble des exploitations caprines. Pour la plupart des ateliers, la production laitière fermière vient en complément de troupeaux souvent importants de vaches allaitantes.
Avec du lin dans la ration : Un lait naturellement riche en oméga-3
Tout a commencé lorsqu'un éleveur a constaté que la santé et la production laitière de ses vaches étaient meilleures en pâturage de printemps. La société Valorex, fabriquant d'aliment pour bétail, a alors lancé des travaux de recherche et a découvert que l'herbe de printemps est naturellement riche en acide alpha-linoléique, acide gras précurseur de la famille des oméga-3. La graine de lin, du fait de sa teneur en cet acide gras, a été ajoutée dans la ration d'hiver des vaches. Outre les effets positifs sur la santé animale et la qualité du lait démontrés par des essais menés en collaboration avec l'Institut de l'Elevage, les oméga-3 ont un rôle physiologique et constitutif dans notre organisme (constitution des phospholipides et des membranes cellulaires, médiateurs) et interviennent dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. L'alimentation française contenant très peu d'oméga-3, la laiterie Saint-Père, en partenariat avec des éleveurs, produit, depuis octobre 2000, un lait naturellemnt riche en oméga-3, grâce à l'introduction de graines de lin dans la ration des vaches laitières.
Background paper on the Neem Patent Challenge
Le 12 Décembre 1990, la firme multinationale W.R. Grace (New-York) et le USDA (le Département de l'Agriculture des Etats-Unis) faisaient une demande de brevet d'invention européen auprès de l'EPO (Office de Brevet d'Invention Européen) pour une méthode de contrôle des champignons sur les plantes à l'aide d'extraits de graines de neem. Après une procédure longue, difficile et très controversée, le brevet leur a finalement été accordé en 1994. Mais, en Juin 1995, un groupe de personnes dirigées par Magda Aelvoet, Vandana Shiva et l'IFOAM, ont décidé de s'opposer au dépôt d'un tel brevet, argumentant principalement que les effets fongicides des extraits hydrophobiques des graines de neem sont connus depuis des siècles (notamment en Inde) et que l'utilisation de Azadirachta indica (l'arbre de neem) en tant que fongicide n'a ainsi rien de nouveau, ni d'inventif (critères cependant indispensables au dépôt d'un brevet européen). Les discussions et débats sont en cours.
Le badigeonnage : une seconde peau pour passer l'hiver
Le badigeon appliqué sur l'écorce des arbres fruitiers, en fin d'automne ou au début de l'hiver, atténue les différences de température entre côté soleil et côté ombre, protège les tissus internes contre le gel et les nourrit. Le badigeonnage permet aussi de lutter contre les cochenilles et autres parasites. Il inhibe le développement des mousses et des lichens, bloque l'éclosion des oeufs des pucerons, des psylles ou des cochenilles. Son effet bactéricide et fongicide limite tout début d'attaque bactérienne et cryptogamique. Les recettes de composition du badigeon sont multiples, l'auteur en propose deux.
Bananes bio : une expérience concluante
Créée à la Martinique par Boris Challe, Agrisud (première exploitation agricole certifiée en agriculture biologique aux Antilles) emploie 22 personnes sur une superficie de 30 ha. La culture principale est la banane avec une diversification engagée vers la culture du melon et un peu de maraîchage. Les produits de ce dernier sont destinés au marché local tandis que la banane et le melon sont exportés.
Bases écologiques de la protection des cultures
La protection des cultures contre les organismes nuisibles s'inscrit aujourd'hui, comme d'autres secteurs de l'agriculture, dans une démarche nouvelle. Celle-ci est la conséquence logique de l'évolution des connaissances et des techniques, mais aussi d'une attitude nouvelle de la société qui exprime, depuis quelques années, son souci de la garantie de la qualité des produits qu'elle consomme et de l'environnement dans lequel elle évolue. Dans ce contexte, une stratégie globale de protection intégrée des cultures est aujourd'hui proposée comme alternative à la méthode chimique de protection des cultures, dont les effets nocifs pour l'homme et l'environnement ne sont plus à démontrer. Contrairement à la protection raisonnée qui préconise une utilisation judicieuse des pesticides de synthèse, la protection intégrée des cultures donne une priorité aux méthodes préventives et aux solutions biologiques. Elle implique une gestion appropriée des populations et peuplements, au travers d'un aménagement judicieux de leurs habitats dans le cadre des systèmes de culture préconisés par les agronomes.
Les bases de la méthode Hérody : Aide-mémoire pour mieux utiliser les résultats des diagnostics conduits selon la méthode BRDA-HERODY
L'approche de Y. Herody consiste à appliquer concrètement les connaissances pédologiques en agriculture, dans l'optique d'améliorer la qualité des produits et de réduire les phénomènes de pollution ou de dégradation des sols. La première partie du livret décrit les principes de la méthode, approche complète et facilement accessible de la formation des sols et de leur fonctionnement : importance de la roche-mère, du climat et de la station dans la stabilité du complexe organo-minéral et de la structure en général, dans l'évolution des matières organiques et la disponibilité en nutriments. La deuxième partie exprime les moyens permettant d'entretenir la fertilité du sol : apports d'amendements en fonction du pouvoir fixateur du sol, du type de matière organique présent dans le sol et du contexte, correction des carences du sol en fonction de la fourniture géologique, de la disponibilité des éléments et de l'activité microbienne, etc.
Les besoins du porc
Pour permettre aux porcs d'atteindre un gain de poids vif maximum, l'apport en nutriments ne doit pas être un facteur limitant, même pour les minéraux comme le phosphore. Ce dernier agit en effet au niveau de la formation des os, du taux de croissance et donc sur la capacité de transformation des aliments. L'article fait un point précis sur l'état actuel des connaissances relatives aux rôles joués par cet élément, certes en se basant sur des techniques d'élevage conventionnelles mais, même en bio, le porc a besoin de phosphore !