Thésaurus
> SCIENCE > SCIENCE MEDICALE > SANTE ANIMALE
SANTE ANIMALEVoir aussi |
Documents disponibles dans cette catégorie (915)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Insectes et Acariens : Impacts sur les élevages
Gilles GROSMOND, AuteurCet article fait le point sur les dommages créés par les insectes aux animaux d'élevage : trouble du comportement, anémie, délabrement cutané, transmission de virus, bactéries et parasites. Un tableau résume l'action des principaux parasites externes des animaux. Pour lutter contre les insectes, des insecticides naturels et de synthèse existent. Une comparaison entre les deux possibilités est présentée. Les impacts des insecticides de synthèse sur la santé des animaux et l'environnement sont loin d'être négligeables en raison de leur rémanence et de leur usage qui entraînent des capacités de résistance. Les insecticides naturels ont, quant à eux, un impact environnemental très limité, en raison de leur courte durée de vie. Leur non-spécificité exige la mise en place de protocoles très stricts pour leur utilisation. Les deux types d'insecticides sont encadrés par des législations spécifiques qui définissent leur usage dans le cadre des directives sur les produits à effet biocide. Les insecticides naturels devraient être soumis à une demande d'Autorisation de Mise sur le Marché à compter de 2011.
Les insectes auxiliaires des cultures et d'élevage (Dossier : Auxiliaires)
Les insectes nuisibles (aux cultures, mais aussi parasites des animaux d'élevage) représentent moins de 2 % des insectes. Ils sont très présents, car nous leur proposons un habitat favorable, et éloignons leurs prédateurs naturels, par l'agrandissement des parcelles par exemple. Différents auxiliaires sont recensés dans un tableau et associés à leurs proies. Ils peuvent être utilisés comme solution alternative aux pesticides par des lâchers (lutte biologique) ou en favorisant leur présence par un maintien des sites de reproduction, d'hivernage, d'alimentation (contrôle biologique par conservation). Ils sont souvent floricoles à l'âge adulte. Ils peuvent donc être favorisés par le choix d'espèces adéquates afin de bien les nourrir, et donc d'améliorer leur fertilité. Des boîtes d'hivernage peuvent également être installées pour les abriter durant l'hiver. La population d'insectes varie au cours de l'année, et en fonction des couverts végétaux, ce qui montre l'importance du paysage sur leur présence.
Ist Bio wirklich gesünder ?
Machteld HUBER, AuteurL'auteure relate une expérience menée par le Louis Bolk Institute (Pays-Bas) montrant que les poulets bio ont des meilleures réactions immunitaires, à la suite de l'injection intramusculaire d'une protéine KLH (Keyhole Limpet Hemocyanin), que les conventionnels.
Journée Lapin Bio - Le 28 janvier 2010 à Nantes
Ce document est consacré à la Journée Lapin Bio (résumés et diaporamas) qui s'est déroulée le 28 janvier 2010, à Nantes et qui a été organisée par l'ITAB (Institut technique de l'agriculture biologique), la FNAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique), la CAB (Coordination agrobiologique des Pays de la Loire), grâce au concours de Vivea, Lapin de France et de la Chambre d'agriculture Loire Atlantique. Il comprend un compte-rendu de la journée, la présentation de Juliette Leroux (FNAB) sur la réglementation, celle de Marie-Christine Favé (vétérinaire) sur la santé des lapins, ainsi que la présentation de trois exemples de fermes par des éleveurs du groupe d'échanges techniques (présentation animée par Mathias Sportis (CAB), chargé des productions animales).
Lapin bio : Une filière attentive et volontaire
J. LEROUX, Auteur ; MC. FAVÉ, Auteur ; M. SPORTIS, AuteurUne rencontre nationale lapin biologique a été organisée par l'Itab, la Fnab et la Cab Pays de Loire en janvier 2010, avec l'appui de Vivea, Lapin de France et la Chambre d'agriculture 44. L'élevage cunicole biologique est confidentiel en France, avec moins de 10 000 lapins biologiques produits par an, contre 50 millions en conventionnel. Les techniques sont cependant très différentes entre les deux modes de production. Trois types d'élevage sont autorisés dans le cahier des charges français, mis en place en janvier 2010 (cette production n'étant pas encore couverte par le nouveau règlement européen) : les cages mobiles sur prairies, les enclos fixes sur parcours végétalisé, l'élevage semi-plein air (avec aires d'exercices extérieures bétonnées et partiellement couvertes). La santé des lapins dépend de facteurs internes (âge, génétique ) et externes (logement, alimentation, parasitisme ), mais aussi de la relation homme-animal. En 2008, 24 éleveurs ayant une activité cunicole se sont notifiés. Certains participent à un groupe de travail animé par la Cab Pays de Loire. Trois exemples de systèmes extensifs biologiques, tournés vers l'autonomie, sont présentés dans un tableau comportant plusieurs données techniques. Par ailleurs, l'IUT de Perpignan dispose d'un support pédagogique composé de 50 cages mères, suivies en expérimentation depuis 25 ans. Un essai réalisé en 2009 comparait deux logements (cage et parc) et deux modes d'alimentation (granulés standard et légumes non vendus distribués en frais et composés de carottes et de fenouil). Les résultats montrent un risque sanitaire supérieur en parc, ainsi qu'un GMQ inférieur pour les animaux nourris avec les légumes (néanmoins compatible avec la viabilité économique d'un élevage, les légumes étant gratuits mais leur récupération journalière gourmande en temps de travail). En parc, l'alimentation en légumes a diminué les risques sanitaires.
Lien alimentation biologique/santé (Dossier - Qualité des produits bio)
Trois brèves composent cet article : 1) Utilisation des tests d'alimentation pour étudier le lien entre une alimentation bio et son impact sur la santé à travers les animaux (effets perçus sur les performances de reproduction et les réponses immunitaires) ; 2) Effets d'une alimentation biologique ou conventionnelle sur l'expression des gènes du jéjunum (partie de l'intestin grêle) chez les poulets (les analyses ont permis de trouver 49 gènes, dont 7 impliqués dans la biosynthèse du cholestérol, ces derniers étant plus exprimés auprès des volailles nourries en bio) ; 3) Effets d'une alimentation biologique ou conventionnelle sur des bio marqueurs de la santé, sur des poulets (les poulets nourris en conventionnel avaient un gain de poids plus élevé (teneur de l'alimentation en protéines supérieure) tandis que les poulets nourris en bio ont montré une réactivité immunitaire accrue, ainsi qu'une croissance de rattrapage un peu plus forte après le défi immunitaire).
Lutter contre les parasitoses sans éradiquer les parasites
Costie PRUILH, AuteurLa gestion raisonnée du parasitisme chez le bovin au pâturage consiste à « développer au fur et à mesure des saisons de pâture une immunité spécifique des parasites que le bovin rencontre ou héberge ». Concrètement, il s'agit de mettre en place des pratiques d'élevage qui minimisent le contact entre le bovin et les formes infestantes du parasite : limiter le chargement, ne pas pâturer une herbe trop rase, ni trop tôt le matin (certaines larves se trouvent dans la rosée), raisonnement de la rotation du pâturage en fonction des animaux présents, conditions de passage de la herse. Le suivi global du parasitisme au sein de l'élevage permet de connaître le niveau d'infestabilité des animaux, ainsi que le niveau d'infestation des différentes parcelles. Il faut alors éviter de mettre des animaux très sensibles dans des parcelles fortement infestées. Des mesures d'assainissement des parcelles sont parfois nécessaires (drainage, mise au repos, labour...).
Maladies de troupeau, Maladies de l'élevage : Eleveur, dis-moi qui tu es... Je te dirai comment souffrent tes bêtes
Dans cet ouvrage, les problèmes de santé en élevage sont appréhendés de façon holistique : l'éleveur et les conditions d'élevage sont considérés en prise directe avec la maladie. A travers cette méthode qu'est l'homéopathie appliquée en collectivité, l'ensemble des problèmes mais aussi des interventions en élevage sont pris en compte. L'auteur, vétérinaire en homéopathie uniciste depuis plus de 25 ans, dévoile cette méthode à partir de cas concrets.
La médecine vétérinaire en Agriculture biologique : Règlementation nationale et communautaire
Ce document aborde la problématique suivante : connaître les moyens utilisés par les éleveurs biologiques pour gérer les maladies des animaux et savoir si la législation actuelle ou à venir répond aux besoins de la profession. Dans une première partie, ce document fait le point sur les pratiques de l'agriculture biologique concernant les soins des animaux d'élevage. En s'appuyant sur les éléments du règlement communautaire (CE) n°834/2007, l'auteure décrit les pratiques d'élevage en AB et les produits utilisés. La deuxième partie traite de ce qui devrait être fait en agriculture biologique d'un point de vue réglementaire : (1) des besoins particuliers pour l'AB qui ne rentrent pas dans le cadre de la législation actuelle et (2) les attentes législatives pour l'AB.
Méthode Obsalim : De plus en plus d'éleveurs initiés en formation
P. PERGUET, AuteurInitiée par le Dr Giboudeau, l'approche Obsalim permet, à partir d'observations spécifiques du troupeau et des animaux qui le composent, de dresser un diagnostic du statut nutritionnel d'un élevage. Elle est basée sur l'observation de nombreux signes sur différentes zones du corps (il, échine, robe, urine, mamelle ). L'analyse de ces différents signes, qui peut être réalisée à l'aide du jeu de cartes spécialisé "Obsalim", permet de diagnostiquer des déséquilibres de la ration (excès ou carences en apports énergétiques, azotés ou en fibres). Le diagnostic peut aussi être réalisé grâce à un logiciel (référencement de critères). Par la suite, un "réglage" de la ration est mis en place.
Mortalité alarmante des abeilles en Ariège : Les apiculteurs dénoncent la désinsectisation FCO
L'ATOUT TREFLE, AuteurLes apiculteurs d'Ariège, département très touché par la fièvre catarrhale ovine (FCO) en 2008, dénoncent « une intoxication des abeilles par les traitements insecticides rendus obligatoires dans les élevages infectés par la FCO ». Parmi eux, certains ont enregistré des pertes de 70 % de leur cheptel, ils demandent donc à l'Etat de financer des analyses pour mieux comprendre le phénomène.
Nettoyage des trayons avec la laine de bois
Yannick ALLARD, AuteurYannick Allard, éleveur bio (Gaec de la Fontaine), adhérent, par ailleurs, de l'association La Voix Biolactée (44), utilise depuis plus de cinq ans la laine de bois (agro clean) pour le nettoyage des trayons de ses vaches, en toutes saisons et à chaque traite. Il estime le bilan positif ; la recherche de la simplification et l'optimisation du temps de traite ayant amené à adopter la laine de bois, sans négliger les résultats qualitatifs du lait. Sont mentionnées quelques données relatives à l'utilisation du produit sur l'exploitation et aux avantages de la laine de bois.
Paramphistome : un parasite des bovins qui pose encore des questions
Denis FRIC, AuteurCet article est une synthèse à fin de vulgarisation des connaissances sur le Paramphistome, parasite interne des ruminants touchant le tube digestif et présentant de fortes similitudes avec la Grande Douve. Le genre Paramphistomum compte plusieurs espèces dont deux sont spécifiques soit des bovins (P. daubneyi), soit des ovins (P. ichikawai). Cette parasitose est encore mal connue, aussi bien au niveau cycle qu'impact au niveau des élevages, même si elle est en pleine extension, surtout en zones humides avec hivers doux et pluvieux. Ce parasite a des conséquences sur la santé et la production animale par accumulation du nombre de Paramphistomes présents dans l'hôte. L'auteur, après avoir présenté le cycle du parasite, les principaux symptômes et les méthodes de diagnostics, donne des éléments sur le traitement. En conclusion, il souligne l'intérêt qu'il y aurait à développer les connaissances sur ce parasite et sur les défenses immunitaires mises en place par les ruminants, car l'observation montre que les bovins de plus de 5 ans manifestent peu ou pas de signes cliniques.
La phytothérapie : Quelques remèdes simples pour commencer
Françoise HEITZ, AuteurLes plantes ont de tout temps été utilisées par les hommes pour les soulager de leurs maux. Pourquoi ne pourraient-elles pas soigner les animaux ? Cet article constitue un mode d'emploi de la thérapie par les plantes. Les notions de base présentées aux lecteurs leur permettront de s'initier à la phytothérapie. Les principes actifs des plantes sont extraits avec un solvant (eau, alcool, huile végétale, glycérine) choisi selon la nature des molécules recherchées et l'utilisation désirée. Sont ensuite décrits les différents processus de préparation. Par exemple, en utilisant comme solvant l'eau, trois modes de préparation sont possibles : l'infusion, la décoction et la macération. Les processus de préparation de l'huile de millepertuis, de l'alcoolature pissenlit, du macérât de glycérine de cassis, ainsi que leurs propriétés, sont plus précisément présentés. L'huile de millepertuis est utilisée contre les brûlures. L'alcoolature pissenlit est utilisée comme draineur hépato rénal et le macérât de glycérine de cassis agit en tant qu'anti-inflammatoire et anti-allergique, il est tonique, diurétique et agit sur les glandes surrénales.
Plantes et santé des animaux : Point sur la réglementation (Dossier : Santé des élevages biologiques)
En matière de santé animale, les élevages bio sont soumis à différents règlements européens : tout d'abord, la réglementation propre à la certification « AB », ensuite les normes d'utilisation des compléments alimentaires ou nutritionnels non toxiques, et enfin les directives sur les médicaments vétérinaires. Les produits issus de la phytothérapie et de l'aromathérapie ne peuvent actuellement être utilisés que sous la catégorie de compléments nutritionnels. Les plantes peuvent être utilisées à titre préventif ou curatif. En tant que matières premières dans leur état naturel, les plantes n'ont pas besoin d'autorisation pour leur commercialisation ou utilisation. En revanche, les extraits de ces plantes considérés comme des substances aromatiques doivent faire l'objet d'une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Quant aux médicaments homéopathiques, ils bénéficient en France d'une procédure d'AMM dite simplifiée. Un tableau permet de comparer la réglementation et le mode de gestion des maladies en AB dans différents pays. Il convient de souligner qu'il n'existe pas de législation appropriée permettant d'utiliser les produits de la phytothérapie et de l'aromathérapie en tant que médicaments vétérinaires. En effet, l'AMM est une procédure longue et coûteuse qui n'est pas adaptée à des produits ne pouvant être largement commercialisés. D'autres modes de vérification et de contrôle pour ce type de produits sont donc à étudier.