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Quelques réponses à l'effet des plantes sur la santé des animaux ? : Fiches génériques
La CAB Pays de la Loire coordonne une expérimentation dans le cadre du programme PEI UNIFILANIM Santé. Cette expérimentation a pour but de mesurer « lefficacité » de certaines plantes sur la santé des animaux. Deux types danimaux ont été ciblés dans ce programme : les ovins et les volailles de chair. Les essais ont permis dimpliquer des éleveurs, des techniciens, des chercheurs et des vétérinaires. Les plantes qui ont été retenues pour les essais sont, pour les ovins : la chicorée, le plantain, le lotier, le souci officinal, le fenugrec, un mélange à base de carvi, du trèfle blanc ; et, pour les volailles : le fenugrec, la tanaisie, la nigelle, le chénopode vermifuge, le souci officinal. Une fiche pour chaque plante a été rédigée pour connaître la réputation, les intérêts, limplantation, la disponibilité, lanimal consommant cette plante, la période de consommation et la toxicité de ces plantes.
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Améliorer la santé des animaux grâce aux plantes
Cécile BAUDOT, AuteurDans le cadre dun programme européen pour linnovation sur la santé des animaux en lien avec les plantes, la CAB Pays de la Loire coordonne, depuis 2018, une action sur les plantes à effet « santé », en parcours et en affouragement. Deux productions sont concernées dans cette action : les volailles Label et bio et les agneaux biologiques. Cet article présente les premiers éléments issus dessais menés chez 3 éleveurs de volailles de la région Pays de la Loire. Chez ces éleveurs, 5 espèces de plantes ont été testées, disposées chacune en bandes monospécifiques de 2x30 m à 10-15 m des trappes de sortie des animaux. Ainsi, ont été semés, au printemps 2021 : de la tanaisie, de la nigelle, du fénugrec, du souci officinal et du chénopode vermifuge. Les essais ont porté sur le semis, le suivi de la pousse des plantes et le comportement des animaux. Les premières conclusions montrent des difficultés dans limplantation : printemps frais ou difficulté à semer des petites graines (matériel disponible chez les éleveurs non adapté). Il faudrait maintenant valider litinéraire dimplantation et suivre la repousse des plantes dune année à lautre.
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Gestes de base : Tisanes et décoctions
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, les tisanes et les décoctions sont très utilisées pour accompagner la santé des cultures, en raison des propriétés de défenses que certaines plantes développent naturellement contre les agressions extérieures. Les possibilités sont très nombreuses, mais les plantes les plus couramment employées pour fabriquer ces tisanes et ces décoctions sont : l'ortie, la reine des prés, la prêle, l'osier, la bourdaine, la tanaisie, l'armoise, la rhubarbe de Chine, l'absinthe, la camomille matricaire et l'achillée millefeuille. Ces plantes présentent des particularités et des modes d'actions différents et sont utilisées en fonction des maladies et des cultures à traiter. Les procédés de fabrication de la décoction de prêle et de la tisane d'ortie sont expliqués.
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Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
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Phytothérapie et aromathérapie chez les animaux producteurs de denrées alimentaires : Proposition dune méthodologie dévaluation du risque pour le consommateur - Avis de lAnses ; Rapport dexpertise collective
Les préparations à base de plantes (phytothérapie) ou dhuiles essentielles (aromathérapie) sont des alternatives aux traitements allopathiques. Ces préparations sont de plus en plus utilisées en santé animale, notamment pour les animaux délevage destinés à produire des denrées alimentaires. Si ces préparations ont une visée thérapeutique, elles sont alors considérées comme des médicaments vétérinaires. Elles ne doivent ainsi pas présenter de risques pour les personnes qui vont consommer les denrées alimentaires provenant des animaux traités. Cependant, lapplication de la réglementation actuelle pour évaluer ces risques liés aux traitements à base de plantes est compliquée. Face à ce constat, lAnses (Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail) a réalisé, en 2020, un état des lieux des connaissances en lien avec les huiles essentielles et les plantes intéressantes en phytothérapie et en aromathérapie pour les animaux producteurs de denrées alimentaires. Suite à cette expertise, lAnses a également fait une proposition de méthodologie pour évaluer les risques pour la santé humaine. Ce document présente à la fois lavis de lAnses sur lintérêt et les risques de la phytothérapie et de laromathérapie en élevage, ainsi que le rapport dexpertise collective.
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Dossier spécial : Gestion de l'enherbement et biodiversité fonctionnelle contre pucerons en maraîchage biologique sous abris (Projet Ecophyto Placohb)
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Lucie KOCH, Auteur ; ET AL., AuteurLe GRAB a mis en place une expérimentation afin dessayer de concilier deux objectifs en maraîchage biologique sous abris : la gestion de lenherbement le long des parois des serres (parois intérieures) et la mise en place de bandes fleuries pour attirer des auxiliaires indigènes contre les pucerons. Lobjectif était donc de trouver des espèces vivaces à fort pouvoir couvrant (pour limiter le développement de la flore adventice spontanée) dont les fleurs attirent les auxiliaires spécifiques aux pucerons. Dix espèces ont ainsi été testées en 2017 (absinthe, achillée, alysse, centaurée, lotier, marguerite, pâquerette, sainfoin, souci, tanaisie) et comparées à un témoin (flore adventice spontanée). Les résultats obtenus montrent que certaines espèces répondent à ce double objectif : la centaurée, lachillée et le lotier. Dautres espèces (la pâquerette et le souci) sont intéressantes comme couvre-sols mais attirent peu dauxiliaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier si les économies en main duvre couvrent le coût dimplantation de ces plantes.
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Un bloc à lécher contre les strongles
Bérenger MOREL, AuteurSalins agriculture propose un nouveau bloc de sel à lécher pour les ruminants. Il présente la particularité daider les brebis à gérer le parasitisme. Ce bloc, nommé Sodivert Actif, est composé en grande partie de végétaux tels que la tanaisie, le fenugrec, lail, le thym ou encore labsinthe, qui permettent daider les animaux à lutter contre les paramphistomes, les douves et les strongles. Aucun délai dattente nest nécessaire entre son ingestion par les animaux et leur commercialisation. Il a été testé sur les 110 brebis de la ferme expérimentale dAgroParisTech, dans les Yvelines. Pierre-Henri Pomport, qui en est le directeur adjoint, a effectivement constaté une réduction de la pression des strongles. Les brebis qui lont consommé ont également perdu deux fois moins de poids que le lot de brebis témoin dans un contexte d'aléas climatiques qui ont diminué la qualité herbagère. PConcernant l'utilisation, la tenue du bloc nest par contre pas optimale en conditions humides (il se délite).
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La Drosophile suzukii : Un bio agresseur qui fonce
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLa drosophile suzukii est un ravageur qui sattaque à de nombreux fruits (fruits rouges, pruneaux, abricots ). Son cycle de développement est très rapide (20 jours), ce qui lui permet de réaliser entre 10 et 13 cycles par an. À chaque cycle, la drosophile suzukii pond entre 100 et 200 ufs. Comme sa population peut augmenter très rapidement, il est important de lutter contre ce ravageur dès quil a été observé dans une parcelle. Il est alors possible deffectuer du piégeage, notamment à laide de la préparation suivante : 1/3 deau, 1/3 de vin rouge et 1/3 de vinaigre de cidre. Des méthodes prophylactiques peuvent également être mises en uvre : tenir un enherbement bas, arroser le matin (si lenvironnement est sec, la drosophile préfèrera se réfugier dans les haies), récolter fréquemment les fruits (voire effectuer des récoltes totales), recourir à des plantes pièges (prunus padus), favoriser les prédateurs naturels à laide de haies... Il est également possible deffectuer de la lutte physique à laide de filets sur les fraisiers et les framboisiers. Enfin, des traitements peuvent aussi être employés, notamment le Spinosad, la chaux éteinte (elle augmente le pH du fruit et freine le développement des larves) ou encore des extraits dails ou de tanaisie.
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Le soin des plantes par les plantes : Retours dexpériences
Céline VENOT, Auteur ; Fleur MOIROT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur | ALISSAS (Bâtiment MDG, 593 Route des Blaches, 07 210, FRANCE) : AGRI BIO ARDÈCHE | 2019Ce livret a été rédigé par les associations Agri Bio Ardèche et ARDAB, avec la participation de lADABIO et dAgribiodrôme, dans le cadre du projet « Soins des plantes par les plantes » (2016-2019). Il a été élaboré à partir de témoignages de producteurs de fruits bio qui utilisent des préparations naturelles pour protéger leurs productions. Ce document est donc avant tout un recueil de savoir-faire. Il commence par détailler et par comparer les différents types de préparations naturelles : macérations, décoctions, infusions, purins, LFF (litières forestières fermentées), teintures mères et huiles essentielles. Pour chacune dentre elles, des informations sont apportées sur leur objectif, leur principe de fonctionnement, et leur protocole de fabrication. Ces informations sont complétées par des conseils de préparation et dutilisation donnés par des producteurs. Les questions concernant lapprovisionnement en plantes, lorganisation du travail, la durée de conservation des préparations et les précautions dusages sont également détaillées. Les principes actifs de quelques plantes (ortie, prêle, consoude, tanaisie et reine des prés) et leurs utilisations sont aussi présentés. Un focus est également réalisé sur la réglementation. Il permet notamment dapprofondir certaines notions comme les substances de base et les SNUB (substances naturelles à usage biostimulant). Enfin, les préparations pouvant être employées pour les principaux arbres fruitiers sont listées, ainsi que leur cible, leur dose et leur période dapplication.
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Les altises
Vincent ALBOUY, AuteurLes altises sont de petites chrysomèles dont la taille ne dépasse pas six millimètres pour les plus grandes. Les adultes, comme les larves des altises, se nourrissent aux dépens des végétaux. Leurs murs sont assez différentes : les adultes criblent les feuilles de petits trous ou mangent du pollen, s'attaquant aux familles des crucifères, des composées, des labiées... ; les larves ne se nourrissent que sur un nombre restreint de plantes, et vivent rarement à leur surface : elles creusent des trous dans les tissus mous des feuilles, des tiges ou des racines. Elles quittent la plante pour se nymphoser dans une loge dans le sol. Après un point sur la vie biologique des altises, leur identification, les dégâts qu'elles provoquent au jardin, l'article (extrait du livre de Vincent Albouy, Jardinez avec les Insectes, aux éditions de Terran, 2009) aborde la façon de gérer leur présence au jardin. Naturellement, les altises sont victimes de maladies ou parasites et des prédateurs s'en nourrissent. Diverses méthodes culturales limitent les attaques des altises : semis précoces au printemps ou tardifs à la fin de l'été, binage des cultures atteintes à la fin du printemps pour détruire les nymphes Le piégeage des altises adultes, la pulvérisation d'une infusion de tanaisie ou d'une décoction de sureau (le soir) sont d'autres moyens de lutte...
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Les plantes, source de vie
François COUPLAN, AuteurFrançois Couplan, ethnobotaniste, organise des stages de découverte des plantes sauvages comestibles et médicinales. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature. Après une brève description de chacune des plantes sauvages suivantes, François Couplan en indique les caractéristiques particulières : - La pimprenelle (sur les talus ensoleillés ; un condiment oublié ; contre les écoulements de sang) ; - Le plantain (il aime qu'on le piétine... ; trois espèces voisines aux vertus semblables ; des saveurs sauvages ; un remède miracle !) ; - Le sureau (le sureau noir, ami de l'homme ; des fleurs odorantes ; un arbre fruitier oublié ; le rouge et le noir) ; - La tanaisie (une bonne odeur au bord des chemins ; un parfum de "Chartreuse" ; en vogue au XVIème siècle ; utile mais attention !). Par ailleurs, des recettes à base de ces plantes sont proposées.
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Traitez votre jardin bio naturellement
Jacques DUPRET, AuteurDans cette rubrique consacrée aux traitements naturels qui simplifient la vie au jardin biologique, les deux plantes abordées sont cette fois : les sureaux et la tanaisie commune. Des indications sont données pour reconnaître ces plantes, découvrir où elles poussent, ainsi que leurs principes actifs. Par ailleurs, les indications concernent la façon de les employer en prévention, en soin, ainsi que la façon de les préparer, de les utiliser.
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Les larves voraces des cécidomyies
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPrésentation de la famille des cécidomyies et des larves qui causent les plus gros dégâts sur les jeunes arbres et sur les choux-fleurs. L'article décrit la cécidomyie des feuilles du pommier, des poirettes, du chou-fleur et indique des moyens de lutte (lutte qui n'est nécessaire que si l'on a constaté d'importants dégâts l'année précédente) : régulation des populations de cécidomyies par les hyménoptères ; infusion de tanaisie... Le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) a testé l'efficacité de différents insecticides végétaux sur des cécidomyies faisant de gros dégâts sur les boutons floraux des pruniers, cerisiers et abricotiers dans la Drôme. Seule la pulvérisation foliaire de décoction de bois de Quassia amara effectuée au stade C (bouton ou calice visible) a été jugée suffisamment efficace (mais l'insecticide végétal n'est pas actuellement autorisé par la règlementation européenne sur l'agriculture biologique).
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La pharmacie du jardinier bio : Soigner les plantes par les plantes
Philippe DELWICHE, Auteur ; Désiré GREVISSE, AuteurMaladies et ravageurs peuvent décourager le jardinier. Il existe des solutions alternatives aux produits insecticides, par exemple grâce aux préparations de plantes. Plusieurs préparations sont possibles avec les plantes telles que l'ortie, la prêle, la tanaisie notamment.
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La phytothérapie contre les pucerons en agriculture biologique
Sophie-Joy ONDET, AuteurLes résultats d'essais réalisés au GRAB Avignon sur l'efficacité de pulvérisations d'infusions pour limiter les attaques de ravageurs et de maladies sont présentés ici. Concernant la protection contre le puceron du pommier, cinq plantes en infusion à 10% ont été testées en 2006. Les infusions de menthe poivrée et d'armoise se révèlent statistiquement efficaces pour limiter le développement du puceron, alors que l'armoise a une action plus lente et progressive. Toutes limitent cependant la présence des auxiliaires de plus de 50%, ceci pouvant venir du nombre réduit de pucerons. La sauge et la saponaire ne donnent elles pas de résultats satisfaisants sur les populations de pucerons mais limitent moins le nombre d'auxiliaires. En 2007, la menthe poivrée et l'armoise ont été testées en infusion à 10 et 5% ; cette dernière dilution semble moins efficace. Un autre essai concerne la protection du basilic contre le puceron rose et vert, ceci par des infusions à 10% de menthe poivrée, tanaisie ou armoise. Seule cette dernière s'avère statistiquement efficace. Les études dans d'autres stations chercheront à vérifier ces résultats, mais également à tester des infusions en combinant les plantes.