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Documents disponibles dans cette catégorie (172)


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Les apprentis sorciers de l'azote : La face cachée des engrais chimiques
Claude AUBERT, Auteur ; Hervé KEMPF, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2021
Au début du XXème siècle, des chimistes ont cherché et réussi à combiner, par un procédé industriel, lazote de lair et lhydrogène du gaz naturel pour synthétiser de lammoniac, à l'origine de tous les engrais azotés de synthèse. Avec ses effets spectaculaires sur les rendements agricoles, cette invention, dont tout le monde sest alors réjoui, a eu un tel succès que les composés azotés de synthèse nitrates, ammoniac et autres ont submergé la planète. Malheureusement, ils sont devenus de redoutables polluants, à lorigine de nombreux maux de lagriculture daujourdhui : monoculture, élevage industriel, perte de biodiversité, pesticides, pollution de lair, de leau et des sols, mais aussi à l'origine de drames tels ceux de Beyrouth ou, plus anciennement, de lusine AZF à Toulouse, dus à lexplosion de dépôts de nitrate dammonium, principal constituant des engrais azotés les plus utilisés en France. Ce livre explique par quels mécanismes lazote, indispensable à tous les êtres vivants, est aujourdhui une menace pour notre santé et pour lenvironnement, menace si grave que de nombreux spécialistes estiment que lexcès dazote est, avec le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité, lun des grands défis environnementaux du XXIème siècle. Un défi qui ne pourra être relevé quen repensant les modes de production actuels et nos habitudes de consommation.
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Le chanvre à la croisée des chemins
Pascale CAUSSAT, Auteur ; Marie NICOT, AuteurL'histoire du chanvre est intimement liée à l'essor de l'humanité, rappelle Alexis Chanebeau, dans son livre qui retrace les innombrables usages de cette culture depuis l'Egypte ancienne : linceuls, cordages, vêtements, alimentation... En 1900, la France était couverte de 170 000 ha de chanvre, dix fois plus qu'aujourd'hui. Le chanvre a pourtant disparu, en particulier dans les sociétés industrialisées, et ce, pour de multiples raisons. Depuis des années, des pionniers croient cependant à son renouveau. La crise écologique et la fin annoncée de l'ère du pétrole relancent l'intérêt pour cette matière première sans pareille, aux nombreuses vertus. Riche en oméga 3 dans l'alimentaire, respirante dans le textile, isolante dans le bâtiment, résistante dans la plasturgie, antispasmodique en médecine, la culture représente une alternative solide aux industries conventionnelles. Grâce à l'opiniâtreté de 1 400 agriculteurs convaincus, la France est aujourd'hui le premier producteur européen, regroupant 6 chanvrières. En rotation avec le blé, le chanvre est idéal pour rompre le cycle des maladies et des adventices ; il débarrasse les sols des excès de nitrates et peut fixer jusqu'à 15 tonnes de CO2 par hectare et par an. Si les débouchés sont nombreux, la transformation du chanvre nécessite des équipements et du matériel spécifiques. Naturellement bien adapté au réchauffement climatique, le chanvre redevient une option sérieuse pour les agriculteurs, mais il doit encore s'inscrire dans une filière économique rentable qui, pour l'heure, se construit petit à petit.
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Les cultures légumières face au changement climatique (5ème partie)
Jean DE LA VAISSIERE, AuteurÀ l'automne, c'est la fin des récoltes ; cependant, il reste quelques travaux à réaliser pour finir l'année horticole et maraîchère. Face à l'impact du dérèglement climatique sur les cultures, il faudra préparer les années suivantes. Pour cela, après avoir mis à l'abri du gel les cucurbitacées, les légumes-fruits d'été et les légumes racines, on pourra encore effectuer les semis de quelques légumes résistants au gel : radis, mâches, épinards... Indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique, il est fortement conseillé de planter des haies : leurs très nombreux avantages sont énumérés dans l'article. Après les récoltes, il est également important d'enrichir la terre en matière organique, selon les besoins de la parcelle. Engrais verts, fumier, compost, paillage, BRF, l'article apporte des conseils pour employer ces matières organiques selon ses besoins.
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Dossier : Une journée du Bétail Bio virtuelle
Claire MULLER, Auteur ; Anet SPENGLER, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa 2ème Journée suisse du Bétail Bio s'est déroulée en ligne, le 10 juin 2021. Mathieu et Noël Saucy, éleveurs laitiers bio dans la vallée de Delémont, ont "accueilli" virtuellement les visiteurs. Ce dossier propose 5 articles sur des thématiques qui étaient au programme de cette journée technique : - Une ferme, deux paysans, 50 vaches ; Présentation de la ferme de la famille Saucy ; - Bonne sélection pour vaches en santé ; Quels sont les principes de sélection dont il faut tenir compte pour avoir un troupeau bien adapté aux conditions locales ? ; - Bovins : Savoir soigner les onglons ; Un pareur d'onglons explique en quoi consiste la prévention des maladies des onglons des vaches ; - Des plaisirs mouillés pour les jours chauds ; Présentation de quelques solutions simples à mettre en place sur la ferme pour rafraîchir les cochons ; - "Face au changement climatique, la diversité est la clef des prairies" ; Olivier Huguenin, spécialiste des systèmes herbagers pour Agroscope, explique l'importance de multiplier, à l'avenir, les espèces et les combinaisons dans les mélanges fourragers.
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Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
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Lélevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, AuteurSelon une étude de la FAO, lélevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. Lauteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites ). Il souligne la différence de taille entre lélevage paysan et lélevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et dentretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que lélevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement dalimentation et non par le véganisme (fausse solution pour lauteur).
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Inquiétudes face au changement climatique : Des pratiques sont remises en cause
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes cinq dernières années, les aléas liés au réchauffement climatique sintensifient. Des producteurs bio en grandes cultures et des conseillers témoignent. Ils observent des rendements très en deçà du potentiel attendu, un avancement de la date des moissons, une absence de régulation des insectes et une moindre restructuration des sols par le froid, un besoin en irrigation plus fort et plus long, une évolution de la flore, des risques dincendie... Ils cherchent à sadapter en diversifiant leur assolement, en misant sur des cultures plus adaptées, en retardant les semis dautomne, en irriguant davantage, ou encore en augmentant la part des cultures dhiver dans lassolement
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Jardins de pierres
Isabelle ERNE, AuteurL'utilisation des pierres dans les jardins se répand, en particulier depuis la loi zéro phyto. Cependant, si certaines façons de le faire peuvent être intéressantes d'un point de vue écologique, d'autres n'ont pas un bilan vert concluant, loin s'en faut. Dans le passé, dans des lieux aux précipitations insuffisantes et avec des sols trop drainants, les cailloux et les graviers étaient retirés du sol, ce qui permettait à la terre de garder l'eau plus longtemps, puis réinstallés en surface comme un paillage minéral, ce qui avait comme vertu de réduire l'évaporation et de limiter le ruissellement. Certaines régions méditerranéennes ont conservé ces pratiques. Un paillage minéral, contrairement à un paillage végétal, ne se transforme pas en humus, mais il a l'avantage de la durabilité et peut être intéressant dans certains cas particuliers.
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Légumes et canicule : Adapter le potager au réchauffement climatique
Avec le réchauffement climatique, modifier ses pratiques pour continuer à produire des légumes devient une nécessité. Améliorer la gestion de leau, pailler plus efficacement, installer des ombrages, choisir des espèces et des variétés de légumes mieux adaptées à la chaleur, jouer sur les dates de semis et de plantation, reproduire ses propres semences pour bénéficier de ladaptation de ses légumes aux nouvelles conditions, renforcer léquilibre écologique du potager sont quelques-unes des techniques "à court terme" que préconise lauteur, lui-même installé dans le sud de la France et en première ligne face au bouleversement qui sannonce. Au-delà des changements de techniques dans le potager, il invite à plus de cohérence dans notre manière de consommer et à réfléchir "à long terme" : travailler autrement en limitant lusage des machines, produire le plus de légumes possible pour limiter les déplacements pour faire les courses, adopter une alimentation et un mode de vie global plus sobres en énergie
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Le teff grass, une nouvelle fourragère estivale
Cyrielle DELISLE, AuteurLe teff grass, graminée utilisée comme céréale secondaire en Afrique, arrive en France comme une nouvelle espèce fourragère suite au réchauffement climatique. Sa particularité est de pousser à des températures supérieures à 33 °C. Elle simplante au printemps et il est possible de faire trois à quatre coupes avant lhiver. Elle sutilise en enrubannage, foin ou pâture. La Ferme expérimentale des Bordes et un éleveur du Cantal l'ont testé et font part de leur expérience, tout en proposant des recommandations.
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Dossier : Se nourrir des forêts-jardins
Aino ADRIAENS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurCe dossier, consacré aux forêts-jardins, s'appuie sur trois exemples de réalisations concrètes : - En liberté (peu) surveillée ; Hubert de Kalbermaten a racheté un peu plus d'1 ha de vergers intensifs conventionnels (poiriers et pommiers), dans le Valais (Suisse). Petit à petit, il a créé une forêt-jardin basée sur les principes de la permaculture ; - Objectif autonomie ; Onze ans d'efforts ont été nécessaires à Philippe Boudias pour créer sa forêt-jardin à côté d'Issoire (63) ; - La forêt gourmande ; Dans la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a construit, en 10 ans, à partir d'une ancienne prairie, une luxuriante forêt avec des espèces comestibles. Un article intitulé "Étonnantes comestibles" permet d'aller à la rencontre de quelques plantes méconnues. Le dossier comprend aussi un carnet d'adresses pour se former à la forêt-jardin.
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Dossier : Stratégies anti-coups de chaud
Véronique BUTHOD, Auteur ; Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Joseph CHAUFFREY, Auteur ; ET AL., AuteurQuand été rime avec grosses chaleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Des solutions existent pour limiter au maximum les dégâts causés par la chaleur et la sécheresse au jardin. Il est ainsi possible de s'inspirer d'autres pays plus habitués aux fortes chaleurs, avec des gestes simples et des astuces pratiques inspirantes : - Oya, le système intelligent ; Ces poteries espagnoles, une fois remplies d'eau, diffusent petit à petit aux plantes l'humidité dont elles ont besoin ; - Plantes à l'ombre ! ; Les plantes pourront être installées à l'abri du soleil grâce à diverses structures, dès la plantation ou bien dans l'urgence (treillages, pergolas, ombrières express, draps ou voiles, parasols ou parapluies...) ; - Culture en étages ; Partage de techniques culturales issues des années d'expérimentations d'un jardinier pour limiter le stress hydrique au jardin : contre-plantations, légumes en strates et sous les arbres, plantations denses, limitation de la concurrence racinaire... ; - Y a-t-il plus de vent ? Selon certains, les vents desséchants du Sud-Est sont devenus dominants ces dernières années, alors qu'ils étaient à dominante Ouest auparavant... ceci est-il confirmé par les données scientifiques et les experts en météorologie ? Existe-t-il un lien avec le réchauffement climatique ? Quel impact du vent sur les cultures ?
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Adapter ses pratiques au changement climatique dans le Massif Central
Elsa EBRARD, Auteur ; Marie TISSOT, AuteurPour répondre à un besoin doutils et de références pour accompagner les agriculteurs au changement climatique, le projet AP3C, porté par le SIDAM (Service InterDépartemental pour lAnimation du Massif Central) et regroupant 11 Chambres dagriculture et lIDELE, est né en 2015. Il combine une triple expertise climatique, agronomique et systémique, à léchelle du Massif Central. Dans ce cadre, un ensemble de projections à léchelon local et à l'horizon 2050 est réalisé. Les premiers résultats montrent une forte dégradation du bilan hydrique potentiel sur lensemble du Massif Central, une hausse de la température moyenne annuelle (de 0,35 à 0,40°C tous les 10 ans), un maintien du cumul de pluviométrie annuel mais une modification de la distribution des pluies (cumul en baisse au printemps, en hausse à lautomne) et une augmentation de lévapotranspiration potentielle. Afin dadapter les pratiques à ces évolutions climatiques, 30 indicateurs agroclimatiques sont mobilisés pour traduire linformation climatique en information agronomique, répartis en indicateurs généralistes, relatifs à la pousse de lherbe, aux céréales, au maïs, aux dérobées, et à la vigne. Les conclusions dune première phase de projections sont présentées : le cycle de végétation de l'herbe sera plus précoce (et plus court en plaine), avec de fortes chaleurs stoppant la pousse de l'herbe l'été et des températures d'automne favorables ; pour les céréales, la reprise de végétation sera plus précoce avec un risque de gel au printemps et d'échaudage l'été ; et, pour le maïs, son démarrage de végétation sera plus précoce avec un échaudage important en été et un maintien plus tardif à l'automne.
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L'Agroécologie peut nous sauver
Marc DUFUMIER, Auteur ; Olivier LE NAIRE, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2019
Ingénieur agronome, Marc Dufumier a découvert lagroécologie à 22 ans à Madagascar, lorsque des femmes analphabètes lont initié à une agriculture paysanne respectueuse de lHomme et de son environnement. Devenu professeur et expert sur des missions de terrain aux quatre coins du monde, il est aujourdhui lun des spécialistes les plus reconnus dans le domaine de lagroécologie. Alliant rigueur scientifique et engagement, Marc Dufumier explique, dans ces entretiens avec le journaliste Olivier Le Naire, en quoi la révolution agroécologique est une réponse concrète, réalisable et globale à beaucoup des maux de notre monde moderne dont la famine, la malbouffe, lobésité, la pollution, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, les inégalités mondiales ou les migrations contraintes. Selon lui, tous ces problèmes étant liés, leurs solutions ne peuvent plus être étudiées séparément. Pour nourrir les 10 milliards dhabitants que nous serons bientôt, il faut donc à la fois renoncer à la privatisation des semences, à lemploi des produits pesticides et aux dérives du commerce mondial, mais surtout amener les citoyens à prendre conscience que leur sort, comme celui de la planète, est entre leurs mains et non entre celles des lobbys industriels.
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Climat et agriculture : Il faudra toute une chaîne de transformations
Yann KERVENO, AuteurSi les constats en matière de changement climatique sont détaillés, qu'en est-il des solutions pour que lagriculture se prépare aux grandes évolutions annoncées ? Au travers dexemples et davis dexperts, larticle montre que lenjeu principal est la nécessité dengager de profondes évolutions, du producteur au consommateur, en passant par les filières. Les adaptations ne pourront plus se faire au niveau de la production par des approches tactiques, comme un changement de variétés à semer. Le système agricole actuel arrive à ses limites. Il faudra donc de profondes modifications à l'échelle des fermes, basées sur des approches agroécologiques et sur la diversification des productions visant à établir des capacités dadaptation permanente. Les solutions devront être diverses et localement adaptées, très éloignées de lactuel « paquet technologique uniforme pratiquement à léchelle dun sous-continent ». Cet effort de transformation ne pourra pas être porté que par les producteurs : prise de risques face au changement, baisse des rendements et des revenus, diversification et variabilité des productions, autant déléments qui doivent être aussi pris en compte par les filières, les consommateurs et les décideurs. Dans un tel contexte, reste alors la question brûlante de « la course de vitesse entre lagenda des solutions quon commence à connaître et leur adoption qui reste un facteur limitant ».