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Brocoli industrie : Ne pas se laisser compter fleurette
Georges MAILLARD, AuteurCet article est consacré à la culture du brocoli bio en Bretagne. Il indique comment l'intégrer dans la rotation des cultures et le type de sol à privilégier pour son implantation, et explique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du brocoli : la hernie du chou, la mouche du chou, les limaces et les chenilles défoliatrices. En Bretagne, les deux principaux débouchés, pour les brocolis, sont, dans la filière moyenne-courte, la vente en légumes frais et, dans les circuit longs, la vente en légumes industrie visant à être transformés en fleurettes congelées. Les caractéristiques pour ces deux débouchés sont indiquées dans un tableau. Benjamin Thouenon, polyculteur bio à Plouha (22) depuis 2019, cultive des brocolis sur 45 de ses 120 ha de SAU. Dans cet article, il partage ses techniques de culture (choix des parcelles, plantation, désherbage mécanique, récolte).
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En chantier : Pour une meilleure valorisation des bovins mâles
Fabien CHAMPION, AuteurEn France, la majorité des bovins allaitants mâles sont destinés à lexport (en vif ou sous forme de viande). Les veaux laitiers mâles sont, quant à eux, destinés au marché du veau de boucherie ou à lexport en vif. Les incertitudes liées à ces marchés et la dépendance aux exportations questionnent les éleveurs depuis des années. En 2021, la Confédération Paysanne a analysé des initiatives conduisant à une meilleure valorisation des bovins mâles. Cette étude sest déroulée en deux phases : une enquête téléphonique auprès dune soixantaine déleveurs volontaires qui mettent en place des initiatives, et un examen technico-économique approfondi de 25 élevages. Plus de 80 % des fermes interrogées durant la première phase sont en agriculture biologique. Les mâles sont essentiellement valorisés en bufs ou en veaux sous la mère (VSLM). Les fermes qui engraissent des bufs reposent sur des systèmes très herbagers. La quasi-totalité des fermes valorisent au moins deux types de mâles (VSLM, buf, broutard ) et/ou conduisent une activité en plus de lélevage bovin (maraîchage, gîtes, élevage caprin ). Concernant la commercialisation, 44 pratiquent la vente directe, 18 la vente en circuit court avec un intermédiaire et 38 la vente en circuit long. Cette enquête a aussi mis en évidence la complémentarité entre la valorisation des mâles et les autres activités de la ferme (débouchés, fertilisation, valorisation de certaines parcelles ). Létude technico-économique approfondie montre également que ces pratiques sont rémunératrices. La Confédération Paysanne souhaite que ce travail danalyse débouche sur des propositions politiques pour lever les principaux freins au développement de ces initiatives.
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Diversifier ses cultures en système herbager, entre enjeux et opportunités partie n°2
Tiphaine TERRES, AuteurCet article fait partie dune série de témoignages déleveurs vendéens, en système herbager, qui souhaitent se diversifier en introduisant de nouvelles cultures dans leurs rotations. Il compile deux témoignages. Le premier est celui du GAEC Martineau qui cultive, depuis 2012, du millet et du sarrasin. Cette ferme laitière biologique repose sur une SAU de 115 ha, dont 90 ha de prairies. Le millet et le sarrasin sont cultivés de manière similaire, seuls ou en mélange. Ces cultures sont valorisées sur lexploitation, grâce à un investissement dans une chaîne de tri et à la transformation (en huile). Le second témoignage est celui du GAEC Mériet, en bio, qui cultive du chanvre (depuis 2009) et du sarrasin (depuis 2021). Cette ferme élève des bovins allaitants et repose sur une SAU de 146 ha, dont 88 ha en prairies. Le sarrasin, qui est une culture récente sur la ferme, a été livré humide à une coopérative, sans transformation, pour une marge brute de 670 /ha. Le chanvre est cultivé depuis plus longtemps. La variété utilisée permet de valoriser la graine (vendue pour être transformée en huile) et la paille (vendue pour être transformée en isolant). Les associés sont très satisfaits de cette culture « nettoyante » qui demande peu dinterventions. Les itinéraires techniques de ces différentes cultures sont détaillés à laide de schémas, et des données technico-économiques sont apportées sous forme de tableaux.
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Dossier spécial Viticulture : Diversification : Entre nécessité et opportunité, ouvrir le champ des possibles
Stéphanie FLORES-NAGANT, Auteur ; Thierry TRICOT, Auteur ; Eléonore DALY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier donne quelques exemples concrets et quelques clés sur la diversification en viticulture. Il existe bien sûr différentes voies de diversification possibles pour chaque ferme. Dans tous les cas, il est primordial de réfléchir et dorganiser en amont la mise en place dun atelier de diversification (adéquation entre le projet et le porteur de projet, loutil de production, la viabilité économique, l'organisation du travail au quotidien et lors des pics de travail). Sont présentés des témoignages sur la production de raisins de table, le pâturage des vignes par des brebis, la viticulture en ferme de polyculture-élevage, la production de baies de gojis et l'oenotourisme sur une ferme viticole, ainsi que sur une ferme très diversifiée ayant un atelier viticole.
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Elevage des chevrettes : Faut-il abuser de la poudre ?
Valérian LEBON, AuteurL'alimentation des chevrettes est complexe du fait de la prophylaxie contre les maladies transmissibles par le lait maternel (CAEV, paratuberculose...). Or, le prix du lait en poudre bio a explosé du fait de sa rareté et des nouvelles exigences du cahier des charges bio (composition excluant les matières dorigine végétale). Cet article fait le point sur lutilisation de la poudre de lait bio et non bio, donne des exemples dalternatives possibles à la poudre de lait (lait maternel thermisé, lait de vache acidifié, lait maternel acidifié et allaitement maternel) en pointant les avantages et les inconvénients de chaque pratique.
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L'élevage des grands camélidés
Bernard FAYE, Auteur ; Gaukhar KONUSPAYEVA, Auteur ; Cécile MAGNAN, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022
La remarquable résistance des grands camélidés (dromadaires et chameaux) à des conditions climatiques extrêmes, leurs fonctions de service (transport, monte ou gestion des espaces pastoraux), ainsi que la qualité et la bonne valorisation de leurs produits sur les marchés nationaux et internationaux (lait, viande ou laine) ont fait émerger, ces dernières décennies, une nouvelle filière pour ces espèces cantonnées, encore il y a peu, à la subsistance de populations nomades vivant dans les régions désertiques dAfrique et dAsie. Cette filière simplante aujourdhui non seulement dans les pays dorigine, mais aussi dans le monde occidental. Cet ouvrage, en langue française, sadresse à tous les acteurs de la filière, quils soient concernés par les activités délevage, de conseil technique ou de soins aux grands camélidés. Il décrit successivement les généralités sur lespèce, les bases physiologiques de la reproduction, de la lactation et de lalimentation, les principales productions, ainsi que la gestion de la santé et de lhygiène en élevage camelin. La gestion technique et économique de l'élevage des chamelles laitières est particulièrement développée. Un chapitre est consacré à la transformation du lait et de la viande camelins.
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Les fiches techniques du réseau GAB/FRAB : Grandes cultures - Fiche N°23 : Grand épeautre
Le réseau GAB-FRAB Bretagne a édité une nouvelle fiche technique, dans la série "Grandes cultures", consacrée à une céréale rustique proche du blé : le grand épeautre. Cette fiche détaille les conditions de sa culture en bio : calendrier de production, variétés, conduite culturale (préparation du sol, semis, fertilisation, désherbage, récolte). Une dernière partie, dédiée à la valorisation du grand épeautre en alimentation humaine et animale, donne des indications pour le transformer à la ferme et fournit également des repères technico-économiques (rendement, coût de production, coût de transformation, marge brute). Des producteurs partagent des astuces pour choisir des variétés adaptées à l'alimentation humaine, pour valoriser la balle d'épeautre en élevage et pour le stockage du grain.
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« En filière vache laitière, utilisation de sciure de bois sur logettes tapis » ; « En bovins lait, la litière malaxée compostée, une technique exigeante mais gagnante » ; « En Bovins viande, cultiver du miscanthus pour être autonome en litière » ; « En ovins, remplacer la paille de céréales par la paille de colza »
Marie-Line BARJOU, Auteur ; Aurélien LEGAY, Auteur ; Domitille RONDEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Ces quatre fiches présentent les intérêts et les limites de l'utilisation de plusieurs substrats en litière alternatifs à la paille. Elle se basent sur les témoignages déleveurs (conventionnels) suivis dans le cadre du dispositif Inosys réseau d'élevage. Le GAEC de Chez Massiat, à Saint-Léger-Magnazeix (87), cultive du miscanthus qui servira de litière pour ses bovins viande. Le GAEC Les Écureuils, à Lamothe (40), a recours à la litière malaxée compostée pour ses bovins lait. Le GAEC Geslin, à St Germain sur Sarthe (72), utilise de la sciure de bois sur des logettes avec tapis pour ses vaches laitières. Jérôme Piton, à Chaudron en Mauges (49), a opté pour la paille de colza pour ses ovins viande.
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« J'élève 220 brebis sans bâtiment ni foin »
Véronique BARGAIN, AuteurFabien Letort élève 220 brebis Landes de Bretagne, en agriculture biologique, sur 82 ha despaces naturels littoraux près de Pornic (Loire-Atlantique). Il sest installé en 2016, après avoir suivi des études agricoles et dans lenvironnement, et avoir créé une entreprise décopâturage. Le Conseil départemental cherchait à mettre en place une gestion plus écologique de 30 ha despaces littoraux avec de forts enjeux au niveau de la biodiversité. L'éleveur a alors signé une convention de huit ans avec le département, a récupéré 40 ha de prairies supplémentaires, et a acheté des brebis. Ces dernières pâturent toute lannée : elles sont en plein-air intégral et mangent uniquement la végétation naturelle (léleveur ne récolte pas de fourrage). Les surfaces pâturées se partagent entre des prairies précoces, des prairies ombragées, des bois, des friches Fabien Letort a établi un plan de gestion agropastoral avec des acteurs locaux et avec PâturAjust (réseau technique pour la valorisation des végétations naturelles par lélevage). La surface est répartie en 70 parcs de 1-1,5 ha, pâturés pendant 1 à 4 jours. Le recours à une race adaptée (rustique et économe), la valorisation en circuits courts (par la vente directe et par l'intermédiaire d'un magasin de producteurs) avec un bassin de consommation à proximité, le contexte pédoclimatique favorable et le parcellaire regroupé permettent à ce système en plein air intégral biologique de bien fonctionner.
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Des jeunes installés qui ont opté pour la monotraite
Emeline BIGNON, AuteurSylvia Marty et Jean-François Cornic, producteurs de lait biologique dans le Morbihan, aujourdhui quinquagénaires, présentent un parcours atypique. Installés hors cadre familial en 2015, ces éleveurs avaient déjà chacun une carrière longue, lui, comme data manager et elle, comme commerciale et autoentrepreneuse. Dès leur installation, ils ont fait des choix forts pour faire évoluer la ferme de 56 hectares, comptant alors un troupeau de 50 PrimHolstein. Ainsi, ils ont arrêté les cultures pour passer à un système tout herbe, implantant des prairies adaptées au contexte séchant local. Puis, ils ont acheté 10 Jersiaises, race qui prédomine aujourdhui dans le troupeau de 51 mères, comprenant aussi des vaches croisées. Enfin, en août 2020, ils sont passés en monotraite totale, passage favorisé par des vaches rustiques produisant 4000 litres de lait. Un de leurs objectifs-clés est de gagner en qualité de vie et, aujourdhui, ils estiment travailler chacun 28 heures par semaine et sont satisfaits de leurs revenus. Certes, le volume de lait produit a diminué de 25 %, mais cela a été compensé par des augmentations de 3 points du taux butyreux et de 2 points du taux protéique, le tout sans problème notable de cellules. Ce lait de très bonne qualité, produit avec des coûts maîtrisés, est bien valorisé par leur laiterie. De plus, le système a gagné en souplesse. Si la monotraite intéresse de plus en plus déleveurs, à chacun de faire son calcul économique, cette pratique restant plus adaptée pour des systèmes très économes ou/et pour des éleveurs plutôt en fin de carrière.
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Lin bio : La Bretagne enfin raccordée à la fibre
Yann EVENAT, AuteurCulture historique en Bretagne, le lin textile est actuellement réintroduit dans le Finistère, par le GAB 29, sur quatre hectares en bio. Cet article apporte des données techniques, quelques prix, ainsi que les débouchés possibles pour le lin textile. Un encart reprend l'historique de cette culture en Bretagne. Pour finir, les témoignages d'Andrée Le Gall-Sanquer, présidente de l'association Lin et chanvre de Bretagne, et de Guillaume Le Tur, paysan et entrepreneur à l'origine de la première récolte de lin fibre en Bretagne, sont présentés.
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Produire du soja bio partout en France : Un défi à relever en s'adaptant
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa demande en soja bio produit en France est croissante, aussi bien pour l'alimentation animale qu'humaine. Pour répondre à celle-ci, de nouveaux producteurs implantent du soja dans le bassin traditionnel du Sud-Ouest, mais aussi au-delà. Plus au Nord, la principale contrainte pour la culture de soja est de pouvoir atteindre la somme de températures nécessaire au développement de la culture. En théorie, cela est possible pour certaines variétés (groupes de précovité 000 et 0000), mais il faut le confirmer sur le terrain. Autre point capital pour la réussite du soja : la bonne inoculation des graines, avec des bactéries indispensables à cette culture mais qui ne sont pas présentes naturellement dans les sols européens. Des retours de terrain - techniques et économiques - pour la campagne 2021, de la part d'agriculteurs ou issus d'essais réalisés dans le cadre du projet Cap Protéines notamment, sont présentés pour la Bourgogne, l'Occitanie, le Maine-et-Loire et les Yvelines. L'année 2021, humide au printemps et relativement fraîche en été, n'a pas été favorable à la culture du soja, et les essais se sont poursuivis en 2022.
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8e Salon Tech&Bio : Le plein en références techniques et économiques ; Pôle Élevage : Des repères dans toutes les filières ; Création de filières agroalimentaires : « Un long fleuve pas si tranquille »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles effectuent un retour sur la 8ème édition du salon Tech&Bio, qui sest tenue du 21 au 23 septembre 2021, sur le Lycée agricole du Valentin, à Bourg-lès-Valence (Drôme). Cette édition a regroupé 18 000 visiteurs. Le premier article revient sur ce rendez-vous incontournable qui permet de faire le plein en références techniques et économiques, et de voir les dernières innovations. Au total, 375 exposants de lamont et de laval étaient présents, une centaine de démonstrations de matériels innovants ont été organisées, ainsi que de nombreuses conférences, dont certaines ont été prises dassaut. Le fil vert de cette édition a été le Village du Biocontrôle (nouveauté 2021), qui a réuni plus de 16 entreprises. Le second article est consacré au Pôle Élevage. Divers ateliers et conférences ont abordé les principales préoccupations des éleveurs bio. Cet article revient plus précisément sur les conférences consacrées à lautonomie alimentaire des élevages bio, lactualisation des références en ovins lait bio, ladéquation entre loffre et la demande pour la filière ovins viande bio (projet Casdar ReVABio), ainsi qu'au nouveau bâtiment délevage de la ferme du Lycée agricole du Valentin, qui illustre comment réduire les conséquences des évolutions climatiques sur un troupeau laitier. Pour finir, le dernier article regroupe les témoignages de trois opérateurs qui ont participé à la création de filières agroalimentaires bio issues en grandes cultures : la coopérative agricole Duransia (filière légumes secs), le transformateur Ekibio (filière blé dur) et le distributeur Carrefour (filières blé dur et blé tendre).
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La betterave fourragère simplante dans lAveyron
Bernard GRIFFOUL, AuteurUne vingtaine déleveurs laitiers (vaches et brebis), basés en Aveyron, en Lozère, dans le Tarn et dans le Lot-et-Garonne, ont relancé la culture de la betterave fourragère pour alimenter leurs animaux. Ces éleveurs ont fait le choix de séquiper en conséquence via la Cuma DEI (Départementale énergies innovations), afin de faciliter la conduite de cette culture. Au fil des années, les matériels se sont spécialisés : semoir mécanique à 12 rangs spécifique pour les betteraves, GPS, bineuse 12 rangs autoguidée, récolteuse Ces éleveurs ont, néanmoins, rencontré plusieurs difficultés : il faut avoir suffisamment de terrains plats et denvergure (les matériels sont imposants) pour pouvoir assurer une rotation de quatre ans. Les nombreux cailloux qui jonchent le sol au moment de la récolte et les altises représentent les deux autres principales difficultés. Un quart des surfaces cultivées sont en bio. Pour lutter contre les ravageurs, certains éleveurs bio préfèrent acheter des plants démarrés. La culture est, en effet, surtout fragile de limplantation jusquau stade six feuilles (elle devient ensuite très résistante, notamment face à la sécheresse). Mais, le coût de ces plants est très élevé : de 1 500 à 2000 /ha, auquel il faut ajouter la main duvre (6 à 8 personnes).
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Le chanvre : Une filière en devenir
Vaiolini TRAVERS, AuteurEn France, la culture du chanvre a connu son apogée au XIXème siècle. Cette plante a ensuite été fortement concurrencée par de nouvelles fibres (nylon, coton). Elle retrouve néanmoins sa place dans les champs (20 000 ha en 2021) grâce au développement de nouveaux débouchés. Les différentes parties du chanvre peuvent être valorisées : la graine (chènevis) dans lalimentation ou les cosmétiques, et les pailles (chènevotte, fibre et poussière issue du défibrage) dans lisolation, la papeterie, les plastiques biosourcés, la litière des animaux Le chanvre présente également de nombreux atouts agronomiques et environnementaux : plante couvrante, peu sensible aux maladies et aux ravageurs, tolérante à la sécheresse, qui permet de diversifier les rotations, de stocker du carbone et de favoriser la biodiversité Grâce à ces atouts, cette culture de printemps ne nécessite quasiment aucune intervention entre le semis et la récolte. Létape la plus délicate est la récolte : selon la valorisation de la plante, la gestion du chantier ne sera pas la même. Pour une bonne rentabilité en bio, il est préférable de valoriser la graine. Il est alors possible datteindre une marge brute moyenne de 1 260 /ha, contre 675 /ha en conventionnel. Une aide couplée est également dédiée à cette culture (96 /ha en 2020).