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Documents disponibles dans cette catégorie (284)


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L'alimentaire bio en GMS à fin février ; Dans un contexte de contraction des ventes, l'inflation s'installe en GSA ; Activité de la distribution Bio fin 1er trimestre 2022
Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2022, le recul des ventes des produits alimentaires biologiques s'est poursuivi. Selon les données IRI, le chiffre d'affaires de la distribution bio en GMS a été affecté par une baisse de 6,5 % en février, par rapport à 2021. Seul le rayon bières et cidres bio a connu une évolution positive en un an, avec une augmentation du CA de 5,5 %. L'inflation s'installe en GMS, sur les produits de grande consommation, en bio comme en conventionnel. En février 2022, les trois quarts des produits de grande consommation et du frais en libre service étaient inflationnistes, contre 44 % en septembre 2021. Face à l'augmentation généralisée des prix, le comportement des consommateurs est modifié (achat de produits moins onéreux) ; c'est le label AB, dont le prix est plus élevé, qui risque d'en souffrir le plus. Deux tableaux présentent les chiffres de l'inflation, en bio et en conventionnel, des 5 catégories de produits les plus vendues en GMS. Pour finir, l'évolution 2019-2022 de l'activité de la distribution spécialisée bio, elle aussi en ralentissement, est présentée.
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Big Corps, hyper monopoles ! : Opportunités et menaces pour la bio (2/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurCet article fait suite à la première partie, publiée dans le Bio Linéaires n°98, qui traitait de l'influence des « big corps » (multinationales, grandes enseignes de la distribution) sur le marché agroalimentaire aux États-Unis et en France. Ce second volet traite des menaces et des opportunités qui attendent la bio spécialisée, alors que la bataille entre la GMS et Amazon, qui sera le plus grand distributeur de la planète en 2022, bat son plein. La bio spécialisée, quant à elle, s'apprête à entrer en crise, à défaut d'avoir su répondre aux nouvelles demandes des consommateurs comme l'achat en ligne et le locavorisme. Cependant, bien qu'elle ne soit pas en capacité de rivaliser avec les grands distributeurs, la bio spécialisée pourra exercer, localement, sa résistance, notamment grâce à l'intérêt du consommateur pour les produits bio et à sa recherche d'alternatives respectueuses de la nature.
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Bio, local et plaisir, les trois maîtres mots de Naturalia
Laura DUPONCHEL, AuteurLe 30 mars 2022, lors d'une conférence de presse, Allon Zeitoun, directeur général de Naturalia, a présenté les chiffres 2021, ainsi que les objectifs pour 2022. L'enseigne, par rapport à 2020, a vu son chiffre d'affaires diminuer de 2 %, malgré ses 38 points de vente supplémentaires en 2021. Cependant, par rapport à 2019, le chiffre d'affaires de l'enseigne a augmenté de 19 %. Pour 2022, l'objectif de Naturalia s'articule autour de trois maîtres mots : bio, local et plaisir. De nombreuses nouveautés sont déployées par l'enseigne, pour favoriser l'accessibilité au bio (promotions sur un nombre plus important de produits), recréer du lien social avec le consommateur (animations-dégustations le week-end) et promouvoir une offre locale plus importante (objectif 15 %), notamment au travers d'une campagne d'affichage avec la distance de provenance de certains produits.
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Circuits courts : Produire, transformer et commercialiser de la viande bovine en circuits courts
Le CERD (Centre détude et de Ressources sur la Diversification) et le réseau des Chambres dagriculture ont conduit une enquête auprès de 71 producteurs de viande bovine, dont certains en bio, commercialisant, en moyenne, une vingtaine de bovins par an en circuits courts. Cette enquête, réalisée en 2019, fournit des repères sur différents modes dorganisation pour commercialiser en circuits courts (transformation à la ferme ou via un prestataire de service), sur différentes stratégies commerciales, ainsi que sur le temps de travail. Elle a également permis de recueillir des données économiques. Ce document présente une synthèse de ces résultats. Il est structuré en six parties : 1 - Structure, trajectoire et place de latelier viande bovine sur les exploitations ; 2 - Commercialisation ; 3 - Organisation de labattage, de la découpe et de la transformation ; 4 - Choix des animaux pour les circuits courts et gestion de la qualité ; 5 - Organisation du travail ; 6 - Rentabilité de lactivité viande bovine en circuits courts.
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La distribution des produits naturels et bio au Brésil
Michel KNITTEL, AuteurPays immense par sa superficie, septième pays le plus peuplé du monde, le Brésil est décrit comme le plus grand marché pour les produits bio d'Amérique latine. Depuis 2014, en sept ans, le marché bio brésilien a triplé, passant d'environ 477 millions à 1,203 milliard d'euros (chiffres Organis / Organic Brazil). Cependant, compte tenu de la superficie du pays, ces chiffres sont à relativiser. D'ailleurs, la surface cultivée en bio du Brésil (1,3 million d'hectares), le classant en 12ème position mondiale, ne représente, en fait, que 0,6 % de sa surface agricole utile. De même, la consommation annuelle moyenne par habitant, bien que croissante, ne s'élève, selon le FiBL, qu'à 3,70 , en 2020, bien loin des champions mondiaux (Suisse : 418 ; Danemark : 384 ), ou de la France (188 ). Différentes enquêtes, réalisées auprès des consommateurs en 2019 et 2021, montrent que les enjeux de la crise sanitaire ont fait grandir l'attention des Brésiliens pour les produits bio, avec, pour première motivation, l'amélioration de leur santé. La GMS reste le premier circuit de vente des produits bio, avec pour leader le Groupe Carrefour Brésil, qui a, par ailleurs, annoncé, en juin 2021, le lancement de sa propre marque bio. Trois autres acteurs de la GMS opèrent sur le territoire, se partageant la distribution de manière plus ou moins active selon les régions où ils sont implantés. Derrière la GMS, le réseau spécialisé est principalement animé par Mundo Verde, une franchise créée en 1987, et Bio Mundo, une enseigne spécialisée née en 2015. Ces magasins ne proposent pas seulement du bio, mais aussi d'autres produits naturels et des compléments alimentaires. Finalement, malgré un chiffre d'affaires moins important pour eux, les marchés sont les lieux d'achat préférés des consommateurs bio et leurs prix sont plus attractifs qu'en GMS.
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Distribution spécialisée bio : l'immobilisme masqué par la crise Covid
ECOZEPT, AuteurCet article présente l'analyse d'Ecozept qui met en lumière les facteurs de décroissance qui ont touché la bio spécialisée allemande à l'été 2021. Avec la hausse des prix à la consommation, la distribution spécialisée fait face à de nombreux défis : ne pas creuser l'écart des prix avec l'offre en conventionnel, fidéliser sa clientèle, se démarquer par ses compétences en conseil et par l'originalité de son offre, le tout face à une concurrence dynamique.
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Distribution vrac et EAP
Christophe BEAUBATON, Auteur ; Lucia PEREIRA, Auteur ; BIO-LINEAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Bio Linéaires est consacré aux EAP (Epiceries Alternatives de Proximité) qui regroupent, notamment, les magasins vrac, les boutiques zéro déchet et les magasins de producteurs. 1 Le premier article est une interview dans laquelle Claire Dupont, fondatrice du magasin « Au tour du Vrac », à Tours (37), explique son parcours, de sa vie parisienne à l'ouverture de son épicerie de proximité. 2 L'article suivant s'intéresse au profil type des commerçants du réseau EAP. 3 Dans le troisième article, une enquête a été menée auprès des EAP, afin de connaître leur approche sur le rayon fruits et légumes bio. 4 Larticle suivant fait le point sur le projet de décret 2022 réglementant la vente des produits en vrac. Un encart fournit des informations sur le Salon du Vrac, rendez-vous organisé par Réseau Vrac, dont la 4ème édition a eu lieu en 2022, à Paris. 5 La carte de France 2022 des Épiceries Alternatives de Proximité offre un aperçu des points de vente EAP, au nombre de 1011 en juin 2022, par région. 6 Larticle suivant présente quatre nouveautés de la distribution vrac. 7 Pour terminer, les innovations lauréates du concours Trophées du Vrac sont présentées.
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Dossier : Distribution spécialisée : le marché en 2021
Antoine LEMAIRE, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurDans ce bilan 2021 de la distribution spécialisée bio en France, sont présentés : - Évolution du chiffre d'affaires en MSB (magasins spécialisés bio) et GMS ; - Bilan ouvertures fermetures ; - Carte de France des magasins bio ; - Bilan des principales enseignes régionales et des groupements bio ; - Bilan des principales enseignes nationales bio organisées ; - Bilan des principales enseignes bio belges ; - Tendances et évolutions 2021 ; - Chiffres de la bio en GMS à fin novembre 2021 (données IRI) ; - Analyse des chiffres du bio en GMS.
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Natexpo à Lyon : Sadapter et continuer à innover
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2022 du salon Natexpo sest tenu du 18 au 20 septembre à Lyon. Cet évènement, plutôt destiné aux magasins bio, mais ouvert à tous les circuits de distribution, reflète les tendances du marché bio. Cette édition a été marquée par des inquiétudes sur lévolution de la consommation des produits biologiques. Un recul de 6,6 % des ventes a été enregistré en GMS au premier semestre 2022 (comparé à 2021), et les magasins bio évoquent une baisse de 16 % des achats. Malgré ce tassement, comparé à 2019 (année avant le covid), le marché reste à peu près stable en magasins spécialisés (- 1 %), et en hausse de 15,5 % en GMS. Néanmoins, linflation, due au contexte géopolitique, commence à avoir des effets. La GMS, qui avait fortement élargi sa gamme de produits bio ces dernières années, procède actuellement à des déférencements de produits, par souci de rentabilité. La bio est donc moins visible et les ventes sont en recul. Les magasins spécialisés, qui ont connu un boom au niveau de leurs ouvertures, doivent faire face à une concurrence accrue et ont du mal à simposer avec leurs prix moins attractifs, ce qui entraîne des fermetures. Pour aider à enrayer le repli de consommation actuel, il faut que la bio continue à se structurer et à communiquer efficacement, notamment sur les bénéfices de ce mode de production. Il faut aussi sappuyer sur certaines tendances recherchées par les consommateurs, notamment la chasse au gaspillage et la réduction des emballages. Côté prix, il croît davantage en conventionnel quen bio, ce qui amène le différentiel à se contracter. Toutefois, ce sont les marques distributeurs, en GMS, qui semblent résister le mieux : la maîtrise du prix est donc un levier important à mobiliser. En magasins spécialisés, le prix n'est pas le principal argument et les priorités sont le conseil, la qualité et la fraîcheur, les assortiments. Plusieurs entreprises présentes au salon témoignent : Val d'Ormèze, Ferme Ty-Coz, Uni-Vert, Le Relais Local et Arcadie.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Mai 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole ; secteur des PPAM) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde.
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Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique : Octobre 2022
La Note de conjoncture et d'actualités sur le secteur biologique, publiée par lAgence BIO, apporte une photographie détaillée et actualisée du marché et des filières biologiques en France, avec également des données à l'échelle mondiale. Cette note, publiée en mai 2022, traite : 1 - des filières animales (secteur laitier ; secteur des viandes bovines, ovines et porcines ; secteur avicole ; secteur apicole) ; 2 - des filières végétales (secteur des céréales, oléagineux et protéagineux ; secteur des fruits et légumes ; secteur viticole) ; 3 - de l'évolution du marché bio français ; 4 - des échos du monde. Au cours du premier semestre 2022, la collecte de lait de vache bio a progressé de 3,9 %, tandis que les ventes de lait en GMS ont reculé de 8,4 %. Les ventes dufs bio ont baissé de 4,5 % en valeur en GMS. Les collectes de céréales et doléoprotéagineux ont largement augmenté. Les achats de 15 fruits et légumes ont reculé de 11,3 % en volume.
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Tour d'horizon de la distribution spécialisée bio belge
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, les acteurs du bio font face à une situation délicate, dûe, notamment, à la hausse des prix de l'énergie et du transport. Grossistes et logisticiens du bio augmentent leur prix de livraison, ce qui complique la situation des distributeurs. Par ailleurs, un encart traite de la fusion entre Färm, le réseau coopératif bio belge, et Ekoplaza, un groupe néerlandais en lien avec le grossiste belge Biofresh. Dans une interview, Walter Lenarts, directeur de Deor Foods, grossiste en produits bio et naturels, donne son point de vue sur l'évolution du marché bio.
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La valorisation de la viande bio locale dans les différents circuits de distribution
Le projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, sest intéressé à la question de la valorisation des viandes bio locales dans différents circuits de distribution. Pour cela, des enquêtes qualitatives ont été menées en 2022 auprès dopérateurs basés dans le Massif Central. Des premières enquêtes ont été réalisées par un groupe détudiants de la MFR (Maison familiale rurale) d'Anneyron auprès de cinq magasins bio, trois boucheries, deux restaurants, deux GMS (grandes et moyennes surfaces) et une plateforme de distribution multi-produits. Lobjectif était didentifier les stratégies de commercialisation de la viande bio par ces distributeurs, la place des circuits-courts au sein de ces stratégies, ainsi que les attentes des consommateurs vis-à-vis de la viande bio. Une seconde série denquêtes a été réalisée par une élève ingénieure de lENSAIA (École d'ingénieurs de Nancy) auprès dune douzaine dopérateurs de la restauration hors domicile (RHD) et déleveurs bio. Lobjectif était alors didentifier leurs attentes respectives, ainsi que les besoins et les contraintes spécifiques à ce circuit commercial (RHD). Globalement, les résultats montrent quen magasin bio, la présence dun rayon traditionnel stimule les ventes de viande bio ; tandis que dans les GMS, la viande bio nest souvent disponible quemballée en libre-service (pas en rayon traditionnel), et un approvisionnement local ne semble pas forcément être une priorité pour les GMS. Les boucheries visent, quant à elles, une viande locale de bonne qualité organoleptique, et le bio est un plus pour les convaincus. En restauration collective, le surcoût lié à lachat de viande bio reste le premier frein à son introduction régulière dans les menus. Pour ce circuit de commercialisation, il faut tenir compte de la triple contrainte prix loi logistique.
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Les vins bio français ont-ils la cote ?
Emmanuelle CHOLLET, AuteurChaque année, les vignerons bio français sont sollicités pour répondre à une enquête (envoyée par mail) afin détablir une vision du marché des vins bio en France. Cette enquête est commanditée par lAgence BIO et est réalisée par AND international. Elle est destinée à la fois aux viticulteurs, aux négociants et aux coopératives. En 2020, léchantillon touché représentait 19 % des surfaces certifiées bio et 12 % des exploitations viticoles biologiques. Le marché du vin bio représentait en valeur 1,3 milliard deuros cette année-là. Le volume mis en marché était de 2,4 millions dhectolitres de vins bio. Les viticulteurs (hors viticulteurs coopérateurs) produisent environ les trois quarts de ce volume, et les coopératives produisent le quart restant. Le négoce joue un rôle important dans les circuits de commercialisation, puisque 38 % des volumes transitent par ce biais (un schéma des flux représente les volumes de vins bio au sein des différents circuits de commercialisation). Les deux secteurs qui représentent lessentiel des ventes, en volume et en valeur sont la vente directe (18 % des volumes et 28 % en valeur) et lexport (42 % des volumes et 38 % en valeur).
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Apple consumption in France : Varieties for all tastes
Christian HUTIN, AuteurLa consommation de pommes décline, depuis plusieurs années, en France. Létude des tendances de consommation permet didentifier les différents canaux de vente de ces fruits, ainsi que les profils des consommateurs. Elle permet également de mieux comprendre la demande et dadapter les variétés de pommes à celle-ci. Globalement, le nombre de variétés disponibles sétoffe, mais Gala et Golden Delicious représentent encore plus de la moitié des ventes. Pink Lady est la troisième variété la plus consommée en France. Toutefois, la gamme de variétés proposées dépend fortement des points de vente : elle est plus large dans les magasins spécialisés que dans les grandes surfaces. Les magasins bio ne représentent quune petite part des volumes de pommes vendus (1 %), mais cette part est en pleine croissance. La vente directe est également bien répandue en bio.