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Choisir le produit organique selon les besoins de son sol
Sabrina BOURREL, AuteurDéterminer le bon apport organique est essentiel pour une fertilisation efficace des sols. En premier lieu, il faut analyser le sol, et notamment son taux de matière organique (MO). Trois types de matière organique existent : MO liée (structuration du sol, circulation de l’air et de l'eau), MO libre (source d’énergie) et biomasse microbienne. Les amendements riches en carbone, comme le compost de déchets verts, amélioreront la structure du sol et stockeront du carbone dans le sol ; les fertilisants riches en azote (rapport C/N faible), tels que les fientes de volaille, apporteront plus de nutriments à la culture. La réglementation bio exige de favoriser, en premier lieu, les rotations pluriannuelles, l’usage d’engrais verts, les épandages d'effluents d'élevage..., et, en cas d'apports non issus de la ferme, de vérifier que les produits sont UAB (utilisables en agriculture biologique). Les fertilisants autorisés sont listés en annexe II du règlement 2021/1165, et certains sont détaillés dans l’article.
Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Sol : Résumé
En 2016, l’ITAB, en collaboration avec des chercheurs d’INRAE, a réalisé une analyse inédite, commanditée par le ministère de l’Agriculture, sur les externalités de l’agriculture biologique au regard de la littérature scientifique. Huit ans plus tard, face aux crises écologiques et à la montée des préoccupations environnementales et sanitaires, le MTECT (ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires) a confié à l’ITAB, avec l’appui de chercheurs (INRAE, INSERM...), l’actualisation de cet état de l’art par la prise en compte de nouvelles publications scientifiques portant sur plusieurs dimensions (santé humaine, climat, biodiversité, sol). Ce document est un résumé du chapitre “Quantification des externalités de l’Agriculture Biologique : Sol”, rédigé par Eva Lacarce, agronome et pédologue, sous la direction de Natacha Sautereau, agronome. La rédaction de ce chapitre a bénéficié, en particulier, des appuis extérieurs d’experts du sol : Joséphine Peigné (ISARA), Marie Benoit (ISARA), Christian Mougin (INRAE). 230 références bibliographiques ont été mobilisées et figurent dans le chapitre “Sol”. Ce résumé de chapitre aborde les principales externalités de l'AB concernant le sol en regard des pratiques principalement mises en œuvre en agriculture conventionnelle. Il aborde la qualité biologique, physique et chimique du sol avec une prise en compte de travaux qui s’attachent à rendre compte d’une santé globale du sol. Ce résumé du chapitre Sol s'accompagne d'une note synthétique de l'étude et des résumés des 3 autres thématiques (biodiversité, climat, santé), en ligne à l'adresse : https://itab.bio/thematique-en-details/quantification-des-externalites-de-lagriculture-biologique.
Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif d’être l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou qu’ils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
Labioratoire : Mais où passent les bouses de vache dans un pâturage ?
Jean-Michel GOBAT, AuteurDans cet article, Jean-Michel Gobat, biologiste, raconte comment, par leurs actions combinées et successives, une multitude d'organismes permettent la dégradation et l'incorporation dans le sol des déjections laissées au champ par les bovins. Trois phases majeures - correspondant à huit étapes faisant se succéder autant d'escouades d'organismes - permettent ainsi la transformation de ces bouses : l'arrivée rapide des insectes coprophiles, l'ingestion par les coprophages et, enfin, l'intégration finale au sol par les vers de terre.
Labioratoire : Prairies et champignons, de précieux alliés travaillant dans l’ombre
Aurélie RINGARD, AuteurLes champignons mycorhiziens ont un rôle essentiel dans la nutrition racinaire des plantes. Marc-André Selosse, professeur du Museum d’Histoire Naturelle, réaffirme l’importance de cette symbiose souterraine en s'appuyant sur le cas des prairies et des graminées. Entre autres, les mycorhizes ont un rôle protecteur des racines face aux agresseurs et on estime que 70% du phosphore fixé par les plantes transite par les mycorhizes. Pour favoriser un réseau mycorhizien performant, il faudrait limiter le travail du sol (labours profonds ou répétés à proscrire), favoriser une fertilisation organique et éviter toutes formes de pesticides. Les prairies bio réunissent ainsi des conditions idéales au développement mycorhizien.
La litière forestière pour fertiliser les cultures
Hélène CHALLIER, AuteurLa Lifofer, ou litière forestière fermentée, se confectionne avec des résidus forestiers, du petit-lait, de la mélasse, du son de blé et de l'eau. Elle est pulvérisée, sous forme liquide, sur les parcelles agricoles pour dynamiser la vie du sol. La Lifofer est étudiée, entre autres, par l’IRD, le CIRAD, ainsi que par Arvalis et l’association Terre et Humanisme. Le produit est commercialisé, mais il peut être autoproduit. Régis et Jean-François Feignon, polyculteurs en agriculture de conservation des sols dans l'Indre, témoignent de son usage.
Pesticide effects on soil fauna communities - A meta-analysis
Léa BEAUMELLE, Auteur ; Léa TISON, Auteur ; Nico EISENHAUER, Auteur ; ET AL., AuteurLes nombreuses espèces invertébrées de la faune du sol représentent une part importante de la biodiversité et jouent des rôles cruciaux dans les écosystèmes. Pourtant, leur survie est mise à mal par les pratiques agricoles (54 études et 294 observations), notamment celles de l'agriculture intensive comme l'utilisation de pesticides. À travers cette méta-analyse, les auteurs ont souhaité quantifier l'impact de l'usage de pesticides sur l'abondance, la biomasse, la richesse et la diversité des communautés naturelles du sol. Les résultats montrent que les pesticides ont globalement diminué l'abondance et la diversité des communautés du sol dans toutes les études, avec des effets plus marqués sur la diversité que sur l'abondance. Les scénarios les plus préjudiciables sont ceux qui impliquent plusieurs substances combinées, des substances à large spectre ou des insecticides, et ce même aux doses d'utilisation recommandées. Les auteurs n'ont trouvé aucune preuve que les effets des pesticides s'atténuent avec le temps, car les études à court terme et à long terme présentent des effets aux dimensions similaires. Ainsi, cette méta-analyse conforte la nécessité de réduire l'usage des pesticides pour maintenir la biodiversité.
Piloter sa fertilisation organique : Combiner les bénéfices à court et à long terme
Robin EUVRARD, AuteurL’optimisation de la fertilisation organique des sols est un moyen d’économiser du temps et de l’argent en viticulture bio. Développé par la Chambre d’agriculture de Gironde, l’outil BOCQS (Boîte à outil pour caractériser la qualité des sols) permet d’analyser le sol de chaque parcelle. Thibaut Déplanche, de la société d’analyses Celesta-Lab, distingue trois indicateurs : la matière organique liée (humus) structure le sol ; la matière organique libre est plus rapidement minéralisée ; la biomasse microbienne représente l’activité vivante du sol. En fonction de ces indicateurs et des objectifs du vigneron, on adaptera une stratégie de fertilisation. La diversité des apports amène aussi à réfléchir. Les éléments fertilisants des composts de bovins sont disponibles en 3-4 semaines, contre 15 jours pour ceux des fumiers de volaille ; les composts permettent d’améliorer des sols pauvres en matière organique, alors que les engrais verts sont mieux adaptés sur des sols déjà riches en matière organique. David Sarry, du Château la Peyruche (33), apporte de la matière organique de manière fractionnée sur ses parcelles peu vigoureuses, et en plus grande quantité sur les plus jeunes vignes. Il a aussi pour objectif de mettre en place une rotation d’engrais verts pour, progressivement, prendre le relai des autres apports. Pour suivre l’efficacité de sa stratégie de fertilisation, il réitère les même analyses tous les 5 ans.
Travail du sol simplifié : Des résultats prometteurs sur la vie biologique
Tanguy DHELIN, AuteurLe 29 novembre 2022, le CTIFL et l'ITAB ont co-organisé, sur le centre CTIFL de Balandran, dans le Gard, une journée technique "Légumes en agriculture biologique". Les participants ont pu y découvrir les résultats de trois projets de recherche sur les alternatives au labour en maraîchage biologique. Leur objectif commun : améliorer la qualité biologique des horizons cultivés des sols. En Loire-Atlantique, le projet Clef de sol compare, notamment, depuis 2017, la destruction d'un couvert végétal de trèfle blanc par occultation ou par la technique du strip-till, avant l'implantation d'une culture. En Alsace, le projet Sefersol s'intéresse à l'apport massif de matières organiques et au paillage (pratiques issues de l'agriculture de conservation) comparativement à une couverture maximale du sol par des engrais verts. Dans le Gard, ce sont deux alternatives au labour, le strip-till et le scalpeur, qui sont passées au crible des expérimentateurs avant l'implantation de parcelles de melons. Les principaux résultats relatifs à la vie biologique des sols, au tassement des sols, à leur fertilité biologique et, enfin, aux rendements obtenus - certains convergents, d'autres divergents - sont explicités dans cet article.
Agriculture bio de conservation : « Nous sommes aux balbutiements de l’ABC »
Gilles HARDY, AuteurL’agriculture biologique (AB) et l’agriculture de conservation des sols (ACS) ont pour point commun de vouloir favoriser la fertilité des sols, notamment en développant l’activité biologique des sols. Néanmoins, les moyens utilisés pour contrôler les adventices sont radicalement différents : l’un a recours à des herbicides pour réduire le travail du sol (ACS), tandis que l’autre repose sur le travail du sol (AB). L’agriculture biologique de conservation (ABC) tente d’allier ces deux concepts bien distincts : réduction du temps du travail du sol et cahier des charges de l'AB. En France, l’ABC est pratiquée par une centaine de pionniers. Matthieu Archambeaud, président d’Icosystème, une société de conseil spécialisée dans les agricultures alternatives, est interviewé sur l’ABC : Peut-on la pratiquer sur tout type de sol ? Quel type de matériel faut-il ? Quel est l’avenir de l’ABC ? etc. Un encart rapporte également le témoignage de François Marchand, un producteur bio basé dans la Meuse qui pratique l’ABC et pour qui « La clé réside dans l’agronomie et les plantes ».
Avant de parler travail du sol : Parlons sol !
Frédérique ROSE, AuteurEn viticulture, comme pour la majorité des cultures, la bonne santé du sol est un préalable indispensable à la bonne santé des végétaux. Dans cet article, deux experts, Thibaut Déplanche, agronome conseil à Célesta-Lab, et Maxime Christen, conseiller en accompagnement agro-systémique, font le tour des principes fondamentaux à connaître et à prendre en compte pour la gestion des sols dans les vignes. L'enjeu est d'assurer une bonne structure pour permettre un bon fonctionnement biologique. C'est, en particulier, la porosité du sol, favorable à la circulation de l'eau, de l'air, des racines et de la faune, qui permet aux différents éléments minéraux et biologiques d'être disponibles pour la culture. Pour évaluer son sol, plusieurs techniques existent. La réalisation d'une fosse en est une intéressante. Outre l'utilisation de matériels de travail du sol adaptés, le choix du couvert végétal est important.
L’azote : de la vigne au moût
Romain BAILLON, AuteurLes vignerons bio sont de plus en plus nombreux à être confrontés à des fermentations paresseuses, parfois inachevées, qui peuvent aboutir à des déviations dans les vins (Brett, volatile...). Ce phénomène peut être amplifié par des aléas climatiques, mais l’origine du problème reste la même : le manque d’azote dans les moûts. Même si la correction en cave s’est généralisée (solution rapide et simple pour gérer le déficit d’azote dans les moûts), il ne faut pas oublier la cause agronomique du problème : la réduction des apports azotés ou une gestion de la fertilisation organique pas toujours maîtrisée. Si l’azote est naturellement présent dans le sol, c’est le seul élément minéral qui ne provient pas de la roche mère. Il provient de la minéralisation de la matière organique. Les besoins de la vigne en azote sont assez faibles (environ 20 à 30 kg/ha/an) et sont souvent pourvus par l’azote contenu dans le sol (la vigne est une culture pérenne avec un système racinaire capable d’explorer un large volume de sol). Toutefois, il faut veiller à la disponibilité de l’azote aux moments clés avec des apports organiques si nécessaire. Mais à l’inverse, un excès d’azote peut favoriser le développement du botrytis. Après avoir détaillé les besoins en azote de la vigne, cet article fournit des conseils sur les apports à réaliser et sur la manière de favoriser l’activité biologique du sol. Il explique également pourquoi compenser par des amendements calciques, l'acidification naturelle des sols (processus naturel engendré par l’activité biologique).
Comment faire un bon compost pour une bonne utilisation en maraîchage ?
Olivier LINCLAU, Auteur ; Maëla PEDEN, AuteurEn agriculture, il existe différents types de composts (compost jeune et compost mûr) et ces derniers doivent suffisamment monter en température pour être hygiénisés. Dans le sol, la minéralisation de la MO est liée à l’activité biologique intense (ABI) qui varie en fonction de plusieurs paramètres (conditions pédoclimatiques, porosité du sol, nutriments et humus disponibles…). L’ABI doit être soutenue par les maraîchers lorsque les températures sont basses et que la plante cultivée croît, ce qui correspond, en Bretagne, à janvier pour les cultures sous tunnel et à février-mars pour les cultures en plein champ. Il faut alors apporter un engrais facilement dégradable (ex : fientes), un engrais vert ou un compost jeune. Ce dernier correspond à de la matière organique (ex : fumier) qui a été brassée afin d’engendrer une hygiénisation (fermentation qui induit une augmentation de la température entre 60 et 70 °C, ce qui rend le compost généralement indemne de pathogènes). Le compost peut être épandu entre 10 et 30 jours après le premier brassage. Quant au compost mûr, il ne contient plus d’énergie rapide pour les bactéries, mais il contribue à maintenir de l’humus colloïdal. Ce type d’apport est intéressant pour former des réserves pour l’activité biologique, ainsi que pour favoriser la rétention d’eau et de nutriments. Le délai est de minimum trois- quatre mois pour obtenir ce type de compost.
Fini chimie et semences OGM
Michael GOTZ, AuteurMahendra Singh cultive du coton et des pois chiches sur sa ferme de deux hectares, située dans l’Etat de Madhya Pradesh, en Inde. Cet agriculteur a fait le choix de convertir sa ferme à l’agriculture biologique, il y a trois ans. L’idée lui a été donnée lors d’une formation organisée par l’Etat. Suite à cette formation, il s’est demandé pourquoi acheter des produits chimiques, alors qu’il pouvait fabriquer lui-même des engrais et des préparations pour protéger ses cultures. Il a essayé pendant un an : son rendement en coton était plus bas, mais il avait acheté moins d’intrants, et il a pu augmenter son revenu de 5 %. Il a ensuite décidé de convertir toute sa ferme en bio. Pour cela, il a bénéficié d’un accompagnement de la part du FiBL, dans le cadre d’un programme nommé SysCom. Son coton est acheté par Biore India, une succursale de l’entreprise suisse de textile bio Remei. Mahendra Singh réalise lui-même des préparations pour protéger son champ de coton des maladies et des ravageurs. Biore India lui fournit des semences de coton non génétiquement modifiées et certifiées par un organisme de certification indépendant (plus de 90 % du coton produit en Inde viendrait de semences génétiquement modifiées). Mahendra Singh ne peut, toutefois, pas réutiliser ses propres semences, puisque ses champs sont menacés par le pollen des cotons génétiquement modifiés des champs voisins.
Une histoire vigneronne en Catalogne
Soazig CORNU, AuteurJaume Gramona, vigneron en biodynamie à Sant Sadurní d'Anoia, en Catalogne espagnole, s'est associé à son cousin au sein de l'entreprise familiale qui emploie, en 2022, 70 salariés, entre vignes, cave, administratif et commerce. Le domaine est constitué de 65 ha de vignes et de 35 ha de forêt avec, à son cœur, des bâtiments de ferme pour accueillir les animaux : une dizaine de chevaux pâturent sous les pins ; un troupeau de moutons permet de gérer l'enherbement des rangs et de réguler les engrais verts ; des oies et des chiens gardent le lieu ; d'autres volailles animent l'espace ; un troupeau de vaches Albera habite dans la forêt. Jaume, conscient de la nécessité de travailler collectivement, partage ses connaissances, son expérience et ses pratiques respectueuses de la nature, à son équipe, à ses élèves (il est professeur chargé de cours d’œnologie à l'Université Rovira Virgili de Tarragone) et au sein du groupe Alianzas por la Tierra (« Partenariats pour la Terre »), une association de vignerons créée en 2015. La cave actuelle a été construite, en 2002, avec une architecture bioclimatique, afin de réduire son impact environnemental et sa consommation énergétique. Les raisins y sont vinifiés, 20 % provenant des vignes de la famille Gramona, le reste des vignerons du groupe Alianzas por la Tierra. Chaque année, 850 000 bouteilles (deux tiers en vins effervescents, un tiers en vins tranquilles) sont produites et commercialisées en Catalogne (70 %), dans le reste de l'Espagne (17 %) et à l'export (13 %).