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12 octobre 2011 - Arboriculture et cidre biologiques
Violaine CANEVET, Auteur ; Stanislas LUBAC, AuteurLa filière cidricole a fait l'objet d'une journée "filières et techniques", en Bretagne, le 12 octobre 2011. La journée a regroupé une trentaine de participants et s'est déroulée dans deux exploitations cidricoles bretonnes : SARL Gilles Barbé qui est une cidrerie artisanale et La Cidrerie de la Baie qui produit des pommes et du cidre Bio à la ferme. Dominique Biche, de la Chambre d'agriculture des côtes d'Armor, a présenté la filière. Alain Le Page, travaillant également à la Chambre, a présenté les spécificités de la transformation des pommes biologiques en cidre. La matinée s'est terminée par une présentation de l'Association Cidricole Bretonne (ACB) par Gilles Barbé, actuel Président. L'après-midi a été consacré aux aspects techniques de la production cidricole bio : Jérôme Lepape du GAB 29 a détaillé les principales problématiques rencontrées en production de pommes à cidre bio. Yann Gilles et Nathalie Dupont (IFPC) ont présenté les travaux menés par l'IFPC (Institut français des productions cidricoles) sur la tolérance aux maladies, l'alternance et l'entretien du sol. Jean-Charles Cardon, de la Chambre d'agriculture de Normandie, a présenté le programme d'actions Bio normand et notamment un projet CASDAR qui teste des conduites destinées à diminuer les impacts environnementaux.
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1er salon international du bio et de l'agri-durable à Agen : le Siad, un essai à transformer
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa 1ère édition du SIAD, salon sur le développement bio et durable, s'est tenue à Agen du 3 au 5 juin 2010. Soutenue par le Conseil régional d'Aquitaine, cette manifestation a accueilli 6 000 visiteurs et 250 exposants. La bio était au cur du salon, mais celui-ci était ouvert à la production conventionnelle, le but étant de réunir les différents modes de production. L'article présente les perspectives relatives aux activités en agriculture biologique d'organismes qui étaient présents : la Coopérative Terre du Sud, et notamment sa production avicole, le collecteur et metteur en marché Agribio Union, le groupe coopératif Maïsadour, et des sociétés de restauration collective. Chacun de ces acteurs régionaux insiste sur l'importance de l'approvisionnement de proximité.
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Un abattoir sous statut coopératif
Hélène BUSTOS, AuteurFace aux coûts élevés de mise aux normes, les abattoirs de petite et moyenne taille disparaissent, obligeant les éleveurs à aller toujours plus loin pour faire abattre leurs animaux ou à sous-traiter avec des professionnels spécialisés, rallongeant ainsi les transports et les filières. Et c'est un sacré handicap pour tout éleveur qui veut s'installer, sauf à pratiquer la vente directe (normes moins strictes). Aussi, l'histoire du sauvetage original de cet abattoir est-elle à souligner. En Charente, à Chalais, sur décision de la mairie, l'abattoir municipal doit fermer ses portes en 2008 : il revient en effet trop cher à la commune (qui doit chaque année éponger le déficit), et n'est plus aux normes. De plus, les éleveurs n'hésitant pas à faire jouer la concurrence entre abattoirs (même éloignés), la clientèle de ces derniers n'est pas toujours fidèle. Bref, cet abattoir est condamné à très court terme, mais c'est alors que quelques personnes (paysans, élus..) envisagent de le transformer en SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) pour le sauver. L'annonce de la fermeture imminente de deux autres abattoirs régionaux (Angoulême et Bordeaux) n'est sans doute pas étrangère non plus à la mobilisation de ces personnes. Une fois que le personnel municipal a été convaincu, chacun (bouchers, paysans..) a acheté des parts et la SCIC a pu refonctionner sur de nouvelles bases : plus grande motivation du personnel, intérêt des éleveurs qui ont ramené d'autres clients... Dès la première année, ce sont 30% d'activités en plus qui ont transité par l'abattoir. Beau succès donc, dû en partie à ce statut SCIC (un encadré dans cet article en précise les modalités. Elles sont 176 en France aujourd'hui).
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Les actualités de la filière PPAM bio : La filière bio se développe. Voici les initiatives mises en place dans différentes régions
HERBA BIO, AuteurDans le département des Hautes-Alpes, département de montagne, les producteurs s'organisent, avec l'appui de la Chambre d'agriculture, pour relancer localement une production de PPAM en mettant en avant les atouts de leur territoire : Création d'une association de producteurs de plantes rares alpines ; Projet de conversion de la distillerie de Rosans. Dans la région de Grasse, pour relancer une production locale, des producteurs ont initié notamment un partenariat avec des parfumeurs pour valoriser les plantes aromatiques et médicinales sur ce territoire... En Charente-Maritime, après deux années de réflexion, 6 producteurs, accompagnés par le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) du département, se sont fédérés au sein d'un groupement d'intérêt économique, le GIE Biolo PAM 17 (mis en place en mai 2010). Son objectif est la collecte, la transformation et la commercialisation de plantes aromatiques... En Languedoc-Roussillon, la filière "Plantes Aromatiques et Médicinales bio" est en développement avec, pour moteur, les besoins des entreprises et groupements de producteurs locaux : Arcadie, les Laboratoires Gravier et la SICA Biotopes dans le Gard, et Golgemma dans l'Aude. Le CIVAM Bio du Gard est chargé de la coordination régionale du développement de la filière. L'avancement des projets par département est détaillé : Hérault, Gard, Aude.
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Agriculture biologique : le point en Allier
Face au développement des conversions vers l'agriculture biologique dans l'Allier, la Chambre d'Agriculture a souhaité améliorer la diffusion de références technico-économiques, de conseils et de suivi auprès des agriculteurs. Une étude a donc été mise en place afin d'évaluer : - la mise en oeuvre des appuis techniques pendant la conversion, - les besoins en appuis techniques des agriculteurs bio, - les modifications techniques entraînées par une conversion.
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L'agriculture biologique : prix Nobel de l'économie ?
Joséphine AUBERT, Auteur ; Claire TOURET, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2014Dans un marché en expansion, où la concurrence s'accentue, comment les producteurs et les acteurs pionniers du bio peuvent-ils apporter un renouveau à l'économie ? La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France a animé une recherche-action pour penser une telle économie à partir des expériences existantes en bio. Ce travail a conduit à l'identification d'innovations organisationnelles mises en place par les acteurs bio, permettant de concilier intérêts privés et bien commun. Ce recueil présente les pratiques des Organisations Économiques de Producteurs Bio (OEPB) mises en place de façon empirique, et contribuant à développer une économie durable, solidaire et relocalisée : gouvernance interne, innovations de partenariats, projets impliquant différentes parties prenantes d'une filière, etc. Le document est constitué d'un recueil de fiches, et explicite la démarche de réappropriation par les producteurs bio de l'économique de leur secteur. Il est destiné aux agriculteurs, organisations collectives de mise en marché, agents de développement agricole, formateurs... : - Fiche d'introduction : Une économie Bio qui concilie intérêts privés et bien commun ; - Fiche 1 : Faire vivre la concertation au sein de l'organisation ; - Fiche 2 : Réunir différents acteurs ; - Fiche 3 : Inventer de nouvelles relations commerciales ; - Fiche 4 : Participer au développement social ; - Fiche 5 : Des outils informatiques pour mettre en uvre le projet ; - Zoom sur les OEPB enquêtées.
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Lagriculture suédoise : Agriculture la plus propre du monde ?
Guillaume EVAIN, AuteurDébut septembre 2019, un groupe déleveurs laitiers bio et conventionnels, nommé « Prospective IdréA » et basé dans le Morbihan, sest rendu en Suède pour découvrir la filière lait de ce pays. Guillaume Evain (éleveur bio) effectue un retour sur ce voyage détude. Ils ont commencé par rencontrer le seul syndicat agricole suédois (Lanbrukarnas Risk Forbund) qui joue un rôle important dans la promotion des produits agricoles. Un conseiller agricole leur a également présenté la coopérative Växa. Cette dernière regroupe de nombreux services : contrôle laitier, centre dinsémination, vétérinaires, GDS. Ils ont également pu visiter la plus grosse laiterie suédoise collectant du lait bio (ARLA), ainsi que des exploitations laitières bio et conventionnelles. Ces dernières affichent de très fortes productions par vache (entre 9 000 et 12 000 L) et très peu décarts sont observés entre les systèmes bio et conventionnels. La production moyenne par vache, selon l'organisme Växa, est de 8 900 L. Le prix moyen du lait conventionnel est de 372 / 1000 L et de 462 / 1000 L en bio. Les coûts de production sont très élevés en raison du haut niveau de production (le ratio fourrage/concentré est quasiment de 50/50, même en bio) et les conditions climatiques de la Suède (froid, pluie, neige) obligent à affourager les animaux doctobre à fin avril.
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Une algue verte envahit la Côte d'Azur !
Thierry PONS, AuteurLa culture de la spiruline (algue aux propriétés nutritives très intéressantes) a fait son apparition en PACA en 2003 et est aujourd'hui en plein développement. Claude Villard, intervenant au CFPPA d'Hyères, est à l'origine de la filière, aujourd'hui animée par la Chambre d'agriculture. Réunis dans l'association PASS (Producteurs Associés de Spiruline du Sud), les producteurs n'ont aucun mal à trouver des débouchés (vente directe, points de vente collectifs ou parapharmacie). En 2009, une Fédération des spiruliniers a également été créée. Afin de se détacher de la production industrielle, la nouvelle filière française a misé sur la qualité de sa production et a établi un cahier des charges. Celui-ci prévoit notamment le séchage à basse température pour préserver l'intégralité des nutriments du produit. Un entretien avec Rija Rokotoarisoa, formateur au CFPPA d'Hyères, complète cet article. Le CFPPA d'Hyères est le seul centre de formation au monde qui propose des formations (courtes ou longues) sur la production de spiruline, et ce, depuis 2003. Des démarches sont en cours pour assimiler la formation longue à un BPREA, afin que les stagiaires puissent bénéficier des DJA. Enfin, les liens à l'international ne sont pas négligés : les stagiaires consacrent 20 % de leur temps à des projets humanitaires. Par ailleurs, un centre de formation est prévu au Burkina Faso, afin d'accueillir les stagiaires du continent africain.
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En Allemagne : La production laitière et fromagère caprine se muscle pour répondre à la demande
Christophe REIBEL, AuteurEn Allemagne, le marché du lait et des fromages de chèvre est dynamique. Ce pays compte environ 300 élevages de plus de 15 têtes et 75 % d'entre eux sont bio. La production atteint 25 à 30 millions de litres de lait, dont plus de la moitié est transformée à la ferme, le reste étant vendu à quinze laiteries à travers le pays, dont 3 ne travaillent que du lait de chèvre. Le lait de chèvre reste une production de niche, approvisionnant pour l'instant seulement 30 % environ d'un marché estimé porteur, selon les estimations professionnelles. Certains éleveurs prévoient d'augmenter leur troupeau. Pour Gwendolyne Manek, technicienne caprine pour Bioland, cela passe par une professionnalisation des élevages, notamment par la technique, l'alimentation et la génétique. Cependant, la tendance économique est bonne, avec un prix du lait qui progresse en 2016 et des relations entre éleveurs et transformateurs au beau fixe, selon Andreas Kern, technicien caprin pour Bioland. Pour lui, l'enjeu d'aujourd'hui consiste à organiser la filière avec, notamment, la création de structures communes de livraison du lait. Des portraits d'éleveurs caprins allemands sont présentés.
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Aquitaine : pour un développement durable
Selon patrick Grizou, co-président d'AIB, l'observation de la filière agrobiologique en Aquitaine révèle des atouts : - une immense richesse tirée de la diversité des hommes, des terroirs et des cultures, - l'existence d'un réel bassin de production offrant une opportunité sérieuse de développement ; mais également des contraintes : - un manque de références technico-économiques, - des difficultés techniques, notamment pour les cultures pérennes, - un manque à gagner pour certaines productions, dû à une valorisation insuffisante sur le marché national.
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Assises de l'Agriculture Biologique 2018
Le 27 novembre 2018, avaient lieu les 11èmes Assises de l'Agriculture Biologique, organisées par l'Agence BIO, sur le thème "L'agriculture biologique : des territoires mobilisés pour développer des filières de qualité". La vidéo de synthèse est disponible (3 mns), tout comme lensemble des interventions : ouverture par Gérard Michaut, Président de lAgence BIO, et présentation introductive dOlivier de Schutter, Co-président du panel international dexperts sur les systèmes alimentaires durables IPES-Food et ancien rapporteur spécial de lONU pour le droit à lalimentation ; Intervention de Didier Guillaume, Ministre de lAgriculture et de lAlimentation ; « Le Bio en restauration hors domicile, entre loi et réalité », par Florent Guhl, directeur de lAgence BIO. Les vidéos des trois tables rondes sont aussi disponibles. Celles-ci ont permis de faire témoigner des acteurs engagés pour le développement de lAB et des grands témoins avec une vision prospective et/ou internationale sur les thématiques : Quelles valeurs pour lagriculture biologique de demain ? ; Des territoires en mouvement pour une alimentation de qualité ; De nouveaux circuits de distribution pour répondre aux attentes des consommateurs.
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L'avenir du kaki français passera par le bio
Béatrice BONNET, AuteurLe kaki connaît un succès croissant auprès des consommateurs français. A ce jour, ce sont essentiellement les importations d'Espagne qui permettent de répondre à cette demande, mais certains producteurs du Roussillon plantent des plaqueminiers du Japon, arbres dont sont issus ces fruits. Afin de se démarquer des fruits espagnols, et aussi de répondre à la demande de certaines sociétés et/ou coopératives locales, ils misent sur le bio. Ce fruit de diversification offre aussi une réelle opportunité aux arboriculteurs victimes de la sharka sur pêchers. Les conditions optimales de culture du kaki sont découvertes petit à petit, comme en témoignent deux producteurs bio des Pyrénées-Orientales : peu sensible aux maladies et ravageurs, la taille et l'irrigation sont les deux points clés de la culture. Par ailleurs, les rameaux très fragiles du kaki demandent une attention toute particulière face au vent.
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Le buf bio sort de sa microniche (Dossier - Signes de qualité)
LINÉAIRES, AuteurLongtemps considérée comme un segment élitiste d'appoint, la viande bovine bio est devenue incontournable aujourd'hui. Industriels et distributeurs ont nettement étoffé leurs gammes pour répondre à une demande croissante. L'article fait le point sur : - La production : + 25 % en un an. La production de bovins bio reste encore limitée ; en incluant le veau, 33 650 têtes ont été abattues en France en 2009, ce qui représente moins de 1 % du nombre total d'abattages de gros bovins en France. Toutefois, la progression des abattages de bovins bio est de 22,5 % par rapport à 2008 (+ 25 % en gros bovins) ; - Deux exemples de groupements d'éleveurs bovins bio : Bretagne Viande Bio (créé en 1991) et Normandie Viande Bio (créé en 1999) ; - Unebio, cas d'école d'une filière organisée en bio : d'ici 2015, la plateforme Unebio, qui fédère 1 500 éleveurs via 13 groupements, espère rassembler 3 000 éleveurs pour une production de 35 000 bovins, 40 000 agneaux, 5 000 veaux... Unebio s'appuie sur deux industriels : Elivia et Puigrenier.
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Bien-être animal : avis du CIWF et de l'Institut de l'élevage
Yann KERVENO, AuteurCet article fait partie d'un dossier sur l'environnement traitant six grands thèmes. Pour chaque thème, deux personnalités d'opinions différentes sont interviewées afin de bien cerner les enjeux. Cette partie traite du bien-être animal et, pour s'exprimer sur le sujet, Amélie Legrand du Compassion In World Farming (CIWF) et Luc Mirabito, chargé des questions de protection animale, à l'Institut de l'élevage, sont invités à répondre aux questions de Yann Kerveno. Ils s'expriment sur les progrès du bien-être animal ces dernières années et font également le point sur les avancées des autres pays. Enfin, si Amélie Legrand estime que les efforts doivent porter à l'avenir sur les élevages laitiers, de porcs, de canards et de dindes, Luc Mirabito estime que les filières doivent s'approprier cette approche afin notamment d'optimiser les systèmes de production.
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Big Bio au Danemark : Dimensions et ambitions différentes
Adrian KREBS, AuteurAu Danemark, 2 700 producteurs bio cultivent 180 000 ha, soit près de 100 ha par ferme, soit, pour comparaison, 5 fois la moyenne suisse des exploitations bio. L'agrandissement est un but attrayant pour les paysans bio danois. Ils reçoivent, pour cela, un important soutien de l'État et de l'industrie de transformation, qui est totalement organisée en coopératives, et donc entre les mains des paysans. Cependant, tous les producteurs bio ne recherchent pas l'agrandissement, telle la famille Bonde.