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PRAIRIE A FLORE VARIEE
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depuis 07/2018
Synonyme(s)PRAIRIE COMPLEXE |
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"Le plantain est la plante à tanins la plus intéressante"
Sophie BOURGEOIS, AuteurChristophe Riffaud est éleveur de Limousines, en conventionnel, en Haute-Vienne. Il pratique le pâturage tournant depuis une dizaine dannées et accorde une place importante au plantain dans les prairies multi-espèces. Lidée d'incorporer cette plante lui vient de Nouvelle-Zélande. Le mélange fourrager de la prairie lui permet dobtenir des croissances satisfaisantes des veaux : 1900 g par jour pour des veaux de 7-8 mois. Il souhaite incorporer plus de légumineuses dans les prairies contenant du plantain pour obtenir une meilleure valorisation de lazote, et réduire la complémentation. De plus, une parcelle riche en plante à tanins (plantain, chicorée, trèfles blanc et violet) a été mise en place pour réduire les traitements contre les strongles digestifs des veaux. Son utilité na pas encore été testée car la prairie vient seulement dêtre implantée. Un encart présente le GIEE de Mézières, en Haute-Vienne, qui mène des travaux sur les plantes à tanins, du point de vue de lassimilation des protéines, et dans la gestion des strongles digestifs.
Les prairies à flore variée : Compilation bibliographique réalisée à partir de la Biobase d'ABioDoc : Références de 2012 à 2016
Cette bibliographie qui porte sur les prairies à flore variée (références de 2012 à 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible librement à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche Mélibio (« Comment valoriser la diversité des espèces, des variétés fourragères et des pratiques culturales en AB pour sécuriser les systèmes dalimentation des ruminants du Massif Central »), financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
Rapport annuel 2016 Pôle AB Massif Central
Le rapport dactivité 2016 du Pôle Agriculture Biologique Massif Central, paru à loccasion de lAssemblée Générale du 11 mai 2017, est loccasion de revenir sur les 4 projets portés par la structure (Mélibio et BioRéférences à léchelle Massif Central, BioVIA et Biovergne à léchelle auvergnate), sur les 3 projets nationaux où le Pôle AB MC est partenaire (Optialibio, Abile, Résilait) et sur les autres projets déposés. Les actions de communication et de valorisation sont ensuite développées, dont les BioThémas du Sommet de lÉlevage.
Valorisation des ressources fourragères dans un système de production de viande bovine, prototype conduit en agriculture biologique
Jean-Paul COUTARD, Auteur ; Julien FORTIN, AuteurEn agriculture biologique, les troupeaux bovins allaitants se développent rapidement et concernent aujourd'hui 1/3 de la surface fourragère. Depuis 20 ans, les travaux de recherche conduits à la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, sur des sols peu profonds, ont permis d'améliorer le système de production en élevage allaitant biologique. De nombreuses pistes ont été explorées pour renforcer la viabilité économique de l'exploitation. L'amélioration de la production et de la valorisation des ressources produites sur l'exploitation passe par l'utilisation de prairies à flore variée (le plus souvent implantées sous couvert pour supprimer l'interculture), le choix d'espèces et de combinaisons d'espèces adaptées au milieu, l'association de protéagineux avec des céréales (par ex. triticale - avoine - pois fourrager - vesce, pour la production de fourrages comme de grains), l'alternance de prairies et de cultures dans la rotation, l'adaptation de la conduite du pâturage (rythme plus lent, pâture au bon stade et bonne proportion de légumineuses) et du troupeau (carcasse plus lourde, croissance compensatrice...).
Bien exploiter les vertus de la chicorée
Bernard GRIFFOUL, AuteurLa chicorée est une plante prairiale qui présente des atouts non négligeables : son système racinaire pivotant structure le sol et permet à la plante d'être productive même en temps de sécheresse, et ses valeurs alimentaires sont intéressantes. Des variétés sélectionnées en Nouvelle-Zélande sont testées en France par plusieurs agriculteurs, comme ce groupe d'une quinzaine d'éleveurs du Finistère, en agricultures biologique et conventionnelle. Souvent associée à des graminées et à des légumineuses, l'enjeu fort de la conduite de la chicorée réside dans le pâturage. Avec 15 % de matière sèche seulement, cette espèce ne peut pas être fauchée pour une valorisation en foin. Il convient alors de trouver les bonnes clés au pâturage pour habituer les vaches à cette nouvelle venue dans les prairies.
Capflor® : un outil pour concevoir des mélanges de prairies à flore variée
V. GOUTIERS, Auteur ; M.-H. CHARRON, Auteur ; M. DEO, Auteur ; ET AL., AuteurUne prairie à flore variée est un mélange semé, complexe, de pérennité supérieure à 3 ans, constitué de plus de 6 espèces (et variétés) d'au moins 3 familles botaniques pour les prairies pâturées (2 familles pour les prairies de fauche). L'outil d'aide à la décision Capflor® offre une aide aux conseillers agricoles et aux éleveurs pour concevoir de tels mélanges d'espèces adaptés à leurs besoins. Cet outil a été conçu de manière participative avec des collectifs d'éleveurs afin de faciliter son adoption par les professionnels. Il intègre des connaissances en écologie et en agronomie ; il repose sur le concept de filtres : 3 filtres sont successivement appliqués pour aboutir à proposer 6 à 14 espèces pour constituer une prairie à flore variée, les proportions devant être déterminées localement.
De la chicorée dans les parcelles les plus séchantes
Cyrielle DELISLE, AuteurChristophe Chaize est éleveur de bovins allaitants dans la Loire, en agriculture conventionnelle. Depuis 2013, il intègre de la chicorée dans ses prairies à flore variée. Cette plante, résistante aux conditions séchantes, présente des valeurs alimentaires particulièrement intéressantes, notamment en termes de protéines et d'éléments minéraux. Plutôt à réserver au pâturage, du fait de sa faible teneur en matière sèche (10 %), l'éleveur va tenter d'enrubanner une partie de sa parcelle de chicorée cette année. La conduite du pâturage doit permettre une pression suffisante pour que la chicorée soit consommée par les bovins et qu'elle ne monte pas à graines.
Chicorée fourragère : Plus d'herbe, riche à pâturer en été
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa chicorée, plante fourragère destinée au pâturage, a été implantée chez quelques éleveurs normands. Démarche lancée dans le cadre du programme Reine Mathilde, elle a permis de mettre en avant le potentiel de cette fourragère jusqu'alors peu cultivée : production autour de 20 t MS/ha et augmentation de 5 à 10 % des volumes de lait produits. Pour obtenir un fourrage plus équilibré, elle est cultivée en mélange dans une prairie à flore variée.
Cultures fourragères en zones de grandes cultures et importance de leau
E. MOSIMANN, Auteur ; C. DELÉGLISE, Auteur ; D. FRUND, Auteur ; ET AL., AuteurCertaines zones du plateau suisse n'échappent pas aux risques de sécheresses qui ont pénalisé les systèmes basés sur les herbages. L'effet, sur la production (quantité, teneurs en minéraux, digestibilité...), de 2 niveaux d'approvisionnement en eau pendant l'été a été testé sur 2 types de rotations culturales, incluant des surfaces fourragères de courte ou longue durée. Parmi les 5 rotations culturales testées, 3 comportaient essentiellement des cultures (maïs - orge, luzerne - ray-grass dérobé et une rotation plus longue avec des cultures plus variées) et 2 comportaient des mélanges graminées - trèfles exploités à un rythme plus ou moins rapide. Pour chaque rotation, un témoin était comparé à un traitement recevant des apports d'eau dès que la réserve en eau était épuisée. Les rotations comportant du maïs sont les plus productives mais les rotations avec mélanges fourragers valorisent mieux les apports d'eau ; cependant, des changements importants ont eu lieu dans la végétation prairiale, avec une disparition des espèces semées en 2009 (RGA, dactyle, fléole et trèfle violet) et linstallation despèces spontanées peu productives pour certaines, ce qui a conduit à une composition botanique insatisfaisante au terme de lessai. Cette dégradation de la végétation sest faite indépendamment de lapport deau, qui na quun effet peu marqué (de dilution de lazote) sur les teneurs et exportations en minéraux.
Dossier - Autonomie alimentaire en élevage de ruminants bio
Antoine ROINSARD, Auteur ; Loïc MADELINE, Auteur ; Marine PHILIPPE, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage de ruminants biologiques, la question de l'autonomie alimentaire apparaît comme essentielle, notamment pour la réussite économique des exploitations. C'est en effet ce qu'ont montré plusieurs projets de recherche/développement qui ont étudié l'autonomie dans les élevages biologiques. Dans ce dossier, des résultats de projets de recherche et d'essais sont présentés : - un état des lieux des niveaux d'autonomie alimentaire des élevages bovins laitiers biologiques, réalisé dans le cadre du projet Casdar Optialibio ; - les essais sur les associations céréales-protéagineux récoltées immatures conduits sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, dans le Maine-et-Loire : - les démonstrations sur les prairies à flore variée et les associations de cultures mises en place sur la plateforme Reine Mathilde, dans le Calvados.
Dossier : Lait de vache bio : Du marché à la ferme, les acteurs de la filière témoignent
Sandrine VIGUIÉ, Auteur ; Stéphane DOUMAYZEL, Auteur ; Jérémy SÉGURET, Auteur ; ET AL., AuteurTout comme au niveau national, la filière bovin lait bio est en plein essor en Aveyron. En 2018, le lait bio représentera ainsi 7 % de la production départementale. Ce dossier présente : - des éléments sur le marché du lait bio ; - les interviews de responsables de Sodiaal Union et Biolait, principaux collecteurs de lait bio sur le territoire ; - les témoignages déleveurs passés en bio ; - les simulations technico-économiques réalisées pour mesurer les impacts dune conversion bio pour deux cas-types (maïs-herbe et zones hautes).
Le dossier : Penser son herbe pour plus de revenu et moins de travail
Caroline DOS SANTOS, Auteur ; Antoine TEURNIER, Auteur ; Maxime VIAL, Auteur ; ET AL., AuteurLes paysans du Civam ADAPA en Limousin estiment que ladoption du pâturage tournant leur a permis de réaliser un gain économique et de temps (moins dheures de tracteur, diminution des concentrés et des fourrages secs ). Pour pratiquer ce type de pâturage, il est important de connaître la physiologie de lherbe. En effet, sur une année, la plante accumule plusieurs fois des réserves dans ses racines et à la base de ses tiges qui lui permettent de repousser ensuite après chaque coupe, avec toutefois des vitesses de croissance différentes au cours de lannée et selon les conditions climatiques. Deux principes élémentaires sous-tendent loptimisation du pâturage : des temps de séjour courts (pour éviter que lherbe soit broutée plusieurs fois de suite) et des temps de repos longs (pour reconstituer les réserves). Des outils permettent daméliorer la gestion des prairies : la hauteur dherbe et la somme des températures pour faire pâturer au moment opportun, ainsi que la construction du parcellaire avec lidentification de surfaces uniquement pâturées (une méthode de calcul et de découpage de cette surface de base est proposée) et de surfaces pâturées et fauchées. Trois témoignages déleveurs complètent ces propos : Sylvie Jouve, éleveuse de vaches Aubrac bio dans le Cantal ; Christian Galtier, éleveur laitier bio en Aveyron qui implante des prairies à flore variée ; et Jacques Gauvreau, en Corrèze, qui sest mis à engraisser ses vaches à lherbe.
Le dossier : Sécuriser lalimentation du troupeau face aux aléas du climat
Maxime VIAL, Auteur ; Xavier CHAREYRE, Auteur ; Stéphane MALROUX, Auteur ; ET AL., AuteurDes aléas climatiques de plus en plus marqués et fréquents sont une réalité pour les éleveurs, notamment dans le Massif Central. En effet, sur la période 1959-2009, la température moyenne annuelle sur le Massif Central a augmenté de 1.3 °C, avec une hausse plus marquée au printemps et en été. Si les précipitations ne montrent pas de grands changements, il existe de plus fortes variabilités climatiques inter et intra-annuelles. Globalement, il est constatée une augmentation de lévaporation et un assèchement marqué des sols, impactants pour lagriculteur. Face à cela, les éleveurs peuvent sadapter, soit à court terme (ex : achat de fourrages), soit en faisant évoluer leurs systèmes de façon plus durable (ex : mise en place dun système fourrager intégrant des surfaces pastorales ou de milieux semi-naturels). Ils peuvent mobiliser des leviers de compensation (ex : approvisionnement contractualisé de fourrages), ou danticipation (mise en place de cultures fourragères, pérennes et résistantes). Cet article illustre, à travers divers témoignages, les leviers dadaptation possibles.
EARL Moreau : objectif zéro concentrés, transition vers un système économe tout herbe
Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurYoann a repris l'exploitation en 2011, à la Guyonnière (85), au départ à la retraite de son père. La ferme comptait alors un troupeau bovin naisseur de 110 têtes et 42 vêlages, complété par un atelier volaille. Aujourdhui, il gère avec sa mère un troupeau de 130 têtes pour 48 vêlages et développe la finition. Son objectif est de tout engraisser (voies mâle et femelle) à lherbe, tout en augmentant le troupeau. Pour ce faire, il sest formé au pâturage tournant dynamique. Après avoir redimensionné ses paddocks, acheté le matériel nécessaire pour faciliter le travail de gestion de la pâture (clôtures araignées, quad, réseau deau pour plus de points dabreuvement ), il pratique, avec beaucoup de satisfaction, ce type de pâturage sur 44 hectares. Il travaille aussi à améliorer ses prairies, avec une place plus grande accordée aux prairies à flore variée, avec par exemple de la chicorée.
Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre : Optimiser les mélanges prairiaux
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, a pour objectif, entre autres, de produire des références technico-économiques pour les éleveurs. 57 des 146 ha de la ferme sont certifiés bio, de même que le troupeau allaitant de 62 UGB. Une partie des travaux porte notamment sur les mélanges prairiaux. Rémi Brochier et Thierry Foussier, respectivement ingénieur et technicien régional chez Arvalis-Institut du végétal, décrivent, dans cette interview, les choix de mélanges faits sur l'exploitation, en fonction des types de sols et des modes d'exploitation. Ils détaillent également les itinéraires techniques mis en place.