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Fertilisation des vignes : Rechercher léquilibre
Louise JEAN, AuteurLa fertilisation est essentielle pour soutenir léquilibre de la vigne : une vigne qui a faim aura une moindre pousse (elle sera dautant plus difficile à tailler) et aura des rendements moins bons, alors quun excès de fertilisation entraînera des hausses de rendements non désirées et une plus grande sensibilité aux maladies. La fertilisation peut également impacter la vinification (carence dazote dans les moûts). Néanmoins, en bio, elle reste assez complexe à conduire. Selon Guillaume Paire, conseiller viticole bio à la Chambre dagriculture de Saône-et-Loire, lobservation reste à la base de son pilotage, avant les analyses. Karim Riman, consultant en agroécologie et expert des sols, conseille aussi de commencer par observer le sol, le sous-sol et les plantes bio-indicatrices. Pour compléter ces observations, il recommande ensuite deffectuer une analyse de terre et du végétal (analyses de potentiel glucidique, dazote, de phosphore et doligo-éléments dans les sarments ou dans les pétioles), voire du vin (équilibre des moûts) pour avoir une analyse complète du système sol-vigne-vin. Il reste ensuite à élaborer une stratégie de fertilisation adaptée. Pour une vigne équilibrée, Guillaume Paire conseille une fertilisation de fond à lautomne (fumier sec et très composté) et des apports qui se minéralisent plus vite au printemps (fumier frais). Deux témoignages de viticulteurs viennent compléter ces conseils. Lun est en bio (Nicolas Maillet) et les autres en biodynamie (Ludovic Bonnelle et Magali Tissot).
Foin de luzerne, paille et compost végétal : Des paillages organiques pour limiter intrants et plastiques
Marion COISNE, AuteurDepuis 2018, dans le cadre du projet Copreau (Couverts végétaux pour préserver la ressource en eau), le Grab dAvignon mène des essais pour comparer les impacts de plusieurs paillages organiques sur différents légumes, en maraîchage bio diversifié. En 2018 et 2019, les essais ont porté sur la mise en place dun mulch de foin de luzerne en cultures dété sous abris. Les résultats ont montré une maîtrise quasi-totale des adventices. En revanche, le mulch a eu des impacts contrastés sur les rendements des différentes espèces de légumes. Le concombre, qui est une culture précoce, a été le plus pénalisé : avec un paillage organique, le sol se réchauffe moins vite quavec un paillage plastique (les cultures précoces sont donc pénalisées). Dautres espèces, comme la tomate, voient au contraire leur rendement augmenter : la minéralisation du foin de luzerne a compensé le retard des tomates au printemps. En 2020, un autre essai a comparé trois paillages (paille de graminées, foin de luzerne et compost de déchets verts) dans le but de diminuer les apports deau par irrigation. Pour linstant, les résultats ne sont pas encore disponibles. En parallèle, depuis 2019, dans le cadre dun autre projet, le Grab étudie aussi les impacts de deux composts de déchets verts sur la fertilité des sols.
Profil de sol à la fourche bêche : Savoir le réaliser et linterpréter
Frédérique ROSE, AuteurLe diagnostic à la fourche bêche est un outil simple et rapide pour évaluer la qualité et le fonctionnement de son sol. Vincent Masson, de la société de conseil et de distribution Biodynamie Services, décrit les grands principes de ce diagnostic et présente quelques questions fondamentales à se poser lorsque lon étudie un sol. Avant de se concentrer sur le sol lui-même, il est nécessaire dobserver la parcelle (diversité du couvert végétal...). Il est ensuite possible dextraire des mottes de terre à laide dune fourche bêche, à la fois dans les passages de roues du tracteur et en dehors de ces passages (il est important de choisir des zones avec des flores comparables). La manière dont les mottes sextraient apporte des informations : résistance pour les racines, bloc compact ou émietté... Les mottes peuvent ensuite être observées selon trois parties : superficielle (0-12 cm), médiane (12-25 cm) et profonde (25-40 cm). Il convient ensuite de faire appel aux sens : regarder la couleur, repérer la présence de vers de terre, de résidus de matière organique, apprécier la structure du sol via la forme des agrégats (aération du sol), évaluer la porosité (en cassant des mottes), la santé du sol (en sentant la terre), sa texture (test du boudin de terre), son humidité Un encart décrit un autre test : le test bêche. Ce dernier, développé par lIsara, permet ainsi un diagnostic de létat structural du sol.
Agriculture de conservation en agriculture biologique : utopie ou réalité ?
Sabrina BOURREL, AuteurCet article effectue un point sur la faisabilité et lintérêt de lagriculture de conservation en AB. Il a été rédigé à partir de la conférence sur lagriculture de conservation qui s'est tenue le 18 septembre 2019, à loccasion du salon Tech&Bio. Jean-François Vian (Isara) a présenté tout dabord les résultats dune étude concernant limpact du travail du sol sur l'activité biologique du sol. Les points-clés pour réussir un semis sous couvert ont ensuite été abordés via la présentation de Laura Vincent-Caboud (Isara). Enfin, Félix Noblia, exploitant bio en polyculture-élevage dans le Pays Basque et en agriculture de conservation, a témoigné sur ses essais visant à maîtriser les adventices grâce au semis sous couvert.
Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles
Manon RUFFY, AuteurLe GAB 85 propose des formations intitulées « Comprendre son sol pour optimiser ses pratiques agricoles ». Lobjectif est de revoir les bases de lagronomie et du fonctionnement du sol, ainsi que dacquérir des méthodes et des outils de diagnostic simples, afin de permettre aux agriculteurs dêtre plus autonomes pour observer et analyser un sol. Après avoir défini ce quest un sol, les caractéristiques des différents constituants du sol sont détaillées, ainsi que leurs impacts dun point de vue agronomique : roches mères, éléments passifs, éléments actifs, éléments minéraux, éléments organiques, humus stable, matières organiques fugitives (MOF). Des exemples de pratiques favorisant lhumification ou, au contraire, favorisant la minéralisation, sont également apportés. Une méthode est ensuite décrite, point par point, pour observer un sol : 1 - caractériser la roche mère (réserve en calcaire, dureté daltération, composition) ; 2 décrire le climat (lessivant ? minéralisant ?) ; 3 détailler la topographie de la parcelle et la circulation de leau (hydromorphe ? drainant ?) ; 4 réaliser un profil pédologique (texture, compaction, circulation de leau, développement racinaire ). Une série de tests est aussi proposée pour aider à caractériser un sol : test du « boudin » (argiles) ; alcool à 99 % (argiles à feuillet/vie microbienne) ; eau (lessivage) ; eau oxygénée (MOF) ; acide chlorhydrique (calcaire). Un encart est également réservé à lobservation de plantes bio-indicatrices.
Fonctionnement du sol : Le bon pH universel nexiste pas
Christophe FREBOURG, AuteurNombreux sont ceux qui pensent que le pH 7 est idéal pour le sol. Un pH inférieur étant généralement assimilé à un manque de calcium, les agriculteurs ont tendance à apporter des amendements calciques. Or, le pH est loin dêtre fixe et évolue dans le temps et dans les horizons. Il peut varier de 0,5 à 1,5 point en fonction des saisons et jusquà 3 points sur 2m de profondeur (niveau que le système racinaire peut atteindre). Dans son expertise, Christophe Frebourg, président de la société de conseil Frebourg agro-ressources, a mesuré le pH et a analysé la fertilité biologique des sols à six profondeurs différentes, jusquà 2m. La fertilité biologique est évaluée, dune part, par comptage des galeries de vers de terre qui exprime le coefficient daération du sol. Plus le coefficient est haut, plus la porosité et la gestion de leau par humification sont importantes. Dautre part, la fertilité biologique est évaluée par la compaction du sol (plus lhorizon a un aspect de semoule et une odeur de champignons, moins le sol est compacté et plus la vie peut se développer). En améliorant la fertilité biologique des sols, ces derniers ont tendance à améliorer leur PH et lécart entre les horizons à diminuer, ce qui est bénéfique pour lenracinement et la qualité de la plante. Améliorer la fertilité biologique des sols avec des méthodes respectueuses plutôt que de vouloir atteindre un pH 7 par amendement classique permet de garder les fonctions importantes du sol.
Gestion des Nématodes à galles en maraîchage sous abri
La plupart des plantes maraîchères sont sensibles à Meloidogyne spp. Ces derniers sont des nématodes à galles responsables dimportants dégâts en cultures maraîchères sous abris. Leur développement est généralement le reflet dun déséquilibre microbiologique du sol. Ils ne peuvent pas être éradiqués mais il est possible de les maintenir en dessous de leur seuil de nuisibilité. Pour cela, la prophylaxie doit être pratiquée toute lannée et à tous les niveaux de litinéraire technique. Des actions assainissantes (solarisation, couverts végétaux) peuvent être mises en place au moment de linterculture. Sur le long terme, il faut favoriser les pratiques améliorant lactivité biologique du sol. Cette fiche technique apporte des éléments permettant de connaître le stade dinfection dune parcelle via lIndice de Galle Racinaire (IGR) et des analyses en laboratoire. Elle détaille ensuite les éléments de prophylaxie à appliquer, ainsi que les différentes pratiques culturales possibles pour lutter contre les nématodes. Parmi ces méthodes, le texte se focalise plus particulièrement sur les effets de différents couverts : plantes pièges (sorgho fourrager), plantes de coupure (sorgho variété Jumbo) et plantes biofumigantes (moutarde).
Kinsey-Albrecht, léquilibre pour mieux produire
Xavier DELBECQUE, AuteurCertains viticulteurs français commencent à sintéresser à la méthode danalyse des sols Kinsey-Albrecht. Cette dernière est différente des méthodes habituelles puisquelle ne se base pas sur la quantité déléments contenus dans le sol, mais sur leur équilibre. Elle a été développée au milieu du XXème siècle par le chercheur américain William Albrecht. Ce dernier sest intéressé à léquilibre chimique des sols et sest rendu compte quil existait des ratios optimums. Son élève, Neil Kinsey, sest alors inspiré de ses travaux pour développer une méthode danalyse. Pour arriver à un équilibre idéal, la CEC doit contenir 68 % de calcium, 12 % de magnésium, 4 % de potassium, 1,5 % de sodium et 10 % dhydrogène. Le ratio calcium et magnésium est important, car il peut faire floculer ou rapprocher les feuillets dargile (ce qui influe notamment sur la quantité deau retenue dans le sol).
Oser sortir des modèles agronomiques
Jean HARZIG, AuteurOlivier Husson est agronome au Cirad. Son expérience en cultures tropicales, ainsi que ses recherches sur le sol et les plantes, lui ont permis denrichir sa palette danalyses agronomiques, en y incluant loutil Redox (réduction-oxydation). Pour lui, le pH, le potentiel Redox et la conductivité électrique constituent, de manière générale, trois paramètres essentiels à la santé. Concernant les plantes, il faut savoir que les champignons se développent en milieu acide oxydé, les virus en milieu basique oxydé et les bactéries en milieu basique réduit. Les risques de maladie sont donc considérablement abaissés en milieu acide réduit. Le potentiel Redox participe aussi (avec le pH) à équilibrer la nutrition de la plante. Une plante qui se développe sur un sol trop oxydé doit consacrer de lénergie pour se « désoxyder » et « désoxyder » son environnement (énergie quelle ne met pas au service de sa croissance). De plus, certains vétérinaires expliquent quun sol oxydé produit des plantes trop oxydées qui induisent des problèmes chez les animaux. Il est possible de transférer cette logique aux hommes. Il semble alors intéressant de maintenir les plantes dans un milieu équilibré. La matière organique, les macérations et les biostimulants peuvent être utilisés pour maintenir cet équilibre. Le Redox offre également de nouvelles pistes en matière de sélection variétale, de fertilisation et de protection des plantes.
La pratique de lAgriculture Biologique : Pourquoi cest compliqué, comment aborder les questionnements
Charles RAZONGLES, AuteurCharles Razongles est technicien bio depuis 1980. Il est également vice-président du Créabio et administrateur dÉrables 31. Dans cet article, dédié aux grandes cultures biologiques, il partage son expérience de terrain. Il commence par contextualiser les caractéristiques et les problèmes spécifiques liés à lAB : maîtriser lenherbement sur de grandes surfaces, pérenniser la fertilité des sols, accepter et gérer les risques. Il redéfinit également quelques notions sous « langle bio » : travail du sol, pression des adventices, désherbage manuel, fertilité du sol, repousses de la culture précédente. Il apporte ensuite des conseils techniques sur quatre leviers importants à maîtriser en bio : 1 - Lassolement et les rotations (importance de mettre en place une rotation longue incluant des prairies temporaires ou des jachères, gestion des repousses, réflexion sur lazote ) ; 2 - Le travail du sol (labourer ou non, travailler superficiellement le sol ) ; 3 - Les couverts végétaux (coûts, installation, destruction, choix des espèces, gestion des adventices, principales règles à respecter ) ; 4 - La lutte contre les adventices (rotations, pratiques culturales, dates des semis, qualité du lit de semences, combinaison doutils de désherbage, prophylaxie à la récolte ).
5 tests simples pour évaluer son sol : slip - slake - thé - bêche - pot de barber
Le sol est la base de la production agricole. Dans cette vidéo, Sandie MASSON (Agridea) présente cinq outils de diagnostic du sol qui sont à la fois simples et rapides pour l'agriculteur : La méthode du slip ; le slake-test ; la méthode des thés verts et rooibos ; le pot barber ; le test à la bêche. Toutes ces méthodes sont réalisables par tous et permettent d'observer et de comprendre le fonctionnement de son sol et son fonctionnement. Chaque méthode apporte des réponses dans un domaine précis. Certains tests démontreront la présence des auxiliaires de culture alors que d'autres estimeront plutôt la qualité de la dégradation de la matière organique et la vie du sol. In fine, l'ensemble de ces tests permettent de signaler une anomalie dans le fonctionnement de son sol ou encore de pouvoir se comparer entre voisins ou dans un groupe d'échanges afin d'améliorer ses connaissances et de favoriser la vie du sol.
Agriculture biologique, une approche scientifique
Lagriculture biologique est lart de cultiver les bactéries et les champignons en les nourrissant de matières organiques, pour aboutir à la mise à disposition des plantes de tous les minéraux nécessaires à lobtention de récoltes abondantes et saines. Ce livre décrit et explique le fonctionnement dun monde souterrain, en perpétuel mouvement, où animaux et végétaux, la plupart du temps microscopiques, se côtoient, se dévorent, sempoisonnent, sassocient, se livrent des guerres ethniques ou fratricides pour semparer de la nourriture disponible. Ils rejettent ainsi dans le sol des quantités de substances chimiques de plus en plus fines, des antibiotiques, des enzymes sous le commandement implacable des plantes qui orchestrent ces guerres telluriques pour leur seul bien-être. Ce livre est le résumé des nouvelles pratiques agricoles mises au point par les chercheurs et les agriculteurs pionniers depuis 40 ans. Il se veut pratique. Le lecteur est invité à entrer au cur des écosystèmes pour comprendre pourquoi la « vraie agriculture biologique » est simple. L'ouvrage présente les diverses applications de la biologie du sol à toutes les formes dagriculture : céréaliculture, maraîchage, viticulture, arboriculture, jardinage Dans la 2ème partie, par métier, lauteur montre comment chaque agriculteur peut concrètement améliorer ses pratiques de production et préparer lagriculture de demain.
Comprendre son sol pour raisonner la fertilisation
Véronique BARGAIN, AuteurIl est essentiel de connaître le fonctionnement de son sol et son état structural pour raisonner sa fertilisation. Cest pour cette raison que Jean-Pierre Scherer, pédologue et formateur, est intervenu lors d'une journée technique dans le cadre du groupe Dephy pomme de Poitou-Charentes. Selon lui, une analyse de sol est intéressante mais insuffisante pour raisonner la fertilisation : il faut connaître la structure de son sol pour pouvoir réfléchir aux apports. Après avoir décrit le processus de pédogénèse (formation dun sol), Jean-Pierre Scherer détaille comment le sol peut évoluer sur le long terme en fonction du climat et des pratiques. Il explique également lactivité des micro-organismes à léchelle dune année (minéralisation au printemps et humification à lautomne) et les répercussions que cela peut avoir sur les caractéristiques dun sol. Il décrit ensuite comment raisonner les apports suivant la capacité de fixation dun sol et les troubles que peuvent engendrer certaines carences dans son fonctionnement.
De la connaissance de la biologie des sols et de ses fonctions, à son pilotage : Quels enjeux sont associés à la biodiversité des sols ?
S. HÄTTENSCHWILLER, Auteur ; S. BARANTAL, Auteur ; P. GANAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2018La biodiversité des sols reste encore mal connue alors que sa diversité fonctionnelle affecte son fonctionnement. Ce diaporama a été réalisé dans le cadre dun carrefour de linnovation agronomique, qui s'est tenu en 2018, sur la biologie du sol et son pilotage. Dans un premier temps, cette présentation illustre limportance de la biodiversité dans le fonctionnement dun écosystème avant de se focaliser sur celle du sol. Les différents services écosystémiques rendus par les organismes et microorganismes vivant dans ce milieu sont ensuite expliqués, ainsi que le poids de la diversité fonctionnelle.
Dossier : Bois Raméal Fragmenté : Encore beaucoup daspects à défricher
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Anthony LE QUEMENER, Auteur ; Marie-Dominique GUIHARD, AuteurLe Bois Raméal Fragmenté (BRF) est une technique agronomique pour augmenter lactivité biologique du sol. Elle est connue depuis les années 70 mais reste peu répandue. Le BRF consiste à enfouir du bois fragmenté dans le sol, mais cette technique ne doit pas être effectuée de nimporte quelle manière, ni avec nimporte quel bois. Au Canada, des études ont montré que le diamètre du bois utilisé ne devait pas excéder 7 cm en raison de laugmentation du rapport C/N pour les diamètres supérieurs. Il est également recommandé de ne pas dépasser 15 à 20 % de résineux. Il est très compliqué de donner une composition type du BRF puisquelle est très variable. Lautre difficulté reste la ressource qui est assez faible, dautant plus que les recommandations dépandage sont importantes : entre 100 et 200 m3/ha (soit 25 à 80 t/ha selon la composition). Le BRF est également connu pour provoquer une faim dazote sur les cultures. Des études montrent quelle nest que temporaire (uniquement lannée qui suit lépandage) et quelle peut être gérée par des apports complémentaires de matière organique libératrice dazote. Victor Leforestier, agriculteur en Seine-Maritime, témoigne de lutilisation quil fait du BRF et de sa réflexion globale damélioration de la fertilité de ses sols. Il a fait le choix de déchiqueter les branches plutôt que de les hacher et envisage de les composter avec du fumier.