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Documents disponibles dans cette catégorie (107)


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Agriculture bio de conservation : « Nous sommes aux balbutiements de lABC »
Gilles HARDY, AuteurLagriculture biologique (AB) et lagriculture de conservation des sols (ACS) ont pour point commun de vouloir favoriser la fertilité des sols, notamment en développant lactivité biologique des sols. Néanmoins, les moyens utilisés pour contrôler les adventices sont radicalement différents : lun a recours à des herbicides pour réduire le travail du sol (ACS), tandis que lautre repose sur le travail du sol (AB). Lagriculture biologique de conservation (ABC) tente dallier ces deux concepts bien distincts : réduction du temps du travail du sol et cahier des charges de l'AB. En France, lABC est pratiquée par une centaine de pionniers. Matthieu Archambeaud, président dIcosystème, une société de conseil spécialisée dans les agricultures alternatives, est interviewé sur lABC : Peut-on la pratiquer sur tout type de sol ? Quel type de matériel faut-il ? Quel est lavenir de lABC ? etc. Un encart rapporte également le témoignage de François Marchand, un producteur bio basé dans la Meuse qui pratique lABC et pour qui « La clé réside dans lagronomie et les plantes ».
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La biodiversité des sols est-elle impactée par lapport de cuivre ou son accumulation dans les sols de vignes ? : Synthèse des connaissances scientifiques
B. KARIMI, Auteur ; V. MASSON, Auteur ; L. RANJARD, Auteur ; ET AL., AuteurLe sulfate de cuivre a été utilisé de manière intensive pour lutter contre les maladies fongiques de la vigne durant près de 150 ans. De ce fait, le cuivre sest fortement accumulé dans les sols viticoles et peut atteindre des concentrations potentiellement nocives pour les organismes du sol. Bien que les doses de cuivre actuellement appliquées soient 10 fois plus faibles quil y a 50 ans, son utilisation pose question dans un contexte de transition agroécologique, car il est l'un des rares pesticides utilisés en AB. Cette étude, qui repose sur une méta-analyse de la littérature académique internationale, a pour objectif de quantifier les impacts du cuivre et de son accumulation sur la qualité biologique des sols. Parmi les 300 articles passés en revue, seulement 19 répondaient à cette question de façon pertinente. Lanalyse de ces 19 articles scientifiques montre que lactivité microbienne diminue de 30 % si le cuivre est appliqué à une dose supérieure à 400 kgCu/ha/an. Labondance des nématodes reste inchangée pour des doses de cuivre allant jusquà 3 200 kgCu/ha/an. La reproduction des collemboles diminue de 50 % si le cuivre est appliqué à plus de 400 kgCu/ha/an. Celle des enchytrées diminue de 50 % si le cuivre est appliqué à plus de 1 895 kgCu/ha/an. La biomasse lombricienne est réduite de 15 % après une application de 200 kgCu/ha/an. La respiration microbienne est réduite de 50 % dans les sols avec des teneurs en cuivre supérieures à 200 kgCu/ha/an. Globalement, bien quune toxicité du cuivre soit observée sur la biodiversité du sol, la littérature montre quelle concerne des doses au moins 50 fois supérieures à la dose de 4 kgCu/ha/an actuellement autorisée par la Commission Européenne. Cet article est une traduction de larticle scientifique : « Ecotoxicity of copper input and accumulation for soil biodiversity in vineyards » (https://doi.org/10.1007/s10311-020-01155-x).
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Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
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Dis-moi quelle flore est présente sur ta parcelle, je te dirais comment va ton sol
Cindy SCHRADER, AuteurPlusieurs méthodes permettent de comprendre et danalyser le fonctionnement dun sol. Les plantes bio-indicatrices en sont une : elles reflètent létat ou les transformations en cours dans un sol. En Bretagne, des producteurs ont pu participer à une formation sur ce sujet. Elle a été réalisée par Miguel Neau, écologue et formateur spécialisé en agriculture durable. Pour utiliser cette méthode, la première étape consiste à réaliser un inventaire floristique sur une zone homogène au printemps, en été et à lautomne. La deuxième étape repose sur une évaluation du pourcentage de recouvrement de chaque espèce. La troisième étape consiste à regarder, pour chaque espèce, les conditions de levée de dormance à laide du « Fascicule des conditions de levée de dormance des plantes bio-indicatrices ». Chaque indicateur est ensuite multiplié par le coefficient de recouvrement : les indicateurs aux scores les plus élevés reflètent létat du sol. Boris, un éleveur de vaches allaitantes du Finistère, qui a suivi cette formation, explique ce quil a pu constater sur sa parcelle après avoir appliqué cette méthode. Il détaille également les pratiques quil a ensuite mises en place pour améliorer lactivité biologique de son sol.
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Dossier : Comprendre le fonctionnement de son sol
Morgane COULOMBEL, Auteur ; Hélène COATMELEC, AuteurDans les Côtes dArmor, une dizaine déleveurs ont participé à une formation permettant de comprendre le fonctionnement dun sol, de réaliser un diagnostic et d'adapter ses pratiques damendements et de gestion des prairies en fonction du diagnostic. Cette formation a été dispensée par Jean-Pierre Scherer, intervenant en agronomie, botanique et écologie, de la Maison Familiale Rurale de Chauvigny (Vienne). Cet article, rédigé à la suite de cette formation, répond aux questions suivantes : Comment définir un sol ? Quest-ce quun bon sol ? Les minéraux dont les plantes ont-besoin sont-ils disponibles ? Il apporte également quelques éléments méthodologiques permettant danalyser le fonctionnement dun sol, tout en sappuyant sur létude de cas réalisée durant la formation (analyse du fonctionnement du sol dune prairie implantée en RGA-trèfle blanc il y a quatre ans).
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Enrober ses semences à la ferme : quels bénéfices ?
Emilie ROSSELIN, AuteurLenrobage des semences à la ferme est une pratique encore peu répandue dans lOuest. Elle présente pourtant de multiples intérêts et peut être utilisée pour atteindre différents objectifs : protéger les semences dattaques externes (ex : attaques de corvidés, de taupins ou dautres agents pathogènes), favoriser la vie biologique du sol ou augmenter lactivité métabolique de la plante (ex : optimiser le développement racinaire). Le principe est assez simple à mettre en uvre : les semences sont placées dans une bétonnière avec les différents composants de lenrobage. Ce dernier est composé dune substance matrice (ex : argile), de substances humides pour que la matrice colle aux graines (ex : jus de lombricompost) et de compléments (ex : répulsif). Ces différents composants varient en fonction de lobjectif visé. Il nexiste donc pas une, mais des recettes denrobage de semences. Laurent Février, Nicolas Audoin et Julien Renolleau, trois agriculteurs vendéens (dont certains sont en bio), apportent leurs témoignages en détaillant l'objectif visé, la composition de l'enrobage et la manière dont ils souhaitent le faire évoluer.
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MINAGRIS: Case studies
UNIVERSITÉ DE LJUBLJANA, Auteur ; UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN, Auteur ; UNIVERSITÉ DE GLOUCESTERSHIRE, Auteur ; ET AL., Auteur | WAGENINGEN (Droevendaalsesteeg 4 - 6708 PB Wageningen, PB 9101, 6700 HB, PAYS-BAS) : UNIVERSITÉ DE WAGENINGEN | 2021Le plastique a de nombreuses utilisations en agriculture. En production végétale, il est notamment présent dans les matériels agricoles (pneus) et dans les paillages permettant de contrôler les adventices. Bien quil présente de nombreux avantages, le plastique a pour inconvénient de se décomposer en microparticules dont les impacts sur le sol sont encore peu connus, notamment lorsque ces microparticules sont combinées avec d'autres contaminants tels que les pesticides ou autres produits pharmaceutiques. MINAGRIS (Micro et nano-plastiques dans les sols agricoles) est un projet financé par l'Union Européenne (projet H2020) qui a pour objectif dexplorer la manière dont les microplastiques affectent : 1 - la biodiversité des sols ; 2 - les différentes fonctions des sols ; 3 - les services écosystémiques associés ; 4 - la productivité agricole. Pour cela, ce projet va se baser sur onze études de cas à travers l'Europe. Ce document compile les différents posters qui décrivent ces études de cas. MINAGRIS a débuté en septembre 2021, est coordonné par Wageningen University et regroupe 20 partenaires issus de 12 pays européens, dont lInrae de Dijon qui va étudier les effets écotoxicologiques des microplastiques dans une parcelle cultivée en blé dhiver.
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Les mystères de la fertilité des sols en viticulture
Sabrina BOURREL, Auteur ; Amandine FAURIAT, AuteurUne rencontre sur le thème de la fertilité des sols en viticulture a été organisée, par la Chambre dagriculture de lArdèche, le 9 décembre 2020. Suite à la réalisation de tests dits « du slip » par le groupe DEPHY Viticulture Côtes du Rhône Septentrionales, cette rencontre a été loccasion de se pencher sur les différences de dégradation obtenues entre deux slips enterrés dans deux parcelles qui présentaient pourtant le même type de sol (très sableux). Lun de ces slips était fortement dégradé alors que lautre était quasiment intact. Pour mieux analyser lactivité biologique de ces deux sols, des tests complémentaires ont été effectués : tests bêche, comptages de vers de terre (test moutarde), analyses de terre classiques et analyses du statut biologique. La parcelle dans laquelle le slip était le moins dégradé présentait un nombre bien plus faible de vers de terre que lautre parcelle, mais, paradoxalement, elle présentait aussi une activité microbienne supérieure. Ces différents tests ont donc permis de démontrer quil était difficile de tirer des conclusions à partir dune unique observation, test ou analyse.
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Opération « A vos slips »
Hélène BAUDET, AuteurLe test du slip, qui est originaire du Canada, est un moyen simple, peu coûteux et ludique détudier la capacité de dégradation de la matière organique dun sol et dévaluer la vie biologique de ce sol. Ce test na aucune valeur scientifique, mais il permet de comparer des parcelles entre elles ou dune année sur lautre. Linterprétation visuelle est simple : plus le slip est dégradé, plus lactivité biologique est intense. Il faut ensuite comprendre pourquoi, et comment adapter ses pratiques culturales. En mars 2020, la Chambre dagriculture de lOise a lancé une action denterrement de slips, juste après le ressuyage des sols suite aux fortes pluviométries de février. Trois mois plus tard (mi-juin), les slips ont été déterrés et les résultats obtenus ont été interprétés.
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Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de lagronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurEn viticulture, la fertilité des sols permet dassurer une bonne vigueur de la vigne, des rendements satisfaisants et des vins de qualité. Dominique Massenot, conseiller indépendant en agriculture respectueuse de lenvironnement, suggère des pistes pour obtenir et maintenir cette fertilité des sols, en sappuyant sur lagronomie et la biodynamie. Il suggère, pour faciliter l'alimentation minérale des vignes, d'agir sur plusieurs paramètres afin d'intensifier la vie microbienne. Pour apporter de lazote, il propose de cultiver des engrais verts, en veillant à associer au moins une céréale et une légumineuse, et en détruisant ce couvert à un stade jeune en lincorporant au sol. Par ailleurs, pour vivifier la terre et intensifier la vie microbienne, rien de mieux quun fumier peu composté. La silice joue également un rôle important : elle détermine la valeur alimentaire, les arômes et les couleurs de la plante. Il est possible dapporter du quartz (qui nest pas directement assimilable par la plante) ou de la silice de corne dynamisée (effet homéopathique). Le calcium, apporté par chaulage, est indispensable dans certains sols : sans lui, les plantes deviennent rachitiques et stériles.
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Widespread Occurrence of Pesticides in Organically Managed Agricultural Soils - the Ghost of a Conventional Agricultural Past?
Judith RIEDO, Auteur ; Felix WETTSTEIN, Auteur ; Marcel G.A. VAN DER HEIJDEN, Auteur ; ET AL., AuteurÀ ce jour, peu d'études ont évalué la présence de pesticides dans les sols gérés en agriculture biologique (AB). Un manque de connaissances existe également sur les impacts des résidus de pesticides dans les sols : affectent-ils la vie du sol ? Cette étude a permis d'analyser les sols de 100 champs suisses, gérés en agriculture biologique ou en agriculture conventionnelle, afin de détecter la présence et la quantité de pesticides (46 étudiés : 16 herbicides, 8 molécules dérivées d'herbicides, 17 fongicides et 7 insecticides). Des traces de pesticides ont été trouvées dans tous les sites, y compris dans les 40 parcelles biologiques. Le nombre de résidus de pesticides est deux fois plus élevé dans les parcelles conduites en conventionnel que dans les parcelles conduites en AB. Leur concentration est en moyenne neuf fois plus élevée en conventionnel. Parallèlement, le nombre et les concentrations de pesticides diminuent significativement avec laugmentation de la durée de gestion en agriculture biologique. Néanmoins, même après 20 ans de gestion en AB, jusqu'à 16 résidus de pesticides différents ont été retrouvés dans les sols. La biomasse microbienne, et plus particulièrement l'abondance des champignons mycorhiziens arbusculaires (champignons qui créent des symbioses bénéfiques avec les végétaux), sest révélée négativement liée à la quantité de résidus de pesticides présents dans le sol. Ceci indique que les résidus de pesticides constituent, en plus des facteurs abiotiques (tels que le pH), un facteur clé dans le développement de la vie microbienne du sol.
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Biofertilisers
Sarah SYMNACZIK, Auteur ; Paul MÄDER, Auteur ; Ida ROMANO, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2020Ces dernières années, les biofertilisants (produits inoculants à base de microorganismes) ont suscité un intérêt croissant dans le monde entier. Les microorganismes contenus dans ces produits peuvent en effet améliorer la croissance des plantes, en augmentant leur tolérance dans des conditions défavorables ou en optimisant leur utilisation des ressources. Cependant, il est difficile de développer des biofertilisants bénéfiques dans toutes les conditions environnementales. Actuellement, certains biofertilisants disponibles dans le commerce sont de mauvaise qualité ou difficiles à appliquer. Ces inconvénients entraînent une perte de confiance de la part des agriculteurs. Néanmoins, l'amélioration de la qualité de ces produits et les progrès dans la compréhension des mécanismes biologiques du sol contribuent à améliorer leur efficacité. Cette fiche technique effectue un état des lieux sur les biofertilisants. Elle commence par rappeler le rôle des microorganismes dans les sols, avant de définir le terme « biofertilisant », puis d'en détailler les différents types (fixateurs d'azote, solubilisants de phosphore, solubilisants de potassium et de zinc, champignons mycorhiziens arbusculaires, autres mycorhizes, consortiums microbiens), ainsi que les modes daction. Elle décrit également les principales utilisations des biofertilisants en production végétale et en restauration des sols. Elle apporte ensuite des informations sur leur efficacité (en effectuant un focus en zone tempérée), avant de lister les avantages et les inconvénients des différentes formulations existantes. Pour finir, cette fiche technique présente des alternatives à lutilisation de biofertilisants avec des pratiques qui favorisent lactivité biologique du sol.
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La bouse de corne
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, l'utilisation des préparations est incontournable. Cet article se focalise sur la bouse de corne, qui agit avant tout sur le sol en stimulant l'activité de sa composition vivante (bactéries, vers de terre, champignons...). Des conseils sont fournis pour réussir l'élaboration de cette préparation biodynamique essentielle et pour l'appliquer de la bonne façon et au bon moment : matériel nécessaire, qualité de l'eau pour le brassage, gestes et procédé de dynamisation, pulvérisation.
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Charrue déchaumeuse : Un outil de gestion des adventices à long terme
Jeanne ANGOT, AuteurNombreux sont les agriculteurs biologiques qui cherchent à réduire le travail du sol afin de préserver lactivité biologique et la structure de leurs sols. Toutefois, la gestion des adventices complexifie la mise en place de systèmes en non labour. De plus en plus dagriculteurs choisissent une voie intermédiaire en utilisant une charrue déchaumeuse. Cette dernière est un compromis entre un labour profond et un déchaumage : le retournement est maintenu, mais il ne bouleverse pas les horizons (le travail seffectue autour de 10-15 cm de profondeur) et, contrairement à un déchaumeur, cet outil permet déviter de former trop de terre fine (sil est utilisé dans de bonnes conditions). Les socs de ces charrues sont plus petits et ont une forme légèrement différente de ceux des charrues classiques afin permettre la réalisation d'un travail plus superficiel. Le réglage seffectue via la présence de deux roues de jauge. Il existe de nombreux modèles de charrues déchaumeuses, qui coûtent en moyenne entre 13 000 et 15 000 , selon le nombre de corps et les options. En Cuma, le coût de loutil est autour de 18 /ha.
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Le compost fixe beaucoup de carbone
Chantal HERZOG, AuteurEn Suisse, Agroscope et le FiBL ont mené un essai en 2017 afin de regarder si le compost et le digestat augmentent les teneurs en carbone dans les sols agricoles et sils favorisent la formation dhumus. Pour cela, des échantillons de terre ont été prélevés dans 59 fermes suisses, dont 41 en conventionnel et 18 en bio. Ces exploitations ont été réparties dans trois groupes : un où les agriculteurs avaient épandu au moins deux fois du compost ces dix dernières années, un autre où du digestat avait été utilisé pour compléter la fumure usuelle (fumier ou engrais minéral), et un groupe témoin dont les parcelles nont pas été amendées. Même si les résultats montrent dimportants écarts au sein de ces groupes, leur analyse a révélé que les parcelles ayant reçu du compost contiennent en moyenne 37 % de carbone en plus que les deux autres modalités (digestat et témoin). Cette augmentation a été constatée aussi bien en bio quen conventionnel. Lanalyse de la biomasse microbienne a également révélé que la biomasse des parcelles ayant reçu du compost est supérieure de 47 % par rapport aux parcelles qui ont reçu du digestat. La comparaison de toutes les parcelles bio et conventionnelles a également montré que cette biomasse est supérieure en moyenne de 25 % dans les parcelles bio.