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Culture bio : Historique... suite : Les fondations de l'agriculture biologique
BIO-LINEAIRES, AuteurTelle qu'elle se développe aujourd'hui, l'agriculture biologique s'appuie sur des fondations qui ont été construites il y a déjà plus d'un siècle. Leurs auteurs ne sont pas tous connus et la littérature généralement disponible sur son historique retient principalement quelques pionniers d'origine autrichienne, suisse et anglo-saxonne. L'article présente Rudolf Steiner (qui expose, à la fin de sa vie, les principes d'une agriculture fondée davantage sur les énergies de la nature que sur les matières), Ehrenfried Pfeiffer (disciple et collaborateur de R. Steiner, qui rend l'application pratique de ces principes sur le terrain, c'est l'agriculture biodynamique), Albert Howard (mise au point d'une technique de compostage permettant d'obtenir productivité et résistivité des plantes face au parasitisme), Hans et Maria Muller (mise au point d'une méthode d'agriculture "organique-biologique" basée sur le compostage en surface, les engrais verts, la silice et l'apport de ferments pour augmenter l'activité des micro-organismes du sol), René Quinton (recherches sur les oligo-éléments ouvrant la voie au progrès à faire dans la connaissance de la vie et de la nature de l'énergie vitale), Delbet (qui affirma que la présence de magnésium dans les aliments de chaque jour était indispensable pour la santé humaine), Raoul Lemaire (réalisation d'expériences concluantes sur l'emploi du Chlorure de magnésium en agriculture), Claude Bernard (travaux sur l'immunité naturelle), Pasteur (dont l'oeuvre la plus considérable a été de montrer que le monde vivant et le monde minéral ont une structure différente).
Le décoquinate pour lutter contre la coccidiose « économique »
Laurence GEFFROY, AuteurLa coccidiose « économique », ou subclinique, plus insidieuse que la coccidiose clinique, provoque des retards de croissance et une mauvaise assimilation des aliments chez les agneaux. Elle concernerait la quasi-totalité des élevages ovins. Alpharma a réalisé un essai sur le troupeau ovin viande du lycée agricole de Moulins dans l'Allier. L'administration d'un traitement préventif de décoquinate, un anticoccidien non antibiotique et sans danger pour le consommateur, a été pratiquée sur deux campagnes d'agnelage entre 2007 et 2009. Les résultats de l'étude montrent que la vitesse de croissance des animaux ayant reçus le traitement est significativement supérieure à ceux ne l'ayant pas reçu. Ces résultats concluants viennent corroborer ceux obtenus lors d'essais menés au lycée agricole de Saint Affrique (Aveyron) en 2003 et à la ferme de Carmejane (Alpes de Haute Provence) en 1997/1998.
Détection de la boiterie chez les bovins laitiers
Anne MACEY, Auteur ; Marina VON KEYSERLINGK, Auteur ; Katy PROUDFOOT, Auteur ; ET AL., Auteur | TRURO (Nova Scotia Agricultural College, C.P. 550, B2N 5E3, CANADA) : CENTRE D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE DU CANADA (CABC) | 2009La boiterie affecte la santé et le bien-être des troupeaux laitiers et est considérée aujourd'hui comme l'un des problèmes les plus méconnus et les plus sous-estimés. Plusieurs études ont démontré que la nature envahissante de la boiterie est partiellement due à l'inhabilité de nombreux fermiers à diagnostiquer les premiers stades de son apparition, avant que la boiterie n'évolue vers des conditions qui affectent, évidemment, la démarche, mais aussi les capacités reproductives et le rendement laitier de la vache. Pour aider les fermiers producteurs de lait à en déceler avec acuité les premiers symptômes et à diagnostiquer conséquemment une boiterie moins sévère, le Centre d'agriculture biologique du Canada (CABC) a produit un feuillet de documentation sur la détection de la boiterie chez les bovins laitiers. Un système de notation permet à l'éleveur d'évaluer visuellement la condition de l'animal en se basant sur une série de facteurs tels que la foulée et la raideur. Le texte, en se conformant à la philosophie préventive de l'agriculture biologique, fournit au lecteur une liste de pratiques de gestion à éviter qui pourraient hausser l'incidence de la boiterie.
Dossier : Bio et pandémies
Geneviève FOURNIL MARIETTA, Auteur ; Régis PLUCHET, Auteur ; Elodie BRALIA, Auteur ; ET AL.Ce dossier est composé de sept articles : - Bio et santé : une approche globale ; - Grippe A : la mascarade ; - Vaccins et adjuvants : ce que Pasteur n'avait pas prévu ; - Prévenir, c'est guérir ; - Gestion des maladies : les bio en difficulté face aux décisions ministérielles ; - Pandémies virtuelles pour un nouvel ordre mondial... réel ? ; - Pandémies et libertés publiques : de l'utilité des peurs collectives.
Dossier FCO : De 2007 à 2009
GIE ZONE VERTE, Auteur ; GDS BOURGOGNE, Auteur ; Denis FRIC, Auteur ; ET AL., Auteur | ARBOIS (54 bis Route de Pupillin, 39 600, FRANCE) : GIE ZONE VERTE | 2009Ce dossier a été constitué en mai 2009, et est régulièrement mis à jour sur le site du GIE Zone Verte. Ce GIE (Groupement d'intérêt économique) regroupe des vétérinaires qui se sont positionnés, notamment, contre l'obligation de vacciner contre la fièvre catarrhale ovine qui était appliquée dans les élevages ovins et bovins. Le dossier compile un ensemble de documents qui ont traité la question de la FCO entre 2007 et 2009 dont : - les communiqués du GIE Zone Verte ; - des études sur les foyers de FCO en France et leur suivi ; - une synthèse bibliographique sur les traitements insecticides préconisés dans les élevages ; - des documents officiels de l'AFSSA, du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche ; - des articles de presse sur le sujet ; - une analyse des derniers textes législatifs concernant la FCO ; - un point sur la réglementation en ce qui concerne les élevages biologiques ; - la retranscription écrite de l'émission de radio Terre à Terre consacrée à cette thématique.
Dossier : Filières bio
S. MERCHAT, AuteurCe dossier sur les filières avicoles bio regroupe trois articles. Le premier concerne le dernier salon Tech & Bio qui a eu lieu les 8 et 9 septembre 2009 dans la Drôme. Cette édition s'est caractérisée par un succès croissant, avec une augmentation du nombre de visiteurs et divers pays représentés. Ceci est à mettre en relation avec l'expansion de l'AB qui a vu une augmentation au niveau national de 11 % du nombre de fermes engagées en bio entre 2007 et 2008. Les filières cherchent à "recruter" de nouveaux éleveurs. Le second article porte sur les actions du GIE Zone Verte en faveur des médecines alternatives, en particulier dans les élevages avicoles bio. Cet article présente le panel de thérapies non allopathiques utilisables, de l'homéopathie à l'oligothérapie. Zone Verte a notamment mis en place des cycles de formation à destination des éleveurs de volailles bio. Enfin, le dernier volet de ce dossier est la présentation d'une ferme bio de la Drôme qui associe trois activités : les grandes cultures, les plantes aromatiques et médicinales et un atelier volailles de chair. Cette exploitation voit son atelier volailles en pleine expansion avec 2200 m² de poulaillers et 100 000 poulets par an. De même, 675 tonnes par an d'aliment volailles sont produites sur la ferme. Tout vise à accroître l'autonomie, comme le montrent les projets d'installation de panneaux solaires, de méthanisation pour chauffer les poussinières ou encore de production à la ferme de vermifuges à base de plantes.
Dossier : Santé animale / Santé humaine
Joseph DABEUX, Auteur ; Brigitte BRESARD, Auteur ; Lylian LE GOFF, AuteurCe dossier regroupe trois articles portant chacun sur un thème lié à la santé animale ou humaine. Ainsi, le premier thème abordé est l'immunité naturelle innée ou acquise. Ici sont présentés les grandes composantes de cette immunité et son interaction avec l'environnement. Le second point abordé concerne les effets sur la santé, en particulier humaine, de trois grands types de résidus issus de produits médicamenteux ou phytosanitaires utilisés en agriculture : l'hormone de croissance et ses impacts sur les cancers, le Fipronil et ses interactions avec le système endocrinien et enfin les avermectines et leurs effets sur la faune coprophage des sols. Le dernier article porte sur la qualité des produits bio et présente notamment les résultats de certaines enquêtes qui montrent par exemple qu'il y a 25 % de nutriments en plus dans les produits AB ou plus d'antioxydants.
Elevage bio : des cahiers des charges français à la réglementation européenne
J. LEROUX, Auteur ; M. FOUCHET, Auteur ; Anne HAEGELIN, Auteur ; ET AL.L'apparition de cahiers des charges nationaux de l'élevage biologique dés les années 90 a permis un premier développement de ces élevages variable selon les productions. Le règlement européen a ensuite pris le relais en 2000, d'abord avec un complément national (le CC REPAB F), puis, à compter du 1er janvier 2009, avec un nouveau dispositif sans possibilité de subsidiarité. Le règlement européen de l'agriculture biologique décline chaque grand principe de ce mode de production en un certain nombre de règles détaillées, et, dans certains cas, de dérogations. Ces principes sont les suivants : choix de races appropriées, naissance et élevage des animaux en bio, réduction des pollutions et du surpâturage, accès permanent à l'extérieur, densité et organisation des bâtiments permettant le bien-être, interdiction de l'attache des animaux, réduction des mutilations, méthodes de reproduction naturelles privilégiées, élevage extensif, lien sol-plante-animaux sur l'exploitation, alimentation adaptée et biologique, absence d'OGM, santé animale passant d'abord par la prévention via les conditions d'élevage, et des traitements homéopathiques et phytothérapiques,... Les auteurs se sont attachés à mettre en relief les changements réglementaires récents et les enjeux techniques, économiques ou d'image qu'ils soulèvent. En conclusion, il est souligné l'importance du travail à réaliser sur trois grands axes : les questions techniques liées à la production biologique, les verrous techniques ou économiques liés à la mise en place des filières, et l'analyse des systèmes de production dans leur globalité.
Elevage caprin : "Si vix pacem, parasitum"
Gaëlle POYADE, AuteurCet article regroupe les témoignages de lutte contre les parasites de plusieurs éleveurs caprins biologiques et de vétérinaires. La qualité et la quantité de nourriture offerte sont importantes pour aider à équilibrer la flore du rumen. Le parasitisme est directement lié au pâturage. Le pâturage tournant, la période du plein air en hiver, les parcours boisés présentant certains fourrages riches en tannins et l'immunisation des chevrettes sur parcelles infestées font partie des solutions antiparasitaires. Tant que la situation parasitaire est à l'équilibre, en adoptant une bonne hygiène de vie, la performance des animaux est maintenue. Outre la phytothérapie pratiquée de manière régulière, l'avenir est sans doute à la sélection des animaux, certaines lignées ayant développé une forme d'immunité.
Esparcette et luzerne comme compléments pour les vaches au pâturage
Yves ARRIGO, Auteur ; Frigga DOHME, AuteurAu printemps et en automne, l'herbe des pâturages présente une teneur élevée en matière azotée, dont une grande partie est dégradée en ammoniac dans la panse. Quand celui-ci ne peut pas être utilisé pour la synthèse de protéines, il est métabolisé dans le foie et peut provoquer des problèmes. En effet, une forte concentration d'ammoniac dans le sang peut influencer négativement la fécondité des animaux et induit une forte perte d'azote via l'urine. Les tanins condensés (CT) ont la particularité de pouvoir former des complexes moléculaires avec les protéines. Leur distribution pourrait donc réduire la dégradabilité ruminale des protéines et l'excrétion d'azote par l'urine. L'essai présenté ici a été mené à la station de recherche suisse Agroscope Liebefeld-Posieux. Il a comparé les effets de la distribution de compléments d'esparcettes, plante riche en CT, et de luzerne déshydratée sur le métabolisme protéique des vaches laitières au pâturage. Huit vaches Prim'Holstein fistulées constituaient l'échantillon de l'étude. Les résultats ont montré que la distribution de 25 % d'esparcette dans la ration peut réduire dans une certaine mesure la concentration en ammoniac dans le rumen et en urée dans le plasma sanguin, contrairement à la luzerne déshydratée, et ce, sans impact sur la production laitière.
Evaluation de trois outils d'estimation de l'infestation par les parasites internes en production biologique d'agneaux d'herbe
Michel BOUILHOL, Auteur ; C. CABARET, Auteur ; Marion FOESSEL, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Depuis plusieurs années, un partenariat réunit, autour de la plate-forme "Agriculture biologique" de l'INRA de Theix et du Pôle Scientifique Bio Massif Central, différents acteurs soucieux de rechercher des solutions aux difficultés rencontrées en élevage biologique et particulièrement en production ovine (Cabaret, 2004 ; Laignel 2004). Dans ce contexte, cette étude vise le double objectif de répondre à une attente forte des producteurs dans la maîtrise du parasitisme interne et d'expérimenter des méthodes d'estimation du niveau parasitaire innovantes ou déjà évaluées dans d'autres conditions environnementales, à l'étranger. Ce travail est conduit en ferme, avec toutes les contraintes que cela impose. Ce travail exploratoire avait pour objectif de tester des méthodes d'évaluation de la charge parasitaire d'ovins, autres que la coprologie, afin d'identifier rapidement les animaux les plus infestés. Les trois outils d'estimations de l'infestation mis en oeuvre (état général d'après le berger, anémie FAMACHA©, état de la laine mesuré par spectrofluorométrie) n'ont pas été reliés avec l'indicateur de référence de l'infestation par les parasites du tube digestif (concentration des oeufs et oocystes dans les matières fécales). Ils ne peuvent donc pas servir à repérer les animaux qui nécessiteraient un traitement dans une stratégie de traitement ciblé sélectif. Le FAMACHA© est le seul de ces outils qui a été éprouvé en vraie grandeur, avec succès, dans des zones tropicales ou méditerranéennes, dans des conditions où le strongle très majoritaire est Haemonchus contortus, ce qui n'est pas le cas dans les régions tempérées plus fraîches concernées par l'étude.
Ferme des Bordes : Un site expérimental en élevage bovin viande bio
Joannie LEROYER, AuteurLa ferme des Bordes est un site expérimental d'Arvalis-Institut du Végétal en Indre. Un système d'élevage bovin viande biologique, performant et autonome au niveau alimentaire, y est mené et étudié. Ce système expérimental s'adresse à tous les agriculteurs, mais requiert une bonne technicité, particulièrement dans la gestion agronomique des prairies. Cet article apporte des éléments sur : - la gestion des prairies ; - les prairies multi-espèces ; - la conduite du pâturage ; - les mélanges céréales-protéagineux ; - la gestion de l'élevage ; - les aspects sanitaire et parasitaire ; - la valorisation des animaux.
Fonder l'évaluation de la thérapeutique sur l'individu ou sur le groupe ? Un exemple : homéopathie et strongles digestifs des ovins
Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Les élevages biologiques, en accord avec leur cahier des charges, privilégient les traitements homéopathiques. Cette thérapeutique très particulière est sujette à controverse et les mesures d'efficacité sont difficiles à évaluer en raison de l'individualisation du traitement. Les auteurs proposent une méthodologie pour combler cette lacune. Le problème essentiel de l'utilisation de l'homéopathie, préconisée par le cahier des charges de l'élevage biologique, est sa validation en termes d'efficacité. Les auteurs ont élaboré une méthodologie d'appréciation fondée sur la construction de lots sensibles et résistants d'agneaux face aux parasites gastro-intestinaux, a posteriori. La méthodologie utilisée ne permet pas de valider l'intérêt de Teucrium marum pour le parasitisme gastro-intestinal des agneaux.
Le Gaec du Boissy au Haut-Corlay : La maîtrise de l'herbe et l'échange en groupe ont facilité le passage en bio
Nathalie GOUEREC, AuteurLes deux associés du GAEC du Boissy témoignent de leur conversion à l'agriculture biologique, il y a huit ans, et comparent la gestion actuelle et passée de leur exploitation, qui n'a pas beaucoup changé depuis leur passage à un système plus herbager en 1995. Ils ont désormais atteint plusieurs de leurs objectifs, à savoir : - assurer un revenu tout en se dégageant du temps libre, ceci grâce à la mécanisation qui suppose cependant plus de charges de structure ; - garantir l'autonomie fourragère tout en produisant la totalité du quota, grâce à des cultures fourragères diversifiées et particulièrement des mélanges céréaliers qui ne ratent jamais ; - maîtriser au mieux l'aspect sanitaire ; - rester liés aux agriculteurs du secteur pour le partage d'expériences et des échanges divers. Quelques chiffres viennent caractériser la situation du GAEC.
La géobiologie
Annie HUMEAU, AuteurLa géobiologie concerne l'étude de l'impact de multiples paramètres environnementaux (en particulier le bâti) sur les êtres vivants, dont les animaux. Cette pratique va ainsi prendre notamment en compte les déséquilibres liés à des perturbations dans le sous-sol (dus à des courants d'eau souterrains, des failles, des courants telluriques ) ou les champs magnétiques et électriques (émissions radio, installations électriques ). Face à certains symptômes (occupation irrégulière du lieu de repos par les animaux, refus d'entrée, nervosité, troubles de la production et de la fécondité ), le géobiologue, en s'appuyant sur divers appareils de mesures et à travers un examen poussé, va prendre en compte le bâti (sa forme, son emplacement ) et ce qu'il y a autour (sol, lignes haute tension, antennes ) pour établir un diagnostic et proposer des solutions adaptées au contexte de l'élevage visité. Mais l'idéal est qu'un tel diagnostic ait lieu avant l'implantation d'un bâtiment, en prévention.