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AGRICULTURE PAYSANNE |
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Du commerce équitable pour préserver l'agriculture paysanne
Yann KERVENO, AuteurEthiquable, qui s'est spécialisée dans le commerce équitable en distribuant en France 120 produits issus de 29 pays du Sud, lance une gamme de produits du Nord, "Paysans d'ici", avec 15 produits de 9 groupements de producteurs. La charte met l'accent sur une démarche "équitable, bio et locale". Ethiquable va notamment distributer le vin des vignerons de Tornac (Gard) avec un premier essai portant sur 5 000 bouteilles ; un vin de Pays d'Oc rouge du Vignoble de la Voie d'Héraclès (Gard). Sur un prix de vente approximatif de 6 la bouteille, la rémunération du producteur est de 40 %...
Dossier : Des terres pour nos paysans
Dominique PARIZEL, Auteur ; François de GAULTIER, Auteur ; Pascaline PAVARD, AuteurCe dossier porte sur la question de l'accessibilité au foncier, des conséquences du processus spéculatif sur les terres et sur les moyens disponibles pour appuyer les agriculteurs dans leur projet d'installation. Il présente divers outils pouvant aider à l'installation, notamment les coopératives foncières (style Terre de Iiens), l'installation sur une ferme existante, la contractualisation de proximité (style AMAP), les couveuses d'entreprises ou encore le commodat. La conclusion porte sur la nécessité de sortir la terre du processus de spéculation.
Gros plan : Semer les graines de demain
Franck DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurLe dossier est composé de deux articles : - Concept : maintenir la biodiversité dans les champs ; - Production de semence fermière : A la recherche de l'autonomie technique, économique et décisionnelle. Le premier revient sur l'intérêt de recenser toutes les variétés cultivées en grandes cultures et cultures potagères, tâche à laquelle se destinent les Maisons de la semence. La Maison de la semence de Périgueux (Dordogne) a opté pour une conservation sur le terrain, fournissant une petite quantité de graines à la demande des professionnels, le plus souvent en grandes cultures, et à des particuliers, généralement des jardiniers amateurs. Toutes les variétés ne trouvent pas preneur, la Maison de la semence s'occupe donc d'une plateforme où elle cultive elle-même des variétés. L'autre article explique en quoi la semence n'est pas un intrant banal et comment certaines personnes s'organisent pour perpétuer un savoir-faire qui n'aurait jamais dû se perdre. Christian Dalmasso, paysan-boulanger en Isère, a fait le choix de se réapproprier la technique de production de semences et de cultures de variétés adaptées à ses terres et à ses débouchés. En Rhône-Alpes, près de 250 variétés de blé de pays sont cultivées par une soixantaine de paysans. Bien que le projet n'ait pas pris la forme d'une Maison de la semence, dans cette région, un inventaire de l'existant et des attentes des paysans sur l'organisation collective a été entrepris, en 2010. Sont présentés, par ailleurs, La Maison de la semence du Périgord, un entretien avec Guy Kastler du réseau Semences paysannes, et la volonté de paysans auvergnats de se réapproprier les moyens de production des semences. Dans ce dernier exemple, les premiers objectifs sont de fédérer, structurer, mais aussi former et informer. Une première réunion s'est tenue, le 17 janvier 2010, à la Maison des paysans (63) pour présenter une démarche qui s'inscrit dans l'agriculture paysanne.
Guide de l'essaimage en Rhône-Alpes : Vers une agriculture paysanne, biologique, citoyenne et solidaire
Il existe, aujourd'hui, 1 200 AMAP en France et plus de 200 en Rhône-Alpes. Alliance Paysans-Ecologistes-Consom'acteurs Rhône-Alpes, réseau régional des AMAP, a une mission d'accompagnement des AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) par la garantie d'une éthique partagée. Pour cela, elle recense, mutualise et valorise les expériences de terrain, et propose des outils pour répondre aux questions et aux enjeux posés par le système AMAP. Ce guide de l'essaimage est conçu dans ce cadre, ainsi que dans une logique de solidarité entre acteurs du réseau, et s'adresse plutôt à des personnes qui connaissent déjà le système AMAP... Il peut également donner des pistes aux porteurs de projets d'AMAP. Le guide explique l'intérêt des Amap ; ce qu'elles sont concrètement (la charte, le système participatif de garantie) ; les partenaires à contacter pour créer une Amap et l'organisation à trouver (trouver un local, rédiger des statuts et du règlement intérieur, fixer les prix) ; les moyens de faire vivre l'Amap. Les annexes concernent : les contacts du réseau des AMAP en Rhône-Alpes ; un exemple de statuts et de règlement intérieur ; trois types de contrats d'engagement solidaire entre le paysan et l'amapien.
Initiative : Marseille en direct : Une épicerie de quartier pour la souveraineté alimentaire
Benoît DUCASSE, AuteurFondée en 2009, l'association marseillaise Filière paysanne a ouvert une première boutique paysanne dans le premier arrondissement de Marseille en août 2010. Son objectif : commercialiser (quasi en direct donc) les produits de paysans qui connaissent quelques difficultés à les écouler face à la concurrence des supermarchés. Et dans le même temps, diffuser les idées liées à la souveraineté alimentaire, par exemple au moyen de la présentation d'un projet de loi pour la sauvegarde des terres fertiles. Les produits vendus dans la boutique doivent l'être à des prix accessibles, en tout cas moins chers qu'en supermarché (par exemple : carotte à 0,90 le kilo quand elle est à un euro dans les supermarchés proches). 100 à 150 clients fréquentent ce magasin tous les jours, magasin qui devrait atteindre l'équilibre économique en trois ans. Pendant cette période, il est aidé par le Conseil régional (70 k) et le Conseil général (18 k). Une nouvelle structure devrait permettre d'assurer l'essaimage de ce concept. Plus de 100 producteurs sont concernés, 20% des produits frais et 80% des produits secs sont en bio.
Le monde selon Vandana Shiva
ECOLOGISTE (L'), AuteurNée à Dehradun en Inde, en 1952, prix Nobel alternatif en 1993, Vandana Shiva combat depuis plusieurs décennies pour la biodiversité, la protection des semences, les communautés paysannes. Satih Kumar, fondateur du Schumacher College dans le Davon (Angleterre), a rencontré cette militante qui s'est lancée à la rescousse de semences et de cultures locales. Vandana Shiva a fondé un centre de recherche et d'études, « l'université internationale de la vie durable » (Bija Vidyapeeth), à une quinzaine de kilomètres de la ville de Dehra Dun, au pied de l'Himalaya. Ce centre propose un enseignement portant sur « les semences, les saisons et le sol ». Vandana Shiva a également fondé Navdanya, un réseau de personnes qui conservent 54 banques de semences, présent dans 16 Etats en Inde (environ 500 000 paysans indiens ont déjà bénéficié de l'aide apportée par ce réseau). Ses recherches doivent servir aux gens. C'est ainsi que les villageois participent eux-mêmes à la recherche en rassemblant des données et en les analysant : mesure et évaluation des réussites des méthodes traditionnelles comme l'association des cultures, analyse de la valeur nutritive fournie par des variétés de plantes différentes en culture associée et comparaison avec celle des monocultures. Car selon Vandana Shiva, le savoir local en matière d'agriculture et de forêt contribue à la sauvegarde de la biodiversité...
Perspective : Moins de pétrole, plus de paysans (Dossier : Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne)
Jacques PASQUIER, AuteurCet article fait partie du dossier "Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne" réalisé à partir d'articles de Lucas Hochart, journaliste. Dernier article du dossier, il en constitue une synthèse, mais souligne aussi quelques pistes d'avenir. Synthèse, quand il constate que l'ère de l'après pétrole pas (trop) cher va arriver très vite, et marquer probablement la fin de l'agriculture productiviste. Mais « l'agriculture productiviste est statique par la lourdeur de ses investissements et de ses systèmes de production » prévient-il. Et « l'économie capitaliste n'aide pas à promouvoir les bonnes pistes, contraires à son intérêt, à ses exigences de profits maximum ». Alors, certaines solutions passent sans doute par l'intensification de l'emploi, et pourquoi pas dans certains cas le retour à la traction animale, et la permaculture. Il s'agirait, en tout cas, dès maintenant, d'arrêter la destruction des agricultures paysannes qui, elles, n'utilisent pas encore trop de pétrole et peuvent nous montrer la voie à suivre pour l'avenir.
Position syndicale : Ne nous laissons pas piéger
Christian ROQUEIROL, AuteurParmi les articles du dossier d'octobre 2011 consacré aux circuits courts, Campagnes Solidaires, mensuel de la Confédération paysanne, publie la position de ce syndicat sur la vente directe. Premier constat : cette vente se porte plutôt bien. L'exemple cité, le GIE des Fermes des Grands Causses, est parlant : six éleveurs ovins il y a trente ans, 27 aujourd'hui, avec tous les produits de l'Aveyron représentés. Mais l'envers du décor est souligné par Christian Rouqueirol, secrétaire national de la Conf' : certaines « ventes directes » n'ont plus rien à voir avec l'agriculture paysanne des petites fermes : de grandes exploitations qui se mettent à la vente directe avec beaucoup de publicités ; des magasins de produits du terroir, soutenus financièrement, sans véritables soucis d'équité vis-à-vis des producteurs ; vente locale en grande surface qui peut se révéler très fragile économiquement. La Conf' appelle à la plus grande vigilance pour que ce concept de la vente directe reste celui des petites fermes.
Société : Sortir la terre de la spéculation foncière
Frédérique ROSE, AuteurLe Mouvement Terre de Liens est un acteur émergent sur les questions du foncier agricole et de l'installation. Son but est de favoriser l'installation agricole en rachetant des terres agricoles, en les gardant en propriété et en les louant à des porteurs de projets en agriculture biologique, biodynamique ou paysanne. Mouvement engagé et militant, Terre de Liens veut changer le rapport à la terre, en sortant notamment les terres agricoles de la spéculation foncière. Après huit années d'existence, Terre de liens a favorisé l'installation de 120 agriculteurs, et est présent dans toutes les régions de France (hormis la Corse et la Champagne-Ardenne).
Soutenir l'installation en AMAP
Jean-Marc BUREAU, AuteurLe réseau des Amap lance un dispositif solidaire de garantie financière pour consolider les projets des agriculteurs. On connaissait l'existence de l'association Terre de liens, pour mettre des terres à disposition des agriculteurs. Mais cela ne résolvait pas l'accès au crédit pour ces agriculteurs nouvellement installés, sans caution particulière. La création d'un fonds solidaire de garantie devrait pallier ce manque, en permettant de faciliter l'octroi de prêts bancaires à des taux bonifiés, pour des achats non conventionnels, comme du matériel d'occasion. Le Mouvement interrégional des Amap (Miramap) fait appel aux dons pour abonder ce fonds.
The Role of Smallholders in Organic Agriculture
Rappelant que 90 % des fermes dans le monde exploitent une surface agricole inférieure à 2 ha, IFOAM décrit ici des arguments en faveur du soutien aux petits producteurs en agriculture biologique. Ils ont en effet un rôle essentiel, tant dans la production alimentaire que dans le maintien des tissus socio-économiques ruraux et de la biodiversité cultivée. L'organisation mondiale plaide pour un soutien politique et scientifique en faveur de l'augmentation de la productivité des agricultures familiales de petite taille, ce qui passe par le développement de l'agroécologie.
Vendée : Tester, expérimenter, sans relâche
Cécile KOEHLER, AuteurDémonstration éclatante dans cet article d'au moins deux points : la bio n'est pas facile, mais avec intelligence, ça marche ; et la persévérance paye. 20 ans en effet que Jacques Morineau et ses acolytes expérimentent dans leur GAEC de quatre associés, trois salariés et un apprenti. Sur 260 ha en polyculture élevage, ils cultivent 29 espèces différentes, élèvent des vaches et des volailles, avec une productivité proche de celle du conventionnel, et un revenu par associé de 30 à 35 000 euros annuels ! Le tout en bio. Belle réussite donc, qui ne s'est pas faite toute seule : il a fallu expérimenter, avoir une démarche collective (J. Morineau est président du Réseau Agriculture Durable), et s'intéresser plus à la valeur ajoutée qu'à la quantité produite. Un exemple : en passant en bio, la production de céréales a chuté de 20%, mais les charges liées au poste de phytos ont elles chuté de 40 % ! Bandes enherbées et fleuries, agroforesterie, rotations longues, des kilomètres de haies et une succession assurée par des jeunes : un exemple à prendre en compte !
Agriculture paysanne et changement climatique : Espoir et action (Dossier : Changeons les politiques agricoles, pas le climat)
Claire LAVAL, AuteurUne vigneronne bio, en Gironde, explique que le salut de la planète face au réchauffement climatique passe par la faculté de résilience des systèmes (possibilité d'adaptation avec retours à des équilibres). Et pour cela, selon elle, seuls des systèmes à base de petites fermes diversifiées peuvent maintenir une biodiversité suffisante pour s'adapter aux nouvelles contraintes. L'observation de la nature, des « mauvaises » herbes par exemple encadré instructif à ce sujet et l'explication de son fonctionnement et des interactions devraient être les nouveaux sujets de la recherche agronomique : « Plus que des techniques de pointe, les besoins sont ceux de formation des hommes ».
Agriculture paysanne : Puy-de-Dome : Protéger l'environnement et conforter l'exploitation
Franck DENET, AuteurParcours d'un paysan en route vers l'autonomie énergétique de sa ferme. Eleveur laitier dans le Puy-de-Dôme, René Moranne pense autant à l'équilibre économique de sa ferme qu'à la protection de l'environnement. Pour gagner en autonomie énergétique, il a installé le séchage en grange (122 000 euros d'investissement) pour son fourrage. Economie de carburant (moins de manipulations), plus grande latitude sur les dates pour entrer le fourrage, meilleure qualité de l'herbe, d'où une diminution du poste vétérinaire les avantages sont nombreux. Mais il ne s'est pas arrêté là : après un diagnostic fait par le Parc Livradois-Forez, il a développé la culture de luzerne pour diminuer l'utilisation de luzerne déshydratée, très énergétivore à sa fabrication. Il va maintenant installer 580 m² de panneaux solaires et récupérer la chaleur du tank à lait.
Agriculture paysanne : Var : La spiruline installe et espère un avenir radieux
Amélie PELLETIER, AuteurOn comprend le titre après avoir lu cet article : la spiruline installe d'autres producteurs de spiruline ! Car Jean-Bernard Simian, premier producteur de spiruline dans le Var, reçoit de nombreux stagiaires qu'il n'a de cesse de former pour qu'ils s'installent, et bien souvent non loin de chez lui : il sont aujourd'hui 30 producteurs, installés en l'espace de 4 ans ! C'est dire que le marché ne craint pas la concurrence, avec ce produit qui sort tout juste de la confidentialité. Mais de quoi parle-t-on au juste ? La spiruline est une algue tropicale microscopique en forme de spirale. C'est l'aliment le plus riche au monde en protéines (65%), en provitamine A, en vitamines B12 et en fer. D'où l'intérêt croissant des consommateurs, au Nord mais surtout au Sud