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![]() AUTONOMIE DE L'EXPLOITATION |
Documents disponibles dans cette catégorie (128)


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Michel et Marianne Monseur : la force tranquille du bio
Mathilde RODA, AuteurCe bio-portrait présente les activités de Michel et de Marianne Monseur, maraîchers et éleveurs bovins et ovins viande, labellisés Nature & Progrès, en Belgique. Les dix premières années, Michel a travaillé en maraîchage, avant de compléter son activité avec un élevage, à partir de 2003, qui lui garantit laccès à de la fumure bio. Aujourdhui, il possède un troupeau de 45 brebis avec leurs agneaux, ainsi quune dizaine de vaches « Blondes dAquitaine », et sa ferme sétend sur vingt-neuf hectares. Sa ferme fonctionne un maximum en autonomie : il nachète aucun intrant, à lexception de la paille pour la litière, et le magasin permet au couple d'écouler 100 % de la production de la ferme (légumes et en colis de viande).
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Portrait : Rencontre avec Anne-Flore et Pierre-Luc Laemmel, maraîchers et éleveurs de volailles à Wilwisheim (67)
Chloé SCHNELLER, AuteurAnne-Flore et Pierre-Luc Laemmel sont maraîchers et éleveurs de volailles bio (poules pondeuses et volailles de chair) à Wilwisheim, en Alsace, depuis 2017. Aspirant à plus d'autonomie, le couple a fait le choix de fabriquer lui-même les aliments destinés à ses volailles, par la culture de céréales, complétée, pour l'instant, par l'achat de maïs et de complément protéique. Les éleveurs réalisent eux-mêmes l'abattage de leurs volailles de chair, qu'ils commercialisent en direct depuis leur magasin à la ferme. Avec le contexte sanitaire actuel, le couple s'interroge sur l'avenir de l'élevage en plein air ; malgré cela, Anne-Flore et Pierre-Luc continuent à réfléchir au développement de la ferme, avec pour projet d'adapter, dans un premier temps, leurs outils et de faciliter leur travail.
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Talents bio de Tech&Bio : Du riz fermier camarguais en vente directe
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans le Parc naturel régional de Camargue, Corinne et Michel Megias sont installés, depuis la fin des années 90, sur une exploitation de grandes cultures : le Mas Sainte Cécile. Pendant une vingtaine d'années, ils y ont cultivé du riz en conventionnel, quasiment en monoculture. Face à un système très dépendant des intrants, induisant de plus en plus de difficultés économiques, le couple a fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique en 2009. Cela a aussi ouvert la porte à la diversification en luzerne (en tête de rotation) et en grandes cultures. Afin d'être plus indépendants, les agriculteurs ont fait le choix, depuis 2019, de transformer et de conditionner le riz à la ferme et de le vendre en direct dans des magasins de producteurs et des magasins spécialisés.
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L'agriculture durable : lenjeu
L'ATOUT TREFLE, AuteurA loccasion du centième numéro de la revue « Latout Trèfle », la rédaction a choisi de (re)publier un article sur lagriculture durable. Ce dernier avait été rédigé à loccasion de la sortie de Latout Trèfle n°1, en janvier 1999. Bien quécrit il y a une vingtaine dannées, cet article est toujours dactualité. Il tente déclaircir ce quest réellement lagriculture durable en apportant des éléments de réflexion aux questions suivantes : Quelles idées se cachent derrière cette notion ? Comment est-elle née ? A quels enjeux répond-elle à court et à long terme ? Pour cela, larticle retrace un historique du développement durable et de lagriculture durable, en partant de 1987 (année où le concept de « développement durable » a fait son apparition officielle dans un rapport établi par le Premier Ministre norvégien) et en allant jusquau contexte et aux enjeux de la fin des années 90.
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Lalimentation durable, un enjeu démocratique : Synthèse du projet Accessible
J-C. BALBOT, Auteur ; M. THEODORE, Auteur ; M. DALMAIS, Auteur ; ET AL., AuteurLaccès à une alimentation durable pour tous, notamment pour les personnes les plus démunies, représente un enjeu agricole, alimentaire et de justice sociale. En France, de plus en plus de personnes se déclarent insatisfaites de leur alimentation. Pour les plus précaires dentre elles, laide alimentaire est devenue la seule solution envisageable. Cette solution, initialement provisoire, finit par sinstaller dans la durée, ce qui met à mal les fonctions sociales, conviviales et citoyennes de lalimentation. Parallèlement, le système agricole actuel ne parvient pas à faire vivre tous ses producteurs dignement. Il a également tendance à surproduire et à générer un gaspillage alimentaire, dont une partie fournit laide alimentaire. Comment est-il possible quun système de production nourrisse mal un nombre croissant de consommateurs et ne permette pas à une partie de ses producteurs de vivre ? Le projet « Accessible » (2015-2019) a tenté de répondre à cette question. Il est le premier projet Casdar à associer des partenaires du secteur social. Il a permis de dresser un état des lieux de la précarité alimentaire en France et den comprendre les causes structurelles. Il a, pour cela, réalisé une analyse sur lensemble du contexte agricole et alimentaire. Il a également conduit au déploiement et à létude de plusieurs dispositifs daccès à lalimentation à léchelle locale. La synthèse de ces différents travaux propose une réflexion structurée sur les conditions permettant un accès à tous à une alimentation durable, des exemples et des outils de travail pour les acteurs locaux, ainsi que des ressources pour animer le débat public.
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L'autonomie et le bon sens
Cyrielle BIGNONNEAU, AuteurRémi Robinet est maintenant paysan bio dans la Meuse, en Gaec avec ses parents. Après avoir démarré un atelier mobile de poules pondeuses mobile, il s'est lancé, en 2015, dans la conversion de 35 ha des terres de la ferme familiale. Ses parents ont suivi le mouvement et ont converti le reste de la ferme dans les années qui ont suivi. Ils cultivent aujourd'hui une dizaine de variétés de céréales et de légumineuses bio. Rémi commercialise ses ufs, ainsi que la farine qu'il produit, en vente directe, et travaille avec quatre boulangeries. Pas à pas, Rémi continue de faire évoluer la ferme vers la durabilité avec, pour projet, de s'associer et de créer de nouveaux emplois sur la ferme.
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La bio, pour lautonomie et lintégrité du métier de paysan
Fabien GARREAU, AuteurFabien Garreau est installé, en Vendée, sur une ferme laitière biologique avec sa compagne, depuis cinq ans. Si, au moment de la reprise, cette ferme navait pas déjà été en bio, ce couple laurait quand même reprise, puis convertie en bio. Cest la recherche dautonomie décisionnelle qui a les amenés à lagriculture biologique. Pour eux, la qualité de vie au travail passe avant tout par la souveraineté décisionnelle. Le fait de produire de manière plus autonome et économe, tout en respectant lenvironnement, est également une source dautosatisfaction. Le label bio leur permet davoir une reconnaissance de leurs pratiques et leur fournit un statut social, notamment auprès des consommateurs.
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Chemin faisant, rester producteur de lait dans lAude, lhistoire de la famille Maurette
Céline MEFFE, AuteurJean-Claude Maurette sest installé, en 1982, sur une ferme laitière, dans lAude. Il a été rejoint par sa femme, Dominique. Ces deux éleveurs ont augmenté la productivité de leurs vaches (lalimentation était basée sur du maïs, du ray-grass et du soja) jusquen 2009, année où ils se sont retrouvés en difficultés financières : le prix du lait était alors inférieur à leur coût de production. Comme ils ne se retrouvaient plus dans leur système de production assez intensif, ils ont fait le choix de le changer et de développer lautonomie de la ferme. Depuis, lalimentation repose sur de la luzerne, du foin et des céréales. Petit à petit, lidée de passer en bio sest imposée et ils ont commencé à convertir leur ferme en 2016. La Chambre dagriculture a réalisé une étude comparative de leurs coûts de production en 2014 (système conventionnel) et en 2019 (système bio). Le coût alimentaire est passé de 105 /1000 L à 48 /1000 L. Les frais délevage ont également été divisés par deux. La rémunération du travail est passée de 131 à 320 /1000 L. De plus, leur ferme est devenue transmissible : Jean-Raymond, leur fils, sest installé en 2020.
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Dossier : Le Salon à la ferme, près de chez vous !
Isabelle BOUVIER, Auteur ; Paul MAUGUIN, Auteur ; Patrick HAMELIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn raison de la situation sanitaire, lédition 2021 du Salon de lAgriculture ne pouvait pas se tenir. Pour compenser, la Confédération paysanne a proposé damener le Salon dans les fermes en organisant des portes ouvertes, les 27 et 28 février. Ces moments de rencontres sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes biologiques participant à cet évènement : 1 - Dans le Morbihan, les deux associés de la ferme des prés de Trégréhen produisent, chaque année, 230 000 litres de lait, tout en alliant autonomie de la ferme, revenu et qualité de vie ; 2 - Dans le Calvados, lEARL La Boîte à Fromages emploie cinq travailleurs sur seulement 55 hectares, avec 30 vaches et 90 chèvres ; 3 - Dans les Deux-Sèvres, la ferme de la Vacherie assure à la fois la production, la transformation et la vente de porcins et de bovins ; 4 - En Ile-de-France, Alice Fumagalli sest installée, en 2015, sur deux hectares et produit des légumes et du pain bio quelle vend en Amap et à la ferme ; 5 - Dans les Monts du Lyonnais, quatre fermes laitières se sont associées pour lancer une fromagerie collective 100 % bio, locale et paysanne ; 6 En Ardèche, sur la ferme maraîchère Labeille et la blette, Marine Mazel et François Chauvin travaillent sur lautonomie de leur exploitation et favorisent la biodiversité ; 7 Dans le Minervois, entre lAude et lHérault, Irène Prioton conduit seule son domaine viticole de 6 ha et assure la vinification ; 8 Dans les Bouches-du-Rhône, la ferme de la Jacourelle a remis des terres et des terrasses en culture, élève des chèvres de race autochtone et est à lorigine de la plus petite AOP fromagère dEurope.
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Fertilisation et évolution réglementaire : Adopter de nouvelles stratégies
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis le 1er janvier 2021, suite à une évolution réglementaire précisant lutilisation, en agriculture biologique, des effluents issus délevages industriels, le choix des fertilisants pouvant être utilisés en bio sest restreint. Depuis 2007, la réglementation européenne spécifie linterdiction de recourir à des effluents « délevages industriels », sans définir le terme. Après de nombreuses discussions au sein de lInao, la France a inscrit une définition de ces élevages au guide de lecture (un encart rappelle les évolutions réglementaires que cette définition engendre), mais cette notion continue dêtre discutée par la Commission européen pour tendre vers une harmonisation entre les différents États membres. Or, en France, ces effluents ont une place non négligeable dans la fertilisation des cultures bio : selon une enquête de la Coopération agricole, 20 à 30 % des producteurs bio seront impactés. Il est toutefois trop tôt pour en mesurer les conséquences (les producteurs bénéficient dune souplesse dapplication jusquen 2023). Cependant, les agriculteurs en système grandes cultures sans élevage se questionnent, dautant que les alternatives proposées sur le marché sont souvent plus chères. Des pistes restent néanmoins à développer : mettre en place des échanges éleveurs-céréaliers, rechercher des matières fertilisantes alternatives, sinspirer des systèmes autonomes, optimiser la fertilisation
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"Nous voulons faire le maximum de lait avec les fourrages disponibles"
Véronique BARGAIN, AuteurCet article retrace le parcours du Gaec La Niro, en Vendée, de la création de l'exploitation en 1981 à l'installation du troisième associé en 2020, en passant par la conversion à l'agriculture biologique en 2018. Cette ferme de 80 hectares élève 51 vaches laitières montbéliardes et cultive du maïs ensilage, du méteil récolté en grain, de la betterave fourragère, des prairies temporaires et naturelles et, depuis 2020, des légumes. Parmi les nombreux projets du GAEC, on compte l'installation d'un séchoir en grange thermosolaire. Depuis plusieurs années maintenant, l'objectif des associés est de produire mieux avec moins, en visant l'autonomie : autonomie alimentaire, mais aussi décisionnelle, avec notamment une partie du lait vendu en direct.
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A Ô Faya Farm, la valaisanne Ilona Thétaz met de la liberté en bouteilles
Claire MULLER, AuteurIlona Thétaz a grandi en Suisse, dans une ferme conduite en biodynamie. Elle ne se destinait pas à devenir agricultrice et a très vite intégré une école de cirque. Cependant, après un accident, elle a décidé de changer de voie et sest prise de passion pour le vin. Elle a obtenu un diplôme en viticulture, puis a travaillé dans plusieurs institutions avant dexercer le métier dnologue durant trois ans. Parallèlement, elle nourrissait lenvie de sinstaller et a acquis, petit à petit, du terrain et une maison dhabitation dans une vallée verdoyante. La crise sanitaire et le confinement lui ont permis de faire aboutir son projet. Elle est maintenant installée à son compte sur une ferme diversifiée qui regroupe une dizaine dhectares, dont 4 ha dabricotiers, 3,5 ha de vignes et le reste en pâturage pour ses moutons. Elle a obtenu la certification bio en 2021. Ses vins se rapprochent des vins natures : ils sont non filtrés et se caractérisent par une utilisation raisonnée du soufre. Comme de nombreux autres producteurs, Ilona Thétaz a dû faire face au gel durant le printemps 2021 : ses abricotiers ont subi de plein fouet ce gel et la jeune productrice na donc pas pu honorer toutes ses commandes.
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Observations sur les technologies agricoles
Ce livre dessine la trajectoire historique de lindustrialisation de lagriculture et le rôle grandissant de la machine agricole. Cet ouvrage, qui fait suite à lessai « Reprendre la terre aux machines », publié par la coopérative (Seuil, 2021), comporte trois parties : - Linexorable disparition des paysans et la transformation de ceux qui restent ; - Du plan Monnet au plan de relance : les politiques dites « publiques » du complexe agro-industriel ; - Une industrie du machinisme agricole florissante.
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Orne : La galère de la transmission
Christian BOISGONTIER, AuteurPhilippe et Marie-Claire Derouault, agriculteurs bio dans lOrne, souhaitent transmettre leur ferme laitière et cidricole (production de 200 000 L de lait et de 30 000 bouteilles de produits cidricoles par an), mais ils ne trouvent pas de repreneur. La ferme repose sur un système autonome et économe, avec des investissements modestes. Latelier lait se base sur un système tout herbe, avec des vêlages au printemps, afin de pouvoir passer en monotraite de Noël à février, ce qui permet de consacrer plus de temps à lactivité cidricole durant cette période. La salle de traite, doccasion (2 x 4 places), permet de traire 50 vaches par heure. Durant lautomne et lhiver, il faut donc également gérer lactivité cidricole : récolte, pressage, filtration, mise en bouteille, pasteurisation, étiquetage, livraisons, facturations Un ouvrier agricole, employé à laide un groupement demployeurs, vient renforcer l'équipe durant cette période. Pour transmettre leur ferme, Philippe et Marie-Claire Derouault proposent leur terres, maison et bâtiments en location. Cependant, malgré de nombreuses annonces dans divers réseaux, journaux et dans le répertoire départ-installation, ils ne trouvent pas de repreneur : leur ferme nest pas assez moderne et le cadre très rural fait peur aux néo-paysans.
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Des prairies, du fromage, des vaches, de nouvelles pratiques et de nouveaux projets
Lise FABRIÈS, AuteurPauline Herbemont est la directrice de l'exploitation agricole du Lycée agricole d'Aurillac (15), qui comporte un atelier lait de vache et un atelier viande Salers, et qui emploie 4 salariés à temps plein. L'exploitation a été convertie en bio en 2017. De nouvelles pratiques et méthodes de travail ont été mises en place : amélioration des prairies, implantation d'arbres et de haies, nouvelles façons d'alimenter les vaches... Un projet d'agroforesterie a été entrepris avec l'Unité de Formation des Apprentis (UFA) de l'établissement. Une vingtaine d'essences d'arbres à vocation fourragère ont été introduites dans les parcelles de la ferme et un pré-verger a été planté. Un pâturage tournant a permis de diminuer le gaspillage d'herbe et d'augmenter la part de lait produit à l'herbe, avec un impact positif sur la production de fromages à la ferme. Le troupeau allaitant, composé de 42 mères de race Salers, profite lui aussi du pâturage tournant... D'autres projets sont à l'étude pour renforcer encore l'autonomie.