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Biosécurité en élevage de porcs plein-air : Comprendre et se défendre !
La réglementation « biosécurité » et ses obligations de moyens est appliquée à l’ensemble des élevages de porcs, sans distinction, depuis 2020. Cette réglementation, pensée pour l’élevage confiné en bâtiment, impose des obligations de moyens rarement compatibles avec le fonctionnement et la configuration des élevages plein-air. Ce guide a pour objectif principal de faire connaître la réglementation telle qu’elle est actuellement en vigueur. Pour chaque point abordé (nettoyage des bâtiments et parcours, protéger sa ferme des contaminations extérieures, etc.), un encart apporte des éléments sur la compatibilité des mesures avec l'élevage plein-air. Chaque éleveur et chaque éleveuse peut également s’en saisir pour préparer d’éventuels contrôles « biosécurité », ou encore pour rédiger le plan de biosécurité (un document-type est proposé en annexe). Pour finir, la Confédération Paysanne formule des propositions pour faire évoluer la réglementation.
Dossier : Volailles de chair : Les leviers pour traverser les turbulences
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa filière volailles de chair bio est malmenée par les hausses des coûts alimentaires, énergétiques et par la grippe aviaire. Tour d’horizon auprès d’éleveurs, de fabricants d’aliments, d'un accouveur et d'un vétérinaire… et identification de leviers permettant de passer ces turbulences. Concernant la grippe aviaire, pour faire face aux conséquences économiques, plusieurs acteurs se sont engagées : l’État a versé une aide aux éleveurs ; les coopératives ont proposé des reports de factures, et des prêts-relais ont pu être mis en place avec les banques. Sur le volet sanitaire, les éleveurs prônent des mises à l’abri sur parcours réduits plutôt que des confinements. Dominique Balloy, vétérinaire du groupe d’experts sur la grippe aviaire, souhaiterait la mise en place de vrais plans de surveillance vétérinaire, adaptés à chaque zone selon les risques et les espèces, avec des claustrations proportionnées selon les risques. Pour lui, les sorties sur parcours réduits ont aussi du sens tant qu’il n’y a pas de foyer détecté pour les poulets, les dindes et les pintades, mais c’est moins évident pour les palmipèdes, plus sensibles et plus excréteurs. Les fabricants d’aliments ont également été fortement impactés par la grippe aviaire, avec une forte réduction de leur activité en 2022. De plus, le prix de l’aliment a augmenté de 20 % et, ceci, dans un contexte où l’évolution de la demande ne va pas dans le bon sens, ce qui est source d’inquiétude. Heureusement, pour l’un de ces fabricants, l’Espagne a permis un relais de croissance. Un accouveur (Couvoir Hubert) témoigne : il a aussi été fortement impacté, de façon indirecte, par la grippe aviaire, avec une activité réduite de moitié. Sa crainte est de ne pas toucher d’aides comme il est hors de la zone Influenza. Pour Benoit Drouin, éleveur de volailles de chair bio et vice-président du Synalaf, concernant les hausses de prix des matières premières, chacun doit réfléchir à sa part de marge et à la répartition de la valeur au sein de la filière. Pour faire face aux baisses de vente de 15 %, la production devrait également être un peu réduite dans les élevages. Enfin, pour certains acteurs, le consommateur doit également payer le juste prix et arbitrer entre ses loisirs et son alimentation.
Guide : Conduite du porc en agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine : Edition 2022
Ludivine MIGNOT, Auteur ; Noëllie LEBEAU, Auteur ; Cécilia MONTHUS, Auteur ; ET AL., Auteur | PAU CEDEX (124 Boulevard Tourasse, 64 078, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE PYRÉNÉES-ATLANTIQUES | 2022Ce guide technique, fruit d'un travail collaboratif entre les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, présente les différents points réglementaires qui régissent l'élevage porcin biologique : - conversion ; - constitution et renouvellement du cheptel ; - mixité ; - identification des animaux vivants et transport ; - bâtiments d'élevage ; - parcours ; - alimentation ; - pratiques d'élevage ; - biosécurité et gestion sanitaire. Pour chaque point, des mises en œuvre pratiques sont proposées. Ce guide fournit également des indicateurs technico-économiques pour les systèmes "classiques" bio et les systèmes "plein air" bio.
Biased from the outset: The EU Commission’s “working document” on new GM techniques fails to uphold environmental and consumer protection standards
IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ce document retranscrit l'analyse critique d’une soixantaine d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’associations, suite à la publication d’un document sur les nouveaux OGM par la Commission Européenne (CE). En avril 2021, la direction santé de la Commission européenne (DG SANTÉ) a publié un document de travail qui pourrait conduire à une proposition de déréglementation des nouvelles techniques de modification génétique (OGM de deuxième génération). Cette déréglementation viserait à ne plus obliger les contrôles de sécurité, ni l'étiquetage des OGM sur les produits (étiquetage visant à informer le consommateur), ni à exiger une traçabilité ou une surveillance des produits post-commercialisation. Les différentes ONG et associations qui ont signé cette réponse à la CE s’opposent fermement aux propositions contenues dans ce document. Elles dénoncent le fait que ce « document de travail » est biaisé en faveur des intérêts de l’industrie des biotechnologies agricoles. Par ailleurs, elles dénoncent les impacts négatifs qu’aurait cette déréglementation : elle présenterait des risques inacceptables pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement ; elle interdirait aux citoyens de savoir ce qu'ils mangent et aux agriculteurs de savoir ce qu'ils sèment ; elle soulèverait également des questions de biosécurité, de transparence de l'information et de protection des consommateurs.
Biosécurité porcine en plein-air : Où en sommes-nous ?
Fabrice ROCHE, Auteur ; Cécilia MONTHUS, AuteurSuite à l’arrêté du 16 octobre 2018 visant à contrôler la progression de la peste porcine africaine, la mise aux normes de biosécurité des élevages porcins devait être effective au 1er janvier 2021. Cet article fait le point sur la situation et sur les difficultés engendrées par cette mise aux normes, notamment en élevage plein-air, avec un focus sur les aides possibles (en particulier en région Nouvelle-Aquitaine). Des solutions sont proposées et portent sur la question des SAS sanitaires, la désinfection des véhicules ou de l’aire de chargement. A titre d’illustration, les adaptations mises en place ou en projet sur le GAEC du Causse de Cesserou comptant un atelier porcin en plein-air sont présentées, en particulier celles concernant la gestion des flux, de l’alimentation, des bandes ou encore l’enceinte du parc qui associe clôture fixe avec grillage progressif, renforcée par des clôtures électriques internes et externes, le tout devant être prochainement rehaussé à 1m30, via la pose d’un fil barbelé, pour respecter la nouvelle réglementation.
Dossier : Sauvons l’élevage de plein air !
Sylvie COLAS, AuteurA travers plusieurs témoignages d’éleveurs de volailles, de porcs ou de ruminants, ce dossier revient sur l’impact, sur les élevages de plein-air, des mesures sanitaires renforcées, notamment suite à la grippe aviaire ou à la peste porcine. Ces mesures, peu ou pas adaptées à ce type d’élevage, causent d’importantes charges financières, du surplus de travail ou encore du stress pour les éleveurs et risquent donc de faire disparaître l’élevage de plein-air ou/et sous signe de qualité en faveur d’une production industrielle. Pourtant, l’élevage de plein-air, avec de faibles concentrations d’animaux, une limitation des transports entre les fermes ou encore avec le choix de races plus résistantes, peut être un atout face à des risques sanitaires qui sont plutôt favorisés par l’élevage industriel (grande concentration et fort brassage d’animaux, importants transports d’animaux…)
Elevage porcin : La biosécurité au service de la gestion des maladies contrôlées
Tiffany MASSALVE, AuteurAfin de faire face à plusieurs maladies susceptibles de toucher les élevages porcins, dont la peste porcine, qu'ils soient en bâtiments ou en systèmes plein-air, un arrêté ministériel relatif à la biosécurité a été pris le 16 octobre 2018. Dans cet article, sont explicitées les mesures à prendre par les éleveurs en matière de prophylaxie et de dépistage pour la maladie d'Aujeszky (ou pseudorage), le syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP), la trichine ou encore la brucellose. À noter que, pour les adhérents à l'ASPNA, l'association sanitaire porcine de Nouvelle-Aquitaine, les analyses à effectuer de manière périodique peuvent être prises en charge.
L’élevage des truies biologiques en plein air
Florence MAUPERTUIS, Auteur ; Aude DUBOIS, Auteur ; Denis OLIVIER, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2020Ce guide technique a été conçu pour accompagner les éleveurs de truies biologiques en plein air. Il rassemble 15 fiches techniques qui peuvent être lues séparément et qui abordent les thèmes suivants : 1 - L’élevage de truies biologiques en plein air intégral : quels avantages et quels points de vigilance ? ; 2 - Choisir l’élevage en plein air : quelles sont les questions à se poser ? ; 3 - L’organisation du travail : quelle conduite en bandes et quelles conditions de travail ? ; 4 - L’aménagement de la parcelle : quelle disposition des parcs et des couloirs ? ; 5 - Choisir ses abris : pour quels modèles de cabanes opter ? ; 6 - Choisir ses équipements : quels équipements pour l’alimentation, l’abreuvement ou la contention des animaux ? ; 7 - Lutter contre la chaleur et le froid : comment garantir le confort des truies en toutes saisons ? ; 8 - Maintenir le couvert végétal toute l’année : comment limiter le recours aux anneaux de groins ? ; 9 - L’alimentation des truies : quels besoins nutritionnels et quelle conduite alimentaire ? ; 10 - Pâturage et fourrages grossiers : quels apports alimentaires par le pâturage ou la distribution de fourrages ? ; 11 - Renouveler le cheptel reproducteur : quels types génétiques et quelle méthode d’auto-renouvellement ? ; 12 - Réussir la reproduction : comment synchroniser les œstrus par des méthodes naturelles ? ; 13 - De la mise-bas au sevrage : comment intervenir en sécurité sur les porcelets sous la mère ? ; 14 - Hygiène et pathologies en élevage plein air : quelles règles d’hygiène et quelle gestion du parasitisme ? ; 15 - Biosécurité et protection contre la faune sauvage : quels dispositifs pour garantir la biosécurité ? Toutes ces fiches ont été réalisées à partir de conseils d’experts et des 25 années d’expérience en plein air intégral de la ferme expérimentale porcine des Trinottières.
Encore plus d’estime pour les cochons ; Plein d’autres couleurs que le rose
Claudia FRICK, Auteur ; Anna JENNI, AuteurCes deux articles sont dédiés à l’élevage porcin biologique en Suisse. Le premier commence par effectuer un point sur le marché de la viande porcine bio helvétique : en 2019, la filière avait dû se réorganiser car la demande était beaucoup plus faible que l’offre. Les élevages avaient alors été obligés de réduire leur cheptel de 10 % et de s’affilier à l’équivalent d’une organisation de producteurs afin de mieux quantifier les volumes produits. Actuellement, l’offre et la demande sont équilibrés et les prix remontent. Cet article aborde également les améliorations en matière de bien-être animal prévues dans le cahier des charges qui encadre cette production en Suisse. Le second article est consacré aux races porcines rustiques adaptées aux élevages biologiques (ex : Berkshire, Hampshire, Noirs des Alpes, Schwäbish Hall). Il s’appuie sur plusieurs exemples, dont le projet de sélection « Notre porc domestique » initié en 2018 par Demeter, Bio Suisse et le FiBL. Il cite également les différents avantages liés à l’élevage de races rustiques et explique la législation en termes d'importation de porcs dans ce pays.
Lettre Filières FNAB - Monogastriques n° 7
LETTRE FILIERES FNAB - MONOGASTRIQUES, Auteur ; Niels BIZE, Auteur ; Brigitte BECIU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Monogastriques n° 7 est composée des articles suivants : - Adaptation des bâtiments d'élevage de porcs bio - un calendrier discuté mais des incertitudes demeurent ; - Alternatives à la castration des porcelets en bio - Projet Casdar Farinelli ; - Filière œufs bio, la FNAB veille au grain ! ; - Biosécurité en élevage porcin : les règles pour le plein air se précisent ; - L'alimentation 100% bio en pondeuses : faisabilité, résultats et perspectives ; - Projet OK-NET ECOFEED : des porcs biologiques au pâturage.
Pascal Morice, éleveur de porcs à Pornic : Maternité plein air et gestation en bâtiment ; Porc bio Plein air et bâtiment : Le Point avec Antoine Roinsard de l’Itab
Frédéric RIPOCHE, AuteurCoté bâtiment et plein air, les choses bougent en élevage porcin biologique. Avec le nouveau règlement européen de production biologique, à venir en janvier 2021, arrêt de la possibilité d’exception : les bâtiments devront donner accès, à tous les stades de production, à des courettes partiellement couvertes. Cela sous-entend des mises aux normes à prévoir dans nombre d’élevages (ex : en engraissement, la majorité des systèmes sont avec courettes couvertes). Cela demandera de réfléchir au traitement des eaux de pluie et de la paille. A cela, s’ajoutent des questions de biosécurité en lien avec la peste porcine africaine qui rendent obligatoires diverses mesures pour empêcher le contact avec le gibier, avec par exemple, l’obligation de poser des clôtures électrifiées des deux côtés sur des surfaces parfois importantes. Tout cela concourt à augmenter le coût des bâtiments. Dans un tel contexte, les systèmes mixant vie en bâtiment et plein air peuvent être intéressants, comme le montre notamment le témoignage d’un éleveur de porcs à Pornic, qui a fait le choix d’avoir ses truies en bâtiment pendant les ¾ de leur gestation puis la phase de mise bas et de lactation en plein air.
Peste porcine africaine : Protéger et préserver les élevages en plein air
Roxanne MITRALIAS, AuteurLa densification des foyers de peste porcine africaine dans l’Est de l’Europe et la proximité de la France avec l’Allemagne (principal producteur porcin de l’UE) font craindre une situation sanitaire difficilement maîtrisable. Depuis le 1er janvier, des mesures de biosécurité sont imposées en France (exceptées les clôtures des élevages en plein air qui ne seront rendues obligatoires qu’à partir du 1er janvier 2021). Ces mesures concernent des pratiques d’élevage, mais elles ont du mal à aborder des facteurs de risques plus généraux (ex : échange de semences animales ou d’animaux vivants). Les élevages en plein air sont particulièrement concernés par le risque lié à la faune sauvage. Afin d’adapter les prescriptions en matière de biosécurité à ces élevages, de nombreuses portes ouvertes ont été organisées, fin 2019, afin de pointer les difficultés rencontrées et de trouver des solutions. Des allègements concernant les obligations liées aux aires d’embarquement et aux sas ont ainsi été obtenus. Une saisine de l’Anses est également en cours afin d’évaluer et de valider des systèmes de clôtures mobiles indispensables aux élevages extensifs. Des formations en biosécurité, destinées aux éleveurs, ont également été réalisées en 2019 et d’autres sont programmées pour 2020.
Volailles : Des règles sanitaires à repenser pour les petits élevages
Benoît DUCASSE, AuteurLes éleveurs de volailles ont l’obligation de procéder à des analyses bactériologiques tous les deux mois. Pour la première fois, une analyse a révélé la présence de salmonelles proscrites chez Denis Surgey, éleveur de volailles de chair bio dans le Vaucluse. Ses 2 000 volailles en production avaient dû être abattues. En effet, la loi oblige l’abattage dans les plus brefs délais. Or, il est possible de vendre et de consommer ces volailles (la salmonelle est détruite à la cuisson à partir de 65 °C). Denis Surgey a pu négocier avec les services de l’État pour abattre ses volailles de Noël en décembre et son autre lot en janvier. Il a ainsi pu vendre 95 % de son cheptel via son Amap. Toutefois, entre l’abattage du dernier lot, la désinfection des installations et la mise en élevage des nouveaux lots, Denis Surgey n’a pas pu tirer de revenu de cet atelier durant six mois. Les aides ne sont accessibles qu’aux éleveurs ayant signé une charte sanitaire qui répond au modèle industriel et qui est trop contraignante pour les petits élevages. Après avoir exposé sa situation, Denis Surgey fait des propositions afin de repenser certaines règles sanitaires pour qu’elles soient mieux adaptées aux petits élevages de volailles.
Biosécurité en volailles bio : Des normes inadaptées aux petites structures
Marin GRATIGNY, AuteurCet article s'appuie sur une formation qui s'est déroulée, les 21 et 22 mai 2019, à Plourin-les-Morlaix (29), sur le thème "Gérer la biosécurité sur mon élevage de volailles", et à laquelle une quinzaine d'éleveurs bio ont participé. Oriane Malburet, vétérinaire, animait cette formation dont l'objectif consistait à apprendre à appliquer, sur les fermes des éleveurs présents, les règles de biosécurité la plupart du temps inadaptées à leurs élevages. En effet, le renforcement de certaines normes, par l'arrêté du 8 février 2016, est très pénalisant pour les petits élevages. Par exemple, le plan de biosécurité comporte un schéma qui présente les différentes zones de l'exploitation (zone publique, zone professionnelle, zone d'élevage) mais, sur des petites fermes, avec des élevages en plein air, ce schéma peut devenir un vrai casse-tête du fait des différentes unités de production, parfois imbriquées les unes dans les autres. L'article présente d'autres aspects de cette problématique de la biosécurité dans les petits élevages bio. Jean-Charles Métayer, éleveur bio à Colpo (56), et Tony Dague, éleveur de poules pondeuses bio à Saint-Sauveur (29), apportent leurs témoignages.
Diversifier en volailles de chair multi-espèces : La biosécurité renforcée ; Diversifier en volailles de chair multi-espèces : Poulets, pintades, oies et canettes
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis le passage de la grippe aviaire il y a 3 ans, les obligations en matière de bio sécurité se sont renforcées dans les élevages de volailles. Patrick Baloche, vétérinaire, fait le point (sources d'information, mélanges d'espèces et d'âges, sas sanitaire...). Dans la Vienne, la famille Clerc, en GAEC comptant quatre personnes, conduit une exploitation en AB caractérisée par une forte diversification d’ateliers. Ainsi, sur 110 ha (moitié herbe, moitié céréales), la ferme compte un troupeau de 170 brebis viande, une vingtaine de vaches laitières et des veaux de lait, des poules pondeuses et une production annuelle de 10 000 volailles de chair. Ces dernières sont à 70/75 % des poulets, suivis des pintades, puis oies et canettes. Toute la vie de ces volailles se passe sur la ferme, même l’abattage. 40 % de la production est vendue (prête à cuire) sur le magasin de la ferme et le reste en partie dans d’autres magasins de producteurs. Le système est bien rodé et l’accent est mis sur la propreté, la prévention, le pâturage et une alimentation simple avec une autonomie en céréales de l’ordre de 80 %. Depuis trente ans que ces éleveurs pratiquent l’abattage et à cause de la charge trop lourde liée aux contrôles, ils ont fait évoluer leur abattoir agréé CE en tuerie ou établissement d’abattage non agréé, chose possible vu qu’ils vendent leur production dans le rayon maximum imposé de 80 km. Au final, le retour de ces producteurs sur leur parcours est positif, même si « devoir être bon partout est aussi épuisant, gourmand en heures et en main-d’œuvre ».