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![]() PRAIRIE A FLORE VARIEE
Commentaire :
depuis 07/2018
Synonyme(s)PRAIRIE COMPLEXE |


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12 ans d'essais à Thorigné d'Anjou : La flore variée sied aux prairies ; Comment gérer les rumex dans les prairies ? : "On s'attaque à un géant" ; Gaec Perrault, dans le Maine-et-Loire : 27 ans d'expérience en prairies multi-espèces (Dossier : Optimiser les prairies)
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans le cadre d'un dossier « Optimiser les prairies », l'auteur a réalisé trois articles sur les prairies temporaires multi-espèces, encore dites à flore variée, et sur la gestion du rumex dans les prairies en AB. Les deux articles sur les prairies à flore variée présentent, l'un, l'expérience de 12 ans dans ce domaine de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, et l'autre, le témoignage d'un GAEC situé aussi en Maine-et-Loire, en cours de conversion, mais « utilisateur » de ce type de prairies depuis 27 ans. Ces articles, tout en présentant les principaux avantages de ces prairies (adaptation aux aléas climatiques, rendement important en fourrage, meilleure ingestibilité, bonne valeur nutritive ) donnent aussi des exemples de mélanges de fauche et/ou de pâture. L'article sur le rumex propose des axes d'intervention pour lutter contre cette plante très difficile à contrôler. Trois modes d'intervention sont possibles à ce jour : le maintien d'un gazon dense et ferme, le pâturage précoce et le désherbage mécanique. La lutte biologique reste peu satisfaisante.
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Accroître la diversité spécifique des prairies en élevage bovin laitier permet de valoriser plus d'herbe et de produire plus de lait par hectare
R. DELAGARDE, Auteur ; Ana-Isabel ROCA FERNANDEZ, Auteur ; L. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie alimentaire). Deux années d'expérimentation ont permis de comparer la production d'herbe, la valorisation de l'herbe et la production laitière des vaches laitières au pâturage sur 4 types de prairies comportant de 1 à 5 espèces en mélange (ray-grass anglais, trèfle blanc, trèfle violet, chicorée et fétuque élevée). L'essai a été réalisé sur 8,7 ha répartis en 4 blocs, avec une fertilisation minérale azotée de 75 kg N/ha/an par traitement. Le climat des 2 années a été favorable à la croissance de l'herbe, notamment en début d'été. Treize cycles de pâturage ont été réalisés, avec le même calendrier pour tous les traitements, et une quantité d'herbe offerte de 22 kg MS/vache/jour au-dessus de 3 cm (pâturage sévère). La quantité d'herbe valorisée a été estimée par deux méthodes indépendantes, l'une basée sur l'herbe (hauteurs et densité), l'autre sur l'animal (journées de pâturage et ingestion individuelle par marqueur). En moyenne, la quantité d'herbe valorisée a varié de 11,2 à 15,1 t MS/ha/an selon la méthode et le traitement, avec une valorisation moyenne supérieure de 1,5 t MS/ha/an sur les prairies d'association et de mélange que sur les prairies de ray-grass pur. Cette étude renforce l'idée qu'une forte autonomie alimentaire est possible en système laitier bovin pâturé bien conduit et montre l'intérêt des prairies multi-spécifiques pour accroître la production laitière par hectare.
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Actualité technique
TECHNI BIO, AuteurIl s'agit, dans cet article, de la première partie des résumés issus des conférences du Rendez-vous Tech&Bio 2010 des éleveurs de l'Ouest. Le résumé des conférences est scindé en trois thèmes : - Thème 1, Le sol et les cultures : "Les rotations au service de l'azote, composer avec les fondamentaux" ; "Gestion des rumex et chardons en prairies et en cultures" ; "Gestion de la matière organique : comment et pourquoi la composter" ; - Thème 2, Les animaux : "Approche globale du système d'élevage" ; "Prairies à flore variée, des prairies à usages multiples" ; - Thème 3, Les marchés : "Filière porcs bio, une filière jeune en recherche d'équilibre" ; "Filières viandes bovines bio" ; "Filières volailles bio".
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Actualité technique : Produire du lait biologique l'hiver, priorité à la qualité de l'herbe récoltée au printemps
TECHNI BIO, AuteurLes exploitations laitières biologiques ont généralement plus de 85% de leur surface fourragère en herbe. Le nouveau cahier des charges européen, qui laisse plus de latitude dans l'ajustement de son rationnement (et donc dans son assolement) ne devrait pas remettre en cause cette place prépondérante de l'herbe dans les systèmes laitiers bio. La valorisation des surfaces importantes en herbe se fait en priorité par le pâturage. Néanmoins, avec 60 à 80 ares d'herbe par UGB, voire plus, au moins la moitié des surfaces en herbe doit être récoltée, au moins une fois dans l'année. Ainsi, les stocks d'herbe constituent plus de 60% de la ration hivernale des bovins laitiers, y compris des vaches laitières. Leur qualité détermine alors le potentiel de production maximal hivernal. L'article revient sur le faible taux d'azote de l'herbe fauchée (qui pénalise la production laitière hivernale) et sur les moyens à mettre en oeuvre pour limiter ce déficit azoté hivernal (récolte de l'herbe avant épiaison, présence des légumineuses dans les compositions prairiales).
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Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
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Adapter sa production fourragère aux nouvelles donnes climatiques
ATOUT TREFLE (L'), AuteurCet article rapporte quelques éléments évoqués lors de la rencontre organisée en mars 2008 par l'Association Française pour la Production Fourragère sur les pistes d'adaptations envisageables en élevage pour faire face aux changements climatiques. Si la France n'est pas menacée d'aridité, les épisodes de sécheresses estivales s'y font plus fréquents et rendent les systèmes d'élevage plus vulnérables. Ceux basés sur l'herbe le sont particulièrement, du fait de la forte saisonnalité de la production. Cette dernière devrait devenir plus importante au printemps et à l'automne du fait d'hivers plus arrosés et doux, mais très aléatoire en été. L'adaptation passe avant tout, selon Gilles Lemaire de l'Inra de Lusignan, par la baisse du chargement et un changement des pratiques de pâturage. Ce dernier pourrait s'étaler et les stocks être réservés aux périodes de sécheresse. La culture de céréales ensilées immatures, de luzerne ou encore de sorgho grain ensilé constituent aussi des voies d'adaptation à explorer. Divers intervenants ont souligné l'intérêt des prairies multi-espèces en conditions de sécheresse estivale. Il faut aussi compter sur l'amélioration génétique des plantes fourragères vers une plus grande résistance à la sécheresse. Les principales règles de conduite adoptées au GAEC Ursule pour s'adapter aux étés rudes, et qui lui permettent une autonomie alimentaire totale en élevage bovin, sont détaillées. Elles consistent à : - utiliser des associations qui tolèrent mieux la sécheresse ; - profiter au maximum de la pousse de printemps ; - diversifier les productions végétales.
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Adapter ses espèces à la parcelle
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurPatrice Pierre est conseiller prairie à la Chambre d'agriculture de Mayenne et Maine-et-Loire. Pour lui, le choix des espèces et des variétés doit se faire parcelle par parcelle. Il faut associer trois grandes familles de plantes : celles qui font la production, celles qui apportent la qualité du fourrage et celles qui comblent les vides. Il rappelle que les prairies multi-espèces produisent plus qu'une association Ray Grass Anglais / Trèfle blanc. Certaines espèces sont intéressantes comme la fétuque élevée mais leur appétence est limitée. Le dactyle et le trèfle violet sont assez envahissants. Un tableau propose des mélanges d'espèces à choisir selon le type de sol de la parcelle et la destination principale. Des essais ont été menés sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou pour évaluer l'intérêt de l'apport de calcaire. Il semble que les légumineuses sont favorisées par un apport annuel de lithothamne. Une prairie a tendance à s'acidifier dans les premiers centimètres, avec des pH parfois en dessous de 5. L'aération de la prairie par un outil mécanique ne devrait intervenir qu'en dernier recours.
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Agriculture biologique : Mélibio, un programme pour développer les prairies à flore variée
Sandrine VIGUIÉ, AuteurAvec des aléas climatiques de plus en plus présents, les prairies semées avec des mélanges complexes (ou prairies à flore variée) semblent plus performantes que les associations simples. Reste à savoir quoi semer et comment. Débuté en 2010, le projet Mélibio, porté par le Pôle AB Massif Central et financé dans le cadre de la Convention Massif Central, vise à répondre à ces questions. Ainsi, 46 exploitations bio issues de sept départements du Massif Central ont été enquêtées en 2011 pour mieux connaître les pratiques des agriculteurs, mais aussi les questions qu'ils se posent en la matière. Parmi les principaux résultats, notons la prédominance du semis de printemps, le large recours au semis en ligne, ou encore le roulage systématique. Les mélanges semés comptent en général 5 à 7 espèces, mais l'enquête met en lumière un manque d'accompagnement pour la conception de leurs mélanges, d'où une utilisation massive des mélanges du commerce. Dans le cadre de Mélibio, un logiciel d'aide à la conception de mélanges prairiaux est développé : Capflor. Il doit permettre de faire des propositions, à chaque agriculteur, de mélanges adaptés à ses contraintes et à ses objectifs de production. Des groupes d'agriculteurs ont été sollicités afin de co-construire avec eux l'outil, en particulier son interphase. En parallèle, la phase d'essais pour valider le logiciel a été lancée. Deux essais suivis par la Chambre d'agriculture de l'Aveyron ont été menés chez des agriculteurs. Le but est de comparer la proposition de Capflor à un mélange habituellement utilisé par l'exploitant. Ces essais sont aussi des supports pour des visites "bout de champ".
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Agronomie - Fiche n° 8 : Les prairies multi-espèces en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 8 : Les prairies multi-espèces en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Elle présente les atouts des prairies multi-espèces pour la conduite autonome d'élevage en agriculture biologique.
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Alimentation animale : Tendre vers l'autonomie alimentaire, un enjeu fort en Rhône-Alpes
Chantal BONZON, AuteurLa recherche d'une meilleure autonomie alimentaire en élevage est un enjeu majeur, en particulier en Rhône-Alpes, région qui a mis en place un dispositif « autonomie alimentaire régionale ». Les agriculteurs adhérents peuvent bénéficier d'un diagnostic sur les points forts et faibles de leur exploitation et sur les pistes d'amélioration, mais aussi des aides à l'assolement (mise en place de cultures protéiques) ou encore aux clôtures pour renforcer le pâturage. Bon nombre d'agriculteurs se sont engagés dans cette démarche avec l'appui de conseillers, en particulier dans la Drôme. Toutes les filières ruminants sont concernées et les essais et expériences de chacun sont capitalisés et diffusés. Ainsi, méteil et prairies multi-espèces (notamment avec le mélange St Marcellin, bien adapté au contexte local) se développent, comme le montrent les divers témoignages présentés dans l'article.
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André Paulin : Accroître la souplesse de mon système par les prairies à flore variée
André Paulin est installé en polyculture élevage bio, avec deux associés, à Puygouzon (81), sur 192 ha de SAU, avec des vaches laitières et allaitantes. La surface cultivée est principalement consacrée à lherbe, avec des rotations longues. Dans cette vidéo, lexploitant explique ses choix en termes de variétés, de type et durée de rotation, ainsi quen conduite délevage (ses vaches laitières pâturent du 15 février au 15 novembre, voire au15 décembre). Des résultats chiffrés sont donnés, tels que la hausse de la matière organique sur les prairies alors que lexploitant na jamais mis dengrais organique. Les frais vétérinaires, pour 180 UGB, sont à 500 euros par an, ce qui est très faible. André Paulin, qui a des prairies temporaires et permanentes, dévoile certains de ses mélanges pour les prairies temporaires. Sur les prairies destinées à la fauche, il effectue un sur-semis de vesce et avoine en octobre pour augmenter le rendement à la coupe. Lexploitant fait aussi de laffouragement en herbe fraîche.
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Une année de pâturage à lEARL de Kerbabu
Cindy SCHRADER, AuteurÀ lEARL de Kerbabu, ferme située dans le Finistère, Élisabeth et Pascal Beuzit élèvent 62 vaches laitières. Ils apportent leur témoignage sur la gestion du pâturage durant lannée 2019. Comme ils ont vu que leurs vaches adoraient manger des plantes sur les talus, voire des orties, ils ont décidé dimplanter une « prairie pharmacie ». Ils lont semée par bandes de six mètres dans six paddocks différents (lobjectif est de laisser aux vaches le choix de manger ou non les espèces de cette prairie multiflore). Ces bandes ont été implantées en avril sous couvert davoine. En plus du RGA diploïde, elles contiennent du lotier corniculé, de la centaurée noire, du plantain, de la chicorée, de la pimprenelle, de lachillée millefeuille, du trèfle hybride et de la luzelle. Ce mélange de prairie multiflore est vendu à 20 /kg. Il a été semé à 6,5 kg/ha et mélangé à 20 kg/ha de RGA diploïde.
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Autonomie alimentaire en élevage bovin viande biologique : 10 années d'observations
Pascale PELLETIER, Auteur ; Gérard BRANDON, Auteur ; Thierry FOUSSIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Afin de produire des références sur l'autonomie alimentaire des systèmes bovins allaitants et de définir les conditions d'atteinte de cette autonomie, une étude, menée sur la ferme expérimentale des Bordes et présentée lors des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011), a été mise en place depuis une dizaine d'années. Le troupeau, en système naisseur-engraisseur, est conduit en agriculture biologique avec pour objectifs l'autonomie alimentaire, mais également la valorisation des produits dans le circuit biologique (bufs de 38 mois). Malgré un chargement élevé pour la région (1,07 UGB/ha SAU), l'autonomie fourragère, élément clé de l'autonomie alimentaire globale, est atteinte 7 ans sur 9. Ceci est permis grâce à une bonne gestion du pâturage via l'outil Herbo-LIS® et grâce à 10 ha de prairies multiespèces productives, fauchées et pâturées. Une gestion à long terme du système est également essentielle. En effet, lors des bonnes années climatiques, il est important de constituer des stocks de fourrages en prévision d'années plus difficiles. L'autonomie en concentrés est plus difficile à atteindre, elle n'est en moyenne que de 85 % dans ce système.
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Autonomie des élevages : Expérimentation sur l'évaluation de mélanges de prairies à flore variée en élevages biologiques
Depuis fin 2016, dans le Lot, Bio 46 accompagne un groupe déleveurs dans la mise en place dessais de mélanges prairiaux à flore variée : 7 parcelles ont été implantées chez 5 éleveurs et suivies en 2017, en partenariat avec lINRA de Toulouse. Ce projet participe à lélaboration de loutil en ligne libre daccès Capflor®, outil daide à la décision qui visera à préconiser des mélanges prairiaux selon plusieurs critères. En 2018, une dizaine de nouvelles parcelles seront semées. Les mélanges sont définis en fonction des conditions pédoclimatiques, des caractéristiques physiques et chimiques de la parcelle (texture, pH, réserve en eau, fertilisation), et des besoins de léleveur. Ces mélanges associent en général une dizaine despèces (graminées, légumineuses, mais aussi plantain et chicorée) dont la place au sein de la prairie va évoluer au cours du temps : espèces dimplantation rapide, espèces de production (2 à 5 ans), espèces de fond prairial. L'évolution de la composition botanique, la souplesse d'utilisation pour l'éleveur et la production (quantité et qualité) sont évaluées par des suivis de parcelles.
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L'autonomie en protéine : Quelles stratégies adopter pour plus de durabilité ?
Mathieu CAREIL, AuteurEn élevage, réduire sa dépendance aux achats de protéines contribue à renforcer les résultats économiques d'une exploitation et à augmenter sa résistance aux aléas. Pour plus d'autonomie protéique, divers leviers sont mobilisables, en fonction des atouts et contraintes de chaque système : adapter son chargement (ne pas chercher à produire à tout prix), optimiser le pâturage, développer les prairies à flore variée riches en légumineuses, renforcer l'ensilage d'herbe et sa diversité (ex : les ensilages précoces plus riches en protéines, les ensilages plus tardifs équilibrés en énergie et protéines), avoir des stocks de foins de qualité et eux aussi diversifiés. Il est aussi possible de mobiliser divers types de fourrages verts comme certaines prairies en hiver sur sol portant ou des dérobées riches en protéines (colza, chou ). Par ailleurs, divers protéagineux peuvent être autoproduits, comme le lupin, la féverole ou encore les pois fourragers. La diversité des ressources alimentaires permet de répondre à ce besoin d'autonomie en protéines tout en renforçant la résilience du système.