Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (61)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Bientôt disponible en vergers et vignes : Un OAD pour choisir ses couverts
Marion COISNE, AuteurDes structures du réseau FNAB, Inrae et trois lycées agricoles (Carcassonne, Montauban et Cahors) travaillent au développement dun outil daide à la décision (OAD) nommé Cap Couverts. Ce dernier permettra de choisir un mélange despèces pour implanter des couverts végétaux dans les vignes et les vergers, en fonction des caractéristiques de la parcelle, des objectifs agronomiques attendus et de la méthode de destruction du couvert. Les réflexions autour de cet OAD ont débuté en 2015, en sinspirant dun outil déjà développé en élevage (Capflor) qui permet de choisir des espèces prairiales en fonction de leur destination (récolte de fourrage ou pâturage) et des conditions pédoclimatiques. Le projet Cap Couverts a réellement débuté en 2017, grâce à un financement Ecophyto 2. Les 70 espèces pouvant être utilisées pour composer le couvert ont tout dabord été caractérisées, afin de comprendre à quels objectifs agronomiques elles pouvaient répondre (ex : décompaction du sol, apport dazote, gestion des adventices ), ainsi que leurs exigences (conditions pédoclimatiques où elles se développent). Des essais ont notamment été réalisés sur les lycées agricoles pour mesurer certains facteurs. En parallèle, un état des lieux a été effectué auprès de producteurs utilisant des couverts depuis longtemps, afin de connaître leurs pratiques. Des premiers essais dutilisation de lOAD devraient avoir lieu à lautomne 2023, et le lancement de lOAD devrait seffectuer en 2024 ou 2025. Deux encarts accompagnent cet article : lun retranscrit le témoignage de Jean-Emmanuel Rigal, un producteur de raisins de table bio qui utilise des couverts ; et lautre décrit linitiative du Civam des Pyrénées-Orientales qui centralise des commandes de semences de couverts, afin deffectuer une commande groupée.
![]()
![]()
Choisir ses espèces et variétés prairiales
Cindy SCHRADER, AuteurAvant l'implantation d'une prairie, il convient de choisir les espèces et variétés qui seront les plus adaptées au contexte pédoclimatique de la parcelle, aux mode(s) et périodes d'exploitation visés par l'agriculteur, ainsi qu'à la pérennité souhaitée pour la prairie en question. Des outils existent pour accompagner les agriculteurs dans ces choix, comme l'outil en ligne Herbe-book qui recense plusieurs graminées et légumineuses. Certains des critères, utilisés par cet outil pour caractériser les espèces et les variétés, sont explicités dans cet article : ploïdie, remontaison, résistance à la rouille et à d'autres maladies, ou encore flexibilité (souplesse des feuilles). Pour la réalisation de mélanges prairiaux, certaines règles sont également à respecter pour choisir les espèces et les variétés à associer.
![]()
![]()
Dossier spécial Élevage Herbivore : Prairies à flore variée : Bilan des suivis réalisés en Dordogne et en Lot-et-Garonne ; Prairies enrichies avec des plantes à tanins : Bilan du suivi réalisé en Creuse
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Marie RAPINAT, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questionnements des éleveurs sur les prairies à semer dans leur système, avec pour objectif d'augmenter la part de l'herbe, l'autonomie alimentaire ou encore de mieux gérer la santé de leur troupeau, divers suivis de prairies à flore variée de mélange Capflor ou de prairies enrichies en plantes à tanins ont été réalisés en Dordogne, en Lot-et-Garonne et en Creuse. Un premier article revient sur le suivi de 2 parcelles de prairies à flore variée, comptant au moins 6 espèces issues de 2 à 3 familles botaniques différentes, lune chez un éleveur de Dordogne et lautre en Lot-et-Garonne. Sont ainsi présentés les mélanges réalisés, les motivations et les retours dexpérience des éleveurs, lévolution de la composition floristique sur plusieurs années, tout comme les pistes de travail pour lavenir. Le second article revient sur les résultats de suivis de prairies semées en Creuse et enrichies en plantes à tanins, lune avec du plantain et de la chicorée et lautre associant lotier corniculé et chicorée. Les mélanges réalisés, les points-clés des itinéraires techniques, le rythme de pâturage ou encore les valeurs alimentaires obtenues figurent dans le document.
![]()
![]()
Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022
Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à lherbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à lherbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit dune collaboration entre les Chambres dagriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
![]()
![]()
Plantain lancéolé, plantago lanceolata
Emilie ROSSELIN, AuteurLe plantain lancéolé possède plusieurs atouts : il est peu exigeant en azote, adapté à tout type de sol, et il tolère à la fois la sécheresse et le gel. Associé dans une prairie temporaire, il présente de bonnes complémentarités avec les graminées. Il est aussi appétent quun trèfle blanc, est riche en minéraux, en oligo-éléments et en tanins, et il limite la dégradation des protéines dans le rumen. Il est surtout adapté au pâturage. Il est, en revanche, peu productif à la fauche. Il possède aussi plusieurs vertus de santé : antioxydant, analgésique, anti-inflammatoire, vermifuge
![]()
![]()
Renouveler ses prairies : Tout en maintenant le pâturage
Frédéric RIPOCHE, AuteurComment renouveler des prairies temporaires en baisse de rendement avec un impact le plus réduit possible sur la vie du sol et sur le pâturage ? Pour répondre à cette question, des essais ont eu lieu, en 2021, sur une des fermes biologiques incluses dans le programme Reine Mathilde, en Normandie. Le choix a été de tester un itinéraire en deux temps, sans labour mais avec un travail du sol superficiel, à moins de 10 cm de profondeur. Ainsi, les prairies temporaires en baisse de rendement ont été détruites en août 2020 (outil à dents et Rototiller) pour être remplacées par un mélange colza et radis fourrager, semé en dérobée et à la volée, avec un passage du rouleau. Ceci a permis un pâturage des vaches de mi-octobre à fin décembre, avant lentrée en bâtiment. Fin mars 2021, la dérobée a été détruite (sans labour) pour permettre le semis, sous couvert d'un mélange pois protéagineux/féverole dune nouvelle prairie temporaire multi-espèce. Une fois le méteil ensilé (fin juin/début juillet), la prairie est revenue dans le plan de pâturage, courant août. Ces essais sont encore à confirmer, mais cet itinéraire semble permettre de renouveler une prairie sans labour, tout en limitant la période de non-pâturage à trois mois au lieu dun an.
![]()
![]()
Le déroulage de foin mûr au sol, une méthode pour régénérer ses prairies ?
Cindy SCHRADER, AuteurPour régénérer des prairies peu poussantes ou des zones nanifiées, Ronan Guernion, éleveur laitier bio dans les Côtes dArmor, réalise du « bale grazing ». Cette pratique consiste à dérouler une botte de foin bien mûr dans une prairie, puis à la faire consommer par le troupeau avec un chargement instantané très fort. Cet éleveur avait, en effet, constaté qu'en déroulant du foin en bâtiment, une quantité de graines importante restait au sol. Il avait également observé que du trèfle violet apparaissait dans ses parcelles à l'emplacement des râteliers. Il en a donc conclu que le foin avait un potentiel semencier non négligeable. Il met en place le bale grazing durant son dernier tour de pâturage, en octobre, et, parfois, lors du premier tour de pâturage, lannée suivante. Il utilise du foin issu de la dernière coupe, récolté fin juillet-début août, dans des parcelles riches en trèfle. Il fait ensuite pâturer ses vaches taries au fil avant et arrière afin davoir un chargement très fort (près de 100 UGB/ha) sur une très courte période. Cette méthode nest applicable que sur les sols portants.
![]()
![]()
Guide Régional Pâturage : Fruit de 10 ans d'expériences de conseillers et éleveurs en Auvergne
Francis BOUGAREL, Auteur ; Nicolas DEUX, Auteur ; Christophe CHABALIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2021En Auvergne, comme dans la majorité des zones de montagne, les surfaces en prairies représentent la principale ressource fourragère des exploitations d'élevage. La valorisation de cette ressource herbagère constitue un élément-clé dans la recherche de l'autonomie alimentaire et un enjeu majeur pour la rentabilité économique de ces exploitations. En dehors des périodes d'hivernage, l'herbe pâturée est le fourrage le plus équilibré et le plus économique pour nourrir son cheptel. Ce guide, réalisé par les conseillers auvergnats des Chambres d'agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, présente les différentes étapes et méthodes pour valoriser au mieux le pâturage des prairies (suivi de la pousse de l'herbe, aménagement parcellaire, chargement à l'hectare, planning de pâturage...). Il s'appuie, notamment, sur l'expérience et les observations réalisées, entre 2008 et 2020, auprès d'éleveurs de la région Auvergne et offre toute une gamme de conseils pratiques, allant de la préparation du pâturage, jusqu'à son pilotage au jour le jour (calcul du stock d'herbe disponible, calcul du nombre de jours d'avance...). Des pistes techniques sont également proposées pour réduire le coût alimentaire. Une section est consacrée à l'impact attendu du changement climatique et aux évolutions des conditions de pâturage induites.
![]()
![]()
Produire de l'herbe biologique en Bretagne
François PINOT, Auteur ; Elodie BOUDEELE, Auteur ; Olivia TREMBLAY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne) | 2021
Ce guide technique, réalisé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne avec l'appui de ses partenaires, a pour objectif d'aider les agriculteurs et les agricultrices dans leurs choix pour gérer la prairie et le pâturage. Il rassemble les connaissances des équipes techniques, accompagnées des expériences issues des pratiques et des savoir-faire des producteurs biologiques (ce guide recense plus d'une vingtaine de témoignages). Le guide fournit, d'une part, les moyens de comprendre et de mieux maîtriser les systèmes herbagers biologiques, en présentant les techniques et les valeurs communes à tous les éleveurs et éleveuses et, dautre part, il donne un aperçu de la diversité des systèmes. Le guide est composé de 6 parties : 1) Implanter une prairie biologique ; 2) Parcellaire bien organisé, pâturage assuré ; 3) Gérer ses prairies en fonction du contexte de la ferme ; 4) Récolter et stocker un fourrage de qualité ; 5) La prairie, un allié pour son environnement de production ; 6) L'herbe, l'aliment économe par excellence.
![]()
![]()
Sélection et mélanges pour adapter les prairies
Émilie SKOWRON, AuteurAfin de s'adapter aux futures évolutions du climat, une équipe de l'Inrae de Lusignan, spécialisée sur les fourrages et les prairies, étudie les espèces et les variétés capables de supporter des températures plus élevées et des stress hydriques plus marqués qu'aujourd'hui. Pour ce faire, les chercheurs utilisent notamment un simulateur de climat extrême, le Siclex, abri mobile qui permet de contrôler les conditions climatiques pour les cultures.
![]()
![]()
Semis direct dans une prairie vivante : Dans le Cantal, on remet le couvert ; Sursemis : témoignages : Les clés pour faire durer les prairies
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour faire face aux sécheresses à répétition et à leurs impacts sur les prairies (mauvaise régénération), des éleveurs bio du Cantal pratiquent, depuis cinq ans, le semis direct dans des prairies vivantes. Cette technique consiste à semer des méteils fourragers ou des espèces prairiales, en fin dété, pour régénérer des prairies sans les retourner. Des essais ont été mis en place durant deux ans (2020-2022) sur différents types de sols. Dans cet article, Vincent Vigier, conseiller spécialisé bio à la Chambre dagriculture du Cantal, réalise un bilan de ces essais et apporte des informations sur cette pratique : bénéfices, itinéraire technique, matériel, choix des espèces En complément, deux éleveurs bio (Franck Jaulhac et Thierry Teissedre, respectivement installés à 600 et 1 100 m daltitude en vaches laitières) et le Lycée agricole dAurillac apportent leur expérience sur le sursemis de prairies. Chacun dentre eux adapte ses techniques au contexte pédoclimatique de sa ferme et à ses objectifs et se déclare satisfait des résultats obtenus.
![]()
![]()
Lart de semer sa prairie
Vincent BROSSILLON, AuteurGuillaume Cousineau est un éleveur bio basé en Vendée. Il dispose dune SAU de 220 ha, dont 140 ha en herbe, et dun cheptel de 100 vaches allaitantes. Dans cet article, il explique comment il gère ses prairies multiespèces. Deux types de prairies sont implantées sur sa ferme, selon qu'elles sont destinées au pâturage ou à la fauche (mélange de fétuque élevée, fléole, dactyle, RGA diploïde, RGA tétraploïde, lotier, trèfle blanc et trèfle violet) ou dédiées 100 % à la fauche (mélange de fétuque élevée et de trèfle violet). Ses prairies pâturées restent implantées entre six et quinze ans, avant que l'éleveur les retourne et qu'il réalise deux années de cultures. A noter que les prairies ayant une bonne dynamique de pousse sont réservées aux bovins avec les plus forts besoins. Les prairies de fauche sont en place durant trois ans et sont suivies de trois années de cultures. Ce témoignage est accompagné dun tableau qui récapitule les objectifs, les avantages et les inconvénients des principales espèces fourragères.
![]()
![]()
Capflor - Prairies à flore variée : Retours dexpériences
Ces sept fiches retranscrivent le suivi de prairies à flore variée dans le Sud-Ouest de la France, entre 2017 et 2020. Ces fiches ont été réalisées par Bio 46, dans le cadre de l'expérimentation Capflor (2017-2020). Chacune dentre elles porte sur un usage de la prairie ou sur une situation géographique différente : pâturage précoce par des bovins dans le Ségala et dans le Quercy Blanc ; pâturage précoce par des caprins dans le Causse de Cajarc et dans le pays Bourian ; pâturage précoce par des ovins dans le Causse de Livernon ; fauche précoce dans le Causse de Cajarc et dans le Ségala. Pour chacune de ces situations, les fiches fournissent des informations sur : la parcelle sur laquelle a été semée la prairie à flore variée, le système de production de la ferme, les différentes espèces semées, le développement du couvert, lévolution des familles botaniques entre 2017 et 2020, lévolution des différentes espèces semées au cours de la même période, les valeurs alimentaires relevées durant les quatre années de lessai (au printemps et à lautomne). Un document de synthèse regroupe et analyse également l'ensemble de ces données pour toutes les parcelles.
![]()
![]()
Deux trèfles au lieu dun à la station de Trévarez
Costie PRUILH, AuteurDans le Finistère, la ferme expérimentale de Trévarez a mené un essai sur cinq ans visant à améliorer les performances de ses prairies multiespèces conduites en AB. Lobjectif de cet essai était didentifier des mélanges prairiaux permettant daugmenter lautonomie alimentaire des élevages laitiers bio, en identifiant notamment un mélange qui offre une proportion suffisante de légumineuses dès la première année dimplantation et sur le long terme (les cinq années de lessai). Six mélanges ont ainsi été testés. Ces derniers comportaient tous du ray-grass anglais (RGA) et du trèfle blanc (TB), deux espèces fourragères qui se développent très bien dans les conditions pédoclimatiques de la ferme, et ils étaient enrichis par diverses autres espèces prairiales (fétuque élevée, fétuque des prés, plantain, trèfle violet, trèfle hybride, chicorée ). Ces six modalités ont été comparées à deux témoins (RGA-TB et RGH-TV-TB). Les différents mélanges ont produit en moyenne 20 % de rendement supplémentaire par rapport au témoin RGA-TB (le meilleur rendement a été obtenu avec le mélange RGA-fétuque élevée-TV-TB). En revanche, le RGA-TB garderait la meilleure valeur alimentaire. Cet essai a également mis en évidence lintérêt de diversifier les trèfles : le trèfle violet et le trèfle hybride simplantent plus rapidement que le trèfle blanc, toutefois ils sont peu pérennes. Cest pourquoi il est conseillé de les coupler avec du TB afin que ce dernier prenne la relève.
![]()
![]()
La diversité génétique sert les mélanges pour prairies
Sophie BOURGEOIS, AuteurLInrae de Lusignan, situé dans la Vienne, a récemment publié des résultats sur leffet de la diversité intraspécifique (cest-à-dire la diversité au sein de chaque espèce) dans la composition des mélanges prairiaux. Lobjectif était dévaluer leffet de cette diversité sur la production de biomasse, ainsi que sur les mécanismes écologiques. Pour cela, cinq mélanges de ray-grass, dactyle, fétuque, luzerne, trèfle violet, lotier et trèfle blanc ont été comparés. Tous contenaient la même proportion de chaque espèce. Toutefois, les trois premiers mélanges ne comportaient quune seule variété par espèce, un autre mélange contenait trois variétés différentes pour chaque espèce et le dernier mélange rassemblait cinq ou six variétés différentes pour chacune des espèces. Le mélange le plus complexe sest significativement détaché des autres modalités en produisant plus de biomasse sur les cinq années de lessai. Cest aussi le mélange dont la composition en espèces est restée stable le plus longtemps. Par ailleurs, cet essai a démontré que plus les variétés sont semblables dans leur phénotype, moins la composition du mélange est stable dans le temps.