Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (347)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Pâturage d'hiver pour tous
Cet article apporte quelques conseils pour optimiser le pâturage d'hiver. La principale règle est de poursuivre le pâturage tant que cela est possible. Cela permet des économies de fourrages et de concentrés mais est aussi bénéfique pour la repousse printanière, à condition de respecter le temps de repos des prairies (deux mois par paddock). L'auteur rappelle par ailleurs la parution d'outils d'aide à la gestion des prairies : le planning de pâturage 2014 et la première édition du Pâtur'agenda, réalisée dans le cadre du projet PraiFacE.
Quand la diversité des milieux devient un atout pour l'élevage
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurLa diversité des milieux peut être un atout en élevage de ruminants. Cela permet de diversifier les ressources alimentaires. De plus, des études ont montré que la diversité de la végétation stimulait l'envie de manger. Cependant, pour exploiter cette diversité, il faut favoriser chez les animaux un comportement alimentaire adapté. Si vous permettez un pâturage sur milieu diversifié (avec divers fourrages et des ligneux, par exemple) pour les jeunes animaux, ils pourront développer une meilleure capacité d'ingestion d'aliments divers. Néanmoins, si valoriser des ressources naturelles diversifiées constitue un atout pour l'éleveur, les pratiques de ces derniers peuvent impacter cette diversité. Des cycles courts d'exploitation de prairies (avant fructification) limitent la reproduction des plantes et donc impactent la pérennité des prairies. Des cycles rapides de pâturage favorisent des espèces productives mais peu aptes à faire du stock sur pied (dactyle, brome, RGA), d'où une ressource fourragère moins étalée dans l'année (comparé au carex, brachypode...). Les ligneux peuvent être des sources importantes d'alimentation mais, consommés trop souvent, ils vont développer une stratégie d'évitement en croissant plus haut. Des formations se font pour que les agriculteurs apprennent à exploiter et à renforcer la diversité des ressources alimentaires de leur exploitation.
Rentable ? Gérer le cheptel en régie
Guillaume PASQUIER, AuteurLe pâturage d'espaces naturels est particulièrement intéressant pour la conservation et l'enrichissement de la biodiversité. Pourtant, face à certaines situations de déprise agricole ou de terrains difficilement accessibles, il est parfois difficile de mobiliser les agriculteurs locaux. Pour répondre à ce type de besoin, le Conservatoire des espaces naturels de l'Isère (Cen) a mis en place une gestion d'un cheptel en régie pour le pâturage de zones de 20 à 25 ha à forte valeur patrimoniale. Le choix de l'espèce animale est déterminant et le Cen s'est tourné vers le cheval de Camargue pour sa résistance et sa docilité. Les enseignements et les évolutions de cette expérience, initiée en 1995, sont développés dans cet article. Économiquement, le choix du pâturage en régie s'avère deux fois moins coûteux que de faire appel à un prestataire pour la fauche.
Le système de pâturage influence le poids d'abattage et la qualité de la viande d'agneaux d'alpage
Helen WILLEMS, Auteur ; Cornel WERDER, Auteur ; Michael KREUZER, Auteur ; ET AL., AuteurEn Suisse, la régulation sur les contributions d'estivage (OCest) induit des paiements directs aux éleveurs en fonction du système de pâturage qu'ils mettent en place. Ainsi, le pâturage tournant est avantagé par rapport au pâturage permanent. Dans ce contexte, une équipe de chercheurs suisses s'est interrogé sur les impacts de ces deux modes de pâturage sur les performances d'engraissement et de qualité de la viande d'agneaux d'alpage. Pour les évaluer, cinquante-cinq agneaux de deux races suisses ont été engraissés sur un pâturage riche en nutriments et sur un pâturage pauvre en nutriments, eux-mêmes subdivisés en un pâturage tournant et un pâturage permanent. Alors que le gain moyen quotidien et le poids de carcasse ont surtout été influencés par le type de végétation disponible, le système de pâturage a influencé les performances en termes de gain de poids, de rendement carcasse et de conformation de la carcasse, mais aussi de qualité de la viande. Des résultats plus intéressants ont été obtenus en pâturage tournant.
Témoignages d'adaptations aux évolutions climatiques. Enseignements des pratiques pastorales : diversité et sécurités
Fabienne LAUNAY, Auteur ; D. GAUTIER, Auteur ; E. TCHAKERIAN, AuteurDans FOURRAGES (N° 214 - Changement climatique, prairies et systèmes fourragers Juin 2013) / p. 145-148 (4)Face à des aléas climatiques (généralement sécheresse) importants, en intensité et en fréquence, les systèmes d'élevages pastoraux méditerranéens ont dû s'adapter : les éleveurs ont intégré, au sein de leurs systèmes fourragers, diverses réponses alternatives (et parfois innovantes) qu'il est utile d'analyser. Loin d'être un handicap, la diversité des surfaces pastorales d'une exploitation assure une ressource alimentaire diversifiée et plus étalée dans le temps. Malgré la faible production ou valeur alimentaire de certaines espèces, les milieux "fermés" (landes et bois) peuvent assurer une alimentation en été alors que la croissance de l'herbe des prairies est nulle. La diversité naturelle des couverts peut être complétée par les techniques de gestion des surfaces (déprimage ou étêtage des graminées, report de stocks sur pied). Il existe aussi plusieurs types de sécurités liés à la gestion des surfaces ou du troupeau. Grâce à la programmation d'une chaîne de pâturage sécurisée, les systèmes pastoraux peuvent ainsi anticiper et s'affranchir le plus possible des fréquents aléas climatiques.
Adapter son système
Face à la répétition de périodes de sécheresse, Mickaël Lepage, éleveur laitier en Mayenne, décrit brièvement les adaptations qu'il a mises en place dans son système herbager : augmentation des stocks de sécurité, chargement limité, implantation de luzerne et avancée de la période de vêlage. Une partie de l'article est consacrée au sainfoin. D'autres pratiques pour s'adapter aux sécheresses sont également présentées : mise en place de mélanges céréaliers, de betterave, etc.
L'ancrage du produit au terroir par la diversité des pratiques agropastorales et des territoires : analyse exploratoire dans les systèmes caprins de l'AOP Pélardon
M. NAPOLEONE, Auteur ; Emmanuelle GENEVET, Auteur ; Bruno MARTIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 297-306 (10)Cet article propose une démarche visant à qualifier la diversité des pratiques agropastorales, des milieux et des territoires utilisés par des élevages caprins afin d'identifier, ou d'établir, un lien entre ces ressources et le produit. Pour cela, les auteurs s'appuient sur l'AOP Pélardon et étudient la diversité des milieux utilisés, les modes de conduite agropastoraux mis en place pour les valoriser, et les composés aromatiques (terpènes) présents dans les fromages AOP Pélardon. Ainsi, des liens entre pratiques d'élevage et caractéristiques des produits pourraient être identifiés et une telle démarche pourrait contribuer à la production de savoirs partagés et au débat sur la caractérisation de l'ancrage au terroir.
Changement de système fourrager en élevage caprin : du maïs ensilage au pâturage
Claire MIMAULT, Auteur ; Agathe BONNES, AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 275-278 (4)Tiffany et Jérémie Errien sont deux jeunes éleveurs, non-issus du milieu agricole, qui se sont installés en 2009 sur une exploitation caprine du Maine-et-Loire après un an de contrat de parrainage. Pour des raisons économiques et personnelles, ils ont fait le choix de réorienter le système qu'ils ont repris, axé jusque là sur une ration à base de maïs ensilage, vers le pâturage. Les objectifs sont d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau et de réduire les charges. Ainsi, des prairies multispécifiques ont été implantées et la part des concentrés a diminué, tout en maintenant le niveau de production grâce à l'amélioration génétique et à la qualité de la ration. A l'avenir, le couple d'éleveurs souhaite atteindre complètement l'autonomie en céréales et en fourrages et tendre vers l'autonomie protéique. Une conversion à l'agriculture biologique est également programmée.
Concilier environnement et production
Muriel TICHIT, Auteur ; Danièle MAGDA, Auteur ; D. DURANT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2012Lors des 19èmes « Rencontres Recherches Ruminants », tenues en décembre 2012, dix-huit études étaient consacrées à la thématique « Concilier environnement et production ». Les sujets abordés dans ces articles ou affiches concernent : - les performances économiques et environnementales des exploitations (en élevages bovins et ovins) ; - la diversité et la biodiversité dans les systèmes d'élevage (pâturage tournant et préservation des insectes prairiaux, durabilité des élevages bovins laitiers ) ; - les gaz à effet de serre et la gestion des flux d'azote ainsi que d'autres types de pollution d'origine agricole, notamment celle provoquant des « marées vertes ». Alors que trois de ces études se sont intéressées en partie aux systèmes d'élevage biologiques (« Analyse environnementale multicritères et voies d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) des systèmes d'exploitation bovins lait », « Economies d'échelle et économies de gamme en production laitière. Analyse technico-économique et environnementale des exploitations de polyculture-élevage françaises », « Les flux d'azote en élevage de ruminants »), une étude réalisée dans le cadre du projet CedABio était consacrée spécifiquement aux évaluations et aux comparaisons des performances environnementales, économiques et sociales des systèmes bovins biologiques et conventionnels.
Conservation des pâturages boisés du Jura : défis climatiques et agro-politiques
Alexandre BUTTLER, Auteur ; Konstantin GAVAZOV, Auteur ; Alexander PERINGER, Auteur ; ET AL., AuteurÉcosystèmes façonnés par l'homme, les pâturages boisés du Jura offrent une double production de fourrages et de bois. Ces milieux sont également pourvoyeurs de services écosystémiques, en lien avec l'environnement (purification de l'eau ) ou les loisirs (paysages attractifs). Aujourd'hui, ils sont soumis à deux facteurs de changement importants qui pourraient influencer leur équilibre et leur gestion : le réchauffement climatique et les politiques agricoles, notamment la réforme agraire (PA 14-17). Afin d'en évaluer les conséquences, une expérience de transplantation de mésocosmes et l'utilisation de modèles de simulation ont été mises en place. Les résultats obtenus suggèrent que le réchauffement climatique induira une diminution de la production fourragère en milieux non-boisés, mais un maintien de celle-ci en milieux boisés. Par ailleurs, la réforme agraire PA 14-17 devrait favoriser l'extensification de la pâture pouvant induire une fermeture des paysages.
Construire des outils en partenariat entre Recherche et Développement. Le diagnostic des pratiques fourragères en zone fromagère AOP du Massif central
Jean-Pierre THEAU, Auteur ; Christophe CHABALIER, Auteur ; Mathilde PIQUET, Auteur ; ET AL., AuteurL'utilisation croissante de l'herbe dans les rations des animaux d'élevage du Massif central, en lien avec l'évolution des cahiers des charges des fromages AOP, va nécessiter de nouveaux outils de diagnostic des pratiques fourragères. Dans le cadre du programme Casdar Prairies AOP, une démarche de co-construction d'outil a été initiée entre les acteurs de la Recherche et ceux du Développement. Dans cet article, la méthodologie utilisée est décrite. L'outil construit devrait permettre de faciliter les échanges de connaissances et d'expériences entre conseillers et éleveurs.
Dossier L'élevage en zone humide : L'élevage, élément de patrimoine des zones humides
P. BAZIN, Auteur ; Xavier POUX, AuteurLe pâturage et la fauche sont les deux principales voies de valorisation des prairies humides. Les systèmes en prairie humide souffrent du manque de recherche et de développement dédiés et de la faible valorisation de leurs produits. Pourtant, les atouts à valoriser sont nombreux : modes de production naturels, typicité, contribution au maintien d'écosystèmes utiles, etc. Les manades du pourtour méditerranéen et les moutons des prés-salés en sont de bons exemples. En zone humide, la pression foncière est moindre, ce qui est favorable à l'élevage extensif. L'élevage en zone humide est surtout un outil de gestion et de protection de ces territoires. L'agriculture à haute valeur environnementale (HVN) présente aussi un intérêt en zone humide : cette agriculture porte une attention particulière aux relations entre agriculture et biodiversité. La création d'un cadre d'action global favorable à la biodiversité et à l'agriculture extensive serait souhaitable et serait bénéfique pour la conservation des zones humides.
Dossier : Gestion du pâturage : Le pâturage, une technique de précision
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurDans ce dossier, différents exemples mettent en évidence l'intérêt d'un pâturage bien pensé et bien mené : - Objectif autonomie alimentaire : À la ferme des Bordes dans l'Indre (une partie du domaine conduite en bio) ; - Le pâturage tournant est un jeu d'enfant : Chez Hugues Doumazane en Corrèze ; - La "méthode Pochon" adaptée aux Limousines et aux aléas climatiques : Chez Jean-Marie Morand en Charente ; - Le pâturage à la néo-zélandaise fonctionne très bien : Chez Sylvain Vilatte dans la Sarthe. Le dossier est parsemé d'avis d'experts, de points sur les caractéristiques des exploitations, des règles à respecter en pâturage tournant, de principes de gestion du pâturage..., ainsi que de témoignages complémentaires (Philippe Auvillain, éleveur à Méasnes dans la Creuse, Michel Vayssière, éleveur à Saint-Julien-aux-Bois en Corrèze).
Dossier Lélevage en zone humide : Accompagnement, développement et alternatives
ZONES HUMIDES INFOS, Auteur ; Boris SALLAUD, Auteur ; Mario KLESCZEWSKI, Auteur ; ET AL., AuteurPour compenser les difficultés de l'handicap naturel des zones humides, les agriculteurs font appel à diverses solutions : faire reconnaître leurs pratiques et promouvoir l'image de leur élevage, valoriser leur production par une AOC, la certification en agriculture biologique ou la vente directe, choisir des races adaptées, etc. Certains sont inquiets de l'avenir de l'élevage en zone humide. Celui-ci pourrait être soutenu par un rallongement de la durée des MAE, une facilitation de l'accès au foncier ou une simplification des contraintes administratives. Plusieurs exemples de gestion locale des zones humides en lien avec l'élevage extensif sont présentés : gestion collective des marais, soutien d'exploitations biologiques respectueuses des ressources, intégration des zones humides dans le système fourrager, etc. Au niveau national, une convention sur l'agriculture en zone humide a été signée en 2011 entre l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA) et le Ministère chargé de l'Environnement.
Elevage en zone humide : Des contraintes particulières
Christophe ROSSIGNOL, Auteur ; Christophe CHARTIER, Auteur ; Jonathan THIERY-COLLET, Auteur ; ET AL., AuteurL'élevage en zone humide, surtout bovin, reste une activité majeure pour la valorisation économique de ces territoires et pour leur conservation. Néanmoins, divers contraintes et défis sont à prendre en compte. C'est ce que montrent les différents articles repris dans ce dossier. Tout d'abord, il faut mettre en place une gestion raisonnée du pâturage qui permettra de maîtriser les risques sanitaires importants, notamment parasitaires, liés à ces zones. La démarche proposée est de ne pas chercher à éradiquer les parasites mais d'atteindre un équilibre hôte-parasite. D'autres contraintes sont à prendre en compte : la gestion des niveaux d'eau qui doit tenir compte de divers besoins, dont ceux de l'élevage, la conservation de la biodiversité ou encore la « compétition » qui peut exister entre sylviculture et élevage. En effet, sur certains territoires, la priorité a été donnée à la filière bois, amenant à des impacts négatifs sur la biodiversité ou sur l'eau. Or, le retour de parcelles forestières en prairies est parfois difficile, notamment pour des raisons administratives. Cela soulève la question de la place de l'agriculteur, qui doit être vu comme un partenaire à part entière pour la gestion de ces zones humides. Ceci explique notamment les actions de l'État pour favoriser une recherche agronomique visant à développer des solutions innovantes pour des élevages viables économiquement et écologiquement en zones humides.