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AUTONOMIE DE L'EXPLOITATION |
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Chemin faisant, rester producteur de lait dans lAude, lhistoire de la famille Maurette
Céline MEFFE, AuteurJean-Claude Maurette sest installé, en 1982, sur une ferme laitière, dans lAude. Il a été rejoint par sa femme, Dominique. Ces deux éleveurs ont augmenté la productivité de leurs vaches (lalimentation était basée sur du maïs, du ray-grass et du soja) jusquen 2009, année où ils se sont retrouvés en difficultés financières : le prix du lait était alors inférieur à leur coût de production. Comme ils ne se retrouvaient plus dans leur système de production assez intensif, ils ont fait le choix de le changer et de développer lautonomie de la ferme. Depuis, lalimentation repose sur de la luzerne, du foin et des céréales. Petit à petit, lidée de passer en bio sest imposée et ils ont commencé à convertir leur ferme en 2016. La Chambre dagriculture a réalisé une étude comparative de leurs coûts de production en 2014 (système conventionnel) et en 2019 (système bio). Le coût alimentaire est passé de 105 /1000 L à 48 /1000 L. Les frais délevage ont également été divisés par deux. La rémunération du travail est passée de 131 à 320 /1000 L. De plus, leur ferme est devenue transmissible : Jean-Raymond, leur fils, sest installé en 2020.
Dossier : Le Salon à la ferme, près de chez vous !
Isabelle BOUVIER, Auteur ; Paul MAUGUIN, Auteur ; Patrick HAMELIN, Auteur ; ET AL., AuteurEn raison de la situation sanitaire, lédition 2021 du Salon de lAgriculture ne pouvait pas se tenir. Pour compenser, la Confédération paysanne a proposé damener le Salon dans les fermes en organisant des portes ouvertes, les 27 et 28 février. Ces moments de rencontres sont loccasion de montrer la réalité du travail de paysan et dengager le débat avec des citoyens et des élus. Ce dossier présente huit fermes paysannes biologiques participant à cet évènement : 1 - Dans le Morbihan, les deux associés de la ferme des prés de Trégréhen produisent, chaque année, 230 000 litres de lait, tout en alliant autonomie de la ferme, revenu et qualité de vie ; 2 - Dans le Calvados, lEARL La Boîte à Fromages emploie cinq travailleurs sur seulement 55 hectares, avec 30 vaches et 90 chèvres ; 3 - Dans les Deux-Sèvres, la ferme de la Vacherie assure à la fois la production, la transformation et la vente de porcins et de bovins ; 4 - En Ile-de-France, Alice Fumagalli sest installée, en 2015, sur deux hectares et produit des légumes et du pain bio quelle vend en Amap et à la ferme ; 5 - Dans les Monts du Lyonnais, quatre fermes laitières se sont associées pour lancer une fromagerie collective 100 % bio, locale et paysanne ; 6 En Ardèche, sur la ferme maraîchère Labeille et la blette, Marine Mazel et François Chauvin travaillent sur lautonomie de leur exploitation et favorisent la biodiversité ; 7 Dans le Minervois, entre lAude et lHérault, Irène Prioton conduit seule son domaine viticole de 6 ha et assure la vinification ; 8 Dans les Bouches-du-Rhône, la ferme de la Jacourelle a remis des terres et des terrasses en culture, élève des chèvres de race autochtone et est à lorigine de la plus petite AOP fromagère dEurope.
Elever des porcs pour valoriser des fourrages et des productions non commercialisables en alimentation humaine dans un système agricole diversifié et autonome : performances zootechniques et points critiques
T. PUECH, Auteur ; V. PY, Auteur ; A. DURPOIX, Auteur ; A. DURPOIX, AuteurLa diversification et lautonomie sont des pistes à explorer pour engager les systèmes agricoles vers la transition agro-écologique. Lexpérimentation système INRAE ASTER Mirecourt met en uvre, depuis 2016, un système de production en polyculture-élevage autonome et diversifié, conduit en agriculture biologique. Dans ce cadre, entre 15 et 30 porcs à lengraissement sont élevés en plein air intégral, chaque année depuis 2017, avec lobjectif de valoriser les productions issues des autres ateliers du système et non commercialisables en alimentation humaine. Après quatre années dexpérimentation (2017-2020), les résultats montrent que les choix de conception du système de production entraînent une hétérogénéité des performances zootechniques, qui sont décrites à travers différents indicateurs (notamment la croissance des animaux, leur poids carcasse et leur rendement boucher). Les résultats montrent aussi que cette hétérogénéité est présente aussi bien à l'intérieur quentre les différentes bandes de porcs. Linscription de ce système dans une commercialisation en circuits courts permet néanmoins de valoriser cet atelier de diversification, par ailleurs peu adapté aux filières spécialisées.
Essais Persyst : Moins dintrants, plus de matière organique
SYMBIOSE, AuteurLe projet Persyst-Maraîchage (PERennité des SYSTèmes de cultures en maraîchage diversifié biologique) repose sur deux dispositifs : une plateforme dessais à Morlaix (Suscinio) et dix fermes maraîchères bio diversifiées basées en Bretagne ou en Pays de la Loire. Lobjectif est dexpérimenter de nouvelles pratiques pour diminuer le travail du sol, être plus autonome en matière de fertilisation et améliorer la qualité du sol. Sur la plateforme de Suscinio, trois principales modalités sont testées à travers une approche systémique : 1 SDC Référence : travail du sol « classique » avec une fertilisation animale avant chaque culture ; 2 SDC 1 : réduction du travail du sol et recherche dautonomie en matières fertilisantes ; 3 SDC 2 : pas ou peu de travail du sol, avec un fort apport en matière organique stable la première année. Les fermes maraîchères partenaires testent également certaines pratiques en approfondissant les conditions de travail. Seulement un an après le début des expérimentations, la réponse des sols à ces différentes pratiques est déjà visible sur le site de Suscinio. Un test de stabilité structurale montre que SDC 1 et SDC 2 sont moins sensibles à lérosion que SDC Référence. Deux maraîchers qui participent à ce projet décrivent les pratiques quils ont testées et les principaux enseignements retenus.
Fertilisation et évolution réglementaire : Adopter de nouvelles stratégies
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDepuis le 1er janvier 2021, suite à une évolution réglementaire précisant lutilisation, en agriculture biologique, des effluents issus délevages industriels, le choix des fertilisants pouvant être utilisés en bio sest restreint. Depuis 2007, la réglementation européenne spécifie linterdiction de recourir à des effluents « délevages industriels », sans définir le terme. Après de nombreuses discussions au sein de lInao, la France a inscrit une définition de ces élevages au guide de lecture (un encart rappelle les évolutions réglementaires que cette définition engendre), mais cette notion continue dêtre discutée par la Commission européen pour tendre vers une harmonisation entre les différents États membres. Or, en France, ces effluents ont une place non négligeable dans la fertilisation des cultures bio : selon une enquête de la Coopération agricole, 20 à 30 % des producteurs bio seront impactés. Il est toutefois trop tôt pour en mesurer les conséquences (les producteurs bénéficient dune souplesse dapplication jusquen 2023). Cependant, les agriculteurs en système grandes cultures sans élevage se questionnent, dautant que les alternatives proposées sur le marché sont souvent plus chères. Des pistes restent néanmoins à développer : mettre en place des échanges éleveurs-céréaliers, rechercher des matières fertilisantes alternatives, sinspirer des systèmes autonomes, optimiser la fertilisation
"Nous voulons faire le maximum de lait avec les fourrages disponibles"
Véronique BARGAIN, AuteurCet article retrace le parcours du Gaec La Niro, en Vendée, de la création de l'exploitation en 1981 à l'installation du troisième associé en 2020, en passant par la conversion à l'agriculture biologique en 2018. Cette ferme de 80 hectares élève 51 vaches laitières montbéliardes et cultive du maïs ensilage, du méteil récolté en grain, de la betterave fourragère, des prairies temporaires et naturelles et, depuis 2020, des légumes. Parmi les nombreux projets du GAEC, on compte l'installation d'un séchoir en grange thermosolaire. Depuis plusieurs années maintenant, l'objectif des associés est de produire mieux avec moins, en visant l'autonomie : autonomie alimentaire, mais aussi décisionnelle, avec notamment une partie du lait vendu en direct.
A Ô Faya Farm, la valaisanne Ilona Thétaz met de la liberté en bouteilles
Claire MULLER, AuteurIlona Thétaz a grandi en Suisse, dans une ferme conduite en biodynamie. Elle ne se destinait pas à devenir agricultrice et a très vite intégré une école de cirque. Cependant, après un accident, elle a décidé de changer de voie et sest prise de passion pour le vin. Elle a obtenu un diplôme en viticulture, puis a travaillé dans plusieurs institutions avant dexercer le métier dnologue durant trois ans. Parallèlement, elle nourrissait lenvie de sinstaller et a acquis, petit à petit, du terrain et une maison dhabitation dans une vallée verdoyante. La crise sanitaire et le confinement lui ont permis de faire aboutir son projet. Elle est maintenant installée à son compte sur une ferme diversifiée qui regroupe une dizaine dhectares, dont 4 ha dabricotiers, 3,5 ha de vignes et le reste en pâturage pour ses moutons. Elle a obtenu la certification bio en 2021. Ses vins se rapprochent des vins natures : ils sont non filtrés et se caractérisent par une utilisation raisonnée du soufre. Comme de nombreux autres producteurs, Ilona Thétaz a dû faire face au gel durant le printemps 2021 : ses abricotiers ont subi de plein fouet ce gel et la jeune productrice na donc pas pu honorer toutes ses commandes.
Observations sur les technologies agricoles
Ce livre dessine la trajectoire historique de lindustrialisation de lagriculture et le rôle grandissant de la machine agricole. Cet ouvrage, qui fait suite à lessai « Reprendre la terre aux machines », publié par la coopérative (Seuil, 2021), comporte trois parties : - Linexorable disparition des paysans et la transformation de ceux qui restent ; - Du plan Monnet au plan de relance : les politiques dites « publiques » du complexe agro-industriel ; - Une industrie du machinisme agricole florissante.
Orne : La galère de la transmission
Christian BOISGONTIER, AuteurPhilippe et Marie-Claire Derouault, agriculteurs bio dans lOrne, souhaitent transmettre leur ferme laitière et cidricole (production de 200 000 L de lait et de 30 000 bouteilles de produits cidricoles par an), mais ils ne trouvent pas de repreneur. La ferme repose sur un système autonome et économe, avec des investissements modestes. Latelier lait se base sur un système tout herbe, avec des vêlages au printemps, afin de pouvoir passer en monotraite de Noël à février, ce qui permet de consacrer plus de temps à lactivité cidricole durant cette période. La salle de traite, doccasion (2 x 4 places), permet de traire 50 vaches par heure. Durant lautomne et lhiver, il faut donc également gérer lactivité cidricole : récolte, pressage, filtration, mise en bouteille, pasteurisation, étiquetage, livraisons, facturations Un ouvrier agricole, employé à laide un groupement demployeurs, vient renforcer l'équipe durant cette période. Pour transmettre leur ferme, Philippe et Marie-Claire Derouault proposent leur terres, maison et bâtiments en location. Cependant, malgré de nombreuses annonces dans divers réseaux, journaux et dans le répertoire départ-installation, ils ne trouvent pas de repreneur : leur ferme nest pas assez moderne et le cadre très rural fait peur aux néo-paysans.
Des prairies, du fromage, des vaches, de nouvelles pratiques et de nouveaux projets
Lise FABRIÈS, AuteurPauline Herbemont est la directrice de l'exploitation agricole du Lycée agricole d'Aurillac (15), qui comporte un atelier lait de vache et un atelier viande Salers, et qui emploie 4 salariés à temps plein. L'exploitation a été convertie en bio en 2017. De nouvelles pratiques et méthodes de travail ont été mises en place : amélioration des prairies, implantation d'arbres et de haies, nouvelles façons d'alimenter les vaches... Un projet d'agroforesterie a été entrepris avec l'Unité de Formation des Apprentis (UFA) de l'établissement. Une vingtaine d'essences d'arbres à vocation fourragère ont été introduites dans les parcelles de la ferme et un pré-verger a été planté. Un pâturage tournant a permis de diminuer le gaspillage d'herbe et d'augmenter la part de lait produit à l'herbe, avec un impact positif sur la production de fromages à la ferme. Le troupeau allaitant, composé de 42 mères de race Salers, profite lui aussi du pâturage tournant... D'autres projets sont à l'étude pour renforcer encore l'autonomie.
Réintroduire un élevage sur ma ferme : 20 producteurs témoignent ou comment (re)découvrir les vertus de la polyculture élevage
Ce recueil s'appuie sur les témoignages de vingt producteurs basés dans les Hauts-de-France qui ont fait le choix de réintroduire de lélevage sur leurs fermes. La recherche dautonomie et de cohérence était à la base de la motivation de tous ces producteurs, mais leurs objectifs étaient assez variés : valorisation des surfaces, fertilisation organique, diversification des revenus, désherbage des parcelles, diversification de la gamme proposée en vente directe Dans tous les cas, associer des cultures et des animaux leur a apporté de nombreux bénéfices agronomiques, socio-économiques et/ou environnementaux. Ces retours dexpériences, notamment sur les difficultés rencontrées, ont pour objectif de mettre en avant de bonnes pratiques pour favoriser la réussite de tels projets, même si chacun dentre eux reste unique. Ce recueil est ainsi composé de trois parties. La première apporte des recommandations, points de vigilance et clés de réussite. La seconde est composée de quatre fiches sur les caractéristiques de différents ateliers délevage (une fiche par espèce) : volailles, porcs, ovins viande, bovins viande. La dernière partie regroupe sept fermoscopies impliquées dans la bio avec des profils et des projets variés : arboriculteurs ayant réintroduit des ovins, polyculteurs ayant réintroduit des bovins ou des ovins, maraîchers ayant réintroduit des volailles
Reprendre la terre aux machines : Manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire
LAtelier Paysan accompagne la conception et la diffusion des technologies paysannes. Les auteurs de cet ouvrage, paysans, syndicalistes et militants, sociétaires de la coopérative, font le constat que les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, ont un faible poids face au complexe agro-industriel. Ce manifeste remet en cause lappel à la responsabilité individuelle, au "chacun doit faire sa part", car c'est inefficace au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement à bas coûts, une machine à confisquer les savoirs et les savoir-faire, à enrichir les filières technologiques, à déshumaniser. Laugmentation du bio, le développement des circuits courts, la prise de conscience écologique nébranlent pas suffisamment le modèle. Les quantités de pesticides épandus nont pas diminué depuis 10 ans, les terres arables continuent de reculer, le nombre dactifs agricoles diminue, des dizaines de fermes disparaissent chaque semaine. Pour inverser la tendance, les auteurs soulignent la nécessité dun mouvement social collectif qui se donne une ambition politique, qui soit en capacité de rompre la logique de libre-échange et de sortir lagriculture paysanne "de sa niche". Lagriculture doit être remise au cur du fonctionnement social. La question agricole et la question alimentaire doivent être pensées ensemble. Il est indispensable de soutenir linstallation de nombreux paysans partout en France. Ce manifeste se veut une contribution à lémergence dun large mouvement populaire pour lautonomie paysanne et alimentaire. Les auteurs apportent des précisions sur cet objectif et proposent des pistes pour agir.
Seul agriculteur sur son île bretonne
Céline DIAIS, AuteurDans le Morbihan, sur la petite île d'Hoedic, entièrement classée Natura 2000, Samuel Kergal est le seul agriculteur. Il y élève un troupeau d'une centaine de brebis de race Landes de Bretagne, en agriculture biologique. Cette race et les pratiques mises en place par l'éleveur sont adaptées aux contraintes locales et aucun intrant n'est utilisé. Après un abattage à Vannes, la viande est valorisée sur l'île et sur le continent, mais Samuel Kergal se verrait bien développer un atelier de transformation sur Hoedic.
Stocker les eaux de pluie sur sa ferme
Julien GRANDGUILLOT, AuteurEn maraîchage, la réalisation dun forage pour assurer son approvisionnement en eau peut présenter des contraintes administratives, techniques ou économiques. La mise en place dune installation de captage des eaux pluviales à partir dune toiture peut permettre de contourner ces impasses. Le volume deau potentiellement récupérable dépend de la pluviométrie locale, de la surface de toiture, du matériau utilisé pour la toiture (les tuiles absorbent une partie de leau) et du dimensionnement du réseau (qualité et diamètre des gouttières). Trois maraîchers bio, en Charente et Charente-Maritime, décrivent les systèmes de récupération deau de pluie quils ont mis en place. Ils expliquent également comment ces derniers influencent les itinéraires techniques et dimensionnent les surfaces cultivées. Les trois systèmes présentés ont des écarts importants en matière dinvestissements et de volume deau capté. Toutefois, en cas dannée sèche, les trois producteurs sont unanimes pour dire que les limites de leur système sont vite atteintes. Ils développement des itinéraires techniques adaptés (ex : paillages pour limiter lévaporation) et les surfaces irriguées en plein champ restent très petites (moins de 50 ares).
Abattoirs paysans : Eleveurs, consommateurs, tous engagés ! Pour une fin de vie digne des animaux
Coline JOSSE, Auteur ; Martial GRANJON, Auteur ; Stéphanie MOULIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON (58 Rue Raulin, 69 007, FRANCE) : RÉSEAU AMAP AUVERGNE-RHONE-ALPES | 2020Le projet TRAPPAPAE (TRAnsfert Par et Pour les Agriculteurs, Pour une transition Agro-Ecologique) a été lauréat du programme « Animation régionale des partenariats pour linnovation et le développement agricole » de 2019. Dans le cadre de ce projet, le Réseau AMAP Auvergne-Rhône-Alpes a animé un groupe de travail sur la thématique de labattage de proximité, en collaboration avec la FADEAR et la Confédération paysanne. Les différents travaux effectués ont notamment conduit à la rédaction de cette brochure qui apporte un éclairage sur la situation de labattage en France et donne des arguments pour soutenir labattage de proximité. Elle commence par fournir des données chiffrées sur le nombre (en forte diminution) dabattoirs en France. Elle explique ensuite pourquoi la réappropriation de labattage par les producteurs est un enjeu important pour développer des filières durables et de proximité. Elle sappuie pour cela sur six principaux arguments : 1 soutenir lélevage paysan ; 2 aider à atteindre la souveraineté alimentaire ; 3 respecter la dignité animale ; 4 garantir lautonomie des paysans ; 5 optimiser la qualité de la viande ; 6 améliorer les conditions de travail des membres de cette filière.