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Affichage environnemental : Passage au crible des cycles de vie
VEGETABLE, AuteurConsécutivement aux objectifs fixés lors du Grenelle de l'environnement en termes d'affichage environnemental, Jean-louis Borloo, la FCD (Fédération des Entreprises du Commerce et de la Distribution) et les enseignes du commerce et de la distribution ont signé, le 29 janvier 2008, une convention d'engagements sur cinq ans, en matière de développement durable. Des enseignes pilotes ont déjà entrepris des expérimentations différentes basées sur ACV (analyses du cycle de vie) ou écobilans. Toutefois, les affichages divergent encore. Aussi, pour clarifier l'information délivrée au grand public et développer l'écoconsommation, des études ont été lancées afin d'établir un référentiel. L'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et l'Afnor (groupe international de services organisé autour notamment de la normalisation) travaillent à établir un guide de bonnes pratiques, pour lequel l'enjeu réside sur la formation d'indicateurs et l'évaluation de données scientifiques. Par ailleurs, plusieurs organismes travaillent actuellement à élaborer des méthodologies prenant en compte des éléments tels que "effets externes" ou "externalités environnementales". C'est le cas du Ctifl (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) et du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) qui travaillent sur la prise en compte d'aspects écologiques, sociaux ou dans un sens plus large, sur des aspects de durabilité.
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Agriculture biologique et verrouillage des systèmes de connaissances : Conventionalisation des filières agroalimentaire bio
Pierre M. STASSART, Auteur ; Daniel JAMAR, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. La question de la co-existence entre deux systèmes bio, l'un porté par les acteurs historiques, l'autre par les nouveaux acteurs agroindustriels, selon un modèle de bifurcation, est traitée à travers l'hypothèse de conventionalisation. Est utilisé le cas du système Blanc Bleu Belge et de l'élevage bovin bio belge pour montrer que le problème de la co-existence de ces deux systèmes est à la fois une question empirique et une question théorique. L'argument est que le concept de « référentiel » (au sens de Jobert et Muller, 1987) est non seulement supérieur d'un point de vue théorique mais qu'il ouvre d'intéressantes perspectives pratiques et ceci pour deux raisons. D'abord parce qu'il permet de comprendre la question et l'enjeu de la co-existence de deux systèmes de connaissances différents, l'un alternatif et l'autre conventionnel. Ensuite parce qu'il permet de comprendre les effets d'irréversibilité qui rendent les systèmes conventionnel et biologique incompatibles l'un avec l'autre.
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Agriculture raisonnée : tout sera écrit
Après plus de deux ans de négociations, les contours de l'agriculture raisonnée et de la qualification des exploitations sont validés. Pour le ministre, le référentiel validé est "exigeant et équilibré" et a pour vocation de s'adresser au plus grand nombre d'agriculteurs. L'objectif premier est de rassurer les consommateurs. La qualification des exploitations va s'appuyer sur un référentiel "agriculture raisonnée" dont la lourdeur administrative risque de constituer un frein.
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APAD Centre Atlantique : Des agriculteurs se regroupent autour du semis direct sous couvert
François FUCHS, AuteurUn groupe d'agriculteurs du Centre Ouest a créé une association interrégionale pour développer et promouvoir l'agriculture de conservation des sols, l'APAD (association pour la promotion d'une agriculture durable) Centre Atlantique. Les principes pour préserver le sol sont simples : aucun travail de la terre, maintenir une couverture permanente du sol, pratiquer le semis direct avec des semoirs à disques, et développer la rotation des cultures. Il faut donc s'adapter, notamment en semant en principe juste après la récolte : la terre, couverte, garde son humidité, le ruissellement est réduit car elle absorbe mieux l'eau, le CO2 émis est moindre du fait de l'absence de labour... Par ailleurs, le sol peut jouer son rôle de filtre biologique pour épurer les eaux et, avec une activité biologique à son maximum du fait de l'absence de perturbation, il recycle bien les matières organiques. Convaincus du bienfondé de ces arguments, 80 exploitations du Centre Ouest ont donc fondé l'APAD Centre Atlantique, afin d'échanger sur ces pratiques et de constituer des référentiels « vers l'agroécologie ». Les exploitants ont répondu à l'appel à projets du ministère de l'Agriculture « Mobilisation collective pour l'agroécologie ». Leur souhait est de fédérer l'ensemble des agriculteurs de la région travaillant en semis direct, afin de continuer à échanger et pouvoir proposer par eux-mêmes des solutions techniques en matière de semis direct.
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Bioentreprisedurable® : Référentiel dévaluation de la Responsabilité Sociétale des entreprises bio
Le label Bioentreprisedurable® est une initiative privée portée, depuis 2014, par le SYNABIO, le Syndicat National des entreprises de la bio. Le SYNABIO rassemble aujourdhui plus de 200 entreprises de la bio, transformateurs et distributeurs spécialisés. Un des objectifs du label Bioentreprisedurable® est d'inscrire la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) au cur de la réflexion stratégique des entreprises bio. Le processus de labellisation est détaillé. Les 6 thèmes du référentiel Bioentreprisedurable® sont présentés : Gouvernance de lentreprise ; Relations et conditions de travail ; Environnement ; Pratiques dachat et de vente responsables ; Santé, sécurité et naturalité des produits bio ; Ancrage territorial.
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Certifications : France : Vers une nécessaire harmonisation
Cécilia CELEYRETTE, AuteurCet article dresse un bilan des signes de qualité existants, en particulier sur les fruits et légumes, ainsi que des démarches qualifiantes en cours dans les filières. L'assurance qualité est essentielle pour rassurer les consommateurs, même s'ils ne sont plus que 69 % (contre 73 % en 2004) à affirmer qu'un label les incite "beaucoup" ou "assez" à acheter. Les signes de qualité continuent à se développer, soit sur l'initiative des producteurs, soit des filières. En France, 17 fruits et légumes sont sous appellation AOC/AOP, 14 bénéficient d'une IGP (indication géographique protégée), 34 sont en Label rouge et 51 ont la certification de conformité. On observe aussi une harmonisation de certains de ces signes au niveau européen, comme par exemple pour l'agriculture biologique. Reste qu'encore 60 % des fruits et légumes bio consommés en France sont importés, même si les conversions augmentent (+ 10 % des surfaces en fruits et légumes bio en 2008, + 5 % en 2007). Globalement les démarches de qualité environnementales sont en expansion. Au niveau français, suite au Grenelle de l'environnement, elles pourraient même être regroupées dans un nouveau référentiel officiel, la certification environnementale pour une agriculture à Haute Valeur Environnementale. Un des objectifs du projet de loi "Grenelle I" est d'ailleurs que 50 % des exploitations soient engagées en 2012 dans cette démarche de certification environnementale.
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Dossier : "Les cosmétiques bio et naturels"
BIO-LINEAIRES, AuteurDe 2000 à 2005, pour garantir aux consommateurs une véritable qualité de fabrication et défendre leurs intérêts, les acteurs européens du cosmétique naturel et biologique se sont regroupés. De leurs alliances et de leurs histoires sont nés plusieurs cahiers des charges et labels. Depuis 2005, marqués par différents évènements médiatiques, les cosmétiques bio sont sortis de leur circuit élitiste pour conquérir les autres marchés. Le point est fait sur ce secteur en pleine évolution... : - Projecteurs sur le cosmétique naturel et bio (évolution du marché des produits cosmétiques naturels et biologiques, rappel sur les principaux logos européens, les référentiels cosmétiques européens, éléments de comparaison entre ingrédients bio et conventionnels, point d'actualité règlementaire...) ; - Cosmétiques, le point de vue du client... (le taux de satisfaction, l'attitude globale, les critères qui influent le plus sur la satisfaction ou l'insatisfaction, notes de 1 à 10 de l'importance des critères de la performance...) ; - Les huiles... de beauté... (tableau de présentation des huiles végétales, de leurs caractéristiques, propriétés et utilisations) ; - Les produits... hydratants (comment ces produits hydratent-ils ?, des produits hydratants pour des usages adaptés, tableau de présentation des produits hydratants cosmétiques bio, de leurs composants...) ; - Prendre soin... de sa peau ; - Les rouges à lèvres.
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Dossier : Quels systèmes pour le lait bio ?
Costie PRUILH, Auteur ; Annick CONTÉ, Auteur ; Cécile JULIEN, Auteur ; ET AL., AuteurDe plus en plus de laiteries en AB et leurs producteurs sengagent dans des démarches allant au-delà du cahier des charges bio européen, pour rester en phase avec les attentes du consommateur, et ainsi faire face à la concurrence des laits différenciés. Ces démarches se retrouvent autour dexigences communes : des systèmes pâturants, des aliments achetés locaux, la fin des fermes mixtes bio et non-bio, des systèmes à faible empreinte carbone et avec une forte biodiversité, le bien-être animal, une baisse des traitements allopathiques des animaux ou encore une rémunération équitable entre tous les maillons des filières. Le dossier présente la filière laitière bio française, deux démarches d'entreprises (Bio engagé de Lactalis et plan protéine origine France de Agrial), ainsi que trois témoignages d'éleveurs. La première ferme, dans la Sarthe, est en passe datteindre 1 million de litres par an avec un troupeau de 200 vaches pour 3.9 UTH. L'objectif des éleveurs est de trouver le meilleur équilibre entre main-duvre et revenu, en sécurisant le système fourrager face aux sécheresses, notamment en diversifiant les plantes pâturées (ex. avec lintroduction de sorgho sursemé et pâturé sur prairies). La deuxième exploitation, un GAEC avec 5 associés situé en Ille-et-Vilaine, produit 1,360 million de litres de lait bio par an pour 180 vaches, avec une attention forte apportée à la gestion des ressources alimentaires, en particulier lherbe. La dernière exploitation est un GAEC de 4 associés et 6 salariés, qui a axé son système sur la recherche de lautonomie à tous les niveaux, jusquà lénergie, qui a opté pour la monotraite et qui transforme la moitié des 350 000 litres produits annuellement.
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L'élevage Bovin Lait AB en Loire-Atlantique : Données techniques et économiques : Résultats du Référentiel Bovin Lait Bio : Campagne 2004-2009
Le Groupement des agriculteurs biologiques de Loire-Atlantique (GAB 44) s'est donné pour mission de développer et d'accompagner une agriculture biologique cohérente... Pour le GAB 44, l'agriculture de demain doit permettre de trouver un équilibre entre les considérations économiques, sociales et environnementales et doit être garante de différents points : du maintien de la biodiversité, de la fertilité des sols, de la préservation de la qualité de l'eau, de la production d'aliments de qualité, de la préservation de la santé humaine... En intégrant ces enjeux, le référentiel bovin lait bio du GAB 44 permet aux éleveurs d'évaluer la durabilité technique, environnementale, socio-territoriale et les performances qualitatives de leur exploitation. Il s'agit d'un recueil d'expériences basé sur trente fermes ayant en moyenne onze années d'expérience de pratiques en agriculture biologique... Le GAB travaille en lien avec les chercheurs de tout horizon (ITAB, INRA...) afin d'obtenir les indicateurs les plus pertinents. Cet outil doit permettre à chaque éleveur, selon ses goûts et ses contraintes, de tendre vers ses aspirations. Pour les porteurs de projet, il permet de présager des résultats de leur futur système de production. Présentation : - Données techniques et économiques : résultats du Référentiel Bovin Lait : Campagne 2004-2009 ; - Influence de la localisation géographique ; de la durée écoulée depuis l'obtention de la certification AB ; du niveau de productivité laitière par vache ; du taux d'autonomie en concentrés : données 2005-2009 ; du pourcentage de fourrages fermentés dans la ration ; de la productivité humaine.
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Evaluer la performance des systèmes bio : RéfAB, un référentiel innovant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurA l'issue de trois ans d'un travail qui a mobilisé de nombreux partenaires (Chambres d'agriculture, instituts techniques ), le projet RéfAB a livré ses résultats : un cadre méthodologique destiné à mieux caractériser les systèmes agricoles biologiques, par la production de références communes, et ainsi les faire évoluer. Ce référentiel s'appuie sur cinq grands principes de l'agriculture biologique : l'autonomie, la diversité, la résilience, l'équité et l'écologie.
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Excellence et qualité
Miguel QUAREMME, Auteur ; Séverine DE LAVELEYE, Auteur ; Denis DUBUISSON, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue "Echos du Cota" est consacré dans son intégralité à la qualité. Le mot qualité signifie « manière d'être », mais on l'utilise pour des produits manufacturés et des services comme « l'aptitude de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences (des parties prenantes et, en particulier, du client) ». L'histoire de la qualité a débuté dans le milieu industriel et a donné naissance à des normes et des certifications. Les outils liés à la qualité sont utilisés autant en industrie que dans les organisations de coopération au développement. Pour illustrer cette démarche au sein des ONG, des articles abordent plusieurs exemples d'adoption de démarches qualité, comme, par exemple, le modèle EFQM (fondation européenne qui propose un modèle d'excellence pour les organismes). L'ONG Quinoa, ONG d'éducation au développement, et l'ACODEV, la fédération des ONG belges francophones, ont appliqué ce processus d'autodiagnostic. L'ONG DMOS COMIDE/VIA Don Bosco est en train d'adopter cette démarche qualité comme cadre de référence dans le secteur des ONG. Ce modèle, s'il présente de nombreux atouts, ne permet pas d'aborder la stratégie de la structure. Il est ainsi nécessaire de l'utiliser comme un outil de la structure, mais tout en gardant l'esprit critique.
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Les exploitations bovins lait du Massif Central en agriculture biologique : Résultats campagne 2016
Cette synthèse présente les résultats du projet BioRéférences, issus du suivi du réseau de fermes bovins lait bio sur le Massif Central. Les exploitations se répartissent en quatre grands systèmes selon leur système fourrager. Les résultats structurels, techniques et économiques de la campagne 2015 sont présentés pour ces quatre grands systèmes. Le référentiel élevage bovin lait conjoncture 2017 est ensuite présenté (prix du lait, prix des animaux, niveaux de charges opérationnelles et de structure ). Des rendements fourragers sont également donnés en fin de document.
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La géothermie souffle le chaud et le froid
9 600 appareils de chauffage géothermique ont été installés l'an dernier selon l'Association française pour les pompes à chaleur (AFPAC). La géothermie a de nombreux avantages car elle ne dépend pas des conditions climatiques et présente un intérêt économique sur du long terme, une facilité d'utilisation, et un fort atout esthétique. Elle permet de chauffer, rafraîchir, produire de l'eau chaude et est particulièrement et se trouve particulièrement adaptée au climat continental. Cependant, si les technologies sont au point, leur coût d'installation reste relativement élevé. L'article présente la géothermie, le fonctionnement, les avantages et les inconvénients, le coût d'investissement, ainsi que le référentiel Qualipac pour les particuliers.
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Guide méthodologique d'évaluation des émissions de Gaz à Effet de Serre des services de l'eau et de l'assainissement
Ce document est un guide méthodologique produit par le groupe de travail de l'ASTEE «Quantification des émissions de gaz à effet de serre et Bilan Carbone®». Réalisé en collaboration avec l'ADEME, ce guide est destiné à élaborer un référentiel commun de réalisation et d'interprétation des bilans d'émissions de gaz à effet de serre, et notamment des Bilans Carbone®, pour les services d'eau et d'assainissement. Il s'agit ici d'une première version qui sera réactualisée au fur et à mesure de l'avancement des connaissances dans ce domaine. Le groupe de travail sera donc intéressé par des retours d'expérience liés à sa mise en oeuvre dans les services publics dans lesquels il sera décliné. Le guide porte notamment sur les sujets suivants : - Le périmètre des émissions directes et indirectes à prendre en compte, quantification des émissions évitées (épandage, valorisation thermique ) ; - La liste des facteurs d'émission particuliers aux métiers de l'eau et de l'assainissement (réactifs ) ; - Les valeurs conventionnelles de calcul (amortissements ) ; - Les recommandations pour la communication des résultats ; - Les pistes pour les plans d'action de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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Impact de la conversion sur les systèmes laitiers
Xavier DOUCET, AuteurL'année 2009 a été riche en terme de demande d'information et de conversion, notamment dans les systèmes laitiers en Bretagne. Plus de 400 visites d'information ont été réalisées par les techniciens du réseau GAB/FRAB dans l'ensemble de la Bretagne. Pour répondre à la nouvelle donne et aux attentes, une action recherche a donc été lancée. L'objectif est de cerner les impacts d'une conversion sur les systèmes laitiers et d'établir un référentiel de critères technico-économiques pour améliorer l'accompagnement des producteurs en place et celui des fermes en conversion. En effet, depuis 2008, le nombre des conversions des systèmes laitiers est en nette augmentation. Les perspectives prévoient un doublement de la production de lait biologique d'ici 3 à 4 ans. L'article évoque plusieurs points : les éléments expliquant cette tendance (harmonisation du cahier des charges au niveau européen depuis le 1er janvier 2009, rôle du Grenelle de l'environnement...) ; les objectifs de la recherche mise en uvre ; l'objectif final des accompagnements.