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PRAIRIE A FLORE VARIEE
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depuis 07/2018
Synonyme(s)PRAIRIE COMPLEXE |
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André Paulin : Accroître la souplesse de mon système par les prairies à flore variée
André Paulin est installé en polyculture élevage bio, avec deux associés, à Puygouzon (81), sur 192 ha de SAU, avec des vaches laitières et allaitantes. La surface cultivée est principalement consacrée à lherbe, avec des rotations longues. Dans cette vidéo, lexploitant explique ses choix en termes de variétés, de type et durée de rotation, ainsi quen conduite délevage (ses vaches laitières pâturent du 15 février au 15 novembre, voire au15 décembre). Des résultats chiffrés sont donnés, tels que la hausse de la matière organique sur les prairies alors que lexploitant na jamais mis dengrais organique. Les frais vétérinaires, pour 180 UGB, sont à 500 euros par an, ce qui est très faible. André Paulin, qui a des prairies temporaires et permanentes, dévoile certains de ses mélanges pour les prairies temporaires. Sur les prairies destinées à la fauche, il effectue un sur-semis de vesce et avoine en octobre pour augmenter le rendement à la coupe. Lexploitant fait aussi de laffouragement en herbe fraîche.
Avoir des prairies durables et pérennes : comment ?
Pauline USSON, AuteurPatrice Pierre, spécialiste en production de fourrages, pâturage et prairies, présente les travaux menés par lInstitut de lÉlevage sur la durabilité et la pérennité des prairies. Tout dabord, le semis dautomne, sous couvert de mélange céréalier, semble permettre une meilleure implantation quun semis de printemps. Ensuite, le choix des espèces et des variétés est un levier important, permettant de constituer un mélange adapté aux conditions de lexploitation. Il est conseillé de réaliser un mélange de 6/7 espèces selon leurs fonctions et les attentes de léleveur. Le site internet www.herbe-book.org référence toutes les informations nécessaires sur les différentes variétés, à destination de tous les professionnels de la prairie. De plus, la gestion de la fumure et des amendements est une clé dans la gestion des prairies. Patrice Pierre conseille un apport dazote « rapide » au printemps, type lisier, pour favoriser la pousse et un apport dazote « lent » à lautomne, type fumier vieilli ou composté. Enfin, lerreur à éviter pour ne pas pénaliser la pérennité de la prairie est le surpâturage estival qui risquerait de déséquilibrer la prairie car certaines espèces ne poussent plus au-dessus de 25°C et pourraient disparaître.
En bio, lautonomie en concentré prime sur lautonomie fourragère
Costie PRUILH, AuteurLe suivi en Rhône-Alpes de 23 systèmes en bovins lait biologiques, en zone de plaine ou de montagne, avec des niveaux dintensification variables, ou encore avec ou sans séchage en grange, a permis didentifier divers éléments de succès, communs à tous ces systèmes. Le levier de succès majeur est lefficacité du système fourrager. Il est essentiel de bien adapter son système au potentiel pédoclimatique de son exploitation et à ses surfaces disponibles. Il faut rechercher le meilleur optimum et non vouloir maximiser absolument sa productivité, et viser un système durable, avec des coûts limités. Au niveau technique, il est essentiel de réussir son pâturage, notamment davril à novembre. Vu le prix dachat des aliments en AB, il est aussi important de rechercher lautonomie en concentrés ou encore en paille. Pour ce faire, avoir des céréales et des méteils dans ses rotations présente divers atouts. Il faut enfin laisser une large place aux légumineuses sur la ferme, via notamment les prairies multiespèces.
Cahier technique : Polyculture-élevage
Elodie BETENCOURT, Auteur ; Christel NAYET, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur | PARIS (9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : APCA (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture) | 2017Utiliser moins d'intrants sur mon exploitation ? Gagner en autonomie sur ma ferme ? Travailler sur la prévention pour la santé de mon troupeau ? Ce document, réalisé en amont du Salon Tech & Bio 2017 par les Chambres d'Agriculture, rassemble des témoignages d'agriculteurs et des avis de techniciens agricoles qui mettent déjà en uvre des solutions alternatives à l'utilisation des produits phytosanitaires. Au-delà, c'est aussi la question de lautonomie du système qui est interrogée.
Caprin lait : intérêt et faisabilité dun projet de séchage en grange : Témoignage : Nathaël et Audrey Reboulet, éleveurs bio à Desaignes (07)
Rémi MASQUELIER, AuteurNathaël et Audrey Reboulet élèvent, en GAEC, 80 chèvres laitières bio et transforment le lait en picodons vendus en circuits courts (marchés et magasins de producteurs à Valence et Grenoble principalement). La ferme est située dans les pentes au-dessus de Lamastre et de la vallée du Doux (07), sur un secteur ayant un sous-sol acide, et très humide. Les prés humides ont un bon potentiel, mais ne sont pas valorisés. Les éleveurs ont entamé une réflexion sur lintérêt de développer une unité de séchage de foin en grange. Au fur et à mesure des rencontres et des réflexions, la pertinence de ce choix sest affirmée et la décision a été prise lorsquils ont eu lopportunité dacquérir 14 ha supplémentaires. Nathaël et Audrey partagent leur réflexion et les rations envisagées, ainsi que les actions déjà mises en place et les investissements réalisés. Ils sont encore à létape du prévisionnel, linconnue viendra de la qualité du fourrage quils réussiront à produire. Ladhésion au contrôle laitier leur permettra de mesurer les performances du système en adaptant la ration à la valeur du fourrage et en améliorant la sélection des chevrettes de renouvellement. Pour les deux associés, les intérêts du séchage en grange recensés sont dordres économique (moins dachats de concentrés), philosophique (valorisation des ressources herbagères importantes de la ferme), et qualitatif (le goût des produits sera amélioré, avec une part de fourrages augmentée dans la ration par rapport au pourcentage de concentrés, et, par ailleurs, une meilleure conservation des arômes des fourrages qui se retranscrira dans le lait).
Estimer le rendement annuel d'une prairie sans mesurer la hauteur d'herbe ; La prairie peut aussi être une "pharmacie"
Sophie BOURGEOIS, AuteurCes deux articles abordent la productivité de la prairie, pour lun en termes de quantité, pour lautre en termes de flore. HerbValo est un outil permettant destimer la quantité dherbe valorisée par an et par parcelle et a été mis en place dans le cadre du RMT Prairies Demain. Cet outil a pour but daccompagner les éleveurs dans une recherche doptimisation des pratiques. Actuellement utilisable en format papier, une application web devrait être mise en place prochainement. Basé sur la capacité dingestion des animaux présents et sur leur temps de présence sur la parcelle, cet outil permet destimer la quantité dherbe valorisée (en MS) sans avoir à la mesurer. Le modèle présenté ici est celui mis en place pour les bovins allaitants, des modèles destinés aux éleveurs laitiers et caprins étant disponibles et un modèle ovin étant prévu. Le second article aborde la question des plantes sources de bienfaits pour la santé des animaux au pâturage (achillée millefeuille ). Les animaux ont la capacité de consommer spontanément des plantes bénéfiques pour leur santé mais, en prairie temporaire, les plantes intéressantes ne se retrouvent parfois quen bordure ou sur des talus. Pour pallier cela, un semencier du Royaume-Uni propose à la vente un mélange de 17 espèces destiné à améliorer la qualité du sol, réduire le déficit estival et apporter des plantes ayant un "intérêt santé".
Fermebioscopie : Un système de travail réfléchi et autonome
Bernard GOURAUD, Auteur ; Romain CLAVEL, AuteurProducteur de lait biologique depuis 1998, Bernard Gouraud, éleveur installé dans lAin, a réfléchi son système pour en renforcer la cohérence. Résultat : un système centré sur le pâturage, autonome (0% dachat daliments), limitation de la charge de travail, bonne santé du troupeau et bons résultats économiques. Ainsi, les 90 hectares de la SAU (dont 10 en céréales) accueillent un troupeau de 50 vaches laitières (croisement 3 voies Montbéliarde, Normande, Simmental), pour une production de 180 000 litres de lait vendus. Avec larrivée dun associé, le but est daugmenter la production (250 000 l par an) et de diversifier la production avec lintégration dun atelier ovins et dun second en poules pondeuses. Un système de vaches nourrices a été mis en place pour les veaux et lélevage des génisses de remplacement (3 génisses par vache). Plus aucun veau nest élevé au biberon. Pour valoriser au mieux la ressource herbe, les vêlages se font en deux périodes : mars-avril-mai et septembre-octobre-novembre. Depuis 2 ans, cet éleveur pratique le pâturage tournant dynamique sur tout son cheptel, avec des résultats satisfaisants. Les stocks de fourrages sont limités (séchage en grange), vue limportance donnée à la pâture. Les céréales produites ne sont destinées quà la ration hivernale. Les rotations sur les parcelles sont de 6 à 10 ans, avec des prairies temporaires à flore variée de 4 à 8 ans, suivies de 2 ans de céréales. La conduite des cultures a été aussi réfléchie afin de la simplifier au mieux.
Fermoscopie : Chez Germain Naud, place à l'herbe !
Mégane GUILLOU, AuteurGermain Naud sinstalle en élevage allaitant en janvier 2016 en reprenant une ferme de 75 ha avec 80 vaches charolaises, à Touarsais-Bouildroux en Vendée. En mai 2016, léleveur entame une conversion bio. Il décide dapporter plus dautonomie et d'augmenter la part de lherbe. Il diminue le nombre de vaches de moitié, toujours en vêlages trois ans groupés à l'automne, et stoppe latelier dengraissement des taurillons pour vendre ses mâles en broutards. Il réduit à 8,4 ha la surface cultivée en maïs, afin daugmenter la surface des prairies temporaires à 27,3 ha, réimplantées à base de mélanges multi-espèces. Des mélanges céréaliers pour la vente (blé-féverole) et pour lautoconsommation (triticale-pois-féverole) sont introduits. Aujourdhui, lautonomie en fourrages et en concentrés pour lengraissement des bovins est atteinte à 100 %. Six mois après, il installe le pâturage tournant dynamique (couloir de 40m de large), avec un système en fil avant-fil arrière formant des blocs de 1 000 mètres carrés. Prochainement, Germain envisage de monter à 50 le nombre de vêlages et de continuer à étendre ses prairies.
Gestion des prairies : Miser sur la longévité ! ; Témoignages d'éleveurs : Des prairies mieux valorisées
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans une interview, Loïc Madeline, responsable des thématiques agriculture biologique et production de fourrages à l'Institut de lÉlevage, apporte son expertise sur les prairies, élément essentiel des élevages biologiques. Les prairies permanentes, si elles sont généralement moins productives que les prairies temporaires, présentent moins de risques : l'agriculteur connaît leur potentiel, la végétation bien en place permet de mieux gérer les adventices, etc. De plus, ces couverts permanents sont économiquement intéressants. Concernant les prairies temporaires, l'expert apporte quelques conseils pour favoriser un bon démarrage. Sont également abordées les questions de la spécialisation des prairies (fauche, pâture, mixte), des mélanges multi-espèces, dont la diversité floristique garantit une meilleure résilience aux aléas, et de l'entretien des prairies. Dans une seconde partie, trois éleveurs témoignent sur leurs pratiques de gestion des prairies : à la ferme de la Terrasse dans le Puy-de-Dôme, chez Franck Leboulanger dans le Calvados, et au Gaec de l'Herbage en Loire-Atlantique.
Guide technique 2017 : Aléas climatiques : Comment s'adapter et anticiper ? Evolution des exploitations laitières mayennaises en réponse aux aléas climatiques
Quels sont aléas climatiques rencontrés en Mayenne ? Quelle stratégie dadaptation les éleveurs laitiers mayennais adoptent-ils ? Dans ce guide technique, sous forme de fiches, sont exposées des adaptations à des printemps secs ou des printemps pluvieux, en décrivant des adaptations à court terme (intra-annuelles), à moyen terme (d'une année sur l'autre) ou à long terme (plus de 2 ans). Chaque fiche est construite à partir des rubriques suivantes : Le principe de ladaptation ; quand mettre en place cette adaptation et comment ; quels en sont les avantages et les inconvénients ; résultats techniques et économiques ; témoignages dagriculteurs. Exemples de sujets traités dans le cadre des adaptations à court terme : - Diminuer rapidement les besoins du troupeau ; - Pratiquer la monotraite estivale ; - Réduire lapport alimentaire des génisses pour privilégier le pâturage des vaches Exemples de thèmes traités dans le cadre dadaptations à moyen terme : - Cultiver la luzerne ; - Semer des prairies multi-espèces ; - Implanter des couverts fourragers Enfin, pour les adaptations à long terme : - Races rustiques ; - Stratégie sur lélevage des génisses face aux aléas climatiques ; - Prairies permanentes ; - Séchoir en grange, en vrac ; - Construire et conduire un système herbager ; - Diversifier les systèmes de culture pour plus de résilience
Limiter les pertes lors de la récolte de foin multiespèce
Marie-Astrid BATUT, AuteurSi les prairies multiespèces constituent un levier intéressant pour optimiser l'autonomie alimentaire des élevages, il convient de respecter quelques règles pour les valoriser au mieux, du choix des espèces à la récolte. Le semis et sa préparation sont des étapes primordiales. Si elles sont bien réussies, elles permettront notamment de mieux gérer les adventices. Concernant la récolte, l'objectif est de limiter au maximum les pertes en termes de qualité et de quantité par rapport à une utilisation en pâturage. Afin de proposer des solutions techniques aux agriculteurs, la Chambre d'agriculture de la Creuse et le GDA de Bourganeuf, en collaboration avec Arvalis-Institut du Végétal et le programme Herbe et Fourrages, ont réalisé un essai, en 2015, de récolte de foins riches en légumineuses dans des prairies multiespèces. Réalisé avec les agriculteurs de la Cuma de la Vallée du Thaurion, l'essai a notamment permis d'identifier les avantages et inconvénients de deux types de faucheuses : une faucheuse classique et une faucheuse conditionneuse. Une autre expérimentation se concentrera sur le fanage.
Limiter les pertes à la récolte de foin multiespèce
Marie-Astrid BATUT, AuteurLa prairie multi-espèce est un levier pour aller vers plus dautonomie. Un essai, réalisé par la Chambre d'Agriculture de la Creuse et le GDA de Bourganeuf, en collaboration avec Arvalis-Institut du végétal et le programme Herbe et fourrages, sur la récolte du foin des prairies multiespèces, donne des pistes pour limiter les pertes lors de la récolte. Cet article présente les préconisations, du choix des espèces (privilégier luzerne et trèfle violet au ray-grass anglais) à la récolte (confectionner de gros andins), en passant par le choix du matériel (moins de pertes avec une faucheuse classique quavec une conditionneuse).
Mickaël Barbarit en Vendée : « La méthanisation est le point déquilibre de lexploitation »
Sophie BOURGEOIS, AuteurCet éleveur vendéen de veaux sous la mère et vaches de réforme en Charolais bio a créé une unité de méthanisation. Après réflexions et échanges avec dautres éleveurs, il a choisi un système en voie sèche de 64 kWe, avec un prédigesteur et 4 silos semi-bateau couverts de bâches. Installé en 2013, ce système est maintenant bien maîtrisé, après deux années plus difficiles. La méthanisation permet aussi de produire un digestat riche en azote, comptant peu de graines dadventices et qui est répandu sur les surfaces (10 t/ha, moitié au printemps et moitié à lautomne). En plus des 500 000 kW vendus par an à EDF, la chaleur produite par le cogénérateur permet de chauffer le prédigesteur, une maison dhabitation, le local daccueil de lexploitation et une unité de production de spiruline (gérée de façon indépendante de lexploitation). Dix ans sont prévus pour un retour sur cet investissement de 630 000 euros. Autre investissement : un séchoir en grange à céréales et foin qui valorise lui aussi la chaleur produite par le méthaniseur. Léleveur ne fait pratiquement plus de bottes et plus du tout denrubannage. Ceci a permis de revoir la gestion des prairies. Le rendement fourrager est au final augmenté, ce qui a permis de réduire la sole en prairies en faveur de la production de céréales. Au final, cette unité de méthanisation a créé un nouvel emploi et bien des opportunités pour lexploitation.
"Les multi-espèces pour une complémentarité des couverts"
Cette fiche, réalisée dans le cadre du projet AUTOSYSEL (dont le but est dinnover pour lautonomie alimentaire et protéique), repose sur un témoignage de lEARL de la Côte Belle à Montclar sur Gervanne, dans la Drôme, exploitation en ovins viande en agriculture biologique. La mise en place de prairies multi-espèces sur lexploitation a pour but de favoriser lautonomie alimentaire en quantité et qualité. La conduite des prairies est détaillée, en termes technique, économique, environnemental et de travail.
Du nouveau sur le pâturage des chèvres
Jérémie JOST, Auteur ; Yves LEFRILEUX, Auteur ; Charles DROUOT, AuteurEn production caprine, les données sur le pâturage (ingestion, substitution...) sont peu disponibles. Dans le cadre des projets Casdar CAPHerb et PSDR Flèche, des travaux sont menés par lInstitut de lÉlevage (station du Pradel en Ardèche) et lInra (essais analytiques à lUMR Pégase à Rennes et essais système à Patuvec-UE Ferlus à Lusignan), pour estimer de façon précise lingestion dherbe au pâturage par la chèvre et ses facteurs de variation. Cet article présente les principaux résultats, réalisés sur prairies de graminées et multi-espèces, avec des temps de pâturage différents, et des apports de concentrés modulés, le tout corrélé avec la production laitière obtenue. Enfin, le système de pâturage de Stéphanie Kaminski, éleveuse de chèvres bio en Dordogne, est présenté. Elle fait pâturer ses chèvres depuis 1995, ce qui lui permet une bonne autonomie et une rémunération liée à la vente de lait satisfaisante.