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8e Salon Tech&Bio : Le plein en références techniques et économiques ; Pôle Élevage : Des repères dans toutes les filières ; Création de filières agroalimentaires : « Un long fleuve pas si tranquille »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles effectuent un retour sur la 8ème édition du salon Tech&Bio, qui sest tenue du 21 au 23 septembre 2021, sur le Lycée agricole du Valentin, à Bourg-lès-Valence (Drôme). Cette édition a regroupé 18 000 visiteurs. Le premier article revient sur ce rendez-vous incontournable qui permet de faire le plein en références techniques et économiques, et de voir les dernières innovations. Au total, 375 exposants de lamont et de laval étaient présents, une centaine de démonstrations de matériels innovants ont été organisées, ainsi que de nombreuses conférences, dont certaines ont été prises dassaut. Le fil vert de cette édition a été le Village du Biocontrôle (nouveauté 2021), qui a réuni plus de 16 entreprises. Le second article est consacré au Pôle Élevage. Divers ateliers et conférences ont abordé les principales préoccupations des éleveurs bio. Cet article revient plus précisément sur les conférences consacrées à lautonomie alimentaire des élevages bio, lactualisation des références en ovins lait bio, ladéquation entre loffre et la demande pour la filière ovins viande bio (projet Casdar ReVABio), ainsi qu'au nouveau bâtiment délevage de la ferme du Lycée agricole du Valentin, qui illustre comment réduire les conséquences des évolutions climatiques sur un troupeau laitier. Pour finir, le dernier article regroupe les témoignages de trois opérateurs qui ont participé à la création de filières agroalimentaires bio issues en grandes cultures : la coopérative agricole Duransia (filière légumes secs), le transformateur Ekibio (filière blé dur) et le distributeur Carrefour (filières blé dur et blé tendre).
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Le chanvre : Une filière en devenir
Vaiolini TRAVERS, AuteurEn France, la culture du chanvre a connu son apogée au XIXème siècle. Cette plante a ensuite été fortement concurrencée par de nouvelles fibres (nylon, coton). Elle retrouve néanmoins sa place dans les champs (20 000 ha en 2021) grâce au développement de nouveaux débouchés. Les différentes parties du chanvre peuvent être valorisées : la graine (chènevis) dans lalimentation ou les cosmétiques, et les pailles (chènevotte, fibre et poussière issue du défibrage) dans lisolation, la papeterie, les plastiques biosourcés, la litière des animaux Le chanvre présente également de nombreux atouts agronomiques et environnementaux : plante couvrante, peu sensible aux maladies et aux ravageurs, tolérante à la sécheresse, qui permet de diversifier les rotations, de stocker du carbone et de favoriser la biodiversité Grâce à ces atouts, cette culture de printemps ne nécessite quasiment aucune intervention entre le semis et la récolte. Létape la plus délicate est la récolte : selon la valorisation de la plante, la gestion du chantier ne sera pas la même. Pour une bonne rentabilité en bio, il est préférable de valoriser la graine. Il est alors possible datteindre une marge brute moyenne de 1 260 /ha, contre 675 /ha en conventionnel. Une aide couplée est également dédiée à cette culture (96 /ha en 2020).
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Engraissement des bovins allaitants : Produire des veaux bio adaptés aux besoins de la filière
BIO BOURGOGNE, AuteurLa production de veaux bio présente de nombreux avantages : valorisation, durée du cycle de production, dynamisme du marché. Cet article présente les attentes de la filière en termes de qualité de carcasse pour les veaux de lait et les veaux rosés ; il détaille ensuite les éléments à prendre en compte pour répondre à ces besoins dans la production de veaux de lait. La couleur de la viande est encore le critère le plus déterminant et toute décision de sélection ou de conduite doit donc en tenir compte. Une importante consommation dun lait de qualité est ainsi essentielle. La conformation bouchère est le second critère à prendre en compte ; elle dépend des choix de sélection, mais lexpression du potentiel génétique est influencé par la conduite. Le veau ne doit ni avoir dexcès, ni de déficit de dépôt graisseux. Les types raciaux et les souches délevage sont déterminants. Pour terminer, sont détaillées les pratiques de Nicolas Boucherot, en Côte dOr, qui engraisse la totalité de ses veaux mâles et une partie des femelles.
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Le miscanthus pose ses rhizomes en Corrèze ; Coûteux à mettre en place mais durable
François D'ALTEROCHE, AuteurCes deux articles sont consacrés à la culture du miscanthus. Bien quécrits dans un contexte conventionnel, ils présentent des éléments intéressants pour les élevages biologiques. Le miscanthus est une graminée géante, aussi appelée « herbe à éléphant ». Il est utilisé, par les éleveurs, comme litière, en substitut à la paille. Le premier article sintéresse à un groupe déleveurs corréziens qui se sont lancés dans la culture du miscanthus, avec pour ambition de devenir plus autonomes pour la litière. L'un des éleveurs, Christian Pouget, possède un troupeau de 100 limousines et teste le miscanthus sur 4,2 ha, en complément de ses 20 ha de céréales à paille. Un tableau effectue un bilan économique de la culture du miscanthus et le compare à celui du blé. Le second article porte sur la mise en place de cette culture pérenne, qui se multiplie par bouturage de rhizomes. Conseils techniques et données chiffrées sur le coût dimplantation du miscanthus sont proposés dans cet article.
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Ramener sa fraise en maraîchage Partie 1 : adapter les paramètres de cette culture en système maraîcher diversifié
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a de plus en plus le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. Ce dossier sera composé de deux parties. Cette première partie aborde la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée (en prenant en compte les contraintes liées à ce type de ferme). Elle commence par traiter la question de la commercialisation : quel mode de vente : vente à la ferme, cueillette, AMAP ? A quel prix ? Elle aborde ensuite la question du dimensionnement et du lieu dimplantation des fraisiers (un tableau récapitule les critères favorables et défavorables des potentiels emplacements). Enfin, elle apporte des éléments sur les différents plants de fraisiers disponibles sur le marché : plants frais, plants frigo, plants mottes, tray-plants, plants waiting bed (WB) : Un tableau récapitule les caractéristiques, avantages et inconvénients de ces plants. Puis, le cas du GAECSQUI est illustré permet dillustrer la mise en place dune fraiseraie.
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« Valoriser au mieux nos bêtes »
François D'ALTEROCHE, AuteurSébastien, Benoît et Nicolas Héry, les trois associés du Gaec du Bois Joli, élèvent 115 vaches Blondes dAquitaine bio sur 194 ha. Leur ferme est en Loire-Atlantique, à 40 km de Nantes. Ces associés ont fait le choix de ne pas augmenter leurs volumes, mais de porter une attention particulière à la valorisation de leur production. Chaque année, ils passent une vingtaine de bovins en vente directe, soit environ une vache par mois et un veau tous les deux mois. Ils proposent trois types de colis de viande (« tradition », « découverte » et « grillade »), à des tarifs oscillant entre 13 et 15,50 /kg, selon le type danimal et le type de colis. Les autres animaux sont vendus à Unébio, exceptés les broutards qui sont écoulés via Bovinéo dans des circuits conventionnels. Ces broutards restent cependant assez bien valorisés (1 076 /tête en moyenne durant lannée 2020). Comme Unébio sanctionne les carcasses de plus de 510 kg, les trois agriculteurs passent prioritairement en vente directe les vaches les plus lourdes et les moins bien conformées. Cette année, les associés ont également vendu à Unébio six jeunes femelles (non destinées à la reproduction) valorisées en veaux rosés.
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Betteraves fourragères : La mini-motte, ça les botte !
Marion COISNE, AuteurLa betterave fourragère est intéressante à intégrer dans la ration des vaches laitières car elle est très énergétique. Toutefois, cette culture est difficile à conduire en bio : la fenêtre pour effectuer le semis au bon moment est assez restreinte et sa lenteur de croissance au démarrage la rend vulnérable face aux adventices. Pour réduire ces inconvénients, il est possible de planter des plants en mini-mottes plutôt que deffectuer un semis. Il faut toutefois avoir le matériel et la main duvre nécessaires. Thomas Plants, producteur de plants de betterave, ne cesse de voir la demande augmenter. La coopérative bretonne Triskalia a dailleurs organisé une matinée dinformation chez Pascal Lamoureux (éleveur bio breton). Cette matinée a été loccasion dévoquer litinéraire technique de la betterave fourragère en mini-mottes, son coût de production, son rendement, son intégration dans les rations des vaches laitières, ainsi que son incidence sur la production de lait (pour chacun de ces sujets, des données techniques et chiffrées sont apportées). Cet article est accompagné de deux témoignages déleveurs laitiers bio : Pascal Lamoureux (Morbihan) explique comment il fait pâturer ses betteraves au fil, et Étienne Baland (Meurthe-et-Moselle) détaille comment il sest organisé pour pouvoir mettre en place cette culture.
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Fertilité des sols en maraîchage, tour dhorizon du groupe MaraîSol 74
Céline VENOT, Auteur ; Rémi COLOMB, AuteurEn Haute-Savoie, lADABio accompagne un groupe de 14 maraîchers sur la thématique de la fertilité des sols. Une première formation a été dispensée, en 2018, sur la fertilité des sols et sur linterprétation des analyses de sol. En 2019, une deuxième formation a été organisée pour approfondir les interprétations et échanger sur des pratiques culturales permettant daméliorer la fertilité des sols. Plusieurs enjeux ont ainsi été identifiés (excès de Ca, manque de Ca, manque de K, excès de Mg, amélioration de la structure, amélioration du taux de MO) et des leviers leur ont été associés. En parallèle, des maraîchers ont présenté les résultats dessais quils avaient mis en place pour mieux gérer lenherbement, tout en favorisant leur sol. Les Jardins du Taillefer ont testé le semis de carottes sur un lit de compost de déchets verts : ils sont plutôt satisfaits de cette technique, mais soulignent quil faut faire attention au moment de limplantation car ce compost est assez séchant. Le Pré Ombragé a expérimenté le semis de carottes sur un paillage de chanvre tissé recouvert de compost de déchets verts : le producteur est très satisfait du résultat mais cette pratique est un peu onéreuse. Le bouquet Savoyard a testé la plantation de mâche sur un tapis de chanvre tissé : lirrigation est indispensable car le chanvre retient leau.
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Du fromage et des yaourts bio
Damien HARDY, AuteurInstallés en AB, depuis 2009, dans les Alpes-de-Haute-Provence, Florentin Schaal et Céline Drouin, éleveurs d'ovins lait de race Lacaune, ont mis en place un système simple et performant. Avec un troupeau de 80 mères en monotraite, dont le renouvellement est assuré par achat extérieur, ils produisent 18 000 litres de lait par an quils transforment en fromages et yaourts, avec laide de deux salariés à temps partiel. Ils commercialisent en magasins de producteurs, sur des marchés, en AMAP ou encore auprès de restaurants. A leur installation sur une ferme en location comptant une bergerie, un tunnel, 30 hectares fauchables et 225 ha de parcours, ce couple a fait le choix dinvestir a minima. Leur logique est dassocier performance et simplicité. Les agneaux, nés vers la mi-février, restent avec leur mère jusquà labattage, mi-avril. Découpés dans latelier de la ferme, ils sont vendus en colis à 15 le kilo. Quelques cochons sont aussi engraissés avec le petit-lait. Les parcours sont réservés aux femelles après tarissement. En lactation, elles reçoivent du foin de luzerne, de lorge et du maïs achetés, mais aussi de la luzerne ou du sainfoin autoproduits, et sortent sur le parc de détente ou sur les prairies temporaires. Les fromages sont vendus, en moyenne, à 25 le kilo, soit une valorisation du lait à 6,10 le litre, contre une moyenne de 4,5 observée auprès d'autres éleveurs de la région. A ce jour, ce couple ne veut rien changer à leur système qui leur permet de bien vivre avec un petit troupeau.
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En Languedoc, la rentabilité du bio repose sur les cours
Catherine BIOTEAU, AuteurLors de lédition 2019 du Sitevi, Anne Claire Durel, conseillère dentreprise au Cerfrance Gard, a présenté une étude portant sur les coûts de production du raisin bio et sur la rentabilité dune conversion au bio. Elle a ensuite proposé un cheminement de questions à se poser avant de convertir son exploitation à lagriculture biologique. Le viticulteur doit, tout dabord, évaluer ses coûts de production supplémentaires en bio par rapport à son itinéraire technique en conventionnel (main duvre, matériel ). Anne Claire Durel les estime entre 500 et 1000 /ha (lestimation de ce surcoût est plus amplement détaillée dans un encart). A cela, il faut ajouter les charges liées aux trois années de conversion durant lesquelles le vin ne sera pas vendu plus cher. Enfin, il faut aussi prendre en considération les pertes de rendement possibles (de 0 à 20 % en début de conversion). Le producteur doit ensuite se demander si le prix de vente du vin bio va compenser ces coûts supplémentaires. Selon Anne Claire Durel, cela dépend des régions. Par exemple, en IGP oc rouge, lécart de prix entre bio et conventionnel est de 70 à 80 /hL, ce qui rend beaucoup de conversions économiquement viables. En revanche, en AOP Côtes-du-Rhône générique, léquilibre est plus fragile.
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Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
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La patate douce à l'essai
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis quelques années, la demande en patate douce augmente en France, ce qui a poussé plusieurs stations expérimentales à créer des références techniques et économiques sur cette culture. Ainsi, la station expérimentale de Bretagne Sud (SEHBS), qui est gérée par la Chambre régionale dagriculture de Bretagne, a réalisé des essais sur la conduite de la patate douce en agriculture biologique. Ces essais ont porté sur plusieurs axes : 1 - les variétés : évaluation variétale de patates douces à chair orange ou blanche ; 2 - la densité de plantation : comparaison de différents écartements entre les plants, sur un ou deux rangs par planche ; 3 - le paillage : comparaison entre un paillage plastique, 2 bioplastiques et un paillage à base de chanvre ; 4 - la date de récolte : trouver la bonne date pour que les tubercules ne soient pas trop soumis au froid et à lhumidité durant lautomne. En plus de présenter les principaux résultats de ces essais, cet article apporte des références économiques. Il présente également un essai mené dans le Roussillon, par le Civam bio, sur la gestion du taupin pour cette culture : travail du sol, rotation, irrigation, évaluation de la pression avant plantation (par piégeage).
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Première pression à froid des huiles à la ferme : Préserver les vertus des huiles !
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurDans le Tarn, Véronique et Bernard Barrieu ont choisi de valoriser leurs productions de céréales et d'oléoprotéagineux bio en les transformant. La ferme des Bouviers consacre notamment 24 ha de cultures à la production dhuile (8 ha de tournesol linoléique, 7 ha de tournesol oléique, 4 ha de cameline et 5 ha de colza). Une pièce de 6 m2 accueille la presse et une autre pièce de 4 m2 est dédiée au conditionnement et au stockage de lhuile. La ferme produit ainsi 4 100 L dhuile par an, dont 1 900 de colza, 1 400 de tournesol oléique, 600 de tournesol linoléique et 200 de cameline. Les huiles sont obtenues par une première pression à froid, afin de garantir leur qualité. Les grains sont récoltés avec un taux dhumidité inférieur à 7%, ils sont ensuite triés à laide dun séparateur à plat et stockés dans des cellules régulièrement ventilées pour maintenir une humidité à 6 % et une température entre 5 et 8 °C. Les grains sont ensuite pressés, puis lhuile brute décante naturellement avant dêtre filtrée par gravité à laide dun filtre en coton. Le chiffre daffaires de la production dhuile sélève à 26 000 , soit 12 % du chiffre daffaires de la ferme.
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Betterave à sucre chez Joël Auger, en Eure-et-Loir : Des débuts prometteurs
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn Eure-et-Loir, Joël Auger, céréalier à la tête de 256 ha et converti au bio depuis 2000, sest lancé en 2018 dans la culture de betterave à sucre bio. Il dresse un bilan de sa première campagne. Joël Auger a choisi dinclure cette chénopodiacée car elle présente des avantages à la fois agronomiques (casse le cycle des adventices dautomne, bon précédent à blé, valorise bien lirrigation présente sur la ferme) et économiques. Il la implantée sur quatre hectares, dans un sol limono-sableux moyennement profond avec une bonne portance au printemps, dans lesquels il avait préalablement semé un couvert de trèfle dAlexandrie et de cameline. Litinéraire technique est détaillé. Il couvre de limplantation du couvert à la récolte de la betterave (travail du sol, désherbage mécanique, traitement contre loïdium et la cercosporiose, irrigation). Le rendement a atteint 61 t/ha de betteraves à 16 % de sucre, ce qui satisfait entièrement lagriculteur. Un tableau permet dapporter des données technico-économiques sur la culture (charges partielles et produits). Les propos de Pierre Lesage, responsable agronomique chez Cristal Union, sont également recueillis et établissent un bilan plus large de cette première campagne en bio avec 26 producteurs bio du Bassin parisien Sud.
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Les BioThémas 2019 : Quelles évaluations de la santé dans les élevages bio et quels outils pour renforcer la détection des problèmes sanitaires ?
Monique LAURENT, Auteur ; Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Philippe SULPICE, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2019Le 4 octobre 2019, plusieurs résultats de projets de R&D, en lien avec la gestion de la santé des animaux dans les élevages biologiques, ont été proposés à loccasion de la 7ème édition des BioThémas, un cycle de conférences dédié à lagriculture biologique et à ses pratiques, co-organisé par le Pôle Bio Massif Central et lItab. Les différents intervenants ont présenté des résultats obtenus dans le cadre des projets BioRéférences et Otoveil, ainsi que dans le cadre du suivi délevages en convention FEVEC et dune étude PEP Réseaux délevages. La première présentation sintitulait « Dépenses et pratiques vétérinaires en élevage bovin lait bio dAuvergne-Rhône-Alpes ». La deuxième présentation portait sur le « Suivi sanitaire permanent des élevages laitiers bio en convention en Auvergne-Rhône-Alpes ». La suivante sintéressait à la question : « Quelle gestion de la santé animale dans les élevages ruminants bio du Massif Central ? ». La dernière présentation était consacrée à « Loutil Panses-Bêtes : des grilles pour renforcer la détection précoce des ruptures déquilibre sanitaire des troupeaux ruminants ».