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Les exploitations bovins lait du Massif central en agriculture biologique : Résultats de la campagne 2022
Dans le cadre du projet BioRéférences 22-28, porté par le Pôle Bio Massif Central, 26 élevages de bovins laitiers biologiques ont été suivis sur la campagne 2022. Cette synthèse présente leurs principaux résultats techniques et économiques selon trois groupes d'élevages : les herbagers avec séchage en grange, les herbagers sans séchage en grange, et ceux qui intègrent du maïs dans leur assolement. Après une année 2021 favorable à la pousse de l'herbe, 2022 a été une nouvelle année de sécheresse (au printemps particulièrement) : en moyenne, ils ont récolté une tMS/UGB de moins qu'en 2021. Par ailleurs, le conflit en Ukraine et l'inflation ont eu, respectivement, des impacts forts sur les prix des matières premières et sur la consommation des Français (baisse de la consommation de produits bio). Les résultats économiques sont très disparates, mais restent globalement bons, avec un EBE moyen de 284 €/1000 L et un coût de production moyen de 856 €/1000 L. Ces données correspondent à la neuvième campagne consécutive suivie par le Collectif BioRéférences pour cette filière.
Les exploitations ovines laitières du Massif central en agriculture biologique : Résultats campagne 2022
Réalisée dans le cadre du projet BioRéférences 22-28 (piloté par le Pôle Bio Massif Central), cette synthèse présente les principaux résultats technico-économiques, pour la campagne 2022, d'un réseau de 17 élevages ovins laitiers bio du sud du Massif central (Lozère et Aveyron). Toutes ces exploitations livrent leur lait à des entreprises, et cinq d'entre elles sont engagées dans la démarche de l'AOP Roquefort. Globalement, pour cette campagne 2022, les résultats techniques de ces élevages sont bons, voire supérieurs à la moyenne des élevages conventionnels suivis en appui technique SIEOL pour ce qui est de la production laitière par brebis (328 litres vs 290). Du côté de la production de fourrages, la bonne année 2021 a permis de constituer des stocks qui se sont avérés plus que nécessaires pour faire face à la sécheresse de l'été 2022. Le prix du lait moyen est de 1423 €/1000 L. Avec des charges en augmentation, le revenu disponible est globalement en baisse (36 454 €/UMO, soit -13 % par rapport à 2021), mais les exploitations suivies restent en bonne santé financière (annuités à hauteur de 14 % du produit brut).
Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts (hors Est AOP) : Conjoncture 2022
Cet observatoire présente les coûts de production et le prix de revient du lait d'exploitations bovines laitières biologiques pour la campagne 2022. Pour ce faire, les résultats technico-économiques de 105 fermes ont été analysés : 69 fermes sont situées dans différentes zones de plaines du territoire français, les 36 autres sont en zones de montagnes et piémonts, hors montagnes de l’Est AOP. Pour les élevages de plaines, le coût de production moyen a été de 712 €/1000 L. Le prix de revient, calculé pour la rémunération de 2 SMIC/UMO exploitant, atteint 496 €/1000 L. En zones de montagnes et piémonts, le coût de production atteint 909 €/1000 L, et le prix de revient pour 2 SMIC/UMO exploitant est de 628 €/1000 L. Ces écarts importants entre les deux zones s’expliquent par le coût de l’alimentation, plus élevé en montagne (138 €/1000 L, contre 74€/1000 L en plaine), ainsi que par des charges plus importantes en montagne pour les bâtiments et les installations, la mécanisation, les frais d’élevage et l’approvisionnement des surfaces. Cet observatoire annuel a été réalisé par l'Institut de l'Élevage, à partir de plusieurs bases de données : AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de l'Élevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage.
Référentiel Élevage Bovins Lait Bio : Conjoncture 2023
Réalisé dans le cadre du projet BioRéférences 22-28, ce référentiel présente les principales données chiffrées relatives aux prix des intrants et des produits et aux charges opérationnelles et structurelles, pour les élevages bovins laitiers biologiques du Massif central, lors de la campagne 2023. Le prix moyen du lait, après une forte baisse, progresse par rapport à la conjoncture 2022. Les prix des intrants, qui ont connu de fortes hausses les années passées, sont globalement en baisse. Dans ce référentiel, les rendements fourragers pour la période 2014 à 2022, établis à partir des résultats d'une vingtaine d'exploitations laitières, sont également présentés. Construit à partir de données statistiques et d’éléments à dire d’expert, ce référentiel fournit ainsi des repères objectifs dans l’exercice du conseil aux éleveurs.
Référentiel Élevage Bovins Viande Bio : Conjoncture 2023
Réalisé dans le cadre du projet BioRéférences 22-28, ce référentiel présente les principales données chiffrées relatives aux élevages bovins allaitants biologiques du Massif central pour la campagne 2023. Les prix de base des carcasses pour différentes catégories d'animaux, en races à viande, croisées et races laitières, sont donnés (prix 2023 en région Auvergne-Rhône-Alpes), de même que les aides et les primes PAC, les charges opérationnelles, les charges de structure (conjoncture 2023), les coûts de production et produits (2022), et les rendements observés, de 2014 à 2022, pour l'herbe et pour quelques cultures (céréales et méteils). Construit à partir de données statistiques et d’éléments à dire d’expert, ce référentiel fournit ainsi des repères objectifs dans l’exercice du conseil aux éleveurs.
Référentiel de l'élevage ovin laitier en agriculture biologique (sud Massif central) : Conjoncture 2023
Ce référentiel, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences 22-28, présente les principales données chiffrées relatives à l'élevage ovin laitier biologique du Sud du Massif central : - prix des produits, aide ovine et prix des aliments pour la campagne 2023 ; - coût de production et rémunération (résultats 2022 et estimations 2023) ; - rendements observés pour les principaux modes d'utilisation de l'herbe (ensilage première coupe, enrubannage première coupe et foins) et pour quelques cultures (mélange céréales-protéagineux et orge d'hiver) pour les campagnes 2017 à 2022. Construit à partir de données statistiques et d’éléments à dire d’expert, ce référentiel fournit ainsi des repères objectifs pour l’exercice du conseil aux éleveurs.
Revenus 2022 de l’agriculture biologique en Pays de la Loire
Cette publication sur les revenus 2022 de 666 fermes bio des Pays de la Loire permet de comparer les résultats des exploitations (bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, grandes cultures, maraîchage, viticulture) et d’accompagner les projets d’installation de nouveaux agriculteurs bio, dans un contexte où le renouvellement des générations est un enjeu majeur. Ce document montre une grande disparité de résultats pour une même production. Certaines productions ont des variations interannuelles marquées : c’est le cas en viticulture et en grandes cultures, impactées par le climat (canicule dès juin, sécheresse), ce qui a des conséquences sur les résultats économiques des exploitations. Les productions bovines et maraîchères connaissent des écarts beaucoup plus modérés. Cependant, en parallèle, les difficultés du marché bio se sont amplifiées au cours de l’année 2022, avec un recul des quantités de légumes bio achetées par les ménages et du montant du panier moyen. Cette baisse de consommation, couplée à une poursuite de la hausse des surfaces de production sous label AB, a amplifié la baisse des prix et a entraîné des déclassements de produits.
Bergerac Duras : Une meilleure rentabilité en bio
VITISBIO, AuteurL’Interprofession des Vins de Bergerac Duras et ses partenaires ont réalisé une étude sur les résultats économiques des vignobles bio de la zone, sur la base des données comptables de 150-160 exploitations, de 2015 à 2021. En 2021, 31% des surfaces de vignobles de Bergerac et Duras sont en bio ou en conversion. Le produit viticole moyen/ha est plus élevé en bio qu'en hors label bio, en particulier sur les petites exploitations qui vendent en direct ; pour les vignobles inférieurs à 15 ha, il atteint la moyenne de 13 645 €/ha en AB, contre 7 308 €/ha en conventionnel. Les charges sont aussi plus élevées en bio : 11 755 €/ha contre 7 787 €/ha, soit + 3 968 €/ha ; en particulier du fait des frais d’emballage conséquents en vente directe, et de l'augmentation des charges de main d'oeuvre, de mécanisation et de travaux par tiers, qui sont notamment en lien avec l'arrêt des désherbants. Au final, l’EBE/ha bio reste, en moyenne, supérieur au conventionnel, chaque année, de 2015 à 2021. Le revenu disponible/UTHF (unité de travail humain familial) est également supérieur en bio, +40% en vente directe, +64% en vente en vrac, sauf dans le cas des coopérateurs où le revenu est inférieur au conventionnel de 28%, rappelant le manque de structuration du marché bio. Pour finir, l’article effectue une mise en lumière des stocks assez faibles en bio avec, en moyenne, moins d’un an de chiffre d’affaires équivalent en stock (0,92).
Brique de connaissances 2 : Synthèse technico-économique de microfermes maraîchères biologiques
Ce document est issu de la collection des Briques de connaissances MMBio, conçues dans le cadre du projet CASDAR MMBio (fermes Maraîchères en Agriculture Biologique). Pour construire ces briques, des enquêtes ont été réalisées auprès de 42 microfermes. Cette deuxième brique est la synthèse de l’analyse des données recueillies lors de ces entretiens. Elle caractérise le groupe de fermes sur le plan technico-économique et dresse une typologie de ces fermes basée sur le revenu horaire (< RSA pour le groupe 1, égal à 1.5 fois le SMIC pour le groupe 4). Les fermes enquêtées se caractérisent par des contextes géographiques variés, avec des producteurs majoritairement non issus du milieu agricole et dont les objectifs relèvent principalement des piliers sociaux et environnementaux de la durabilité (qualité de vie, sens du travail…). La surface agricole utile des fermes (maraîchage + autres) varie entre 5 000 m2 et 12 ha, avec une moyenne de 3.43 ha. Tous les modes de faire-valoir sont représentés. Le temps de travail est analysé (volumes horaires et types de main d’œuvre, quantité de travail par unité de surface…), ainsi que les indicateurs économiques (chiffres d’affaires, excédent brut d’exploitation, investissements, aides…), la commercialisation (circuits, prix de vente…) et les pratiques (indicateurs, gestion des adventices, des maladies et des ravageurs et de la fertilité des sols).
Comment renouveler son cheptel en bio ?
Nicolas KOLYTCHEFF, AuteurRenouveler son cheptel porcin en bio peut se faire par l’achat de cochettes auprès d’un naisseur, ou en autoproduction. Les Chambres d’agriculture de Bretagne ont étudié les deux systèmes. En moyenne, une cochette bio coûte entre 520 et 550€ à l’achat. L’achat de cochettes non bio ne doit pas dépasser 20% du cheptel adulte. Pour les reproducteurs, l’introduction d'animaux non bio peut se faire uniquement sur dérogation, dans le cas où l’offre manque. Les cochettes peuvent être produites sur place, pour un coût moyen de 350-390€, dont 68% de coût alimentaire de la naissance à 200 jours. L’élevage de cochettes demande aussi du temps pour cycler les chaleurs, puisque l’usage d’hormones est interdit en bio ; le contact avec un verrat ou l’apport d’huile de foie de morue dans la ration permettent d’accélérer le cycle et la venue de la première mise-bas, en moyenne à 369 jours. Le temps d’observation des cochettes est aussi important, pour les habituer au contact humain et pour le suivi sanitaire. Ce temps d'observation est très variable entre éleveurs : de 2 à 13 h par bande.
Coûts de production 2021 des ateliers caprins livreurs et fromagers en agriculture biologique
Claire-Lise FAGGION, Auteur ; Christine GUINAMARD, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Cette synthèse annuelle présente les coûts de production (en passant par les charges, les produits et la rémunération permise) et les principaux résultats technico-économiques (structure des exploitations, productivité laitière, prix du lait, consommation de concentrés et autonomie) d'élevages caprins bio suivis dans le cadre du dispositif national Inosys-Réseaux d'élevage, de socles régionaux et de la base COUPROD. Ce sont les données de 65 exploitations bio qui ont pu être mobilisées pour produire ces références, distinguées en quatre groupes : - 17 élevages de la zone Sud Méditerranée faisant de la transformation fromagère à la ferme ; - 18 élevages faisant de la transformation fromagère à la ferme dans d'autres régions ; - 23 élevages en livraison dans l'Ouest ; - et 7 élevages en livraison dans les autres régions françaises. Pour chacun de ces groupes, des comparaisons avec un échantillon d'élevages conventionnels sont proposées pour la productivité laitière (généralement moindre en AB), la valorisation du lait (généralement meilleure en AB), les coûts de production (plus élevés en AB) et la rémunération permise par le produit de l'exploitation.
Coûts de production des fourrages et céréales : Conjoncture 2021
Yann BOUCHARD, Auteur ; Eva FICHET, Auteur ; Jean-Christophe VIDAL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Ce document indique des coûts de production pour différents fourrages, en intégrant l'ensemble des charges nécessaires (hors main-d’œuvre exploitant), de l'implantation de la culture jusqu'au stockage de la récolte. Les charges courantes (intrants, carburant, entretien des matériels, coût des matériels en CUMA et interventions d'ETA...) sont ainsi prises en compte, tout comme les amortissements de matériels. Un temps de travail indicatif est également proposé pour chaque intervention. Ces différents coûts sont détaillés pour les cultures fourragères suivantes : maïs fourrage, méteil immature ensilé, prairie temporaire (enrubannage, ensilage, foin, pâturage), luzerne 4 ans, luzerne 5 ans, prairie permanente (enrubannage, foin, pâturage), dérobée d'été type sorgho, céréales à paille. Ce référentiel a été élaboré à partir de données collectées dans le cadre de suivis de fermes laitières basées dans le Sud du Massif central (suivis effectués par Inosys-Réseaux d’Élevage). Les valeurs indiquées ne sont pas spécifiques à une conduite en agriculture biologique (les prix des intrants sont ceux de l'agriculture conventionnelle), mais les frais de mécanisation peuvent être utilisés comme indicateurs. Par ailleurs, les résultats présentés restent indicatifs.
L’élevage laitier biologique au nord de la Nouvelle-Aquitaine : Des systèmes mieux maîtrisés avec l’expérience
Marion ANDREAU, Auteur90 exercices d’élevages bovins lait biologiques de l’ex-Poitou-Charentes ont été analysés, avec un focus sur les coûts de production, au regard du degré d’ancienneté en AB des fermes. Ainsi, 41 exercices concernant 17 fermes engagées en AB (hors conversion) depuis 5 ans ou moins ont été comparés à 49 exercices issus de 19 fermes en bio depuis plus de 5 ans. L’analyse démontre l’effet positif de l’expérience en AB sur les performances des systèmes. Ainsi, le groupe des fermes en bio depuis plus de 5 ans assure globalement une meilleure productivité animale, une meilleure efficience économique, des systèmes mieux maîtrisés d’un point de vue technique et pour le travail, ou encore une baisse des frais d’élevage ou des aliments achetés. Cependant, dans tous les cas, il est nécessaire d’avoir un prix du lait rémunérateur pour tous ces systèmes et le contexte actuel d’inflation, de baisse des aides et du faible prix du lait risque de ternir les résultats observés, malgré la pertinence technico-économique et la résilience de ces fermes basées sur l’autonomie alimentaire et le pâturage.
Élevages ovins lait en Nord-Occitanie, Pyrénées-Atlantiques, PACA : Référentiel technico-économique de l’élevage ovin lait
Ce référentiel présente des données technico-économiques sur les élevages ovins lait (bio et conventionnels). Il se base sur les données recueillies dans les deux bassins traditionnels de production de lait de brebis (nord-Occitanie autour du bassin de Roquefort, et Pyrénées-Atlantiques) et en PACA. Ces données sont issues de suivis d’exploitations réalisés dans le cadre du dispositif INOSYS-Réseaux d’élevage et du projet BioRéférences, entre 2016 et 2021. Ce référentiel présente ainsi : 1 – des indicateurs sur le fonctionnement des troupeaux ovins lait (production, travail, reproduction, santé, élevage des jeunes, alimentation) ; 2 - des résultats technico-économiques (détails sur les coûts de production et sur la marge brute). Pour chaque indicateur, ces données chiffrées sont renseignées pour cinq grands groupes d’élevages : d’une part, les élevages ovins lait qui commercialisent leur production en circuits longs (systèmes livreurs), eux-mêmes divisés en trois groupes (nord-Occitanie en conventionnel, nord-Occitanie en bio et Pyrénées-Atlantiques en conventionnel) ; d’autre part, les élevages ovins lait qui transforment leur production (systèmes fromagers), eux-mêmes divisés en deux groupes (Pyrénées-Atlantiques et PACA – dont certains sont en bio).
Étude sur les coûts de production en agriculture biologique des vins de Bergerac Duras – Édition 2023
En 2022, la filière viticole de Bergerac et Duras, le Cerfrance Dordogne, la Chambre d’agriculture de la Dordogne, AgroBio Périgord et le Syndicat des Vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine ont réalisé une étude sur les coûts de production en agriculture biologique des exploitations viticoles de Bergerac et de Duras. Les résultats sont basés sur les déclarations de récolte 2021 et sur les données économiques et techniques, entre 2015 et 2021, des exploitations viticoles bio de la zone. La pyramide des âges est également présentée. L'analyse des données met aussi en évidence la progression de l'AB sur le vignoble de Bergerac Duras et les résultats économiques pour les domaines en conversion. À ce travail, s'ajoutent quatre entretiens individuels de fermes viticoles bio : parcours de conversion, choix d'accompagnement, retour d'expérience sur le changement de pratiques, le matériel...