Thésaurus
![]() AGRICULTURE CONVENTIONNELLE |


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
12e rencontre Comifer-Gemas 2015 : Fertilisation raisonnée et systèmes de culture
Prisca PIERRE, AuteurLes 18 et 19 novembre 2015, à Lyon, se sont tenues les 12èmes rencontres de la fertilisation raisonnée et de l'analyse, organisées par le COMIFER (Comité Français dÉtude et de Développement de la Fertilisation Raisonnée), en collaboration avec le GEMAS (Groupement dÉtudes Méthodologiques pour l'Analyse des Sols) et avec la participation de l'AFES (Association Française dÉtude des Sols). Elles ont réuni plus de 430 personnes. Dans un contexte de fortes préoccupations environnementales, des résultats techniques et scientifiques ont été présentés. Ils concernaient : - la gestion de la nutrition azotée ; - les indicateurs biologiques des sols ; - la fertilisation en phosphore et potassium et les analyses de terre ; - les émissions de gaz à effet de serre et les innovations en systèmes de cultures. Les communications étaient notamment tournées vers le raisonnement des intrants et la fertilité biologique et chimique des sols. Certains des essais présentés étaient conduits en agriculture biologique.
![]()
![]()
2015, une année de forts changements pour les aides
La réforme de la PAC entraîne une modification des montants d'aides à l'hectare pour certaines cultures qui s'adresse à tous les producteurs, ainsi qu'un soutien spécifique pour les protéines. Un montant de 100 à 150 /ha sera alloué aux éleveurs qui implantent des surfaces fourragères comportant plus de 50 % de légumineuses afin de renforcer leur autonomie. Le soja, les autres protéagineux et la luzerne déshydratée seront soutenus à hauteur de 100 /ha à 200 /ha. Quant à la production de semences fourragères de légumineuses ou de mélanges, elle sera soutenue entre 150 et 200 /ha. Concernant les aides à la conversion bio et au maintien, leur montant respectif sera probablement de : 300 et 160 /ha pour les grandes cultures et les prairies artificielles à base de légumineuses ; 130 et 90 /ha pour les prairies permanentes ; 450 et 250 /ha pour les légumes de plein champ.
![]()
![]()
4e Forum international de la robotique agricole : Toujours plus dinnovations
Frédérique ROSE, AuteurLa quatrième édition du Fira (Forum international de la robotique agricole) sest tenue les 10 et 11 décembre 2019, à Toulouse. Elle a été organisée, pour la première fois, par Gofar, lassociation qui regroupe Naïo technologies, Axema et Robagri. Ce forum a rassemblé près de 850 participants, originaires de 42 pays, ainsi quune vingtaine de fabricants et autant de fournisseurs. Bien que les besoins diffèrent suivant les pays et les filières, le monde agricole semble être prêt à accepter la robotique. La bio peut bénéficier de certaines des innovations, présentées à cette occasion. Quatre dentre elles sont plus amplement détaillées dans l'article : Reflet du Monde a créé un drone qui réalise des lâchers de trichogrammes, des semis de couverts végétaux et la pulvérisation de traitements ; Elatec sest associé avec Rhoban System pour concevoir e-Tract, la version robot du tracteur électrique Tractelect ; Naïo technologies sest associé à Greenshield pour perfectionner son robot de désherbage (Dino) et développe la technique laser pour lutter contre les ravageurs ; Meropy a conçu SentiV, un robot capable de déceler et de cartographier les bioagresseurs et les besoins en azote des céréales. Un encart est réservé au projet européen Romi : il consiste à développer un robot de désherbage à faible coût (5 000 ) dont les plans seront en open source.
![]()
![]()
Les acides aminés, les briques de toutes les cellules ?
Jean-Luc PETIT, AuteurVingt-deux acides aminés sont dits essentiels car ce sont eux qui forment les protéines. Les acides aminés, aussi bien que les protéines et les autres dérivés qu'ils forment, interviennent dans l'ensemble des processus biologiques des organismes vivants, végétaux et animaux. Dans les plantes, les différents acides aminés sont présents en différentes proportions et vont remplir différents rôles, comme l'explique Benoît Planques, concepteur des produits de la société Italpollina. Toutefois, ils sont tous importants et une carence peut avoir des conséquences notables. En production végétale, les traitements à base d'acides aminés doivent donc être pensés en fonction des besoins de la plante (phase de croissance, situation de gel ou sécheresse ). Les produits disponibles dans le commerce sont souvent composés d'acides aminés d'origine animale ou obtenus par synthèse chimique. Ils sont alors moins assimilables par la plante et peuvent, dans certains cas, entraîner des phytotoxicités. La société Italpollina a développé Trainer, le premier fertilisant foliaire certifié exclusivement à base d'acides aminés d'origine végétale, avec un triple effet nutritionnel, phytostimulant et/ou anti-stress abiotique.
![]()
Actions de promotion du désherbage mécanique : étude autour des captages d'eau potable
Dans le cadre du projet Casdar « Optimiser et promouvoir le désherbage mécanique », deux études réalisées en 2009 et 2010 avaient pour objectif d'identifier les freins à l'adoption du désherbage mécanique chez des agriculteurs conventionnels et d'évaluer les opérations de promotion de ces techniques de désherbage. Les agriculteurs conventionnels qui pratiquent binage et buttage ne les utilisent pas prioritairement pour la gestion des adventices, mais plutôt comme des opérations de travail du sol et qui permettent un bon développement des plantes cultivées. Même s'ils cherchent globalement à réduire leur utilisation d'herbicides, ils n'envisagent pas de les supprimer complètement au bénéfice du désherbage mécanique. Celui-ci est jugé trop demandeur en temps de travail et pas forcément moins coûteux que les traitements chimiques. La réglementation et les subventions, notamment autour des points de captage d'eau potable, peuvent être des motivations pour s'orienter vers plus de désherbage mécanique, mais elles doivent s'accompagner de conseils ou formations pour rassurer les agriculteurs sur ces pratiques qui peuvent impliquer des changements importants du système de production (rotation ). L'outil Opti'Maïs, outil d'aide à la décision spécifique au désherbage mécanique en conventionnel ou en bio, est présenté dans cet article.
![]()
![]()
Activateurs de la vie microbiologique des sols : Premiers résultats d'un réseau d'essais Arvalis-Institut du Végétal
Baptiste SOENEN, Auteur ; Alain BOUTHIER, Auteur ; Jean-Pierre COHAN, AuteurParmi les intrants pour les productions végétales, un certain nombre de produits revendiquent un rôle dans la stimulation de l'activité biologique des sols. Ils permettraient ainsi d'améliorer la fertilité chimique, biologique ou physique des sols, et ce, après plusieurs années d'application. Toutefois, aucune méthode d'évaluation homogène n'avait encore été utilisée pour les étudier. Pour combler ce manque, Arvalis-Institut du Végétal a lancé une dizaine d'essais en France autour d'un protocole unique, entre 1999 et 2015. Six produits ont ainsi été analysés : un amendement organique (Bactériosol), un amendement minéral basique (PRP Sol), tous deux autorisés en agriculture biologique, et quatre engrais, non autorisés en agriculture biologique. Ce sont les effets sur la production qui ont ici été évalués. Utilisés en complément d'une fertilisation NPK optimale, aucun de ces six produits n'a permis de gain de rendement significatif. Utilisés en substitution de tout ou partie de la fertilisation NPK, la perte moyenne de rendement n'est pas compensée par l'utilisation d'un de ces six produits.
![]()
![]()
Actualité : Pesticides : Cultiver du colza sans Cruiser : une question de bon sens
Benoît DUCASSE, AuteurXavier Uzu, paysan dans la Sarthe, reproche à ses collègues d'être focalisés sur le prix de vente du colza (boosté par la filière des agrocarburants), et de négliger les rotations tout en traitant fortement pour obtenir autour de 45 quintaux/ha. Ses rendements à lui sont autour de 30 à 35 quintaux/ha. En effet, ce qu'il recherche, c'est « une marge stable chaque année sur l'ensemble de [ses] cultures ». Avec des rotations de blé, pois de printemps, colza, féverole d'hiver, tournesol et maïs, Xavier élève des volailles de Loué et 120 brebis. Ces rotations entraînent de fait un « nettoyage » des parasites dans les champs : « sur la trentaine d'insectes nuisibles recensés pour le colza, dit-il, je ne surveille que le charançon de la tige ». Et il ne traite en moyenne qu'une année sur trois.
![]()
![]()
Actualité technique : Fertilité des sols et maraîchage
TECHNI BIO, AuteurL'expérimentation menée par le CDDL (Comité Départemental de Développement Légumier) concernant la fertilité du sol, mise en place en 2007 pour cinq années, doit répondre à une question importante en maraîchage : quels sont les indicateurs de fertilité du sol ? Sur sept parcelles, un suivi pluriannuel est réalisé pour deux types de sol, à la fois sous abri et en plein champ. Des analyses selon la méthode Hérody, et des analyses chimiques classiques ont été effectuées en 2006 pour faire un "point zéro". En 2007, les analyses chimiques ont de nouveau été réalisées. En 2008, une série d'analyses Hérody ont été effectuées au mois de mai. Sur les sept sites, dont un en production conventionnelle et monoculture maraîchère, des profils culturaux sont aussi effectués. L'étude montre qu'en trois ans, on observe des évolutions au niveau des différentes formes de matières organiques présentes dans le sol, constituant le complexe organominéral (Humus stable, Matière Organique Fugitive, partie Ni minéralisable, Ni humifiable). La tendance recherchée est d'avoir moins de matière organique peu disponible ou s'accumulant dans le sol, et plus de matière organique fonctionnelle (humus stable). Les hypothèses émises à travers cette étude sont exposées dans l'article.
![]()
![]()
Adapter sa stratégie de chaulage aux types de prairies
Stéphanie GUIBERT, AuteurPour la gestion des prairies, le chaulage constituerait un des leviers de maintien de la productivité. Ainsi, les stratégies de chaulage envisagées doivent tenir compte de l'âge de la prairie, de la durée prévue pour celle-ci, etc. En Pays-de-la-Loire, différentes pratiques ont été évaluées sur des prairies de longue durée : différents amendements, apportés selon différentes doses, fractionnées ou non, en agriculture biologique et conventionnelle. Si le maintien d'un pH au-dessus de 5,5 permet de limiter les risques de toxicité aluminique, les résultats sur la productivité sont minimes.
![]()
![]()
Agri-Structures : Bineuse autoguidée par skis
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe fabricant de matériel agricole Agri-Structures a mis au point une bineuse autoguidée par skis glissants. Au nombre de 3 ou 4, placés sur la bineuse, ces skis suivent des sillons d'une profondeur de 5 à 6 cm, creusés dans le sol lors du semis. Cet outil relativement basique n'en est pas moins polyvalent et performant. Vincent Philippon, éleveur biologique en Touraine, en témoigne. Pour lui, cette bineuse présente également les avantages d'être moins coûteuse que d'autres systèmes de guidage, facile d'utilisation, et facilement réparable.
![]()
![]()
Agriculteurs bio et conventionnels travaillent l'agronomie
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLes agrobiologistes du Groupe Ain Bio Echange (GABE) et les CETA Bressan et de Veyle-Chalaronne (Ain), constitués d'agriculteurs conventionnels, ont décidé de « revenir aux fondamentaux de l'agronomie », et ont donc commencé à suivre ensemble des formations sur le travail du sol, les rotations, l'optimisation de la fertilité des sols... Au rythme d'un stage commun par an depuis 2008, ils ont acquis de nouvelles bases : observation et fonctionnement du sol avec D. Massenot en 2008 ; principes de l'agriculture de conservation en 2009 avec F. Thomas ; puis, en 2010 et 2011, échanges sur les « couverts végétaux » et les niveaux d'azote pour les cultures suivantes. Enfin, en 2012, stage avec M. Archimbaud, spécialiste des techniques culturales simplifiées, pour mettre cela en pratique dans les exploitations. Ce mélange d'agriculteurs bio et non bio a favorisé des partenariats au-delà de ces formations, avec notamment le réseau Agrifaune et l'action « Agriculture durable » du bassin de vie de Bourg-en-Bresse. Cette opération fait partie des Trophées 2012 de l'innovation en groupe, organisés par la FNGeda, TRAME et les chambres d'agriculture.
![]()
![]()
L'agriculture biologique
Souleymane BASSOUM, AuteurL'auteur présente en détail les principes généraux, de santé, d'écologie, d'équité et de précaution de l'agriculture biologique définis par l'IFOAM. Il présente ensuite rapidement l'origine et les principes de base des agricultures biodynamique, écologique, naturelle et conventionnelle. Les principes, méthodes et caractéristiques de la permaculture sont aussi abordés en détail.
![]()
![]()
Lagriculture biologique fixe du carbone dans le sol
ARBO BIO INFOS, AuteurDans le cadre du projet Carbone Credits for Sustainable Land Use Systems (CaLas), une méta-analyse a été réalisée sur 74 études. Celles-ci comparaient, dans le monde entier, le carbone organique contenu dans lhumus de fermes en agricultures biologique et conventionnelle. Il savère que, en moyenne, les sols en agriculture biologique ont des réserves en carbone supérieures de 3,5 t/ha à celles des sols en agriculture conventionnelle. Par ailleurs, les sols en bio stockeraient, annuellement, 450 kg de carbone atmosphérique de plus par hectare. Ces résultats pourraient sexpliquer par lapplication de certaines pratiques plus courantes en AB, notamment dans les systèmes en polyculture-élevage (apports de matière organique dans les sols (fumiers, lisiers), cultures de légumineuses, etc.). Si ces résultats peuvent être encourageants face à la problématique du changement climatique, il ne faut pas oublier quune réduction des émissions de gaz à effet de serre reste indispensable.
![]()
![]()
Agriculture de conservation : Résultats d'essais sur les couverts végétaux d'été et le maïs sans labour
Muriel SIX, AuteurSur la ferme de Bernussou, siège de ses essais, la Chambre d'agriculture de l'Aveyron a mis en place plusieurs expérimentations autour de l'agriculture de conservation. Les résultats de la campagne 2015 pour les couverts d'été et le maïs sans labour sont présentés dans cet article. Six mélanges de couverts d'été ont été implantés. Ils étaient constitués de légumineuses (pois, trèfle d'Alexandrie...), de crucifères (radis fourrager, navette...) et de plantes d'autres familles (tournesol, lin, avoine...). Chacun de ces mélanges visaient un objectif spécifique : - structuration du sol ; - couverture du sol ; - restitution d'azote ; - production de fourrage ; - piège à nitrates. Le sixième mélange a été constitué à partir des graines restantes. Les biomasses, valeurs alimentaires, rendements et restitutions en azote, phosphore et potasse, ainsi qu'un bilan économique ont été mesurés ou calculés. Des parcelles de couverts végétaux d'été pâturées chez des agriculteurs ont aussi été étudiées. A noter que des fertilisants non-autorisés en agriculture biologique ont parfois été apportés (contexte d'agriculture conventionnelle). Un second essai est présenté. Il concerne l'implantation de maïs sans labour, mais n'est pas transposable à l'agriculture biologique (utilisation de produits phytosanitaires interdits en bio pour la destruction du précédent et pour lutter contre les limaces).
![]()
![]()
Agriculture durable : Pour une arboriculture fruitière plus durable
Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Servane PENVERN, Auteur ; Morgane PETITGENET, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les différentes formes d'agriculture actuelles, l'agriculture biologique (AB) fait figure de prototype d'agriculture écologique éligible pour promouvoir de nouveaux systèmes plus durables en arboriculture fruitière et pour ses atouts commerciaux. Une réflexion est menée sur la durabilité de l'AB en arboriculture fruitière qui s'appuie sur les résultats de plusieurs études, enquêtes et expérimentations menées ces cinq dernières années par l'unité de recherche Inra-SAD dans des exploitations productrices de fruits et des parcelles expérimentales du sud de la France. L'arboriculture fruitière est en effet confrontée à une double nécessité : réduire ses intrants et faire valoir les qualités nutritionnelles et gustatives de ses produits, tout en garantissant volume et viabilité économique. L'article revient sur les pratiques phytosanitaires dans l'évaluation environnementale des systèmes arboricoles et sur une analyse des stratégies de protection phytosanitaire mises en uvre en AB et en agriculture conventionnelle (AC). En outre, l'article évoque les écarts de performance agronomiques de l'AB (rendements et calibres plus faibles qu'en vergers conventionnels) soulignant toutefois la qualité supérieure des fruits. Il traite les points tels que filières et revenus, travail et autonomie (différenciation en AB des autres modes de production par l'utilisation des circuits de commercialisation plus diversifiés et plus courts, par une plus grande autonomie, par la création d'emplois).