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5 tests simples pour évaluer son sol : slip - slake - thé - bêche - pot de barber
Le sol est la base de la production agricole. Dans cette vidéo, Sandie MASSON (Agridea) présente cinq outils de diagnostic du sol qui sont à la fois simples et rapides pour l'agriculteur : La méthode du slip ; le slake-test ; la méthode des thés verts et rooibos ; le pot barber ; le test à la bêche. Toutes ces méthodes sont réalisables par tous et permettent d'observer et de comprendre le fonctionnement de son sol et son fonctionnement. Chaque méthode apporte des réponses dans un domaine précis. Certains tests démontreront la présence des auxiliaires de culture alors que d'autres estimeront plutôt la qualité de la dégradation de la matière organique et la vie du sol. In fine, l'ensemble de ces tests permettent de signaler une anomalie dans le fonctionnement de son sol ou encore de pouvoir se comparer entre voisins ou dans un groupe d'échanges afin d'améliorer ses connaissances et de favoriser la vie du sol.
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Activateurs de la vie microbiologique des sols : Premiers résultats d'un réseau d'essais Arvalis-Institut du Végétal
Baptiste SOENEN, Auteur ; Alain BOUTHIER, Auteur ; Jean-Pierre COHAN, AuteurParmi les intrants pour les productions végétales, un certain nombre de produits revendiquent un rôle dans la stimulation de l'activité biologique des sols. Ils permettraient ainsi d'améliorer la fertilité chimique, biologique ou physique des sols, et ce, après plusieurs années d'application. Toutefois, aucune méthode d'évaluation homogène n'avait encore été utilisée pour les étudier. Pour combler ce manque, Arvalis-Institut du Végétal a lancé une dizaine d'essais en France autour d'un protocole unique, entre 1999 et 2015. Six produits ont ainsi été analysés : un amendement organique (Bactériosol), un amendement minéral basique (PRP Sol), tous deux autorisés en agriculture biologique, et quatre engrais, non autorisés en agriculture biologique. Ce sont les effets sur la production qui ont ici été évalués. Utilisés en complément d'une fertilisation NPK optimale, aucun de ces six produits n'a permis de gain de rendement significatif. Utilisés en substitution de tout ou partie de la fertilisation NPK, la perte moyenne de rendement n'est pas compensée par l'utilisation d'un de ces six produits.
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Activité biologique du sol : Analyser l'évolution des résidus de culture
Joëlle FUSTEC, AuteurDans le cadre du programme de recherche AgrInnov, l'unité de recherche LEVA (Légumineuses, Ecophysiologie Végétale, Agroécologie), de l'ESA d'Angers, a développé un indicateur de l'activité biologique des sols : le LEVAbagMD. Il s'agit d'un petit sac de nylon, de mailles de 1 mm, dans lequel est placée de la paille standardisée. Ce sac est enterré dans le sol, à 10 cm de profondeur, vers fin février. Récupéré quatre mois plus tard, le contenu restant est analysé, ce qui permet de calculer un taux de dégradation de la paille, et donc d'avoir une indication sur l'activité biologique du sol.
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Agriculture biologique, une approche scientifique
Lagriculture biologique est lart de cultiver les bactéries et les champignons en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à lobtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre décrit et explique le fonctionnement dun monde souterrain, en perpétuel mouvement, où animaux et végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, sempoisonnent, sassocient, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour semparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Ce livre est le résumé des nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il se veut pratique. Le lecteur est invité à entrer au cur des écosystèmes pour comprendre pourquoi la « vraie agriculture biologique » est simple. L'ouvrage présente les diverses applications de la biologie du sol à toutes les formes dagriculture : céréaliculture, maraîchage, viticulture, arboriculture, jardinage Dans la 2ème partie, par métier, lauteur montre comment chaque agriculteur peut concrètement améliorer ses pratiques de production et préparer lagriculture de demain.
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Agriculture de conservation en agriculture biologique : utopie ou réalité ?
Sabrina BOURREL, AuteurCet article effectue un point sur la faisabilité et lintérêt de lagriculture de conservation en AB. Il a été rédigé à partir de la conférence sur lagriculture de conservation qui s'est tenue le 18 septembre 2019, à loccasion du salon Tech&Bio. Jean-François Vian (Isara) a présenté tout dabord les résultats dune étude concernant limpact du travail du sol sur l'activité biologique du sol. Les points-clés pour réussir un semis sous couvert ont ensuite été abordés via la présentation de Laura Vincent-Caboud (Isara). Enfin, Félix Noblia, exploitant bio en polyculture-élevage dans le Pays Basque et en agriculture de conservation, a témoigné sur ses essais visant à maîtriser les adventices grâce au semis sous couvert.
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Agronomie - De la terre de forêt pour soigner la vigne
David LEFEBVRE, AuteurL'auteur rappelle en premier lieu les différentes approches existantes face aux problèmes sanitaires des cultures en général et de la vigne en particulier, à savoir qui, du milieu ou du pathogène, est responsable de la maladie. Alors qu'on s'attaque souvent aux pathogènes, il estime que les maladies sont l'expression, entre autres, de la mauvaise santé du sol. Il évoque ensuite la pratique d'un agriculteur qui épand et enfouit, selon des conditions particulières et en petite quantité, de la terre de forêt dans ses vignobles. Ceci permet d'ensemencer la terre en microorganismes qui relancent le fonctionnement du sol et évitent ainsi de nombreux problèmes tels que les carences et les chloroses.
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Amendements organiques en cultures légumières : Le point sur l'activité biologique des sols après 6 ans d'apports
Le dispositif expérimental en place au SERAIL compare les effets d'apports répétés sur 6 années de différents amendements organiques. Les amendements organiques a priori les plus stables (compost végétal, compost d'écorces enrichi) entraînent une élévation du taux de matière organique plus importante que les fumiers mais une augmentation de la biomasse microbienne et de la fraction labile plus faible. Les fumiers de bovin (fumier frais et fumier transformé) ont un effet moins marqué sur la teneur en carbone total du sol mais ils stimulent assez nettement la biomasse microbienne et donnent les meilleurs résultats quant à la fourniture d'azote minéral. Le produit à base de tourteaux de café enrichi en fumier et chiquettes de mouton, bien que théoriquement très stable, entraîne une élévation du taux de matière organique intermédiaire mais également une augmentation importante de la biomasse microbienne et de ses activités. L'adjonction de sources microbiennes fermentescibles accentuerait la dégradation de la fraction dite stable.
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Les analyses de terre PER sous-estiment le phosphore organique
Nicolas ROSSIER, AuteurCet article revient sur trois paramètres essentiels dans la fertilité des sols, notamment en agriculture biologique : la teneur en humus ou matière organique, l'activité biologique du sol (caractérisation de la matière organique présente) et la teneur en phosphore. En Suisse, certaines analyses sont aujourd'hui rendues obligatoires par les PER, les prestations écologiques requises. Pourtant, selon l'auteur, les analyses et les méthodes officielles manquent de pertinence, car elles ne permettent pas de mesurer les bénéfices réels des trois paramètres explicités. Par exemple, les analyses obligatoires ont identifié les sols d'alpages et de prairies permanentes comme étant les plus pauvres en phosphore alors que d'autres méthodes, testées dans le cadre d'un projet en collaboration avec Agroscope Changins, ont identifié ces sols comme étant les plus riches en phosphore total. Ce phosphore total comprend le phosphore organique, celui-là même qui est disponible pour les plantes.
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Assises de l'oléiculture bio : De l'herbe dans les oliviers
Alex SICILIANO, AuteurLes Assisses de l'oléiculture bio, organisées le 14 octobre 2014 dans le cadre de Tech & Bio à La Pugère (Bouches-du-Rhône), ont été l'occasion de discuter de l'enherbement des oliveraies. La fertilité des sols, très liée à l'activité microbienne, est particulièrement fragile. Celle-ci est généralement favorisée par l'irrigation, mais seulement 30 % des oliviers sont équipés. Une autre possibilité, pour maintenir cette activité microbienne, consiste à apporter des matières fertilisantes, en plus de celles produites sur l'exploitation, mais une faim d'azote peut alors être induite par la concurrence entre les microorganismes et la culture. Des essais mis en place par l'Afidol ont montré que la présence d'un engrais vert, malgré la concurrence pour l'eau entre ce couvert et la culture, a permis de développer l'activité microbienne et la minéralisation dans les sols des oliveraies concernées. Un encart présente le témoignage de Geneviève Auric et Laurent Bouvin, ostréiculteurs bio dans les Alpes-de-Haute-Provence.
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Azote Un bien précieux dans les grandes cultures bio
Markus SPUHLER, AuteurPour les exploitations de grandes cultures biologiques sans élevage, l'approvisionnement en éléments fertilisants est un point particulièrement sensible. Afin de répondre au mieux aux besoins des cultures, il convient de limiter les pertes et d'utiliser de manière optimale les ressources disponibles. L'azote est particulièrement important de par son rôle pour les plantes et pour le sol. Il est possible d'optimiser sa disponibilité, à travers trois grandes stratégies : - favoriser l'activité biologique du sol, les microorganismes du sol transformant les composés complexes en éléments assimilables par les plantes ; - insérer des légumineuses dans la rotation qui, par leur capacité à fixer l'azote de l'air, sont un fournisseur majeur de cette ressource en AB ; - limiter les pertes en pilotant la minéralisation, par exemple en tenant compte des conditions pédoclimatiques impactant la minéralisation lors d'interventions telles que le retournement d'une prairie ou le labour. Un essai réalisé par Agridea, en Suisse, et présenté dans un encart, étudie l'utilisation d'herbe broyée comme fertilisant. Les premiers résultats sur une culture de céleri-pomme sont plutôt prometteurs, avec des rendements supérieurs à ceux obtenus avec des bouchons de luzerne ou encore du fumier de volaille séché.
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Bien évaluer son sol afin de maximiser son potentiel
Des essais menés par le CETAB+ ont permis de produire ce diaporama qui présente des conseils pour l'évaluation du sol. La première partie porte sur l'importance de la structure du sol pour le rendement de la culture, avec à l'appui des photos du développement racinaire de cultures de maïs sur deux fermes aux rendements différents. La ferme 1, apportant une grande quantité d'azote à son maïs, obtient un rendement de 6t/ha, tandis que la ferme 2, apportant moins d'azote, obtient un rendement de 9t/ha. La compaction flagrante sur l'un des sites explique cette différence de rendement. Après avoir expliqué les différentes approches pour évaluer le sol (couches, texture, structure, aération, activité biologique, état des racines), Anne Weill propose plusieurs pistes de solution et des recommandations pour chacune d'elles : drainage de surface et/ou souterrain, engrais vert intégré dans la rotation (évaluation de plusieurs engrais verts différents, seuls ou en mélange), sous-solage, chaulage. La présence de nombreuses illustrations permet une bonne compréhension des phénomènes de compaction/décompaction des sols.
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Biodiversité fonctionnelle des sols : Un éclairage sur l'écologie des sols... (Dossier - Le sol)
Le fonctionnement du sol est assuré par de très nombreux organismes mal connus souvent classés selon leur taille (du microorganisme à la mégafaune). Les sols constituent l'un des milieux les plus diversifiés sur Terre du fait de la grande variété de richesse en ressources et en énergie du sol et des différentes caractéristiques physiques. Ces organismes sont souvent classés selon leur taille (du microorganisme à la mégafaune). Le fonctionnement d'un sol repose sur trois principaux organismes : ceux qui permettent les modifications chimiques de la matière (ingénieurs chimiques), ceux qui sont responsables des modifications physiques du milieu (ingénieurs physiques) et les prédateurs ou parasites (régulateurs biologiques). Certaines bactéries et champignons vivent en symbiose avec les plantes, telles les mycorhizes. L'activité des invertébrés dans le sol améliore sa structure et l'incorporation de matières organiques. L'ensemble des fonctions réalisées par ces organismes a été reconnu par l'ONU comme un service rendu à l'humanité : un service de support, d'approvisionnement, de régulation et culturel. Malgré cette reconnaissance, les animaux du sol à « protéger » ne représentent que 1 % de toutes les espèces à protéger. De nombreuses perturbations influent sur l'habitat de ces organismes (changement climatique, constructions humaines) et entraînent la disparition de certains.
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Biologie : Plantes et champignons : Des relations insoupçonnées
Christine DABONNEVILLE, Auteur ; Marc André SELOSSE, AuteurLes plantes et les champignons, dont on connaît surtout les parties aériennes, sont considérés comme des organismes indépendants. Pourtant, leurs parties souterraines établissent des relations étroites indispensables à la biodiversité et à la productivité des écosystèmes. La mycorhize est un contact très étroit entre une plante et un champignon pour lequel il existe plusieurs formes de relation. Les champignons qui sont dépourvus de chlorophylle doivent, pour trouver le carbone nécessaire à leur croissance, s'associer avec une plante capable de photosynthétiser. La plante tire profit de cette association car les champignons stimulent différentes fonctions : aide au travail des racines ; accès à des sources minérales ; adaptation à des sols contaminés par des métaux lourds ; approvisionnement en nutriments azotés, en eau (dans le cas de bactéries associées aux Fabacées)... Les possibilités d'échanges entre les plantes et les champignons sont multiples : le champignon peut se transformer en prédateur (cas du pin blanc d'Amérique vivant en symbiose avec des champignons comme le laccaire bicolore) ; certaines plantes ayant perdu leur capacité à synthétiser la chlorophylle vont parasiter d'autres organismes vivants dont les champignons ; l'existence d'un vaste réseau mycélien (une plante est souvent associée à plusieurs champignons mycorhiziens différents, eux-mêmes reliés à d'autres plantes) va permettre à certains membres d'échanger du carbone organique ; le partenaire fongique rarement "monogame" peut contribuer à l'évolution des communautés végétales.
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Biologie du sol et agriculture durable : Une approche organique et agroécologique : L'élevage des micro-organismes du sol - Leur rôle dans le rendement et la protection des cultures
Cet ouvrage montre comment le développement de techniques respectueuses de la biologie tellurique peut permettre d'aller vers une agriculture écologique et durable. Les principes de cette agriculture reposent sur la connaissance et le respect des mécanismes naturels observés sur le terrain et des règles qui gouvernent les biomasses végétales. Au cur des techniques mises en uvre, l'élevage des micro-animaux et des micro-végétaux du sol - bactéries, champignons, vers de terre, nématodes, collemboles et autres protozoaires - est essentiel. Ce livre explique ce qu'il en est de la vie du sol et des matières organiques ; ce que sont les organismes telluriques ; en quoi consiste la fertilisation par l'accomplissement des cycles naturels de la décomposition des matières organiques. Il permet à chacun de mieux connaître ces phénomènes, de savoir comment les apprivoiser, les nourrir, les utiliser pour produire et protéger les cultures et pour faire évoluer les systèmes de production et la gestion des sols pour aller vers l'écoagriculture du futur.
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La bouse de corne
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, l'utilisation des préparations est incontournable. Cet article se focalise sur la bouse de corne, qui agit avant tout sur le sol en stimulant l'activité de sa composition vivante (bactéries, vers de terre, champignons...). Des conseils sont fournis pour réussir l'élaboration de cette préparation biodynamique essentielle et pour l'appliquer de la bonne façon et au bon moment : matériel nécessaire, qualité de l'eau pour le brassage, gestes et procédé de dynamisation, pulvérisation.