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Guide technique : Produire des petits fruits biologiques
Jean-Luc PETIT, Auteur ; Philippe PIARD, Auteur ; Marc MIETTE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Le guide technique "Produire des petits fruits biologiques", édité par l'ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques), a pour objectif dêtre l'ouvrage de référence sur la production de petits fruits et leur transformation en agriculture biologique. Il s'adresse aux producteurs, qu'ils soient déjà en agriculture biologique ou quils envisagent de s'y convertir, aux candidats à l'installation, mais également aux conseillers agricoles, aux techniciens, aux enseignants et aux étudiants. Il prend en compte la richesse et la diversité du métier et intéresse tant le producteur spécialisé en petits fruits que celui qui souhaiterait se diversifier avec un atelier de production, voire de transformation. Il est basé sur l'expertise d'ingénieurs et de producteurs et sur la synthèse de la plupart des fiches techniques, des articles scientifiques et des ouvrages existant à ce jour, en France et en Europe, sur la production de petits fruits biologiques. Ce guide de production détaille 6 espèces principales (framboise, fraise, cassis, groseille à grappes et à maquereau, mûre, myrtille) et 4 espèces de diversification (grenadier, aronia, goji, sureau noir).
Portrait d'éleveur : « Autonomie alimentaire et progrès génétique » : Les clefs de réussite de Pierre CHABRELY pour vivre de la production bovine bio en race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (Haute-Vienne)
Pierre Chabrely, converti à l'AB en 1996, élève une cinquantaine de vaches allaitantes bio, de race Limousine, à Mauveix-Saint-Bonnet-Briance (87). L'exploitation s'étend sur 77 ha de SAU, dont 1 ha est dédié à la culture de méteil (céréales-protéagineux), 2,2 ha de méteil immature pour l'enrubannage et 74 ha en herbe. L'exploitation est autonome en fourrages et en protéines ; seule la paille (litière) est achetée. Pierre Chabrely commercialise une partie de ses animaux en vente directe (des vaches de réforme, quelques veaux rosés, des bufs, ainsi que de jeunes mâles reproducteurs en vif), le reste (majoritairement des broutards et des broutardes) est vendu hors filière bio. Dans cette fermoscopie, les aspects suivants sont abordés : - Les données de l'exploitation et l'historique ; - Les données techniques pour le troupeau de bovins viande ; - La stratégie de conduite de l'élevage en AB ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
Portrait d'éleveur : « L'herbe, une culture » au GAEC de Villechaise, à Saint-Maurice-des-Lions (Charente)
Sylviane et Stéphane Rainaud, récemment rejoints par leur fille Florine, sont éleveurs de bovins lait et viande bio, à Saint-Maurice-des-Lions (16). Le GAEC de Villechaise compte un troupeau de 60 vaches laitières (de races Prim'Holstein, Normande, Abondance, Jersiaise) et un troupeau de 48 vaches allaitantes (Salers), sur une SAU de 169 ha, dont 64 ha de prairies permanentes, 58 ha de prairies temporaires, 27 ha de mélanges prairiaux à base de légumineuses et 20 ha de méteil. Ce portrait d'éleveur, réalisé par la Chambre d'agriculture de la Charente, aborde les points suivants : - Données de l'exploitation ; - L'atelier bovins lait ; - L'atelier bovins allaitants ; - La stratégie du passage en AB ; - Les spécificités de l'élevage ; - Les indicateurs économiques ; - Les facteurs de réussite.
Devenir maraîcher bio en Hauts-de-France : les 7 clés de votre réussite
En 2019, les Hauts-de-France comptabilisaient 265 exploitations maraîchères en bio, soit 44 de plus qu'en 2018. Comme dans toute la France, la progression des surfaces maraîchères en région résulte principalement des installations. Face à cette demande grandissante d'installations en maraîchage bio, les Chambres d'Agriculture Hauts-de-France, Bio en Hauts-de-France et le CFPPA de Lomme - Dunkerque ont réuni leurs compétences pour mettre à jour le guide "Je crée mon activité en maraîchage bio en Nord-Pas-de-Calais" datant de 2015, dans le cadre des missions du Point Accueil Installation Transmission. L'objectif du guide « Devenir maraîcher bio » est de fournir toutes les clés de réussite pour sinstaller en Hauts-de-France, que ce soit par la création ou par la reprise d'une exploitation existante. De la confrontation aux réalités du métier, à la construction du projet commercial, en passant par l'organisation du travail, 7 clés de réussite sont développées, appuyées par des témoignages et des références en Hauts-de-France.
Dordogne : Données technico-économiques en maraîchage biologique : 12 fermes à la loupe
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DE DORDOGNE, Auteur ; AGROBIO PERIGORD, Auteur ; MAISON DES PAYSANS DORDOGNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PÉRIGUEUX CEDEX 9 (Pôle interconsulaire (PIC) - 295 Boulevard des Saveurs, Coulounieix-Chamiers, 24 060, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE DORDOGNE | 2021Ce document, réalisé conjointement par la Chambre d'agriculture de Dordogne, AgroBio Périgord, la Maison des Paysans Dordogne et CER France Dordogne, présente 12 fermoscopies de fermes comprenant un atelier maraîchage bio ou de production de semences maraîchères bio, réparties sur l'ensemble du territoire périgourdin. L'objectif est de proposer aux agriculteurs des points de comparaison pour leurs fermes et d'aider les porteurs de projet d'installation ou de conversion à concevoir leurs projets, par rapport à des exemples de fermes qui existent déjà sur le territoire. Les exemples portent sur des systèmes variés, certains comprenant plusieurs ateliers, et aux résultats économiques contrastés. Chaque fermoscopie contient une présentation complète de la ferme et de son fonctionnement technico-économique et humain. Sont ainsi décrits : - l'historique de la ferme ; - les moyens de production et les techniques utilisées ; - les ateliers présents et le détail des légumes produits ; - le temps passé et l'organisation du travail ; - les modes de commercialisation ; - les résultats économiques de la ferme (pour 3 années consécutives) ; - le ressenti des producteurs par rapport à leur activité ; - les perspectives et les projets dinvestissements à venir.
Réintroduire un élevage sur ma ferme : 20 producteurs témoignent ou comment (re)découvrir les vertus de la polyculture élevage
Ce recueil s'appuie sur les témoignages de vingt producteurs basés dans les Hauts-de-France qui ont fait le choix de réintroduire de lélevage sur leurs fermes. La recherche dautonomie et de cohérence était à la base de la motivation de tous ces producteurs, mais leurs objectifs étaient assez variés : valorisation des surfaces, fertilisation organique, diversification des revenus, désherbage des parcelles, diversification de la gamme proposée en vente directe Dans tous les cas, associer des cultures et des animaux leur a apporté de nombreux bénéfices agronomiques, socio-économiques et/ou environnementaux. Ces retours dexpériences, notamment sur les difficultés rencontrées, ont pour objectif de mettre en avant de bonnes pratiques pour favoriser la réussite de tels projets, même si chacun dentre eux reste unique. Ce recueil est ainsi composé de trois parties. La première apporte des recommandations, points de vigilance et clés de réussite. La seconde est composée de quatre fiches sur les caractéristiques de différents ateliers délevage (une fiche par espèce) : volailles, porcs, ovins viande, bovins viande. La dernière partie regroupe sept fermoscopies impliquées dans la bio avec des profils et des projets variés : arboriculteurs ayant réintroduit des ovins, polyculteurs ayant réintroduit des bovins ou des ovins, maraîchers ayant réintroduit des volailles
Synthèse technique : Bilan carbone des fermes laitières en agriculture biologique : Synthèse des diagnostics CAP'2ER réalisés sur 58 fermes des Pays de la Loire
Lagriculture a encore bien des leviers à actionner pour participer, de manière significative, à latteinte des objectifs nationaux visant à réduire les émissions de GES de 40 % en 2030 par rapport à 1990. Les éleveurs bio sont particulièrement intéressés pour comprendre où en sont leurs systèmes en matière de réduction démissions de GES, de contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour connaître les améliorations quils peuvent mettre en uvre. Les résultats obtenus par le diagnostic CAP2ER sur 58 fermes bio montrent que ces fermes sont plus avancées que lensemble des autres fermes diagnostiquées en Pays de la Loire. Ces résultats sont dautant plus remarquables quils sont supérieurs aussi bien quand ils sont exprimés par volume produit, que par hectare. Il est, en effet, régulièrement mis en avant que les fermes bio ont des résultats inférieurs par volume produit, du fait dune moindre productivité en bio. Les résultats de cette synthèse contredisent cette critique. En effet, en Pays de la Loire, les fermes bio obtiennent en moyenne une empreinte carbone de 0,61 kg éq CO2/L, contre 0,82 kg éq CO2/L pour l'ensemble des fermes. L'écart est encore plus important par hectare.
Les bio pratiquent en Pays de la Loire : Portraits de fermes bio 2020 : 14 témoignages sur la transition agricole et climatique
14 producteurs.trices bio des Pays de la Loire, dans diverses productions (bovins, volailles, viticulture, arboriculture, maraîchage, céréales), témoignent sur leurs pratiques de transition agricole et climatique. Pour chacun.e, sont présentés : des repères sur le système de production ; des pratiques, techniques ou commerciales ; et les structures qui les accompagnent (structures économiques ou de conseil). Les pratiques abordées concernent : lautonomie protéique en élevage, le remplacement de la paille par des plaquettes de bois, la biodiversité, ladaptation du travail du sol, ladaptation au changement climatique, la relocalisation des filières, limplication dans les filières longues...
Projet PimAB : Pratiques innovantes en maraîchage en Agriculture Biologique : Fermoscopies
AGRIBIO 84, Auteur ; AGRIBIO 06, Auteur ; AGRIBIO 13, Auteur | CAVAILLON CEDEX (MIN 5, 15 Avenue Pierre Grand, 84953, FRANCE) : AGRIBIO 84 | 2020 et 2021Le projet régional PimAB, réalisé de 2018 à 2020 en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et porté par Bio de PACA, s'est intéressé aux pratiques innovantes en maraîchage biologique, afin de les promouvoir et d'en démontrer la faisabilité. Dans le cadre de ce projet, 16 fermoscopies ont été réalisées. Destinées en priorité aux porteurs de projets, elles présentent les principaux résultats technico-économiques (campagnes 2017, 2019 ou 2020), les moyens mis en uvre, ainsi que les conseils de 16 agriculteurs du Vaucluse, des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône : - Clémentine Vaysse, installée en plantes aromatiques ; - la Ferme du Colibri, en maraîchage sur petites surfaces et avec agroforesterie ; - le Potager d'un curieux, qui produit des plants et semences potagers et ornementaux ; - l'EARL Le Borie, en maraîchage diversifié en circuits courts ; - Vanessa et Aymeric Noir, en maraîchage diversifié, arboriculture et fruits rouges ; - le GAEC Les Rives Paysannes, en maraîchage diversifié, poules pondeuses et transformation ; - la ferme Toutypousse, en maraîchage diversifié avec poules pondeuses ; - Pierre Boijout, en maraîchage diversifié et petits fruits ; - les ruchers de Sallagriffon, apiculture et élevage ; - Yann Vidal, en maraîchage ; - le Cabanon de San Peyre, un verger-maraîcher qui va jusqu'à la transformation ; - Eric Barrière, en maraîchage sur sol vivant ; - l'EARL Le Jardin du Papet, en maraîchage biodynamique ; - la SCOP Des pieds et des mains, une ferme collective ; - Renée et Pierre Venel, maraîchers ; - Le Grand Jardin, microferme maraîchère et poules pondeuses.
Systèmes économes et autonomes en circuits courts : Portraits de 8 fermes du Pays Chatelleraudais
8 portraits de fermes en circuits courts, dont 6 en bio, du département de la Vienne, ont été réalisés dans le cadre dun GIEE (Groupement dIntérêt Economique et Environnemental) « En marche vers des systèmes de production économes et autonomes dans le Châtelleraudais ». Les agriculteurs mis en avant dans ce document ont choisi la transformation et la commercialisation en circuits courts comme sources de durabilité et de performances environnementales, économique et sociale. Ces portraits décrivent leurs choix techniques, stratégiques, économiques et commerciaux ; les investissements réalisés et/ou à venir, la performance économique et la rémunération ; lorganisation et le temps de travail en circuits courts. Ces témoignages contribuent à créer des références technico-économiques sur des fermes économes et autonomes en circuits courts. Ils peuvent aider des porteurs de projet à sinstaller en circuits courts et des agriculteurs à envisager une diversification en circuits courts.
Adopter les stratégies techniques des éleveurs laitiers bio : Un choix gagnant pour lenvironnement, et la durabilité économique et sociale de sa ferme L'expérience dans les Hauts de France
Déborah DECAYEUX, Auteur ; Raphaël DELVA, Auteur ; Bertrand FOLLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2019Ce document a été réalisé dans le cadre du dispositif Transferabio soutenu par Ecophyto et géré par le réseau FNAB. 12 fermes laitières engagées en bio ont été suivies en 2017 par les conseillers bio des Hauts-de-France afin de relever des données technico-économiques et danalyser leurs performances environnementales, techniques et économiques. La SAU moyenne des 12 fermes est de 94 ha, dont près de 80 % en herbe. En plus de la moyenne des 12 fermes, les résultats de 3 fermes ayant des stratégies variées en matière dalimentation des animaux sont présentées : maximisation du pâturage, affouragement en vert ou mixte (stockage et pâturage).
Recherche collective de qualité de vie et d'autonomie au GAEC du Mûrier (Loire)
Carl WAROQUIERS, AuteurLe GAEC du Mûrier, situé dans la Loire, est né de la fusion de trois fermes qui avaient déjà lhabitude de travailler ensemble. Elles se sont associées lors de leur passage en bio. Le GAEC de cinq associés compte 263 ha et différentes productions : 100 vaches laitières, 30 vaches allaitantes et cinq bufs ou génisses de 36 mois, 3000 poules pondeuses plein air. Un schéma permet de décrire la ferme avec ses intrants, ses productions animales et son assolement (réfléchi pour viser lautonomie alimentaire des productions animales) et les productions commercialisées. Les différentes pratiques et démarches mises en uvre pour développer l'autonomie sont également décrites : participation à un collectif pour acheter un toasteur afin dincorporer les protéagineux de la ferme dans les rations, développement de retenues collinaires pour sécuriser les culture de soja et de maïs, utilisation de variétés population, vente en circuits courts Le GAEC est également en constante réflexion sur son organisation du travail et sur les différents engagements de ses membres. Une réunion hebdomadaire permet à ses derniers de se coordonner, ils ont par ailleurs un week-end sur deux et terminent deux fois par semaine à 17h.
Recueil de Savoir-faire Paysans : Climat et bio : Pratiques d'atténuation et d'adaptation face au changement climatique
Olivier LINCLAU, Auteur ; Maxime RENOU, Auteur ; Leila VAN THEEMST, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (Pôle Régional Bio, 9 Rue André Brouard - CS 70510, 49 105, FRANCE) : CAB PAYS DE LA LOIRE | 2019Ce document décrit 10 fermes bio en Pays de la Loire (2 en maraîchage, 1 en viticulture, 2 en polyculture bovins viande, 4 en polyculture bovins lait, 1 en polyculture polyélevage). Chacune dentre elles a mis en place des pratiques vertueuses face au changement climatique, atténuant ainsi ses propres émissions de gaz à effet de serre. Ces initiatives inspirantes fourniront des pistes de réflexion pour les agriculteurs désireux de faire évoluer leur système pour le rendre plus résilient face aux aléas climatiques actuels et futurs et de contribuer, par leurs pratiques, à atténuer limpact des activités agricoles sur le climat.
Ferme d'Etienne BASTIDE - ST BEAUZELY (12)
Maxime VIAL, AuteurEtienne Bastide élève un troupeau de 300 brebis en Aveyron, entre 790 et 1100 m d'altitude. Depuis son installation en 2001, il a opéré deux changements majeurs dans son système : la conversion à l'agriculture biologique en 2006 et la vente d'une partie des agneaux en direct avec construction d'un atelier de découpe et de transformation à la ferme en 2014. Les principaux résultats technico-économiques sont présentés dans cet article, de même qu'un diagnostic de durabilité (aspects environnemental, socio-territorial et économique). Pour progresser encore, Étienne Bastide travaille particulièrement sur la qualité de ses prairies : il met en place, depuis 2015, des prairies à flore variée pour mieux résister à la sécheresse et pour augmenter la qualité de son foin. Il cherche aussi à améliorer l'alimentation des agneaux, par exemple en intégrant des céréales germées produites sur l'exploitation dans leur ration. D'un point de vue énergétique, l'élevage présente de bons résultats au regard de la moyenne des élevages ovins viande de montagne : consommation de 58,6 GigaJoules/t de viande vive produite contre 77 GJ/t pour la moyenne des élevages.
Fermebioscopie : Irriguer ses prairies pour maximiser le pâturage
Léo FUZEAU, AuteurCréée en 2001 dans la Sarthe, l'EARL du Logis a atteint progressivement les 56 ha et produit actuellement 440 000 litres de lait, livrés à Biolait depuis novembre 2017 (fin de la conversion en bio). C'est en 2013 que, suite à des difficultés économiques sur la ferme, les éleveurs, Marie-Yvonne et Frédéric Lethuillier, ont décidé de se tourner vers un système plus herbager. Ils ont pour cela bénéficié de l'aide de Solidarité Paysan 72 et du CIVAM AD 72, dans le cadre du projet RADITS (Recours pour les Agriculteurs en DIfficulté par la Transmission Solidaire). Ils ont pu échanger sur leurs pratiques avec un groupe d'éleveurs, et évoluer vers un système herbager économe en intrants, avec un objectif d'autonomie alimentaire et de rentabilité. Aujourd'hui, afin d'optimiser ce nouveau système herbager, les éleveurs ont décidé de profiter de leur système d'irrigation pour arroser leurs prairies et ainsi produire un maximum d'herbe toute l'année. L'article relate l'histoire de l'exploitation et les implications à chaque étape de son évolution.
Fermoscopies en maraîchage biologique
La production de légumes biologiques est caractérisée par une diversité de fermes très importante : taille des fermes, diversité de gamme (de 5 à 40 légumes), degré de mécanisation, organisation du travail, intrants utilisés, itinéraires techniques, débouchés commerciaux. Afin de faciliter laccompagnement des porteurs de projets à linstallation et/ou à la conversion à lagriculture biologique et de contribuer à lacquisition de références technico-économiques, la FRAB Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec le réseau Chambres dagriculture, a réalisé 9 fermoscopies sur différentes fermes produisant des légumes et ayant plusieurs différences notables quant à lorganisation du travail, la localisation géographique, lancienneté de la ferme ou encore les débouchés commerciaux : 1 en Centre Charente, 3 dans les Landes, 2 dans les Deux-Sèvres, 2 dans le Lot-et-Garonne, 1 en Charente. Ces exemples concrets et chiffrés ont pour objectif dalimenter la réflexion des porteurs de projets dans le cadre de la conception et du dimensionnement de leur ferme.
Formation maraîchage sur sol vivant en agriculture biologique : Visite de 2 fermes en Haute-Garonne
Cédric HERVOUET, AuteurLe Civam Bio des Landes est fortement sollicité par des producteurs souhaitant réduire le travail du sol sur leur ferme. Il sagit de candidats à linstallation qui veulent développer une activité de maraîchage bio diversifié faiblement mécanisé (lacquisition dun parc de matériels peut être un frein à linstallation à cause des investissements quil engendre) ; ou alors de maraîchers bio qui désirent réduire le travail du sol sur leur ferme afin déviter des perturbations de lactivité biologique. Compte-tenu du manque de références sur le non-travail du sol en maraîchage bio, une visite de deux fermes en Haute-Garonne a été organisée. La ferme de Laurent Welsh est constituée de 3 ha de SAU, il est en MSV (Maraîchage Sol Vivant) et pratique lagroforesterie. Nicolas et Pierre Besse, également avec une SAU de 3 ha, sont en maraîchage diversifié. Les caractéristiques de ces fermes sont détaillées dans larticle. Les échanges ont été nombreux et, bien que ces exploitations puissent être des sources dinspiration, les porteurs de projets nont pas perdu de vue quil est important dexpérimenter une pratique dans un contexte local avant de pouvoir la généraliser.
Guide éleveurs : Élever des volailles bio - Tome 2
La CAB (Coordination Agrobiologique) des Pays de la Loire accompagne, depuis 2010, un groupe déleveurs de volailles bio sur la région. Partis dun besoin de se retrouver pour partager leurs expériences et avancées, ces producteurs souhaitaient se former pour aller vers plus dautonomie pour leurs fermes. Ils ont rencontré divers interlocuteurs, vétérinaires, nutritionnistes, experts, et ont utilisé des outils pour mieux appréhender leurs marges et leurs prix de vente. Pour que leurs expériences profitent à dautres, ils ont intégré, dans cette nouvelle version du guide volailles, les thèmes partagés dans leur groupe déchange. Au sommaire : - Réglementation ; - Agronomie ; - Conduite d'élevage (parcours, bâtiment et matériel, alimentation, souches, santé (avec, notamment, les questions de biosécurité)) ; - Fabrication d'aliments à la ferme ; - Transformation ; - Circuits de commercialisation ; - Quelques repères pour situer mon élevage. 9 fermoscopies sont présentées en fin de document.
Guide technique : Produire des PPAM bio
Dans un contexte de croissance de la production de PPAM bio et de création de nouvelles fermes, la CAB Pays de la Loire publie un guide technique dédié à cette production. Il reprend des repères et des recommandations pour tout porteur de projet ou producteur souhaitant se diversifier. Le parcours de 12 producteurs et productrices bio des Pays de la Loire complète ces données, le document cherchant à diversifier les fermes, tant sur la surface que sur le mode de production (spécialisé, polyculture, polyculture élevage). Ce guide vise à accompagner les porteurs de projets en PPAM bio, en leur permettant dy voir plus clair pour mieux appréhender le métier et pour approfondir leur réflexion : - Sinstaller en PPAM ; - Règlementation générale ; - Produire des PPAM (SAU, itinéraires techniques, organisation du temps de travail, matériel, cueillette ) ; - Transformer des PPAM ; - Commercialiser des PPAM.
Intensifier sa production pour gagner en efficacité
Mehdi AÏT-ABBAS, AuteurLe maraîchage diversifié bio-intensif sur petite surface se développe. Lionel Tixier et Guilhem Boyer, les deux associés du GAEC du Bon Repos à Thiers (63), le pratiquent. Ils cultivent 1,1 ha et ont un saisonnier à plein temps de juin à octobre. Leur objectif est de ne pas dépasser la moyenne de 45 h/semaine en se dégageant un revenu décent. Leur efficacité repose sur deux techniques clés : loccultation « productive » et les associations de cultures. Loccultation est une technique de désherbage courante mais les deux associés la rendent productive en lappliquant aux cultures sur toile tissée. Par exemple, la mâche est semée derrière une culture de melon sur toile tissée, en veillant à ne pas travailler le sol pour ne pas faire remonter les graines dadventices. Ainsi, la mâche ne nécessitera quasiment pas de désherbage manuel (mâche, carotte, panais, radis, betterave, pois et haricot sont automatiquement semés avec cette technique). Ils pratiquent aussi lassociation de cultures : deux, voire trois légumes aux cycles complémentaires sont cultivés sur une même planche. Les associations pratiquées au Bon Repos sont détaillées dans larticle (ex : concombre + haricot nain, avec semis direct des haricots 15 jours avant). La culture principale est celle au cycle le plus long. Elle est implantée avec un espacement standard. Les cultures secondaires (cycle court) sintercalent dans ces espacements et sont récoltées avant quelles n'engendrent une concurrence néfaste sur la culture principale.
Les prairies au service de l'élevage : Comprendre, gérer et valoriser les prairies
Sébastien COUVREUR, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; Etienne DOLIGEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2018Les prairies, qu'elles soient permanentes ou temporaires, constituent aujourd'hui un enjeu majeur pour l'élevage, tant leurs atouts sont nombreux aussi bien à l'échelle de la parcelle, de l'animal, du système d'élevage que du territoire. De ce fait, les prairies sont au cur de l'évolution de l'agriculture vers l'agroécologie. Néanmoins, la formation des futurs éleveurs, conseillers, techniciens et ingénieurs laisse peu de place aux prairies. L'enjeu est donc de convaincre les différents acteurs de l'intérêt des prairies qui produisent généralement la ration de base des herbivores tout en contribuant à la performance, à la compétitivité et à la durabilité des élevages, sans être particulièrement complexes à gérer. Ainsi, sur la base des ressources existantes recensées grâce au réseau constitué par le RMT Prairies Demain, cet ouvrage de référence a été créé dans l'objectif principal de rassembler et simplifier les messages sur les prairies, en les recentrant sur les idées clés, en les illustrant par des cas pratiques convaincants et opérationnels et en faisant appel à des expériences de formation. Au sommaire : - De l'espèce au couvert prairial ; - Gérer et valoriser les prairies ; La prairie dans le système ; Les rôles des prairies à l'échelle des élevages, des territoires et des filières : 8 cas concrets. Un guide à destination de l'enseignant a été rédigé en complément de ce manuel.
Produire des PPAM bio : Recueil d'expériences des productrices et producteurs bio de plantes à parfums, aromatiques et médicinales
Julia WRIGHT, Auteur ; Sébastien BONDUAU, Auteur ; Clément JOLY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2018Catherine Mahé, productrice de plantes à parfums, aromatiques et médicinales bio en Pays de la Loire et secrétaire nationale PPAM de la FNAB, déclare que, pour cette production, « il ny a pas de modèle de production bio idéal, aucun nest mieux quun autre si ce nest celui qui répond aux attentes du producteur ou de la productrice. Pour ce métier passionnant mais difficile et demandant une grande implication, la porte est ouverte à la créativité et à linvention. » Dans ce recueil, 10 exploitations de plantes à parfums, aromatiques et médicinales bio sont présentées. Elles sont situées dans 4 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Pays-de-la-Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) et 7 départements différents. Chaque ferme sest adaptée à ses conditions pédoclimatiques, à sa possibilité dinvestissement et aux opérateurs et outils de transformation disponibles sur le territoire. La diversité des profils des productrices et des producteurs, ainsi que leurs expériences, sont riches en enseignements et constituent une source dinspiration pour les porteurs de projets. Pour chaque ferme, de nombreuses informations sont fournies : surface agricole, conditions de production, objectifs, organisation du travail, gestion de la culture, autonomie de l'exploitation, circuits de commercialisation... Ce recueil pourra ainsi les accompagner dans leur réflexion et les aider à se projeter dans un modèle de production biologique.
Recueil de savoir-faire paysans : Produire des légumes bio : S'installer, s'organiser et préserver son bien-être
Ce recueil met en valeur le volet social (travail, bien-être...) d'une installation en maraîchage et les bonnes pratiques de maraîchers.ères biologiques en activité. Les témoignages présentés proviennent dhistoires humaines différentes et subjectives. Les actions des maraîchers.ères ne sont pas des « solutions prêtes à lemploi », mais des sources dinspiration pour dautres producteurs.rices et porteurs.euses de projet. Ce recueil explore les bonnes pratiques mises en place par des maraîchers.ères biologiques de la région Pays de la Loire pour la préservation de leur bien-être physique, mental et social et fournit des conseils pour linstallation. Au sommaire : - Le métier de maraîcher ; - Préservation de la santé mentale et physique ; - Organisation au travail, investissements, commercialisation ; - Les relations humaines dans le travail ; - Équilibre entre travail et vie privée ; - Rompre lisolement et améliorer les liens sociaux.
Couverts végétaux, travail superficiel du sol, semis direct en agriculture biologique : Expériences des paysans bio de France
Anne PERREIN, Auteur ; Loïc LABIDALLE, Auteur ; Simon LENOIR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017La réduction du travail du sol et les couverts végétaux intéressent de plus en plus dagriculteurs bio pour préserver la fertilité des sols sur le long terme, mais ces techniques ne sont pas toujours faciles à maîtriser en bio, et le partage dexpériences est plus quutile. Ce document présente des expériences concrètes de paysan-ne-s du réseau FNAB autour de ces techniques innovantes. Lappellation CTS (Couverts végétaux, Travail superficiel du sol et Semis direct), choisie par les producteurs du réseau FNAB, englobe un ensemble de techniques pratiquées par les agriculteurs bio, associant les couverts végétaux comme couverture du sol et engrais vert, un travail plus ou moins réduit du sol (dont les techniques culturales simplifiées), et parfois le semis direct, encore difficile à maîtriser en bio. Objectif : la préservation de la fertilité des sols sur le long terme. Ce recueil rassemble 8 fermoscopies de producteurs-trices bio du réseau FNAB qui pratiquent les CTS sur toute la France (régions Centre-Val-de-Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Bretagne, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-dAzur), avec des informations sur les couverts végétaux, les itinéraires techniques sur les parcelles en travail du sol réduit, le matériel utilisé, les avantages et les difficultés rencontrées, des indicateurs de résultats, des conseils pour celles et ceux qui souhaitent se lancer. Il propose aussi des focus sur des démarches collectives daccompagnement des CTS dans le réseau FNAB, avec lABP (Agriculture Biologique en Picardie), Bio Bourgogne, les Bios du Gers, et Agribio 04 (projet Casdar semis direct en Provence) et des interviews dexperts.
Dossier : L'élevage des génisses
Ludovic BILLARD, AuteurL'introduction de ce dossier rappelle l'importance de l'élevage des génisses dans une ferme laitière. Le choix de pratiques d'élevage qui visent un meilleur bien-être animal, une meilleure santé du troupeau, mais aussi de meilleures conditions de travail, sans sacrifier les performances économiques des fermes, compte dans la recherche d'équilibre de cet élevage. Le partage d'expériences entre éleveurs, dans ce cadre, présente de nombreux atouts. Ainsi, des éleveurs témoignent sur certains de leurs choix : - Vêlages 2 ans, 3 ans ? Avantages et inconvénients (Isabelle Mathy, 01) ; - Déléguer l'élevage des veaux à des vaches nourrices pour avancer dans la simplification du système (Gérard Grandin, 61) ; - Le lait fermenté (Joëlle et Jean-Yves Lyonnet, 42) ; - Kéfir et élevage des génisses : deux facteurs indissociables pour moi aujourd'hui (Frédéric Thiriet, 88) ; - Le kéfir de lait (Jean-Yves Papin, 49) ; - Les veaux sous la mère (Didier Bourgeois, 89) ; - Respecter la physiologie est primordiale (résumé d'une intervention de Marine Lemasson, conseillère en systèmes ruminants bio et durables) ; - L'expérimentation des vaches nourrices (Laurent Brunet, 88) ; - Changer de mode d'élevage pour éradiquer la Cryptosporidiose (Alain Guiffès, 49) ; - Le colostrum ou l'or liquide (Nadine Savary, 53) ; - Les vaches nourrices (fermoscopies de 3 exploitations laitières).
Engraissement des veaux et élevage des remontes d'engraissement : Alternatives à l'engraissement classique conformes aux besoins des veaux : Fiche technique 2017 - Edition Suisse
Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Manuela LERCH, Auteur ; Claudia SCHNEIDER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2017Cette fiche technique présente le contexte suisse de l'engraissement des veaux en élevage conventionnel, puis bio, ainsi que les techniques liées à l'élevage et à l'engraissement (colostrum, logement, alimentation, santé animale...). Sept exploitations suisses sont ensuite étudiées : description de la ferme, choix retenus par l'éleveur pour l'engraissement des veaux (alimentation et santé animale, logement, pâture...), atouts et inconvénients du système.
La ferme de Nicolas et Véronique Fresneau
Dans le Cantal, Nicolas et Véronique Fresneau conduisent un élevage de porcs biologiques, de la naissance à la vente (100 % en direct), en passant par la transformation. Dans cet article sous forme de fermoscopie, les principaux résultats technico-économiques de la ferme sont présentés, ainsi que des éléments de diagnostics de durabilité et énergétique, diagnostics réalisés via l'outil Dia'terre. En 2015, soit trois ans après leur installation, le couple d'éleveurs a produit 56 cochons charcutiers. Leur objectif est d'en produire 60 annuellement. Du côté des consommations d'énergie, le système est fortement consommateur (1055 EQF/ha), avec une part importante des consommations dédiée à la vente et à la transformation (41 %).
La Ferme du Tilleul, du lait bio et de l'accueil
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurAprès avoir expérimenté le maraîchage bio pendant 8 ans en Lorraine, Joëlle, Jean-Yves Lyonnet et leurs trois enfants ont cherché une ferme dans la Loire. En 1999, ils reprennent, à Balbigny (42), une ferme laitière qui présente un parcellaire regroupé autour de la ferme, un avantage pour le projet de vie qu'ils ont en tête. En 2000, ils convertissent la ferme en bio et commencent à proposer leurs produits. A l'activité de production, Joëlle a adjoint une activité d'accueil. Elle a ouvert un gîte pour enfants, labellisé Accueil Paysan, pour des séjours à la ferme.
Fermebioscopie : GAEC Duthoit Philippoteaux
Angélique VOISINE, AuteurGeoffroy Philippoteaux est producteur de lait bio (conversion en 2009). Sa ferme, en GAEC, se situe au croisement de 3 départements (Marne, Ardennes et Meuse), au pied des grands massifs forestiers dArgonne. La ferme compte 4 associés et 4 salariés. La surface pâturée est passée de 30 ha à plus de 180 ha en 10 ans. Cette année, les éleveurs testent le pâturage tournant. Au total, la ferme dispose de 280 ha, dont 220 ha en herbe. Le foin séché en grange et un mélange céréalier produit sur la ferme enrichissent la ration des 170 vaches laitières. Des croisements à partir de vaches holstein sont réalisés, en y introduisant de la brune et de la jersiaise. Adhérents de la Cuma de Condé, les associés cherchent au maximum à favoriser la mutualisation des moyens et du matériel. La polyvalence au sein du GAEC permet une grande autonomie dans les différents travaux entrepris en autoconstruction (bâtiments, toitures, terrassements, matériel ). Lautonomie est également atteinte en termes de production de chaleur et délectricité, grâce à une unité de méthanisation qui fonctionne depuis 2012. La capacité de séchage est importante, ce qui leur permet de proposer des services, comme le séchage de copeaux pour la SCIC Argonne. Le GAEC sest aussi lancé avec beaucoup denthousiasme dans la culture de plantes aromatiques et médicinales, sur lincitation de la société ADATRIS. Aujourdhui, ils sont partenaires et acteurs pour créer une filière PPAM bio dans leur région. Pour 2018, ils prévoient linstallation de panneaux photovoltaïques sur la grange de séchage Pour eux, bio et économie circulaire prennent tout leur sens sur lexploitation.
Fermoscopie : Chez Mathieu Careil : Des Salers en Vendée !
Domitille POULIQUEN, AuteurInstallé en bio en GAEC avec son père et son oncle à La Réorthe, en Vendée, Mathieu Careil concrétise ses projets de mise en place dun système herbager pour son troupeau de vaches Salers. La ferme comportait déjà un atelier porcin naisseur-engraisseur, ainsi quun atelier de volailles de chair. Aujourdhui, leurs 172 ha de SAU comprennent deux rotations : une pour les céréales (dont les associations blé-féverole et triticale-pois) et une seconde pour les prairies (multi-espèces : fétuque, trèfle, RGA). Le cheptel de 50 vaches Salers et 2 taureaux est divisé en deux lots pour faciliter la gestion du pâturage et de la reproduction (le lot dautomne passe toute lannée en extérieur). 10 tonnes du mélange triticale-pois et tous les fourrages produits sont consacrés au troupeau bovin. Un cube en bois percé est utilisé pour diffuser des huiles essentielles en préventif de problèmes respiratoires. Les carcasses des jeunes bovins sont valorisées en steaks hachés à 5 % de matière grasse par Unebio (environ 20 JB/an). Mathieu continue de se former, il souhaite gagner en autonomie et bien finir ses animaux à lengraissement.
Fermoscopie : L'histoire d'un changement de système
Antoine DELAHAIS, Auteur1999 a marqué le début dune réflexion pour Antoine Delahais, alors installé depuis 3 ans en élevage bovin lait en Seine-Maritime. Constatant que son activité devenait moins rémunératrice, il a décidé de revoir l'ensemble de son système. Il a d'abord créé, avec d'autres éleveurs, un groupe Herbe, au sein du CIVAM 76. Son frère Thomas l'a rejoint sur la ferme en 2008, dans un contexte de crise laitière. Ils ont réalisé assez vite les limites d'un système productiviste et se sont engagés, d'un commun accord, vers un système durable. Les groupes d'échanges entre éleveurs et les journées de formation ont été déterminants. Antoine raconte les différentes étapes de la transformation et les actions entreprises : maximisation du pâturage avec un système de paddocks, construction d'un séchoir en grange et passage en bio en 2012, système de vaches nourrices pour élever les veaux, arrêt des antibiotiques et utilisation des huiles essentielles en préventif... L'ensemble du système est pensé pour être efficient économiquement, notamment par une diminution des dépenses et par la recherche de valeur ajoutée (moins de frais vétérinaires, des vaches qui vieillissent bien, une alimentation basée sur l'herbe pâturée...). Cependant, l'aspect social et humain est au cur de la démarche. L'embauche d'un salarié contribue à une meilleure qualité de vie, des éleveurs et des animaux : "Quand l'éleveur va bien, tout va bien...", déclare Antoine. Il utilise le temps dégagé pour militer pour une agriculture solidaire, dont il retrouve les valeurs dans les CIVAM et Biolait. Se dégager du temps n'a pas été immédiat, il a fallu du temps pour stabiliser le système. Pour Antoine, s'enrichir des expériences des autres a été une des clés de réussite.
Guide éleveurs : Elever des chèvres bio
Après un rappel des chiffres de la filière caprine biologique en Pays de la Loire, ce guide indique les différentes étapes pour construire son projet d'installation ou de conversion, avec des informations réglementaires et techniques. Une partie "Conduites d'élevage" fournit quelques références technico-économiques en système caprin fromager et laitier bio, puis aborde les différentes facettes de l'élevage caprin : autonomie alimentaire, alimentation des chèvres, rationnement de l'herbe au pâturage, comportement des chèvres, principales races de chèvres laitières, principales pathologies chez les chèvres adultes, reproduction et gestion de la production laitière, élevage des chevreaux et des chevrettes. Le guide traite ensuite de la question de la commercialisation en filière longue : localisation des opérateurs en lait de chèvre bio en Pays de la Loire et départements limitrophes. Neuf fiches éleveurs proposent des témoignages d'éleveurs sur leurs pratiques : présentation de l'exploitation, objectifs, conduite des cultures et gestion du pâturage, alimentation du troupeau, etc.
Guide éleveurs : Élever des volailles bio - Tome 2
Cette réédition du guide édité par la CAB (Coordination Agrobiologique) des Pays de la Loire aborde différents thèmes partagés dans le groupe des éleveurs qui ont contribué à alimenter les connaissances en élevage de volailles bio. Au sommaire : - Réglementation ; - Agronomie ; - Conduite d'élevage (parcours, bâtiment et matériel, alimentation, souches, santé) ; - Fabrication d'aliments à la ferme ; - Transformation ; - Circuits de commercialisation ; - Quelques repères pour situer mon élevage. 9 fermoscopies d'exploitations sont présentées en fin de document.
Innovation et recherche d'autonomie en grandes cultures
Installé en 1983 sur 235 ha (dont 40 ha à façon) en polyculture à Montépreux, dans la Marne, Jean-Paul Simonnot a changé ses pratiques depuis les années 1990 en introduisant les couverts végétaux, la réduction du travail du sol (non labour), puis la réduction des produits phytosanitaires. Il a démarré sa conversion en bio en 2001, les dernières terres sont entrées en conversion en 2012, et la ferme est 100 % bio depuis 2015. Jean-Paul produit ses propres semences : luzerne, trèfle (utilisé comme couvert) et cameline (semée comme tuteur pour la lentille). Il a aussi des contrats de multiplication de semences depuis 10 ans avec Lemaire Deffontaines : orge dhiver (12 ha), blé dhiver (10 ha), triticale (10 ha) et une partie de lavoine (10 ha). Il touche une prime de multiplication de 15 % par rapport au prix en production classique (non semence).
Pratiques favorables au climat : Tour de France des paysans bio engagés : Enquêtes 2016
Didier JAMMES, Auteur ; Cécile ACHOUR, Auteur ; Cédric PERICARD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2017Ce recueil sur les pratiques innovantes en agriculture biologique qui sont favorables au climat est une première publication du groupe technique Bio-Énergie-Climat créé par la FNAB. Il décrit des pratiques agricoles susceptibles de favoriser latténuation du changement climatique, à travers lexpérience de plusieurs producteurs répartis sur 5 régions françaises (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Hauts-de-France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte dAzur). En 2016, le groupe technique Bio-Énergie-Climat, en collaboration avec luniversité dAuvergne, a diagnostiqué une quinzaine dexploitations bio en France. Les critères principaux pris en compte étaient les consommations dénergies directes et indirectes (fioul, électricité, intrants, matériel...), les émissions de GES et les variations de stockage du carbone. Le document cherche à caractériser des exemples de pratiques que lon suppose favorables au climat. Chaque pratique décrite (par exemple, production de méteils, utilisation du BRF, traction animale en polyculture-élevage ) est intégrée dans une exploitation et dans son environnement et tient compte des aspects socio-économiques et de la résilience de la ferme. Les avantages de la pratique et ses performances environnementales sont analysés.
Arbre et agriculture biologique : Regards de paysans bio de France
Clément GABORIAU, Auteur ; Marion HUREAUX, Auteur ; Loïc LABIDALLE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2016Si lagroforesterie en bio présente des avantages agronomiques, économiques, environnementaux et paysagers, sa mise en place nest pas toujours facile. Ce recueil présente des expériences concrètes en agroforesterie menées par des paysan-ne-s bio du réseau FNAB. Il rassemble : - 11 fermoscopies de producteurs bio du réseau FNAB qui pratiquent lagroforesterie, sur toute la France, et plus particulièrement dans 9 départements (régions Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val-de-Loire, Hauts-de-France, Ile-de-France, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie), avec des informations sur les parcelles ou haies plantées, les avantages et les difficultés rencontrées, les investissements et laccompagnement, ainsi que des conseils pour celles et ceux qui souhaitent se lancer ; - Une présentation de la plateforme TAB (Drôme), site expérimental agroforestier en bio , - Un focus sur une démarche collective du réseau FNAB, avec lABP (Agriculture Biologique en Picardie) ; - Des interviews dexperts : Frédéric Santi, INRA dOrléans, sur la sélection participative des feuillus précieux ; Christian Dupraz, INRA Montpellier, sur les relations entre arbres et cultures annuelles ; Fabien Liagre, dAgroof, bureau détude spécialisé en agroforesterie.
Développement de la transformation et de la commercialisation de la châtaigne bio à la ferme : Exploitation de Denis Bourgin à Varaignes
Amandine LOUIS, Auteur ; Jean-Baptiste BOULLIER, Auteur ; Jérôme COLSON, Auteur | CLERMONT-FERRAND (34 Avenue Carnot, BP 185, 63 006, FRANCE) : UNIVERSITE BLAISE PASCAL | 2016Ce document, fruit d'un travail réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle ABCD, s'intéresse à la filière châtaigne bio en Dordogne et au cas particulier de l'exploitation de Denis Bourgin, producteur de châtaignes bio à Varaignes (24). A partir du cas de ce producteur, les étudiants ont analysé le projet de construction d'un atelier de transformation et la viabilité économique d'une activité de transformation à la ferme, en approfondissant la question des débouchés et de la commercialisation.
Dossier : Autonomie globale et alimentaire
Michel RAGOT, Auteur ; AFOCG Vendée-Maine-et-Loire, Auteur ; Patrick THOMAS, Auteur ; ET AL., AuteurLors de son Assemblée Générale d'avril 2016, Biolait a voté l'interdiction d'acheter des céréales, des protéagineux et des oléagineux importés à partir de janvier 2017. Cela concerne essentiellement l'importation des graines et tourteaux de soja, tournesol et colza, dont la provenance est souvent extra-européenne. Le thème de ce dossier s'inscrit dans la continuité de cette décision, en traitant la question de l'autonomie des fermes, et en particulier l'autonomie alimentaire, à partir de différents témoignages de producteurs adhérents de Biolait et de contenus d'interventions. Au sommaire : - Plus d'autonomie pour faire face aux crises ; - L'autonomie, une valeur portée historiquement par le Cedapa ; - Utiliser le soja ou ses protéagineux localement ; - Cultiver ses protéagineux et les valoriser (GAEC Les Rocs (85)) ; - Un GIEE pour travailler sur l'autonomie en Sarthe (GAEC Grasteau (72)) ; - L'Union Fermes Bio : des céréaliers français regroupés pour vendre leurs productions ; - Le trempage du mélange céréalier : une technique simple pour valoriser au mieux la féverole (GAEC du Trimaran (61)) ; - La culture de la féverole pour une autonomie protéique au GAEC de Keriven Armor dans le Finistère ; - Le soja fermier, une solution alternative à la protéine importée (GAEC du Verzay (38)) ; - Autonomie générale de la production à la commercialisation des produits transformés (GAEC La Baratte (49)) ; - Recherche d'une autonomie alimentaire et énergétique (GAEC Pierson (08) et SCEA Marie-Claire (08)) ; - Fermoscopie : ex-GAEC des Cueillis (89) ; - Gérer l'autonomie alimentaire en élevage diversifié sur secteur sec (GAEC des Pâquerettes (42)) ; - Pâturage dynamique : Comment le mettre en oeuvre sur sa ferme ? (témoignages de Pierre Champliaud (01), Pascal Bibet (73) et Bernard Gouraud (01)) ; - Optimiser la nature tout en la préservant (GAEC de La Croix de Malte (46)) ; - Ce sont les derniers litres qui sont les plus chers à produire ! (témoignage de Philippe Jaunet (49)).
La ferme des fougères résistante au postulat : soit de s'agrandir, soit de disparaître
Martine JAROUSSE, AuteurMichel Barou et Anne-Marie Griot sont éleveurs de vaches laitières dans la Loire. Cet article retrace l'historique de leur GAEC, de l'installation de Michel en 1993 à leur conversion à l'agriculture biologique en 2014. Les projets des deux associés pour l'avenir portent sur l'installation d'un système de séchage en grange, leur participation à la campagne de communication « De ferme en ferme », le développement de l'activité d'accueil pédagogique sur la ferme...
Ferme des Mesnils : 50 légumes bio pour la vente directe !
En 2009, le lycée agricole de Courcelles-Chaussy, en Moselle, a converti une partie de son exploitation, la ferme des Mesnils, à l'agriculture biologique, notamment pour mettre en place un atelier maraîchage. Dans la région, ce mode de production et cette filière sont encore peu présents. Cet atelier couvre l'ensemble des étapes de la filière, de la production de plants à la vente des légumes, en passant par le stockage à la ferme. Une centaine de paniers sont vendus chaque semaine, représentant la moitié du chiffre d'affaires global pour l'atelier légumes. Concernant la pédagogie, ce sont surtout les apprenants en BPREA qui utilisent l'atelier maraîchage bio, mais la quasi-totalité des élèves et stagiaires de l'établissement le visitent au moins une fois par an.
Fermebioscopie : Valoriser au mieux lherbe pour atteindre lautonomie
Jean-Luc PELLERIN, Auteur ; Bertrand COUPPEY, Auteur ; Léopoldine DESPREZ, AuteurEn Normandie, le GAEC Saint-Martin (2 associés : Jean-Luc Pellerin et Bertrand Couppey) de 156 ha est en AB depuis 2012 et se caractérise par une part importante donnée à lherbe pour nourrir un troupeau de 80 vaches laitières dont 15 nourrices et les quelque 25 bufs produits par an. Pour ce faire, 99 hectares sont des prairies permanentes, 40 des prairies temporaires à flore variée, 6 du maïs et 11 du méteil. Lexploitation dispose dun séchage en grange, et 40 hectares sont dédiés au pâturage (au fil). Les cultures permettent de fournir le concentré nécessaire aux animaux. Lexploitation est donc autonome, sauf pour les minéraux et la paille. Les veaux restent 48 heures avec leur mère, puis sont nourris par des vaches nourrices qui sont notamment des femelles devant partir en réforme, par exemple pour boiteries ou problèmes de cellules. Le sevrage se fait à minimum 3 mois. Au niveau sanitaire, les principaux problèmes sont les cellules et les boiteries, et les éleveurs ont mis en place des pratiques de prévention (huiles essentielles, réforme des vaches non soignables). A lavenir, les deux éleveurs souhaitent augmenter la productivité de l'atelier lait (augmentation de la production de lait par vache et par an). Pour cela, ils veulent en particulier améliorer le taux de fécondité. Si, un temps, ils avaient envisagé larrêt de latelier bufs (dont une partie est vendue en direct), les résultats économiques intéressants de ce dernier ont amené à son maintien.
Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes diversifiés en évolution
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Anne CRESPIN, Auteur ; Virginie PARRAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CAEN Cedex 4 (6 rue des Rocquemonts, 14053, FRANCE) : AGROBIO BASSE-NORMANDIE | 2016Cette publication d'Agrobio Basse-Normandie présente les résultats d'un échantillon de 38 fermes laitières biologiques de la région : structures moyennes des exploitations, résultats techniques, technico-économiques et économiques. Les contextes climatique et économique des trois années étudiées, 2011-2012 à 2013-2014, sont également décrits. Dans un contexte de conversions importantes dans la filière lait, un focus est fait sur sept fermes en pleine évolution vers l'AB. Neuf autres fermes déjà en bio sont décrites de façon plus précise, six en système herbe-concentré, trois en système herbe-concentré-maïs.
Fermoscopie : Objectif : une haute qualité fromagère
François LERAY, AuteurProducteurs de lait et transformateurs pour faire du camembert bio en Pays de Dinan, ce couple dagriculteurs, propriétaire dun troupeau de 45 Jersiaises évoluant sur 62 ha, a fait évoluer de façon originale son système fourrager pour une autonomie renforcée et une adaptation au parcellaire. Le but étant notamment davoir un lait de qualité, il nutilise pas densilage ou denrubannage. La priorité est donnée au pâturage, mais les parcelles les plus éloignées sont surtout consacrées aux prairies de fauche type RGA-RGH-TB-TV (arrêt des mélanges suisses sur lexploitation) pour faire de laffouragement en vert. La gestion du foin est optimale, avec étiquetage des balles de foin selon leur qualité. Des projets sont en cours de réflexion, pour essayer daugmenter le troupeau et la production, mais les éleveurs ont abandonné lidée dun séchage en grange, jugé trop coûteux.
Du lait de brebis bio pour la gamme Vrai
REUSSIR PATRE, AuteurEmilie et Nicolas Michaud (EARL Monthierry) se sont installés à Saint-Germain-en-Coglès (35) comme éleveurs de brebis bio en 2004, et sont aujourd'hui à la tête d'un troupeau de 300 brebis. Le lait produit est collecté par la laiterie Triballat, à Noyal (35). L'article présente leur ferme : alimentation de leurs animaux (herbe, fourrage, un peu de concentré), gestion des agnelets, liens avec les vétérinaires...
Portrait de ferme : Les chevaux libres
Sabine Guillemoz, agricultrice biologique à Ajoux (Ardèche), a comme principale activité laccueil denfants de 7 à 15 ans en séjours de vacances à thème équestre et basés sur la relation et la communication avec le cheval. Elle propose également des séances de découverte de la traction animale, de formation au parage naturel et à un mode délevage alternatif. Du jus de pomme (1 T) et des châtaignes (0.5 T) sont également produits sur la ferme.
Portrait de ferme : GAEC De la Revolanche
Aline MOREL, AuteurRaymond et Sylviane sont polyculteurs-éleveurs, dans la Loire, depuis 1987. Peu à peu, la ferme a évolué, jusqu'à la conversion à l'agriculture biologique en 2013. Leurs produits phares : le lait de vache et le pain. Dans cet article, ils expliquent leur choix de se lancer dans la production de semences de maïs population destiné à l'ensilage, en lien fort avec la recherche d'autonomie. Les volets socio-territorial, économique et environnemental de leur système sont explicités.
Projet Reine Mathilde - Ferme daccueil et de démonstration en Agriculture Biologique : Chiffres 2015
Cette brochure présente le Gaec Guilbert, élevage laitier biologique bas-normand qui est devenu, en 2010, la ferme d'accueil et de démonstration du projet Reine Mathilde : présentation du système, du cheptel, de l'assolement, de la chaîne de récolte de l'herbe, du matériel disponible sur l'exploitation, de quelques résultats économiques pour la campagne 2014-2015, et des leviers utilisés par les associés du Gaec pour atteindre l'autonomie alimentaire. Ce document a été réalisé dans le cadre du projet Reine Mathilde par l'Institut de l'Élevage, les Chambres d'agriculture de Normandie, Agronat, le Réseau Bio Normand et Littoral Normand.
Recueil de savoir-faire paysans : Grandes cultures bio - Tome 2
Les statistiques diffusées par l'Agence Bio et l'Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique des Pays de la Loire (ORAB) démontrent le développement des surfaces de céréales et oléo-protéagineux en France et plus particulièrement sur le territoire ligérien. Ce recueil du réseau GAB-CAB présente les savoir-faire de producteurs bio des Pays de la Loire. Il reprend des témoignages de 2013 du 1er tome et aborde les autres fermes par le biais de l'approche globale. Les systèmes représentés et analysés sont : grandes cultures, bovins lait, bovins viande, porcins et polyculture-élevage. Chaque témoignage dagriculteur est associé à la présentation de sa ferme.
Tri et stockage des céréales : Deux fermes, deux approches
Céline ROLLAND, AuteurSuite à deux visites de fermes bio du Finistère réalisées par le GAB 56, cet article décrit comment chacune de ces deux exploitations procède pour stocker ses céréales. La première exploitation, l'EARL Volailles de Kerguilavant, a démarré sa conversion en 2010. Elle possède une surface de 80 ha et produit 50 000 volailles de chair par an. Elle a une capacité de stockage de 1 000 tonnes et utilise un séchoir à gaz. Le GAEC Postic, quant à lui, a démarré sa conversion en 2000. Il possède une surface de 200 ha de grandes cultures et 50 ha de prairies. Les céréales produites sont vendues en direct, après séchage, à des éleveurs ou autant que possible pour l'alimentation humaine. Après avoir utilisé, pendant 7 ans, un séchoir à gaz, le GAEC s'est équipé d'un séchoir à basse température alimenté par des plaquettes de bois (produites sur l'exploitation).
Valoriser la prairie multi-espèces en foin ventilé pour développer l'autonomie alimentaire de l'élevage caprin. Témoignage d'éleveur en Pays de la Loire
Jérémie JOST, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur ; Virginie TARDIF, Auteur ; ET AL., AuteurRaphaël Brunet est éleveur de chèvres depuis 1997 en Maine-et-Loire, sur une exploitation de 63 ha. Il a choisi de mettre en place un système valorisant l'herbe et les aliments produits sur l'exploitation, ce qui l'a conduit à investir dans un séchage en grange en 2011, afin de produire du foin de qualité et appétant, tout en valorisant le potentiel de ses prairies. La maîtrise d'une ration à base de foin ventilé en élevage caprin nécessite d'adapter progressivement ses pratiques : l'éleveur a implanté des prairies multi-espèces, modifié la conduite de la récolte du foin, adapté la ration des chèvres... La consommation de foin ventilé a augmenté de 20 % et l'apport en concentrés a diminué d'autant, mais la valorisation doit pouvoir être encore améliorée pour rendre le système performant. L'éleveur a entamé une conversion à l'agriculture biologique en avril 2016.
Voyage en Bretagne : Visite de l'exploitation d'Erwan et Laurence Le Roux ; Stratégie d'entreprise et investissement économes, porter un autre regard...
Mélissa DUMAS, Auteur ; Thibaut SCHELSTRAETE, AuteurInstallés depuis 12 ans sur la presqu'île de Crozon, dans le Finistère, Erwan et Laurence Le Roux ont fait évoluer l'élevage laitier vers un système plus durable. Concrètement, cela s'est traduit, entre autres, par la conversion à l'agriculture biologique, la mise en place du pâturage tournant, l'élevage des génisses à l'herbe mais aussi au lait avec des vaches nourrices, l'implantation de prairies multi-espèces destinées à devenir des prairies permanentes, etc. Le couple d'éleveurs détaille les quatre critères qu'il s'est défini pour le bon fonctionnement de l'exploitation : - le revenu horaire du travail ; - l'efficacité économique du système de production ; - la rentabilité du capital investi ; - l'empreinte écologique.
Les agriculteurs témoignent de leurs réussites
François BOISSINOT, Auteur ; Virginie RIOU, Auteur ; Gilles RAMBAULT, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce bulletin de Grain de réussite, onze agriculteurs biologiques du Maine-et-Loire apportent leurs témoignages sur une culture spécifique qui leur a particulièrement réussi : le lupin, l'association céréales-protéagineux, l'association blé-féverole, le blé panifiable, l'orge de printemps, le lupin blanc de printemps, le tournesol, le soja, le maïs, le sarrasin et l'interculture de trèfle. Chacun présente son exploitation, son itinéraire technique, ainsi que les intérêts et les points clés de la culture.
Les chèvres du Cap
Aurélie CHEVEAU, AuteurNon issus du milieu agricole, Véronique et Eric Deleplace se sont installés dans les Côtes-d'Armor en 1999, avec un troupeau de chèvres converti à l'agriculture biologique en 2007. Dans cet article, ils témoignent de cette installation et des 10 premières années assez difficiles qu'ils ont dû surmonter. Ils transforment leur production laitière sur la ferme et vendent leurs fromages sur les marchés. Aujourd'hui, c'est la charge de travail excessive qui pose principalement problème au couple d'éleveurs.
Dossier - L'agroforesterie en France : panorama
Adeline CADILLON, Auteur ; Aubin LAFON, Auteur ; Yves BACHEVILLIER, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique s'appuie, entre autres, sur la diversification de ses systèmes de production. Parmi les voies de diversification, l'agroforesterie connaît un essor important, que ce soit en bordure des parcelles ou en plein champ, avec un objectif de production ou non, en association avec des cultures ou de l'élevage Ce dossier dresse un panorama des dynamiques de développement de l'agroforesterie en France. Ces dynamiques sont ensuite illustrées par la présentation de trois projets de recherche sur les systèmes maraîchers-agroforestiers, sur des systèmes innovants en agroforesterie, et sur la place des arbres dans les parcours de volailles. La fermoscopie d'une exploitation de vergers-maraîchers, située dans le Vaucluse, apporte un autre exemple concret d'application de l'agroforesterie.
Etre autonome et opportuniste, une clé de réussite en allaitant ?
Aurélien LERAY, AuteurSamuel et Mathilde Duguépéroux se sont installés respectivement en 2007 et 2010, en Ille-et-Vilaine, avec un troupeau de vaches allaitantes blondes d'Aquitaine. Dans cette fermoscopie, ils présentent leur exploitation, autonome, et les choix qui ont amené le système à ce qu'il est aujourd'hui : forte valeur génétique du troupeau, diversification des circuits de vente, conversion à l'agriculture biologique en 2014...
La Ferme du Colibri : un verger-maraîcher pour plus d'autonomie
Professeur de musique de formation, Nicolas Verzotti s'est installé en agriculture au Thor, dans le Vaucluse. Rapidement, il a mis en place des aménagements agroforestiers. Les arbres ont d'abord été pour lui un moyen de mieux structurer ses sols sableux mais ont ensuite joué d'autres rôles, notamment un effet brise-vent pour les cultures maraîchères associées. Dans cette fermoscopie, le choix des différentes espèces implantées est explicité. Un petit élevage de volailles de chair complète le dispositif, probablement bientôt rejoint par des moutons et des cochons. Nicolas Verzotti est à la recherche d'autonomie pour sa ferme, de la production des plants et des arbres à la commercialisation.
Ferme ressource de Jean-Marie Goret
CPPARM, AuteurL'article présente le parcours professionnel de Jean-Marie Goret, installé à Saint-Rémy de Provence (13). D'abord en maraîchage pour l'industrie agro-alimentaire lorsqu'il a repris, en 1979, la ferme de son beau-père, il change du tout au tout et passe en bio en 2003. Il s'intéresse alors aux plantes aromatiques, et plante en 2011 une première parcelle de romarin de 7 500 m2, dont il double la surface l'année suivante. Il se rapproche alors de la coopérative Copamivar, puis se lance dans la plantation de thym et de sarriette. Sur l'exploitation, il a conservé 25 ha en légumes, céréales, abricots, et 10 ha de parcours. Jean-Marie Goret a pensé ses itinéraires en fonction des calendriers culturaux afin d'optimiser le temps disponible et la mobilisation de la main-d'oeuvre. À l'occasion de la visite organisée, sur sa ferme, par le Comité bio du CPPARM (Comité des Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales), il a partagé avec les participants l'itinéraire technique qu'il a mis en uvre en plantes aromatiques (préparation du sol, fumure, plantation, désherbage, récolte, séchage et battage) et mis en avant les difficultés et facteurs de réussite, selon lui, en PPAM.
Fermoscopie : Chèvrerie de Niderviller
FEUILLE DE CHOU BIO (LA), AuteurLaura Guilmet s'est installée en tant qu'éleveuse en 2011, après avoir été responsable de l'organisation du salon Biobernai pendant 5 ans. Elle a créé sa chèvrerie bio en Moselle (57), dans une région où il y avait peu de références en élevage caprin bio. Aujourd'hui, elle élève une cinquantaine de bêtes, assure la production, la transformation et la commercialisation. Cette fermoscopie témoigne de son parcours depuis son installation, notamment de la période où elle a changé de lieu et de cheptel suite à une maladie contractée par ses chèvres lorraines. Elle a alors saisi l'opportunité d'acheter un troupeau de chèvres alpines déjà en bio. Pour les soins, elle utilise surtout l'aromathérapie et l'homéopathie, tout en recourant à l'allopathie lorsque c'est nécessaire.
Fermoscopie : Le GAEC des Co'Pains : Sarah Felten-Yemerou et Fabrice Felten, Pierre-Olivier Roudil (Valleroy-le-Sec, 88)
Nadine PIBOULE, AuteurLe projet d'installation de Sarah et Fabrice Felten, dans les Vosges, reposait, dès le départ, sur l'intégration des différentes étapes de la production à la transformation (cultiver d'anciennes variétés de blés de pays pour en faire du pain et des pâtes alimentaires), puis assurer la commercialisation. En 2014, Pierre-Olivier est venu renforcer l'équipe. Pour tous, l'agriculture bio a été une évidence. L'article présente les différentes activités de la ferme : les productions végétales (notamment blés anciens), les élevages (poules pondeuses, moutons), la transformation à la ferme (pains, pâtes), la commercialisation en circuit court.
Fermoscopie : Le GAEC de la Meix
Nadine PIBOULE, AuteurLe GAEC de la Meix (54) a été créé en 1965 et a opéré son passage en bio dès 1968. Aujourd'hui, la polyculture et l'élevage bovins lait sont les activités principales de la ferme, où les 5 associés, chacun dans son domaine de compétences, participent à l'ensemble des tâches. Ils s'organisent pour partager les responsabilités et les contraintes et libérer du temps libre pour chacun. Entité juridique distincte du GAEC, la fromagerie propose une gamme diversifiée de produits. Seulement 10% de la surface des terres sont destinés à la vente, l'alimentation des animaux étant basée sur l'herbe. La conduite de la ferme est détaillée : assolement, rotations, valorisation de l'herbe, alimentation et soin des animaux, organisation du travail, débouchés, perspectives...
Fermoscopies bio haut-normandes : Repères technico-économiques pour le passage en bio
La valorisation de références technico-économiques régionales en agriculture biologique est un enjeu pour le développement de la bio sur le territoire. A cet effet, le Groupement Régional des Agriculteurs Bio de Haute-Normandie publie les références technico-économiques de 18 exploitations agricoles haut-normandes conduites en agriculture biologique afin de donner des repères aux agriculteurs envisageant le passage en bio. 18 fermoscopies sont ainsi proposées, sous forme de fiches. Chacune présente une exploitation agricole, conduite, partiellement ou totalement, en agriculture biologique. La diversité des productions biologiques de Haute-Normandie est représentée : élevages bovin, caprin, ovin, mais aussi maraîchage, arboriculture ou encore grandes cultures. Toutes les fermes présentées peuvent être visitées par les agriculteurs et porteurs de projet à l'installation agricole. Elles s'inscrivent dans le réseau de fermes biologiques haut-normandes.
GAEC Dury MD : Michèle & Didier Dury, éleveurs bio de bovins allaitants Charolais
Cette fermoscopie est consacrée à l'exploitation de Michèle et Didier Dury, éleveurs de bovins bio allaitants à Dompierre-sur-Besbre (03), et certifiée bio depuis 2007. Ils valorisent tous leurs animaux dans la filière viande bio, en les vendant en filière longue à la SICABA sous le signe de qualité "Coeur de terroir", depuis 2014. Didier et Michèle ont commencé à engraisser leurs bovins lorsqu'ils sont passés en bio. Ils ont alors diminué le nombre de vaches d'un tiers et commencé l'enrubannage d'herbe, plus riche que le foin, explique l'éleveur. Il estime qu'aujourd'hui ils ont atteint une forme d'équilibre. La conduite technique des bufs est présentée.
Guide éleveurs : Élever des volailles bio
Ce guide, édité par la CAB (Coordination Agrobiologique) des Pays de la Loire, fruit d'un travail d'échange d'expériences, vise à aider les (futurs) éleveurs dans la création d'un atelier volailles bio. Il est enrichi de données issues de plusieurs projets de recherche (Avialim, ProtéAB, Parcours, Icopp ), de données techniques de l'ITAB et d'un travail de veille mené par la CAB. Au sommaire : - Réglementation ; - Agronomie ; - Conduite d'élevage ; - Fabrication d'aliments à la ferme ; - Transformation ; - Circuits de commercialisation ; - Quelques repères pour situer mon élevage ; - Fiches Producteurs ; - Carnet d'adresses.
Au lycée agricole du Valentin, une ferme bio en ville
Bertrand MINAUD, Auteur ; Jean-Marie MORIN, AuteurAu lycée agricole du Valentin, dans la Drôme, l'exploitation a dû faire face, au début des années 2000, à l'urbanisation grandissante de la ville proche de Valence et de sa banlieue. Pour s'adapter à ce nouveau contexte, et y résister, le choix a été fait d'apporter de la valeur ajoutée à l'exploitation. Cela s'est concrétisé par la conversion à l'agriculture biologique de l'exploitation (finalisée en 2013), par la création d'un magasin de producteurs, et par l'accueil depuis 2011 du salon Tech&Bio. Aujourd'hui, l'exploitation du lycée est pleinement intégrée dans son environnement, que ce soit en termes d'échanges avec les habitants (approvisionnement de la restauration collective, ferme pédagogique ), ou avec les réseaux et structures de recherche (participation à des projets, mise à disposition de terres ou de matériels ).
Maraîchage bio en Basse-Normandie : Des clés pour se repérer : Références techniques, économiques et sociales en maraîchage biologique diversifié : Étude réalisée sur 31 fermes de Basse-Normandie - Édition 2015/Données 2013
Les installations en maraîchage bio se sont multipliées ces dernières années en Basse-Normandie. Les maraîchers font souvent face à des difficultés techniques, économiques, de santé, ou encore de temps de travail. Dans ce contexte, Agrobio Basse-Normandie, lARDEAR, Biopousses, le CFPPA de Coutances, Solidarité Paysans et Inter Bio Normandie ont décidé de porter un projet de production de références technico-économiques. Ce document est laboutissement dun an et demi de travail. Il est issu dune enquête sur 31 fermes maraîchères bio de la région. Il présente les principales caractéristiques des exploitations bas-normandes : ancienneté, surfaces, main duvre, résultats économiques, matériel, temps de travail, commercialisation Il comprend des données générales sur la production, ainsi que des cas concrets à travers 14 fiches de fermes. Outil pratique destinés aux maraîchers en activité, il permet de se repérer, dévaluer les performances de sa ferme, danalyser les points forts et les points faibles. Il sadresse également aux candidats à linstallation, qui ont besoin de données chiffrées sur les fermes existantes, et qui ont besoin dexaminer la diversité des systèmes pour faire leurs propres choix. Enfin, cette étude sadresse aux techniciens de la filière, aux étudiants, aux formateurs, aux financeurs, et à tous ceux qui souhaitent en apprendre plus sur le métier de maraîcher.
Un nouveau modèle de ferme familiale en Allemagne
Jean-Michel FLORIN, AuteurA proximité de Soest, au centre de l'Allemagne, le petit village rural Röllingsen avait vu, tout au long des cinquante dernières années, sa population décroître et ses petites fermes traditionnelles disparaître. Cette partie du territoire avait été, en effet, fortement impactée par les travaux de construction de l'autoroute, certains agriculteurs ayant été expropriés d'une partie de leurs terres. C'est le cas des parents de Burckard Tillmans, qui avaient dû cesser leur activité agricole, tout en faisant le choix de rester vivre sur la ferme en entretenant les bâtiments. Dans les années 1990, Burckard et son épouse, Fraune, décident de revenir travailler les 20 ha de terres restants... En vingt ans, le domaine s'est structuré, s'est agrandi et a développé un bon nombre d'initiatives qui lui ont permis de s'intégrer activement dans la région. Aujourd'hui, toute l'équipe (14 équivalents temps plein) se retrouve dans un objectif commun : accroître la qualité et le caractère durable de la production (cultures légumières et élevage bovin) et du domaine. Fortement ancrée dans son territoire, la ferme est aussi devenue un lieu convivial avec une dimension sociale et culturelle, contribuant au dynamisme de la région. Burckard propose, sur la ferme, des formations à la biodynamie.
Passer en bio pour relever un défi technique
Franck LE BRETON, AuteurInstallés en 1983, Martine et Philippe Camus, agriculteurs dans les Côtes-d'Armor, ont converti leur élevage laitier à l'agriculture biologique en 2010 (tout en gardant un élevage de volailles en conventionnel). Dans cet article, ils apportent leur témoignage sur cette conversion : les raisons qui les ont amenés à cela, les changements engendrés sur la ferme, les résultats obtenus...
Une petite ferme normande qui dégage de la valeur ajoutée
Aurélien LERAY, AuteurLe 14 avril 2015, Pierre Gontier, éleveur laitier bio en Basse-Normandie, a accueilli sur son exploitation un groupe d'agriculteurs de l'Adage. Il leur a présenté son système, basé sur du pâturage toute l'année, et son atelier de transformation fromagère.
A la recherche d'autonomie, en plein cur de Beauce
Pascal GARROS cultive 174 ha de grandes cultures bio en Beauce depuis 2011, après une conversion progressive démarrée en 1998. Il est passé d'une production de 4 à 13 cultures qu'il commercialise en circuits longs. Les résultats économiques sont satisfaisants. Il raisonne sa rotation de façon à être le plus autonome en azote et à éviter la spécialisation des adventices. La luzerne est en tête de rotation et elle revient lorsque la pression des vivaces est trop forte. Les cultures de printemps et d'hiver alternent. La présence importante de légumineuses permet de limiter les achats d'engrais. 3 ha sont dédiés à la biodiversité (bordures de bois, haies cynégétiques, bandes enherbées, implantation de vergers, mise en place de ruchers ). Pascal cherche également à réduire le travail du sol, mais les résultats sont variables. Aujourd'hui, il s'interroge sur la résilience de sa ferme face au changement climatique dont il commence à voir les impacts et réfléchit aussi à la transmission de sa ferme en bio.
Recueil de savoir-faire paysans : Commercialisation maraîchage bio
Les surfaces en maraîchage biologique en Pays de la Loire ne cessent daugmenter, tant en légumes diversifiés quen légumes de plein champ et en légumes secs. Sur la base de données collectées par la Coordination AgroBiologique des Pays de la Loire (CAB) auprès des producteurs, ce recueil de techniques et de savoir-faire a pour objectif de diffuser des façons dappréhender sa stratégie commerciale. Toutes ces expériences proviennent des pratiques des maraîchers bio de la région des Pays de la Loire. Le document présente des fiches savoir-faire sur : - Mutualisation des transports ; - Points de vente dynamiques ; - Interroger sa clientèle pour mieux la satisfaire ; - Des services innovants ; - Transformation ; - Internet et/ou La Ruche qui dit Oui ; - Planification. Le document donne ensuite une présentation de 17 exploitations qui vendent en panier et/ou au détail ; en demi-gros et gros ; en système mixte.
Trouver l'équilibre entre travail, revenu et temps libre
Edith CHEMIN, AuteurGaëtan Marquet, l'un des deux associés de l'EARL du Chêne, en Ille-et-Vilaine, présente, dans cet article, le fonctionnement de son élevage biologique de 50 vaches laitières : maximisation du pâturage, séchage en grange du foin, organisation du temps de travail permettant de dégager du temps libre. Lors de l'installation de son associé, le choix a été fait de vendre le lait cru en direct afin de mieux le valoriser. Cela a permis de dégager un revenu suffisant pour deux, l'agrandissement, autre solution envisagée, étant impossible à l'époque.
« Faire avec l'existant m'a contraint à réfléchir autrement »
Maud CLOAREC, AuteurCette fermoscopie présente un éleveur du Morbihan qui a choisi de miser sur le pâturage et de grouper les vêlages pour réduire le travail d'astreinte. Lors de son installation, il fut contraint de ne pas s'agrandir. Un mal pour un bien, dit-il, car cela lui a permis de repenser son système. Pour financer ses annuités de reprise, il doit augmenter son EBE. Deux solutions s'offrent à lui : produire plus de lait ou réduire ses charges. La seconde solution le conduit à abandonner le maïs ensilage, croiser ses Holstein avec des races plus rustiques, mieux valoriser les réformes par la génétique et enfin adopter les vêlages groupés pour réduire l'astreinte hivernale. Le temps libéré est consacré à de l'accueil social à la ferme. Les soins aux veaux ont donc été simplifiés et l'achat d'un taxi à lait lui permet de faire face sereinement à la période des vêlages. Il s'agit d'un chariot qui a une capacité de 150 litres de lait, avec une pompe et un compteur, et qui permet de distribuer très rapidement le lait aux veaux qui sont dans des cases individuelles.
La ferme de Milberg
Nadine PIBOULE, AuteurCette fermoscopie présente l'histoire et le fonctionnement d'un élevage de 500 brebis ovin viande en Moselle qui s'est converti à l'agriculture biologique en 2010. Le système ayant déjà une dominance herbagère, il y eut peu de changements lors de la conversion. L'assolement et des données techniques concernant les céréales sont présentés, ainsi que la gestion de l'élevage, tant du point de vue sanitaire que de la gestion du pâturage.
La ferme de Prépetit : un organisme agricole en Normandie
Laurent DREYFUS, AuteurMichelle et Hervé Thinus sont agriculteurs en biodynamie depuis plus trente ans à Proussy, dans le Calvados. Petit à petit, la ferme s'est transformée en un véritable organisme agricole autonome : la présence d'animaux assure la fumure qui garantit la fertilité des sols et la qualité des légumes produits, les 15 ha de prairies naturelles acquises ont permis d'atteindre l'autonomie fourragère pour les animaux, les plants sont produits sur place... Mais, les propriétaires s'interrogent sur le devenir de Prépetit, souhaitant que tout le travail biodynamique d'une vie puisse trouver une suite de manière à continuer à faire rayonner la biodynamie dans ce lieu chargé d'histoire.
Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2014-2015
Ce guide répertorie 50 fermes biologiques du réseau Corabio (Rhône-Alpes) ouvertes aux agriculteurs, futurs agriculteurs, apprenants et formateurs agricoles souhaitant découvrir l'agriculture biologique. L'objectif principal du réseau est de montrer en quoi l'agriculture biologique est un mode de production durable, que ce soit au niveau économique, social ou environnemental. Grâce à ce guide, les personnes intéressées peuvent contacter directement la ferme de démonstration pour organiser leur visite avec l'agriculteur. Une carte présente la répartition des fermes partenaires sur l'ensemble du territoire rhône-alpin. Chaque ferme fait ensuite l'objet d'une fiche composée des rubriques « Parcours », « Spécificités techniques », « Atouts », « Contraintes » et « Valorisation et vente ». Les productions de chacune des fermes sont précisées. Chaque ferme peut également être identifiée grâce aux index « par département », « par producteur » et « par production ».
Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes très diversifiés - Campagne 2011-2012 - Édition 2013
En 2013, le réseau GRAB-GAB de Basse-Normandie a réalisé une étude régionale des systèmes laitiers biologiques de Basse-Normandie, à la demande des producteurs du réseau qui souhaitaient avoir des références quant à la durabilité, la viabilité et la transmissibilité des exploitations laitières biologiques. Les résultats de cette étude sont issus d'une enquête réalisée auprès de 39 fermes laitières certifiées biologiques et/ou en conversion de la région. À destination de tous les éleveurs et des prescripteurs de la bio, ce travail a pour objectif de caractériser ces systèmes et de mettre en évidence leurs facteurs de réussite technico-économique et sociale. Par ailleurs, il présente 11 fermes représentatives de la diversité des fermes laitières bio bas-normandes pour permettre aux agriculteurs bio ou candidats à la bio de s'identifier à un système proche du leur. Enfin, il comporte un focus sur les fermes avec séchage de foin en grange.
Fiche "Repères" : Maraîchage bio diversifié en circuits courts
Ces fiches ont été réalisées en 2014 par des techniciens spécialisés en maraîchage bio en Poitou-Charentes, sur la base de chiffres relevés dans le cadre dune étude de coûts de production. Les données ont été recueillies par les techniciens au cours de lappui aux producteurs et sont complétées, le cas échéant, à dire dexpert. Les ateliers maraîchage de 3 exploitations en situations différentes sont décrits : une exploitation en phase de démarrage, inférieur ou égal à 3 ans d'activité ; une exploitation en développement, entre 3 et 8 ans dactivité ; une exploitation en rythme de croisière, supérieur ou égal à 8 ans dactivité. Les fiches présentent notamment, dans chaque cas, les charges opérationnelles totales, les charges de structure hors amortissement et lexcédent brut dexploitation. Des critères de réussite en maraîchage bio sont identifiés (main duvre, eau, sol, commercialisation, compétence technique) .
Le GAEC d'Arazon : Pierre-Jean ADAM, Hervé RAMAGET, Romain BALANDIER - Rebeuville (88)
CGA DE LORRAINE, AuteurLe GAEC d'Arazon, situé à Rebeuville, dans les Vosges, a été créé par Pierre-Jean Adam et Hervé Ramaget en 1989. Le regroupement avec la ferme de Romain Balandier a eu lieu en 2007. Les trois agriculteurs racontent leur parcours, les raisons de leur choix de la bio, la période de conversion. Après un bref historique, l'article fait une présentation de la ferme aujourd'hui : assolement, rotation, système fourrager, élevage bovin, élevage ovin.
Le GAEC de la Thomelle : Xavier et Antoine LAMARLE, Inor (55)
CGA DE LORRAINE, AuteurLe GAEC de la Thomelle, dans la Meuse, a été créé en 1986 par Antoine Lamarle, rejoint par Xavier, en 1989, au moment du départ en retraite de leurs parents. Ils ont tout d'abord intégré la ferme familiale dans le réseau d'élevage, ce qui les a fait évoluer dans leurs pratiques : diminution des charges, recherche d'autonomie, valorisation de l'herbe... Puis, en 2009, c'est le début de la conversion en agriculture bio. Après un bref historique de la ferme, l'article en fait une présentation telle qu'elle est aujourd'hui : assolement, rotation, système fourrager, élevage bovin, commercialisation.
Des légumes et des fruits biodynamiques pour Paris
Laurent DREYFUS, AuteurValérie et Alain Crochot se sont installés à Cergy (95), il y a une quinzaine d'années. Après y avoir mené, sur l'ancienne ferme des parents d'Alain, une activité d'horticulture, ils s'orientent vers le maraîchage. En 2009, c'est le passage en bio, puis, en 2011, en biodynamie. La ferme comprend 12 ha, dont 8 ha d'un seul tenant, et dispose de 33 serres. Les débouchés demandent une bonne organisation : distribution diversifiée avec des paniers déposés en 26 points relais, une boutique en ligne, la présence sur une AMAP, la vente à la ferme une fois par semaine et... des paniers vendus aux clients du Transilien dans les deux gares de Puteaux et Cergy ! Misant sur les ressources humaines comme élément central du domaine agricole, les propriétaires n'ont pas hésité à ajuster les salaires de leur collaborateur au contexte particulier de Paris et sa banlieue. Côté semences, ce sont plus de 20% qui sont désormais en biodynamie, et quasiment tous les plants sont produits sur la ferme. En matière de pratiques biodynamiques, Alain va au-delà des pratiques classiques, en utilisant, entre autres, des pulvérisations d'huiles essentielles pour lutter contre les parasites et les maladies.
Maurice Meyer, spécialiste du légume racine plein champ en biodynamie
Gérald HUBER, Auteur ; Christiane SCHAUB, Auteur ; Jérôme LAMBION, AuteurMaurice Meyer, installé en 1996 sur 21 hectares, en Alsace, a converti son exploitation biologique à l'agriculture biodynamique en 1998. Gérant dans un premier temps un système très diversifié mais peu rentable, il a ensuite fait le choix de se spécialiser en légumes racines de plein champ (carotte, céleri-rave, chou, betterave rouge, radis noir, navet, potimarron...). Ceux-ci sont cultivés en rotation avec des céréales, des protéagineux, des pommes de terre et des prairies temporaires. Les interventions sur les cultures sont limitées : semis ou plantation, fertilisation avec du compost de fumier de bovins d'une exploitation voisine et des préparations biodynamiques, binages, récolte. La production est commercialisée, pour les deux tiers, auprès de grossistes. Le tiers restant permet d'alimenter des restaurants, privés ou collectifs, ainsi qu'un magasin à la ferme. Celui-ci est ouvert seulement pendant six mois de l'année, d'octobre à mars, le printemps et l'été étant réservés aux cultures.
Le pâturage en hiver : bénéfique pour la prairie et le portefeuille !
Mathieu CAREIL, AuteurEric Favre, éleveur de vaches laitières en Loire-Atlantique, pratique le pâturage d'hiver. Dans une première partie de l'article, il présente et explique ses choix d'espèces pour ses prairies. Celles-ci ont été implantées en ray-grass anglais diploïde tardif, fétuque élevée et trèfle blanc, il y a une quinzaine d'années, et sont ressemées avec les mêmes espèces régulièrement. Dans la seconde partie de l'article, l'éleveur parle du pâturage d'hiver, qu'il met en place sur son exploitation de décembre à février, et des conditions de réussite. Une bonne gestion des prairies pâturées en hiver repose sur l'observation. Les vaches ne rentrent pas dans les prés à partir du moment où la terre passe au-dessus des onglons. Enfin, une fermoscopie apporte une vision plus globale de l'exploitation d'Eric Favre.
Piluweri, ferme maraîchère high tech' en biodynamie
Christiane SCHAUB, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurMise en place par quatre partenaires en 1996, la structure maraîchère biodynamique Piluweri, en Allemagne, embauche aujourd'hui une quarantaine de personnes, sur 35 ha de plein champ et 9000 m² de serres. La surface de l'exploitation a peu à peu augmenté afin de pouvoir répondre à la demande croissante des consommateurs en produits bio. Les investissements nécessaires ont pu être faits grâce à des emprunts bancaires, mais aussi grâce à des « investisseurs silencieux », c'est-à-dire des consommateurs, qui ont investi pour une rémunération à 2 % ou en produits de la ferme. La structure compte cinq unités : - la production de plants ; - la production de plein champ ; - la production sous serres ; - la commercialisation (vente directe, magasins spécialisés, restauration collective, grossistes ) ; - l'administration. Les producteurs souhaitent réduire le recours aux variétés hybrides du commerce et développer leur propre activité de sélection à la ferme, pour eux-mêmes, mais aussi pour un semencier.
Portrait : Christophe et Carole Avignon, le champ de la rivière : une nouvelle ferme de démonstration
Christophe et Carole Avignon sont maraîchers bio diversifiés en poules pondeuses, installés à Salavas (Ardèche) depuis 2009. C'est un rêve qu'ils ont pu réaliser, grâce au soutien de la municipalité qui les a aidés à trouver des terres, au CFPPA du Pradel où Christophe s'est formé, et aussi aux conseils expérimentés d'un de ses oncles, maraîcher bio dans les Bouches-du-Rhône. L'article décrit cette exploitation ardéchoise qui mise aussi sur la diffusion, en accueillant des classes sur leurs parcelles et en étant "Ferme de démonstration" du réseau Corabio.
Portrait : Danielle et Christophe Bouvier : Du cochon bio près d'Annonay
Danielle et Christophe Bouvier élèvent depuis six ans des porcs bio sur la commune de Vanosc, dans le Nord de l'Ardèche. Ils cumulent quatre métiers : naisseurs, engraisseurs, transformateurs et vendeurs. Ils ont choisi des races de cochons à dominante rustique, plus adaptées au terrain, et qui donnent une viande de qualité supérieure. Les animaux disposent de 200 à 500 m2 de parcours en partie boisé. Ayant une croissance plus lente, les races rustiques engendrent un coût d'élevage supérieur à celui d'autres systèmes d'élevages. La concurrence est bien présente, notamment avec les fermes où l'élevage de cochons ne vient qu'en complément d'un élevage laitier, et qui ont tendance à pratiquer des prix de vente inférieurs au marché. Les deux éleveurs ont suivi, dès 2009, une formation de découpe de viande, puis, avec une aide financière, ont investi dans leur atelier de transformation. Ils peuvent ainsi élaborer leurs propres recettes, sans aucun conservateur. Plusieurs restaurateurs locaux valorisent leurs produits dans leur établissement. En matière de commercialisation, la ferme est présente localement dans les magasins de producteurs bio, ainsi qu'en magasin bio et dans la restauration. Elle approvisionne également des magasins ou épiceries fines de Drôme et d'Ardèche. Un encart récapitule les principaux chiffres qui caractérisent la ferme.
Recherche : Le plan Ecophyto
Denis GEORGET, AuteurLe plan Ecophyto 2018 a fixé pour objectif une réduction de 50 % de l'utilisation de produits phytosanitaires. Parmi les actions engagées pour cela, des fermes sont suivies, y compris en agriculture biologique. Agrobio Poitou-Charentes travaille avec un réseau de dix exploitations bio en polyculture-élevage. Deux d'entre elles sont présentées dans cet article. Leurs systèmes de culture sur les trois dernières années sont exposés : pratiques, décisions et performances en termes de gestion des adventices, des maladies et ravageurs, mais aussi de travail du sol et de fertilisation.
Stratégie : Baisser les charges au maximum
Aude RICHARD, AuteurLorsqu'il a repris les 177 ha de l'exploitation familiale, dans le Loiret, Jean-Baptiste Drouin a immédiatement converti l'ensemble à l'agriculture biologique. Petit à petit, d'autres changements se sont opérés sur la ferme : création d'un atelier caprin avec transformation fromagère, augmentation de la surface en herbe Le fer de lance de cet agriculteur : les économies. Ainsi, la conduite des cultures (féverole, triticale, sarrasin, lin, avoine, blé population ) se limite au semis et à la récolte. Avec des charges très réduites, l'agriculteur ne craint pas les faibles rendements. De plus, il arrive toujours à valoriser ses productions : si une culture n'est pas satisfaisante, elle peut toujours servir à nourrir les animaux. Le semoir Eco-Dyn est un élément-clé de son parc de matériel et lui permet de faire un semis direct sous couvert. Pour optimiser la durabilité de son système, Jean-Baptiste Drouin souhaite à l'avenir y développer l'agroforesterie.
Virginie Alix : du fromage bio sur le plateau
Après avoir travaillé plusieurs années dans la ferme laitière de ses grands-parents puis de ses parents, Virginie Alix s'est installée dans cette ferme, située sur le plateau ardéchois, tout près du Mont Gerbier de Jonc. Les activités de transformation et de vente directe existaient déjà sur la ferme. La jeune femme souhaite mieux valoriser les fromages fabriqués à la ferme. Elle a aussi pour projet de mettre au point un nouveau fromage, et de construire une fromagerie pour avoir l'agrément européen. En 2010, elle a suivi une formation pour passer son élevage (vaches et chèvres) en bio. Les pratiques de ses prédécesseurs permettant de prouver l'absence d'engrais épandus au cours des trois années précédentes, une période de conversion de six mois a suffi pour qu'en 2013 la ferme soit en bio. Ce sont principalement les céréales et le soin aux animaux qui ont nécessité des changements techniques. L'éleveuse se heurte cependant à la problématique de l'attache des bovins en zone de montagne. Elle explique en quoi cela risque de remettre en cause le label bio pour la ferme, mais aussi pour la collecte du lait bio.
Brebis laitières : une recherche d'équilibre entre le troupeau, le berger et l'environnement
Christel NAYET, AuteurJean-Louis et Danielle Meurot se sont installés, en 1987, dans la Drôme, sur une demie-SMI et avec 63 brebis laitières. Aujourd'hui, la ferme compte 100 brebis, 47 hectares, complétés l'été par une estive de 100 à 150 hectares, et les éleveurs assurent la transformation fromagère et la vente directe. La clé du système : garder un équilibre entre les besoins du troupeau et le potentiel fourrager. Au moment de la conversion, les changements ont surtout concerné le troupeau : allongement de la période d'alimentation lactée pour les jeunes, croisements avec une race à viande pour améliorer la conformation, vente des agneaux légers, arrêt de l'insémination artificielle Concernant la santé du troupeau, l'homéopathie est régulièrement utilisée. Pour cela, Jean-Louis et Danielle ont appris à bien observer leurs animaux, et continuent à se former au sein d'un groupe d'éleveurs et de vétérinaires. Tous deux suivent également des formations leur permettant d'approfondir leurs connaissances sur la transformation fromagère, le sol ou encore les plantes bio-indicatrices.
Ferme du lycée de Rochefort-Montagne : Haute valeur ajoutée territoriale et environnementale
Emeline BRULURUT, Auteur ; Hugues DE FRAMONT, Auteur ; Franck BOUSQUET, AuteurLa ferme du lycée de Rochefort-Montagne (Puy de Dôme), entièrement en agriculture biologique depuis 2009, fait l'objet de cette fermoscopie. Cette ferme se distingue notamment par le fait qu'elle est située en moyenne montagne (850 m). Elle joue la carte de la complémentarité des productions avec un atelier bovin lait de 33 Prim'Holstein et un atelier ovin viande de 300 brebis Rava. Ces deux ateliers présentent de bons résultats techniques avec, par exemple, une production de 7047 kg de lait par vache et par an. Le maître mot est : recherche de l'autonomie alimentaire maximale, ce qui est particulièrement net pour l'atelier ovin. Cette ferme se distingue aussi par une recherche de diversité au niveau des débouchés, avec la vente de lait et aussi la commercialisation de fromage. Par ailleurs, la ferme vise à devenir un lieu d'expérimentation et d'innovation pour une agriculture de moyenne montagne à haute valeur ajoutée territoriale et environnementale.
Fermoscopie : Diminuer l'astreinte : une voie d'entrée pour le système herbager
Nathalie GOUEREC, Auteur ; Franck LE BRETON, AuteurL'éleveur, dont le témoignage est repris dans l'article, a vu son système laitier atteindre la rupture en 2007 : trop de travail, pas assez de trésorerie, problème de santé Il a décidé, après réflexion, d'essayer la monotraite pour deux mois. De cela, a découlé une refonte totale de son système : monotraite maintenue, orientation du système fourrager vers l'herbe pour réduire les coûts, arrêt de la fertilisation azotée (« ça pousse tout seul ! »), diminution du maïs (de 25 ha à 6 ha en cinq ans), augmentation des surfaces en herbe (de 20 à 62 ha), changement de race avec achat de Jersiaises, plus adaptées à la monotraite, et enfin, début de conversion à la bio en 2010. Le système est encore en évolution avec de nombreux projets et travaux, mais déjà l'objectif de travailler moins est atteint.
Fermoscopie : Ferme de Saint-Maurice, 41 600 Lamotte-Beuvron : Ovin allaitant, système herbager en agriculture biologique
La ferme de Saint-Maurice Lamotte-Beuvron (41), installée en 1985, a été convertie à l'agriculture biologique en 1997. Son activité est basée sur l'élevage d'un troupeau d'ovins allaitants, des races solognote et berrichonne. L'exploitation de Saint-Maurice est aussi le centre d'élevage de tous les futurs béliers inscrits à la race solognote. Présentation du fonctionnement de l'exploitation : - Approche globale ; - Le parcellaire ; - Pratiques culturales ; - Conduite du troupeau ; - Plan de la ferme ; - Conduite sanitaire ; - Matériels ; - Conduite du pâturage.
Fermoscopie : Ferme de la Saussaye - 28630 Sours - Grandes cultures
En 1992, la Ferme de la Saussaye (EPLEFPA de Chartres), à Sours (Eure-et-Loire), débute sur un système de production intensif spécialisé en grandes cultures (colza / blé tendre / blé dur / semences de pois). En 2005, la ferme porte la certification "agriculture raisonnée" et "quali'terre", puis, en 2007, prend en compte la problématique "eau"... En 2013, la ferme bénéficie de la certification AB sur 30 ha (sur un ensemble de 135 ha de SAU). L'exploitation conduit deux protocoles expérimentaux (agriculture intégrée et AB) qui sont ensuite présentés. Sommaire : Approche globale ; Le contexte agricole ; Le parcellaire ; Les protocoles des essais ; Résultats techniques et économiques ; Fertilisation azotée et Indicateur de Fréquence de Traitements ; Bâtiments et matériels.
Fermoscopie : Un système de polyculture-élevage diversifié
Nathalie GOUEREC, Auteur ; Suzanne DUFOUR, AuteurL'exploitation présentée, de Gérard Launay et Claire Salvignol dans les Côtes d'Armor, repose sur un système polyculture-élevage cohérent, qui se caractérise par l'absence d'un atelier dominant. Comme le dit l'agriculteur, « le principal revenu de la ferme est réalisé sur la diversification ». Spécialisée en élevage laitier au moment de la conversion en AB, l'exploitation a évolué vers un système associant production de blé et de pain à la ferme et élevage allaitant. L'idée de développer la production de blé panifiable visait au départ à fournir un boulanger bio local. Or, comme le dit l'exploitant : « l'herbe sert à gérer les mauvaises herbes dans les céréales, les vaches servent à gérer l'herbe ». La production de blé a donné lieu à la fabrication de pain à la ferme à partir de 2006. A ce jour, la farine produite sert en partie à la fabrication du pain et le restant est commercialisé auprès de commerçants et de boulangers. Le troupeau compte 24 vaches croisées limousines, Hereford et Saosnoise. Les réformes sont vendues finies à l'herbe. Les mâles sont commercialisés sous forme de bufs de trois ans, dont une partie est vendue en caissettes. Sur les 50 ha de l'exploitation, 42 entrent dans une rotation incluant des prairies (durant en moyenne 8 ans) : prairie - blé féverole blé - engrais vert-blé noir. Le système est raisonné pour limiter la charge de travail ou encore les coûts (notamment les achats). Le pâturage est valorisé au mieux (paddocks tournants de huit jours)
GAEC la Niro : Petite surface, grande efficacité !
Mélissa DUMAS, AuteurLe GAEC La Niro, situé sur la commune du Boupère en Vendée, a été créé en 1981 avec un atelier de vaches allaitantes et un atelier de vaches laitières. En 2013, seul l'atelier laitier est encore en place, avec 58 UGB sur 44 hectares. Afin de se dégager des revenus stables, les deux associés, père et fils, ont fait le choix d'orienter leur ferme vers un système économe et autonome. Ceci se traduit par une augmentation de la part des prairies, la production de mélanges céréaliers pour l'autoconsommation, une réduction du chargement et des intrants L'autonomie en protéines et la conversion à l'agriculture biologique sont les deux prochains objectifs des éleveurs du GAEC La Niro.
GAEC Ursule : L'agro-écologie en pratique !
Mélissa DUMAS, AuteurLe GAEC Ursule, en AB depuis 1997, illustre bien la démarche d'agro-écologie qui vise à « faire de son environnement le premier facteur de production ». Créé en 1983, ce GAEC compte 7 UTH et, pour être économiquement viable, avec seulement 40 ha / UTH, il a été fait le choix de relocaliser au maximum la valeur ajoutée sur l'exploitation, à travers une autonomie maximale, une diversification et la complémentarité des ateliers : lait, volaille, culture et production d'huile alimentaire. Les notions de diversité et de complémentarité appuient aussi les choix en termes de cultures. Ainsi, tout est fait pour favoriser les auxiliaires (présence de haies, diversité des cultures, taille raisonnée des parcelles). De même, aussi bien pour les prairies temporaires que pour les grandes cultures, la priorité est donnée aux mélanges associant des espèces et variétés aux besoins et atouts complémentaires. Ceci permet en particulier de bien s'adapter aux besoins de l'exploitation et aux conditions pédo-climatiques et d'atteindre des rendements importants tout en limitant les risques de maladies ou de ravageurs. Les mélanges et les rotations sont aussi raisonnés pour limiter le travail et l'utilisation des machines (exemple : semis des prairies sous couvert de céréales à l'occasion du passage de la herse étrille). L'article présente aussi la composition des principaux mélanges utilisés sur cette exploitation.
GAEC Ursule : la diversité végétale pour sécuriser les rendements
Sur l'exploitation bio du GAEC Ursule, en Vendée, la diversité est au cur du système, avec des mélanges variétaux, des associations de cultures, un assolement riche de plus d'une douzaine de cultures différentes et deux ateliers d'élevage (vaches laitières et volailles). Ainsi, près de 30 espèces végétales sont cultivées, permettant d'assurer une certaine résilience du système face aux différents aléas climatiques et économiques. Dans cet article, le fonctionnement de l'exploitation est décrit, de la mise en place des cultures (rotations, assolement ) à leur valorisation (tri à la ferme, débouchés ).
Informations économiques : Journée Ferme Ressource chez Alexandre Dufour et William Marotte, le 12 juillet 2012
L. FERNANDES, AuteurChaque année, une journée est organisée sur une ferme du réseau par le Comité Bio du CPPARM (qui anime un réseau de fermes ressources comptant actuellement 9 établissements). En 2012, l'animation ferme ressource a eu lieu en Auvergne, sur le thème de la cueillette de plantes sauvages, chez Alexandre Dufour et William Marotte. Présentation : - L'exploitation d'Alexandre Dufour et William Marotte ; - La cueillette : la recherche de site ; Le matériel de transformation ; Les véhicules ; - La coopérative SICARAPPAM ; - L'association Française des Cueilleurs (ses missions).
Nicolas Thibaud, agriculteur-boulanger de la Drôme
Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurNicolas Thibaud s'est installé comme agriculteur-boulanger il y a près de 20 ans. Sa démarche se démarque de celle des paysans-boulangers par l'utilisation de variétés actuelles, d'un four à vapeur, ou encore par le partenariat avec un meunier pour la transformation d'une partie de ses grains en farine. Dans cet article, il présente son système, de la production des céréales à la vente du pain dans la boutique de la ferme, en passant par la transformation.
De la vigne aux abricots : Conversion bio et changement de système à l'EPLEFPA Perpignan-Roussillon
Bruno COLANGE, Auteur ; Rémi PROUST, AuteurLe Mas de la Garrigue, exploitation de l'EPLEFPA Perpignan-Roussillon, a vu, au fil des années, son assolement se diversifier. En effet, la monoculture viticole n'a pas résisté aux crises successives de cette filière. En 2012, abricotiers, oliviers, pivoines et romarins côtoient les vignes. L'exploitation a aussi misé sur son implication dans des démarches de qualité, comme l'agriculture raisonnée, puis l'agriculture biologique pour l'ensemble du parcellaire depuis 2011. Les questions environnementales (protection de la ressource en eau) et de santé des usagers (agriculteurs et consommateurs) étaient d'ailleurs depuis longtemps au cur des préoccupations de l'établissement. Côté commercialisation, la diversification s'est aussi fait sa place, avec des débouchés variés en circuits longs et circuits courts (magasin sur l'exploitation). Au-delà de son rôle premier de formation, l'exploitation de l'EPLEFPA est actrice des projets de recherche et de développement locaux, notamment en plantes aromatiques et médicinales, miellerie collective