Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (46)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Extraits végétaux : les connaissances se précisent
Adrien LASNIER, AuteurEn protection des cultures, l'utilisation d'extraits végétaux se développe. Toutefois, les connaissances sur ces substances et sur leurs effets sont encore peu nombreuses. Dans le cadre du projet Obioleg, dans la région Pays de la Loire, le CTIFL réalise des essais in vitro et sur plantes depuis 2019. De nombreux extraits végétaux sont ainsi évalués pour plusieurs cultures légumières et leurs pathogènes. Sur la station expérimentale de la Morinière (Indre-et-Loire), des essais similaires sont réalisés pour mieux lutter contre la tavelure sur pommiers. L'efficacité d'extraits végétaux est notamment comparée à celle de solutions couramment utilisées en agriculture biologique (cuivre, soufre).
Les extraits végétaux : un outil d'avenir pour les grandes cultures bio
Julie GRIGNION, Auteur ; Romane MONDOR, AuteurLes extraits végétaux (tisanes, huiles essentielles, extraits fermentés, etc.) sont des préparations à base de plantes utilisées depuis longtemps par les agriculteurs. Il existe aujourd'hui une réglementation qui vient encadrer leurs usages. Les méthodes de préparation des extraits végétaux sont très diverses, selon le type de végétal utilisé (feuille ou écorce, frais ou sec...) et selon les usages recherchés (insecticides, fongicides, stimulateurs de défenses naturelles, engrais...). Dans le cadre du GIEE Transition Zéro Phytos, Bio 63 accompagne des essais sur des parcelles d'orge et de blé, où ont été épandus des extraits végétaux prêts à l'emploi. Henri Meeuwessen, agriculteur bio à Saint-Germain-Lembron (63), a testé, pour la première année, l'application d'extraits végétaux sur ses parcelles de blé. Il partage son ressenti.
Guide : Plantes bio-indicatrices
AGROBIO GIRONDE, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; FNAB (FÉDÉRATION NATIONALE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE), Auteur | BORDEAUX (347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : AGROBIO GIRONDE | 2022Le sol regorge de graines qui n'attendent que des conditions favorables à leur germination pour sortir de leur dormance. Leur développement apporte, en cela, des indications sur l'état et l'évolution des sols. Cet ouvrage, d'abord destiné aux viticulteurs de Gironde, recense les 27 plantes bio-indicatrices les plus fréquentes dans les vignobles de Gironde. Il est également utile aux viticulteurs du Grand Sud-Ouest, où la plupart des espèces décrites peuvent être trouvées. Pour chaque plante, une photo permettant de la reconnaître, ainsi qu'une description de son caractère bio-indicateur sont fournies. L'intérêt de ces plantes, pour un usage en phytothérapie dans les vignes, mais aussi pour la santé humaine, est également indiqué.
RELACS: Deliverables & reports: Copper
Annegret SCHMITT, Auteur ; Ursula WENTHE, Auteur ; Hans-Jakob SCHARER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022 et 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif d’évaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, l’utilisation d’intrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet s’est notamment penché sur les alternatives à l’utilisation du cuivre en viticulture, en arboriculture et dans les cultures sous serre. Quatre livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - Un livrable décrit et quantifie l’utilisation de différents intrants controversés par les producteurs bio européens (une partie de ce livrable concerne l’utilisation de cuivre) ; 2 – Un autre livrable décrit les essais réalisés, en partenariat avec des entreprises impliquées dans le projet, pour tester des produits alternatifs au cuivre (essais conduits sur la vigne, des pommiers, des légumes sous serre – concombres et tomates -, des rosiers et des framboisiers) ; 3 – Un autre livrable propose une vue d'ensemble sur les nouvelles stratégies basées sur de faibles doses de cuivre, ou sans cuivre (en viticulture, arboriculture et cultures sous serre bio), et présente les résultats des essais réalisés dans des exploitations bio pour optimiser et valider ces nouvelles stratégies ; 4 – Le dernier livrable se penche sur l’évaluation des impacts socio-économiques et environnementaux des différentes alternatives aux intrants controversés (une partie de ce document concerne des alternatives au cuivre : utilisation d’extrait de réglisse, d’extrait de mélèze, d’extraits de SUMB (plantes vivaces et ligneuses) et de faibles doses de sucre).
Timac Agro : Oceryos, un biostimulant agissant au cœur des plantes
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurTimac Agro est une entreprise familiale bretonne spécialisée dans les engrais/amendements, ainsi que dans la nutrition animale. En 2016, cette entreprise a créé un Centre mondial de l’innovation (CMI), à Saint-Malo, où des chercheurs tentent de mieux cerner le fonctionnement des végétaux, des algues et des minéraux, afin de comprendre leurs interactions avec leur environnement. L’objectif final est d’appréhender les besoins des végétaux, notamment des algues, ainsi que leurs réactions, et d’identifier les composés émis afin de les extraire et de les utiliser comme stimulants pour les cultures. Grâce à ces recherches et à l’acquisition de nouvelles connaissances, cinq nouveaux stimulants racinaires et foliaires ont vu le jour en 2021, dont Oceryos qui est utilisable en agriculture biologique. Cette matière fertilisante à base d’extraits d’algues brunes et de végétaux est un biostimulant de nouvelle génération, qui agit sur l’expression du potentiel génétique des plantes en régulant et en optimisant l’expression de certains gènes qui améliorent l’efficience de l’absorption et de la transformation des nutriments.
Viticulture biologique : Projets Mildiou Plantes 1 et 2 : Synthèse 2014-2021 : L'utilisation des extraits végétaux dans la lutte contre le mildiou ; Projet Mildiou Plantes 2 : Résultats 2018-2022 sur la réduction de l'utilisation de cuivre en viticulture
Bertille MATRAY, AuteurDans L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN PAYS DE LA LOIRE : RÉSULTATS DE RECHERCHE - VITICULTURE (N° 174 et N° 175 Décembre 2022) / p. 1-4 (4) ; p. 1-2 (2)En Pays de la Loire, les projets Mildiou Plantes 1 et 2 se sont penchés, de 2014 à 2022, sur l'utilisation de différents extraits de plantes dans la lutte contre le mildiou sur vignes. Pour ce faire, des essais ont été menés, par la Chambre d'agriculture régionale, en partenariat avec l'ATV49, la CAB et les Lycées agricoles de Briacé et Montreuil-Bellay, chez plusieurs viticulteurs et sur deux plateformes expérimentales, tous en agriculture biologique. Certains sites ont appliqué la même plante toute l'année alors que d'autres ont suivi un programme où les plantes utilisées variaient. Ces modalités étaient comparées à une modalité sans extrait végétal à dose de cuivre équivalente. Les résultats obtenus, malgré l'intérêt de certains d'entre eux, montrent une certaine variabilité, mais, globalement, ne permettent pas de mettre en avant les extraits végétaux comme des alternatives suffisamment robustes comparées au cuivre.
Alternatives, compléments, stratégies adaptées… Comment diminuer l’usage du cuivre ?
Arnaud FURET, AuteurCet article effectue un tour d’horizon des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Bien que la stratégie de protection de la vigne doive être réfléchie de manière globale (contexte pédoclimatique, sensibilité des cépages…), une règle s’applique à tous : être vigilant au moment de la chute des capuchons des fleurs. Les baies néoformées sont très sensibles et doivent être protégées. Par ailleurs, divers produits alternatifs au cuivre ont été testés ces dernières années, avec un constat : il est impossible de se passer de cuivre sans prendre des risques importants. Néanmoins, certains de ces produits, associés à de faibles doses de cuivre, apportent une protection efficace : décoction de prêle ou de bourdaine, infusion de saule ou de reine-des-prés, extrait fermenté d’ortie… L’argile et le lithothamne, qui assèchent le milieu, présentent également un intérêt. Cependant, les produits utilisés ne sont pas la seule clé du succès : la qualité de la pulvérisation et le positionnement des traitements sont également essentiels. Il est aussi possible de recourir à des moyens de protection physiques, tels que la mise en place de bâches de manière automatisée en cas de pluie. En complément de cet article, David Giachino (vigneron biodynamiste en Savoie) explique sa stratégie pour diminuer son utilisation de cuivre.
Les extraits végétaux : Optimisation du biocontrôle et des extraits végétaux en contexte de maraîchage ligérien
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Obioleg (Optimisation des méthodes de biocontrôle contre les bioagresseurs en cultures légumières) est financé par la région Pays de la Loire et porté par l’ARELPAL. Ce projet a pour objectif de faciliter l’utilisation et l’adoption de moyens de biocontrôle et de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) par les maraîchers. Une enquête a été menée, régionalement, afin de recueillir les doutes, les freins et les premières expériences vécues par une quarantaine de producteurs. Cette enquête a mis en évidence l’intérêt de certains producteurs pour l’utilisation du biocontrôle (et plus particulièrement de substances naturelles), mais le coût de ces produits et le manque d’informations concernant les cibles, leur conservation et leurs modalités d’application constituent des freins importants à leur généralisation. En parallèle, des essais in vitro, in planta et in campo d’extraits végétaux ont été menés contre les principaux bioagresseurs de la région. Cet article fait un point sur les 382 combinaisons d’agents-extraits végétaux qui ont été évaluées in vitro, sur les travaux in planta sur le mildiou de la laitue et le mildiou du radis, ainsi que sur des travaux in situ pour tester l’impact d’extraits végétaux sur la pourriture blanche de la laitue et sur Phoma valerianellae (agent pathogène de la mâche).
Fiche d’usage pour la substance 23 : Extrait de bulbes d’Allium cepa (Révision n°2 – 6/7/2021)
Les substances de base sont des substances qui peuvent être utilisées à des fins phytopharmaceutiques en agriculture, alors que cela n’est pas leur vocation première (ex : le sel, le sucre, le vinaigre…). Elles permettent de se prémunir de certaines maladies ou de certains nuisibles à moindre coût. Dans le cadre du projet Basic Fiches, financé par l’Agence Française pour la Biodiversité, l’ITAB réalise des fiches qui récapitulent les caractéristiques de ces substances afin de les utiliser au mieux. En 2021, la fiche sur les extraits de bulbes d’Allium cepa (bulbes d’oignons) a été mise à jour. Ces extraits sont utilisables en agriculture biologique et présentent des effets fongiques.
Méthodes alternatives de protection en vergers : Maîtriser les pucerons des arbres fruitiers en limitant l’utilisation des insecticides
Bertrand ALISON, AuteurL’objectif du projet Casdar SIMPA (2021-2024) est d’identifier, d’évaluer, de maîtriser et de diffuser des leviers agroécologiques pour gérer les pucerons des arbres fruitiers, en tenant compte du contexte pédoclimatique et des systèmes de culture. Deux pucerons d’importance majeure sont pris comme modèles : Dysaphis plantaginea (le puceron cendré du pommier) et Myzus persicae (le puceron vert du pêcher). Le projet repose sur trois actions : 1 – L’identification et l’évaluation de l’efficacité de différents leviers agroécologiques (plantes de service, extraits végétaux, produits de biocontrôle) dans le but de comprendre les interactions entre le verger, les ravageurs et les substances ou plantes de service testées ; 2 – La maîtrise des leviers identifiés et leur intégration dans les systèmes de production ; 3 – Le transfert vers la profession de ces stratégies innovantes de protection. L’efficacité des produits de biocontrôle et des extraits végétaux est testée sur différents sites expérimentaux. Des essais systèmes sont également mis en place pour évaluer les effets et les impacts économiques de différentes plantes de service (répulsives ou attractives). Une enquête auprès des producteurs permettra ensuite de connaître leurs attentes et leurs réticences vis-à-vis des nouvelles méthodes de protection.
Methodologies to Assess the Bioactivity of an Herbal Extract on Immunity, Health, Welfare and Production Performance in the Chicken: The Case of Melissa officinalis L. Extract
Angélique TRAVEL, Auteur ; Angélique PETIT, Auteur ; Laurence GUILLOTEAU, AuteurLes extraits de plantes contenant des composés bioactifs renforçant l'immunité pourraient contribuer à réduire l'utilisation d’antimicrobiens dans les élevages. Dans cette étude, une méthodologie a été développée pour évaluer la capacité d’un extrait de plantes à renforcer les défenses immunitaires innées des poulets de chair, notamment afin de lutter contre l'inflammation et le stress oxydatif. Cette méthodologie a été appliquée à l'extrait de Melissa officinalis L. (MEL), reconnu pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Différentes méthodes ont été utilisées pour : 1 - garantir la qualité de l'extrait de MEL et sa capacité à stimuler le système immunitaire inné ; 2 - évaluer la pertinence d'un modèle (ex vivo) pour mimer les problèmes inflammatoires et liés au stress oxydatif ; 3 – analyser (ex vivo) les effets d'une alimentation supplémentée en extraits de MEL sur l'inflammation et le stress oxydatif du poulet ; 4 – évaluer les effets (in vivo) de l'extrait de MEL sur l'équilibre redox, la santé, le bien-être et les performances de poulets exposés, au départ, à des conditions non optimales. La qualité des préparations d'extraits de MEL, évaluée par la quantification de l'acide rosmarinique (AR), a révélé des concentrations variables d'AR suivant les extraits. Ces dernières restent néanmoins stables durant trois mois dans les aliments supplémentés en extraits de MEL. L'incubation de cet extrait avec des cellules de poulet a montré une activation métabolique et une capacité de la MEL à stimuler les fonctions immunitaires. Elle a aussi induit une cytotoxicité à des concentrations élevées. Le modèle ex vivo d'inflammation a également mis en évidence des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires des cellules sanguines de poulets nourris à l'extrait de MEL. Les essais in vivo ont, quant à eux, validé les effets bénéfiques de l'extrait de MEL sur l'équilibre redox et sur les performances zootechniques des poulets pendant leur phase de croissance.
Phytothérapie et aromathérapie chez les animaux producteurs de denrées alimentaires : Proposition d’une méthodologie d’évaluation du risque pour le consommateur - Avis de l’Anses ; Rapport d’expertise collective
Les préparations à base de plantes (phytothérapie) ou d’huiles essentielles (aromathérapie) sont des alternatives aux traitements allopathiques. Ces préparations sont de plus en plus utilisées en santé animale, notamment pour les animaux d’élevage destinés à produire des denrées alimentaires. Si ces préparations ont une visée thérapeutique, elles sont alors considérées comme des médicaments vétérinaires. Elles ne doivent ainsi pas présenter de risques pour les personnes qui vont consommer les denrées alimentaires provenant des animaux traités. Cependant, l’application de la réglementation actuelle pour évaluer ces risques liés aux traitements à base de plantes est compliquée. Face à ce constat, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a réalisé, en 2020, un état des lieux des connaissances en lien avec les huiles essentielles et les plantes intéressantes en phytothérapie et en aromathérapie pour les animaux producteurs de denrées alimentaires. Suite à cette expertise, l’Anses a également fait une proposition de méthodologie pour évaluer les risques pour la santé humaine. Ce document présente à la fois l’avis de l’Anses sur l’intérêt et les risques de la phytothérapie et de l’aromathérapie en élevage, ainsi que le rapport d’expertise collective.
Cahier technique : Les extraits végétaux en viticulture : Utilisations et effets face aux maladies et ravageurs de la vigne - Situation en 2019
Ce document est l'aboutissement de 8 ans de synthèses bibliographiques et de travaux d'expérimentation. Il présente ce qu'il est aujourd'hui permis de réaliser en matière d'extraits végétaux naturels dans le cadre réglementaire très contraint lié aux lois phytosanitaires. Le document est organisé en 4 rubriques : - Les termes importants à définir (nomenclature règlementaire, définition des différents extraits végétaux) ; - Matériels et méthodes d'extraction (préparation des extraits végétaux, infusions, tisanes, décoctions, macérations, purins...) ; - Les plantes substances de base (ortie, prêle, saule) ; - Les plantes substances naturelles à usage biostimulant (achillée millefeuille, ail cultivé, matricaire camomille, etc.).
Colloque MEXAVI : Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ?
Francis ENJALBERT, Auteur ; Maxime QUENTIN, Auteur ; Géraldine CHANU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (7 Rue du Faubourg Poissonnière, 75 009, FRANCE) : ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) | 2020Ce diaporama regroupe toutes les présentations qui ont servi de supports lors du colloque « Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ? ». Ce colloque s’est tenu le 22 octobre 2020, dans le cadre du projet Casdar Mexavi (Méthodologie permettant d’évaluer la capacité des EXtraits végétaux à renforcer les défenses naturelles des espèces AVIcoles, 2017-2020). Dans un premier temps, une introduction rappelle l’intérêt de trouver des alternatives aux antibiotiques, ainsi que les enjeux auxquels tente de répondre le projet Mexavi. Les aspects réglementaires liés à l’utilisation d’extraits de plantes en alimentation animale sont ensuite rappelés, tout comme l’usage des plantes en santé animale (cette présentation démontre la nécessité d’adapter l’évaluation et la réglementation aux usages) et la caractérisation des extraits. Une étude sur des extraits végétaux et des poudres de plantes en alimentation animale est ensuite présentée. L’outil de sélection Check'Mex (aide à l’identification d’extraits de plantes d’intérêt) est ensuite détaillé et accompagné d’un retour d’expérience utilisateur. Suit une présentation de la mangeoire électronique Bird-e, un outil qui permet d’évaluer l’impact d’un extrait de plante sur le comportement alimentaire. Des explications sont également apportées sur des méthodes permettant : 1 - d’évaluer, sur les cellules, l’innocuité et les effets des extraits de plantes ; 2 - d’évaluer l’effet des extraits de plantes sur le système immunitaire ; 3 – de valider l’efficacité des extraits de plantes en ferme expérimentale. Toutes ces interventions sont également disponibles sous forme de vidéos.
Limiter l'usage du cuivre : Deux projets en cours à l’Itab
Louise JEAN, AuteurL’Institut de l’agriculture biologique et de l'alimentation biologiques (Itab) participe à deux projets sur la réduction du cuivre en viticulture. L’un est français (Ecophyto Basic) et l’autre européen (Relacs). Ecophyto Basic (Bas intrant cuivre) est porté par la Fnab. L’Itab vient en appui méthodologique sur deux volets. Le premier concerne l’étude de l’impact environnemental de l’utilisation du cuivre, en conditions réelles d’application en viticulture biologique, via des collectes et des analyses d’échantillons de sol. Le deuxième volet s'intéresse à la caractérisation des systèmes faiblement consommateurs de cuivre et à l’identification de stratégies pour réduire son usage, via des enquêtes auprès de viticulteurs bio et l’analyse de la base de données Dephy Ecophyto. Le projet Relacs (Replacement of Contentious Inputs in Organic Farming Systems) vise à limiter les intrants controversés en bio, et notamment le cuivre. Plusieurs essais sont menés, hors France, pour tester des extraits de réglisse, de mélèze, de styrax et le tagatose. En dehors de ces deux projets, l’Itab effectue aussi, dans le domaine viticole, des travaux d’expertise en appui à la réglementation nationale et européenne.