Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (70)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Coût de l'inaction face au changement climatique en France : Que sait-on ?
Adrien DELAHAIS, Auteur ; Alice ROBINET, Auteur | PARIS Cedex 07 (20 Avenue de Ségur, TSA 90725, 75 334, FRANCE) : FRANCE STRATÉGIE | 2023Ce document de travail présente un état des lieux des différentes évaluations d'impact du changement climatique en France et estime les coûts économiques et socioéconomiques associés aux risques climatiques (coûts de mise en uvre de stratégies d'adaptation, coûts liés à l'inaction...), dans les principaux secteurs affectés, sous la forme de dix fiches thématiques : ressource en eau, agriculture, forêt, risques littoraux, biodiversité, énergie (offre et demande d'électricité), infrastructures et réseaux, bâtiments, tourisme et santé. Il revient également sur les enjeux méthodologiques autour de ces études et en dégage les principaux enseignements, dans le but de faciliter de futurs exercices d'évaluation d'impact du changement climatique.
Fauchage-andainage : Séparer le bon grain de l'ivraie
Cécile RICHARD, AuteurLe fauchage-andainage se développe de plus en plus en bio en Ille-et-Vilaine (35), notamment chez les producteurs de colza. Si cette technique présente de nombreux atouts (limitation des maladies en fin de cycle, abaissement du taux dimpuretés et dhumidité, meilleure conservation du PMG ), elle ne se fait pas sans risques : égrenage si la fauche est trop tardive, baisse de rendement et de qualité si elle est trop précoce, risque de moisissures si la fauche est trop basse Les conditions météorologiques et de chantier sont un facteur-clé de réussite, tout comme la fauche au bon stade dhumidité de la graine de colza. Cet article précise à quel stade faucher, comment prendre en compte la météo, le matériel à utiliser, la hauteur de coupe à faire pour assurer une bonne circulation de lair dans les andains, les bonnes conditions de chantier, et à quel moment reprendre landain. Différents producteurs bio témoignent sur cette pratique.
Flambée des prix des céréales : La bio peut-elle saffranchir des spéculations du conventionnel ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes prix des céréales conventionnelles se sont envolés en 2022. Cette hausse sexplique par une augmentation du prix des matières premières et de lénergie et par les conséquences de la guerre en Ukraine. Les marchés bio sont censés être plus épargnés par ces variations : ils sont, en effet, moins mondialisés et moins soumis à la spéculation, car ils sont basés sur des stocks physiques et des marchés plus locaux. Toutefois, plusieurs risques entraînent un manque de lisibilité sur léquilibre entre loffre et la demande des céréales bio : le risque de sécheresse qui amène des incertitudes sur les rendements ; une augmentation des prix des fertilisants organiques ; des changements réglementaires ; une consommation de produits bio en baisse ; le risque de voir les céréales biologiques partir sur le marché conventionnel (compte-tenu du rapprochement des prix en bio et en conventionnel). Dans ces conditions, il est très difficile, pour les coopératives, détablir et de tenir des contrats de collecte des céréales. Certaines coopératives sengagent tout de même à défendre des prix « campagne » bio, « pour que les grains bio restent en bio sur les marchés bio ». Le réseau GAB-FRAB Bretagne demande à bien déconnecter les prix bio des prix conventionnels. Lobjectif étant que toutes les céréales produites en bio soient valorisées en bio, afin de ne pas pénaliser la structuration des marchés biologiques. Cet article est complété par le témoignage dAntoine Person, polyculteur-éleveur bio, membre de la commission Culture du réseau GAB-FRAB Bretagne.
Des ovins dans les vergers
Pierre PELLISSIER, AuteurDans la Drôme, où lélevage ovin et larboriculture sont des filières dynamiques, le projet ECORCE, porté par le FiBL France, avec Agribiodrôme parmi ses partenaires, a pour objet détudier la pratique du pâturage des ovins dans les vergers en saison de végétation. Tout dabord, lobjectif de ce projet de recherche est dévaluer les risques de lassociation ovins/arbres pour les animaux (intoxication chronique au cuivre, parasitisme) et pour les végétaux (écorçage et abroutissement). Les performances technico-économiques et organisationnelles de cette pratique ont été collectées et étudiées, dans le but, à terme, de construire un référentiel pour les agriculteurs. Cet outil permettra de lever les freins au développement de cette pratique et d'aider, dans leur réflexion et leurs décisions, les arboriculteurs qui souhaitent sassocier à un ou plusieurs éleveurs, ainsi que les arboriculteurs qui souhaitent créer un atelier délevage sur leur exploitation.
Toxicological Comparison of Pesticide Active Substances Approved for Conventional vs. Organic Agriculture in Europe
Helmut BURTSCHER-SCHADEN, Auteur ; Thomas DURSTBERGER, Auteur ; Johann ZALLER, AuteurBeaucoup de débats subsistent autour des substances actives (SA) présentes dans les pesticides utilisables en agriculture conventionnelle ou en agriculture biologique. Une des interrogations concerne les effets non ciblés : les SA (principalement synthétiques) des pesticides utilisés en agriculture conventionnelle ont-elles des effets non ciblés différents de ceux des SA naturelles des pesticides employés en agriculture biologique ? Cette étude autrichienne a analysé la base de données officielle des pesticides autorisés au sein de lUnion Européenne. Elle a ainsi étudié et comparé 256 SA utilisables uniquement en conventionnel (non autorisées en bio) et 134 SA autorisées en bio. Afin dévaluer leur toxicité, cette étude sest appuyée sur le système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH), ainsi que sur des valeurs indicatives sanitaires, établies par les autorités européennes lorsque les SA présentent un risque pour la santé ou lenvironnement (ex : la dose journalière admissible, le niveau acceptable d'exposition de l'opérateur ). Les résultats montrent que 55 % des SA utilisées en agriculture conventionnelle contenaient des mentions de danger pour la santé ou pour l'environnement, contre 3 % des SA autorisées en agriculture bio. Des avertissements concernant des effets nocifs possibles sur les enfants à naître, des soupçons de cancérogénicité ou des effets mortels aigus ont été trouvés dans 16 % des SA utilisées en agriculture conventionnelle, mais aucun n'a été retrouvé pour les SA autorisées en bio. Par ailleurs, les autorités européennes ont été obligées détablir des valeurs indicatives sanitaires pour 93 % des SA conventionnelles, et pour 7 % des SA biologiques. Il est donc nécessaire que les politiques incitent à réduire lutilisation de pesticides et à développer lagriculture biologique afin de protéger la biodiversité et la santé, tout en maintenant la sécurité alimentaire.
Dossier : L'agriculture « de précision », son monde et ses marchés
Morgan ODY, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Céline BERTHIER, Auteur ; ET AL., AuteurLe terme agriculture de précision est né aux États-Unis, dans les années 1990. Il a initialement été employé par la communauté scientifique, lorsque des agronomes et des pédologues ont réfléchi à la manière de produire des savoirs en agriculture en utilisant des données numériques pour caractériser des variations au sein des parcelles. Lagriculture de précision a ensuite été développée en lien avec des acteurs industriels de lagro-machinisme. Ce concept a été importé en France à la fin des années 1990. Au début, ce fut un échec. Cest larrivée du GPS dans les tracteurs, au milieu des années 2000, qui a lancé le marché français. Depuis, les technologies liées à lagriculture de précision ne cessent de se développer. Ce dossier, qui est consacré à ce sujet, commence par définir plus précisément ce quest lagriculture de précision et par présenter son historique. Il aborde ensuite les différentes limites et les risques liés à ce type dagriculture : investissements onéreux, perte dautonomie, devenir du stockage des données enregistrées par les outils, charge mentale liée aux alertes électroniques, orientation des aides vers lagriculture de précision, consommation accrue de terres rares pour fabriquer ces technologies, industrialisation de lagriculture
Lessentiel sur : Le rapport dinformation : « Méthanisations : Au-delà des controverses, quelles perspectives ? »
Pierre CUYPERS, Auteur ; Daniel SALMON, Auteur | PARIS CEDEX 06 (15 Rue de Vaugirard, 75 291, FRANCE) : SÉNAT | 2021La mission dinformation sur « La méthanisation dans le mix énergétique : enjeux et impacts » a été créée en mars 2021. Depuis, les rapporteurs de cette mission ont entendu 106 acteurs lors de cinq réunions plénières, vingt-huit auditions et trois déplacements sur le terrain. Lobjectif était de recueillir le point de vue de lensemble des parties prenantes. Au terme de ces travaux, la mission a formulé 61 propositions pour favoriser lémergence dun « modèle français » de la méthanisation. Ces propositions sont détaillées dans un rapport dinformation public de 225 pages (https://www.senat.fr/rap/r20-872/r20-8721.pdf). Ce document présente une synthèse de ce rapport. Il explique que, même si la méthanisation est utile à nos transitions et à notre souveraineté énergétique, son cadre de soutien reste ambigu. De plus, le « modèle français » peine à saffirmer. La méthanisation fait également lobjet de nombreux débats car elle génère aussi bien des externalités positives (décarbonisation de lénergie, renfort pour la souveraineté et lindépendance énergétique, levier de la transition agroécologique ), que des externalités négatives (risques environnementaux, risques daccaparement de la SAU, possibles impacts négatifs des digestats sur les sols ). Enfin, ce document liste, dans un tableau, les principales pistes pour favoriser lémergence dun « modèle français » de la méthanisation, autour de cinq axes : 1 - Clarifier les politiques publiques ; 2 - Structurer la filière pour améliorer les pratiques ; 3 - Territorialiser les projets ; 4 - Améliorer les pratiques pour renforcer leurs externalités positives ; 5 - Prévenir les risques.
Phytothérapie et aromathérapie chez les animaux producteurs de denrées alimentaires : Proposition dune méthodologie dévaluation du risque pour le consommateur - Avis de lAnses ; Rapport dexpertise collective
Les préparations à base de plantes (phytothérapie) ou dhuiles essentielles (aromathérapie) sont des alternatives aux traitements allopathiques. Ces préparations sont de plus en plus utilisées en santé animale, notamment pour les animaux délevage destinés à produire des denrées alimentaires. Si ces préparations ont une visée thérapeutique, elles sont alors considérées comme des médicaments vétérinaires. Elles ne doivent ainsi pas présenter de risques pour les personnes qui vont consommer les denrées alimentaires provenant des animaux traités. Cependant, lapplication de la réglementation actuelle pour évaluer ces risques liés aux traitements à base de plantes est compliquée. Face à ce constat, lAnses (Agence nationale de sécurité sanitaire de lalimentation, de lenvironnement et du travail) a réalisé, en 2020, un état des lieux des connaissances en lien avec les huiles essentielles et les plantes intéressantes en phytothérapie et en aromathérapie pour les animaux producteurs de denrées alimentaires. Suite à cette expertise, lAnses a également fait une proposition de méthodologie pour évaluer les risques pour la santé humaine. Ce document présente à la fois lavis de lAnses sur lintérêt et les risques de la phytothérapie et de laromathérapie en élevage, ainsi que le rapport dexpertise collective.
Quelle résilience des élevages caprins biologiques ?
Christel NAYET, AuteurUne étude a été menée, dans le cadre du projet Casdar Résilait (2016-2020), auprès de 24 élevages caprins biologiques en Auvergne-Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne et Aveyron, sur les risques et les facteurs de résilience (capacité à sadapter aux aléas à moyen ou long terme). Les éleveurs enquêtés identifient, pour leur situation, différents freins ou risques, liés à la production (aléas climatiques, problèmes sanitaires ), au marché (chute/volatilité des prix, coût des intrants ), à des questions financières (ex. lendettement), à la ressource humaine (charge de travail croissante, manque de main duvre ou de repreneurs ) ou à la règlementation (diminution des aides, augmentation des normes ). Dans ce contexte et face aux difficultés engendrées, des facteurs de résilience ont aussi été mis en avant par les éleveurs : la certification bio qui peut notamment être un plus pour la commercialisation, le travail collectif via des groupes déchange et des formations qui facilitent lautonomie de décision.
La méthode RHAPORC : Apprécier les facteurs qui modulent la relation homme-animal pour laméliorer
Valérie COURBOULAY, Auteur ; Caroline DEPOUDENT, Auteur ; Yannick RAMONET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5 Rue Lespagnol, 75 020, FRANCE) : IFIP - Institut du Porc | 2020En élevage, la relation entre léleveur et ses animaux est un élément important de la durabilité : en effet, elle influence la production, mais aussi les conditions de travail, le plaisir de travailler, la qualité de vie, la santé et la sécurité des éleveurs. Elle constitue également un élément-clé de lacceptabilité sociale de lélevage, car elle caractérise, en partie, léthique professionnelle des éleveurs. Enfin, elle participe au bien-être des animaux, lors des interactions et des manipulations, et elle est un des indicateurs de ce bien-être animal. Le projet Casdar RHAPorc (Relation Homme-Animal en élevage Porcin, 2016-2020) avait pour objectif de développer des outils pour aborder ces questions avec les éleveurs de porcs, en exercice ou en formation, et pour améliorer leur RHA, à la fois au bénéfice de lhomme et des animaux. Ce document est composé de plusieurs parties. La partie introductive, dans laquelle est rappelée limportance de la RHA dans les activités délevage, décrit les capacités sensorielles et cognitives spécifiques du porc. Le corps du document est constitué de fiches qui permettent dévaluer les nombreux paramètres qui peuvent moduler la relation éleveur-animal, quils soient inhérents aux éleveurs, aux animaux, mais aussi à la configuration de lélevage et à lorganisation du travail : - Le discours de léleveur sur son travail avec les animaux ; - Le comportement de léleveur lors de la manipulation des animaux ; - Le comportement des animaux en présence de lhumain ; - La perception de la santé des animaux ; - Lorganisation du travail ; - Lenvironnement de travail ; - Les risques associés à la situation de travail, ou sécurité au travail.
Rentabilité : Calculer son prix de revient pour positionner sereinement sa stratégie commerciale
Coralie PIREYRE, AuteurIl existe de très nombreux outils pour calculer les coûts de production, mais peu calculent les prix de revient en intégrant le temps de travail. Depuis dix ans, la FNAB forme ses adhérents au calcul du prix de revient, afin qu'ils puissent mieux déterminer leurs prix de vente. Dans les systèmes de construction des prix classiques, lenvironnement, lemploi et le revenu des agriculteurs ne sont souvent pas pris en compte. Ils deviennent alors des variables dajustement. Pour permettre à un agriculteur davoir une rémunération satisfaisante, il faut trouver un équilibre entre les prix du marché et la réalité des fermes bio. Pour parvenir à cet équilibre, il faut connaître toutes les composantes de son prix de revient. Il est alors important de quantifier le temps de travail, même sil est difficile de laffecter à un atelier précis ou de séparer le temps « pro » et « perso ». Il faut également prendre en compte lentraide (parent, conjoint ). Une valeur (ex : smic) est ensuite associée à ce temps et intègre le prix de revient. Il est aussi important danticiper la possibilité de réparer ou de remplacer un matériel en lintégrant dans le prix de revient, et de prendre aussi en compte les volets « foncier » et « risques ».
Ressources supports des différentes interventions du colloque de restitution du projet CasDar Résilait
Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; Augustine PERRIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Le projet CasDar Résilait s'est déroulé de 2016 à 2020. Il visait à étudier la résilience des systèmes laitiers biologiques bovins, ovins et caprins, en France. Ce projet a permis d'étudier ce sujet sous des angles variés. Les vidéos traitent des facteurs de résilience des élevages laitiers bio ; des risques et freins perçus par les éleveurs quant à l'installation ou la conversion en bio ; et de l'enseignement en lycée agricole. Des éleveurs témoignent, un état des lieux des filières bio est dressé, ainsi que des perspectives pour l'avenir, différentes pour les trois types délevages. Parmi les principaux résultats présentés, des tendances montrent que les systèmes les plus résilients comprennent en majorité une main duvre familiale, sont plus petits, avec des charges de structure (surtout de mécanisation) plus faibles. Ensuite, l'un des principaux freins à la conversion mis en évidence est le manque de connaissances techniques nécessaires à la gestion d'un élevage en bio.
Assessment of Glyphosate Induced Epigenetic Transgenerational Inheritance of Pathologies and Sperm Epimutations: Generational Toxicology
Deepika KUBSAD, Auteur ; Eric NILSSON, Auteur ; Michael SKINNER, Auteur ; ET AL., AuteurLe glyphosate est l'un des pesticides les plus utilisés au monde. Il existe un nombre croissant de rapports contradictoires concernant la toxicité et les risques liés à l'exposition au glyphosate. Toutefois, aucune étude navait été menée sur ses potentielles actions sur plusieurs générations, alors que des études sur dautres substances toxiques et dautres facteurs ont démontré quune exposition sur plusieurs générations favorise lhérédité transgénérationnelle épigénétique de certaines maladies. Cest ce qui a été observé dans cette étude. Les résultats montrent quune exposition transitoire au glyphosate de rats femelles gestantes (génération F0) a des effets négligeables sur ces rats et sur la génération F1. En revanche, une augmentation spectaculaire des pathologies a été observée pour les générations F2 et F3. Différentes pathologies transgénérationnelles ont été observées : maladies de la prostate, obésité, maladies rénales, maladies ovariennes et anomalies de la parturition. L'analyse épigénétique des spermatozoïdes des générations F1, F2 et F3 a permis d'identifier différentes régions de méthylation de l'ADN. Un certain nombre de gènes associés à ces méthylations ont été identifiés et ont montré leur implication dans lapparition de pathologies. Le glyphosate peut donc induire un héritage transgénérationnel de maladies et dépimutations germinales. Ainsi, l'étude montre qu'il est important de prendre en considération cette toxicologie sur plusieurs générations.
En direct de l'Inao : Mixité : est-elle possible en production végétale ?
Olivier CATROU, AuteurSelon larticle 11 du règlement n°834/2007, « lensemble dune exploitation agricole est géré en conformité avec les exigences applicables à la production biologique » ; or, la mixité entre production biologique et non biologique est tout de même possible sous certaines conditions. En production végétale, la mixité est possible sur des parcelles séparées et pour des espèces différentes ou des variétés distinguables notamment après la récolte (forme, couleur, etc.). Ceci, afin déviter le risque de mélange de production. Pour trois cas particuliers, des dérogations peuvent être délivrées par lInao : des variétés semblables en culture pérenne dans le cas dune conversion, la production de plants ou de semences et dans le cadre dun programme de recherche ou denseignement. Cette mixité des exploitations impose un renforcement des contrôles. Gaëtan Sirven, responsable Certification bio (Ecocert), explique les enjeux liés à la mixité et comment ils sont intégrés dans l'analyse de risque. Cependant, la mixité reste intéressante puisquelle permet une transition en bio plus progressive.
Nouveaux OGM : Les éléments du débat public
Zoé JAQUINOT, Auteur ; Frédéric PRAT, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes nouvelles techniques de mutagénèse sont en plein essor et les laboratoires se retrouvent dans une course incessante pour développer toujours plus de nouvelles ressources génétiques, représentant des enjeux économiques énormes. Ce dossier, de dix articles, donne les éléments clés du débat sur ces nouveaux OGM qui représentent aussi un enjeu démocratique. Les nouvelles techniques de modification génétique sont traitées comme un ensemble ; ce dossier aborde ainsi la définition réglementaire, les différentes techniques de modifications génétiques (production de protéines, mutagénèse, transgénèse, insertion dADN, etc.), les risques, les différences entre anciens et nouveaux OGM ou encore la lutte des citoyens et des agriculteurs.