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Le bien-être des animaux d'élevage : Comprendre le bien-être animal
Luc MOUNIER, Auteur ; Alain BOISSY, Auteur ; Christine DUVAUX-PONTER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2021
Le bien-être des animaux est aujourdhui lune des préoccupations fortes de notre société. Lamélioration des conditions de vie des animaux délevage implique une évolution des pratiques. Toutefois, ces évolutions nécessitent une harmonisation des notions entre les divers acteurs concernés. Ce document synthétise les connaissances scientifiques actuelles sur la sensibilité et la conscience des animaux et retrace lhistoire philosophique et juridique de la prise en compte de leur bien-être. Toutes ces informations permettent de constituer une référence commune pour une même base de compréhension de ce quest le bien-être animal. Cet ouvrage sadresse non seulement aux étudiants des filières agricoles ou en cursus universitaires et aux professionnels de lélevage, mais aussi à tout citoyen sintéressant à cet enjeu.
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La cause animale. pour le meilleur ou pour le pire ?
Jocelyne PORCHER, AuteurCet article, publié initialement dans la revue Droit, Ethique et Sciences N°100, revient sur la question de la cause animale telle quelle apparaît dans notre société. Une majorité dacteurs de cette cause appuient leur logique non pas sur un questionnement autour de la place des animaux domestiques dans nos sociétés ou sur le lien entre ces derniers et lhomme, mais sur lidée de lexistence, comme seul schéma, dun rapport de domination de lhomme sur les animaux, impliquant alors quil faut « libérer les animaux car ils sont dirréductibles victimes de la domination humaine ». En posant lanimal comme victime et non comme être vivant (qui peut être victime), cela mène à ne pas prendre en compte lensemble des droits et rôles de ces mêmes animaux, ni la véritable nature du lien qui unit homme et animal domestique depuis des millénaires, plus basé sur le travail partagé que sur la domination. Cette approche, réductrice, amène à limiter la place de lanimal, voire à ne pas lui en donner, à limage du capitalisme et de lagriculture industrielle qui ne parlent pas danimaux mais de productions animales, évaluées par des critères techniques et économiques et qui voudraient voir, parfois, lanimal remplacé par la production de viande de synthèse. Ainsi, pour lauteure, ces démarches pour la cause animale concourent donc à « labolitionnisme et à la destruction de la culture du travail avec les animaux », à renier le lien entre homme et animal domestique, à ne plus donner une place à ces derniers, mais aussi à détruire une part de notre humanité (lhomme sest construit en lien avec lanimal domestique). Ainsi, le progrès aujourdhui serait plutôt de « construire avec les animaux, les plantes et la nature et non contre eux », voire sans eux.
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Le bien-être animal : de la science au droit
Sophie HILD, Auteur ; Louis SCHWEITZER, Auteur ; Jean-Claude NOUËT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5-7 Rue de l'Ecole-Polytechnique, 75 005, FRANCE) : ÉDITIONS L'HARMATTAN | 2018
Cet ouvrage présente les articles issus des diverses interventions du colloque international « Le bien-être animal : de la science au droit », qui sest tenu en décembre 2015, à linitiative de la Fondation Droit, Animal, Éthique et Sciences (LFDA). Chercheurs, experts, membres de la Commission européenne ou du ministère de l'Agriculture se sont succédés pour répondre à des questions complexes : Quelle définition scientifique donner au bien-être de l'animal ? Sur quels critères l'évaluer ? Quels sont les droits nationaux ou internationaux qui le prennent en compte ? Quels animaux sont concernés ? Quels obstacles s'opposent au souci d'assurer le bien-être animal ? Les réponses données conforteront les démarches à conduire en faveur de dispositions réglementaires nouvelles.
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Dossier : lien humain-animal-territoire : élevons le débat !
Laurent PINATEL, Auteur ; Nadine ASSIÉ, Auteur ; Sylvie COLAS, AuteurCe dossier, composé de 13 articles, analyse le lien homme-animal-territoire alors que ce rapport est bousculé par deux courants opposés : lindustrialisation de lélevage et les causes animalistes. Des informations sont tout dabord apportées sur les différents régimes alimentaires et les causes animalistes : définition, proportion dans les foyers français, historique de la reconnaissance des animaux comme des « êtres doués de sensibilité ». Plusieurs éleveurs témoignent ensuite sur le lien homme-animal-territoire. Dans ces témoignages, sont abordés : la sélection des animaux délevage ; les risques de la biosécurité ; lentretien du paysage ; la mise à mort des animaux et la société ; la « bientraitance » des animaux ; le véganisme à léchelle mondiale vu comme une posture néo-colonialiste et les incohérences de cette philosophie ; le lien homme-animal. Le Réseau Amap Auvergne-Rhône-Alpes souhaite montrer au consommateur quil existe dautres élevages que lélevage industriel via trois vidéos présentant chacune le parcours dun éleveur heureux dexercer son métier, tout en se souciant du territoire et de la reconnaissance des consommateurs. Le dernier article conclut que lélevage paysan est lun des plus grands vecteurs entre les humains, les animaux et le territoire.
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Les cochons voient-ils la vie en rose ?
Cécile VUILLERMET, Auteur ; Pascal THIBAULOT, AuteurL'impact négatif des élevages porcins sur l'environnement est de plus en plus médiatisé. En revanche, les conséquences des conditions intensives d'élevage sur les animaux sont rarement abordées. À travers ses actions, la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF), depuis 1994, fait la promotion de modes d'élevage des porcs plus respectueux auprès des consommateurs, en accordant une place primordiale aux problématiques liées aux conditions d'élevage. Cécile Vuillermet, chargée d'études à la PMAF, aborde l'élevage sur litière végétale et l'élevage en plein air, qui procurent des conditions d'élevage plus respectueuses. En direction du consommateur, l'association produit une aide dans le décryptage des étiquettes des emballages et le choix des labels pour l'achat de produits issus du porc. Pascal Thibaulot, éleveur sous mention Nature et Progrès, raconte comment il parvient à mettre en pratique ses exigences de respect de l'animal dans son activité professionnelle.
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Dossier : Le statut des animaux en question
Rita LEMOINE, Auteur ; Jean-Marc BECHE, Auteur ; Véronique BARGAIN, Auteur ; ET AL., AuteurLa réflexion sur le statut de l'animal remet-elle en cause l'élevage ? Pour nourrir le débat, le Cniel a réuni éleveurs, philosophes et anthropologues autour de l'évolution de la perception des animaux dans la société. L'urbanisation éloigne les consommateurs des élevages, menant à une ignorance des relations éleveur-animal : L'anthropomorphisme glisse facilement des animaux de compagnie aux animaux d'élevage. L'actualité du passage de « bien meuble » à « être sensible » dans le Code civil reflète cette mutation, bien que les animaux restent soumis au régime juridique des biens corporels. Le dossier retrace l'évolution du cadre légal et l'accroissement des règlementations sur le bien-être animal, puis fait place à des témoignages. Une éleveuse souligne l'importance de faire connaître le quotidien agricole aux citadins. Par contraste, la situation du statut animal en Inde est décrite, où les vaches sont certes vénérées, mais l'Inde est aussi le premier exportateur mondial de viande bovine. Selon le professeur de philosophie Francis Wolff, l'animalisme découle de la culpabilité urbaine quant à l'industrialisation des élevages, qui pousse à une revendication libératrice : « A défaut de pouvoir libérer le prolétariat [ ] les nouveaux courants anti-humanistes veulent « libérer les animaux ». Pourtant, a-t-on trouvé une définition consensuelle de l'animal ? Une bactérie est-elle un animal ? La motricité est-elle un facteur déterminant ? L'animalisme postule que « l'homme est un animal comme les autres ». Cette revendication d'indistinction traduit la crise d'une communauté qui ne sait plus ce qui doit être l'objet d'une attention morale. L'anthropologue Jean-Pierre Digard rapporte trois types de relations aux animaux : l'élevage, les relations affectives aux animaux de compagnie, et les relations fictives conçues comme un idéal à atteindre par la mouvance animalitaire. Pour lui, la question de nos rapports aux animaux doit être celle de notre intérêt à leur égard, par exemple la préservation des espèces sauvages pour le maintien de la biodiversité ou les productions de qualité.
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Livre Blanc pour une mort digne des animaux
Jocelyne PORCHER, Auteur ; Élisabeth LÉCRIVAIN, Auteur ; Nathalie SAVALOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5 Place du Palais Bourbon, 75 007, FRANCE) : ÉDITIONS DU PALAIS | 2014
Cet ouvrage est le fruit du travail de quatre chercheurs de l'INRA et fait suite à des enquêtes auprès d'éleveurs sur les problèmes posés par l'abattage obligé de leurs animaux dans les abattoirs. Il reprend l'état des lieux fait par les éleveurs et décrit, de leurs points de vue, les impasses où conduit l'industrialisation de l'abattage des animaux. Cette opération, invisible pour le consommateur, l'est devenue tout autant, en grande partie, pour les éleveurs. Pourtant, nombreux sont ceux qui revendiquent un droit de regard et un droit d'agir, parce qu'ils défendent une haute idée de leur métier, de leurs relations aux animaux et de leurs responsabilités. Ils peinent cependant souvent à faire comprendre le sens de leur travail avec les animaux et à défendre la légitimité de leur métier, dans un contexte de critiques faites à l'élevage au nom de l'environnement, du bien-être animal et de la santé des consommateurs. Ces éleveurs, tout comme de nombreux consommateurs et citoyens, défendent pourtant un rapport de travail respectueux envers les animaux, et souffrent de la façon dont ils sont traités dans un grand nombre d'abattoirs. Ils proposent des alternatives, l'abattage à la ferme, par exemple, qui permettrait d'éviter du stress chez les animaux et de les tuer dans des meilleures conditions de proximité, de temps et d'attention. Le maintien d'abattoirs locaux serait souhaitable également. Ces alternatives se heurtent aujourd'hui à l'administration et à de nombreuses réglementations. Ce document est plus qu'un « livre blanc pour une mort digne des animaux ». Il est une étape indispensable pour faire progresser les idées sur l'animal d'élevage, et sur l'industrie des produits laitiers et carnés.
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Vivre avec les animaux : une utopie pour le XXIè siècle
Dans notre monde radicalement artificialisé, seuls les animaux, en nous rappelant ce qu'a été la nature, nous permettront peut-être de nous souvenir de notre propre humanité. Mais saurons-nous vivre avec eux ? Le voulons-nous encore ? Car l'abattage de masse des animaux, considérés comme simples éléments des "productions animales", leur inflige une terreur et une souffrance insoutenables, tout en désespérant les éleveurs. Et l'élevage, après 10 000 ans d'existence, est aujourd'hui souvent décrit comme une nuisance, pour l'environnement comme pour notre santé. Une condamnation reposant sur une confusion entre "élevage" et "production animale", dont il nous faut comprendre les enjeux. Qu'est-ce que l'élevage ? Quelles différences entre "élevage" et "productions animales" ? Quelle est la place de la mort dans le travail avec les animaux ? Peut-on améliorer leur sort dans les systèmes industriels ? Faut-il "libérer les animaux" comme le proposent certains philosophes ? En répondant ici à ces questions, Jocelyne Porcher explique en quoi la capacité des hommes à coexister pacifiquement dépend de leur capacité à vivre en paix et dignement avec les animaux. Et pourquoi, dès lors, sauver l'élevage en évitant son assujettissement au système d'exploitation et de mise à mort industrielle pourrait être une des plus belles utopies du XXIème siècle.
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La ligue des droits de l'animal soutient l'agriculture biologique
Garantir aux animaux un espace suffisant, respecter leurs rythmes biologiques et leur donner une alimentation saine sont les premières dispositions à prendre dans un souci du respect du bien-être des animaux. Les défenseurs des animaux dénoncent les élevages industriels qui visent une production intensive au détriment du bien-être animal et de la qualité des produits proposés aux consommateurs. Les réglementations françaises et européennes ont contribué à quelques améliorations des pratiques d'élevage, mais il reste encore beaucoup à faire. La ligue française des droits de l'animal apprécie le travail effectué par l'agriculture biologique dans ce domaine.