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ASSOCIATION DE CULTURESSynonyme(s)CULTURE ASSOCIEE |
Documents disponibles dans cette catégorie (318)
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Panique sur le basilic
Jérôme JULLIEN, AuteurLe basilic est une plante aromatique, condimentaire et médicinale sensible au froid et à l'excès d'eau. Il s'épanouit dans des sols légers et bien drainés, et riches en matière organique. Cet article fournit des conseils de culture (installation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du basilic : la pourriture grise, les limaces et les escargots. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : le mildiou et les taches brunes foliaires. Un encart présente le chitosane, une substance permettant d'améliorer les défenses immunitaires des plantes et de prévenir certaines maladies.
Panique sur la blette
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la blette : la cercosporiose (taches foliaires brunes), la pégomyie (ou mouche mineuse), les limaces et les escargots, ainsi que les chenilles. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les pucerons, le mildiou, l'oïdium et la rouille. Un encadré apporte des précisions sur le calendrier de semis et de plantation de la blette.
Panique sur le fenouil
Jérôme JULLIEN, AuteurOriginaire du Bassin méditerranéen, le fenouil est une plante de la famille des apiacées particulièrement sensible à la sécheresse, mais aussi au froid (il gèle dès -2°C, -3°C). Pour éviter une montée en graines prématurée, le jardinier peut choisir des variétés résistantes à la montaison (Finale, Perfection, Zéfa fino...) et pailler. Sous abris, il peut blanchir les parois de la serre. Cet article fournit des conseils de culture (rotation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du fenouil : pucerons, sclérotiniose, bactériose. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : la mouche de la carotte et la stemphyliose. Un encart présente le machaon, une chenille inoffensive pour les légumes, bien que spectaculaire.
Panique sur le melon
Jérôme JULLIEN, AuteurLégume-fruit gorgé de soleil, le melon est surtout cultivé dans le midi, profitant d'un climat doux. Il est, cependant, assez fragile : il faudra lui porter une attention régulière face aux risques de carences nutritives (azote, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, fer), particulièrement à l'approche de la nouaison. Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du melon : l'oïdium, les acariens et les pucerons. D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents, sont aussi présentés : les aleurodes et les autres maladies fongiques. Des conseils de culture (choix de variétés, rotations, associations de cultures, amendements organiques) sont fournis, ainsi que des éléments concernant les traitements et les moyens de lutte biologique possibles. Un encart explique comment bien assurer la pollinisation des plants de melon.
Panique sur la roquette
Jérôme JULLIEN, AuteurLa roquette est surtout exposée à des ravageurs et à des maladies du feuillage. Pour éviter les infestations, il est conseillé de la cultiver avec d'autres salades plutôt que seule. Il faudra aussi être attentif à l'humidité du sol, afin d'éviter la montée en graines et l'épaississement des feuilles. Cet article indique également comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la roquette : les limaces et les escargots, les altises et les larves défoliatrices (chenilles de noctuelles, teignes et piérides, larves de tenthrède). D'autres ravageurs et maladies, moins fréquents sur la roquette, sont aussi présentés : la fonte des semis, le mildiou, l'oïdium et les pucerons.
Pour en finir avec les pesticides : des solutions pour y parvenir
Claude AUBERT, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022De nombreuses personnes saccordent sur ce point : « Il faut interdire les pesticides ! ». Mais, concrètement, comment s'y prendre ? Cet ouvrage permet tout dabord de comprendre comment on en est arrivé à la situation actuelle et avec quelles conséquences. Mais, surtout, il détaille les solutions, très concrètes, qui permettraient den sortir, et qui sont mises en uvre en agriculture biologique et biodynamique : restaurer la biodiversité, rétablir léquilibre minéral et améliorer lactivité biologique des sols, diminuer la taille des parcelles, associer les cultures, privilégier des variétés résistantes, attirer les innombrables auxiliaires efficaces contre les maladies et les ravageurs. Il montre aussi quavec la production intégrée, on peut, sinon supprimer, du moins réduire fortement lutilisation des pesticides. Enfin, il apporte les témoignages dagriculteurs ayant franchi le pas avec succès, ainsi que des conseils pour les jardinières et jardiniers amateurs, au potager, au verger ou au jardin dornement.
Des pratiques innovantes sur les microfermes maraîchères en agriculture biologique : Une association de cultures prometteuse : Courge butternut et maïs doux
Juliette PELLAT, Auteur ; Christine FOURNIER, AuteurDans le cadre du projet MMBio, le CTIFL a évalué lintérêt de lassociation de cultures courge butternut - maïs doux. Les essais, menés en 2020 et 2021, ont été conduits en agriculture biologique. Plusieurs facteurs ont été testés : la culture (en association ou courge butternut seule), couplée à des apports de matière organique (fumier de mouton ou compost de déchets verts, chacun testé à deux doses différentes). Les résultats montrent que lassociation de cultures entraîne des diminutions de rendement en courge butternut, par rapport au rendement obtenu avec la culture seule sur la même surface. Cependant, un gain de productivité est observé pour lassociation de cultures en cumulant les deux productions (rendements en courges et en maïs). Pour aller plus loin, il serait intéressant dévaluer cette association dans des conditions plus favorables au maïs doux. Les différentes modalités de fertilisation nont, en revanche, pas eu dimpact sur les rendements en courge butternut. Le GRAB a conduit une expérimentation similaire sur sa station dexpérimentation, à Avignon. Il a également testé lassociation de cultures et la culture de courge butternut seule, et a comparé lapport massif de déchets verts (couche de 6 cm en surface) à un témoin au sol nu. Les résultats pour lassociation/culture seule ont été similaires à ceux obtenus par le CTIFL. Lapport massif de déchets verts a, en revanche, permis daugmenter les rendements (par rapport à la modalité témoin sol nu), de mieux contrôler le développement des adventices, de tamponner la température du sol et de garder lhumidité.
Projet Cosynus : Favoriser la biodiversité fonctionnelle contre les ravageurs
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe projet Ecophyto Cosynus (Conception de système de cultures favorisant la régulation naturelle des organismes nuisibles), piloté par le Grab, a démarré en 2019, pour six ans. Il gère des expérimentations en cultures légumières, sur 3 sites, dont un en bio. Lobjectif est de réduire les impacts des nuisibles, ainsi que le coût des intrants (achats dauxiliaires en particulier), tout en assurant de bonnes performances aux systèmes. Le dispositif comprend notamment des bandes fleuries, le semis de céréales en bordure de serre, la plantation despèces annuelles dans la culture. Les résultats intermédiaires, divulgués lors dune visite du site dessais du Grab, le 14 juin, dans les Bouches-du-Rhône, montrent que le système fonctionne bien, mais avec une augmentation des coûts de main duvre.
Projet européen H2020 ReMIX : De la théorie à la mise en pratique des mélanges despèces : Re-concevoir les systèmes de culture européens avec des mélanges despèces
Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Lisa ALBOUY, Auteur ; Elina DESCHAMPS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) | 2022Les cultures associées, encore appelées mélanges despèces ou associations despèces, consistent à cultiver au moins deux espèces sur une même parcelle, pendant une période significative de leur croissance. Elles présentent de nombreux intérêts : diversification des assolements et des rotations, amélioration de la résilience face aux aléas (rendements plus stables et moindre pression des facteurs biotiques), réduction de lusage dintrants et ainsi de leurs impacts sur lenvironnement Toutefois, les producteurs manquent de références techniques et daccompagnement sur le choix des espèces et des variétés à associer. De nombreuses questions subsistent également sur la récolte (maturité, impuretés, grains cassés, pertes ) et sur le tri du mélange de graines récoltées (pour pouvoir les commercialiser et les valoriser dun point de vue économique). Le projet européen ReMIX (2017-2020), financé dans le cadre du programme Horizon 2020, avait pour objectif de proposer des solutions techniques aux agriculteurs et aux différents acteurs des filières, et ce, dans les diverses conditions pédoclimatiques et sociotechniques à léchelle européenne. Ainsi, le projet ReMIX a développé et mis en uvre une approche de co-conception multi-acteurs permettant de concevoir des mélanges despèces qui répondent aux objectifs, aux moyens, aux contextes et aux pratiques de chaque acteur. Ce document compile les résultats de ce projet en offrant : 1 une présentation du projet ReMIX ; 2 - des informations sur le fonctionnement et les performances des cultures associées ; 3 des informations sur la perception qu'ont les acteurs des cultures associées et sur la diversité des mélanges mis en uvre dans les exploitations ; 4 cinquante-deux fiches techniques présentant des expériences dagriculteurs situés dans toute lEurope ; 5 des éclairages sur la question de la faisabilité de la récolte et du tri.
Projet Made in AB : Maîtrise des adventices en Agriculture Biologique : Apports des essais systèmes sur l EFFET DE LA ROTATION CULTURALE sur la pression adventice
Allonger la rotation est un principe-clé de lagriculture biologique, visant à améliorer la gestion des bioagresseurs, ainsi que la fertilité des sols et, particulièrement en grandes cultures, à optimiser la gestion des adventices en perturbant leur cycle de développement. Une étude des essais à long terme en grandes cultures biologiques a été menée, afin détudier les effets de la rotation. Cette publication est issue du projet "Made in AB" (Maîtrise des adventices en Agriculture Biologique), action du plan Ecophyto. Depuis 2019, ce projet sappuie sur 11 sites du réseau RotAB et vise à « produire des références techniques sur la maîtrise des adventices sans herbicides, avec des leviers actionnables en agricultures conventionnelle et biologique ». Diversifier les espèces cultivées, introduire une culture pluriannuelle et alterner les périodes de semis sont des leviers mis en place sur une grande partie des sites et reconnus efficaces par les expérimentateurs. La couverture permanente des sols ressort également efficace, mais na été testée que sur un site. De façon générale, sur les sites étudiés, les cultures sarclées et les cultures associées sont plus "propres" que leurs cultures précédentes et suivantes. En conclusion, la rotation ne permet pas, à elle seule, de gérer les adventices, mais cest sa combinaison avec les leviers techniques qui apporte cette maîtrise.
Rapport d'activités 2021
En cette période où la crise sanitaire et le conflit russo-ukrainien confirment la fragilité des systèmes agricoles et alimentaires français, la Présidente de l'Institut rappelle la nécessité de s'engager vers un système de production soutenable et durable est indispensable. Dans ce rapport d'activités 2021, l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) présente les travaux auxquels les équipes de l'Institut, ainsi que leurs partenaires, contribuent. Ces travaux s'articulent autour de trois axes : 1 - Axe AGRI : Développer des systèmes agricoles bio diversifiés, résilients et durables : Renforcer la durabilité, la résilience et la multi-performance des systèmes de production en polyculture-élevage ; - Renforcer la durabilité, la résilience et la multi-performance des systèmes de production végétale ; - Mobiliser les ressources génétiques et leur biodiversité ; - Maîtriser l'utilisation des intrants pour plus de durabilité ; 2 - Axe ALIM : Développer des systèmes alimentaires bio et durables pour des produits sûrs, sains, bons et accessibles ; 3 - Axe SOCIETE : Accompagner les transitions en mobilisant l'intelligence collective : Placer l'AB au cur des systèmes alimentaires pour accompagner les transitions socio-écologiques.
Rencontres nationales ABC-A : Des pratiques innovantes au service de la vie du sol
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLagriculture biologique de conservation repose sur trois principes : minimisation des perturbations du sol, mise en place de rotations diversifiées et dassociations culturales et, enfin, une couverture du sol la plus permanente possible. Elle regroupe plusieurs techniques : labour agronomique, semis direct sous couvert ou dans les résidus de récolte, scalpage à faible profondeur Cet article permet davoir un retour sur les rencontres nationales ABC et Agronomie de 2022 (témoignages dagriculteurs et dexperts, exemples de réussites et déchecs). Pour réussir, place à lobservation et à lexpérimentation sur des micro-parcelles ! Les fermes en polyculture-élevage ont également des atouts avec limpact positif de la prairie temporaire sur le salissement et la possibilité denrubanner un méteil trop sale pour être récolté en grain.
Résilience alimentaire en Occitanie : La Scic Graines équitables change déchelle
Stéphanie CAMAZON, AuteurA sa création, en 2014, la Scic Graines équitables avait pour objectif de réhabiliter des friches viticoles abandonnées en Occitanie en les cultivant en grandes cultures biologiques. Sept agriculteurs se sont lancés dans laventure. Ils ont mis en place des rotations de cultures performantes, avec des légumineuses et des couverts végétaux, afin de pérenniser le rendement de leurs cultures bio. Depuis, la Scic a construit ses débouchés pour ces diverses cultures (produits pour lalimentation humaine et semences de couverts végétaux), et a investi dans des outils de nettoyage, de triage, de stockage et de transformation. En 2021, elle sest notamment équipée dune nouvelle unité de pré-nettoyage/triage/stockage dune valeur de 2,5 millions deuros. Avant cet investissement, les adhérents se freinaient sur les mélanges despèces quils cultivaient mais, maintenant, ils sont libres de faire les mélanges quils souhaitent. Par exemple, les blés modernes sont cultivés avec de la féverole, les blés anciens avec de la luzerne, du sainfoin, de la gesse ou de la lentille Lassolement des différentes cultures est réfléchi à léchelle de lOccitanie afin de répartir les risques en cas daccident climatique. Vingt-deux nouveaux agriculteurs souhaitent adhérer à la structure, mais le site de stockage, qui a été conçu pour stocker 2 000 tonnes, est déjà saturé.
Agroécologie en cultures légumières : Protection intégrée des cultures de carotte contre les mouches
Ségolène DANDIN, AuteurDepuis quelques années, le CTIFL mène des actions afin de définir et dévaluer des techniques plus agroécologiques pour gérer les mouches en culture de carottes. Lobjectif est également de favoriser ladoption de ces nouvelles techniques par les producteurs. Ces actions sont principalement menées dans le cadre du projet Apiacées (2021-2023, soutenu par la région Normandie), et dans le cadre du projet Casdar REPULSE (2020-2023). Les zones de production du Nord-Ouest de la France sont particulièrement touchées par les dégâts provoqués par les mouches. Les stratégies de protection étudiées se basent sur latténuation de lintensité des dégâts de façon suffisante pour réduire, voire éviter, lutilisation de pesticides contre ces mouches, tout en maintenant la rentabilité de la culture. Deux stratégies seront plus particulièrement étudiées : détruire précocement les mouches après hivernation et limiter laccès du ravageur à la culture. Les premiers travaux ont permis de constater que les associations de plantes ne pénalisent pas les carottes et que des différences variétales se dessinent quant à leur comportement face aux bioagresseurs. Les travaux se tournent maintenant vers létude de plantes de services, la dissuasion visuelle et olfactive de la ponte dans les carottes, mais aussi la destruction mécanique des pupes avant la phase infestante.
Autonomie azotée en grandes cultures : Sans élevage aussi c'est possible
Céline ROLLAND, Auteur ; Mannaïg LE TREPUEC, AuteurInstallé dans le Morbihan en 2011, sur la ferme familiale, qu'il a immédiatement convertie à l'agriculture biologique, Gilles Le Guellaut cultive 26 ha de cultures. Depuis son installation, ce double actif (à 20 % sur la ferme) a fait le choix de ne pas apporter de fertilisants organiques sur ses cultures. Ce sont donc le choix des espèces et leur rotation qui permettent au cultivateur de maintenir la fertilité des sols. Gilles utilise, pour ce faire, quatre leviers principaux : - le maintien d'une bonne structure des sols en limitant les passages de matériels ; - le semis systématique de 3 kg/ha de trèfle blanc en association avec les céréales et les méteils ; - la mise en culture de légumineuses associées ; - la culture de luzerne + trèfle violet pendant un an à un an et demi en tête de rotation. Les rendements, aussi bien que les analyses de sol, sont satisfaisants.