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Documents disponibles dans cette catégorie (272)


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Comparaison entre tunnels fixe et mobile : "Entre rentabilité et durabilité"
Marion COISNE, AuteurDe 2018 à 2020, la station expérimentale de Bretagne Sud, dans le Morbihan, a mené des essais comparatifs en maraîchage biologique entre un tunnel fixe et un tunnel mobile monté sur rails. L'objectif de cette seconde pratique, relativement innovante, était de pouvoir allonger les rotations, une culture donnée pouvant démarrer sous abri et poursuivre sa croissance à l'air libre pendant que l'abri bénéficie à une autre culture. Dans cet article, Maët Le Lan, responsable de la station, commente les principaux résultats obtenus, aussi bien sur les aspects techniques (rotations, conduite des cultures, rendements, temps de travail...) qu'économiques. Malgré un chiffre d'affaires inférieur, le système de tunnel mobile présente des avantages sur les aspects environnementaux du système (moins d'irrigation, moins d'apport d'azote grâce aux couverts intermédiaires). Après ces trois premières années, l'essai se poursuit.
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1967 : pourquoi sommes-nous empoisonnés ?
Jean-François LEMAIRE, AuteurBio Linéaires poursuit la reprise de l'article paru dans le numéro 31 du journal Agriculture et Vie en 1967, qui informait déjà les lecteurs des dangers des pesticides sur la santé. Avant de proposer les remèdes (dernière partie au prochain numéro de Bio Linéaires), cet article historique faisait l'état des lieux du désastre causé par des pratiques agricoles intensives : le recul de la forêt devant l'homme et l'utilisation des engrais chimiques et de produits biocides.
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1967 : pourquoi sommes-nous empoisonnés ?
Jean-François LEMAIRE, AuteurAprès une première alerte en 2013, l'INSERM a publié, en juillet 2021, une mise à jour de l'étude "Pesticides et Santé". Déjà en 1967, le journal Agriculture et Vie informait ses lecteurs des dangers des pesticides sur la santé. Bio Linéaires reprend cet article, sur plusieurs numéros ; dans ce premier volet, paraît une présentation des publications visionnaires de certains pionniers et lanceurs d'alerte de l'époque, ainsi qu'une section consacrée au déboisement.
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Affichage environnemental : Planet Score voit plus loin
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa loi Climat et Résilience, adoptée le 20 juillet 2021, prévoit un affichage environnemental sur les aliments, qui sera affiché aux côtés du Nutri-Score. Son but sera dinformer le consommateur sur lempreinte écologique des produits alimentaires. Sa mise en place seffectuera courant 2022 et sera effective en 2023. Un appel à projets a été lancé en septembre 2020 pour concevoir cet affichage et plusieurs propositions de score environnemental sont actuellement en lice. LItab et deux bureaux détudes partenaires (Sayari et Very Good) proposent Planet Score, un affichage réfléchi pour être intuitif et transparent. Comme le stipule la demande de lEtat, laffichage se base sur une ACV (analyse de cycle de vie) construite à partir de la base de données Agribalyse de lAdeme qui compile les impacts environnementaux des produits agricoles et alimentaires. Cependant, Planet Score va encore plus loin en fournissant des indicateurs supplémentaires pour combler les lacunes de lACV : il prend en compte limpact du produit sur le climat et sur la biodiversité, limpact des pesticides utilisés sur la santé, et le bien-être animal. Cet affichage est soutenu par seize ONG, telles que la FNAB, Bio Consommacteurs, le Synabio, Natexbio, Forebio, Que Choisir
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Affichage environnemental : rapport dexpérimentation Enjeux autour du dispositif daffichage environnemental, et impacts pour léco-conception des produits alimentaires (Planet-score)
Sabine BONNOT, Auteur ; Natacha SAUTEREAU, Auteur ; Céline GENTIL-SERGENT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2021En application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à léconomie circulaire, une expérimentation de 18 mois a été engagée par le Gouvernement pour définir un affichage environnemental destiné aux produits alimentaires. Lobjectif étant daider le consommateur à aller vers une alimentation plus vertueuse pour la santé des hommes et de la planète, et ce, de la fourche à la fourchette. Un appel à projets a été lancé en septembre 2020 pour concevoir cet affichage et plusieurs propositions de score environnemental ont été soumises, dont le Planet-score proposé par lITAB et ses partenaires, Sayari et Very Good Future. Cette proposition répond au cahier des charges de lappel à projets, ainsi quaux recommandations du Conseil Scientifique de lexpérimentation : il fallait proposer une méthode permettant à la fois une différenciation entre les catégories de produits (exemple : viande versus pomme) et en intra catégorie (différents types de pommes, produites selon différents modes de production), basée sur un « socle de base » ACV. La proposition Planet-score va encore plus loin en fournissant des indicateurs supplémentaires pour combler les lacunes de lACV : cet affichage prend en compte limpact du produit sur le climat et sur la biodiversité, limpact des pesticides utilisés sur la santé, et des pratiques délevage sur le bien-être animal. Ce rapport effectue une synthèse des réflexions et des expérimentations liées au Planet-score. Pour cela, il commence par présenter les lacunes des systèmes dévaluation actuels. Il revient ensuite sur la méthodologie de calcul des scores environnementaux utilisée pour le Planet-score, ainsi que sur la méthode dagrégation des scores. Il détaille également les résultats obtenus (impact du Planet-score sur les intentions dachats, confiance et légitimité ), avant dévoquer les perspectives pour peaufiner cet affichage environnemental.
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Agribalyse et Eco-Score, un piège pour les produits bio
Claude AUBERT, AuteurLa méthode des ACV (Analyses de cycles de vie) consiste à évaluer, pour un produit donné, tous ses impacts sur l'environnement (pollutions, consommation d'énergie, émissions de GES...), depuis sa fabrication jusqu'à son élimination finale, afin de le comparer avec d'autres produits rendant le même service. La déclinaison de cette méthode aux aliments n'est pas sans poser problème. L'auteur explique que, avec les calculs utilisés actuellement, l'impact sur la fertilité des sols ou sur la biodiversité n'est pas pris en compte. De plus, en basant ses calculs sur les produits et non sur les surfaces, cette méthode, conçue pour l'industrie, conduit à favoriser des produits issus de l'agriculture conventionnelle au détriment de produits exempts de traitements chimiques... L'initiative privée Eco-Score, encore confidentielle, tend à corriger ces travers, mais ses résultats continuent d'interpeller sur leur pertinence.
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Agroforesterie en viticulture : De l'expérimentation à la pratique
François BALLOUHEY, AuteurLes systèmes agroforestiers peuvent prendre de multiples formes en associant, dans une parcelle ou en bordure de celle-ci, production(s) végétale(s) et/ou animale(s). La viticulture n'est pas en reste dans ces systèmes agroforestiers qui présentent des avantages, tels que l'augmentation de la biodiversité, des impacts positifs sur la qualité agronomique des sols, des bénéfices environnementaux, ou encore une diversification économique pour les exploitations. Plusieurs études (par exemple, aux Restinclières dans l'Hérault, ou dans le cadre du projet Vitiforest) et expériences menées par des agriculteurs (en Gironde ou dans le Gers) sont présentées dans cet article. Il convient notamment de trouver la bonne distance entre les rangs de vignes et les arbres pour ne pas trop pénaliser le rendement des raisins. L'évolution vers des systèmes viticoles diversifiés, notamment via l'agroforesterie, est un moyen de progresser vers l'agroécologie.
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An increase in food production in Europe could dramatically affect farmland biodiversity
Philippe JEANNERET, Auteur ; Gisela LÜSCHER, Auteur ; Felix HERZOG, Auteur ; ET AL., AuteurLa conversion d'habitats semi-naturels, tels que des lisières de champs, des jachères, des haies, des prairies ou des forêts, en terres agricoles pourrait accroître la production agricole et aider à répondre à la demande alimentaire mondiale croissante. Cependant, il est difficile dévaluer les impacts engendrés par de telles pertes d'habitats, notamment la mesure des impacts sur les populations despèces sauvages et sur la biodiversité en général. Cette étude a examiné la corrélation entre la richesse spécifique de quatre taxons (plantes vasculaires, lombrics, araignées et abeilles sauvages) et le rendement de différentes cultures (grandes cultures, prairies, cultures permanentes) issues de 169 fermes réparties dans dix régions européennes. Ces fermes sont conduites, ou non, en agriculture biologique. Actuellement, les habitats semi-naturels constituent 23 % de la superficie et 49 % des espèces sont directement liées à ces habitats. La conversion d'habitats semi-naturels permettrait une augmentation de la production agricole de 10 %, mais elle aurait, parallèlement, un fort impact sur la biodiversité. Cet impact serait considérable sur les surfaces converties en grandes cultures, mais il serait moindre dans les systèmes reposant sur des prairies. Les résultats montrent également que les systèmes conduits en agriculture biologique présentent une meilleure conservation des espèces par rapport aux systèmes conventionnels.
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Biased from the outset: The EU Commissions working document on new GM techniques fails to uphold environmental and consumer protection standards
IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ce document retranscrit l'analyse critique dune soixantaine dorganisations non gouvernementales (ONG) et dassociations, suite à la publication dun document sur les nouveaux OGM par la Commission Européenne (CE). En avril 2021, la direction santé de la Commission européenne (DG SANTÉ) a publié un document de travail qui pourrait conduire à une proposition de déréglementation des nouvelles techniques de modification génétique (OGM de deuxième génération). Cette déréglementation viserait à ne plus obliger les contrôles de sécurité, ni l'étiquetage des OGM sur les produits (étiquetage visant à informer le consommateur), ni à exiger une traçabilité ou une surveillance des produits post-commercialisation. Les différentes ONG et associations qui ont signé cette réponse à la CE sopposent fermement aux propositions contenues dans ce document. Elles dénoncent le fait que ce « document de travail » est biaisé en faveur des intérêts de lindustrie des biotechnologies agricoles. Par ailleurs, elles dénoncent les impacts négatifs quaurait cette déréglementation : elle présenterait des risques inacceptables pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement ; elle interdirait aux citoyens de savoir ce qu'ils mangent et aux agriculteurs de savoir ce qu'ils sèment ; elle soulèverait également des questions de biosécurité, de transparence de l'information et de protection des consommateurs.
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Comprendre et préserver la biodiversité dans les chaînes de valeur bio : Guide pédagogique à destination des entreprises bio
La biodiversité seffondre : les scientifiques parlent désormais dune sixième extinction massive. La disparition de certaines espèces, notamment des auxiliaires de culture, remet en question la pérennité de nos systèmes alimentaires. Lagriculture biologique participe activement à réduire les pressions exercées par lagriculture sur la biodiversité en interdisant les pesticides et les engrais de synthèse. Les pratiques biologiques permettent également de favoriser le vivant (rotations longues, légumineuses, couverture des sols ). Ainsi, en moyenne, les parcelles conduites en bio comptent 30 % despèces en plus que les parcelles conventionnelles. Face à ces constats, le Synabio (syndicat professionnel qui rassemble des entreprises de la bio, transformateurs et distributeurs spécialisés) considère quil est impératif, pour les entreprises bio, de se fixer des objectifs complémentaires au règlement bio européen, afin que la bio reste un pionnier et un modèle exemplaire en matière de biodiversité. Ce guide, destiné aux entreprises, a été conçu pour leur permettre de mieux appréhender les enjeux liés à la préservation et à la restauration de la biodiversité. Il se compose de trois parties : 1 Comprendre les enjeux ; 2 Découvrir les axes de progrès ; 3 Agir à léchelle de son entreprise.
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Dossier : Agriculture : Gare à la propagande verte !
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Silvia PEREZ-VITORIA, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture, de manière générale, se veut de plus en plus durable. En témoignent la croissance de l'agriculture biologique, certes, mais aussi l'émergence de nouvelles lois, de nouveaux labels et autres appellations. Dans ce dossier, les auteurs dénoncent, derrière tout cela, des opérations de propagande verte qui ne feraient qu'embellir l'image de l'agriculture sans en limiter réellement les impacts sur l'environnement, la qualité de vie des agriculteurs ou encore la souveraineté alimentaire.
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Dossier : Atouts des élevages
Eric ZINS, Auteur ; Jacques CAPLAT, Auteur ; Katja KLUMPP, Auteur ; ET AL., AuteurMalgré la mise en place de quelques politiques publiques pour limiter le changement climatique, ce dernier ne fait quempirer. La population peut toutefois agir, notamment par le biais de ses actes dachats, en soutenant des filières respectueuses de lenvironnement. Le système de production biologique et le label AB garantissent justement le respect de lenvironnement : préservation des sols, de la qualité de leau, de la biodiversité Ces externalités positives sont encore peu connues par le grand public. Ce dossier vise justement à les mettre en avant, et plus particulièrement dans le cadre de lélevage laitier biologique. Dans un contexte où la place de lélevage est de plus en plus questionnée par la société, Jacques Caplat (agronome et ethnologue) rappelle les bienfaits de lélevage bio, des prairies et du pâturage. Des ingénieurs de recherche dINRAE reviennent ensuite sur les avantages offerts par le pâturage sur le stockage de carbone et la fertilité des sols, ainsi que sur lesthétisme des espaces ouverts permis avec les prairies. Un naturaliste, Jean-Pierre Laffont, détaille les atouts des élevages laitiers bio en matière de biodiversité. Plusieurs associations environnementalistes ou de consommateurs (Greenpeace France, WWF France, Basic et UFC-Que Choisir) reviennent ensuite sur une étude quelles ont menée sur différents labels et expliquent pourquoi le bio reste lunique valeur sûre en matière de préservation de lenvironnement. Plusieurs articles sont également consacrés à limportance de la communication pour valoriser lélevage laitier bio : ils apportent des conseils aux éleveurs pour savoir se présenter et expliquer leurs pratiques ; des témoignages déleveurs qui ouvrent régulièrement leurs portes au grand public ; des arguments et des paroles déleveurs permettant de déconstruire des idées reçues ; des propositions pour réconcilier le monde agricole et la société civile. Les aides à la communication mises en place par Biolait sont aussi présentées.
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Dossier : Quelle alimentation pour demain ?
ADEME, AuteurLa qualité de lalimentation est un enjeu majeur pour la santé et la préservation de la planète. Elle a pris encore plus dimportance avec la crise sanitaire. La révolution est-elle en marche dans les assiettes des Français ? Lalimentation contribue à 25 % des émissions de gaz à effet de serre des Français, avec des effets variables sur la surface agricole, la biodiversité, la santé. Dautres problématiques, telles que la lutte contre la précarité, sont également posées. Dans ce dossier, un premier article décrit en quoi la transition agro-écologique peut permettre de faire face à ces différents enjeux. Un deuxième article porte sur une étude, réalisée par lAdeme, sur limpact de différents régimes alimentaires (végétalien, consommateur moyen de viande, gros consommateur de viande) sur les terres agricoles, notamment en matière de surface mobilisée. Un autre article sintéresse à la manière dafficher limpact environnemental des aliments : cet affichage doit offrir au consommateur une information lisible, fiable et objective, pour quil puisse se tourner vers une alimentation plus durable. Le dernier article effectue un focus sur le projet alimentaire territorial de GrandAngoulême.
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Lélevage paysan et le dérèglement climatique
Jérôme GOUST, AuteurSelon une étude de la FAO, lélevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. Lauteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites ). Il souligne la différence de taille entre lélevage paysan et lélevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et dentretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que lélevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement dalimentation et non par le véganisme (fausse solution pour lauteur).
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Emballages bio-sourcés et biodégradables : défis et solutions pour la filière bio
ECOZEPT, AuteurLa recherche d'alternatives aux emballages plastiques pose de nombreux défis au vu des facteurs qui rentrent en ligne de compte pour arriver à des solutions satisfaisantes. En matière de recyclage des emballages alimentaires, en 2018, l'Allemagne présentait un taux d'environ 40 % et la France un taux d'un peu plus de 20 %. Cependant, le "vrai recyclage" ne semble pas fréquent. La directive européenne 2018/852 stipule que 50 % des plastiques devraient être recyclés d'ici 2025, avec un recyclage en boucle fermée aussi longtemps que possible. Cette approche, coûteuse, nécessite des investissements élevés et de nombreux acteurs. Dans le secteur alimentaire, les emballages bio-sourcés et/ou biodégradables semblent une alternative aux plastiques d'origine fossile, mais ils font aussi l'objet de controverses. Les "bioplastiques" (définis comme des emballages qui présentent au moins une des propriétés suivantes : à base de matières premières renouvelables ou biodégradables) ont fait l'objet d'une enquête menée par Ecozept et conduite à l'échelle européenne. Cette enquête a conclu à la nécessité de poursuivre les recherches, les bioplastiques ne pouvant constituer, pour le moment, qu'une solution partielle, au vu des coûts engendrés, ainsi que des modalités de fabrication et d'utilisation et des taux actuels de biodégradabilité.