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Documents disponibles dans cette catégorie (111)


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Liste bibliographique sur lagriculture de conservation et lagriculture biologique
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021ABioDoc, le Centre national de ressources documentaires en agriculture biologique, a publié une liste bibliographique sur l'agriculture de conservation et lagriculture biologique. Elle est composée denviron 160 références bibliographiques extraites de la Biobase, la seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique. Ces dernières, publiées entre 2010 et début 2021, apportent des éléments sur la compatibilité entre lagriculture biologique et lagriculture de conservation et livrent des éléments de comparaison entre lagriculture biologique et lagriculture conventionnelle en matière de non-labour, de non travail du sol et de TCS (techniques culturales simplifiées).
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Méta-analyse : impact positif de la biodynamie sur les qualités du sol
Martin QUANTIN, AuteurEn 2021, Amélie Christel d'AgroParisTech, Pierre-Alain Maron et Lionel Ranjard d'INRAE de Dijon, ont publié la synthèse d'une méta-analyse visant à comparer les impacts sur le sol des agricultures conventionnelle, de conservation, biologique et biodynamique, et ce, à l'échelle du système et non pas à l'échelle d'une pratique comme c'est souvent le cas. Ce sont ainsi une centaine de publications qui ont été passées au crible des chercheurs, ciblées en particulier sur l'évaluation des communautés de microorganismes dans le sol. Les résultats montrent que les indicateurs biologiques du sol sont améliorés d'environ 70 % en agriculture biologique et biodynamique en comparaison à l'agriculture conventionnelle. Ces mêmes indicateurs donnent en moyenne de meilleurs résultats (+ 43 %) en agriculture biodynamique qu'en agriculture biologique mais, dans un nombre important de données, aucun écart significatif n'est observé entre ces deux systèmes de production. Il en résulte que les systèmes biodynamiques sont les plus favorables à un bon état écologique des sols, devant l'agriculture biologique, l'agriculture de conservation et enfin l'agriculture conventionnelle. Ces résultats s'expliquent en partie par la mise en uvre d'un travail du sol simplifié et l'usage d'engrais organiques, mais l'impact des préparations biodynamiques reste à démontrer et à expliquer, faute de données suffisantes à ce jour.
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Sarthe : Un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurDans la Sarthe, à l'initiative d'un paysan boulanger en agriculture biologique qui souhaitait mettre l'une de ses parcelles à disposition de la recherche, un collectif de 8 agriculteurs-chercheurs s'est constitué. Accompagnés, entre autres, par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, ils ont conçu ensemble un essai système en grandes cultures biologiques dans le but d'observer, sur la durée d'une rotation de neuf ans, les effets de différents itinéraires techniques. Ainsi, quatre systèmes de cultures vont être comparés : les deux premiers autorisent le labour et reçoivent ou non des effluents d'origine animale, les deux autres sont en agriculture biologique de conservation, là encore avec ou sans effluents d'élevage. Les références produites concerneront la pression en adventices, la fertilité du sol, les résultats économiques et le temps de travail. Cet essai a été implanté au printemps 2020, avec de la luzerne qui restera en place trois ans. Viendront ensuite du maïs grain, du chanvre, du blé, du colza, du triticale et enfin de l'orge brassicole. Ce projet pourra être mobilisé pour fédérer les acteurs du territoire, mais aussi pour servir de support pédagogique et de réflexion.
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Vers le retour de l'élevage dans la Beauce ?
Alexandra CEALIS, AuteurAfin dêtre plus autonomes en matière de fertilité des sols et, ainsi, moins dépendants des achats dengrais, des céréaliers dEure-et-Loir, dont plusieurs en bio, souhaitent produire eux-mêmes de la matière organique, en couvrant un maximum leur sol et en introduisant de lélevage dans leurs systèmes dexploitation. Toutefois, avant de sauter le pas, certains dentre eux se posent la question du temps de travail et des astreintes liés à lélevage ovin. Certains aimeraient mettre en place des collaborations à léchelle de deux ou trois fermes, proches géographiquement, afin de mutualiser le troupeau (500 à 800 bêtes), les bâtiments, du matériel. Ils souhaiteraient également sassocier avec un berger ou le salarier. Pour aider les agriculteurs dans ces démarches, lAdear 28 (Association départementale pour le développement de lemploi agricole et rural) a entamé un processus de reconnaissance d'un GIEE (Groupement dintérêt économique et environnemental) nommé « Fertilité des sols et réintroduction de lélevage ».
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Agronomie et méthanisation
Philippe PRÉVOST, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Héloïse BOUREAU, Auteur ; ET AL., AuteurEn France, la méthanisation est en pleine expansion. Elle permet de recycler des coproduits et des déchets urbains, tout en réduisant la dépendance aux fertilisants dorigine fossile. Il existe néanmoins des controverses liées à la valorisation des digestats et à la modification (potentielle) des assolements et des systèmes de production à léchelle dun territoire. Ceci interroge sur le risque dévolution de cette pratique (qui a été développée pour valoriser des déchets agricoles et accompagner la transition agroécologique) vers une industrie où lagriculture ne serait plus que pourvoyeuse de matières premières. Afin de faire un point sur létat de développement de la filière et sur les données scientifiques disponibles concernant les impacts agronomiques de la méthanisation, lAssociation Française dAgronomie (Afa) a consacré un numéro de sa revue à ce sujet. Ce numéro contient notamment plusieurs retours dexpériences qui permettent davoir différents points de vue sur les évolutions en cours. Néanmoins, comme le sujet de la méthanisation est loin dêtre épuisé, il est nécessaire d'assurer une veille active. Celle-ci doit contribuer à éclairer le débat et à identifier les conditions de gouvernance, ainsi que les leviers techniques et organisationnels qui permettent dexploiter pleinement le développement de la méthanisation, tout en accompagnant la transition énergétique et agroécologique, et en prévenant les risques de dérive identifiés.
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Bienvenue les vers de terre, un film positif dagriculture
Anne-Gaëlle CABELGUEN, AuteurLe film « Bienvenue les vers de terre » a été projeté dans de nombreuses salles de cinéma françaises. Ce film, destiné au grand public, a été réfléchi afin de sensibiliser les spectateurs et de vulgariser lAgriculture de Conservation des Sols. Les projections sont souvent accompagnées dun débat, auquel participent le réalisateur et des agriculteurs de la région qui mettent en pratique lagriculture de conservation. Ce film a été réalisé par François Stuck (IDÉtorial) avec lappui de Clé de Sol (association déchange et dinformation sur les techniques favorisant la restauration et la régénération des sols). Sarah Singla, agricultrice en Aveyron et présidente de Clé de Sol, est à lorigine de ce film et elle est interviewée à ce sujet : comment lui est venue lidée ? Est-ce que les agriculteurs ont facilement accepté dy participer ? Est-ce que ce film participe à donner une nouvelle vision de lagriculture ?... Cette interview est complétée par celle du réalisateur qui explique comment il sy est pris pour réaliser ce film alors quil nest pas familier avec le milieu agricole. Enfin, Patrice Mahieu, chargé de mission Agronomie et Animateur Agro-Réseau 64 à la Chambre dagriculture des Pyrénées-Atlantiques, explique comment le GIEE Agro-Réseau 64 sest servi de « Bienvenue les vers de terre » pour organiser des débats et parler de sa vision de lagriculture.
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La boîte à outils dautodiagnostic de son sol
Anne-Gaëlle CABELGUEN, Auteur ; Marine DESCAMPS, AuteurCette fiche de synthèse présente une sélection doutils pour diagnostiquer la structure physique dun sol. Elle a été réalisée par lAPAD (réseau dagriculteurs en Agriculture de Conservation des Sols) à partir doutils réalisés par différentes structures. Les outils détaillés sont les suivants : le test bêche classique, lévaluation visuelle des sols (VSA : Visual Sens Assessment, Graham Shepherd), le mini profil 3D, le profil cultural et la tige pénétrométrique. Pour chacun dentre eux, cette fiche détaille son objectif, le matériel nécessaire pour le réaliser, le niveau de difficulté pour le mettre en place et propose des références de guides méthodologiques.
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Changement climatique, eau, agriculture : Quelles trajectoires dici 2050 ? Rapport CGEDD n° 012819-01, CGAAER n° 19056
Les projections climatiques du GIEC vont très rapidement se traduire par de fortes tensions en matière daccès et de partage de leau. Une mission interministérielle, menée par le Conseil général de lenvironnement et du développement durable (CGEDD) et le Conseil général de lalimentation, de lagriculture et des espaces ruraux (CGAAER), avait pour objectif de s'inscrire dans une vision à 30 ans, afin danticiper les trajectoires dévolution de lagriculture, notamment dans son rapport à leau. Le but final étant daiguiller les politiques publiques conduites par les Ministères chargés de lagriculture et de la transition écologique. Cette mission sest déroulée de juin 2019 à juin 2020, et a permis de formuler sept principales recommandations, ainsi que 23 sous-recommandations. Les experts de cette mission considèrent notamment que la réponse au changement climatique nécessite un nouveau modèle agricole, plus économe en eau et plus protecteur des sols. Ils prônent aussi une transition vers une irrigation « de résilience », plus économe en eau et qui vise la stabilité des rendements et des revenus (plutôt que la recherche du rendement maximal). L'agriculture biologique et les infrastructures agroécologiques sont à développer pour les experts. Partout où cela est possible, il sera aussi nécessaire de renforcer la ressource en eau pour lirrigation, dans le respect de son renouvellement et du bon état des milieux. (retenues de substitution et les démarches de gestion collective de leau). Ils recommandent également de redynamiser la gestion territoriale de leau en renforçant lefficacité des projets de territoire et en élargissant les possibilités, pour les collectivités, dassurer le portage de démarches et de la maîtrise douvrage dinfrastructures liées à la gestion de leau.
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Dossier : Le bio passe à la vitesse supérieure
RÉUSSIR GRANDES CULTURES, Auteur ; Gabriel OMNÈS, Auteur ; Charles BAUDART, Auteur ; ET AL., AuteurLa consommation de produits bio a connu une accélération de sa croissance avec la COVID-19. Cette croissance a notamment concerné les produits de base dépicerie comme la farine, les pâtes. Longtemps à la traîne, les exploitations en grandes cultures sont de plus en plus nombreuses à passer en AB avec, depuis 3 ans, un fait nouveau : la conversion de grandes structures, à haut potentiel. Aussi, même si la consommation croît, se pose une question : existe-t-il un risque de surproduction par exemple, alors que la collecte de blé tendre bio en 2019 a permis de répondre à la demande ? Pour les acteurs des filières interrogés dans ce dossier, face aux risques, limportant est de construire des filières assurant un prix juste aussi bien pour le producteur, les acteurs de laval que le consommateur, grâce à la concertation et à la contractualisation notamment. Cependant, le développement actuel soutenu de la production en grandes cultures bio impose à la filière de « tenir le régime », en particulier en mettant en place les outils de collecte et de stockage adaptés. Par ailleurs, les nouveaux convertis en grandes cultures font bouger les lignes avec la conversion de grandes surfaces mais aussi avec leurs questionnements, comme le montrent les quatre producteurs qui témoignent ici. En effet, si le passage en bio est souvent, pour eux, synonyme de nouvelles perspectives pour leur métier et leur avenir, cela saccompagne aussi de réflexions sur leur système, comme par exemple la réintroduction danimaux. Maintenir les rendements et le potentiel des sols sur le long terme en AB est une question-clé : cela passe par le développement de la vie du sol, la nécessité de pouvoir avoir accès à une quantité suffisante de matière organique ou encore lanticipation de la question du phosphore.
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Dossier : Cultures et élevage peuvent être complémentaires
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurLa coopération entre céréaliers et éleveurs permet de renforcer lautonomie alimentaire à léchelle dun territoire. Pour illustrer cette coopération, trois sujets sont abordés : le projet casdar Cerel qui propose des outils daccompagnement afin de pérenniser les partenariats entre céréaliers et éleveurs ; lintérêt de valoriser des couverts végétaux en les faisant pâturer ; le témoignage de Franck Baechler, installé en agriculture de conservation dans le Loir-et-Cher, à Dhuizon. Cet agriculteur a introduit dans son système céréalier une dizaine de vaches Angus et environ cinquante brebis solognotes. Il pratique une rotation dite « deux deux » (2 années successives avec 2 cultures/an), composée de blé, de méteil dautomne, de couvert de printemps à valeur fourragère (pâturé ou coupé), de maïs destiné à la production de grain.
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Dossier grandes cultures
Gaëlle FOREST, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente divers essais ou résultats dessais consacrés aux grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Il commence par détailler les principaux enseignements établis à la suite de huit années dessais sur la fertilisation organique de printemps du blé dhiver. Il présente ensuite, à laide dun tableau synthétique, les conclusions dun ensemble dessais permettant de mieux orienter les choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux. Il effectue également un point sur lessai ROTALEG, qui vise à optimiser lintégration de légumineuses dans les rotations des cultures afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques, notamment en matière de fertilité (la parcelle de lessai na reçu aucun intrant organique depuis 2008). Ce dossier présente aussi les résultats dun essai qui a testé lefficacité de dix produits biostimulants ou de biocontrôle foliaire sur blé. Il décrit ensuite les avantages des ensilages CERPRO basés sur des associations céréales-protéagineux complexes. Par ailleurs, des essais viennent dêtre mis en place pour tester lagriculture biologique de conservation et des premiers résultats variétaux sur blé tendre, seigle et triticale sont disponibles.
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Dossier : Séminaire bio et climat
Gilles LE GUELLAUT, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe huit articles relatifs à l'agriculture biologique et au climat. Tout dabord, un résumé de la conférence de Julien Moreau (chargé de mission énergie et changements climatiques à la DREAL), intitulée "Stratégie nationale bas carbone : en quoi la bio a un rôle à jouer ?", est proposé. Larticle suivant sintéresse au bilan carbone des circuits courts : comme la bio utilise beaucoup ce type de commercialisation, il est pertinent de sinterroger sur son empreinte carbone et sur les pistes damélioration. Un résumé de la conférence "La Bio est-elle toujours bonne pour le climat ?", donnée par Pierre Dupraz (directeur de recherche à lINRAE), est ensuite présenté. Le 10 décembre 2019, lors dune journée intitulée "Produire Bio est-il toujours bon pour le climat ?", une autre question a été abordée : la spécialisation des systèmes de production. Une table ronde a été organisée sur cette problématique et les principales idées qui en sont ressorties sont évoquées. Une démarche mise en place dans les Pays de la Loire est ensuite détaillée : le "parcours bas carbone lait". Lobjectif du Conseil Régional de cette région est, quen cinq ans, 2 500 éleveurs laitiers sinvestissent dans ce parcours. Autre initiative, établie en Vendée : la création dun groupe 30 000 Ecophyto "TCS-Bio". Il regroupe une trentaine de fermes qui veulent allier AB et agriculture de conservation. Parmi elles, le GAEC des Jonquilles. Un autre témoignage est rapporté, celui de M. Durand. Il est producteur de volailles bio et explique les aménagements agroforestiers quil a réalisés, ainsi que leurs avantages. Enfin, le dernier article cite différentes démarches mises en place dans les Pays de la Loire pour enseigner la bio.
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Hauts-de-France : Tester lagriculture bio de conservation
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLagriculture biologique de conservation se positionne comme une solution davenir pour maintenir la fertilité des sols. Dans les Hauts-de-France, le projet Abac (Agriculture Biologique Agriculture de Conservation) a été conçu pour accompagner des producteurs dans leur changement de pratiques. Pour cela, un groupe mixte dune trentaine de producteurs bio et conventionnels en non-labour a été constitué. Lobjectif était de favoriser le dialogue et léchange de savoir-faire, de co-construire de nouveaux itinéraires techniques et de les tester. Des essais ont été lancés, dès 2019, au sein de ce groupe pour tester de nouvelles pratiques. Le premier essai vise à détruire une prairie temporaire sans labourer. Pour cela, les membres du groupe ont décidé demployer le déchaumeur Dyna-Drive et dimplanter des couverts étouffants (sarrasin, moha, seigle ). Le deuxième essai vise aussi à détruire un couvert mais en utilisant la fissuration avec linjection (ou non) de ferments lactiques pour accélérer la décomposition des végétaux. Le troisième essai porte sur un semis de blé meunier très précoce (début août) afin de favoriser le tallage et lenracinement, tout en bénéficiant de la minéralisation liée aux pluies dautomne. Enfin, le dernier essai porte sur limplantation de couverts végétaux avant maïs, en continu ou en succession, en testant des méthodes de broyage et de couchage.
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Projet Absolu : Combiner bio et agriculture de conservation
Marion COISNE, AuteurLe projet Absolu (Agriculture biologique et sol) vise à développer une agriculture de conservation des sols en maraîchage et en arboriculture bio. II a deux principaux objectifs : 1 - faire progresser les connaissances sur les sols bio en arboriculture et en cultures légumières ; 2 - donner des outils aux conseillers agricoles pour quils puissent aider les agriculteurs à reconcevoir leur système. Pour cela, un suivi est réalisé dans deux fermes pilotes, afin de voir comment différents paramètres du sol évoluent en fonction de certaines modifications apportées au système de production. Ce projet a démarré en 2018. Il est financé, pour deux ans, par le fonds Danone Ecosystème. Il est piloté par lItab et Blédina, une filiale de Danone leader, en France, de lalimentation infantile (babyfood). Blédina est à lorigine de ce projet. Cette entreprise ambitionne, dici 2025, dutiliser uniquement des matières premières (bio et non bio) issues de lagriculture régénératrice. Or, produire des fruits et des légumes bio en agriculture de conservation des sols et destinés à l'alimentation infantile est un défi de taille : il faut arriver à gérer les adventices tout en limitant le travail du sol, mais aussi à respecter le cahier des charges restrictif de la babyfood, et notamment lobligation de résultats en résidus de pesticides, métaux lourds et nitrates. Respecter la limite des nitrates est particulièrement difficile en bio car les libérations dazote ne sont pas maîtrisées (elles dépendent fortement de la température et de lhumidité du sol).
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Le rouleau destructeur de couverts fait sa mue
Guillaume LE GONIDEC, AuteurLes premières générations de rouleaux lourds (type Faca) sont apparues, en France, au début des années 2000. Leur utilisation sest plus largement accrue avec le développement de lagriculture de conservation : ces rouleaux permettent de détruire des couverts tout en conservant un paillage (pour lutter contre les adventices) et en protégeant les sols, ainsi que les populations dinsectes auxiliaires. Ces rouleaux plient le couvert dans le sens davancement, ce qui a pour effet de stopper le flux de sève des plantes. Une période de gel prononcée permettra ensuite de venir à bout de la majorité des couverts. Toutefois, depuis peu, ces rouleaux sont concurrencés par des rouleaux hacheurs plus légers qui déchiquettent la végétation. Ces nouveaux outils ont été créés en réponse à lévolution du climat puisque les jours de gel sont bien souvent insuffisants pour garantir une destruction du couvert par pincement. Ils présentent également lavantage dêtre efficaces sur des couverts peu développés (ex : couverts implantés en conditions sèches). Néanmoins, le hachage nest pas recommandé pour toutes les situations : lintervention dun semoir en semis direct sous couvert reste plus facile à réaliser dans un paillage long et plié que dans une végétation hachée.